Alias : Sensei Watamoto
Âge : 28 ans
Fonction officielle : Professeure d’histoire contemporaine et antique au Lycée Jinmu, à Atarashï Yoake
Fonction occulte : Membre du clan Guramu, émissaire gorgonique infiltrée, sorcière psychique, héritière occulte des pouvoirs de Médusa
Description physique :
Sayane incarne une élégance vénéneuse, une beauté affilée comme une lame de verre noir. Ses traits sont fins, sculptés avec une précision presque surnaturelle : des pommettes hautes, une mâchoire affirmée, et une bouche dessinée pour sourire avec mépris ou dominer sans hausser le ton. Sa peau, d’une pâleur de porcelaine froide, semble presque irréelle sous certaines lumières, comme si elle appartenait à un autre monde… ou comme si elle n’avait jamais été pleinement humaine.
Ses yeux sont sans doute son arme la plus redoutable. Ses pupilles changent de couleur facilement, cerclés d’un noir profond, ils transpercent quiconque ose les soutenir. Ces prunelles ne regardent pas, elles pénètrent, évaluent, hypnotisent. On dit qu’il suffit de quelques secondes sous ce regard pour sentir ses secrets frémir à la surface.
Sa chevelure est courte, sombre comme une nuit sans lune, ondulée juste assez pour encadrer son visage comme un voile de ténèbres. Une mèche souvent indisciplinée tombe sur son front, adoucissant en apparence la sévérité de son port. Mais le reste de son allure dément toute idée de douceur.
Elle porte souvent des robe satinée au décolleté triangulaire, soulignant une silhouette élancée et impitoyablement maîtrisée. Un châle rouge sang glisse de ses épaules, comme une coulée de venin chaud, rappelant son lien au culte gorgonique. Le tout est rehaussé par des bijoux rouges – un collier de sang, des boucles en forme de lames ou de crocs – évoquant la prêtresse autant que la reine du crime. Sayane ne cherche pas à séduire : elle impose. Elle ne cherche pas à être vue : elle exige qu’on l’observe. Tout chez elle est soigneusement pensé pour déclencher à la fois le désir et l’inquiétude.
Description psychologique :
Sayane est une créature façonnée par la faim – non pas celle du ventre, mais celle de l’ascension, du contrôle. Elle n’aime pas le pouvoir pour ce qu’il procure, mais pour ce qu’il représente : la négation de la faiblesse. Très tôt, elle a assimilé une leçon fondamentale au sein du clan Guramu : les faibles ne sont pas corrigés – ils sont remplacés. Cette logique impitoyable est devenue son éthique intérieure.
Sous ses dehors de femme parfaitement maîtrisée, Sayane est une stratège obsessionnelle, calculant tout, y compris l’émotion. Elle considère la sincérité comme une faiblesse, et les émotions humaines comme des leviers à exploiter. Elle est incapable de faire confiance – non pas par paranoïa, mais parce qu’elle refuse de dépendre. L’idée d’appartenir à quelqu’un, même symboliquement, la révulse.
Sa soif de pouvoir n’a rien de spectaculaire ou de mégalomaniaque. Elle agit en silence, tisse sa toile dans l’ombre, ronge les hiérarchies de l’intérieur. Elle ne cherche pas les trônes visibles. Elle préfère tirer les fils depuis l’arrière du miroir, enchanteresse déguisée en professeur.
Son attrait pour l’occulte est bien plus qu’une curiosité mystique : c’est un besoin viscéral. Elle considère la magie comme le seul outil capable de transcender les limites humaines, le vrai langage du pouvoir pur, débarrassé des conventions sociales ou morales. Elle est fascinée par celles et ceux qui osent défier l’ordre cosmique, comme Méduse ou Sha. Pour elle, l’occulte est une science impure qu’elle veut dominer à tout prix.
Mais ce qui la distingue le plus profondément, c’est son sadisme méthodique. Elle ne prend aucun plaisir dans la violence gratuite ; au contraire, elle la juge vulgaire. Mais elle jouit intensément de l’humiliation intelligente, du pouvoir de désarticuler une psyché humaine mot après mot, sourire après sourire. Faire plier une volonté, briser une fierté, semer le doute ou l’obsession : voilà ce qu’elle considère comme des œuvres d’art. Certains peintres utilisent des pinceaux. Sayane préfère les esprits des autres.
Pour autant, ce sadisme ne la rend pas folle : il l’ancre. C’est son exutoire, son ancrage, son hygiène mentale. Elle ne s’en cache pas, elle ne s’en excuse pas. Elle le considère même comme une forme d’éducation pour ceux qui croisent son chemin.
Histoire :
Sayane est née au sein du clan Guramu, une dynastie mafieuse millénaire, dont les origines se perdent dans les fondations mêmes de Yoake. Son père, Ichizo Watamoto, était un exécuteur de haut rang, connu pour sa rigueur impitoyable, et sa mère, Himiko Sayuri, une prêtresse occulte affiliée à l’administration ésotérique du clan. Chez les Watamoto, l’amour n’était pas une vertu – il était un outil. Le clan ne produisait pas des enfants, il façonnait des héritiers.
Dès ses premières années, Sayane fut élevée dans un monde de discipline militaire et de compétition darwinienne. Le manoir Guramu, où elle vécut jusqu’à ses 14 ans, ressemblait davantage à un monastère secret qu’à une maison familiale. Chaque repas était un examen, composé d’épreuves de mémoire ou de logique, chaque erreur était sanctionnée par l’isolement, le jeûne ou l’humiliation rituelle. Les enfants Guramu étaient évalués chaque semaine sur leur capacité à manipuler leurs pairs, à simuler des émotions et à détecter les failles chez autrui.
Sayane se distingua très vite : brillante, cruelle, et glaciale. À 7 ans, elle avait déjà fait pleurer trois précepteurs et poussé un cousin à la tentative de suicide après une série de manipulations mentales subtiles. Sa première maxime préférée, apprise de son père : « Il vaut mieux détruire un rival potentiel que de le former. »
Vers 13 ans, Sayane se vit assigner un rôle d’"observation" au sein des réseaux logistiques du clan, notamment dans la logistique interdimensionnelle opérée via les Portails du Rayon Indigo. Ainsi, elle fréquenta très tôt les marchés noirs de l'immense cité-planète qu'est Mégapolis.
Dans ce monde étrange, Sayane assista à la vente d’hybrides, d’artefacts nécromantiques et de matériel de pointe.
De retour sur Terre, vers 16 ans, elle commença à fréquenter discrètement les milieux ésotériques de Yoake : sociétés secrètes, cercles de lycéens occultistes, et surtout des loges ésotériques dissidentes affiliées au culte des miroirs et des serpents. C’est là qu’elle entendit pour la première fois le culte de Méduse, non comme un monstre de légende, mais comme une déesse trahie, une martyre du patriarcat divin… et surtout, une source de pouvoir enfouie.
À 21 ans, elle obtint du clan Guramu l’autorisation d’un voyage d’étude en Méditerranée, officiellement pour “négocier des routes de contrebande via la Crète”. En réalité, son objectif était de retrouver la trace du culte gorgonique, basé sur des textes du Catalogue du Roi Miroir.
C’est en Épire, dans une vallée isolée proche du fleuve Achéron, qu’elle trouva un sanctuaire oublié, entretenu par une secte clandestine : Les Enfants de l’Œil Mort. Ils vénéraient Méduse non comme une abomination, mais comme une archétype féminin absolu : belle, trahie, sacrifiée, mais ressuscitée à travers la douleur.
Sayane y passa plusieurs mois, et subit des épreuves initiatiques, où elle dut rester plusieurs jours aveugle dans une caverne pour "voir au-delà", des rituels d'osmose, où son corps fut couvert de tatouages mouvants en forme de serpents, une fusion mentale partielle, au cours de laquelle elle entra en communion avec la trace psychique de Méduse, encore active dans les zones liminales de la Terre. C’est à ce moment précis que Sayane devint une élue dormante de la Gorgone. Médusa sentit en Sayane une possible héritière, une porteuse. Elle la lia par un serment de sang astral, une marque invisible apposée sur son âme. En échange, Sayane reçut des dons fragmentaires : suggestions mentales, transmutation superficielle de la matière organique (notamment minéralisation partielle) et une étrange résonance avec les serpents.
Durant l’assaut de Yoake par les Gorgones, Sayane reçut en rêve l’ordre de Médusa : elle devait se rendre au Lycée Jinmu, lieu stratégique car bâti sur les ruines d’un ancien sanctuaire shinto scellé par Héra elle-même. Là, Médusa y avait dissimulé un serpent unique, un reliquat de sa propre essence. Dans les semaines qui suivirent la défaite des forces olympiennes, Sayane se fit recruter comme professeure au sein du lycée, profitant du vide administratif laissé par le chaos, et du besoin urgent de nouveaux enseignants. Elle obtint le poste grâce à un dossier falsifié par les agents occultes du clan Guramu, mais aussi grâce à un charme subtil exercé sur les membres du conseil.
Une nuit, elle pénétra dans les sous-sols interdits du lycée. Là, dans une salle effondrée et envahie de racines, elle retrouva le serpent, pétrifié dans une gangue de pierre divine, contenant une partie des pouvoirs de Médusa. À l’issue d’un rituel gorgonique interdit, elle réveilla le serpent, qui retrouva sa chair. C'est alors qu'elle se mit à terre, et écarta les cuisses en psalmodiant des incantations. Alors, le serpent entra dans son vagin, fusionnant avec elle dans un étrange rituel qui lui apporta un orgasme. Ainsi, elle hérita d'une partie des pouvoirs des Gorgones.
Depuis Sayane à plusieurs objectifs.
Tout d'abord, restaurer le culte gorgonique. En contact avec Médusa (de façon indirecte, par rêves et glyphes laissés sur les murs), Sayane envisage de fonder un nouveau Temple secret à Yoake, dédié aux Gorgones, dissimulé dans une friche industrielle. Elle cherche à former un petit cercle d’élèves sensibles aux énergies surnaturelles, afin de les initier au à ses pouvoirs. Elle aimerait aussi profiter de la présence du S.H.I.E.L.D pour mieux les infiltrer. Sayane rêve de devenir Oyabun, cheffe du clan, en apportant au clan un pouvoir ésotérique sans égal, unissant la force matérielle des Yakuza à la magie des Gorgones. Et bien sur, les dessins de Médusa continuent à lui apparaitre en songe.
Pouvoirs
Contrôle des serpents.
Sayane sait contrôler plusieurs petits serpents, quel peut cacher sur elle ou dans ses affaires. Ces serpents ont une particularité. Leur venin peut avoir plusieurs propriétés, comme à la fois un aphrodisiaque et un inhibiteur mentale, lui permettant de mieux contrôler mentalement ses proies.
D'autres venins peuvent être paralysant, avec effet somnifère ou toxique.
Suggestion mentale et fascination.
Elle peut utiliser des pouvoirs psioniques pour rendre ses victimes sous son contrôle mentale. Ainsi, ceux qui sont sous son joug se mettent à avoir une fascination pour elle, répondant à tout ses ordres. L'une des particularité des victimes étant que leur désirs sexuels deviennent accru et particulièrement vorace. Leur perversion est aussi exacerbé.
Pensée insondable et barrière psychique.
Sayane peut protéger son esprit des attaques des autres mutant ou méta-humains utilisant des pouvoirs psychiques. Lire dans ses pensées ou l'attaquer mentalement est particulièrement difficile.
Ongles acérés et canines crochues.
Elle peut elle aussi diffuser du venin grâce à ses ongles et des canines perçantes, donc par griffure ou morsure.
Pénis reptilien.
Elle peut développer un, voir deux pénis entre ses jambes, pour son propre plaisir. Le sperme agit aussi comme aphrodisiaque ou inhibiteur mental.