The Multiversity

[Reine Alice Korvander]

Cela faisait désormais un an que les Dieux olympiens étaient descendus sur Terra pour ravager le continent. Une longue année qui avait toutefois filé bien vite. La reconstruction se poursuivait partout, que ce soit à Lumen, Mijak, ou en Olympe. Alice était la fille de la Déesse Aphrodite, et elle savait, par ce biais, que l’Olympe s’était également reconstruite. À défaut d’avoir pu retrouver Zeus, l’Olympe était dirigée par une assemblée de plusieurs divinités olympiennes comme non-olympiennes. À ce titre, la Déesse Sha en faisait partie. Aphrodite était devenue une Déesse majoritaire de l’Olympe, reprenant les faveurs qu’elle avait eus quand elle était la Déesse Ishtar, où elle était à la fois Déesse de l’amour et de la guerre. Et Alice, devenue Reine de Sylvandell, avait poursuivi la vision d’Aphrodite d’un monde en paix, uni par les vertus de la famille. Elle avait désormais plusieurs enfants, et faisait partie des épouses de l’Empereur Wismerhill. Celui-ci s’était sacrifié lors du combat contre les Dieux, mais il était finalement revenu à la vie, changé et transformé. Il avait renoncé à la plupart de ses anciennes épouses, et avait entrepris une longue route depuis le temple de Sha jusqu’à la capitale, renouant des alliances politiques sur le lit.

Bien que mariée à lui, cela ne restait qu’un second mariage, et Alice vivait toujours essentiellement à Sylvandell. Un Portail lui permettait de rejoindre instantanément le Palais Impérial, où elle se rendait toutefois régulièrement. L’Empereur avait désormais plusieurs nouvelles épouses, renforçant ses liens avec d’autres parties de l’Empire. Il avait épousé Rhian Thoris, Daenarys Viscarion, et bien sûr Mélinda. Cela donnait beaucoup d’enfants, mais, comme ses épouses avaient aussi des enfants ailleurs, les enfants étaient généralement éduqués séparément, avant de se retrouver quand les épouses venaient au Palais Impérial. Alice avait ainsi quatre enfants : Aerin et Erwan, et Méline et Thorion. Deux séries de jumeaux, nés de Melendil et de Wismerhill. Aujourd’hui, Alice était au sein du Palais Impérial. Elle portait sa robe chinoise, et était dans un bureau, occupée à travailler. Sylvandell était désormais sous sa responsabilité, et elle étudiait des rapports miniers, devant réfléchir à développer cette activité. Sylvandell avait décidé il y a plus d’un an de rouvrir les mines de Sylvandell afin d’obtenir des profits commerciaux. Cela marchait plutôt bien, et la Couronne envisageait d’étendre l’activité. Alice avait aussi organisé des raids dans les profondeurs de Sylvandell après les incursions de la Monarchie de la Rose, qui avaient entrepris de libérer le dragon Alduin.

*J’espère quand même que ce conseil de guerre ne durera pas trop longtemps…*

La jeune Reine savait que ses époux s’y trouvaient, et elle n’avait pas enfilé cette robe chinoise pour rien. Elle se releva de son bureau, et se rapprocha du Jardin d’Harpocrate. Le Dieu-enfant était le nom attribué à un grand salon destiné aux enfants impériaux. Alice emprunta le couloir qui y menait, et croisa Mineko. Son esclave personnel était devenu une assistante maternelle d’exception, et elle veillait sur des enfants animés, qui jouaient autour d’un château en bois comprenant des toboggans, des filets, une aire remplie de ballons en plastique, des ponts suspendus en cordes. Il y avait aussi des balançoires, et tout ce qui faisait plaisir aux enfants. Le jardin était un petit square entouré d’ogives. Alice les observa donc, avec un sourire sur le coin des lèvres. Il y avait autant ses enfants que les autres enfants de l’Empereur.

*De quoi former une équipe sportive…*

Elle se décolla d’un pilier, et récupéra entre ses bras Thorion, qu’elle souleva. Elle le tenait entre ses bras quand la Croix de Sylvandell se mit à vibrer furieusement. Surprise, Alice vit alors, sur sa gauche, une sorte de déchirure qui se forma, ondulant sur place… Puis libéra plusieurs personnes. Des gardes alentour se déployèrent brusquement, et Alice vit une femme brune la regarder, et l’appeler…

« Maman ? »

Étonnée, Alice regarda la jeune femme.

« Des terroristes !
-  Protégez la Reine ! »

Alice vit les gardes se rapprocher. C’était la garde d’élite de l’Empereur, et elle était menée par une redoutable capitaine, Kiera Notton. Alice leva soudain sa main.

« Arrêtez ! Kiera, retenez vos hommes !
-  Majesté ! »

Alice fronça les sourcils en regardant les femmes.

« J’ai l’impression de vous connaître… Qui êtes-vous ? »

[Méline Korvander]

Le cheminement dimensionnel avait été étonnamment agréable. Il s’était terminé dans une farandole de lumières vives et colorées, virevoltantes et couvrant tous le spectre des couleurs connues. Méline n’avait eu l’impression que de faire un seul pas et elle se rétablit à son arrivée avec grâce et souplesse. Face à elle, la reine de Sylvandell, Alice Korvander, la regardait, étonnée.

"Maman ?"

Sa mère … celle de ses souvenirs d’enfant. Alice la Belle, symbole de beauté, rivalisant avec l’éclat des étoiles et la grâce des déesses. Cette Alice-là qui l’avait bercé et qui chantait des lais de sa voix claire et intemporelle. Cette Alice-là qu’elle avait vu faner avec le temps, rongée par la guerre menée par le Roi Cramoisi.

"Maman …"

Elle ne put retenir ses larmes qui ruisselèrent sur ses joues. L’émotion était palpable, visible, intense en vérité. Le sort des archimages de Nétheril avait fonctionné. Il y avait une chance pour que tout ne soit pas perdu et surtout, surtout, elle retrouvait l’image de sa mère.

Bien entendu, l’irruption des quatre jeunes femmes provoqua un tumulte qu’il fallait attendre. Elena avait prévenu qu’il serait peut-être difficile de se faire reconnaitre et qu’un moment d’adaptation serait surement nécessaire pour que les esprits se calme. Aussi, elle avait intimé de garder son calme et qu’il était préférable de laisser passer l’orage. C’est ce que firent les messagères et elles regardèrent sans broncher les gardes se mettre en position pour protéger la souveraine. Ils étaient réactifs et efficaces, menés par une grande diablesse flamboyante qui lançait des ordres brefs et précis. Pourtant, hormis Kassia qui portait son épée et son armure aux emblèmes des Viscarion, les trois autres filles paraissaient inoffensives même si …

"AH ! IL Y A UNE ORC !!"

"Je ne suis pas une orc, je suis une demie-orc."

"AH ! ELLE PARLE NOTRE LANGUE !!"

Méline se retourna vers Luna qui fronçait les sourcils et lui fit signe de se taire. Elle attendait que tous se calme et fit de nouveau face à sa mère.

"J’ai un message pour toi … qui vient de très loin, mais qui porte ton amour et ton sang."

A cet instant, Méline remarqua le nourrisson qu’Alice portait. Une reine ne porte que son enfant et il ne s’agissait pas de la version miniature de Méline. Dans son monde parallèle, la jeune princesse était fille unique … Son cœur battit la chamade. Ainsi, il y avait donc des variantes entre les mondes parallèles ?

"Qui … qui est-ce ?"

"Méline … Plus tard !"

Derrière elle, la plus fine des quatre fille, Sharis, couverte d’une cape d’ombre à capuchon, rappelait à son amie les conseils qui leur avait été prodigué. Soyez discrètes malgré tout, ne vous laissez pas prendre par vos émotions, les espions du Roi Cramoisi sont partout. Parlez à Alice, elle prendra les choses en main. Méline hocha la tête, il avait été décidé que pour mettre la reine en confiance, il fallait l’aborder avec le cœur. La princesse dut ravaler tout ce qu’elle voulait lui dire, et surtout ne pas se jeter à son cou. Elle en mourrait d’envie.

"Il y a 17 ans, jours pour jours, l’empereur Wismerhill te rendait visite. Tu l’as reçu dans l’antichambre de la salle du trône et avec ton époux Mélendil et Hélène que vous protégiez, vous avez … renouvelé vos loyautés mutuelles. L’empereur t’a offert une pierre d’ombre qui a fusionné avec la croix que vous portez maintenant."

Méline ouvrit le haut de son décolleté pour exhiber le creux de sa poitrine dans lequel pendait la réplique exacte du pendentif de la reine.

"Je le sais car j’ai la même."

Par la même, elle voulait dire que ce n’était ni une copie ni une reproduction. C’était bien là l’originale que sa mère lui avait donnée avant son départ. La croix vibrait, en écho à son alter égo dans ce monde-là.

"J’ai besoin de te parler, maman …"

"Méline !"

[Reine Alice Korvander]

Maman ? La première chose qui surprit Alice, c’était que cette curieuse femme n’était pas blonde ! La seconde surprise, et presque le choc total, ce fut quand cette jeune femme lui rappeler la fois où elle avait rencontré l’Empereur, et le fait qu’il avait infusé dans la Croix de Sylvandell une gemme… Une chose que peu de gens savaient, et qu’une jeune inconnue ne devrait sûrement pas savoir. Alice la regarda encore, et sentit que la Croix que cette fille portait n’était pas factice. Elle sentit sa propre Croix vibrer furieusement, comme si elle réagissait étrangement à la vision d’un artefact qui était supposé être unique. La Croix de Méline réagit également de la même manière, et, soudain, la Croix d’Alice se redressa. Elle sortit de son décolleté, s’élevant dans les airs, jusqu’à tirer Alice vers la Croix de Méline. Nervezux, les gardes commencèrent à se rapprocher, mais, quand l’un d’entre eux tenta d’attraper le collier doré qui retenait la Croix, il y eut comme une violente décharge magique. Les gardes ainsi que les suivantes de Méline furent repoussées par une force prodigieuse, et les deux Croix se heurtèrent, déclenchant une vive explosion lumineuse…

…Alice retomba sur les fesses, mais le décor avait changé. Le ciel était devenu rouge, d’un pourpre menaçant. Elle se tenait au sommet du Palais, Méline à côté d’elle, mais la ville de Mijak était en feu.

« Où sommes-nous ? »

Elle regarda Méline, et une nouvelle personne apparut, tenant dans chacune de ses mains les deux croix. Alice rougit en le reconnaissant. C’était l’incarnation humaine du dieu draconique de Sylvandell, celui qu’on surnommait « le Patriarche », et qui, sous cette forme humaine, se faisait appeler Fulron. Alice l’avait rencontré lors de la visite de Shad à Sylvandell, et, suite à cela, le Patriarche avait décidé de se réincarner sur Terra… Non sans faire copieusement l’amour à Alice.

« Dans un futur hypothétique… Ces deux croix sont exactement similaires.
-  Mon Dieu… »

Fulron se retourna vers elles.

« Tu sais qui elle est, n’est-ce pas ? »

Alice la regarda, puis se releva. Ce ne fut qu’à ce moment qu’elle constata qu’elle était nue, comme Méline. C’était aussi le cas de Fulron, même si on voyait sur lui des bijoux dorés.

« Méline… Ma fille… »

Elle se rapprocha d’elle, et l’enlaça alors.

« Alors… C’est de là que tu viens ? »

Un monde en plein chaos… Ce ciel pourpre était celui qu’on trouvait au-dessus du Casse-Roi russe, la demeure du Roi Cramoisi… Et ce ciel pourpre s’étirait maintenant sur tout Terra. Cependant, ce décor d’apocalypse ne semblait être que la première étape. Fulron les emmena au-dessus de Lumen, les faisant voler toutes les deux. Partout, la mort et la désolation, le chaos total, l’anarchie suprême… Et, au-dessus de Lumen, une déchirure immense. La ville entière était devenue un immense charnier macabre, des rues jonchées de corps qu’on avait empilés, et des centaines, voire des milliers de victimes, crucifiées sur les murs. Le ciel se déchirait, comme si toute l’énergie pourpre dans le ciel était absorbée par ce vortex.

« Voilà ce que vous devez éviter… La Convergence.
-  Quoi ? »

Le vortex s’illuminait furieusement.

« C’est Azathoth… Quand les Quatre Grands Anciens s’uniront, Azathoth se réveillera. Et ce sera la fin de tout. C’est ce que ta fille a vécu. »

Et, dans le vortex, un immense œil apparut alors, s’ouvrant sur le monde, sur la réalité, déchirant et détruisant tout…

Alice rouvrit alors les yeux quand ses fesses heurtèrent le sol. Les deux Croix avaient fusionné, n’en formant plus qu’une, qui reposait sur le sol. Cette vision, qui avait semblé duré des heures, n’avait en réalité duré qu’un fragment de seconde, le temps pour elle et Méline de tomber chacune au sol. Méline avait vu tout ce qu’Alice avait vu, Elle se releva lentement, aidée par des gardes.

« Je… Ne touchez pas à ces femmes, elles sont avec nous… Et… Je souhaiterai vous inviter à prendre le thé. Après tout, le goûter approche pour les enfants. »

Alice regarda alors Méline.

« Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire… Ma fille. »

[Méline Korvander]

Le pendentif de Méline s’éleva en même temps que celui d’Alice. Les artefacts s’attirèrent l’un l’autre et quand ils se touchèrent, l’écho magique qui en résulta bouleversa l’équilibre établi. L’onde temporelle et mystique balaya les personnes présentes et Méline bascula, chutant avec une impression de ralenti exacerbée. Un éclair l’aveugla et quand elle rouvrit les yeux, elle cria de frayeur. L’horreur qu’elle avait quittée s’offrait de nouveau à sa vue. La vision de cauchemar de Terra mutilée brisait les résistances psychologiques humaines et elle se serra contre sa mère en étouffant un sanglot.

Fulron apparut devant elles. Méline le connaissait … très intimement. Le Dieu  draconique de Sylvandell était une divinité bienveillante et la princesse était une habituée de son temple. Elle le connaissait sous plusieurs formes mais celle-ci était l’une de celles qu’elle préférait. L’illusion générée était d’un réalisme terrifiant et le discours que tint la divinité à l’attention d’Alice était la pure réalité des évènements qui surviendraient fatalement.

"Oui … oui, c’est de là que je viens.  C’était ainsi au début. Le ciel de mort annonciateur de grands malheurs."

Ils observaient le monde depuis les hauteurs du palais impérial de la capitale de Mijak puis Fulron les emmena à Lumen pour découvrir les restes du royaume d’Elena … Elena qui était devenue une grande amie d’Alice, rapprochées par la destruction de leurs contrées et unies face à l’Ennemi.

Méline cria encore devant l’apparition de l’œil. Il hantait l’esprit des derniers résistants de Terra, distillé comme un poison par la psyché néfaste du Roi Cramoisi. Et puis tout cessa. Le choc du postérieur de Méline contre les dalles marbrées de la cour la ramena au temps actuel. Elle était assise face à Alice qui portait sur son visage l’horreur de ce qu’elle venait de voir. Les gardes, remis du choc, se précipitaient sur les nouvelles arrivantes quand Alice les arrêta. L’officier de la Garde, une grande guerrière énergique, obtempéra tout en lançant un regard d’avertissement aux nouvelles venues. Son visage était familier à Méline. La princesse impériale, puisqu’elle était la fille de Wismerhill et Alice, prit ensuite quelques instants pour regarder où elles se tenaient. Cette cour … oui … elle la reconnaissait. Bien qu’elle ait principalement grandie à Sylvandell, elle avait passé beaucoup de temps à Mijak et cet endroit était son aire de jeu quand elle était enfant. Ils étaient donc au cœur du palais impérial et beaucoup de souvenirs lui revinrent.

"Tu es Kiera Notton. Tu commandes la Garde Impériale. Tu es brave et intrépide. Je suis heureuse que ce soit toi à ce poste et personne d’autre."

Dans l’autre monde, Kiera avait accompli l’exploit de tuer seule un dragon rouge mais elle n’avait pas survécu à ses blessures. Les commentaires de Méline pouvaient paraitre curieux et un peu dérangés mais plus tard, ils prendraient tout leur sens.

La croix de Sylvandell, redevenue une et indivisible perdit de son éclat et se refroidit en fusant. Méline fit jouer ses doigts et le talisman s’éleva devant sa mère pour qu’elle le récupère. Fille du maitre des vents, elle avait hérité des pouvoirs de l’air et en maitrisait la magie à un niveau respectable pour son jeune âge. L’heure était aux explications, l’affectif passerait après mais elle se dépêcha de glisser sa main dans celle de sa mère et la serra en l’accompagnant, suivie de ses amies. Elles retrouvèrent un palais vivant, animé, où des dizaines de domestiques courraient à leurs tâches, où les gardes impériaux veillaient et où les nobles et aristocrates arpentaient les larges couloirs en conversant. Tous s’inclinaient ou présentaient les armes devant la reine de Sylvandell et leurs sourires respectueux arrachèrent des rires de joie aux messagères.

Le salon de thé s’ouvrait sur un balcon qui dominait la capitale. En ce jour, le temps était superbe et le soleil illuminait une ville puissante en effervescence. Les femmes s’assirent sur des fauteuils ouvragés et attendirent que les serviteurs fassent leur office et quittent la pièce avant de commencer. Kiera se tenait derrière Alice et rien ne l’aurait fait bouger. Et puis si l’on pouvait avoir confiance en la loyauté d’une personne, c’était bien elle.

Méline était assise aux côtés d’Alice et lui tenait toujours la main. Ce contact lui était vital même si cette version-là de la reine l’intimidait un peu. Alice était incroyablement belle et sereine alors que la mère qu’elle avait quittée était usée par la guerre et le chagrin.

"Maman … je te présente mes amies qui ont vécu le même cauchemar que moi. Voici Kassia Viscarion, de la grande famille du même nom. Elle est une paladine de Lust talentueuse. Tu connais peut-être ses parents qui ont toute la confiance de l’empereur."

Kassia se leva et s’inclina.

"Majesté, ma vie et mon épée sont à votre service."

C’était une formule d’usage mais prononcée avec assurance et fermeté.

"Et voici Luna Cryptinna-Warren, la fille de Fiona, du clan de Mélinda, et de Ghurren, un grand général orc allié de Mijak. Je ne sais pas si dans ton histoire, l’invasion orc de Mijak a déjà eu lieu mais elle s’est terminée favorablement et nous y avons tous trouvé beaucoup de soutien. Luna est fidèle à son tempérament et est une chamane reconnue."

Luna se leva à son tour et s’inclina également. La présence d’une peau-verte détonait dans cet environnement mais elle était aussi fidèle à Mijak que les autres.

"Quant à Sharis Skyleia Sabina, elle est la fille de Sha et de Skuld, impératrice de Néthéril. L’empire des ombres est-il revenu de son exil ? C’est une folle histoire à écouter.  Sharis est une magicienne de l’ombre et elle surpassera les pouvoirs de sa mère, c’est certain."

Sharis aussi se leva pour s’incliner. Elle était plus discrète que ses amies et moins expressive. Ses cheveux blancs et ses yeux orangés trahissaient ses origines.

"Ma mère vous transmets son affection et vous souhaite bon courage Majesté. Chez moi, vous êtes proches amies."

Méline reprit. Sa gorge était serrée et il était compréhensible que l’horreur que ces filles avaient vécue avait laissé des blessures profondes.

"Le Roi Cramoisi est à l'œuvre maman. Il réunit en secret des forces qui écraseront Terra dans quelques années et ... papa va faire des erreurs en voulant rendre sa puissance à Mijak. Il attaquera Lumen et affaiblira le continent au lieu de l'unifier."

Il y avait tellement de choses à dire et chacune des filles prit la parole pour raconter l'essentiel. C'est Méline qui termina.

"Et où sont papa et tante Mélinda? Et tous les autres?"

[Reine Alice Korvander]

Après cette vision apocalyptique, Alice était désormais convaincue que Méline était liée à elle. Elle portait la Croix de Sylvandell… Sa Croix. Alice connaissait le Multivers, elle savait qu’il existait d’autres variants d’elle-même, mais la Croix restait unique. Une Croix d’une dimension parallèle différente n’aurait pas réagi comme ça. Méline venait de son futur, mais ce futur-ci avait disparu. Elle s’installa donc dans un salon, et Méline lui présenta sa garde personnelle, composée de femmes qui étaient des enfants d’autres personnes qu’Alice connaissait plus ou moins. La Déesse Sha, Fiona Cryptinna-Warren, Daenarys Viscarion… Elle laissa Méline les présenter, restant globalement silencieuse. Alice savait ce qui se tramait. Elle faisait partie de la nouvelle Confrérie de Maturin, elle connaissait donc les enjeux, et ils étaient importants. Après ces présentations, Alice les invita à s’installer, puis Méline lui expliqua que le Roi Cramoisi était à l’œuvre. L’Empereur allait faire une erreur en attaquant Lumen. Cela, Alice le savait déjà, mais c’était parce qu’elle n’aimait pas la guerre. Elle savait que son mari souhaitait profiter de l’Olympomachie pour envahir Lumen. C’était une manière d’unifier les Mijakiens derrière leur Empereur, de se redonner de la force.

« Wismerhill devrait revenir d’ici quelques jours, il inspecte des garnisons. Quant à Mélinda… Je ne sais pas, elle a beaucoup de relations, elle doit être occupée ailleurs. Je vais demander à Kiera de prévenir Wis’ de revenir. »

Alice se releva donc, et leur fit signe d’attendre. Elle n’eut pas trop de mal à retrouver Kiera, qui était assez nerveuse. Elle était une guerrière, et Alice savait aussi qu’elle était amoureuse de Wismerhill. Un amour qui avait déjà eu l’occasion de s’affirmer de manière charnelle, mais elle était surtout la femme qui l’entraînait à se battre. Elle veillait aussi sur les épouses de l’Empereur. Alice lui indiqua qu’il n’y avait rien à craindre, mais qu’elle devait demander à Wismerhill de revenir vite. Kiera acquiesça, et partit à la recherche d’un magicien. Alice lui demanda également de lui amener Samara. Depuis le départ d’Haazhel Thorn, et sur les recommandations de Mélinda, l’Archimage Samara était devenue la magicienne personnelle de l’Empereur… Et évidemment une autre de ses amantes. Alice retourna ensuite dans le salon, mais constata que ses mains tremblaient nerveusement.

*Calme-toi…*

Fulron allait sans doute venir… Il s’était matérialisé sur Terra pour participer à la reconstruction de l’Olympe, mais elles l’avaient vue dans leurs visions. Alice retourna à l’intérieur du salon, et vit que les accompagnatrices de Méline examinaient les deux landaus.

« Nous avons beaucoup à dire, Méline, mais tu ne m’as pas parlé de Thorion, et il n’est pas là… Que… Que lui est-il arrivé ? »

Perplexes, les femmes accompagnant Méline regardèrent Alice, puis Thorion. Ce fut finalement Kassia qui lui confirma ce qu’elle pressentait, et qui expliquait leur émoi :

« Majesté… La Princesse Méline est fille unique. »

Alice les observa lentement, puis regarda Méline.

« Tu viens de mon futur, Méline. Sinon, les Croix n’auraient jamais fusionné. Mais, en voyageant dans le temps, tu as modifié le passé d’où tu venais… Et que tu as du coup un petit-frère, né quelques secondes après toi. Donc… Eh bien, je te présente… Thorion. »

[Méline Korvander]

Thorion ... Quelle annonce! Quelle heureuse et étrange nouvelle! Ainsi donc, Méline avait un petit frère. Enfin, presque petit puisqu'il était né juste après elle. Dans son monde elle avait grandi entourée de ses amis et de toute la suite de ses parents. Cela faisait beaucoup de monde mais elle avait toujours senti qu'il lui manquait quelque chose pour être complète. Elle comprenait à présent pourquoi et quand en se penchant sur le landau, elle vit le petit garçon afficher une risette, son cœur se gonfla de bonheur.

"Thorion ... Maman? Je peux ... ?"

Délicatement, elle repoussa le drap recouvrant le petit être et le prit tout doucement pour le poser contre sa poitrine. Thorion gesticula un peu, dérangé dans son confort mais se calma dès qu'il fut au contact de sa sœur. Il bailla et retrouva très vite un sommeil heureux, son visage appuyé sur d'agréables coussins. Méline était aux anges et toutes ses angoisses s'évaporèrent aussitôt. Ici, elle était bien et elle était sûre que sa démarche sauverait Terra. Alice la croyait et saurait que faire, c'était certain. Les amies de Méline l'entouraient et souriaient. Personne ne pouvait rester insensible aux charmes d'un bébé si mignon. Et ce fut Luna qui continua en se penchant sur l'autre landau.

"Et donc là, c'est toi? Je préfère Thorion, il est plus mignon!"

"Luna!"

"Quoi? C'est vrai, regarde! Reine Alice, je peux ... ?"

Luna prit bébé Méline dans ses bras et aussitôt, la petite fille brailla son mécontentement en pleurant toutes les larmes de son corps ... La demie orc s'empressa de la donner à sa mère, ne sachant que faire avec ce petit bout bruyant.

"Tu vois? Tu n'as pas changé!"

"Pfff"

Elles terminèrent de prendre le thé. Méline ne lâchait pas son frère, ni sa mère non plus. C'était un peu injuste vis à vis de ses amies mais elles aussi retrouveraient leurs proches très bientôt. Elles parlèrent encore et pour que chacune comprenne bien où en était l'histoire de Terra, il fallut qu'Alice se répète plusieurs fois tout comme elle dut se faire expliquer plusieurs points futurs importants. Elle avait fait mander Samara. Méline ne la connaissait pas intimement mais savait qu'elle était une archimage de premier plan. Des réunions suivraient, les Grands de Terra devraient s'unir et trouver une solution pour éradiquer la menace qui pesait sur eux. Il fallait ... tellement de choses!

Méline prit une grande inspiration et exhala ensuite lentement. D'accord, doucement, ne pas s'emballer! Alice allait gérer la situation et Mélinda aussi. Elles canaliseraient l'énergie folle de Wismerhill et allaient organiser la suite. Méline, elle, était la messagère et avait fait son devoir. Maintenant, il fallait aussi qu'elle réapprenne à vivre sereinement.

A ce moment-là, un très beau jeune homme entra, après y avoir été invité, et salua l'assemblée avant de délivrer un message à l'oreille de la reine. Nul doute qu'il était de sang noble. Luna ricana. Kassia se mordit la lèvre inférieure. Sharis, d'habitude réservée, se pencha légèrement en avant, pour deviner se qu'il cachait dans son pantalon et Méline sentit son sang bouillonné. Elle était une descendante d'Aphrodite et la magie rose régissait son désir. Et après autant d'émotions, elle avait envie d'une compensation, tout comme ses amies. Elle pensa à Fulron, avec qui elle s'adonnait à des ébats scabreux, à ... La liste était beaucoup trop longue et même sa mère en faisait partie, dans son ancien monde.

Peut être qu'à cet instant, Aphrodite s'amusait de ces retrouvailles et agissait pour les charpenter un peu plus à sa manière, et c'est tpoujours peut être par elle qu'une fleur de magie rose, invisible à l'oeil nue, éclos à cet instant dans le boudoir et distilla ses fragrances insidieusement. Méline serra les cuisses pour se retenir et se concentra sur le bébé qu'elle tenait. Aphrodite!! Il y avait deux enfants dans la pièce quand même!

[Reine Alice Korvander]

La réalité d’où venait Méline ne pouvait décidemment pas se comparer à celle-là. Pas de Thorion, pour commencer ! Alice était sûre qu’il devait aussi y avoir beaucoup de différences. Elle avait déjà rencontré ce genre de phénomènes. Ganyu, l’enfant de Samara et de Sya, était déjà revenue du futur, pour prévenir sa mère des mêmes dangers que ceux dont Méline souhaitait les informer… Le réveil des Grands Anciens, une menace ô combien sérieuse, a fortiori depuis l’Olympomachie. Alice sortit de ses pensées quand Luna attrapa Méline, et la fit pleurer.

« HEY ! »

Alice se rapprocha rapidement, et prit la petite Méline dans ses bras, tout en fusillant Luna du regard.

« Les enfants ne sont pas des peluches ! »

C’était assez bizarre de se dire que le petit bébé qui se tenait là allait potentiellement devenir la jeune femme qui lui faisait face. Alice remua lentement Méline dans ses bras. Elle commençait à s’habituer aux Convergents, au fait d’avoir des doubles dimensionnels de soi-même, et certains étaient parfois assez différents. Elle avait même rencontré une version masculine d’elle ! Alice constata vite que Méline avait du mal à rester en place, a fortiori après avoir vu un jeune noble de la Cour, Illian Vesbony. Illian était très beau, et il en avait conscience. Depuis qu’Alice passait du temps à la Cour, elle multipliait ses amants, y compris avec Wismerhill. Bisexuel, Illian avait fait partie des quelques invités de Mélinda. C’était le petit rituel de la Première Épouse ; une fois par semaine, elle invitait dans le lit impérial un nouvel amant, qu’il soit de basse ou de haute classe. Illian avait fait partie des invités, et s’était fait sodomiser avec force par Wismerhill. Méline l’observa donc, peinant à calmer sa situation.

Méline lui expliqua sommairement qu’elle aurait beaucoup de choses à dire, et que la priorité était de mettre fin à la guerre, au conflit entre Lumen et Mijak. Ganyu le lui avait dit aussi, et elle avait aussi dit que marier Elena à Wismerhill n’arrangerait pas les choses. Au contraire, un tel mariage aurait affaibli l’Empereur, au point de renforcer la puissance de ses rivaux, et de fragiliser l’Empire. Tout ce que Méline pouvait faire, c’était déconseiller tel ou tel choix, et lui dire à quel point la situation était devenue critique, et désespérée.

« Nous allons faire ce que nous pouvons, Méline… Mais, pour l’heure, je pense que tu as bien le droit de te détendre un peu. »

Illian se rapprocha d’Alice, et se pencha vers elle.

« Majesté, l’Empereur vous fait savoir qu’il ne pourra pas être présent ce soir, les négociations sont plus complexes que prévu. »

Alice acquiesça, puis Illian se releva, et se retourna vers Méline et son assemblée, notant leurs regards concupiscents, et la gêne manifeste sur le visage de Méline.

« Illian, je te présente… Ma cousine, Méline Korvander. »

Alice préférait garder pour elle l’origine véritable de Méline… Pour l’heure, du moins. Illian se pencha vers elle, et lui fit un tendre baisemains, dardant son regard séduisant vers la jeune femme.

« Enchanté, Dame Méline. Je suis le marquis Illian Vesbony, et je suis sincèrement ravi de faire votre connaissance… »

[Méline Korvander]

Illian Vesbony, c’était un bien joli nom pour un bien beau jeune homme. S‘il devait être plus âgé que Méline, cela ne devait pas être de beaucoup. Connaissant l’ambiance du palais dans sa plus profonde intimité, Méline devinait aisément que ce marquis avait dû coucher avec un bon nombre de nobles dames et leurs époux, et il n’était pas impossible non plus qu’Alice soit étrangère à la longueur de son sexe… La famille impériale était guidée par la volonté de l’empereur et les cultes d’Aphrodite et de Sha. La déesse noire était loin d’être une puritaine mais c’était surtout les préceptes de Lust qui étaient appliqués à la Cour. Sans adopté le mode de vie des habitants d’Aphrodisias, les nobles mijakiens s’adonnaient à une vie sexuelle libre, ce qui était bien la meilleure des façons de faire.

Maintenant, les quatre filles venaient à peine d’arriver et peut être que dans cette dimension là, certaines choses pouvaient être un peu différentes. Elles allaient revivre certes, mais allaient prendre aussi le temps de voir comment tournaient les choses. Se jeter sur le premier venu ne serait pas forcement vu d'un bon œil mais ... pour Méline, les présentations venaient d'être faites. le baisemain appuyé d'Illian était lourd de sens et de promesses tout en étant discret, raffiné et élégant. Et puis, chacune des filles avait ses propres attentes et préférences et Illian correspondait parfaitement à Méline à cet instant. Elles n'eurent pas besoin de se parler pour savoir que la princesse serait la première à gouter aux joies de la chair aujourd'hui. Et puis si Méline avait retrouvée sa mère, les trois autres voyageuses devaient se renseigner sur leur propre famille.

"Je suis également ravie de faire votre connaissance. Je reviens à la capitale après ... un long voyage et je ne connais que peu de monde ici. Vous m'êtes particulièrement charmant."

Méline s'était levée et se tenait près du jeune homme. Ils se trouvaient bien l'un et l'autre.

"Je ... j'aimerais bien aller marcher un peu."

C'est ce qui provoqua la fin de la récréation. Toutes se levèrent et Kassia, Luna et Sharis prétextèrent devoir s'absenter pour faire des recherches sur leurs familles. Il leur fut assigné des quartiers et des domestiques les guidèrent. Elles se retrouveraient toutes plus tard.

"Ma ... Alice? Tu viens marcher avec nous?"

Méline avait failli dévoiler leurs liens mais se rattrapa. Elle venait de retrouver sa mère et ne voulait pas vraiment la quitter pour une incartade avec le beau jeune homme. Pas déjà. Des nourrices de confiance vinrent s'occuper des bébés et les deux femmes encadrèrent Illian en sortant de la pièce. Le palais impérial était une structure d'une beauté et d'une complexité absolue. Son gigantisme incluait des jardins suspendus, des promenades aériennes de toutes beautés et des possibilités de se promener sur de nombreux niveaux en admirant la cité, très loin en contrebas. Méline n'avait plus de souvenirs très précis de cette période heureuse de sa vie au palais. En revanche, elle se rappelait parfaitement des flammes, des cris et des hordes brisant les défenses et provoquant la fuite de la population restante vers le royaume d'Elena de Lumen.

Aussi, la princesse profitait de ce petit moment agréable, accrochée au bras d'Illian, ce très beau marquis prometteur qui vivait un véritable bonheur, coincé entre les deux Korvander. Méline échangea un regard avec sa mère pour tenter de deviner son humeur. Dans son ancienne vie, elles savaient tout l'une de l'autre et bien plus que ce qu'une relation mère-fille normale pouvait apporter. En clair, elles avaient partagé les mêmes hommes, ensemble, et c'est d'ailleurs d'Alice, et de sa tante Mélinda que Méline tirait ses connaissances dans le domaine sexuel.

[Reine Alice Korvander]

« Le marquis Vesbony, ma chère Méline, est l’un des fils du Marquis Sébastian Vesbony.
-  Ma famille contrôle le marquisat de Damsbërg, à la frontière sud. Nous combattons régulièrement des attaques de monstres et de bandits. Notre fratrie est nombreuse, et j’ai été assigné à un rôle permanent au Palais Impérial afin d’entendre la voix des Vesbony auprès de Sa Majesté.  »

Sa voix fluette ne mentait guère sur ce qu’était vraiment Illian Vesbony : un jeune éphèbe, un amant de cour, l’un de ces mignonnets qui partageait la couche de tout un chacun. Il faisait partie des amants réguliers de Mélinda, mais aussi de Wismerhill. On pouvait aisément le déguiser en femme, et il était bisexuel. Il aimait parfois à être considéré comme un esclave, ce qui l’avait même conduit à y travailler dans le harem de Mélinda, déguisé en fille. Illian devenait alors « Illyana ». Garçon de cour, il était assez apprécié des femmes.

Quand Méline proposa de se promener, Alice et Méline entourèrent Illian, qui ne tarda pas à avoir un semblant d’érection. Il n’avait jamais vu Méline, mais il était déjà sous son charme, comme sous celui d’Alice. Il avait déjà eu l’occasion de lui faire l’amour, et, quand on couchait avec une femme comme Alice, on avait nécessairement très envie d’y revenir. Et Alice, elle, avait de toute évidence besoin de faire le point sur tout ce qu’elle venait d’apprendre. Sa fille qui venait d’un futur dystopique…

*Est-ce que cela signifie que nous sommes condamnés à échouer ? Que tout ce que j’ai fait n’a servi à rien ?*

Le trio rejoignit de grands jardins botaniques avec des terrasses et des mezzanines. Les Jardins Suspendus étaient superbes, avec un grand panorama permettant de voir toute la ville, et la région au loin. Le trio se dirigea donc le long des allées élégantes, croisant des gardes, des pages, des nobles. Ils rejoignirent un kiosque.

« La vie à la capitale est très agréable. Je dois vous avouer que j’espère bien y rester encore longtemps.
-  Oh, vraiment ?
-  Et je me dois aussi de vous dire, Majesté, que Méline fait bel et bien partie de votre famille… Elle n’a pas votre blondeur, mais elle a incontestablement votre beauté. »

Alice ne put que sourire. Ils avaient rejoint le kiosque, surplombant le paysage. L’endroit était assez reculé, et Illian se retourna vers Méline.

« Je n’ai pu que constater, noble dame, que vous ne portez point d’alliances à votre doigt. Est-ce là aussi un lien de famille ? »

Il était après tout de notoriété publique qu’Alice avait bien eu du mal à accepter le moindre prétendant…

[Méline Korvander]

Le jeune homme avait une voix presque enfantine mais il en maniait l’intonation avec expertise. La famille Vesbony avait marqué un point en le plaçant à la Cour. Il fallait être dupe pour ne pas comprendre l’objectif de son marquis de père qui plaçait ses pions. User de son fils comme d’un outil sexuel n’était pas choquant à Mijak et le jeune noble avait tous les atouts pour convenir à ce poste. Représentant de sa famille ou éphèbe soumis aux envies des Puissants, sa vie devait être agréable au palais. Et à la manière dont Alice lui tenait le bras, il avait déjà dû satisfaire l’appétit de la partenaire de l’empereur, et plus d’une fois.

"Oh j’imagine qu’il ne vous sera pas difficile de rester à la Cour. Vous semblez avoir toutes les qualités pour plaire, vous êtes charmant."

Illian savait quels mots choisir et quels compliments employer. La flatterie quand elle était bien utilisée, apportait tout autant qu’énoncer la vérité.

"Flatteur ! Arrêtez, vous allez me faire rougir."

Méline aussi pouvait être une bonne actrice et cette dernière remarque lui permit de serrer un peu plus le jeune homme contre elle. Le jeu continuait et Illian tâtait le terrain avant de s’engager un peu plus.

"Je ne suis pas mariée ni promise. Mon … éloignement dont je ne souhaite pas parler m’a contrainte à des obligations de Cour et je n’ai pas eu le temps de penser à moi. Je compte bien rattraper le temps perdu Illian. Et en effet, je partage avec la reine des liens et traits de famille identiques."

A comprendre que rien ne fait peur au lit à la princesse et que le sexe occupe une place importante dans sa vie puisqu’il est de notoriété publique, dans le cercle très restreint de la Cour, que la souveraine de Sylvandell peut être une vraie nymphomane.

Le trio s’était aventuré dans le cœur végétal des jardins, là où l’intimité ne pouvait être que perturbée par les trilles des oiseaux. Des gardes suivaient de loin et empêchaient l’accès aux allées pour laisser la reine, Méline et Illian se promener tranquillement. Un kiosque entouré de massifs fleuris dominait un à pic vertigineux. Assis sur de confortables banquettes garnies de coussins moelleux, on pouvait observer un panorama fabuleux. Si nécessaire, on pouvait faire appel à des serviteurs en actionnant des clochettes aux sonorités différentes, chacune demandant un service particulier. Méline savait que la clochette reliée à un ruban rose servait à appeler un groupe d’hommes nus prêts à tout pour satisfaire toutes formes d’envies. Il faudrait qu’elle donne l’information à Sharis qui sous ses airs un peu distants appréciait les activités de groupe … Mais chuuut, c’était un secret…

Ils s’assirent sur les coussins. La température était idéale, ni trop élevée, ni fraiche, parfaite !

"Et vous Illian ? Vous ne portez pas d’alliance non plus. Aucune femme n’a réussi à ravir votre cœur ?"

"Oh Dame Méline, l’objectif de mon père en m’envoyant ici allait bien dans ce sens mais … Comment exprimer ma passion quand toutes les beautés qui me plaisent sont d’un rang supérieur au mien ?"

"Ah … je comprends. C’est dur n’est-ce pas ?"

"Plus que vous ne l’imaginez ! J’en rêve la nuit et me réveille tout émoustillé."

Le fait qu’il frottait doucement sa jambe à celle d’Alice n’échappa pas à Méline. Et le fait que la protubérance entre ses cuisses repousse le tissu de son pantalon non plus. Méline posa sa main sur la cuisse du garçon, ses doigts en palpant l’intérieur, très proches du gonflement.

"Et comment les aimeriez-vous ces beautés ? Qu’attendriez-vous d’elles ?"

"Oh s’il vous plait… J’aurai trop honte de l’avouer !"

"Illian, nous sommes entre amis ! Allez, dites-nous."

"Je … Je les aime cochonnes Dame Méline."

La main de Méline disparut aussitôt sous la ceinture du jeune homme et elle en extirpa un gros sexe gonflé.

"Seulement cochonnes ?"

"Non … en vérité j’adore quand ce sont de vraies salopes."

Illian n’avait plus l’air gêné du tout.

"Mmmmmh, tu entends ça Alice ?"

[Reine Alice Korvander]

Illian alla droit au but, tout comme Méline, confirmant que son éducation avait dû être assez volage. Elles avaient rejoint un kiosque privé, où personne ne viendrait, et où les grandes haies végétales les protégeaient des regards curieux. Le kiosque abritait un lit à côté des coussins, et Alice sourit quand Méline, d’une main adroite et assurée, libéra le sexe d’Illian. Une jolie verge qui se dressa fièrement, tandis que Méline continuait à l’allumer. Sa fille n’avait pas froid aux yeux, et Illian commençait à avoir du mal à se retenir, allant jusqu’à avouer qu’il avait envie de coucher avec des « salopes ». Alice sourit donc, et se pencha à son tour. Sa main se posa également sur le sexe d’Illian, heurtant celle de sa fille, et elle appuya sur ce membre chaud.

« Il me semble que ce jeune marquis a qualifié la femme de son Empereur de salope…
-  Ma-Majesté, jamais je…
-  Vois-tu, ma chère Méline, notre jeune marquis est un jeune homme aussi rebelle qu’arrogant, qui croit que, parce qu’il est doué au lit, il peut gratuitement des femmes qui lui sont supérieures… »

Le jeune marquis rougit tandis que son érection sembla s’accroître. Il semblait aimer les femmes puissantes et affirmées, et il avait après tout devant lui deux belles plantes qui jouaient avec son sexe comme si on jouait avec une peluche. Alice se pencha vers lui, et l’embrassa sur la joue, remontant jusqu’à son oreille, qu’elle lécha, avant de la mordiller.

« Méline est comme une fille pour moi… Elle débarque ici, et elle ne sait rien des vilains petits garçons comme toi. Donc, il semble légitime que je l’assiste…
-  Majesté, je… J’en serai ravi, et sachez que… J’ai nullement envie de vous offenser… »

Il déglutit encore, et Alice embrassa alors Méline sur les lèvres. Un baiser qui s’étira dans la durée, la Reine enfonçant sa langue dans la bouche de sa Princesse.

« Maman Alice va s’amuser avec toi, Méline, d’accord ? »

C’était là une question purement rhétorique, nul n’aurait imaginé qu’on puisse refuser à Alice ce petit plaisir ! Elle sourit donc, une lueur malicieuse dans les yeux, sentant la verge tendue de l’homme.

« Commence par le sucer, ma chérie…  Je veux voir ma fille sucer ce bel homme, et je veux qu’il jute dans ta bouche… »

[Méline Korvander]

Illian semblait prit au piège comme un lapin apeuré entre deux oiseaux de proies. Si son sexe grandissait à vue d’œil, lui en revanche, se tassait dans les coussins moelleux. Jouer avec le feu, il aimait ça mais avec l'une des femmes les plus puissantes de Terra, il y avait certaines limites à ne pas dépasser. Alice exerçait un pouvoir total sur lui et le jeune homme repensa subitement à la taille des crocs des dragons de Sylvandell qu'il avait déjà pu apercevoir. Un mot d'elle et il pouvait se faire dévorer pour avoir été trop insolent, ou pire encore. Et puis si l'empereur apprenait que le garçon avait courroucé son épouse, qui sait quel supplice Illian pourrait subir. On disait Wismerhill impitoyable quand une tête lui déplaisait. Le nobliau en eut un frisson qui le secoua brièvement. Il déglutit, cherchant à se racheter mais Alice continua, jouant le jeu de la souveraine blessée.

Et en effet, ce n'était bien qu'un jeu et le plaisir succéda à l'interrogation. Les yeux ronds, Illian regardait, comme hypnotisé, la reine Alice Korvander et sa cousine Méline l'astiquer avec  poigne. Si Méline le branlait à partir de la base, Alice s'occupait de torturer délicieusement son gland gorgé de sang. Le sexe d'Illian était disproportionné par rapport à son corps fin. Son membre était long et fort, vigoureux et ferait pâlir de jalousie n'importe quel gigolo de la Cour.

"Oh oui, comme ça ! Plus fort."

Véritable girouette, Illian pouvait passé du plus soumis des esclaves au plus formidable des amants. Ses préférences allaient pour se faire domestiquer, quel qu'en soit le prix et notamment en offrant ses fesses à des hommes puissants ; mais quand il avait pour lui deux beautés pareilles, il savait qu'il allait s'en donner à cœur joie.

Alice l'embrassa et pour la copier Méline fit de même de son côté. La brunette glissa la pointe de sa langue dans l'oreille du garçon et s'y livra à une véritable exploration. La pression de ses doigts autour de sa queue se raffermit jusqu' à ce qu'elle se décide de mêler ses caresses à celles d'Alice. A deux, elles emmêlèrent leurs doigts pour emmener Illian au bord de l'explosion.

"Putain !!"


Il se tendit et les femmes, impitoyables, firent pression pour le rasseoir et le contraindre. Alice dirigeait tout naturellement et quand la mère et la fille s'embrassèrent devant son visage, Illian vint empoigner leurs cheveux. Il respirait fort et Méline posa son index sur les lèvres du garçon.

"Chuuuuut."

Elle retrouvait le contact et l'odeur de sa mère. Des baisers pareils, elles en avaient partagé des milliers. Leurs langues s'enroulaient l'une l'autre. Elles s'échangeaient leur salive et dégustaient leurs lèvres goulûment.

"Commence par le sucer, ma chérie..."

C'était prometteur et après une dernière léchouille à sa mère, Méline s'agenouilla aux côté d'Illian.

"Oui maman, tout ce que tu veux. Je vais le pomper jusqu'à ce qu'il implore que je cesse."

Et pour cause, elle n'était en rien novice dans ce domaine. Ses lèvres étaient un véritable écrin à bites. Méline plongea entre les cuisses d'Illian et s'empala sur sa queue. Le gros organe fut intégralement avalé et la princesse pesa de tout son poids vers le bas. Le gland du garçon vint racler sa luette avant de l'écraser pour venir se loger plus loin encore. Méline déglutit salement et ses lèvres vinrent cadenasser la base du membre du garçon. Son nez s'écrasa contre des bourses bien pleines et elle s'activa à prodiguer une gorge profonde comme Illian en avait rarement subi. D'un geste ferme, elle lui écarta les cuisses encore plus et y passa les coudes pour l'immobiliser. Du majeur, elle lui titilla l'anus avant d'y pénétrer sèchement. Le noble hurla de joie, roucoulant presque. Et quand Méline bougea enfin pour le pomper comme une diablesse, il lui prit la tête à deux mains et l'utilisa comme un vulgaire trou à fourrer. Des monceaux de salive couvraient l'entrecuisse d'Illian et la violence avec laquelle il enfouissait sa verge dans la gorge de Méline ramenait en sortie quantités de fluides visqueux.

"Une salope ! Ouais, une vraie salope ! Suce ma queue Méline ! Je vais gicler dans ta bouche de chienne."

L'heureux élu du jour passa sa main entre ses jambes pour l'imprégner de jus et saisit ensuite Alice par la mâchoire pour l'embrasser. Retrouvant toute son assurance, il lui passa la main sur le visage pour partager la viscosité odorante.

"Vous aussi, vous allez boire mon sperme !"

Le tutoiement lui restait difficile et pour le rappeler à l'ordre, Méline le griffa aux couilles. On ne s'occupait pas d'une fille quand une autre le suçait jusqu'aux amygdales. Méline se fit plus hargneuse, plus agressive sur sa gorge profonde, plus bruyante aussi, plus … catin en vérité.

Il n'en fallut pas plus pour terrasser Illian qui se raidit et lâcha un jet de foutre énorme en criant. Un deuxième et un troisième geyser suivirent, abondants, crémeux, et les joues de la princesse se gonflèrent sous la pression. Elle en avala une bonne partie mais il en restait toujours une impressionnante quantité. Méline se redressa. Son visage était marqué du sceau de la pute absolue. Son regard pétillait de plaisir, animé en profondeur d'une flamme rose dansante. Elle n'était pas la fille d'Alice pour rien. Et puis elle arracha sa mère des mains d'Illian pour l'embrasser furieusement. Une cascade de sperme dévalait de leurs mentons et elles mangèrent autant qu'elles partagèrent. C'était absolument … pervers et Illian ne se remettait pas de cette débauche de luxure.

Méline passa ensuite le dos de sa main sur ses lèvres et sourit au jeune homme.

"Donc cochonne, salope … et puis quoi encore ?"

"Des … des putes, c'est ce que j'aime !"

La seconde d'après, Méline replongeait entre ses cuisses pour un bis repetita.

[Reine Alice Korvander]

Illian était assurément un fieffé provocateur ! Il narguait volontiers les deux femmes, jouant sur différents tons, d’un vouvoiement excessif et trompeur à des mots plus crus, révélant finalement sa vraie pensée. Alice le maintenait contre le banc, mais elle était surtout concentrée sur sa fille, curieuse de voir si Méline était talentueuse dans ce domaine. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’était pas déçue ! Devant elle, Méline pompait la solide queue d’Illian avec une passion dévorante, et un indéniable talent. Alice sourit donc, tout en voyant le visage d’Illian se fendre sous le plaisir, sous le désir. Il finit même par écarter la Reine, et posa ses deux mains sur la tête de Méline, afin de l’accompagner. Alice, elle, se disait surtout qu’elle allait sans doute devoir inviter Illian à l’un de ses nuits avec son mari, afin que Wismerhill le sodomise. Elle savait qu’Illian aimait ça, c’était un client régulier du harem de Mélinda, alors elle connaissait ses goûts, et le fait que, sous son visage calme et sa silhouette androgyne, Illian était un pervers redoutable.

En s’agenouillant à côté d’elle, Alice caressa doucement les épaules de Méline, écartant plusieurs mèches de cheveux de ses joues, afin de la voir bien sucer. Elle enfonçait cette queue avec force, jusqu’à la garde, continuant à le pomper avec passion. Quelle beauté ! Alice la regardait avec de doux yeux béats. Illian finit par jouir dans la bouche de sa fille, jouissant longuement, soupirant sur place. Alice se rapprocha alors de Méline, caressant son visage, quand Mélina l’arracha aux lèvres d’Illian.

« Tu es magnifique… »

Les deux femmes s’embrassèrent avec passion, sous les yeux ravis d’Illian. Il put entendre les bruits de mastication et de soupir, tandis que Méline et Alice partageaient ensemble un baiser très crémeux, leurs langues jouant sensuellement entre elles.

« Vous êtes incroyables, toutes les deux… »

Alice sourit, et nota le regard fiévreux de Méline, son envie de sucer encore Illian. Mais, avant qu’elle ne le fasse, Alice l’intercepta.

« Tu as entendu comment Illian t’a parlé, ma chérie ? Ta Maman ne peut pas tolérer ça… Il est temps de punir ce vilain petit nobliau…
-  Me punir ? »

Illian avait toujours un peu peur que la Reine appelle la garde. Alice se releva en souriant, et attrapa la main de Méline.

« Je pourrais bien sûr te confier aux gardes, mais, vu que tu as insulté ma fille, je vais me charger moi-même de ta punition… Et peut-être bien que l’Empereur voudra aussi te punir en personne… »

Cette dernière phrase durcit la queue d’Illian, et Alice lui fit signe de venir. Il se releva, et tenta maladroitement de remettre son pantalon, mais Alice le repoussa du pied. Il retomba sur le banc, et sentit le pied d’Alice sur sa verge, lui arrachant des soupirs. C’était son talon qui s’appuyait sur sa verge, l’écrasant contre sa peau.

« Non, tu ne te rhabilles pas. Mets-toi tout nu, et suis-nous à quatre pattes. Tu vas être notre petit chien pervers.
-  Haaa, Majesté… »

Alice se retourna alors vers Méline, et lui sourit doucement.

« Va me chercher une laisse et un collier, ma chérie… Et également un plug tail, je compte bien sodomiser ce petit pervers pour le punir de son outrecuidance… »

[Méline Korvander]

Tout indiquait qu'Illian était le gigolo de la Cour, ou en tout cas de l'entourage immédiat d'Alice. Méline n'avait pas réussi à le reprendre en bouche car sa mère avait d'autres plans pour lui. Ainsi se révélait la nature de la reine de Sylvandell et épouse du grand maitre de Mijak. L'Alice que Méline avait laissé derrière elle était usée mais elle se rappelait de plus jeunes années où il ne passait pas une journée sans que la reine se fasse sauter d'une manière ou d'une autre. Et bien entendu, elle avait totalement hérité de ce trait là. La belle blonde jouait de son influence sur le jeune garçon pour le contraindre et l'humilier. Et celui-ci acceptait avec joie ce traitement. Quand il ne satisfaisait pas l'appétit de grandes dames, il devait surement se faire enfiler par de puissants nobles influents.

Méline se redressa,  le bas du visage barbouillé de sperme, et se lécha les lèvres.

"Je m'attendais à ce que tu me fasses l'honneur d'une véritable éjaculation Illian, celle-ci était aussi pauvre qu'un ruisseau tarit."

C'était totalement faux mais e jeu continuait.

"Tu me déçois."


Alice rembarra encore le garçon et posa son pieds sur sa queue poisseuse. Ah quel tableau que celui-ci! L'image même de la féminité s'imposant sur la perversité masculine. Alice était superbe en dominante et Méline savoura ce spectacle. La reine ordonna et Illian se dévêtit, restant nu, debout, les mains croisées devant son sexe. Méline se dirigea vers un panier que lui désignait sa mère et y récupéra de quoi jouer. Elle revint près du garçon et lui pinça une fesse.

"A quatre pattes!!"


Illian sursauta mais obéit aussitôt et Méline lui passa un collier autour du cou et qu'elle attacha à une laisse. Elle le serra un peu plus que nécessaire, ce qui contraignait encore plus le garçon. Mais elle était sûre qu'il aimait ça et que se faire molester devait le combler.

"Ainsi donc, je devine que l'empereur t'encule?"


Illian se pétrifia. Jouer, c'était une chose, mais parler de l'empereur en était une autre. Wismerhill était un maitre qui aimait baiser tout ce qui bougeait mais ses goûts ne concernaient que lui. S'il apprenait qu'Illian parlait de lui dans son dos, il était capable de l'écorcher vif et de donner ses restes aux cochons.

"L' ... L'empereur est un grand homme, maitresse."

"Dégonflé! Nous traiter de putes ne te fait pas peur mais raconter que l'empereur  te loge sa queue entre tes fesses te terrifie?"

Méline claqua la peau tendre et pâle du postérieur du jeune homme, y laissant la marque de ses doigts.

"En vérité, c'est toi la pute ici et ma mère va te le confirmer."

Méline fit pendouiller devant le nez du garçon le plug tail qu'elle avait trouvé parmi plusieurs jouets. Celui-ci était énorme et cela n'aurait pas déplu à la jeune fille de l'essayer.

"Maman? Tu veux jouer avec ce jeune prétentieux qui vient de parler de l'empereur?"

Illian gémit. Pour deux raisons surement: il anticipait le plaisir de se faire sauter par cet énorme jouet, et plus encore, que ce soit Alice qui s'en occupe.

[Reine Alice Korvander]

Alice sourit doucement en voyant que Méline s’était vite prise au goût. Comme quoi, le sang d’Aphrodite devait aussi bouillonner dans ses veines. Illian avait effectivement eu droit à la verge de Wismerhill dans ses fesses. L’Empereur ne rognait pas sur les jeunes hommes beaux et efféminés comme lui, ne serait-ce que pour le plaisir de les sodomiser brutalement. Le sexe avec l’Empereur pouvait commencer de manière douce, mais il se terminait souvent dans la rage, dans la fureur, et dans un mélange de sexe, de brutalité, et de violence. Wismerhill avait vu la mort, après tout, et il en était ressorti grandi, mais aussi marqué, ce qui s’exprimait à travers sa manière sauvage et débridée de forniquer.

Illian était donc penaud à l’idée d’avouer cela, et Alice attrapa le plug tail tendu par Alice.

« Mon époux s’amuse parfois à le promener nu dans le parc la nuit, et à le traiter au sens littéral comme un chien… Mais, ici, il y a du monde, donc nous allons finir ton dressage hier. Enfile-lui le plug, ma chérie. »

Alice laissa Méline s’exécuter.

« Hooo, je… Haaaa… »

Illian rougissait doucement avec une solide érection. Alice sourit doucement, puis tira sur sa laisse. Illian se déplaça à quatre pattes, et ils sortirent du kiosque, rejoignant une aile privée isolée du reste des jardins par des haies végétales. Alice ouvrit la porte. Ici, ils étaient au sommet du Donjon Impérial, et cette porte dérobée menait sur une partie des vastes appartements de l’Empereur.

Alice rejoignit un proche salon, et elle fit attacher Illian sur un chevalet installé au milieu. Devant lui, il y avait un feu de cheminée qui crépitait dans l’âtre. Illian était désormais tout nu, à l’exception de son plug tail qui vibrait dans ses fesses.

Alice se retourna vers Méline, et caressa son visage, avant de l’embrasser ensuite.

« Pour punir ce jeune homme, il faut une tenue adaptée… As-tu déjà porté du latex ? »

Là d’où elle venait, sans doute… Alice se déplaça, et mit un bandeau sur les yeux d’Illian, avant de se diriger vers une pièce. Elle ouvrit la porte, et débarqua dans une penderie.

« Ton père me fait l’amour peu importe la tenue que je mets, mais, quand il s’agit de punir des hommes, j’aime bien prendre une tenue de circonstance… »

Alice disposait de sa tenue attitrée, qu’elle était en train d’enfiler, tout en laissant à Méline le soin de voir ce qui l’intéresserait parmi toutes les tenues disponibles…

[Méline Korvander]

Insérer le plug dans l'anus d'Illian fut aussi facile que d'ouvrir une porte bien huilée sur ses gonds. Cette petite salope de nobliau était un véritable four à bites et Méline s'amusa de cette comparaison. Ainsi, Illian était ouvert à tout. Cela faisait de lui une pièce utile pour l'empereur qui avait déjà dû le partager avec bon nombre de ses relations d'importance.  Les gras prélats de certains clergés étaient plus faciles à amadouer avec l'offrande d'un beau jeune homme efféminé et ouvert à toutes sortes de propositions.

Et comme il était aussi beau que vicieux, le garçon recommença aussitôt à bander. Méline se demanda si elle devait lui ordonner de la sauter tout de suite mais après tout, elle s'amusait bien avec sa mère retrouvée. Et puis, elle connaissait bien le palais impérial et savait parfaitement où aller pour s'amuser et quels messages cachés distribuer quand elle avait envie de quelque chose de particulier. Dans son monde, Sharis, derrière ses airs sérieux, avait l'habitude d'accepter dans des orgies très intimes tout ceux qui arrivaient à résoudre des problèmes complexes qu'elle affichait dans certains panneaux du palais réservés à un public connaisseur. Luna, elle, bon ... Luna n'avait aucune finesse et prenait ce qu'elle voulait quand elle le voulait. Kassia jouait les saintes nitouches, arguant son rang de chevalier de la famille Viscarion mais en réalité, il lui arrivait de pomper des gardes sélectionnés pour leur beauté jusque dans la salle du trône, et même une fois sur le trône ... Et elle, Méline, il y avait tant à dire qu'un  manuscrit épais ne suffirait pas à recevoir les écrits de toutes ses frasques. Le palais impérial était donc un immense lieu de luxure et que ce soit dans son ancienne dimension ou dans celle-ci, elle en connaissait tous les secrets.

C'en était fini pour le jardin et Alice les emmena dans les appartements impériaux en trainant par la laisse son jouet du moment. Illian fut attaché à un chevalet avant qu'Alice n'embrasse sa fille.

"Du latex? Oui bien sûr. Je pense avoir essayé toutes tes tenues avant que ..."

Elle s'interrompit en regardant Illian. Il était facile de faire une bourde et dévoiler ce qui ne devait pas l'être. Il allait falloir être prudent dans les temps à venir. Les nouvelles venues étaient tellement heureuses d'être là, vivantes et auprès des leurs, puisque chacune allait retrouver les siens, que les débordements affectifs étaient à prévoir. Et c'est toujours dans ces moments là qu'un commentaire retenait l'attention de quelqu'un...

"... que ma poitrine soit un peu plus grosse que la tienne."

C'était faux, elles avaient le même gabarit mais il fallait bien s'en sortir d'une manière ou d'une autre. Illian était loin d’être un idiot et il fallait faire attention. Pour couper à ce sujet là, Méline lui claqua les fesses d'une force bien sentie. Il sursauta et faillit protester.

"Silence!"

Alice se changeait et Méline chercha dans l'immense penderie une tenue qui lui plairait. Elle avait les mêmes goûts que sa mère aussi elle ne mit pas longtemps à trouver quelque chose ressemblant assez à ce que la reine portait. Le latex était difficile à enfiler mais une fois ajusté, la sensation était délicieuse. Une fois, Méline avait pris un bain de sperme de dragon (on le disait tonifiant) et elle s'était sentie si bien ... dans cette douce chaleur. L'effet du latex lui faisait la même chose. Aussi un picotement dans le bas ventre lui rappela ses origines et la nature de sa grand-mère. Méline voulait baiser mais ... pas encore. Cependant rien ne l'empêchait de penser à elle et elle alla se coller à Alice pour lui administrer un baiser brûlant. Elle frotta une main entre les cuisses de sa mère et se promit d'y faire un tour un peu plus tard.

C'est presque à regret qu'elle se sépara d'elle mais Illian attendait et son petit cul exposé allait prendre froid. Méline le rejoignit et prit un petit martinet qu'elle abattit dans le creux des reins du garçon.

"AH!!"

"Silence le chien!"

Illian se mura dans un mutisme frémissant, terriblement excité. Il bandait comme un âne et Méline se lova contre lui, léchant une fesse pâle à quelques centimètres du plug tail. Du bout de la langue, elle frôla même la petite rondelle intime du garçon resserrée autour du jouet. Et de sa main gantée, elle saisit le sexe tendu avec fermeté et le comprima jusqu'à ce qu'Illian couine.

"Si je t'entends, je te l'arrache!!"

Sa caresse se fit plus tendre.

"Mais si tu tiens jusqu'au bout, tu pourras nous baiser comme tu le veux. Tu penses pouvoir tenir?"

Illian hocha la tête à l'affirmative.

"Moi, je ne crois pas. Maman? Tu veux le punir pour son arrogance?"

[Reine Alice Korvander]

Dans la penderie, Alice récupéra du lubrifiant. Elle s’amusait doucement des réactions de Méine face à Illian.

« Tu m’as l’air d’avoir une belle poitrine, toi aussi… Enfin, ne t’inquiète pas, mes tenues sont faites avec du latex infernois, et elles sont enchantées par Décatis Cryptinna. Cela leur permet notamment de s’adapter à n’importe quelle taille, en ce compris le tour de poitrine. »

Récupérant une tenue, Alice invita Méline à s’allonger sur une table d’essayage au milieu.

« Avant de l’enfiler, il faut lubrifier ta peau… Tu comprends, le latex colle à ton corps, comme une seconde peau. Et, même si tu as une belle peau de bébé, il y a des poils qui poussent dessus, et qui peuvent gêner. Il faut éviter les irritations, les brûlures ou autres démangeaisons. Le latex est une matière très particulière, aussi agréable qu’inconfortable. »

C’était aussi une tenue qui, comme elle vous collait à la peau, vous donnait très chaud. Elle était donc à déconseiller l’été, lors des périodes de chaleur ! Méline se laissa faire, et Alice lubrifia surtout ses jambes, ses bras, et ses mains. Elle s’appliquait, comme une mère envers son enfant. Elle avait également noté l’hésitation de Méline à se présenter comme étant sa fille, et, même si Alice pouvait comprendre les hésitations de Méline, elle se disait aussi qu’il était temps de clarifier les choses.

« Tu as sans doute peur de modifier l’espace-temps, mais tu peux tout à fait te présenter comme étant ma fille, tu sais… Je préfèrerai, pour ma part. De toute façon, par ta simple venue, l’espace-temps a été altéré. Le futur que tu as connu s’inscrit dans ton passé, pas dans ton futur, ni dans le mien. »

Alice avait terminé, puis elle aida ensuite Méline à enfiler la tenue. C’était une combinaison une pièce qui s’enfilait classiquement par l’arrière, en ouvrant le dos. Il fallait d’abord faire passer les jambes, et Alice se chargea de tirer la combinaison pour qu’elle moule parfaitement les magnifiques jambes de sa fille. Puis, elle l’aida ensuite avec les bras, et il suffit ensuite de relever le tout, et de tirer la fermeture Éclair rouge sur le dessus. Une fois la fermeture remontée jusqu’au cou, Alice sourit à Méline, puis l’embrassa avec appétit. Elle la tourna ensuite, et resta lovée dans le dos, caressant son corps avec ses mains, palpant notamment ses seins, faisant crisser le latex.

Méline avait une très belle tenue, noire avec des motifs rouges. Alice l’observa en souriant, et la masturba délicatement.

« Tu sens comme tu es belle et forte, ma chérie ? »

Elle lui sourit encore, puis attrapa sa main dans le creux de la sienne. Les deux femmes rejoignirent ensuite la chambre. Illian était toujours là, attaché à son chevalet, et, en les entendant approcher, en entendant le crissement du latex, il banda encore plus, se tortillant sur place. Alice sourit donc, sentant un frisson la traverser… Ce frisson de puissance, de domination innée, qu’il était agréable, et puissant ! Méline commença à le masturber, puis se retourna vers sa mère, et l’appela d’ailleurs naturellement « Maman ». Alice sourit à son tour, et commença par ouvrir un coffret. Elle en sortit un joli plug doré, puis malaxa les fesses d’Illian, écartant ses fesses avec ses pouces, jusqu’à révéler l’accès à sa croupe. Illian soupirait, puis se mit à gémir, couinant silencieusement quand le plug doré s’enfonça dans son fondement. Alice l’enfonça jusqu’à la garde. Le plug était assez gros, et il s’enfonça ensuite dans un petit glissement. Sur la pointe du plug, il y avait une pierre précieuse rose qui se mit à luire.

« Voilà… De quoi préparer ce petit chien… »

Alice sourit encore, et récupéra ensuite une cravache.

« On va le punir, ma chérie… Je vais te montrer comment il faut faire avec les hommes impolis. Tiens, prends cette cravache, et punis-le. Frappe ses fesses, ses couilles, regarde là où ça l’excite le plus… Et n’hésite pas à l’insulter, il ne mérite que ça, ce petit vaurien.
-  Haaaa… Pi-Pitié… » gémit-il, avec une érection lancinante qui ne pouvait que lui faire mal.

[Méline Korvander]

Ce petit vaurien d'Illian était peut être l'une des créatures les plus perverses que Méline ait pu rencontrer. Ce petit corps frêle cachait une véritable machine lubrique  qui aurait plus eu sa place à Lust'ghaa qu'à Mijak. Méline s'amusa de cette pensée car c'était aussi le cas de sa mère et d'elle-même. Le renforcement du pouvoir et du culte d'Aphrodite à Terra avait grandement transformé les mœurs et plus qu'ailleurs, le palais de Wismerhill était dédié aux fornications en tout genre. On incitait à la débauche et d'immenses orgies y étaient officiellement organisées. Les participants s'y rendaient masqués et ne pouvaient refuser aucune demande ... Cela tournait souvent à la dépravation et plus d'une princesse curieuse s'était retrouvée aux prises avec un nombre conséquent de queues à pomper ... Hum ... la princesse en question pinça les lèvres et reporta son attention sur Illian qui venait d'accomplir l'exploit de prendre un plug massif entre les fesses, et sans broncher. Méline s'approcha de lui. Sa combinaison lui procurait une sensation tellement agréable qu'il aurait fallu peu de choses pour qu'elle crie de plaisir. Ses tétons étaient mis à l'épreuve malgré la vaseline  et elle pointait fièrement.

Alice était divinement belle et c'est bien vers elle qu'elle aurait voulu porté son attention. Illian pourrait attendre, de toute manière, il ne risquait pas de s'échapper. Mais bon, chaque chose en son temps. A côté du chevalet, il y avait un panier avec tout un tas d'objets et Méline y trouva un élastique épais qu'elle passa autour des bourses du garçon pour en serrer la base. Tout de suite, elles prirent une belle teinte rouge et le fin duvet les couvrant se dressa.

"Tu as envie que je les lèche?"

Le garçon ne fit pas l'erreur de répondre mais hocha vivement la tête. Méline abattit sa cravache sur ce paquet gonflé, arrachant un cri au garçon.

"Mon pauvre ... Tu es partagé entre l'envie de souffrir et celle de te faire cajoler ..."

Un nouveau coup de cravache au même endroit arracha un jappement au garçon et un jet d'urine incontrôlé vint souiller le tapis sous le chevalet. Méline regarda aussitôt sa mère. Alice avait une attirance très particulière pour ce genre de fluides et plus d'une fois, la princesse avait vu son père abreuver sa mère dans ce sens là.

"Hey!! Pas de gâchis! Tu te retiens!"

Illian vira au rouge, concentré sur des efforts difficiles à soutenir. Méline lui caressa les fesses avant de se pencher pour y déposer des baisers. Le membre du garçon était dur comme de la pierre et elle le tâta encore une fois avant de le masturber sur toute la longueur.

"Tu viens m'aider ... maman?"

A deux, elles allaient le traire délicatement, repoussant à l'infini le moment où elles allaient l'autoriser à jouir. Alice, à l'aide de sa magie rose, mais surtout parce qu'elle savait y faire, était capable de faire ce qu'elle voulait avec le garçon. Méline, elle, ne maitrisait pas suffisamment son Don pour y parvenir. Elle pouvait sans problème élever l'excitation de ses partenaires à un degré très élevé et les remettre en état rapidement; en revanche, elle n'arrivait pas encore à les garder sous son contrôle ... ce qui lui avait déjà joué des tours.

Placées de part et d'autre du fessier d'Illian, les deux femmes le branlait, leurs doigts emmêlés autour de cette queue rigide. Les yeux de Méline pétillaient d'envie mais elle savait qu'Illian n'était que le hors d’œuvre. Quand Alice se lançait dans des marathons sexuels, cela pouvait durer des jours. En plus, Fulron leur était apparu et le dieu draconique était une entité réincarnée qui viendrait surement à leur rencontre pour les soutenir dans leurs décisions. Et comme il avait connu la joie de s'accoupler avec Alice, ce qui ne s'oubliait jamais, il allait certainement le faire avec Méline... Aucun dieu n'échappait à la curiosité, c'est bien pour cela qu'autant d'humaines étaient fécondées par ces derniers.

Aussi, Méline frétillait sur place, frottant ses cuisses, emballée par la perspective de tant de plaisirs.Elle murmura à Alice.

"J'ai envie de tellement de choses ..."

[Reine Alice Korvander]

Alice observait sa fille avec l’amour d’une mère. Une mère assez spéciale, à n’en pas douter. Quand Méline lui avoua qu’elle avait de nombreuses idées en tête, Alice l’embrassa tendrement. Elle se frotta contre elle, et l’enlace ensuite. Ce simple baiser se prolongea ensuite, devenant beaucoup plus intense et fusionnel. Alice se pressa contre elle, serrant ses cheveux, et poussa en avant dans un subit élan. Méline se retrouva ensuite au sol, et Alice continua à l’embrasser, avec force, remuant son corps contre le sien. Leurs combinaisons se frottaient sensuellement, et leurs soupirs onctueux emplissaient toute la pièce. Un véritable régal auditif pour le sieur Illian, qui continuait à se tortiller sur place, avec ce fond sonore qui ne pouvait que l’exciter. Le plug anal vibrait en lui, et le nœud mis par Méline l’empêchait de jouir, l’amenant à se tortiller sur place, serrant et décrispant ses poings, tout en poussant de longs soupirs.

« Hmmm… »

Le baiser était soutenu, très agréable, jusqu’à ce qu’Alice ne le rompe en souriant.

« Nous avons tout le temps, ma chérie… »

Quoi que Méline ait en tête, Alice ferait tout ce qu’elle peut pour satisfaire ses fantasmes. Elle le devait bien à sa fille, après tout ! Alice se redressa ensuite, puis retourna malaxer le cul d’Illian, qui soupira encore. En soupirant à son tour, Alice retira l’épais polug anal dans le fondement du jeune homme, qui gémit faiblement.

« Hmmm, Maî-Maîtresse, haaaa, j’ai tellement envie de jouir, Maîtresse…
-  Je t’ai déjà dit de ne pas te plaindre, petit chien ! » répliqua Alice en frappant ses fesses.

Elle fit signe à Méline de venir, et attrapa l’une des mains de sa fille.

« Je vais te proposer quelque chose… »

Une lueur amusée dans les yeux, Alice se rapprocha alors de Méline, et lui signala ce qu’elle avait envie de voir en lui murmurant cela dans le creux de l’oreille :

« Fiste ce pervers, enfonce ta main puis ton bras dans son cul… »

Est-ce qu’elle l’avait déjà fait ? Alice n’en savait trop rien, et elle était curieuse de voir ça…

[Méline Korvander]

Entre la mère et la fille, la complicité était totale. Un battement de paupières suffisait à exprimer une envie, une pression douce indiquait un autre désir, et les liens qui les unissaient, en eux mêmes, étaient de puissants indicateurs réciproques. Ainsi, le baiser qu'elles échangèrent fut lourd de passion et d'amour. Leurs corps trahissaient une irrésistible attirance l'une pour l'autre et à cet instant, elles étaient plus fortes ensemble que toutes les forces de l'univers réuni. Aphrodite avait bien fait les choses et s'était assurée une descendance toute puissante. Le ventre de Méline se souda à celui de sa mère lors de leur étreinte, alors que sous le latex, les inmons flamboyaient. Elles ondulaient l'une contre l'autre, merveilleuses salopes insatiables et seul spectateur privilégié de ce tableau divin, Illian s'estima touché par la grâce de Lust.

"Oui maman."

Méline répondit à sa mère dans un murmure entrecoupé de baisers humides. Alice revint au garçon chanceux qui vivait LE jour de sa vie. On était loin des sauteries brutales de l'empereur et la fausse douceur d'Alice avec lui le transcendait dans sa perversité. Néanmoins le jeune noble se raidit à l'annonce suivante. Son anus palpita d'anticipation et il lâcha à nouveau un chapelet de gouttes d'urine avant d'être rappelé à l'ordre par une Méline toute excitée. Elle le mordit à la fesse, laissant là une profonde marque de ses dents.

"Tu te retiens!! Je te le répète pour la dernière fois! Sinon je fais venir un mastiff de la Garde qui te labourera le cul pendant des heures!"

La princesse observa avec intérêt la rondelle palpiter. L'endroit sollicité par le plug restait encore un peu ouvert et l’héritière de Mijak jeta à Alice un regard interrogateur.

"Je ne l'ai jamais fait moi-même ... Ça va rentrer? Illian le chien est frêle et couine dès qu'on le touche. Ses cris pourraient alerter sa mère ..."

Ça, certainement pas. La mère en question devait surement se faire tringler quelque part. On ne donnait pas donner naissance à un dépravé pareil sans être une immense salope. Mais le commentaire eut son petit effet et sieur Illian se crispa à l'évocation de sa mère ...

"Non ... pitié ..."

... ce qui eut pour effet de contracter le sphincter et refermer un peu le passage évoqué. Méline cracha aussitôt pour lubrifier la muqueuse et la massa du bout du doigt.

"Pffff ... peureuse ... Ça aurait été trop facile ..."

La princesse testait un peu l'élasticité du garçon et très vite son index y disparut jusqu'à la toute première phalange. Illian frémit pour la forme. A côté de ce qu'Alice venait de lui retirer des fesses, ce n'était rien. Le majeur suivit de près et l'annulaire aussi, facilement. Méline testait des poussées, la bonne position de ses doigts resserrés en pointe. Un quatrième suivi et quand ce fut au tour du pouce, le dernier, Illian se cabra.

"PRENDS MOI LE CUL!"

"Hé! Attention comme tu parles!"

On pouvait jouer mais ... elle était une princesse après tout. Aussi, elle perdit un peu de sa douceur et l'instant d'après elle se penchait sur les fesses d'Illian pour peser de tout son poids sur le garçon. Il n'y eut pas vraiment de bruit mais juste une énorme succion assez sale et la main de Méline fut happée dans un conduit chaud et mou. Elle rit.

"Mais c'est tout simple!"

Le poing étant le plus dur à passer, la suite fut effectivement plus facile et comme Méline était fine, elle put plonger son avant-bras jusqu'au coude dans le rectum du petit morveux. Celui-ci râlait d'ailleurs de bonheur.

"Je t'autorise à parler, sois bref."

"Plus fort ... Princesse..." puis ... "Ma Reine ... votre bouche par pitié."