The Multiversity

Allison n’avait pas à rougir de ses performances. Elle était douée, assurément. Mélinda l’avait bien formé, car il n’était pas aisé d’être une dominatrice au sein de son environnement. Si Lissandre était provocante, il y avait beaucoup des pensionnaires de Mélinda qui étaient plutôt endurantes, résistantes, expérimentées, et qui ne se soumettaient donc pas si facilement. De plus, Allison manipulait deux verges en même temps, soit un désir très fort. Elle se laissait aller, grognant sur place, et embrassa Lissandre. Toujours assise, Mélinda caressa le dos de Mélissandre, qui observait la scène. Elle était sans doute heureuse de voir sa mère prendre son pied ainsi. Lissandre se faisait joyeusement prendre par sa partenaire. Allison grognait et soupirait, bavant même sur place.

« Hmmm… Ouais, tra Maîtresse, tâ… Tâche de t’en souvenir, haaaaaa… »

Mélinda se pencha alors vers Mélissandre, et murmura :

« Elles vont jouir toutes les deux. »

Et, effectivement, elles jouirent. Allison gémit, et ses muscles se contractèrent. Le concert de crissements et de claquements se mua en une apothéose finale, et les deux femmes se mirent à jouir. Allison en eut les yeux vagues, et ses queues vinrent remplir Lissandre. Mélinda adorait ce moment, celui de l’orgasme, quand les deux corps se tendaient au maximum, et qu’elles jouissaient ensemble. Un spectacle magnifique, le summum du plaisir, celui où les corps se figeaient. Elle visualisait les spermatozoïdes d’Allison filer par vagues. Ce fut un puissant orgasme, assurément. Les deux corps se crispèrent, tandis que la « Déesse-Allison » jouissait longuement. Elle gicla pendant une bonne minute, avant de soupirer.

En sueur, Allison se retira ensuite, tandis que ses verges se rétractèrent. Elle se coucha sur le dos, respirant longuement, en reprenant peu à peu ses esprits.

« Pfffiouh… Je dois bien admettre que tu es à la hauteur de ta réputation, Lissandre. Je comprends pourquoi Shii t’idolâtre autant. »

Mélinda gloussa, et embrassa Mélissandre sur la joue :

« On dirait que ta Maman s’est fait une nouvelle fan. Maintenant, dis-moi, Mélissandre, que dirais-tu d’un peu de sucreries ? Je dois bien avoir un ou deux gâteaux pour toi, et je pense que ta mère a besoin de repos… Pendant que je cherche dans quelle partie du manoir Fönn est partie… »

Mélissandre observa tout avec de grands yeux « innocents ». Le fait que Mélinda sache que les deux femmes allaient jouir. Les visages de maman et sa Maîtresse éphémère qui perdaient tout contrôle. Il y avait de quoi faire naître des envies à photographier ces visages qui firent ressentir des « choses » dans le bas-ventre de Mélissandre. D’ailleurs, une de ses mains s’était plaqué contre son intimité et l’autre contre son ventre. Comme si ça lui permettait de partager un petit peu de ce « remplissage ». Sans s’en rendre compte, Mélissandre ne pouvait plus détacher les yeux de Lissandre. Comme hypnotisée. Savourant le fait que sa maman était « remplie ».

Ce fut les douces lèvres de Mélindra qui brisèrent le charme.

Mélissandre : « Quoi ? Des bonbons ? Maman Fönn ?... »

Mélissandre était complètement à côté de la plaque. Certes, elle aussi avait été baisé. Mais elle ne se remettait pas du spectacle qu’elle venait de voir. Elle voulait s’allonger contre le corps de sa mère. Elle voulait s’allonger entre les jambes de cette Maîtresse éphémère et peut-être tirer le bout de la langue. Cette odeur dans l’air…si ce jus qui coulait de cette double verge était aussi bon que la fragrance…mais on lui avait aussi promis des bonbons ! Et elle voulait aussi revoir Maman Fönn ! Trop de choses à faire et penser pour un corps de pseudo « enfant ».

Mélissandre : « Je veux bien. Enfin, je n’ai pas tout compris. Je viens avec toi ? Mais tu as eu l’air de dire que tu allais chercher Maman Fönn toute seule ? »

Elle regarda sa mère. Il était vrai qu’elle paraissait complètement dépassée par l’expérience. Mélissandre ne douta pas de l’endurance de sa mère. Elle comprit alors qu’elle faisait exprès de rester étendue, les cuisses ouvertes, pour ressentir les caresses de l’air sur sa peau humide de sueurs, à ressentir l’écoulement de ses orifices. Mélissandre sourit ! Sa mère savait y faire en matière de sexe et plaisir ! Elle était trop trop contente d’être sa fille.

Alors elle tendit sa main vers Mélinda, enfin sure de ce qu’elle voulait.

Mélissandre : « Je te suis. Que ce soit pour des bonbons et s’arrêter. Pour t’accompagner dans ton chez toi. Je m’en fiche. Maman va se reposer : hi hi ! »

Du côté de Lissandre, sa main alla en aveugle à la recherche du corps d’Allison. Quand elle l’eut trouvé, elle la gratifia d’un compliment :

« Tu es une très bonne dominatrice, Allison. Je ne sais pas si tu t’es surpassée aujourd’hui entre mes cuisses noyées, mais tu as une très bonne capacité de, hi hi !, remplissage. »

Elle prit un nouveau temps pour respirer, savourer les sensations de son corps et laisser les informations atteindre le cerveau saturé de plaisir d’Allison. Et elle ajouta :

« Toi et ta petite sœur, si vous le désirez, je vous inviterais chez moi. Ce n’est pas aussi manoiresque qu’ici, mais j’ai une très belle villa. Et une famille très intéressante : hi hi ! »

Manoiresque ? Lissandre devait avoir la matière grise baignant dans le stupre pour inventer un mot si laid sur le moment.

Allison était ravie d’avoir rencontré Lissandre, et, quand celle-ci lui indiqua qu’elle comptait l’inviter dans sa villa, elle et Shii, Allison sourit à nouveau. Si elle jouait la dominatrice sévère, on pouvait aussi voir son visage s’égayer quand elle souriait. Elle embrassa Lissandre sur les lèvres en palpant ses fesses, les malaxant.

« Je n’ai pas l’habitude de me lâcher si fort, oui… Mais je me doutais bien que l’égérie de ma chère Shii serait exceptionnelle. Je serai ravie de te retrouver, ma belle. »

Elle l’embrassa à nouveau sur les lèvres. Mélinda pouvait sentir les battements cardiaques très spécifiques d’Allison, et se demanda même brièvement si elle n’était peut-être pas tombée amoureuse de Lissandre… Ou, en tout cas, si elle ne l’appréciait pas plus que les autres. Tenant la main de Mélissandre, Mélinda signala à Lissandre de venir, tandis qu’Allison rangerait. Lissandre attrapa l’autre main de Mélissandre, et le trio sortit des cachots. Mélinda remonta avec le duo, et elle rejoignit la cuisine, près de la grande salle à manger. La cuisine était désormais propre. Elle avait été soigneusement nettoyée. Mélinda laissa Mélissandre s’asseoir sur une chaise. Elle était curieuse de savoir jusqu’à quel point Mélissandre avait hérité des goûts de Mélona, et sortit donc d’un placard un sachet de Skittles.

Souriant doucement, elle ouvrit le sachet, et remplit de Skittles un petit saladier, qu’elle posa à côté de Mélissandre.

« Mélona adore ça… Toi, Lissandre, si tu as soif, le frigo est rempli. »

Il y avait même plusieurs frigos. Après tout, c’était tout un groupe qu’il fallait nourrir ici. Mélinda ouvrit la double porte d’un frigo américain abritant de multiples boissons. Il y avait du jus d’orange, des bouteilles, des canettes, du Coca-Cola, mais aussi d’autres sodas. Il y avait de tout !

« Je vais aller chercher Fönn et les autres. Attendez ici, d’accord ? »

Mélinda sortit ensuite. Il fallut attendre plusieurs minutes, avant que la porte ne s’ouvrit.

Ce n’était plus Mélinda, mais Fönn, qui suintait le sexe, ainsi que Mélona et Marmelade. La famille Verrières au complet venait de se réunir !

« Ma chérie ! Diable, j’ai l’impression de ne pas t’avoir revu depuis des mois ! »

Fönn alla l’embrasser tendrement, tandis que Mélona regardait Mélissandre avec étonnement, tout comme Marmelade…

Assise sur une chaise haute près d’un ilot central, Lissandre buvait régulièrement directement au goulot d’une bouteille pour se réhydrater. Une eau parfumée aux fleurs de sakura paraissait-il. Affichant un sourire repus, la mère observait sa nouvelle fille dévorer les Skittles. Cette version « parfaite » d’elle-même n’avait absolument plus rien de cette aura sexuelle qui l’avait enveloppé dans le donjon. C’était une jeune fille. Elle semblait même être une enfant tant elle prenait de plaisir à se régaler de ses petites sucreries.

*Un oasis de calme dans un manoir des plus étranges… Je ne vais pas cracher sur ses quelques minutes de tranquillité. *

Ce qui lui fit réaliser qu’elle n’avait pas retirer l’anneau de masochisme à son doigt. Elle le posa sur le plan de travail. Seulement, quelques secondes plus tard, elle le récupéra et l’enferma dans le creux de son poing.

*Hors de question qu’une de mes filles se fassent influencer par cette « cochonnerie ». *

Voilà déjà que la porte de la cuisine s’ouvrait à nouveau. Mélinda, bien entendu. Et puis sa Fönn ! Mélona et en dernière Marmelade. Toute la famille Verrières ! Lissandre bondit de sa chaise avec un grand sourire satisfait. Des prémisses de larmes s’annoncèrent mais sa femme l’embrassa d’une telle façon qu’elle court-circuita son corps et ses pensées.

« Ma Fönn… ♥ »

Lissandre ne réalisa pas encore que Mélissandre sous forme humaine était une nouveauté. Il fallait remettre les chronologies de tout le monde à la même heure.

Sauf que Lissandre ressentait autre chose pour le moment. Cette odeur « épaisse » dans l’air. Bien qu’ayant une forte dose de sexe avec Allison il y avait très peu de temps ! Sa femme embrasa ses propres braises.

« Oooh toi… Je ne sais pas sur qui tu es tombée dans ce manoir, mais je connais cette odeur. »

Au baiser tendre de Fönn vint un mordillement joueur de Lissandre sur les lèvres de la rousse. Sa main s’était déjà glissée entre leurs deux corps collés pour venir jouer avec le téton de la gynécologue.

« Est-ce que tu t’es transformée ? Combien étaient-elles ? Tu as peut-être passé du temps avec un homme ? J’espère que son sexe ne t’a pas fait changer d’orientation sexuelle. Ce serait dommage, il faudrait que je te travaille au « corps » comme le veut l’expression… »

À les voir, elles étaient finalement très semblables, on aurait dit des sœurs jumelles ! Marmelade et Mélissandre. Des ressemblances finalement assez logiques, car c’était grâce à Mélona que les deux Slimes avaient pu prendre une forme humaine. Fönn put noter cela après son long baiser avec Lissandre. Elle se pressa contre elle, soupirant doucement. Dire qu’elle était partie à la base pour aller coucher Iris… Tout comme Lissandre, Fönn avait aussi connu de sacrées aventures !

« Cela ne fait que quelques heures, ma Lissandre, mais j’ai l’impression de ne pas t’avoir vu depuis des mois… »

Elle lui sourit encore. Lissandre avait beaucoup de questions, mais, avant de pouvoir lui répondre, Mélona examina les deux Slimes.

« Mais… Mais… Tu es Mélissandre ! »

Fönn fronça les sourcils. Mélona semblait sincèrement surprise, mais son instinct ne lui mentait pas. C’était bien Mélissandre, initialement un clone de Mélona qui avait fusionné avec la combinaison rose de Lissandre, qui était devenue une sorte de symbiote de slime, avant de finalement acquérir une forme humaine. Fönn se rapprocha de Mélissandre. Elle se rappelait encore de Marmelade, et surtout de la séquence où Marmelade s’était provisoirement transformée en monstre. Et elle se rappelait aussi de leur séjour à Magikya, quand Mélissandre avait failli se transformer en shoggoth. On lui expliqua que Mélissandre avait eu ce corps humain grâce à Mélinda. Fönn hocha la tête, tout en caressant un peu le visage de Mélissandre, notant la tendresse de sa peau, sa douceur.

Elle se redressa ensuite.

« Cette Mélinda est vraiment impressionnante. Je sens que tu as été toi aussi bien occupée, ma chérie. »

Fönn alla ouvrir le frigo, et attrapa une cannette de jus d’orange, pour se désaltérer un peu.

« Tu te souviens de cette Lamia, hein ? Elle m’a accompagné avec ces deux androgynes, Camille et Kamiye… Et… Je ne me suis pas transformée en homme, mais disons que faire l’amour avec une Lamia m’a permis de débloquer une nouvelle forme. »

Elle but de sa cannette, puis se rapprocha de Lissandre, et l’embrassa à nouveau, en posant dans la foulée ses mains sur ses fesses. Lissandre était ainsi coincée entre Fönn et le comptoir américain au centre de la cuisine.

« Et oui, je peux me transformer en Lamia, maintenant ! Tu vois ? Toi, tu reviens avec une nouvelle fille, et, moi, avec un nouveau power-up… »

Fönn s’en mordilla les lèvres, puis embrassa à nouveau sa femme… Car cela faisait tout de même longtemps qu’elle ne l’avait pas embrassé !

"Bordel, ce que tu as pu me manquer ! Et cette façon que tu as de te mordiller les lèvres... Ça me rend toute chose."

Lissandre glissa l'anneau de masochisme dans la poche de sa magnifique et formidable femme. Elle lui fit un clin d'œil et posa son index sur ses lèvres pour ne pas qu'elle pose de questions. Puis ses bras vinrent se croiser derrière le cou de Fönn et elle alla chercher un nouveau baiser. C'était si simple. Si bon. Qu'est-ce que ces lèvres lui avaient manqué !

"Tu es complètement folle. Comment ai-je fait pour avoir trouvé une perle comme toi ? Je veux dire, tu t'en vas quelques heures et à ton retour tu as une nouvelle fille. Et ce n'est même pas le plus extraordinaire parce que tu peux maintenant te transformer en...femme-serpent ? Et c'est quand tu le veux ou c'est parce que cette Lamia a réussi a t'exciter comme il fallait ? A moins que ce soient ces petits garçons efféminés ? C'est vrai qu'ils étaient tous les deux mignons."

A nouveau, elle revint à ses lèvres. Lissandre savait que toutes ces filles étaient plus ou moins dans l'attente. Elle s'était aussi découverte un très fort instinct maternel et une farouche volonté de défendre tout son clan Verrières. Mais sa Fönn était collée contre son corps. Elle était prisonnière de son changeforme et de la cuisine. Et honnêtement, elle ne voulait pas s'en libérer.

Elle vint à son oreille pour lui chuchoter : "L'anneau que j'ai mis dans ta poche, il exacerbe mon côté masochiste... Hi hi !"

Elle recula sa tête pour lui reparler. Elle avait envie de parler jusqu'à la déshydratation ! Sa femme devait tout savoir. Rattraper tout le temps perdu. Mais le sourire malicieux plein de désir de cochonneries de Lissandre allait à l'encontre d'un simple papotage.

"Il faudra aussi qu'on prépare la villa pour accueillir Allison et sa sœur Shii. Enfin, je devrais l'appeler Maîtresse Allison mais tu sais comment je suis : indomptable. Cette Shii est une fan absolue de mes romans. Si tu savais comme elle m'a donné envie de me remettre à l'écriture ! Mais il y a tant à faire et à gérer maintenant. J'en perds la tête : hi hi !"

« Eh bien, pour m’avoir, il a suffi que tu invoques un incube, puis son père… C’est comme ça que tu as trouvé une perle comme moi, ma chérie. »

Fönn lui sourit encore, et posa ses mains sur les hanches de Lissandre. Elle ne put résister, et l’embrassa encore. La gynécologue se pressa contre le corps de sa femme, et sentit celle-ci lui glisser un anneau dans sa poche. Elle lui expliqua qu’il s’agissait d’un anneau magique, que sa femme avait sans doute récupéré lors de ses aventures avec Mélinda. Il ne fallait du coup pas être un grand génie pour savoir qu’elles avaient dû faire intensivement l’amour… Comme elle avec Shaïra, Kamiye, et Camille. Elles s’embrassaient longuement, Fönn déplaçant ses mains pour empoigner les cheveux de Lissandre, puis ses fesses, tout en se frottant contre elle. Mélona, à côté, sourit doucement, en sentant le désir sexuel entre elles. Elles étaient deux volcans prêtes à entrer en éruption.

La Norvégienne lui parla ensuite un peu plus de sa forme :

« C’est une nouvelle forme, comme ma forme de démone que j’ai acquise lors de notre mariage. Donc, je peux la prendre quand je veux, oui… Et je ne te cache pas que ces deux beaux androgynes y ont beaucoup contribué, hihi. Tu n’as pas été la seule à t’amuser. »

Fönn l’embrassa alors sur le front, et Lissandre se retrouva progressivement coincée entre sa femme et la table de la cuisine. Mélona posa alors chacune de ses mains sur les têtes de ses deux petites-sœurs. Mélissandre ayant été conçue à partir d’elle, elle était naturellement plus sensible au désir sexuel que Marmelade. Elle se pencha vers le duo, et murmura doucement :

« Elles vont faire l’amour, mes chéries… »

C’était en tout cas le projet de Fönn. Elle souriait encore à Lissandre, et palpa ses fesses, en la pressant encore contre la table.

« Oui, oui, on va préparer la villa, ma belle… Mais une chose à la fois. D’abord, il y a toi, il y a moi, et il y a l’irrépressible envie que j’ai de te baiser, là, maintenant. »

Lissandre put sentir la verge de Fönn se déployer contre sa chatte, se frottant contre elle, durcie et assoiffée.

« Alors, tu vas devoir assumer tout l’effet que tu me fais… »

Marmelade posa ses deux mains sur ses oreilles.

Mélissandre : « Je crois que ça la dérange. De toute façon, on devrait les laisser toutes les deux : hi hi ! »

Main dans la main, elles sortirent de la cuisine pour laisser de l’espace et de la tranquillité à leurs deux Mamans. Ce qui était ironique étant donné qu’on entendrait plus qu’elles deux dans les minutes à venir depuis le couloir !

Lissandre avait poussé gémissement après gémissement. Cette petite bouille rousse devant elle avait ce truc qui la mettait dans tous ses états. Ce mélange de petite tête innocente avec le feu des Enfers entre ses cuisses. C’était ce contraste qui l’intéressait ! Elle était vivante et complexe !

« C’est fou comme je ne cesse de perdre tout contrôle aujourd’hui. Ne suis-je donc qu’un petit jouet pour vous toutes ? Une sorte de sextoy amélioré ? Hi hi ! »

Mais à aucun moment elle ne chercha à s’échapper de la domination de sa femme.

« Mais qu’est-ce que je sens là, vile coquine ? »

Sa main glissa entre leurs deux ventres pour venir caresser cette verge émergente.

« Par contre, tu vas me ranger ton attirail, ma Fönn. Je te connais. Je connais ce corps. Je pourrais le reconnaître entre mille les yeux bander. »

Ses lèvres vinrent attraper et mordiller la lèvre inférieure de sa Fönn. Une forme de rébellion. De jeu aussi. Lissandre avait un objectif clair en tête. Et elle pouvait être sacrément têtue quand elle décidait de s’y adonner !

« Je ne sais pas qui sont ces deux androgynes. Mais je suis jalouse. Je suis sure que tu as été une impitoyable prédatrice pour eux deux. Moi je n’ai jamais vu cette nouvelle forme. Et tu me dis que tu contrôles ce pouvoir sur commande ? Il va falloir me le prouver ! »

Le pied de Lissandre s’infiltra entre les deux jambes de Fönn. Puis elle faucha à gauche et à droite. Pas pour la blesser. Pas pour la faire chuter. Mais pour la faire descendre d’un étage. Que Lissandre la dépasse de sa hauteur raisonnable. Elle voulait reprendre le contrôle. Temporairement. Si temporairement. C’était un jeu. Et elle voulait que sa femme se transforme. Elle voulait lui être soumise ! A elle et sa nouvelle forme monstrueuse !

Sachant très bien comment cela allait tourner, Mélona hésita entre rester, ou profiter de ses sœurs. Mais, comme Mélissandre avait enfin un corps, elle attrapa l’une des mains de Mélissandre, l’une des mains de Marmelade, et leur fit signe de la suivre.

« Nos Mamans vont s’amuser ensemble… Et moi, comme je suis votre grande-sœur, je vais vous montrer la salle d’arcade ! Tu as déjà joué à un jeu vidéo, Marmelade ? »

Fönn les laissa partir, d’autant que Lissandre souhaitait désormais en savoir plus sur sa nouvelle forme. La Norvégienne lui sourit donc, l’embrassa encore. Lissandre lui avoua être jalouse, et Fönn gloussa.

« Parce que tu veux me faire croire que tu as passé ton temps à jouer aux fléchettes avec notre hôte ? J’ai bien vu comment cette Mélinda te dévorait du regard, et elle est plutôt mignonne, elle aussi… »

Leur couple était de base un couple atypique. Elles s’étaient rencontrées par le biais d’un intermédiaire, un incube, Alastar Magoa, et elles s’étaient mariées en Enfer. Les serments de leur mariage impliquaient des relations très libertines. Coucher avec d’autres personnes, cela faisait partie de tout ce concept de mariage placé sous le sceau de la luxure. Si leur couple ne survivait que par le biais d’une fidélité sexuelle, c’était la preuve qu’elles ne s’aimaient pas tant que ça. Fönn s’imposait juste de faire partager à Lissandre ses amants et amantes. Il était donc plus que probable que, tôt ou tard, Lissandre puisse avoir dans son lit Kamiye et Camille.

Mais, pour l’heure, Lissandre était curieuse. Souriant doucement, Fönn hocha la tête. Lissandre essaya ensuite de la faucher, et la Norvégienne vacilla un peu.

« Oh, toi, tu veux que je te punisse, hein ? Mais soit… Je n’ai pas fait que coucher avec deux garçons mignons, il y avait aussi une grosse Lamia… »

Fönn se concentra alors, et Lissandre put la voir se transformer. Ses cheveux roux prirent une teinte argentée, sa peau blanchit, et ses jambes se soudèrent. Fönn gémit, yeux clos, et évolua alors. Une aura lumineuse l’enveloppa, un halo magique, et son corps se mua, se transforma.

Quand elle rouvrit les yeux, Lissandre put voir devant elle une magnifique Lamia. Sa verge avait disparu au profit d’un trou, une fente d’où Fönn pouvait libérer des tentacules violets. Un sourire malicieux orna ses lèvres, tandis qu’elle se juchait désormais un peu au-dessus de Lissandre.

Elle se pencha vers elle en sifflant, et sa langue fourchue glissa sur la joue de Lissandre.

« Alors, arrogante humaine callipyge, as-tu envie de devenir ma proie ?! »

Si ses yeux avaient pu former des cœurs, un petit rose dans chacune de ses prunelles y serait apparu.

Lissandre fut contrainte de relever la tête pour découvrir que même la couleur bleue de sa Fönn rousse avait laissé place à quelque chose de doré. Ce qui était de très bon ton pour un corps à l’épiderme légèrement violacé et aux cheveux argentés. C’était d’un exotisme charmeur !

« Je suis désolé. Je ne sais pas si c’est parce que tu parles trop bien ou que tu es magnifique, mais je n’ai pas retenu ce que tu m’as demandé. »

Oooh oui ! Ça revenait une nouvelle fois à la provoquer. Et avant qu’elle ne devienne la proie de sa femme sous forme de prédatrice de petite humaine arrogante, son doigt glissait déjà autour de cette aréole. Il y avait quelques tatouages géométriques. Y avait-il une signification ou seulement un piège pour un doigt aventurier comme le sien à tourner autour d’un petit téton qu’il lui faudra bientôt suçoter ?

« Je ne sais même pas par où commencer : hi hi ! »

La langue bifide ! Sa moitié humaine ? Son autre moitié saurienne ? Elle ne savait pas. Elle voulait tout. Même ses yeux n’arrivaient pas à se poser quelques autres. Ses lèvres au-dessus son menton ? Cette poitrine généreuse ? Ou le mystère d’un con rattaché à une partie animale ? Elle finit toutefois par poser ses mains sur les écailles de ses « hanches ». Si toutefois on pouvait encore apparenter cette partie de son corps reptilienne au langage humain.

« Tu es vraiment la femme parfaite. Capable de changer de forme pour une jeune femme autrefois si naïve à vouloir changer le monde. Une ancienne nymphomane aujourd’hui respectable mère de famille. Hey ! Ne ris pas : ah ah ! »

Ses doigts glissaient sur les écailles. Sa pulpe sentait chaque petite bosse. Comme si elle descendait un escalier infini. Mais elle ne finit pas accroupit à suivre la queue jusqu’à son terminal. Elle demeura debout. Et quand elle fut à bout de bras, sa main remonta pour revenir se poser sur la taille de sa femme. Cette peau qui paraissait alors si douce. Le contraste était émulant.

« Quelque chose me dit qu’aujourd’hui je me cantonnerais au rôle de soumise. Enfin bon, je me plains pour la forme. C’est très libérateur de ne plus tenir les rênes. Par contre, s’il te plaît, ne me bâillonne pas. »

Ce fut suivi d’un clin d’œil. Puis sa main remonta depuis la taille de Fönn. Un doigt touchant la peau l’un après l’autre. De cette façon qu’on pouvait imiter le galop du cheval sur une table. Cette main remonta la colline du sein puis redescendit là où il n’y avait plus une agréable rondeur. Elle alla grimper sur le menton pour finir sur la lèvre inférieure. Une invitation silencieuse à ouvrir cette bouche.

« Je veux sentir cette langue fourchue dans ma bouche. Embrasse-moi. »

Un sourire malicieux orna les lèvres de Lamia-Fönn. Chaque transformation de Fönn n’était pas qu’une simple modification physique, elle endossait aussi les pouvoirs et caractéristiques des espèces qu’elle copiait, et son comportement évoluait aussi en fonction. Plus sensuelle, plus dominatrice, plus brutale, ou plus soumise selon les formes qu’elle prenait. Mais il semblait assez clair que, sous cette forme, Fönn devenait bien plus dominatrice ! Elle laissa néanmoins Lissandre palper ses écailles, notant la passion de celle-ci, comme si son cœur était sur le point d’exploser de ses lèvres ! Lissandre ne savait plus où donner de la tête, alors Fönn la laissa la palper, descendant sur ses écailles, se rapprochant de sa chatte tentaculaire. Fönn pouvait se doter d’une verge, voire d’une double verge, mais ses tentacules permettaient aussi de faire des choses bien plus osées… Comme avaler quelqu’un pour le mettre dans sa queue. Ladite personne finissait dans un genre de placenta, baignant dans le liquide amniotique de la Lamia, et se faisait vigoureusement baiser sans relâche par des tentacules.

Fönn croisa le regard de cette belle, et caressa la joue de Lissandre.

« Je crois que c’est à moi de commencer… Je vais te montrer comment Shaïra m’a embrassé… »

Et, avant de l’embrasser, Fönn tournoya autour de Lissandre, qui put ainsi sentir la queue caudale de Fönn glisser contre ses jambes, remontant jusqu’à son bassin. Fönn se retrouva ensuite à hauteur du visage de Lissandre, et l’enlaça tendrement. Elle l’embrassa donc, et sa langue bifide glissa dans la bouche de Lissandre, tandis qu’elle put sentir la queue caudale de Fönn se presser contre elle. La Norvégienne appuya pour serrer Lissandre contre son corps, et ses écailles se mirent à vibrer ensuite, donnant à Lissandre l’agréable impression que Fönn ronronnait contre elle. Mais cela ne serait rien en comparaison du baiser que Fönn lui fit, ce baiser où sa langue bifide s’enroula malicieusement et sensuellement autour de celle de Lissandre, la comprimant tendrement, partageant ainsi avec elle un baiser long et suave, plein de passion et de tendresse… Un prélude avant des moments plus intenses, certes, mais Fönn était heureuse de retrouver sa femme, alors il était naturel qu’elle l’embrasse longuement !

C’était stupide de la part d’une ancienne pro du X. Mais Lissandre ne put s’empêcher de se faire foudroyer par un premier petit orgasme. Sur l’échelle de Richter de la magie Rose, c’était encore tout en bas. Mais ça avait été plus fort qu’elle. Son côté soumise exultait. Elle se faisait encoconner par cette grosse queue caudale. Qui VIBRAIT maintenant ! ♥ Mais elle avait été secoué par ce premier petit orgasme quand la langue bifide s’était entortillée avec la sienne. Avait joué dans sa bouche. Avait titillé sa gorge comme si une queue masculine cherchait à tester ses limites. C’était fou. C’était monstrueux. Mais ça avait fait imploser son premier petit orgasme.

« Je dois tellement souiller tes nouvelles écailles. Ce doit être les chutes du Niagara là en bas : hi hi ! ♥ »

Lissandre le savait déjà. Elle allait se faire dévorer par sa femme. Elle le subissait déjà. Cette perte volontaire de son libre-arbitre. Ce plongeon les yeux fermés dans l’océan du stupre. Fönn allait la baiser comme d’habitude et aussi d’une façon nouvelle. Il y aurait les petits gestes bien connus de sa femme. Et tout le côté prédatrice qui s’y ajouterait. Le commun avec la nouveauté. Le normal avec le monstrueux. L’improbable fusion des genres. Cette acrobatie intellectuelle permettait à Lissandre de justement « kiffer » cette situation.

« C’est dingue comme j’aime ce type de langue. Je n’ai rien contre ta petite langue d’humaine, ma chérie. Mais bordel ! Cette langue-là, elle est si agile. Si longue. Si… perverse. »

Une de ses propres mains quitta le corps de la lamia pour se frayer un chemin entre ses cuisses. La Mélissandre de la combinaison ouvrit magiquement le latex rose. Pour le moment, le symbiote était passif. Comme s’il ne voulait pas s’imposer et ruiner le moment. Mais il était relié au corps de Maman Lissandre et ressentait ce qu’elle ressentait. Et donc cette main commença à se pincer le clitoris. A nager entre ses deux lèvres déjà lubrifiées naturellement.

« Tu devrais me retourner. Dans une espèce de 69 exotique. Je veux que ta langue bifide m’embrasse là en bas aussi. Et moi, je te ferais la même chose. Je veux savoir à quel point ton sexe a changé. Je veux y goûter. Et je veux te faire du bien, moi aussi. »

Un frisson traversa le corps de Fönn quand elle constata que Lissandre aimait beaucoup sa nouvelle forme. Elle la vit commencer à se masturber, et Fönn attrapa le poignet de sa femme avec sa main, comme pour l’en empêcher.

« Tût-tût ! Si quelqu’un doit te masturber, c’est moi, ma chérie ! »

À chaque fois qu’elle changeait de forme, Fönn voyait aussi son comportement être modifié. Sous sa forme de Lamia, elle était bien plus entreprenante, dominatrice, joueuse, et même vicieuse. Un comportement reptilien et prédateur en lien avec la nature dominante des Lamias. Elle sourit quand Lissandre, visiblement accroc de sa langue, proposa un 69 inversé. Fönn aurait pu la soulever, mais elle préféra s’allonger en plein milieu de la cuisine. Sa longue queue caudale pouvait aisément prendre la forme d’un lit. Lécher l’intimité de Lissandre ne pouvait que motiver Fönn. Elle avait beau changer de forme, cela ne changeait rien à la nature de ses sentiments pour elle, à l’étendue de son amour pour sa Lissandre.

Elle s’allongea donc, et lui fit signe de venir.

« Allez, viens, vilaine fille… »

Les tentacules violets émanant de son sexe se rétractèrent, et son sexe prit ainsi l’apparence d’une chatte normale, ses écailles se rétractant pour laisser place à sa peau violette et pâle. Lissandre grimpa sur elle, et mit son bassin à hauteur du visage de Fönn. Elle soupira doucement, et palpa les fesses de sa partenaire, puis l’amena à se coucher contre elle. Les genoux de Lissandre purent s’appuyer de part et d’autre de la tête de Fönn, sur le sol. La Norvégienne étira ensuite sa langue bifide, qui se dédoubla alors. Une pointe fourchue titilla le clitoris de Lissandre, jouant avec son bouton de plaisir. L’autre langue fila dans le même temps à l’intérieur de la chatte de Lissandre, et commença à la lécher, avalant sa mouille. Avec ses mains, Fönn continuait à palper le cul de Lissandre, le malaxant avec vergogne.

Oh, comme elle aimait ça ! Les crissements, les soupirs de sa femme, son corps… Elles s’étaient séparées quelques heures seulement, mais, pour elle, cela faisait comme si des mois s’étaient écoulés. Lissandre lui avait tant manqué !