Re: Les bases de son culte [avec Shayne]
Posté : 17 août 2024 16:27
Alma le voit. Il est à quelques centaines de mètres devant elles toutes. Il semble… attendre quelque chose. Presque comme s’il hésitait à attaquer les appartements universitaires. Pourquoi ? Il y a pourtant du monde autour de lui. Des doigts qui le pointent. Des messes basses qui se demandent si c’est un événement surprise préparé par la ville ou un vrai super-vilain. Parce que l’homme en question a quelque chose qui tient du ridicule. Une sorte d’accessoire métallique sur les avant-bras. Ça ne parait même pas fini. Ce n’est pas lisse comme les armures des mecchas japonaises. Des formes rudimentaires. Des boursouflures de soudure. L’acier mis à nu à coup de ponceuse.
Mais pas question de se retourner et de demander si c’est vraiment lui son ennemi. Ce serait mettre le réseau de Shayne en question et il en est hors de question. Tout comme ça la mettrait dans une position qui l’énerverait quand on lui demanderait si un pareil gus pourrait être autre chose que son ennemi.
*Mais je ne le sens pas. Quelque chose cloche… Mais quoi ? *
Peut-être le fait que tu vas affronter l’élève et non le maître, Alma ? Mais ça, tu ne peux pas le savoir. Il se pourrait même qu’il soit dans les parages et que même les systèmes de scan de la cyborg ne l’aient pas remarqué. Probablement parce que le « véritable » ennemi ressemble à un bon quinquagénaire comme n’importe quel autre passant ? Il doit se fondre dans la masse sans arborer de costume ridicule.
*Bon. Je la joue comment, moi, maintenant ? *
Foncer dans le tas ? Ça parait la pire des solutions. Sans la regarder, elle sent la présence de sa Liliane. Sans compter le fait qu’elle n’est pas dans une sorte de no man’s land où elle peut se permettre de faire exploser des trucs ou de provoquer des dommages collatéraux type environnement. Non. Elle doit combattre différemment sur ce monde. Elle ne doit pas reproduire la catastrophe du combat contre le pyromane dans le site abandonné.
*Si seulement je savais à quelle portée je pouvais emmener mes lianes. Putain ! Ça me fait chier de dire que Giana a raison. Je ne connais pas suffisamment les limites de mes propres pouvoirs. *
Pas question non plus de jouer dans la discrétion. Habillée façon militaire avec sa mèche arc-en-ciel : il est sûr et certain que quelqu’un la trahira. D’ailleurs, elle commence déjà à ressentir le poids des regards. Elle et les femmes qui l’accompagnent sont tout sauf discret.
*Ca pourrait être une bonne chose, en fait. Je ne suis plus seule. Je ne cherche plus à survivre. Je ne suis plus Marischka. Je suis Alma. Et je cherche à construire mon culte. Je cherche à prendre possession de cette ville et de bien plus. Alors… *
Elle lève la tête. Il y a une affiche géante sur le toit d’un bâtiment vantant les mérites d’une nouvelle voiture. Plus loin, dans la vitrine, un écran géant qui passe en boucle des publicités. Là-bas, une autre affiche publicitaire dans l’abribus.
*Alors autant me faire de la pub. Mais pour ça, il ne faut pas que je sois la première à être violente. Donc… Chier ! Je dois abandonner l’effet de surprise. Je dois… Oui, c’est ça. Je dois le provoquer. Le faire passer pour un super-vilain. *
« J’y vais. »
Et Alma se rapproche sans courir de son ennemi.
« Hey ! Je crois que tu t’es planté de ville. Si tu veux foutre le bordel ici, c’est hors de question. »
Après l’avoir pointé du doigt, elle suit une intuition. Au lieu de fermer les bras et de les croiser sur sa poitrine. Elle plante ses poings sur ses hanches. Une posture assumée, assurée. Au lieu de chercher à être renfermée et vouloir se protéger. Elle s’expose et arbore fièrement son costume militaire. Ainsi, elle donne l’impression de représenter la « loi ».
*Ma Loi. *
Mais pas question de se retourner et de demander si c’est vraiment lui son ennemi. Ce serait mettre le réseau de Shayne en question et il en est hors de question. Tout comme ça la mettrait dans une position qui l’énerverait quand on lui demanderait si un pareil gus pourrait être autre chose que son ennemi.
*Mais je ne le sens pas. Quelque chose cloche… Mais quoi ? *
Peut-être le fait que tu vas affronter l’élève et non le maître, Alma ? Mais ça, tu ne peux pas le savoir. Il se pourrait même qu’il soit dans les parages et que même les systèmes de scan de la cyborg ne l’aient pas remarqué. Probablement parce que le « véritable » ennemi ressemble à un bon quinquagénaire comme n’importe quel autre passant ? Il doit se fondre dans la masse sans arborer de costume ridicule.
*Bon. Je la joue comment, moi, maintenant ? *
Foncer dans le tas ? Ça parait la pire des solutions. Sans la regarder, elle sent la présence de sa Liliane. Sans compter le fait qu’elle n’est pas dans une sorte de no man’s land où elle peut se permettre de faire exploser des trucs ou de provoquer des dommages collatéraux type environnement. Non. Elle doit combattre différemment sur ce monde. Elle ne doit pas reproduire la catastrophe du combat contre le pyromane dans le site abandonné.
*Si seulement je savais à quelle portée je pouvais emmener mes lianes. Putain ! Ça me fait chier de dire que Giana a raison. Je ne connais pas suffisamment les limites de mes propres pouvoirs. *
Pas question non plus de jouer dans la discrétion. Habillée façon militaire avec sa mèche arc-en-ciel : il est sûr et certain que quelqu’un la trahira. D’ailleurs, elle commence déjà à ressentir le poids des regards. Elle et les femmes qui l’accompagnent sont tout sauf discret.
*Ca pourrait être une bonne chose, en fait. Je ne suis plus seule. Je ne cherche plus à survivre. Je ne suis plus Marischka. Je suis Alma. Et je cherche à construire mon culte. Je cherche à prendre possession de cette ville et de bien plus. Alors… *
Elle lève la tête. Il y a une affiche géante sur le toit d’un bâtiment vantant les mérites d’une nouvelle voiture. Plus loin, dans la vitrine, un écran géant qui passe en boucle des publicités. Là-bas, une autre affiche publicitaire dans l’abribus.
*Alors autant me faire de la pub. Mais pour ça, il ne faut pas que je sois la première à être violente. Donc… Chier ! Je dois abandonner l’effet de surprise. Je dois… Oui, c’est ça. Je dois le provoquer. Le faire passer pour un super-vilain. *
« J’y vais. »
Et Alma se rapproche sans courir de son ennemi.
« Hey ! Je crois que tu t’es planté de ville. Si tu veux foutre le bordel ici, c’est hors de question. »
Après l’avoir pointé du doigt, elle suit une intuition. Au lieu de fermer les bras et de les croiser sur sa poitrine. Elle plante ses poings sur ses hanches. Une posture assumée, assurée. Au lieu de chercher à être renfermée et vouloir se protéger. Elle s’expose et arbore fièrement son costume militaire. Ainsi, elle donne l’impression de représenter la « loi ».
*Ma Loi. *