Après être sorti de son sommeil millénaire, Fulron reprenait des forces. Il avait rejoint l’Olympe, un havre de refuge pour les Dieux. L’Olympe était à son effigie : l’ombre d’elle-même. Dévastée pendant l’Olympomachie, elle était lentement reconstruire par la Déesse Hestia. Fulron avait été bien accueilli par la régente de ce qu’on appelait la « Nouvelle-Olympe », la Déesse Héra. Elle lui avait offert asile, et la possibilité pour lui de siéger au Conseil de l’Olympe, une structure créée par Hera afin de recueillir les représentants des divers panthéons religieux qui se trouvaient sur Terra. Lui n’avait aucun véritable point, il était juste un consultant, car il était bien placé pour connaître leurs ennemis.
Fulron méditait souvent. Assis en tailleur, il pratiquait la posture du lotus tout en projetant son esprit hors des limites de son corps, et du tissu même de la réalité. Cela, il avait appris à le faire lors de son long bannissement, et c’était ce qui lui avait permis de retrouver sa seconde moitié draconique, et, partant, de se rapprocher de Shad. La jeune femme lui avait permis de sortir de sa prison, et il se sentait attaché à elle, lié. Héra avait autorisé la Louve à rejoindre l’Olympe, mais elle avait encore des choses à faire. Et puis, Fulron était encore en convalescence. Après des milliers d’années sans corps, les choses les plus basiques avaient été difficiles à réapprendre. Manger, ne pas se mordre la langue, se gratter… Il avait aussi dû réapprendre à utiliser des couverts. Il méditait pour retrouver la Tortue, mais, pendant ces milliers d’années, tout s’était obscurci. Les flux magiques étaient désorientés, perturbés. Jamais la menace des Grands Anciens n’avait été aussi grande. Fulron savait de plus où se trouvait son vieil ennemi. Il aurait pu s’y rendre tout de suite, mais il se souvenait encore douloureusement de son « combat » contre le Roi Cramoisi, dans la ville en feu de Babylone.
*Difficile de parler de combat…*
L’homme savait qu’il était fort, et il avait maintes fois répété en boucle ce combat dans sa tête, pour voir ce qu’il aurait pu faire de mieux pour inverser les choses. Le constat final était sans appel : le Roi Cramoisi était tout simplement plus fort que lui. Pour le battre, Fulron avait besoin d’aide, mais aussi de comprendre son fonctionnement. Alors, il pistait sa signature à travers les limbes du Multivers.
Cette traque amena finalement Fulron à percevoir un écho… Un battement lointain. Le Roi Cramoisi offrait à quiconque lui prêtait allégeance sa puissance, et cette puissance vous marquait à jamais. Fulron avait appris à identifier cette marque. Il savait par exemple que, pour se purger de cette marque, la Déesse Aphrodite s’était séparée de sa moitié, la terrible Ishtar. Aphrodite cherchait maintenant à redevenir ce qu’elle était, mais Ishtar était introuvable. Fulron sondait donc les vecteurs et lignes magiques infinies pour la repérer à travers sa marque.
Il s’intéressa à cet écho, qui résonnait en-dehors de la réalité et du temps, dans un univers séparé… Une dimension isolée, solidement protégée, mais qui se heurtait aussi aux perturbations magiques qui agitaient le Multivers depuis que l’Olympomachie avait eu lieu. Régulièrement, des engeances maudites du Warp envahissaient sa demeure, démons monstrueux et abominations eldrichtiennes. Fulron repéra l’une de ces monstruosités, et se colla à elle. Aussi petit qu’une puce, il perça à travers ce monstre affamé le voile protégeant la réalité de la personne portant la marque, et atterrit dans des champs sinistres.
Il tomba hors du corps de la créature, se transformant en une mouche. La créature, elle, ne tarda pas à rapidement grossir, confirmant que la personne qui était ici n’était de toute évidence pas en odeur de sainteté avec le Roi Cramoisi…
Une horreur eldrichtienne se matérialisa rapidement, créature monstrueuse dotée de tentacules colossaux, qui s’étira dans tous les sens, déployant depuis ses tentacules des pustules. D’immondes monstres jaillirent ainsi, tandis que les flammes d’un château massif s’illuminèrent, et que des tambours de guerre se faisaient entendre. Fulron s’éloigna lentement, évitant de prendre une forme qui lui aurait permis d’être reconnu. Curieux, il voulait voir ce qui allait se passer, et s’il allait devoir intervenir pour détruire cette abomination, et la ramener dans le Warp…
Fulron méditait souvent. Assis en tailleur, il pratiquait la posture du lotus tout en projetant son esprit hors des limites de son corps, et du tissu même de la réalité. Cela, il avait appris à le faire lors de son long bannissement, et c’était ce qui lui avait permis de retrouver sa seconde moitié draconique, et, partant, de se rapprocher de Shad. La jeune femme lui avait permis de sortir de sa prison, et il se sentait attaché à elle, lié. Héra avait autorisé la Louve à rejoindre l’Olympe, mais elle avait encore des choses à faire. Et puis, Fulron était encore en convalescence. Après des milliers d’années sans corps, les choses les plus basiques avaient été difficiles à réapprendre. Manger, ne pas se mordre la langue, se gratter… Il avait aussi dû réapprendre à utiliser des couverts. Il méditait pour retrouver la Tortue, mais, pendant ces milliers d’années, tout s’était obscurci. Les flux magiques étaient désorientés, perturbés. Jamais la menace des Grands Anciens n’avait été aussi grande. Fulron savait de plus où se trouvait son vieil ennemi. Il aurait pu s’y rendre tout de suite, mais il se souvenait encore douloureusement de son « combat » contre le Roi Cramoisi, dans la ville en feu de Babylone.
*Difficile de parler de combat…*
L’homme savait qu’il était fort, et il avait maintes fois répété en boucle ce combat dans sa tête, pour voir ce qu’il aurait pu faire de mieux pour inverser les choses. Le constat final était sans appel : le Roi Cramoisi était tout simplement plus fort que lui. Pour le battre, Fulron avait besoin d’aide, mais aussi de comprendre son fonctionnement. Alors, il pistait sa signature à travers les limbes du Multivers.
Cette traque amena finalement Fulron à percevoir un écho… Un battement lointain. Le Roi Cramoisi offrait à quiconque lui prêtait allégeance sa puissance, et cette puissance vous marquait à jamais. Fulron avait appris à identifier cette marque. Il savait par exemple que, pour se purger de cette marque, la Déesse Aphrodite s’était séparée de sa moitié, la terrible Ishtar. Aphrodite cherchait maintenant à redevenir ce qu’elle était, mais Ishtar était introuvable. Fulron sondait donc les vecteurs et lignes magiques infinies pour la repérer à travers sa marque.
Il s’intéressa à cet écho, qui résonnait en-dehors de la réalité et du temps, dans un univers séparé… Une dimension isolée, solidement protégée, mais qui se heurtait aussi aux perturbations magiques qui agitaient le Multivers depuis que l’Olympomachie avait eu lieu. Régulièrement, des engeances maudites du Warp envahissaient sa demeure, démons monstrueux et abominations eldrichtiennes. Fulron repéra l’une de ces monstruosités, et se colla à elle. Aussi petit qu’une puce, il perça à travers ce monstre affamé le voile protégeant la réalité de la personne portant la marque, et atterrit dans des champs sinistres.
Il tomba hors du corps de la créature, se transformant en une mouche. La créature, elle, ne tarda pas à rapidement grossir, confirmant que la personne qui était ici n’était de toute évidence pas en odeur de sainteté avec le Roi Cramoisi…
Une horreur eldrichtienne se matérialisa rapidement, créature monstrueuse dotée de tentacules colossaux, qui s’étira dans tous les sens, déployant depuis ses tentacules des pustules. D’immondes monstres jaillirent ainsi, tandis que les flammes d’un château massif s’illuminèrent, et que des tambours de guerre se faisaient entendre. Fulron s’éloigna lentement, évitant de prendre une forme qui lui aurait permis d’être reconnu. Curieux, il voulait voir ce qui allait se passer, et s’il allait devoir intervenir pour détruire cette abomination, et la ramener dans le Warp…
