Re: Urbex hanté [Mana Yami]
Posté : 12 oct. 2024 16:49
La situation était complexe, mais Mana était persuadée que, dans sa folie, le docteur Auguste Verrières avait réussi à trouver l’âme de Louise. Tandis que Bayonetta reprenait ses esprits, elle vit Mana se coucher au sol, invoquant Louise, lui demandant de prendre le contrôle d’elle-même. Pendant ce temps, Auguste poussait d’abominables hurlements. Des tentacules noirs jaillissaient de son corps, produisant d’atroces bruits de craquements quand ses os se brisaient. Il vomit une bile noirâtre sur le sol. Autour de Mana, une torpeur blanche se forma.
Délaissant les deux femmes, Ming et les autres enfants apparurent alors, et se mirent en cercle autour du corps monstrueux d’Auguste Verrières.
« Mana, tu délires, il n’y a personne ! Tout est en train de s’effondrer, il faut partir d’ici ! »
Le plafond était en train de s’effriter, et un ciel rougeâtre apparut. Une déchirure s’ouvrait dans le ciel, comme si une force supérieure était en train de fendre ce rêve. Le STEM était en train de s’emballer.
« Vous devez partir… Nous l’emmenons avec nous.
- Je l’entends ! Je l’entends ! C’est la Tortue !
- Chantons pour la Tortue ! »
Il y avait Ming, qui fut le seul à leur parler, mais aussi Hua. Et les enfants se mirent à chanter…
Et, tandis que les enfants chantaient, Bayonetta vit des silhouettes fantomatiques autour d’elle. Elle reconnut tout d’abord Morbyx, qui marchait vers le cône de lumière.
« Il est temps pour moi de m’en aller… Je regrette de ne pas vous avoir écouté, je n’aurai jamais dû tourner ces films idiots… »
Puis d’autres le suivaient. Des soldats japonais, russes, américains, des scientifiques, de simples citoyens.
« Ce que j’ai fait à ces enfants est impardonnable… J’accepterai tout châtiment que la Déesse m’infligera, tant que je peux sortir d’ici… »
Les morts rejoignaient le cône lumineux, et s’évanouissaient alors. Autour de Mana, une silhouette blanche, spectrale, l’entourait. Mana finit par rouvrir les yeux, et vit devant elle une magnifiique silhouette : Louise Verrières. Son sourire évanescent était incroyable. Tout autour de Mana, tout avait disparu. Elle était dans une sorte d’immense abîme blanche.
« Mana… Les vivants ne doivent pas se sacrifier pour les morts. Il est trop tard pour Auguste. J’ai accepté mon sort il y a bien longtemps. La mort n’est qu’une étape du cycle. Toute chose revient et renaît ensuite. Tu ne peux stopper ou retenir ce cycle. Et ton heure n’est pas encore venue. »
La silhouette de Louise s’envola alors. Dans les hauteurs, une boule de feu se rapprochait à vive allure, et prit la forme étincelante d’un phénix qui emporte avec lui Louise, ainsi que les autres âmes. La main de Bayonetta se saisit alors du bras de Mana.
« Mana, on doit partir, il… »
Le cône d’énergie lumineuse explosa alors. Une explosion silencieuse, tonitruante, qui balaya tout. Bayonetta et Mana disparurent à travers…
…Et elle le vit. Une forme d’énergie éblouissante, une rivière d’argent sans fin qui cimentait le Cosmos. Une rivière où chaque goutte était une âme. Elle flottait dedans, emportée par cet élan, cette puissance sans fin, qui aurait dû la terroriser, mais qui la plongeait au contraire dans une béatitude sans fin.
Elle aurait pu s’en absorber, mais là n’était pas sa place, pas celle de Mana. Elle vit une immense silhouette qui volait dans un noir infini autour de la rivière éternelle.
Elle vit une immense tortue qui plongea ses nageoires dans la rivière, et Bayonetta, totalement nue, jaillit dans une explosion iridescente, une explosion de vie, d’espoir, de résilience. Elle entendit les rires des enfants, tandis que, les uns après les autres, ils retournaient à la Tour, guidés par la Tortue…
Mana, près d’elle, flottait également à la dérive au milieu des enfants, et vit Hua lui sourire, et la saluer de la main. Mais, avant de partir, elle lui montra un anneau doré :
« C’est cet objet qui t’a amené dans notre réalité, Mana… Je suis contente de t’avoir vu. Là où j’irai, j’espère tirer ta carte. »
C’était un objet dont Mana avait peut-être entendu parler…Un anneau avec un triangle à l’intérieur et un œil en plein milieu… L’Anneau du Millénium !
Bayonetta rouvrit alors les yeux en se relevant de la cuve dans laquelle elle s’était plongée. Le STEM était en train de grésiller furieusement, dysfonctionnel. Il s’agitait, clignotant de toute part, avant de s’éteindre définitivement. Bayonetta sortit de la cuve, et se dirigea vers Mana, qui émergeait à son tour.
« Tu vas bien, Mana ? Je… Je crois que tout est fini, je ne ressens plus aucune menace ici. »
Pour la première fois depuis des années, le sanatorium semblait être enfin tranquille, apaisé…
Délaissant les deux femmes, Ming et les autres enfants apparurent alors, et se mirent en cercle autour du corps monstrueux d’Auguste Verrières.
« Mana, tu délires, il n’y a personne ! Tout est en train de s’effondrer, il faut partir d’ici ! »
Le plafond était en train de s’effriter, et un ciel rougeâtre apparut. Une déchirure s’ouvrait dans le ciel, comme si une force supérieure était en train de fendre ce rêve. Le STEM était en train de s’emballer.
« Vous devez partir… Nous l’emmenons avec nous.
- Je l’entends ! Je l’entends ! C’est la Tortue !
- Chantons pour la Tortue ! »
Il y avait Ming, qui fut le seul à leur parler, mais aussi Hua. Et les enfants se mirent à chanter…
- « Vois la Tortue comme elle est ronde !Sur son dos repose le monde.Son esprit, quoique lent, est toujours très gentil,Il tient chacun de nous dans ses nombreux replis.Sur son dos se prêtent tous les serments ;Elle ne peut nous aider mais jamais elle ne ment.Elle aime la terre, elle aime l'océan,Et elle m'aime, moi qui ne suis qu'un enfant. »
Et, tandis que les enfants chantaient, Bayonetta vit des silhouettes fantomatiques autour d’elle. Elle reconnut tout d’abord Morbyx, qui marchait vers le cône de lumière.
« Il est temps pour moi de m’en aller… Je regrette de ne pas vous avoir écouté, je n’aurai jamais dû tourner ces films idiots… »
Puis d’autres le suivaient. Des soldats japonais, russes, américains, des scientifiques, de simples citoyens.
« Ce que j’ai fait à ces enfants est impardonnable… J’accepterai tout châtiment que la Déesse m’infligera, tant que je peux sortir d’ici… »
Les morts rejoignaient le cône lumineux, et s’évanouissaient alors. Autour de Mana, une silhouette blanche, spectrale, l’entourait. Mana finit par rouvrir les yeux, et vit devant elle une magnifiique silhouette : Louise Verrières. Son sourire évanescent était incroyable. Tout autour de Mana, tout avait disparu. Elle était dans une sorte d’immense abîme blanche.
« Mana… Les vivants ne doivent pas se sacrifier pour les morts. Il est trop tard pour Auguste. J’ai accepté mon sort il y a bien longtemps. La mort n’est qu’une étape du cycle. Toute chose revient et renaît ensuite. Tu ne peux stopper ou retenir ce cycle. Et ton heure n’est pas encore venue. »
La silhouette de Louise s’envola alors. Dans les hauteurs, une boule de feu se rapprochait à vive allure, et prit la forme étincelante d’un phénix qui emporte avec lui Louise, ainsi que les autres âmes. La main de Bayonetta se saisit alors du bras de Mana.
« Mana, on doit partir, il… »
Le cône d’énergie lumineuse explosa alors. Une explosion silencieuse, tonitruante, qui balaya tout. Bayonetta et Mana disparurent à travers…
…Et elle le vit. Une forme d’énergie éblouissante, une rivière d’argent sans fin qui cimentait le Cosmos. Une rivière où chaque goutte était une âme. Elle flottait dedans, emportée par cet élan, cette puissance sans fin, qui aurait dû la terroriser, mais qui la plongeait au contraire dans une béatitude sans fin.
Elle aurait pu s’en absorber, mais là n’était pas sa place, pas celle de Mana. Elle vit une immense silhouette qui volait dans un noir infini autour de la rivière éternelle.
Elle vit une immense tortue qui plongea ses nageoires dans la rivière, et Bayonetta, totalement nue, jaillit dans une explosion iridescente, une explosion de vie, d’espoir, de résilience. Elle entendit les rires des enfants, tandis que, les uns après les autres, ils retournaient à la Tour, guidés par la Tortue…
Mana, près d’elle, flottait également à la dérive au milieu des enfants, et vit Hua lui sourire, et la saluer de la main. Mais, avant de partir, elle lui montra un anneau doré :
« C’est cet objet qui t’a amené dans notre réalité, Mana… Je suis contente de t’avoir vu. Là où j’irai, j’espère tirer ta carte. »
C’était un objet dont Mana avait peut-être entendu parler…Un anneau avec un triangle à l’intérieur et un œil en plein milieu… L’Anneau du Millénium !
Bayonetta rouvrit alors les yeux en se relevant de la cuve dans laquelle elle s’était plongée. Le STEM était en train de grésiller furieusement, dysfonctionnel. Il s’agitait, clignotant de toute part, avant de s’éteindre définitivement. Bayonetta sortit de la cuve, et se dirigea vers Mana, qui émergeait à son tour.
« Tu vas bien, Mana ? Je… Je crois que tout est fini, je ne ressens plus aucune menace ici. »
Pour la première fois depuis des années, le sanatorium semblait être enfin tranquille, apaisé…