The Multiversity

Ainsi prise, ainsi baisée, Lucinda laissait sa concubine contrôler les choses. Même si celle-ci avait déjà une femme, elle aurait avec la Reine une relation très particulière. Après tout, la Reine était adepte de polyandrie, et elle appréciait Lissandre, son audace… Une audace qui ne cessa de croître tandis qu’elle contrôlait tout le bateau. Il y avait plus de quatre marins à bord, et, peu à peu, tout l’équipage se regroupait autour d’elles. Lissandre dominait la situation, et chacun d’eux lui obéissait. Ils se déshabillèrent, révélant des verges tendues, formant un arc de cercle autour de la Reine, qui se faisait baiser sur le pont. Elle pouvait sentir la vigueur des marins croître sous l’effet de cette magie rose. L’un d’eux s’enfonçait dans sa bouche, et l’autre dans ses fesses. Lucinda soupirait, les joues rosies par le désir, entendant les provocations de Lissandre. On aurait dit une enfant surexcitée, qui réclamait toutefois aussi son attention. Le bateau volant trafiqué généra un tentacule supplémentaire, et, dans des craquements de bois, ce tentacule se redressa, une pointe phallique rose, et il s’enfonça dans la chatte de Lissandre, la faisant soupirer.

« Hmmm…
-  Sa gorge est si bonne ! Oh, Majesté, quel pied !
-  J’ai l’impression de disparaître dans son cul ! »

L’autre marin grognait derrière elle, pétrissant ses seins, les malaxant fermement. Il pinçait chacun de ses tétons, et continuait à la prendre, s’enfonçant plus lourdement en elle, sa verge s’enfonçant jusqu’à la garde. Il avait dilaté avec force les parois anales de Lucinda, puis continuait à la prendre, plus fermement, plus fortement. Les deux hommes finirent par jouir, tandis que Lucinda, soupirant doucement, avala tout ce sperme. Elle resta ensuite agenouillée, tandis que les deux marins ayant joui en elle dodelinèrent de la tête, vacillèrent… Puis s’effondrèrent ensuite mollement. Lissandre put alors sentir deux tentacules jaillir alors, venant s’enrouler autour de son corps. Lucinda regarda alors les marins, et leur fit signe de venir, tout en avalant goulûment ce sperme.

« Venez, Messieurs… Venez baiser votre Reine ! Celui qui refuse de me baiser ne verra pas le jour se lever à nouveau ! »

Un ton autoritaire, mais qui en disait long. Plusieurs marins se rapprochèrent. L’un était assez gros, et Lucinda le chevaucha. Elle sentit son estomac s’enfoncer, et elle s’empala sur sa queue en soupirant. Un autre homme retourna dans ses fesses, et elle masturba deux autres marins, pendant qu’un cinquième passait par-dessus son compagnon couché, et allait visiter la bouche de la Reine. Cinq hommes l’entouraient donc, et Lucinda soupirait longuement, confirmant son appétence pour le sexe.

« Hmmm… !! »

Tandis qu’elle s’accaparait tout l’équipage, Lissandre pouvait voir des tentacules descendre des mâts, venant l’attraper, s’enroulant autour de son ventre, de ses poignets, de ses chevilles, la soulevant en l’air, pour la baiser énergiquement dans les hauteurs…

La Reine n’avait plus besoin de Lissandre. Cette dernière avait poussé ses vices suffisamment loin de toute façon. Elle était plus que satisfaite de la réalisation des perversités qu’elle avait libéré de sa tête. Désormais, il était temps d’oublier la Reine et de se concentrer sur son plaisir.

Les tentacules issus des hauteurs du navire magique n’effrayèrent pas la française. Au contraire, c’était la promesse d’une nouvelle aventure. De nouvelles anecdotes qu’elle savourerait à raconter à sa belle Fönn. Et il ne fallait pas douter d’une chose : cette passation d’infos engendrerait une partie de jambes en l’air entre elles deux !

Voilà donc que Lissandre quittait le pont du navire volant. Pendant un bref instant, ce fut un déchirant de quitter son siège masturbatoire. Pendant un autre bref instant, un fin filet aux reflets sexuels lia le sextoy de bois et de latex avec la chatte de la française.

*Me voilà en direction du septième ciel ! Hi hi ! *

Ses chevilles et ses poignets étaient ceints de tentacules magiques. Elle avait l’impression d’être le nouveau Jésus. Le corps à l’image d’une croix, elle allait subir des sévices.

*Mais quels délicieux sévices cela va être ! Hi hi ! *

Toujours en liaison télépathique avec le navire volant, ses désirs passèrent et voilà que le bâtiment magique amorçait un tangage de gauche à droite. Il se chauffait. Il se préparait à faire un looping. Soit il irait assez vite et tout le monde resterait collé au pont grâce à la force centrifuge. Soit il abdiquerait face à la libido de la française et ferait pousser autant de tentacules nécessaires pour retenir tous les joyeux lurons de cette orgie aérienne.

Inconsciemment, Lissandre ouvrit les cuisses. Elle était prête à se faire posséder. Non, en réalité, elle le demandait avec ferveur !

« Je crois bien qu’après cet orgasme, ou ces orgasmes en série hi hi !, je crois bien que je te laisserais tranquille fabuleux navire ! Nous pourrons repartir à l’aventure d’une façon plus, dirons-nous, tranquille ! »

Elle transmit son sourire malicieux au bâtiment habité par la slime.

« Viens en moi maintenant ! »

Sa combinaison de latex se mit à vibrer au même moment où un tentacule la pénétrait en dessous son bouton très gorgé de sang. Tandis qu’un deuxième tentacule titillait son anus en faisant mine d’entrer à la porte mais en ressortant à chaque fois. Cette petite dose de frustration s’accompagnait très bien des pulsations du latex et des allers-retours du tentacule.

Le bateau pénétra donc Lissandre. Il n’attendit guère, sans doute motivé par Mélissandre, qui avait fusionné avec l’énergie magique du bateau pour le contrôler. En s’adressant au vaisseau, Lissandre s’adressait à Mélissandre, qui faisait preuve d’étonnantes capacités de fusion. Des artefacts symbiotiques capables de modifier des objets, Lucinda en avait déjà vu, mais elle assistait ici à une démonstration assez incroyable ! Même si elle se faisait sévèrement bourrer par les marins, elle voyait Lissandre, elle la surveillait. Nue, déshabillée, elle sentait de fortes odeurs de chibre tandis qu’on s’enfonçait en elle. Les hommes serraient ses cheveux, pinçaient ses joues, grognant et soupirant en s’enfonçant en elle. Elle sentit un gros marin avec une queue solide l’étouffer à moitié, s’enfonçant jusqu’à la gorge. Lucinda basculait d’avant en arrière, dansant sur l’heureux amant qui lui servait de support. Elle dansait sur lui, et le sentit jouir dans un grognement. Mais il ne put se retirer, et sentit rapidement sa verge durcir à nouveau. L’homme poussa des râles, tant de douleur que de plaisir, en sentant que sa Reine lui commandait encore d’agir.

« Hmmm…
-  Oh, elle est incroyable ! Majesté !! »

Telle une succube, elle absorbait leur énergie à chaque orgasme, tout en mouillant énergiquement. Son intimité ruisselait, son corps en sueur se tortillait d’avant en arrière. L’homme devant elle finit par jouir, et elle sentit ensuite une verge se glisser entre ses seins. Des bruits spongieux, délectables, tandis que Lucinda se sentait revivre. Lissandre, elle, ne fut guère en reste, car, après ce qu’elle avait déclaré au bateau, les tentacules s’enfoncèrent en elle. À la voir comme ça, on avait l’impression d’une délicate créature coincée dans les toiles d’une araignée vicieuse et très perverse. Un tentacule phallique en bouche, un autre dans la chatte, et un troisième qui se glissa entre ses fesses… Le spectacle était complet ! Lucinda observa la scène, avant que des lèvres ne se rapprochent des siennes. Elle répondit à ce baiser en mordillant les lèvres de l’homme, avant que celui qui se masturbait avec ses seins ne jouisse sur elle, éjaculant copieusement.

Dans l’air, Lissandre sentit deux tentacules la fouetter, tapant l’un après l’autre chacune de ses fesses. Elle mouillait joyeusement, prise d’assaut par des tentacules qui grouillaient sur son corps, elle-même spectatrice d’une petite orgie qui allait se terminer en bukkake !

Le bateau magiquement devenait caisse de résonance. La magie provenant du cœur de Mélissandre battait en mesure et se répandait dans les étranges nuages de ce monde. Ce n’était plus seulement le bateau qui prenait vie à travers d’insolites sextoys : c’était de nouvelles formes de vie qui ouvraient les yeux.

Les nuages proches du bateau magique s’étaient colorés de rose comme la combinaison de latex de Lissandre. Puis réagissant à la magie entrée en résonance, de grandes formes sombres s’élargirent. Pour celui qui regardait avec le bon point de vue, il était étrange que ça ressemble à deux yeux et une bouche.





Plus loin, les nuages s’élevaient et formaient une rangée de colonne. Eux aussi subissaient des modifications magiques. De grands yeux et de grandes bouches parlaient dans un langage incompréhensible. Peut-être une caractéristique liée au moulin à paroles qu’est Lissandre.





Plus loin encore, les nuages n’étaient plus roses ou bleutés, mais ils étaient sombres. Un coup de tonnerra claqua ! Funeste signe annonciateur… Les lézardes du tonnerre ne disparurent pas. Les nuages gardèrent ces cicatrices brulées. Puis, petit à petit, les « cicatrices » se mirent en mouvement pour commencer à former une créature…





Et cette créature semblait regarder le bateau magique qui se trouvait bien loin. Pour le moment…

Pendant ce temps, Lissandre prenait du plaisir grâce à Mélissandre et au navire devenu jouet sexuel. Tout comme Lucinda prenait du plaisir à s’occuper d’absolument chacun de ses marins. Pourtant, cette fête du sexe allait bientôt prendre fin. La question étant de savoir si l’horreur allait s’immiscer pendant ou après le bukkake ?

Lucinda s’amusait joyeusement avec tous ces marins. Elle aimait bien le sexe, après tout, alors, elle en profitait volontiers ! Eux la besognaient avec force et puissance, maltraitant son corps avec amour, avec passion. C’était intense, les marins se succédant encore. La magie, elle, s’emballait, devenant plus frénétique. La Reine Noire en était alors bien éloignée, préférant avant tout se focaliser sur le plaisir unique qu’elle ressentait. Une grosse verge s’enfonça encore dans sa bouche, la bourrant sévèrement, puissamment. Elle appartenait à un gros marin, et cette verge disproportionnée s’enfonça en elle, la bourrant avec force, avec passion et même avec violence. Elle sentait de grosses mains nerveuses se serrer sur ses cheveux, et les amants haletaient et grognaient. Lucinda se sentit basculer en avant, et tomba à quatre pattes, sentant ensuite deux verges s’enfoncer dans son cul. Elle hurla encore, et son cri déclencha une onde magique qui fit trembler tout le bateau.

« Hmmm… !! »

Le temps passant, ses orgasmes multiples clouaient les marins, qui n’arrivaient pas à suivre l’appétit débonnaire de la Reine. Imperturbable, Lucinda poursuivait son office avec passion, et les minutes défilaient donc… Jusqu’à ce que le ciel commence à s’obscurcir, et qu’un éclair ne frappe brusquement l’un des mâts du bateau, l’enflammant. Lucinda chevauchait alors le dernier marin, un brave vierge qui jouit avec force en elle. Elle releva alors la tête, et fronça les sourcils en voyant le feu recouvrir le mât principal du bateau.

« Oh… »

Relevant la tête, elle vit les nuages noirs s’amonceler dans le ciel, laissant toutefois une ouverture en forme de spirale, un cercle d’où les nuages s’évaporaient, et où elle vite énorme silhouette spectrale noirâtre qui descendait lentement.

« Et bien… »

La Reine Noire se concentra, et n’eut qu’à fermer les yeux pour que son corps retrouve instantanément sa superbe. Elle délaissa le matelot vierge, qui venait de juter en elle, et qui était le dernier marin encore debout.

« Déesse, que se passe-t-il ?! »

Lucinda se pinça les lèvres.

« J’ai trop pris mon pied, maugréa-t-elle. Cela a attiré… Cette créature. Elle vient d’un autre plan. »

La Reine se concentra, et libéra Lissandre des cordages qui la retenaient, ceux-ci commençant à s’enflammer. Lissandre tomba mollement sur le pont, et la Reine ordonna au jeune mousse d’aller la réveiller. Des éclairs continuèrent à zébrer le ciel, et la Reine releva ses deux mains, venant se concentrer, puis ses dix doigts crachèrent chacun des éclairs étincelants, fusant vers le monstre. De tels éclairs ne suffiraient pas à bannir la créature, mais au moins à la contenir. Le monstre sembla prendre conscience de la présence de la Reine, et darda sur elle un éclair foudroyant. Lucinda se protégea à l’aide d’un bouclier, et l’éclair fit trembler tout le bateau, dont les planches de bois se mirent à grincer, s’éventrant pour beaucoup d’entre elles.

C’était une sacrée manière de redescendre, en tout cas !

Il y eut un choc mou. Lissandre mit un peu de temps avant de réaliser qu’elle n’était plus suspendue au mât mais se retrouvait à quatre pattes sur le pont. Elle se releva en mode automatique sans réaliser pleinement que la Reine foudroyait quelque chose au-dessus d’elle.

*Hmm ?... Qu’y-a-il ma Mélissandre ? Un problème ? *

C’est le choc de la contre-attaque qui réveilla Lissandre ! Son bébé Mélissandre n’avait pas totalement rompu le contact avec le navire magique. Par conséquence, elle ressentit dans ses entrailles le choc. Ce qui finit de dissiper son esprit embrumé.

« C’est quoi ce bordel ?! »

Une sorte de créature arachno-brumeuse planait de façon menaçante au-dessus de leur tête.

« Oh ! Il y a le feu ! Bougez-vous ! »

Gueuler contre les marins ne semblaient pas efficaces. Les pauvres bougres étaient épuisés d’avoir baiser encore et encore la Reine. Sans compter que l’effet d’un sort leur imprimerait la mention « Amnésie » sur le cerveau. Autant dire que les deux femmes semblaient privées de leur petite milice.

Deux femmes. Trois femmes. Lissandre pensa soudainement à sa Fönn avec cette association d’esprit. Elle qui voulait tant la revoir et lui faire découvrir ce monde venait brusquement de changer d’avis. Et si elle arrivait maintenant ? Au pire des moments ?! Lissandre regarda alors Belle-maman. C’était d’abord un appel silencieux qui émanait de ses yeux effrayés. Puis, le naturel revint rapidement et elle ne put s’empêcher de causer.

« Belle-maman, qu’est-ce qu’on fait ?! »

Ses yeux retournèrent dans le ciel. Il y avait des nuages noirs, oui. Mais il y en avait aussi des blancs (normal) et également des roses (beaucoup moins normal !). Y avait-il un lien avec la magie de son bébé Mélissandre ? Une projection de la slime ? Un agrandissement de la famille Verrières ? Des alliés inespérés et étranges ? Lissandre ne savait pour le moment pas.

« Et si ma Fönn arrive maintenant ? Je ne veux pas qu’elle meurt de cette chose au-dessus de nous ? Ou d’un combo chute libre en navire magique en proie aux flammes ! »

Malgré la peur et la panique, Lissandre ressentait autre chose : de la puissance. Sa Mélissandre avait bien mangé, elle était donc requinquée. Si elle parvenait à retrouver son sang-froid : serait-elle capable de se battre et d’être en assistance à la puissante Reine ? Peut-être.

Lucinda observait cette dangereuse créature. Il était malheureusement fréquent que son royaume soit envahi par ces créatures redoutables. Lissandre se rapprocha de Lucinda, et s’inquiéta du sort de Fönn.

« Si ta femme arrive, elle empruntera le même chemin que toi, mon Palais ne craint rien. Ces créatures… Elles viennent d’autres plans, elles percent le voile entre les dimensions, attirées par la magie de mon monde. Je crains que ton contrôle sur le bateau n’ait agi comme une balise pour attirer ce monstre. »

La créature éthérée se rapprochait. Des tentacules sortaient de son corps, ressemblant à d’énormes ailes noirâtres. Flottant au milieu du maelström, le monstre se rapprochait, tandis que les mâts du bateau brûlaient.

« Tu es toujours reliée au bateau, maintiens le cap ! »

La Reine Noire ne pouvait malheureusement pas tout faire à la fois ! Elle leva les bras, et s’envola alors dans les airs, se mettant à flotter à son tour. Ses yeux se voilèrent alors, devenant entièrement immaculés. La magie se concentrait dans son corps, et explosa brusquement. La Reine Noire envoya une onde de choc vers le monstre, et les nuages s’accumulant autour du monstre se mirent à trembler, réagissant. Lucinda en prenait le contrôle, et fit cracher une série d’éclairs sur le monstre. La créature éthérée poussa alors un hurlement guttural. L’un des marins endormis ouvrit alors les yeux… Des yeux qui étaient voilés. Il se redressa, et, dans le dos de Lissandre, se jeta alors sur elle, cherchant à l’étrangler. Il posa ses deux mains sur son cou, et la plaqua contre le bastingage. De la bave sortait de ses lèvres, et Lucinda, avisant la situation, tendit un doigt vers lui. Une onde d’Air s’ensuivit, et repoussa le marin.

« Elle les contrôle… Je vais la sceller, ma belle. »

Hélas, les autres marins commençaient aussi à se réveiller. Autour de la créature, une sphère magique commençait à se former. La créature se déchaînait dessus, mais le bouclier tenait bon. Cela avait donc contraitn le monstre à s’emparer de l’esprit des marins. Celui de Lissandre semblait en revanche en mesure de lui échapper… Peut-être à cause de Mélissandre ? Quoi qu’il en soit, Lucinda sentait toute la puissance du monstre, et, tandis qu’elle essayait de maintenir son bouclier, la créature déclencha à son tour une onde de choc. Le bouclier de Lucinda explosa, et elle sentit du sang s’écouler de ses narines, tout en tombant sur le pont principal.

Sonnée, elle allait devoir compter sur l’aide de Lissandre…

C’était déjà une tâche qui paraissait impossible que de « conduire » un navire. Mais le faire via une magie dont elle ne connaissait au final rien ?! Pourtant Lissandre dit « OUI » de façon assurée à la Reine. Celle-ci était en train de voler et affrontait en un 1 VS 1 contre la créature semblant tout droit issue d’un cauchemar.

*Bon, Mélissandre, c’est le moment d’aider Maman et Belle-maman. Je compte sur toi pour qu’on garde le cap, ok ? Super ! Tu es un amour, mon bébé. *

Le navire parvenait donc à garder un cap acceptable. Vers où ? Lissandre n’en savait strictement rien. Mais le navire ne tanguait pas, ne s’amusait pas à faire des loopings et, malgré l’embrasement de ses mâts : allait plutôt bien.

Sauf que voilà, Lissandre, elle, n’allait pas bien. Sandwichée entre un gros marin et la rambarde protectrice, elle devait lutter pour respirer à respirer. Des « étoiles » se superposaient à sa vision. Elle perdait lentement connaissance et

(GRANDE RESPIRATION !)

Belle-maman au secours. Merci ! Lissandre respirait à nouveau mais… la situation se dégradait. Les marins se réveillaient les uns après les autres tels une meute de zombies. Ils avaient en tous les cas la même absence de lueur dans leurs yeux. Il y eut ensuite un bruit terrible qui la fit sursauter. Puis elle se crispa et fit la grimace quand elle entendit le bruit du rebond de la Reine défaite.

« Belle-maman ! »

Son corps commençait à vouloir courir vers Lucinda, sa main tendue déjà vers elle mais : non. Mélissandre avait pris le contrôle de sa combinaison de latex rose. Ses pieds étaient solidement ancrés au pont. Son centre de gravité abaissé, prêt à réagir immédiatement.

*Tu veux qu’on se batte contrer TOUS les marins, mon bébé ? Tu es sur de toi ?! Ils sont beaucoup. Quoi ? Oui, ok. J’ai confiance en toi, mon bébé. Oui, je me souviens aussi de ce rêve étrange où on avait combattu ensemble. Allons-y, mon bébé ! *

Un marin chargea. Mélissandre le renvoya dans ses peinâtes à l’aide de la création d’un tentacule rose.

*Ne te concentre pas sur le cauchemar géant au-dessus de ta tête, Lissandre. *

Deux autres marins tentaient maintenant de la prendre en tenaille. Un à gauche et l’autre à droite. Lissandre, seule, se serait affolée. Mais les sens de sa fille n’étaient pas humains. Elle pouvait « voir » des deux côtés à la fois et, créant deux autres tentacules, repoussa encore une fois avec succès les marins.

*Est-ce qu’on doit les assommer ? Est-ce qu’on peut se permettre de les tuer ? Je suis complètement paumée. Entre la réalité tragique et l’expérience qu’on a des séries/films/jeux vidéos, j’avoue que je suis un peu perdue. *

(CRI POUR SE DONNER DE LA FORCE !)

Les lattes du pont du navire se brisèrent. Dessous se trouvait une matière rose semblable à la slime. L’instant d’après, tous les marins gigotaient pitoyablement, les pieds emprisonnés DANS le navire magique.

*Ca va aller, mon bébé ? Oui ? Je pensais que ça t’aurait épuisée. J’imagine qu’ici, liée à la magie de ce navire, tu es capable de grandes choses. Super ! *

Il fallait donc penser au cauchemar géant au-dessus. Mais il fallait aussi s’inquiéter de l’état de santé de Lucinda. Elle se précipita vers la forme allongée et ensanglantée, tomba plus qu’elle s’agenouilla et lui demanda de ses nouvelles.

Quand Lucinda émergea, elle sentit la main de Lissandre sur son visage, et la regarda brièvement.

« Lissandre, je… »

La créature éthérée rugit alors, et une onde de choc siffla furieusement, fragilisant le bateau. Ce dernier émit des craquements sinistres. Lissandre avait neutralisé les marins en les clouant à son Slime, mais le monstre se focalisa alors sur elle. Une onde de choc très importante la souffla alors, et Lissandre sentit un courant d’air l’emporter. Elle se retrouva à flotter dans les airs, et un tentacule éthéré jaillit du monstre, attrapant sa gorge, commençant à absorber Mélissandre. Lucinda se releva, et entendit Mélissandre hurler, ainsi que Lissandre. La Reine puisa alors dans sa magie, et tendit ses mains, reconstituant le bouclier. Le tentacule éthéré se rompit, et Mélissandre déploya soudain de longues ailes dans le dos de Lissandre. Des ailes de papillon qui lui permirent de flotter dans les airs. Dans le ciel, un vortex dangereux se formait, et le bateau commençait à s’élever, happé par le vortex, tournoyant autour du monstre, qui continua à s’énerver sur le navire.

« LISSANDRE ! »

La Reine Noire en était toute décoiffée ! Sa coiffe s’était défaite, et ses longs cheveux noirs basculaient dans le vide. Des éclairs zébrèrent encore le ciel, et elle se concentra, regroupant les flammes qui brûlaient les mâts, formant une boule de feu qu’elle projeta vers le monstre quand il perça le bouclier. Les flammes filèrent à l’intérieur, et elle referma le bouclier. Vu de l’extérieur, le bouclier prenait une allure dorée qui ondulait et se craquelait, comme une boule sur le point de se fendre.

« Ton Slime est relié aux nuages ! Rends-toi-y, et mélange-toi à eux comme Mélissandre l’a fait sur le bateau ! Soutiens ma sphère avec tes tentacules ! »

Lucinda pouvait déclencher plus de magie, mais ce ne serait pas sans risque. Elle risquait de tuer les marins, mais surtout Lissandre sous l’effet d’une décharge magique trop violente, et ça, elle tenait quand même à l’éviter. Lissandre était après tout la mère adoptive de Mélona, et désormais l’une de ses concubines, alors elle se devait tout de même d’en prendre soin !

Elle n’eut pas le temps de réaliser qu’elle flottait dans les airs qu’une terrible douleur l’assaillait. Et ce n’était pas tant la douleur physique qui cherchait à broyer son cou, c’était de subir la douleur de son bébé Mélissandre qui la faisait hurler à ce point !

« TOUCHE PAS A MON BEBE, MONSTRE ! »

La furie d’une mère était capable de bien des prouesses. Heureusement que Lucinda avait été là pour la libérer de l’emprise de la chose tentaculaire. Ensuite tout alla trop vite pour les yeux non-entraînés de l’humaine à une bataille magique de cette intensité.

Mais elle avait entendu : elle allait se rendre dans les nuages ! Comment ? Elle n’en savait rien. Le plus surprenant ? La distance entre elle et les étranges nuages couleur rose bonbon était toujours de plus en plus réduite.

*Je… je vole ?! *

Puis elle entra dans les nuages.

*Je fais quoi maintenant ? *

Soudainement, tous ces nuages blancs lui inoculaient la peur du syndrome de la page blanche. Ancienne écrivaine de film porno amélioré, elle s’était déjà retrouvée de nombreuses fois confrontée à cette adversaire.

Puis elle entendit son bébé Mélissandre. Et alors il y eut une première image. Son slime tout rose. Puis des animaux roses arrivèrent l’un après l’autre. D’abord l’axolotl. Puis les flamands roses. Et alors la magie fit les merveilles qu’on attendait d’elle.

Depuis l’extérieur de la matrice magique nuageuse, quelque chose se formait. Des nuances de roses apparaissaient et disparaissaient. Des formes grossissaient, se déplaçaient, se renfonçaient. Puis une tête avec des antennes apparut. Un axolotl mignon aux proportions titanesques. Comme un paon, une multitude de tête aux longs cous de flamands roses surgirent « derrière ». (si l’on pouvait dire qu’un nuage avait un « devant » et un « derrière »). Comme le dieu aux mille bras japonais, les flamands roses déployèrent leurs ailes.

La créature était énorme. Un prédateur de mignottitude qui se laissait tomber plus qu’il ne ruait sur la créature tentaculaire faites de ténèbres et de mauvaises intentions.

Le choc fut intense mais relativement étrange car silencieux. En fait, au lieu d’un écrasement voire d’un étouffement, la créature rose absorba la créature tentaculaire. Le flamanxolotl noircissait par endroits… Cherchait-il à « nettoyer » l’adversaire ? Le dévorer magiquement ? Même Lissandre aurait été incapable de dire quel dessein elle suivait.

La dimension de Lucinda était parfaite en soi, car elle était stable et cohérente… Mais elle n’en restait pas moins une construction qui n’était pas naturelle, qui, à son échelle, bouleversait l’ordre cosmique du Cosmos et du Multivers. Cela expliquait pourquoi cette dimension était plus fragile que les autres face aux horreurs cosmiques qui vivaient entre les plans. Des terreurs issues de cauchemars, de résidus de magie noire et d’énergie corruptrices qui flottaient entre les univers, des conglomérats qui se formaient, s’amoncelaient, jusqu’à prendre des apparences conscientes, ou semi-conscientes. Ce monstre n’était rien de plus qu’une bête affamée, qui venait à l’approche de son buffet. Lucinda ne pourrait jamais rien tirer de lui, si ce n’est l’étudier, l’analyser, et utiliser ses données pour ses expériences. Pour l’heure, elle regroupait ses forces, tout en devant aussi épargner le bateau sur place. Si elle déployait toute sa magie, elle repousserait ce monstre, mais pas sans sacrifier les marins. Elle avait donc opté pour une stratégie alternative…

…Ce que Lissandre fit en générant des bébés salamandres roses géants !

*Celle-là, je ne l’avais pas vu venir !*

Lucinda en fut décontenancée pendant quelques secondes. L’armée de salamandres roses, des axolotls, se ruèrent sur le monstre, jusqu’à l’avaler. Cela ne le retiendrait pas éternellement, et la créature rugit, perçant l’axolotl de toute part… Pour Lissandre, cela faisait tout simplement trop, et son esprit devait être en feu. Le monstre éclata l’axolotl, et les tentacules frappèrent Lissandre, qui commença à basculer…

…Et tomba dans le coma.
Quand Lissandre se réveilla, elle put sentir un courant d’air frais caresser son visage. Elle était dans un lit grand, et confortable. Un lit situé dans une chambre avec un balcon. La porte-fenêtre était entrouverte, et de grands rideaux blancs, semi-transparents, filaient lentement. Des bibliothèques à droite, une table basse avec des fauteuils, un canapé, et une femme qui avait le dos tourné à Lissandre, et qui préparait du café, qu’elle versait dans deux tasses en argent. Une tenue de servante en cuir moulant, découvrant ses fesses quand elle se penchait. La jeune femme se retourna, et sursauta en voyant les yeux de Lissandre entrouverts.

« Oh ! Vous êtes réveillée ! Notre invitée s’inquiétait ! Attendez, je vais la prévenir ! »

Et, sans attendre, la servante ouvrit la porte, et fila dans le couloir. Lissandre n’avait qu’à se lever et à se rapprocher de la porte-fenêtre. Elle constaterait qu’elle n’était définitivement pas chez elle, ni même au château de la Reine Noire.

Depuis la porte-fenêtre, l’immense Aerondight, la « Cité des Nuages », s’étalait à perte de vue. Somptueuse, grandiose, magistrale, elle vous donnait toujours le sensation de vertige et de tournis. Avant que Lucinda ne puisse réaliser, la porte s’ouvrit alors, sur une silhouette plus connue de Lissandre.

« Lissandre ?! »

Cette voix mélodieuse et inquiète… Outre le fait qu’elle était la preuve que Lissandre avait dormi longtemps, c’était aussi la voix de celle que Lucinda avait été chercher.

Dans l’entrebâillement de la porte, Fönn Verrières, la femme de Lissandre, venait de faire irruption !

*Où je suis ? *

Lissandre se releva. Oui il y avait une femme inconnue en cuir noir qui préparait du café. Ca embaumait bon dans la chambre. Elle continua son chemin jusqu’au balcon sans réaliser qu’elle n’avait pas répondu à l’inconnue ni qu’elle lui avait demandé son prénom. Son état d’esprit était celui piégé entre le monde des rêves et la réalité. Tout était encore brumeux.

Et cette vue incroyable de bâtiments défiant les lois de la gravité n’aidait pas l’humaine à complètement réintégré la réalité. Une mer de nuages qui dissimulaient les étages inférieurs des bâtiments. Un pont serpentant éternellement au-dessus et au-dessous des nuages. De magnifiques navires qui allaient et venaient elle ne savait où.

*Ce rêve est formidable. Ce doit être inspiré de ma petite escapade dans le navire magique avec Belle-maman. *

Puis le rêve devint encore meilleur.

« Ah ah ! Bien sur que tu es là, ma Fönn. Le rêve n’aurait pas été parfait dans cette cité de nuages si je n’avais pas eu ma femme pour partager cette expérience. »

Lissandre s’approcha un peu plus de la rambarde et se pencha. Elle voulait voir au-delà des nuages en bas.

Elle se retourna et tendit la main vers sa femme.

« Viens me rejoindre, créature de mes rêves. Viens, s’il te plaît. »

Un grand sourire aux lèvres, son pied prenait appui sur la rambarde. Elle rêvait dans une cité magnifique au côté de sa beauté de femme. La prochaine étape était tellement évidente : l’exploration ! Et pour cela, elle allait se jeter dans le vide. Elle tomberait quelques instants avant que la matière même des rêves lui forge des ailes si légères et puissantes.

Oui, elle allait sauter ! Puis elle s’envolerait au septième ciel avec sa femme !

*Hi hi ! Au septième ciel ! Aventurière doublée d’une nymphomane : hi hi ! *

La combinaison rose moulante se déforma. Un appendice s’accrocha au barreau de la rambarde, ralentissant la pulsion suicidaire inconsciente de Lissandre. Mélissandre s’éveillait elle aussi de cette bataille qui avait dévoré toutes ses forces. En sorte d’hibernation, elle jetait ses dernières forces pour sauver la vie de sa Maman. Du moins, donner un peu de temps à son autre Maman Fönn de voler à son secours.

*Voler à mon secours ? Voler, c’est rigolo : hi hi ! *

« Li-Lissandre ? »

Sa femme ne semblait visiblement pas très bien réveillée, car, en voyant Fönn, elle se rapprocha encore du rebord. Elle se pencha par-dessus ce dernier, croyant être dans un rêve.

« Mais... Mais qu'est-ce que tu fais ?! Lissandre ! »

Même si Mélissandre cherchait à la retenir, Fönn écarquilla les yeux en voyant Lissandre basculer dans le vide ! Elle hurla en se précipitant rapidement vers le balcon, croyant à une mauvaise blague, et, alors qu'elle rejoignait celui-ci, une silhouette émergea devant elle. Surprise, Fönn glissa vers le sol, et vit, avec stupéfaction, un ange avec des ailes métalliques se poser sur le balcon, tenant Lissandre entre ses bras.

« Mais, mais...
-  La concubine de la Déesse est encore en état de choc, elle a été exposée à des radiations magiques très élevées. Nous la surveillons attentivement. »

Lissandre gisait entre les bras de l'ange, et ne tarda pas à s'endormir à nouveau. Cette fois, Fönn se montra plus prudente, et lui mit un collier autour du cou avec une laisse qu'elle attacha au lit, puis la regarda dormir.

« Tu es folle... Après les Enfers, après Mélona, voilà que tu m'emmènes à nouveau dans une histoire farfelue. Tu es folle... »

C'est ce qu'elle disait à Lissandre, non sans l'observer d'un air attendri. Fönn caressa ses cheveux, puis l'embrassa sur le front, avant de se coucher contre elle.

« Je resterai avec toi jusqu'à ce que tu émerges, ma Lissandre... »

Elle l'embrassa encore, et sentit Mélissandre remuer, un tentacule venant s'enrouler autour de sa taille, comme pour l'empêcher de partir. Fönn laissa ce contact, et s'endormit contre sa belle, laissant le sommeil la chercher. Elle dormit donc paisiblement avec elle, et, quand elle se réveilla, Fönn constata vite deux choses.

D'une part, la laissa qu'elle avait mise à Lissandre avait changé de position. Elle était toujours sur le cou de Lissandre, mais était désormais reliée à un collier autour de son propre cou. Cela l'empêchait de trop s'écarter. Et elles n'étaient plus dans la chambre de Lissandre, mais dans un lit concentrique, au milieu d'une pièce avec des rideaux de part et d'autre.

« Alors, mes beautés, vous vous réveillez enfin ? »

La Reine Noire les observait lentement. Fönn rougit alors en constatant qu'elle était toute nue. La laisse entre elle et sa femme pouvait se détendre sur deux mètres, leur laissant tout juste assez de mou pour se tenir l'une à côté de l'autre. Fönn déglutit doucement, surprise par un réveil aussi incongru. Lucinda était assise sur un fauteuil, et caressait un chat blanc, qui sauta de ses cuisses.

« Dois-je m'attendre à une autre tentative de suicide de ta part, Lissandre ? Je t'ai attaché à ta femme, dans l'espoir que cela te ramène un peu de bon sens... »

Plus tard, Lissandre embrasserait fougueusement sa femme. Le fait de l’attacher avec une laisse et un collier pour l’empêcher de faire un nouveau le saut dans le grand vide ? Elle trouvait ça super romantique ! Son petit cœur fondit de cette amour qu’elle avait avec sa Fönn.

Mais présentement, elle ressent l’attache avec sa femme. Elle ne comprend pas tout de suite ce que fait Fönn ici. Pourquoi sa Fönn est toute nue. Pourquoi elles se trouvent dans un lit concentrique. Pourquoi la Reine de son rêve délirant leur parler. Et pourquoi ce chat blanc aussi ! Le détail semble presque ridicule.

Puis tout lui revient ! Comme une claque ! Comme une sensation de vertige. Le navire volant. Les nuages. La créature arachno-ténébreuse. La bataille. Tout lui revient et elle se rue vers sa Fönn pour y chercher du réconfort. Pour sentir sa chaleur humaine. Pour ressentir le poids et la réalité de cette chair chaleureuse.

« Ma Fönn ! Ma femme à moi ! Je t’aime tellement, ma belle ! »

Ses mains glissent sur le collier de sa femme. Puis la laisse qui repart… où ça ? Ah ! A son propre cou. Il y a aussi un collier sur son cou. Et elle comprend que le réveil et le saut dans le vide après avoir découvert la cité aérienne n’était pas un rêve.

« Me suicider ? Jamais ! J’ai beaucoup trop de choses à vivre ! Impossible d’abandonner ma famille. Le clan Verrières est tout pour moi. Alors personne ne me redis que je veux me suicider ! »

Elle est énervée. Parce qu’effectivement elle a essayé de se suicider stupidement. Mais aussi parce qu’elle l’entend à voix haute. Parce qu’elle est obligée de le réaliser, de le justifier auprès de deux femmes importantes dans sa vie.

Ses mains prennent en étau le visage de sa Fönn.

« Tu m’entends ? Je ne veux pas me suicider. Je veux mourir de vieillesse dans notre lit dans très très longtemps, compris ? »

Ses lèvres s’écrasent sur celles de sa femme. Il y a presque du désespoir dans cette charge. Il faut qu’elle comprenne par son acte qu’elle est « diablement » sérieuse !

Puis elle se retourne vers Lucinda. Le moment des explications est venu.

« Dis-moi, Belle-maman ! Pourquoi est-on attachée ? Ne me dis pas que ton plan depuis le début était de nous transformer en esclaves sexuelles ? »

Il y a du défi dans le ton. Mais en réalité, il y a aussi de l’inquiétude. Quelle genre d’expérience veut mener la Reine ? Qu’a-t-elle compris que Lissandre n’a pas compris ? Ca l’inquiète soudainement.

Lissandre semblait un peu surprise, comme déconnectée de ce qui se passait. Se rappelait-elle seulement qu’elle avait vraiment sauté dans le vide ? À grand renforts de baisers appuyés et sonores, elle affirma à sa Fönn qu’elle n’avait jamais pu entreprendre une telle chose… Mais Fönn n’était pas aveugle ! Elle avait bien vu Lissandre sauter dans le vide, l’air complètement hagard ! Dès lors, Lissandre s’était réveillée dans une pièce dénue de la moindre fenêtre, et interrogea Lucinda sur son collier et la laisse qui la reliait à Fönn. Lucinda, pour première réponse, généra une sphère aqueuse entre ses mains, et l’étendit. Fönn et Lissandre purent ainsi voir la scène que Fönn avait vu, et où Lissandre avait sauté par une fenêtre dans le vide, avant qu’un garde aérien ne l’intercepte en plein vol.

« Ton esprit a été intoxiqué par cette créature qui nous a attaqués… C’est sans doute ce qui explique ton geste quand tu t’es réveillée. Cette laisse est là pour te protéger, le temps que ton organisme soit pleinement sevré.
-  Je n’ai pas compris grand-chose… Une femme sexy et complètement à poil sous un gros manteau est venu à mon cabinet, et m’a dit que j’étais attendue… Que tu étais en compagnie d’une Reine ? Et, une fois ici, j’ai à peine eu le temps de me poser que je me suis retrouvée dans cette cité dans les nuages, avec toi qui sautes dans le vide !
-  Si vous voulez bien m’écouter sans m’interrompre à chaque phrase, Mesdames, intervint Lucinda sur un ton assez sec, je m’efforcerai de tout vous expliquer. »

Alors, Lucinda expliqua. Lissandre avait demandé la présence de Fönn, alors la Reine avait demandé à Echidna d’aller la chercher. Comme on pouvait s’y attendre de la part d’Echidna, celle-ci avait rapidement su convaincre Fönn, et avait également dû se retenir de ne pas la baiser dans son cabinet, tellement la Norvégienne était foutrement sexy ! Quand Fönn était arrivée au Palais, Lissandre et Lucinda venaient d’affronter le monstre venu d’une autre dimension. Les yeux de Fönn s’écarquillèrent à cette information. Lucinda s’efforça de préciser que ce monstre venait d’ailleurs… Au sens le plus dimensionnel du terme. Il avait été attiré par Lissandre et par Lucinda, et la Reine Noire avait pu le repousser. Cependant, les sorts utilisés par Lissandre avaient été un peu trop intenses, et elle s’était retrouvée au contact de ce monstre magique. Lucinda l’avait donc déposé dans une chambre pour qu’elle se repose.

« Nous sommes toujours à Aerondight.
-  Aerondight ?
-  C’est le nom de la cité volante La capitale du Royaume de l’Air, l’un des Quatre Royaumes qui composent mon monde. »

Devant le regard interrogateur de Fönn, Lucinda fournit des explications supplémentaires :

« Je suis la Reine Noire, mais les gens de mon monde me traitent plutôt comme une Déesse… Ce que, techniquement, je suis. Il y a quatre royaumes qui composent mon monde, chacun étant en référence aux quatre éléments de magie primaire : la Terre, l’Eau, l’Air, et le Feu. C’est le cercle primaire de la magie élémentaire. Chacun de ces royaumes dispose d’une Baronne qui est l’une de mes filles.
-  Oh… Mais où on est, exactement ? Ce… C’est Terra, c’est ça ?
-  Non, rectifia Lucinda. Mon monde ne fait pas partie des Rayons de la Tour, c’est un monde à part, ce qui explique aussi pourquoi il est plus vulnérable aux envahisseurs multiversels que les mondes de l’Arc-En-Ciel, qui sont protégés par les Rayons et par l’aura de la Tour. »

Les yeux dubitatifs de Fönn en disaient long sur le fait qu’elle n’avait sans aucun doute quasiment rien compris à cette dernière phrase. Lucinda n’en était pas surprise plus que ça, et se racla la gorge.

« La Baronne de l’Air nous a invités à dîner ce soir. Nous y irons si Lissandre se sent en état. »

Quatre Royaumes. Quatre Baronnes. Une famille qui s’agrandit toujours plus étant donné que Lucinda est aussi Belle-maman. Rayons de la Tour. Multivers. Mondes de l’Arc-en-Ciel. Tout ça n’aide pas Lissandre à reprendre contrôle d’elle-même. Est-ce que sa magnifique femme arrive à suivre ? Elle ne sait pas. Elle n’a pas envie de lui demander. D’abord parce qu’elle est en phase de retrouver ses forces (visiblement la bataille a eu des conséquences bien plus importantes que ce qu’elle aurait pu imaginer). Puis aussi parce que sa libido ne pouvait pas ignorer le corps nu de sa femme et cette laisse qui laissait présager des jeux délicieux. Voire même… infernale ? Hi hi !

« Je serai en forme. Peut-être pas pleinement en forme, mais je le serai suffisamment. »

Lissandre regarde sa Fönn. Elle a l’impression que la durée d’une éternité s’est passée depuis leur dernière rencontre.

Sa main glisse sur la joue de sa femme. Elle sourit. De ce sourire presque stupide qu’ont tous les gens qui tombent amoureux.

Quelle joie de t’avoir à mon côté, mon amour. Si tu savais à quel point tu m’as manqué. A quel point j’ai pensé à toi. »

Sa tête se tourne vers Lucinda et revient vers sa Fönn avec un nouveau sourire.

« J’ai peut-être évoqué ton nom trois ou quatre fois avec Belle-maman. Enfin, trois ou quatre fois de trop qui dépasse la limite autorisée. Désolé, Belle-maman pour ça ! C’est l’amour ! »

Elle a failli dire que l’amour donne des ailes. Alors elle repense à son… « suicide ». Elle n’arrive pas à le consisdérer comme telle. Mais elle accepte maintenant qu’elle se soit laissée aller à cette pulsion.

Elle est tombée…

Mais heureusement on l’a rattrapée. Heureusement ! Pour Fönn. Pour Mélona. Pour Mélissandre ! Et pour tout le reste de sa famille. Son clan. Dont cet enfant qui évolue lentement dans sa matrice maternelle.

« Je ferai ce qu’il faudra pour être présentable pour rencontrer… je ne sais pas comment je dois l’appeler ? Si la Baronne de l’Air est ta fille et que tu es ma Belle-maman, ça fait d’elle… Je ne sais pas. Je n’ai jamais aimé ces énigmes à base de tonton, d’oncle et de filles qui sont des mères qui ont des sœurs, bref ! Je ferai ce qu’il faudra. »

Elle découvre à nouveau la nudité de sa femme. La sienne.

« Peut-être qu’on pourrait commencer par un bain ? »

Elle repense à Erubetie.

« Enfin, un bain. Je veux dire, je n’ai rien contre Erubetie, mais je ne pense pas que ce soit le moment de faire rencontrer Erubetie et ma Fönn. Tout comme il n’est surement pas conseillé de se laisser aller à… de tels efforts physiques alors que je suis en convalescence ? Sans compter qu’il nous faudra probablement du temps pour trouver des vêtements à trois femmes avant ce fameux dîner, n’est-ce pas ? »

Lissandre avait repris ses esprits. Lucinda comprit vite qu’aucune des deux femmes n’avait compris quoi que ce soit à ses explications sur le Multivers. Elle leur ferait des explications plus poussées ensuite. Pour l’heure, autre chose l’intéressait chez Fönn que sa plastique. Lucinda lui avait parlé de sa femme, et, en se renseignant, Lucinda avait appris ce qui s’était passé en Enfer. Lucinda avait, elle aussi, ses entrées en Enfer. Les deux femmes s’étaient mariées en Enfer, devant le Prince Asmodée. Une union exceptionnelle, qui donnait envie d’en savoir plus. Mais, surtout, lors de la nuit de noces qui avait suivi, Fönn avait témoigné d’étranges pouvoirs magiques, liés de toute évidence à son passé. C’était pour ça qu’elle était là, aussi, afin que « Belle-Maman » les ausculte. Mais, pour l’heure, d’autres pensées animaient le corps des deux femmes. Fönn se pinça les lèvres devant Lissandre, et Lucinda sourit en se rapprochant.

« C’est vrai, tu es en convalescence… Mais tu es aussi capable de te réveiller vite, ma chérie… »

Un sourire enjoué sur les lèvres, la Reine Noire se rapprocha du duo, et caressa les cheveux de Lissandre, tirant sa tête en arrière. Elle avait réclamé un bain, et Lucinda l’embrassa.

« Si tu veux qu’on te lave, il faut déjà commencer par te salir… Tu n’es pas d’accord, Fönn ?
-  Je… Euh… Oui… »

Fönn rougissait doucement, et Lucinda rompit son baiser avec Lissandre, tout en s’allongeant à son tour dans le lit, se frottant contre Lissandre. Celle-ci avait donc à sa droite le corps de Fönn, et à sa gauche celui de la Reine. Lucinda rompit le baiser, puis caressa les cheveux de Fönn, et l’embrassa à son tour.

« Quiconque souhaite bénéficier de mon hospitalité ici doit d’abord commencer par me faire l’amour. Nous avons quelque peu bousculé ce protocole, ma chère Fönn…
-  Hmmm… »

Les lèvres très agréables de Lucinda se plaquèrent sur sa bouche. Un baiser appuyé et soutenu, devant les yeux de Lissandre. La laisse les reliait toujours toutes les deux.

« D’abord, je vous baise… Ensuite, on se baigne…
-  Et on baise encore ? » demanda alors Fönn.

La Reine sourit doucement, et caressa la joue de Fönn, avant de l’embrasser encore. Un baiser un peu plus soutenu, et bien marqué, qui laissa Fönn assez pantoise.

« Je crois comprendre pourquoi tu es la femme de Lissandre, Fönn… Très bien, allonge-toi sur le corps de la femme, je vais te baiser pendant que tu l’embrasses… »

Le désir de Lissandre était là, et, fort heureusement, les deux autres femmes le ressentaient également !

Lissandre hausse ses épaules.

« Si tout le monde désire baiser, alors soit ! »

Sa femme pouvait être d’une nature si directe, ça étonnait encore Lissandre de temps à autre. Ce devait être sa nature scandinave. Peu lui importait, elle l’aimait. Tout son être et ses traits de caractère. Lissandre s’allonge donc dans le lit, réalisant qu’elle est chaudement entourée. Belle-maman sur sa gauche. Sa femme sur sa droite.

« Mais je suis en convalescence, alors je jouerais le rôle de la « femme ». »

Lissandre est curieuse de voir comment sa femme va réagir. Est-ce qu’elle va prendre les devants malgré la présence de cette inconnue royale à son côté ? Certes, elles se sont débridé à un niveau très élevé en Enfer. Mais c’était en Enfer. C’était… spéciale. Un peu comme un rêve. L’événement unique d’une vie. Aujourd’hui, c’était un peu retour à la normale. Même si, Lissandre l’avoue, ce normal est toujours un peu extraordinaire.

*Est-ce qu’elle va me sortir un sextoy pour me pénétrer ? A moins que… à moins qu’elle fasse usage de ce qu’elle a justement découvert en Enfer ? *

« Euh, Belle-maman ? Je préfère vous prévenir. Ma femme est magnifique. Forcément, c’est ma femme. Mais je tenais juste à vous prévenir, elle pourrait se révéler, comment dire ? Sauvage ? Bestiale ? Démoniaque ? Je ne parle pas que d’une attitude. Mais bien d’une sorte de transformation physique. Enfin, je dis ça, mais il ne faut pas que ça te stresse, ma Fönn, hein ! Je ne t’oblige à rien du tout. C’est juste que, depuis qu’on a découvert tes origines en Enfer, ah oui, Belle-maman, je ne l’ai peut-être pas dit, mais on est allé en Enfer et, puis merde ! Faites ce que vous avez à faire. On s’expliquera s’il le faut au moment où il le faudra ! Qu’est-ce que ma vie s’est compliquée en devenant génial à la fois ! »

Finie de contracter sur les abdos pour regarder les deux femmes qui l’entourent. Elle relâche la pression et retombe allongée dans le lit.

Sa main tire sur la laisse, ramenant ainsi le beau visage de Fönn prêt du sien.

« Embrasse-moi, ma femme à moi ! »

Un baiser torride. Bruyant. Dégoulinant. Intense !

« Maintenant, fais ce que tu as à faire. Et une dernière chose, n’aie peur de rien. Ça a beau être une Reine, elle aime aussi se faire maltraiter comme une petite chienne ! Hi hi ! »

Lucinda fronça les sourcils quand Lissandre s’emmêla un peu les pinceaux. Fönn rougit également en baissant la tête. Il est vrai qu’elle s’était transformée en démone, mais c’était quelque chose qu’elle n’avait plus réussi à reproduire après. Elle et Lissandre n’y connaissaient pas grand-chose en magie, et encore plus en magie scandinave ! Les maigres connaissances de Fönn dans le domaine, qui se résumaient pour l’essentiel à Harry Potter, n’allaient pas beaucoup l’aider à comprendre le seidr. Sa mère avait scrupuleusement veillé à ne pas enseigner à sa fille les traditions scandinaves, et Fönn pouvait désormais comprendre pourquoi. C’était pour elle que Lissandre avait décidé de se rapprocher de la Reine Noire. Lucinda resta silencieuse, et regarda brièvement Fönn, avant de froncer les sourcils.

« Vraiment ? Tu as l’air plus intéressante que je ne le pensais, Fönn…
-  Je… Euh… Je ne sais pas trop ce qui s’est passé là-bas… »

Lucinda n’ajouta rien, et Lissandre fit signe à Fönn de venir l’embrasser. La Norvégienne se pinça les lèvres, et se colla à elle, puis embrassa sa femme. Leuir laisse se réduisit tandis qu’elles s’embrassèrent avec appétit, la langue de Fönn allant jouer avec celle de sa femme. Tandis que les deux femmes s’embrassaient, Lucinda se concentra, et invoqua à elle l’un des artefacts magiques de sa composition. L’artefact se mit à briller, avant de se matérialiser dans la main de la Reine Noire. C’était… Une baguette magique, en fer et en acier.

« Le seidr se pratique en chantant… Voyons voir… »

Fönn se redressa, et vit la baguette remuer en l’air, avant de laisser s’échapper une mélopée. Une voix féminine jaillit, et les yeux de Fönn se mirent à étinceler. Lucinda fronça les sourcils en voyant des runes antiques se former sur le corps de la Norvégienne.

« Impressionnant… »

La voix était incompréhensible, car elle chantait en vieux norrois, la première langue scandinave, une langue ancienne. La Reine Noire se concentra encore, puisant dans sa magie, déclenchant des courants d’air tout autour du lit. Fönn poussa un gémissement, et une rune brilla sur son ventre. Le mot « HOMME » se forma sur son pubis pendant quelques instants, en vieux norrois, puis Fönn gémit en sentant son clitoris remuer. L’organe de plaisir se mit à gonfler, et une verge se déploya. La jeune femme en jouit, sa verge jaillissant dans un flot de mouille.

« Effectivement… Tu es assez sensible au seidr, ma belle. Il faudra creuser ça plus tard… Mais, d’abord, je crois que nous avons une petite Française perverse et impolie à corriger ! »

Fönn rougit en se mordillant les lèvres, et commença à se masturber, sentant cette verge solide s’élancer. Chez le Prince Asmodée, elle avait aussi eu une verge, mais sous une forme démoniaque, de sorte que les sensations avaient été très différentes. Ici, elle se sentait toujours elle… Juste avec un pénis en plus ! Elle se retourna encore vers Lissandre, et vit que Lucinda avait grimpé sur le lit également, sans avoir encore déployé de verge. Elle se déplaça de manière à orienter son bassin sur le visage de Lissandre, et s’assit dessus, sa vulve à l’emplacement de la bouche de Lissandre. Fönn déglutit doucement, et sentit des tentacules sortir de Mélissandre pour empoigner sa verge.

« Lissandre a envie de te sentir en elle…
-  Oh… M-Moi aussi, mais… Je ne l’ai encore jamais fait…
-  Ce n’est pas très compliqué. »

Fönn acquiesça, et se pencha en avant. Elle enfonça ses jambes dans le lit, et vit des tentacules noirs jaillir du plafond, venant s’enrouler autour des jambes de Lissandre, les relevant, ce qui permet à Fönn, en étant agenouillée, de la pénétrer. Elle soupira en s’enfonçant dans la chatte de Lissandre, qui avait toujours sur sa tête le bassin de la Reine Noire, et était contrainte à devoir la lécher intimement…

Elles la prenaient pour un jouet ou quoi ? De nouveau réduite au silence. De nouveau soumise aux bons plaisirs de ces dames sans qu’elle ne puisse rien y dire.

*Est-ce que je parle trop ? Hum… Non ! Ah ah ! *

Il n’empêchait que malgré ses quelques revendications en pensées, Lissandre n’y allait pas de main morte à touiller l’intimité de la Reine de sa langue. Elle n’avait pas besoin de l’aide de son Bébé Mélissandre pour localiser et amener une femme à jouir. Fut-elle Reine ou gueuse. Une femme restait une femme malgré son étiquette sociale.

*Puis, sans rire, elles croient vraiment que je vais rester docile ? Comment Belle-maman m’a appelée ? Une petite Française perverse et impolie à corriger ? Je vais lui en donner des raisons d’être corriger ! je vais lui montrer à quoi point je peux être perverse ! Tu es prête, mon bébé Mélissandre ? *

Pour le moment, Mélissandre était bien occupée à branler la nouvelle verge de sa femme. Et Lissandre ressentait à quel point elle adorait jouer avec la nouvelle transformation de sa deuxième maman. Elle voulait la pousser à ses limites. Masturber, masturber, masturber ! Que la verge soit plus grosse. Plus veinée ! Que ses éjaculations soient plus nombreuses et plus quantitatives !

Des tentacules roses s’allongèrent. Certains allèrent s’enrouler autour des membres de la Reine tout en prenant un malin plaisir à presser ses seins. D’autres tentacules s’en allèrent s’entortiller dans les autres tentacules noirs.

D’un seul coup, les trois femmes furent arrachées au sol ! Elles se retrouvèrent dans les airs, suspendues comme des marionnettes à l’aide du corps slimesque du bébé de Lissandre.

« Alors mesdames, que dites-vous de ce retournement de situation de votre petite Française perverse et impolie à corriger ? »

Car oui, Lissandre venait de libérer sa bouche et, sans aucun étonnement de quiconque, celle-ci se remettait déjà en fonctionnement.

« Vous voilà sous moi. Si proche et pourtant je reste si inaccessible. Ce doit être terrible, n’est-il pas ? »

Car Lissandre était plus proche du plafond que Lucinda et Fönn. Pour singer la cité de l’Air dans laquelle elle se trouvait, Mélissandre avait modelé des ailes de slime rose dans le dos de sa Maman… qui écarta ses cuisses de façon bien provocatrices !

*Désolé mon bébé. Je sais que tu t’amusais beaucoup avec la verge de Maman Fönn. Mais ne t’inquiètes pas, ton jouet va bientôt nous rejoindre. La seule question excitante est : comment ? Hi hi *