The Multiversity

[Lucius]

Identité : Lucius de Veytar
Race : Hybride humain / démon
Lieu de naissance : Lumen
Age : une trentaine d’années
Sexe : Masculin
Orientation sexuelle : Hétérosexuel la plupart du temps.

Profession : Garde du corps du duc Anton de Veytar, son frère aîné.

Description physique :

Lucius diffère par bien des aspects de son frère. L’un est grand, mince et d’une pâleur presque surnaturelle, alors que le second est légèrement plus court, bâti comme un taureau et d’un beau teint mat qui font ressortir son regard mordoré. Le semi-démon est massif, endurci par les corvées de son enfance, puis par l’instruction militaire qui a achevé de le forger. Un corps musclé bardé de moult cicatrices et d’une marque de naissance qui constitue en réalité le blason de la lignée infernale dont il est issu – à l’intérieur de sa cuisse gauche.

Sur son crâne il arbore fièrement ses cornes massives qui surmontent ses cheveux broussailleux et le rehaussent d’une bonne tête. Il a découvert récemment avec une certaine surprise qu’il s’agit chez lui d’une zone érogène, en plus d’être une arme redoutable de combat rapproché. Lucius dissimule en revanche une queue caudale serpentine dans ses chausses. Cette queue est longue, préhensile et musclée. Elle se termine par une pointe en forme de flèche rigide et sensible. Il en a plutôt honte, estimant qu’elle le rapproche trop de l’animal qu’il se défend d’être. S’il faut en parler, son autre queue présente des caractéristiques démoniaques surprenantes.

Enfin Lucius, partage tout de même avec son frère le duc, un port altier, de hautes pommettes et des lèvres bien pleines qui adoucissent légèrement sa rude physionomie. Cet air de famille absolument indéniable désole le duc et nourrit l’ambition galopante de Lucius.

Personnalité :

Bien qu’il l’ignore et s’imagine être le fruit d’une hybridation dégénérée, Lucius est le descendant en ligne directe d’un démon notoire du second cercle des enfer, raison pour laquelle il semble bouillonner d’une colère perpétuelle. Farouche et caractériel, il lui semble qu’il lui faut pour s’apaiser, plier le monde entier à sa volonté. A l’image de son frère qu’il prétend haïr, Lucius s’embarrasse assez peu de morale. Il a du monde, une vision utilitariste et s’efforce d’en retirer le meilleur. Pour autant, le jeune homme suit son propre code ; ses amitiés sont rares mais indéfectibles et il ne revient que très rarement sur la parole donnée. S’il n’est pas très instruit, Lucius dispose d’une intelligence instinctive et d’un sens stratégique notable. Il dirige ainsi d’une main de fer la garde du duc de Veytar et a su gagner, malgré ses origines, le respect de ses hommes.

Comme la plupart des êtres de son engeance, Lucius est agité par des pulsions sexuelles brutales et envahissantes. S’il affirme mépriser la débauche à laquelle se livre son frère aîné, il s’agit ni plus ni moins que de jalousie. La sexualité envahissante du jeune hybride est nécessairement bridée et contrainte par son statut subalterne et ne partagent sa couche que quelques prostituées conciliantes bien en peine de soutenir les assauts furieux du guerrier cornu. Sans partenaire à sa mesure il a un recours très régulier – voire immodéré - à la masturbation pour clarifier son esprit lorsqu’il est trop parasité.

Histoire :

Produit de l’union contre nature entre le duc de Veytar et de quelque putain hybride dont le vieillard s’enticha quelques années avant sa mort, Lucius - l’ironie du vieux Veytar était volontaire - grandit non pas comme le second fils d’une riche famille Luméenne, mais comme un vulgaire domestique. Son demi-frère, plus âgé de quelques années, l’ignora complètement pendant la majeure partie de son enfance, trop occupé par ses propres leçons. Mais la vision de ce demi-frère bâtard qui lui ressemblait bien trop lui devint insupportable lorsqu’il atteint l’adolescence et le jeune Lucius fut bientôt préposé aux tâches le plus ingrates et privé de la plupart des privilèges dus à un fils de noble reconnu, même bâtard.

Ce n’est qu’une fois parvenu à l’âge d’homme que l'héritier sembla réaliser que ce tout jeune homme au caractère ombrageux développait une force de caractère et des aptitudes martiales indéniables. Le jeune duc, homme plutôt médiocre au demeurant, avait déjà un bon instinct ; il se servit de son cadet comme d’un outil que l’on aiguise au fil des années, tirant partie de son isolement, de sa rancœur et de son tempérament pour en faire son âme damnée. Leur relation, mélange de dépendance réciproque et de mépris se révéla être contre toute attente, plutôt fructueuse. Le duc de Veytar avait son bras armé, prêt à corrompre et à tuer pour lui à condition d’être grassement dédommagé, et Lucius lui, malgré toute sa rancœur et sa jalousie effleurait du doigt des sphères du pouvoir qu’il ne pensait jamais entrevoir. Mais cet équilibre fragile était nécessairement précaire.

Aujourd’hui, la jalousie de Lucius se nourrit de son ambition et réciproquement. Désormais éduqué, presque lettré, il est le bras armé des intrigues politiques de son frère, le cerbère de ses obscènes orgies et parfois même, son confident. L’hybride se sent et se sait plus apte à gouverner la maison Veytar que que le duc lui-même et se prend parfois à rêver d’assassinat. Mais malgré tout, Lucius se sait isolé et manque d’alliés fiables pour renverser son frère. Toutefois, mouillé lui-même jusqu’au coup dans quelques intrigues à la limite de la haute trahison, il œuvre silencieusement à rassembler des preuves à rassembler à la couronne pour livrer son aîné à la vindicte de la justice royale en échange de la reconnaissance de ses bons et loyaux services. Dans cette attente, il continue à endurer les vexations et camouflets du duc avec résilience.

Résilience récemment éprouvée par la disparition d’une domestique. Une petite elfette de rien du tout, jolie comme un cœur, sur laquelle Lucius pensait jeter son dévolu, mais dont le duc le priva pour en faire l’un de ses jouets favoris. Disparue du jour au lendemain, Lucius est chargée de la retrouver. Le duc craint en effet qu’elle n’ait la langue trop bien pendue sur certains sujets sensibles. Quant à Lucius, il entend bien la retrouver pour en user à sa guise...

Pouvoirs et aptitudes :

- Doté d’une force physique assez largement supérieure à la normale ;
- Libido accrue, parfois incontrôlable ;
- Usage possible de sa queue préhensile comme d’un membre à part entière ;
- Possibilité de chauffer (en réalité d’enflammer mais il ignore qu’il en est capable) des parties de son corps ;
- Vision dans le noir ;
- Fluides aphrodisiaques.

[Laura Gilfore]

Eh bien, voila un Démon fort... sympathique

[Observateur]

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Un tieffelin à Lumen, voilà qui est courageux !

Mais il est beau, donc ça lui fait un bon moyen de survie.

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