The Multiversity

[Tek_Usagi]

J’espérais qu’en ignorant Aife elle finirait par se lasser et qu’elle me laisserait tranquille, mais c’était bien naïf de ma part. A la place elle interprète mon silence comme un consentement et passe à la vitesse supérieure. J’ai toujours les yeux fermés mais je sens qu’elle écarte mes cuisses, je sens son souffle chaud sur mon entrejambe et la pointe du gode qui se frotte contre ma fente. A ce moment-là j’ouvre à nouveau les yeux en panique.

« Ah ! Non Aife, pitié… tout mais pas ça. »

Trop tard, Aife enfonce lentement l’engin en moi et je sens mes chairs internes qui l’avalent avec une étonnante facilité. Je sens tout mon corps trembler, des ondes de plaisir partent de mon bassin et se diffusent en moi. C’est déjà très intense mais ça ne fait qu’empirer à mesure qu’Aife enfonce ce sextoy, se délectant de me voir torturée par ce plaisir qui se répand en moi et me dévore de l’intérieur. Finalement le coup de grâce vient lorsqu’elle entoure une de mes oreilles avec ses lèvres, léchant et pinçant ma chair duveteuse.

« Pppyyyooonnn ! »

Ça c’est vraiment la goutte d’eau. Jusqu’à présent j’ai tout fait pour résister à l’appel de la luxure, pour ne pas céder aux sirènes du Lys, je me suis battu pour ne pas oublier qui j’étais… mais maintenant, après avoir accumulé autant de frustration, après avoir été titillé pendant d’interminables minutes, je n’en peux plus. Tout mon corps me hurle de céder et de m’abandonner à ce plaisir, alors c’est ce que je vais faire.

Aife accélère le rythme du gode, multipliant les vas-et-viens profonds dans ma chatte, pince mon clitoris entre ses doigts et lèche mes oreilles, le tout pour une expérience charnelle au-delà de tout ce que je n’aurais jamais pu imaginer. Elle me demande si je veux qu’elle arrête mais en fait c’est juste pour me provoquer, elle veut que j’avoue que j’aime ça et que j’accepte enfin mon sort et c’est ce que je finis par faire.

« Aaahhh… non, n’arrête pas. Continue… hhhmmm… ne t’arrête surtout pas… fais-moi kiffer ! »

Je couine, je gémis, je me tortille sur mon transat de pierre, je ne pense plus à rien et je me contente de prendre mon pied. Je sens mon intimité qui vibre de plaisir à chaque mouvement du sextoy à l’intérieur, je sens les caresses d’Aife sur ce petit bouton entre mes jambes, si petit et pourtant si sensible, et ses léchouilles circulaires sur mes oreilles… Tous ces assauts sur les zones sensibles de mon corps le font vibrer en diffusant des vagues de plaisir à l’intérieur, des vagues qui vont et viennent sans s’arrêter. Alors c’est ça que les femmes ressentent pendant le sexe ? C’est vraiment génial. Porté par ce plaisir je vais même poser mes mains sur mes seins pour les masser et me pincer les tétons, même la douleur me fait prendre mon pied.

« Ooouuuiii… c’est trop bon, encore… aaahhh… »

Pourquoi est-ce que j’ai autant lutté ? C’est tellement plus facile d’abandonner et de savourer ce qu’on m’offre. Tout mon corps est gagné par le plaisir, j’oublie peu à peu tout le reste pour ne plus me concentrer que sur les sensations qui me gagnent. Mes oreilles, mes seins, et surtout mon entrejambe… tout est génial, je couine de tout mon souffle et ma langue pend au coin de ma bouche.

Finalement, après quelques minutes, je sens que tout ce plaisir en moi est en train de monter, et plus il monte plus j’ai envie d’en avoir. Cette sensation étrange monte en moi comme un volcan approchant de l’éruption et quand elle finit par exploser…

« Ooohhh… Aife, je… je… AAAHHH !!! »

Je n’ai pas de mots pour décrire ce que je ressens à ce moment précis. On dirait… un tsunami intérieur qui m’engloutit entièrement des pieds à la tête suivi d’une intense vague de chaleur, tous les muscles de mon corps se tendent sur le transat en pierre pendant que je couine de tout mon souffle, un long couinement de plaisir ininterrompu jusqu’à ce que le choc de la jouissance soit passé. Je viens d’avoir mon premier orgasme féminin et ça a été… incroyable. La sensation a été tellement intense, tellement plaisante, et pourtant ça s’est terminé tellement vite… Cette expérience à elle seule m’a fait changer d’avis sur la situation, ma crainte et mon anxiété ont diminué et maintenant je ne pense plus qu’à une chose : jouir encore.

« Aaahhh… Aife… aaahhh… »

Mais d’abord il faut que je reprenne mes esprits, cette expérience m’a complètement bouleversée.

[Le Lys]

Un sourire triomphant illuminait le visage d’Aife alors qu’elle contemplait la lapine, étendue sur le transat de pierre, encore secouée par les spasmes de son premier orgasme féminin. La satisfaction gonflait dans sa poitrine, une fierté presque palpable de voir la lapine succomber enfin à ses caresses expertes. Avec un geste fluide de sa main, elle avait transformé le transat de pierre en un lit de pierre plus confortable, ses pouvoirs magiques modelant la surface pour offrir une chaleur douce et accueillante, parfaite pour prolonger leur jeu. « Regarde-toi, petite lapine, » murmura-t-elle dans un souffle chargé de tendresse mêlée de triomphe, ses yeux verts scintillant d’une lueur victorieuse sous la lumière tamisée du Lys. Elle savoura l’écho des cris de jouissance de Tek, ces couinements délicieux qui avaient résonné dans l’air, marquant sa conquête de cette résistance farouche.

Quelques secondes après l’orgasme, Aife retira délicatement le gode de l’intimité de Tek, l’objet encore luisant des fluides laissés derrière. Avec une lenteur provocante, elle le porta à ses lèvres, sa langue glissant sur la surface humide avec une délectation évidente. Le goût sucré et salé envahit sa bouche, déclenchant un frisson de plaisir qui remonta le long de sa colonne vertébrale. Cette sensation l’excita profondément, une chaleur humide se répandant entre ses propres cuisses tandis qu’elle léchait chaque goutte avec une sensualité calculée. Son souffle s’accéléra légèrement, son corps réagissant à cette intimité partagée, et une idée audacieuse germa dans son esprit fertile. « Tu as bien appris tes leçons, ma douce lapine, » déclara-t-elle avec un sourire malicieux, ses yeux rivés sur Tek avec une intensité presque prédatrice. « Et si nous échangions les rôles maintenant ? À toi de mettre en pratique ce que je t’ai montré. Montre-moi ce que tu vaux ! »

Sans attendre une réponse, Aife guida la demoiselle avec une fermeté empreinte de douceur, s’assurant qu’elle reste allongée sur le lit de pierre désormais sculpté. Se tenant debout au-dessus d’elle, Aife écarta les jambes de part et d’autre du visage de la lapine, sa silhouette dominant la scène avec une autorité sensuelle. Sa main glissa entre ses cuisses, ses doigts s’activant avec une lenteur calculée, explorant son intimité déjà humide d’excitation. « Regarde-moi, ma belle lapine, » murmura-t-elle, sa voix rauque de désir, tandis que des gouttes scintillantes de sa mouille commençaient à tomber doucement sur le visage de la lapine, marquant sa peau d’une chaleur humide. L’odeur enivrante de son excitation flottait dans l’air, un parfum musqué qui emplissait l’espace du Lys.

Impatiente de pousser l’expérience plus loin, Aife se mit à genoux, abaissant son intimité trempée juste au-dessus de la bouche de la lapine. Avec une pression délicieusement autoritaire, elle colla son sexe contre les lèvres de la lapine, un gémissement léger s’échappant de sa gorge à ce contact. « Lèche-moi, ma petite lapine, » ordonna-t-elle d’une voix ferme mais teintée d’un plaisir anticipé, son ton vibrant d’une excitation croissante. Sa main libre s’empara d’une des oreilles de Tek, la caressant avec des mouvements circulaires précis, titillant les zones sensibles pour amplifier l’instant. Elle bougea légèrement ses hanches, frottant son intimité contre la bouche de la demoiselle, tandis que des gouttes de sa mouille coulaient sur le visage de la lapine, glissant le long de ses joues en traînées brillantes. Chaque goutte semblait une marque de son désir, une invitation silencieuse à plonger dans ce jeu sensuel.

Aife savourait la chaleur de la respiration de la lapine contre elle, un frisson de plaisir la traversant alors qu’elle attendait le premier mouvement. « Allez, montre-moi ce que tu vaux… fais-moi kiffer comme je t’ai fait kiffer ! » lança-t-elle, sa voix tremblant légèrement sous l’intensité de son excitation. Son corps frémissait d’anticipation, ses doigts continuant à jouer avec l’oreille de la lapine, tandis que son autre main reposait sur sa propre cuisse, prête à guider ou à encourager si nécessaire. L’atmosphère était chargée d’une tension érotique, chaque seconde amplifiant le désir d’Aife de se laisser emporter par les talents naissants de sa partenaire, transformant ce moment en une danse de plaisir mutuel dans l’intimité feutrée du Lys.

[Tek_Usagi]

J’ai fini par céder. Après avoir tout fait pour résister à la tentation, pour ne pas laisser l’emprise du Lys s’emparer de moi, j’ai cédé à l’appel du plaisir physique et j’ai joui avec ce nouveau corps. L’orgasme a été si intense qu’il a complètement balayé mes pensées, me laissant étourdi et les yeux perdus dans le vide. AIfe transforme le transat de pierre en lit, ses pouvoirs magiques modelant la surface pour offrir une chaleur douce et accueillante sur laquelle je peux me reposer. Je la regarde retirer le gode entre mes jambes et l’amener à ses lèvres, sa langue glissant sur la surface humide avec une délectation évidente. Elle a l’air d’aimer le goût de mes fluides intimes, elle lèche chaque goutte qui coule du jouet sexuel avec une sensualité calculée, son souffle s’accélérant avec l’excitation. Finalement elle décide qu’il est temps d’inverser les rôles pour que je mette en pratique ce que j’ai appris au cours des dernières minutes.

« Aaahhh… »

Je n’ai même pas la force d’essayer de protester ou de bouger de mon lit de pierre, je regarde la femme s’installer au-dessus de moi, les jambes de part et d’autre de mon visage, sa silhouette dominant la scène avec une autorité sensuelle. Sa fente intime est juste au-dessus de mon visage, elle passe ses doigts dessus avec une lenteur parfaitement calculée et maîtrisée pour stimuler mon désir. Même l’odeur qui s’en échappe est excitante.

Aife finit par abaisser son intimité trempée juste au-dessus de ma bouche, collant ses lèvres intimes contre mon visage en me demandant de lécher. Toujours en train de me remettre les idées en place après mon orgasme je ne réagis pas tout de suite, mais quand elle commence à caresser une de mes oreilles le plaisir réveille tout mon corps.

« Hhhmm… »

A ce moment je sais ce que je dois faire mais je ne suis pas sûr de la façon dont je dois le faire. Elle veut que je lèche sa fente intime mais je ne sais pas si je dois la lécher entièrement, me concentrer sur une zone précise ou même enfoncer ma langue à l’intérieur. En plus j’ai encore du mal à me concentrer alors je doute fortement de pouvoir donner à mon amante ce qu’elle espère. Mais bon, je sans qu’elle n’en démordra pas alors…

« Hhhmmm… »

Au début je n’ai pas vraiment l’impression de lécher le sexe d’Aife, j’ai plus l’impression d’embrasser ses lèvres intimes avec ma bouche. Ca n’a pas l’air de lui déplaire, son corps frémit et sa voix tremble sous l’effet du plaisir. Je commence à sentir le goût de sa mouille sur ma langue, un goût sucré et salé qui n’est pas mauvais sans pour autant être un régal. Ensuite j’ose ouvrir un peu plus la bouche et me servir de ma langue, caressant sa vulve avec mon appendice rose. J’y vais à tâtons, alternant entre les longs coups de langue sur toute la surface et les appuis plus ciblés avec le bout de la langue. L’atmosphère chargée d’érotisme m’empêche de reprendre complètement mes esprits, j’agis par automatisme sans vraiment réfléchir et sans essayer de comprendre, je lèche et j’attends de voir ce qu’il se passe. J’espère que ce sera au goût d’Aife malgré tout.

« Hhhmmm… »

[Le Lys]

Aife sentit la langue timide de la lapine se poser enfin sur elle, hésitante, puis plus audacieuse. Un frisson brûlant la traversa jusqu’à la pointe de ses cornes noires. « Mmmh… oui, comme ça, ma jolie… » gémit-elle, les yeux mi-clos, en roulant lentement des hanches pour frotter sa fente trempée contre cette bouche encore maladroite. Chaque coup de langue faisait jaillir un filet de mouille chaude qui ruisselait sur le menton et le cou de la lapine. Les petites mains d’Aife agrippaient les oreilles duveteuses, les caressaient, les pinçaient, les tiraient juste assez pour arracher des couinements étouffés qu’elle savourait déjà comme une gourmandise.

L’excitation montait en elle, brûlante, délicieuse, mais elle voulait plus, elle voulait graver le Lys dans chaque cellule de la lapine. D’un mouvement souple et félin, elle pivota à cent quatre-vingts degrés sans jamais quitter la bouche de Tek. Son sexe resta collé aux lèvres de la lapine, mais elle se retrouva désormais à califourchon au-dessus de son visage, regardant vers ses pieds. Elles formaient un L, Aife agenouillée au-dessus de la tête, sa petite taille la plaçant exactement à la bonne hauteur.

Un claquement de doigts. Une lumière dorée jaillit de son bas-ventre. Entre ses cuisses apparut un membre épais, veiné, dressé, accompagné de bourses lourdes et satinées qui pendaient déjà, gorgées de désir, pointant droit vers le ventre doux et bombé de la lapine. « Surprise, ma lapine… » souffla-t-elle en caressant lentement sa queue. « Tu connais ce jouet, hein ? Au Lys, les filles peuvent tout avoir… et moi, j’adore en avoir un de temps en temps. Je t'apprendrais comment faire plus tard. »

Elle se pencha en avant, attrapa les deux seins généreux de la lapine à pleines mains et les pressa fermement l’un contre l’autre, formant un fourreau chaud et moelleux autour de sa verge brûlante. Un soupir rauque lui échappa quand elle commença à bouger, lentement d’abord, puis plus vite, faisant glisser son membre rigide uniquement entre les seins de la lapine. « Regarde comme c’est beau… » murmura-t-elle, accélérant le rythme. « Tes nichons sont faits pour ça… serre-les bien autour de moi… »

En même temps, elle poussa son sexe trempé plus fort contre les seins de la lapine, exigeant plus de sensations. Ses hanches roulaient en cadence : d’un côté elle se faisait dévorer, de l’autre elle baisait les seins de la lapine avec une sensualité vorace ; la pointe de sa queue venant parfois claquer contre le ventre de la lapine. « Lèche-moi plus fort… oui… pendant que je te baise les seins… aaaah… tu vas apprendre, ma chérie… tout apprendre… »

Ses gémissements devenaient plus aigus, plus sauvages. Sa queue gonflait encore entre les globes moelleux, son clitoris frottait délicieusement contre la langue de la lapine. Elle sentait l’orgasme monter, puissant, imminent, mais elle le retenait, savourant chaque seconde de cette double domination. Elle accéléra, hanches en avant, hanches en arrière, se frottant, se baisant, se perdant dans le plaisir. Sa verge pulsait contre les seins de la lapine, laissant des traînées brûlantes de pré-sperme sur la peau douce.

« Tu sens ça ? » haleta-t-elle, la voix tremblante. « C’est pour toi… tout ça est pour toi… »

Elle ne jouit pas encore. Elle voulait que la lapine sente chaque pulsation, chaque goutte, chaque frisson. Elle voulait que la lapine comprenne que le Lys ne donne jamais une seule chose à la fois. Ici, on donne tout. Toujours.

« Continue de lécher… » ordonna-t-elle, les yeux brillants de désir. « Et prépare-toi… parce que je vais te marquer partout… »