The Multiversity

[Power Girl]

– Robe de Candy Suxxx :



– Robe de Karen Starr :



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Après cette séance très agréable dans la piscine, Karen retourna dans son bureau, et traita rapidement les urgences. Son équipe constata néanmoins qu’elle avait l’esprit ailleurs. De fait, Karen n’en avait tout simplement pas eu assez. Certes, elle avait fait l’amour avec sa femme, mais Helena l’avait tellement chauffé, lors de ce film, que Karen en était très excitée. Elle s’isola donc dans son bureau, et récupéra les copies des rushes du film. Elle se masturba surtout dans son bureau, jusqu’à jouir avec passion, puis demanda à la réalisation de rapidement mettre sur pied le film. C’était le premier épisode de la série « Sex Wars », et Karen donna ses instructions. Entre-temps, elle put bénéficier de l’aide de son assistante personnelle, Ruriko Tsubaki, qui lui avait préparé une magnifique robe de soirée hors de prix. Rien n’était jamais trop pour sa femme, et Karen l’enfila donc, tout en remerciant Ruriko.

« Votre épouse devrait revenir nous voir plus souvent, elle manque au bureau. Maintenant qu’elle travaille comme actrice, peut-être qu’elle pourrait venir ici pour récupérer son chèque ?
-  Et non par le service comptabilité ? Tu veux en profiter, hein ?
-  Ciel, je ne pensais pas être si prévisible…
-  Ta perversité l’est… Mais j’approuve ton idée. »

Ruriko eut un sourire joyeux à cette idée. Karen enfila de son côté la robe, une belle robe rose avec un décolleté pailleté, et une robe largement fendue remontant jusqu’à son bassin.

Ainsi habillée, elle délaissa les bureaux, et rejoignit la villa Forge, à côté de l’immeuble. Candy n’était pasd encore arrivée quand Helena rentra. Les servantes de la villa avaient enfilé des tenies de bunnies girls, mais elle fut surtout accueillie par leur majordome… Il était un mélange sexy d’Alfred et de Robin, Ember. Il assistait Huntress lors de ses missions, lui fournissant le support tactique dont elle avait besoin. Aussi intelligent que pervers, Karen devina tout de suite qu’il était très excité.

« J’en déduis que Helena n’a pas eu le temps de jouer avec toi…
-  Maîtresse est occupée à se changer. »

Karen sourit, et se dépêcha de coucher Ember sur la table. Il était bien habillé, avec un pantalon en toile, une tenue de serveur chic avec un long smoking. Karen libéra l’accès à son fessier. Quand elle tira sur sa culotte rose en latex, un « PLOC » sonore se fit entendre lorsque le plug anal fut retiré, et elle s’empressa de le sodomiser en soupirant.

« Han bordel… »

Ember gémit en sentant la puissante main de Karen s’abattre sur son visage, tirant sur ses cheveux ou le plaquant sur la délicate nappe rouge. Près du duo, une serveuse habillée en bunny girl, Lisbeth, qui mettait les couverts en rougissant doucement, et allumait les bougies pour la soirée. Elle tremblait nerveusement en s’imaginant sans doute à la place d’Ember…

[Helena Wayne]

Comme elle l’avait prévu, Helena était encore en train de se maquiller quand elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir et se fermer. Impossible de savoir si c’était Karen ou Candy, mais dans les deux cas elle ne devait pas trop les faire attendre. Elle se dépêcha de terminer son maquillage mais sans se précipiter pour autant, elle voulait vraiment que son look soit réussi pour sa chérie et leur invitée.

Après encore quinze minutes, Helena termina son maquillage. Entre ça et sa robe elle avait l’allure parfaite d’une pin-up des années 50. Elle descendit au salon et découvrit sans surprise que Karen ne l’avait pas attendue pour commencer la fête, sodomisant énergiquement Ember sur la table du dîner en le tenant par les cheveux. Elle se glissa discrètement dans son dos et passa ses bras autour de son corps avant de l’embrasser dans le cou.

« Eh bien ma chérie… tu n’attends même pas que notre invitée soit là pour commencer les cochonneries. »

Helena passa devant Karen pour bien la laisser voir son style de ménagère rétro, elle fit même un tour sur elle-même pour laisser voler le bas de sa robe et que sa chérie voit bien qu’elle ne portait rien en-dessous.

« Qu’est-ce que tu en dis ? Je fais assez épouse modèle pour toi ? »

La kryptonienne était en plein milieu d’une baise avec Ember, du coup l’humaine se dit qu’elle allait plutôt s’amuser de son côté en attendant qu’elle puisse lui accorder toute son attention. Et justement il y avait tout un tas de servantes habillées en bunny-girl qui s’agitaient autour d’elle, surtout une qui mettait les couverts en tremblant nerveusement juste à côté. Elle approcha en se léchant les babines et se mit à côté de cette petite lapine en se penchant un peu pour bien lui montrer son décolleté.

« Bonsoir toi. »

« Oh… bonsoir maîtresse Helena. »

« Comment tu t’appelles ma jolie ? »

« Lisbeth, maîtresse. »

« Lisbeth… ça te plaît de regarder ma femme baiser notre majordome sur la table ? »

« Je… hhhmmm… oui maîtresse… ça me plait beaucoup. »

S’il y avait bien une chose que Helena aimait chez tous les employés de Karen, que ce soit à la villa ou dans les bureaux, c’était leur goût pour le sexe. Même les employés un peu timides cachaient toujours des fétiches inavouables, que la jeune femme utilisait avec joie pour en faire de magnifiques pervers.

« Je te comprends. Elle est si belle à sauter ce petit coquin, et en plus vous pouvez toutes profiter du spectacle. Moi aussi j’aimerais être à sa place. »

« Hhhmmm… »

Helena amena une chaise et fit asseoir Lisbeth pour qu’elle puisse continuer à regarder Karen baiser Ember, et elle se mit à genoux devant elle.

« Maîtresse, que… »

« Ne t’inquiète pas Lisbeth, c’est l’heure de ta pause. Alors profite de la vue de ma femme et détends-toi. Je ne peux pas te baiser comme elle… mais je connais un ou deux tours. »

Elle écarta les jambes de la bunny-girl et commença à lui lécher la chatte. Son body était si moulant qu’elle pouvait sentir ses lèvres gonflées sous sa langue, et la mouille commençait à en couler. Ce serait un bon apéritif en attendant que Candy n’arrive.

[Power Girl]

Oh, que le cul d’Ember était bon ! Au sein de la maison Starr, il y avait toujours de quoi s’amuser. Karen avait recueilli un personnel assez hétérogène, alternant entre les garçons efféminés comme Ember et les jolies filles comme Lisbeth. Il en fallait après tout pour tous les goûts. Quand Helena et Karen venaient se reposer ici, le personnel était souvent mis à contribution. Ember était souvent le choix préféré de Helena, un jeune homme qu’elle pouvait dominer, et qui était amoureux d’elle. Il aimait bien aussi sa patronne, Karen, mais Karen savait qu’Ember était surtout amoureux de sa femme, chose qu’elle acceptait sans trop de difficulté. Comment résister à Ember ? Il était tellement mignon ! Mais, évidemment, tandis qu’elle le sodomisait, le regard de Karen fut surtout happé vers sa femme. Elle apparut dans son dos, et l’embrassa dans le creux du cou.

« Oh, Helena… »

Sa femme se déplaça devant elle, et Karen frémit en la voyant dans sa robe bleue électrique. Une robe de ménagère typique du style des années 1950’s, avec ce mélange de classicisme et l’ouverture vers les tenues plus modernes et sensuelles lors de la révolution sexuelle. Quand Helena tournoya sur place, Karen sourit en constatant qu’elle ne portait pas de culotte, et serra sa main sur les cheveux d’Ember.

« Maî-Maîtresse est magnifique… »

Karen donna une claque sur les fesses d’Ember, qui gémit encore. Helena s’intéressa à la belle Lisbeth, et la fit s’asseoir sur un fauteuil, avant de s’agenouiller devant elle, et de la lécher intimement. Lisbeth, qui était assez timide, rougit furieusement en se tortillant sur place.

« Oh, Maîtresse… C’est… Hmmmm… C’est si gênant, haaaa… »

Les servantes comme Lisbeth étaient un peu comme de belles peluches grandeur nature. Karen aimait jouer avec elles, alors il n’était pas surprenant que sa femme en fasse de même. Et, naturellement, tandis qu’elle était penchée ainsi vers Lisbeth, Karen en profitait pour la reluquer, observant la manière dont la robe se relevait et dévoilait un peu des fesses de sa femme. Karen soupira encore, et sentit Ember se tortiller, réclamant visiblement davantage de pénétration. Karen frémit, et reprit donc son rythme, avant qu’une autre servante, également habillée en bunny girl, n’ouvre la double porte entre le vestibule et le salon. Elle rougit en annonçant Candy Suxxx, qui sourit doucement.

Candy avait opté pour une robe semi-transparente qui moulait ses formes, permettant de voir qu’elle ne portait elle aussi aucun sous-vêtement dessous.

« Eh bien, vous n’avez pas réussi à vous retenir, les filles… »

Elle se rapprocha du fauteuil de Lisbeth, et embrassa avec appétit la jeune servante, qui gémit. Ce baiser acheva la jeune femme, qui se mit à jouir dans sa combinaison, se crispant sur place. Les trois femmes étaient désormais là, mais ce n’était vraisemblablement pas la venue de Candy qui allait refroidir l’ambiance…

[Helena Wayne]

Le personnel de la villa Starr était assez hétéroclite : on y retrouvait surtout de belles femmes plantureuses comme Lisbeth et des garçons efféminés comme Ember mais il y avait aussi quelques hommes plus virils avec des corps dignes de statues grecques. Pour sa part Helena préférait les garçons efféminés qu’elle pouvait soumettre et sodomiser avec délice, un reste de l’éducation infernoise donnée par Ishtar. Les filles étaient plus comme de grandes peluches, Helena les choisissait quand elle avait envie de plus de douceur. Quant aux hommes les plus virils, elle les gardait pour les jours où elle avait juste envie de sexe bestial, sans réfléchir, juste pour se vider la tête et ne penser à rien.

En attendant que Candy n’arrive, son choix s’était porté sur Lisbeth, qu’elle léchait intimement par-dessus sa tenue de bunny-girl en se régalant de ses petits couinements. Une employée de Karen encore timide quand elle prenait son pied était assez rare pour qu’elle s’en amuse et elle fit bien en sorte que chaque coup de langue soit long et langoureux pour que son amante en savoure chaque seconde. En même temps elle essayait d’offrir une jolie vue à sa femme en relevant un peu sa robe pour laisser deviner ses fesses nues. Ca allait sûrement la motiver à bien sodomiser Ember et, plus tard, à bien s’occuper d’elle aussi.

Une autre servante bunny-girl annonça l’arrivée de Candy. Helena se redressa le temps de la saluer et d’apprécier la vue de sa robe semi-transparente puis se remit au travail avec Lisbeth. Mais il suffit d’un baiser de l’actrice porno pour achever la jeune femme, qui se mit à jouir dans sa combinaison, se crispant sur place. La plupart de sa mouille finit dans sa tenue mais Helena put quand même en ramasser un peu pour se désaltérer.

« Hhhmmm... c’est bien Lisbeth. Maintenant remets-toi au travail. »

Helena se releva et alla embrasser Candy, faisant sensuellement danser sa langue avec la sienne tout en écrasant sa poitrine contre la sienne et en palpant ses fesses.

« Aaahhh... très jolie robe Candy. Et que penses-tu de la mienne ? »

Après leur baiser elle fit un tour sur elle-même pour lui donner une vue globale.

« Je vois que toi aussi, tu as trouvé les sous-vêtements superflus. Au moins on ne perdra pas de temps en entrant dans le vif du sujet. »

Même si Helena ne rejetait pas l’idée d’enfiler une belle lingerie après avoir dîné pour pimenter la deuxième partie de soirée.

« Karen devrait bientôt avoir fini avec Ember. En attendant si on prenait un verre et que tu me parlais plus en détail de ton idée d’orgie de super-héros ? A moins que tu ne veuilles profiter un peu du personnel, toi aussi. »

Si c’était le cas, elle avait l’embarras du choix.

[Power Girl]

Karen ne tarda pas à se soulager dans le fondement d’Ember. Elle gémit doucement en s’abandonnant en lui, et Ember s’affala sur la table, délicieusement éreinté, non sans avoir joui sur la nappe.

« Tu es bon pour refaire la table, petit pervers. »

C’était évidemment de sa faute. Ember, qui s’était écrasé sur la table, rougit doucement en remettant ses lunettes en place, et se courba respectueusement devant ses hôtes. Pendant que lui et les serviteurs allaient remettre la table, Karen se rapprocha d’Helena et de Candy, embrassa la deuxième pour la saluer, embrassa plus longuement la première, et elles quittèrent la salle à manger pour rejoindre un salon de détente. Il y avait un living room avec une table basse. Avant le repas, c’était l’apéritif. Karen et Helena s’assirent sur un canapé, et Candy s’assit sur un fauteuil. Sous sa robe, elle était intégralement nue, et, quand elle se penchait en avant, le caractère semi-transparent de la robe laissait ressortir ses délicieuses formes. On avait servi un apéritif somme toute classique, quoique varié : crevettes décortiquées, alcool léger…

Helena avait interrogé Candy sur l’orgie super-héroïque qu’elle prévoyait. Celle-ci attrapa une grappe de raisins sur le plateau au centre, et but une gorgée d’un délicieux cocktail, avant de lui répondre :

« Disons que c’est mon fantasme d’adolescente. J’ai grandi aux Etats-Unis, le pays des super-héros.
-  Mais comment veux-tu tous les réunir, et les convaincre de s’adonner à ce que tu envisages ? Tous les super-héros ne sont pas aussi ouverts que moi et mon épouse… »

Certes, elles n’étaient pas encore mariées, mais Karen considérait déjà Helena comme sa femme. Ce n’était qu’une question de temps avant que le mariage ne se fasse, et que Helena porte leur enfant.

« Évidemment, je le sais. Mais je connais aussi quelqu’un qui pourra m’aider… Ou nous aider. »

Candy reprit rapidement :

« Poison Ivy. Elle habite à Atarashï Yoake. Elle a un certain talent en botanique et en conception d’aphrodisiaques. Je connais moi-même certains tours, et je pense pouvoir concevoir un élixir qui me permettra de convaincre tous les héros de participer à mon Hérogasme. »

Ce nom n’était pas inconnu à Karen, même si elle n’avait encore jamais eu l’occasion de rencontrer cette femme. Mais elle s’était souvent rendue à Yoake, où elle disposait d’une résidence secondaire. Cette ville abritait après tout beaucoup de Portails, et était donc une piste intéressante pour étudier les Portails dimensionnels, et rejoindre Earth-2.

« Et quel serait notre rôle dans cette histoire ?
-  Je suis en lien avec le sénateur Alex Shrub, un politicien américain. »

Karen haussa les sourcils brièvement.

« Je croyais que Shrub était un conservateur aguerri…
-  Il l’est… Officiellement, du moins. Chaque année, les représentants des différentes organisations de super-héros se réunissent au siège de l’ONU, à New York, et discutent avec une commission onusienne. Shrub fera partie de cette commission cette année. Ce que je souhaite, c’est qu’il porte sur lui un parfum spécial, conçu par Poison Ivy, avec l’aide d’éléments spéciaux dont je dispose, et qui influera sur nos super-héros. Rien de dangereux, bien sûr, mais cela saura les rendre enclins de céder quand ils rejoindront mon sanctuaire.
-  Je n’ai pas spécialement envie d’empoisonner toute une communauté super-héroïque…
-  Tu n’auras pas à le faire, ma chérie. Il s’agit juste d’un aphrodisiaque inactif qui se réveillera quand ils rejoindront mon île. C’est un sanctuaire béni par la Déesse. L’un des points de cette commission onusienne sera notamment de traiter la question de l’Olympomachie. La Déesse Aphrodite est une Olympienne, donc nous n’aurons aucune difficulté à convaincre les super-héros de venir faire un séminaire sur mon île.
-  Un… Un séminaire ? »

Candy acquiesça.

« Il ne s’agit pas que de s’envoyer en l’air, tu sais. Les rivalités entre factions héroïques nuisent à la protection de la Terre. Et j’appartiens à un culte qui considère que les rapports sexuels librement consentis rapprochent les êtres. Je n’y vois donc qu’intérêt. Maintenant, ce que j’attends de vous, c’est que vous me mettiez en contact avec Poison Ivy. Au vu de vos identités, et surtout de la tienne, Helena, je me suis dit que Poison Ivy serait moins sur la défensive si c’est vous qui vous chargeâtes de l’approcher. »

[Helena Wayne]

Peu après l’arrivée de Candy, Karen ne tarda pas à se soulager dans le fondement d’Ember. Elle laissa le petit trap s’occuper de remettre la table et rejoignit son invitée pour l’embrasser, puis elle embrassa sa compagne encore plus fort. Les trois femmes quittèrent la salle à manger pour rejoindre un salon de détente et prendre un apéritif avant de passer à table.

Candy donna plus de détails au couple sur son projet d’orgie super-héroïque : c’était un fantasme d’adolescente qu’elle mijotait depuis longtemps, et pour ce faire elle comptait sur l’aide de Poison Ivy et du sénateur Alex Shrub. Grâce à sa connaissance en botanique, Ivy pourrait lui concevoir un élixir pour convaincre des héros de participer à son hérogasme. Et grâce à ses entrées au siège de l’ONU, Alex Shrub pourrait approcher des super-héros lors de leur prochaine commission en portant sur lui l’élixir créé par Ivy pour l’occasion. Cet élixir s’éveillerait une fois que les super-héros se retrouveraient sur l’île de Candy, alors leurs désirs prendraient le dessus et ils se laisseraient aller à la luxure pour cette orgie super-héroïque.

« Ce plan m’a l’air un peu léger. Mais bon, j’imagine que tu y as longuement réfléchi vu que tu fantasmes ça depuis ton adolescence. »

Maintenant Candy avait besoin de l’aide de Helena et Karen pour entrer en contact avec Poison Ivy.

« Tu crois que je suis la mieux placée pour l’approcher ? Je veux dire… techniquement je suis la fille de son ennemi juré, même si je viens d’une autre dimension. A moins que tu n’aies d’autres infos à nous donner. »

De ce qu’elle avait vu, la Poison Ivy de cette dimension s’était assagie, elle avait renoncé à ses projets de génocide mondial pour rendre la Terre aux plantes et préférait convaincre les gens avec ses aphrodisiaques. C’était peut-être dû au fait qu’elle avait une fille maintenant, même si celle-ci semblait partager les idéaux de sa mère. Pour autant Helena ne voyait pas ce qu’elle avait de si particulier pour convaincre

« Mais toi Karen, tu ne m’as pas dit que tu échangeais avec elle pour des questions de fécondité ? Elle serait surement plus encline à discuter si c’était toi. »

Honnêtement elle serait plus à l’aise face aux politiciens ou aux autres superhéros.

« J’ai encore du mal à croire que Shrub soit celui qui t’a formé. Je sais bien que les politiciens cachent toujours qui ils sont, mais quand même… »

[Power Girl]

Digne héritière de Batman, Helena était un peu dubitative quant à ce plan, qui lui semblait « léger ».

« Tu es libre de le compléter, c’est davantage un fantasme qu’autre chose. Quelque chose que je souhaite faire depuis des années, mais sans jamais avoir vraiment eu l’occasion de le concrétiser. »

Karen laisserait Helena se gérer des détails du plan. Helena revient sur l’idée de se rapprocher de Poison Ivy, et Karen, interpellée par Helena sur ses relations avec la super-vilaine, haussa les épaules.

« Je l’ai rencontré une fois lors d’un salon. Elle avait séduit un homme. Je pensais qu’elle voulait empoisonner tout le monde, mais elle souhaitait, par le truchement de son ‘‘conjoint’’, peser dans les négociations pour que les partisans du sommet concluent un accord prévoyant une meilleure protection de la biosphère. Ma société y a participé, ça concernait le développement de plateformes minières en Afrique. »

Helena et Karen avaient déjà été en Afrique. Un voyage qui n’avait pas été de tout repos, et où elles avaient affronté DeSaad, un mage noir qui travaillait pour le compte de celui qui avait dévasté Earth-2 et qui était responsable de leur exil, Darkseid. Karen avait rapidement compris que la rouquine en robe verte fendue était particulière, mais elle n’avait pas pu faire grand-chose contre elle. Les Kryptoniens étaient après tout aussi sensibles que les autres à ses spores aphrodisiaques, et sans doute même davantage, puisque Karen n’était pas habituée à tomber malade. Mais, suite à ça, elle avait échangé avec elle, par Internet. Elles avaient discuté de fécondité, mais Karen n’avait jamais vraiment été au-delà. Néanmoins, elle savait où Poison Ivy se trouvait, et Candy le savait également.

Quand elle émit également son scepticisme vis-à-vis de Shrub, Candy, qui avait sensuellement croisé les jambes, sourit.

« Shrubby m’a introduit au culte de Lust, oui, mais ce n’est pas lui qui a transformé Candice Shand en Candy Suxxx. J’ai participé à un rituel consistant à m’offrir aux forces de Lusst’ghaa. Je ne vous en ai pas parlé initialement, car je ne voulais pas vous faire paniquer. Il m’a bien formé une semaine, mais c’était dans la perspective d’offrir ma virginité à la Déesse.
-  Oh… La Déesse Lust ? »

Candy hocha la tête.

« Les Portails vers Lusst’ghaa sont aussi compliqués que dangereux à faire. Il existe plusieurs dieux qui sont à Lusst’ghaa, et seule la Déesse est une divinité généreuse. D’autres divinités vous offrent des dons plus puissants, mais en vous transformant et en vous corrompant. Mais, si vous voulez vous assurer d’être fécondes, il vous faut obtenir les faveurs de la Déesse. »

[Helena Wayne]

Apparemment Karen n’était pas plus proche de Poison Ivy que ça. Elles s’étaient rencontrées dans un salon et avaient discuté de fécondité mais sans plus. Candy et elle semblaient d’accord sur le fait que Helena était la plus à même d’approcher Ivy pour lui demander son aide dans la préparation de l’Hérogasme.

« Très bien, je lui parlerai. Mais honnêtement je doute qu’elle accepte de nous aider sans contrepartie. »

Candy parla un peu plus de Shrubb et de la façon dont il l’avait introduit au Culte de Lust. C’était grâce à ce culte que Candice Shand était vraiment devenue Candy Suxxx, au travers d’un rituel consistant à s’offrir aux forces de Lusst’ghaa. Les portails vers le monde de la déesse étaient compliqués à créer et bien d’autres divinités habitaient ce monde, mais seule Lust offrait son amour sans condition et assurait le couple d’atteindre une fécondité suffisante pour concevoir un enfant.

« Alors nous nous efforcerons de plaire à la déesse, n’est-ce pas mon amour ? »

Elles passèrent la suite de l’apéritif à discuter d’un peu tous les sujets, aussi bien des affaires de Starr Enterprises que de l’avenir de Helena dans le monde du cinéma porno, s’échangeant des regards provocateurs et quelques baisers rapides jusqu’à ce que l’une des servantes bunny-girl n’arrive pour les interrompre.

« Maîtresses, nous sommes prêts à servir le repas. »

« Ah parfait. On y va ? »

Inutile de commencer à faire l’amour dès maintenant, elles auraient tout le temps de s’en donner à cœur joie après le repas. Elles rejoignirent la salle à manger et s’installèrent à table.

« J’espère que le repas va vous plaire. J’ai tout préparé moi-même avec l’aide d’Ember. »

Alors que le personnel commençait à les servir, Helena lança la première discussion du repas.

« Dis-moi Candy… qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer dans le cinéma pour adultes ? Je veux dire… faire l’amour devant une caméra ce n’est pas commun.
J’ai eu envie de m’y mettre parce que ça avait l’air amusant. En plus j’avais déjà fait l’amour plein de fois devant d’autres personnes et des caméras. Mais toi, c’était quoi ton déclic ? »

[Power Girl]

Lors de l’apéritif, Karen évoqua l’expansion de son entreprise. Initialement une simple start-up, elle était aujourd’hui devenue une keiretsu, un terme spécifique désignant des sociétés nippones ayant plusieurs branches d’activités. Karen s’était fait connaître dans le domaine du high tech, en développant de nouvelles technologies à partir de la technologie kryptonienne. Elle avait ensuite capitalisé sur sa personnalité, une femme forte, sexy, qui n’avait pas froid aux yeux, et son entreprise avait connu un succès flamboyant… Au point qu’elle avait réussi à acquérir une concession du Japon sur l’une de leurs îles. Le Japon restait toujours propriétaire du foncier, mais elle disposait de toute l’île, payant au passage des taxes. Elle av ait pu aménager l’île en y construisant son siège social, une villa, et en revitalisant la faune locale, endommagée suite à la Seconde Guerre Mondiale, où l’île avait été bombardée par les Alliés.

« Le pornographie est désormais un secteur dans lequel je souhaite investir, comme tu le sais, ma chère Candy… La Sphère est une construction unique, un mélange de magie et de technologie kryptonienne.
-  J’ai pu constater cela, oui… Elle te permettra de faire beaucoup de films. »

Karen acquiesça.

« Helena contribue à la société à travers ma fondation… »

La Fondation Starr était une fondation internationale venant en aide aux femmes. C’était une ONG qui leur avait servi lors de leur aventure au continent africain, où elles avaient croisé la route de DeSaad. Mais Helena utilisait aussi les données de la fondation pour venir en aide aux femmes battues, afin de les protéger de leurs bourreaux, ou pour aider des personnes asservies. La Fondation s’avérait très active le long du Bassin méditerranéen, fournissant de l’aide aux réfugiés pour les aider à monter leurs dossiers, à bénéficier de logements et de subventions. La fondation Starr fonctionnait sur les bénéfices de la compagnie. Karen investissait quasiment tous ses revenus dedans. Sa richesse était de fait très virtuelle. Régulièrement, Helena et elle s’embrassaient, puis vint l’heure du repas.

Ember se chargeait de l’organisation.  Une sommelière leur offrit la carte des vins, et Helena interrogea rapidement Candy sur son passé. Celle-ci sourit doucement.

« Historiquement, le culte de Lust existait à travers bien des manières, et a évolué au cours des années. L’époque des sacrifices et des temples est assez révolue. Je suis une Prêtresse de Lust avant tout, et le culte s’exprime à travers mes films. Ensuite, j’ai pris goût à l’exhibitionnisme et au sexe en public lors des orgies chez Shrub, avant de rejoindre Lusst’ghaa. Voir des hommes excités devant moi, sentir le désir chez eux, c’est… C’est quelque chose de très excitant, pour être honnête. Il y a ce sentiment de pouvoir… Ils peuvent se mentir ensuite en disant que je suis une fille facile, mais, crois-moi, ils sont encore plus pervers que moi quand ils m’observent comme des chiens en manque. »

Candy sourit, tandis qu’on leur servait les entrées.

« Et toi, ma belle ? Tu as participé à un film de la Sphère, non ? Alors, j’en déduis que tu y songes, toi aussi… Et, honnêtement, tu t’en sors très bien ! »

[Helena Wayne]

Alors que les dames parcouraient la carte des vins Helena interrogea Candy sur son passé, curieuse de savoir comment elle s'était retrouvée dans l'industrie du cinéma pour adultes. Elle lui expliqua que c'était sa façon de faire s'exprimer le Culte de Lust à travers elle. En tant que prêtresse elle propageait la bonne parole en stimulant les désirs de chacun grâce à ses films et ce goût pour le sexe en public lui était venu à force de prendre part à des orgies chez Shrub puis en voyant combien elle aimait exciter les hommes devant elle. C'était un sentiment de pouvoir puissant qui la régalait. Elle retourna ensuite la question à Helena vu qu'elle avait déjà participé à un film de la Sphère.

« Je pense que me mettre en couple avec Karen a réveillé quelque chose en moi. Avant j'aimais le sexe comme n'importe qui, je ne cherchais rien de plus que des rapports simples et anonymes et c'était presque toujours avec des hommes. Mais quand je me suis mise en couple avec Karen je me suis ouverte à de nouvelles choses et très vite j'ai découvert que le sexe pouvait être bien plus qu'un simple acte charnel. Je croyais avoir ouverte une porte mais en fait c'était une trappe, et depuis je plonge chaque jour un peu plus profondément dans ces délicieuses abîmes de luxure et de tentation. C'est pour ça que j'ai envie de faire des films X : pour le frisson de la découverte. »

Candy salua le premier tournage d'Helena comme une réussite et elle avait hâte de voir la suite. Venant d'une actrice aussi expérimentée c'était un sacré compliment et Helena ne comptait pas la décevoir. Elle espérait pouvoir retourner rapidement dans la Sphère dès que son état physique le permettrait.

« D'ailleurs, toi qui as de l'expérience en tant qu'actrice mais aussi comme réalisatrice, tu dois connaître le milieu du X par cœur non ? Alors dis-moi... est-ce que tu penses qu'il y aurait du public pour un film mettant en scène une courageuse héroïne qui se fait capturer par une savante maléfique qui se sert de ses inventions pour asservir l'esprit de l'héroïne et en faire son esclave sexuelle ? »

C'était l'idée qu'elle avait évoqué avec Karen un peu plus tôt et qu'elle avait très envie de tourner dans la Sphère. Cependant il fallait que le film soit rentable pour être tourné, et donc il fallait que le public soit au rendez-vous. Si Candy pensait qu'il y avait moyen de toucher une audience suffisante ça pourrait aider à faire passer l'idée auprès des décisionnaires.

[Power Girl]

Le premier plat fut conduit pendant que les trois femmes discutaient. En guise d’entrée, un plat typiquement japonais : du kushikatsu. Deux servantes amenèrent le plateau central. Le kushikatsu comprenait des brochettes frites qu’on trempait dans un bol central, abritant une sauce. Les brochettes étaient faites à base de viande, de légume, ou de fromage, et enrobés dans un mélange d’œuf, de farine, et de panko (chapelure), le tout étant ensuite frits dans de l’huile végétale. Ember se chargea de présenter le plat en courbant respectueusement l’échine, puis Karen attrapa une brochette. La règle était simple : comme le bol de sauce était commun, dès qu’on plongeait une kushikatsu à l’intérieur, il était interdit de la remettre dedans. Helena interrogea Candy après avoir expliqué que, depuis sa relation avec Karen, elle avait bien changé, et était beaucoup plus perverse, avec une soif croissante de nouvelles aventures sexuelles.

« Le milieu du porno est beaucoup moins attractif que tu ne le crois, ma chérie. Ce sont des acteurs avant tout. Certains films retranscrivent plutôt la magie du désir, mais la majorité des films sont des films bas de gamme et sans grande inspiration. Même les films pastiches avec un budget amélioré ne sont pas si impressionnants que ça. C’est aussi pour ça que j’ai décidé de devenir productrice. »

Helena avait une idée de film, et Candy sourit doucement

« Le public est prêt pour n’importe quelle histoire, tu sais, pour peu qu’il y ait un bon scénario… Et, dans notre cas précis, des actrices plutôt jolies. J’imagine que tu serais l’actrice principale de ce film, n’est-ce pas ?
-  Pour l’heure, nous manquons de casting, mais j’ai entendu parler d’une ville, qui serait très spéciale… Atarashï Yoake. »

Helena et Karen connaissaient bien cette ville, car, quand elles avaient dû fuir Earth-2, elles s’étaient retrouvées là-bas. Karen disposait toujours aujourd’hui d’un appartement là-bas, ainsi que de bureaux pour sa compagnie.

« D’ailleurs, quand on ira voir Poison Ivy, on en profitera pour aller rencontrer celle qui pourrait nous fournir des actrices… Une certaine Mélinda Warren. »

Candy acquiesça :

« J’en ai entendu parler. Elle est en concurrence avec les Morimoto autour de cette ville. Deux prêtresses de Lust… La Déesse aime les rivalités sexuelles. C’est une vampire, mais je pense qu’elle sera ravie de vous aider. Du coup, Helena, je suppose que, dans ce film, tu serais cette jeune héroïne sexuellement torturée par une savante et super-vilaine ? Il faudrait que tu fasses un pilote, et voir si l’idée peut se conceptualiser… Mais, avant d’envisager ça, qu’est-ce que tu aurais en tête, dis-moi ? Il y a plusieurs formes de corruption, il suffit de regarder Internet pour ça. Comment tu soumettrais ta jeune héroïne ? »

[Helena Wayne]

L’idée de Helena semblait intéresser Candy au moins un petit peu. D’après elle le public était prêt pour n’importe quelle histoire du moment qu’elle était bien racontée et que les actrices étaient jolies. Karen ajouta que ce serait l’occasion de recruter plus de monde pour les castings des films et parla d’une certaine Mélinda Warren vivant à Atarashi Yoake, la ville japonaise où Helena et elle avaient atterri après avoir fui Earth-2, qui pourrait leur fournir des actrices. D’après Candy cette Mélinda était une prêtresse de Lust en compétition avec la famille Morimoto, une famille d’adeptes de Lust qui comptait également une prêtresse parmi ses membres.

« Une vampire qui peut nous proposer des actrices porno ? Moi qui pensais que notre Terre était la plus extravagante. »

Candy recentra la conversation sur l’idée de film de Helena, curieuse de savoir comment elle s’imaginerait la corruption de sa jeune héroïne.

« Dans mon idée l’héroïne serait capturée par une super-méchante qui décide d’en faire son esclave. Pour ça elle commence par l’attacher à une chaise et la met face à un écran télé qui diffuse un programme hypnotique destiné à lui laver le cerveau pour en faire une nymphomane dénuée de volonté. Je me suis demandé s’il ne valait pas mieux que ce soit un casque VR, c’est plus actuel, mais je laisserai les scénaristes décider sur ce point-là.
Bien sûr notre héroïne essaie de résister, elle se répète encore et encore qu’elle est un agent de la justice et de la vérité et que jamais elle ne cédera devant le mal, mais notre méchante sait comment briser les esprits rebelles. Tandis qu’elle est soumise à l’hypnose, l’héroïne a aussi des vibromasseurs attachés à ses zones érogènes et chaque orgasme réduit peu à peu sa résistance.
Une ellipse plus tard, notre héroïne est affaiblie mais pas encore brisée. Pour en finir notre super-méchante la jette en pâture à d’autres super-héroïnes qui sont déjà sous son emprise. Là encore notre héroïne fait de son mieux pour résister mais le plaisir est trop grand. Dès qu’elle commence à prendre son pied et à en réclamer plus la super-méchante arrive pour la baiser en mode futa. Elle prend notre héroïne dans tous les sens jusqu’à lui faire jurer qu’elle lui obéira pour toujours si elle continue à lui faire l’amour.
Et pour finir… j’imaginais bien une scène où on verrait notre héroïne dans une version parodique de son costume de super-héroïne, avec beaucoup moins de tissu. »

Helena avait essayé de rester concise tout en donnant assez de détails pour que son idée soit claire, tout ce qu’elle espérait maintenant c’était que Candy et Karen aient accroché à l’idée.

«C’est peut-être un peu… brouillon dit comme ça, mais je suis sûre qu’avec le bon casting et la bonne productrice, ça pourrait donner quelque chose de bien. »

[Power Girl]

Karen connaissait suffisamment sa Helena pour savoir que la corruption était l’un de ses fantasmes. C’était après tout pour ça qu’elle s’était retrouvée à Inferis, entre les mains d’Ishtar Naviento. Mais, dans un film, aucun risque de succomber vraiment, car tout serait fictionnel… Même si, avec la Sphère, les choses étaient assez différentes. La mise en scène était réaliste, extrêmement réaliste, puisque la Sphère mettait en scène un univers basé sur les fantasmes de sa réalisatrice. Helena semblait à vrai tout à fait indiquée pour mener à bien ce projet, et Candy sourit doucement, s’en amusant.

« Je dois dire que ton idée coïncide avec un projet que j’ai moi-même en tête… Qui ne concerne pas à proprement des super-héros comme ceux venant d’Occident. Il s’agirait plutôt d’une équipe de super sentai. Dans ce scénario, l’héroïne serait un membre de cette équipe, et je pense qu’elle pourrait être la première à être corrompue. Le signe de sa corruption serait une nouvelle apparence, plus sensuelle que celle qu’elle a avec son uniforme, et elle chercherait ensuite à corrompre les autres membres féminins de l’équipe.
-  Il y a une certaine uniformisation dans les super sentai. Une corruption ferait paradoxalement sortir leur originalité par rapport au reste de l’équipe. Et, pour renforcer ce concept, notre protagoniste pourrait être en couple avec le leader de l’équipe… Et elle réalisera qu’elle ne s’épanouie pas autant avec lui qu’avec sa redoutable adversaire.
-  Il me semble aussi important qu’elle fasse à un moment le choix… Je veux dire, que la vilaine lui fasse subir des sévices comme tu le décris, Helena, c’est entendu, mai sil faudrait ensuite que la protagoniste ait le choix entre retrouver sa vie d’antan et cette vie de luxure que la méchante lui offre. »

Il était difficile de ne pas y voir des analogies avec le parcours d’Helena, mais Karen ne s’inquiétait pas trop. Le principe du fantasme, c’était de pouvoir l’exécuter sans y céder totalement. Dans le cadre d’un film, et a fortiori un film généré par la Sphère, Helena pouvait laisser librement parler ses fantasmes. Il restait juste à trouver un moyen de peaufiner au mieux son script. Karen et Candy lui fournissaient ainsi des propositions.

« Tu pourrais mener ce projet, tu sais… Être la réalisatrice et l’actrice principale. Mais il faut aussi trouver un bon casting…
-  Si tout se passe bien avec cette Mélinda, vous devriez avoir des recrues potentielles, non ?
-  Oui… Peut-être même qu’elle aussi souhaitera y participer. »

Karen haussa les épaules, et embrassa alors Helena sur la joue.

« Je ne sais pas qui jouera celle chargée de te corrompre… Moi ou Mélinda… Ou peut-être les deux ? Moi en tant que générale ou acolyte d’une cheffe… »

En résumé, les idées ne manquaient pas !

[Helena Wayne]

L’idée de Helena pour un scénario de film X rejoignait justement une idée à laquelle Candy pensait depuis quelques temps, à la différence qu’elle ne concernait pas des super-héros occidentaux mais une équipe de super sentai japonais. Dans ce scénario l’héroïne serait un membre de cette équipe et serait la première à être corrompue, avec comme signe de sa corruption une nouvelle apparence plus sensuelle, ensuite elle chercherait à corrompre les autres membres de l’équipe. Karen ajouta des idées au fil de la conversation, comme le fait qu’elle pourrait être en couple avec le leader de l’équipe et réaliser qu’elle ne s’épanouie pas autant avec lui qu’avec sa redoutable adversaire.

« Oh oui, excellent. En plus je suis sûre que je ferais un parfait Ranger rose. »

Karen ajouta également que Helena pourrait s’impliquer encore plus dans le projet en étant la réalisatrice et l’actrice principale. Mélinda pourrait leur fournir un bon casting et peut-être même qu’elle souhaiterait y participer. La kryptonienne demanda à sa chérie si elle préférait que ce soit elle ou Mélinda, ou les deux, qui joue la méchante du film chargée de la corrompre.

« Oh… à vrai dire je pensais qu’on prendrait une actrice. Si Mélinda veut participer, pourquoi pas, mais je préférerais que ce ne soit pas toi.
Ce n’est pas que je ne veux pas qu’on joue ensemble, c’est juste que les tournages dans la Sphère sont si réalistes… je ne voudrais pas qu’on y fasse quelque chose qui nous mettrait mal à l’aise ensuite. »

Pouvoir exprimer ses fantasmes dans un film avec des inconnus c’est une chose, mais le faire avec sa compagne… Helena ne voulait pas risquer que, portée par l’élan du désir, elle fasse par faire ou dire quelque chose qui impacterait sa relation avec Karen.

« Candy, je pense que tu seras d’accord avec moi : il faut mieux séparer le professionnel et le privé. Tu te verrais tourner dans un film avec tes enfants ? »

Une fois l’entrée finie les domestiques amenèrent le plat principal.

« Dis-moi Candy… je sais qu’on en a déjà discuté mais est-ce qu’il y d’autres choses que je devrais savoir en tant que future initiée du Culte de Lust ? C’est que je tiens vraiment à réussir mon entrée. »

[Power Girl]

L’idée de muter son film en un film de corruption axé sur des super sentai séduit Helena, qui indiqua qu’elle ferait un très bon Ranger rose. En revanche, l’idée d’impliquer Karen dans ce projet la refroidit un peu, car elle avait peur que cela n’entache leur relation. L’aveu surprit un peu Karen. Helena ne voulait pas que les fantasmes exprimés au sein de la Sphère puissent entacher ensuite leur relation. Comme pour s’en convaincre, Helena demanda à Candy si elle accepterait de tourner avec ses propres enfants. Puis, elle lui demanda ensuite ce qu’elle devait faire pour que son ascension au sein du culte de Lust se passe le mieux possible.

Avant que quiconque ne puisse répondre, Ember amena la suite des plats. Il s’agissait en l’occurrence d’un plat aussi bon que calorique, le chankonabe. Ce plat était connu pour être celui utilisé par les lutteurs de sumo. C’était un ragoût consistant qu’on servait avec du saké, comprenant un ensemble protéiforme d’ingrédients : poulet, bœuf, poisson, tofu, radis blanc… Il y avait aussi du riz et des champignons. Quand Karen servait ce plat, cela signifiait généralement que la nuit après serait intense, pour brûler toutes les calories. Tandis qu’Ember servait les plats, et qu’une serveuse remplissait les verres de saké, Candy attarda sa main sur les fesses d’Ember, faisant joyeusement rougir ce dernier.

« Pour te répondre, j’entretiens une relation intime avec chacun de mes enfants… Et il m’arrive souvent de tourner avec eux. Je ne prétends toutefois pas être un modèle de vertu. »

Karen se racla la gorge en rougissant légèrement, puis se retourna vers Helena.

« Je me tiendrais à tes décisions, mon amour… Mais je dois quand même te dire deux choses. Déjà, je t’aime. Cela a l’air de rien, mais je te le redis : je t’aime. Et cela veut dire que je prends tout de toi. Tout, sans exception. Cela signifie que je prends Helena l ;’héroïne tout comme Helena la dévergondée. Il n’y a aucune partie de ton être qui ne saurait me rebuter. Donc, tu n’as pas à avoir peur de me choquer ou quoi que ce soit, parce que c’est tout simplement impossible. Voilà pour la première chose. Ensuite… Sache que je compte te baiser dans tous les costumes que tu porteras à l’écran. »

Karen lui sourit ensuite. Candy renchérit en ce sens :

« Voilà l’amour que la Déesse aime… Un amour décorrélé du désir sexuel, un amour qui s’en nourrit sans s’en réduire. Bref, tu n’as pas à t’en faire pour ça, ma chérie, tu es une candidate idéale. »

[Helena Wayne]

Bien que n’ayant fait qu’un seul tournage dans la Sphère, Helena avait bien compris que le réalisme des tournages faisait ressortir ce qu’elle avait parfois envie de cacher. Elle savait que la corruption était l’un de ses fantasmes et elle avait peur de trop en montrer à Karen, comme son père avait des secrets pour Superman sur Earth-2. Mais Candy vint d’abord la contredire en lui disant qu’elle entretenait une relation intime avec chacun de ses enfants et qu’il lui arrivait souvent de tourner avec eux, ensuite Karen lui rappela qu’elle l’aimait et qu’elle prenait tout d’elle, l’héroïsme comme la perversion. Elle n’avait pas à avoir peur de la choquer, surtout qu’elle comptait bien la baiser dans tous les costumes qu’elle porterait à l’écran.

« Karen… »

Candy lui rappela que cet amour était celui que la Déesse voulait voir chez ses fidèles : un amour décorrélé du désir, un amour qui s’en nourrit sans s’en réduire. Pour ça elle serait une candidate idéale au Culte de Lust.

« Tu as raison ma chérie. Pardon d’avoir douté de toi. Je serai ravie que tu joues la méchante qui fera sombrer mon personnage. »

Elle utilisait bien les mots « jouer » et « personnage » pour se rappeler que tout ça était de la fiction. Avec le réalisme de la Sphère il aurait pu être facile de l’oublier. Helena commença à manger son chankonabe en profitant qu’elles étaient parties sur ce sujet pour l’approfondir.

« D’un autre côté rien ne nous dit que tu as ce qu’il faut pour être une bonne méchante de cinéma. On devrait peut-être te faire passer un casting. »

Bien sûr la jeune femme savait que sa compagne avait tout ce qu’il fallait pour jouer dans l’une de ses productions, mais cette petite provocation était idéale pour démarrer doucement la soirée qui s’annonçait. Vu comme le repas était copieux elles allaient avoir beaucoup de calories à brûler.

« Dis-moi un peu comment tu imagines la méchante du film : son physique, sa tenue, ses motivations… Et surtout, dis-moi comment elle mettrait en place la corruption de l’héroïne et comment elle l’utiliserait. »

Helena avait déjà donné sa vision, en particulier pour la façon dont la méchante laverait le cerveau de l’héroïne, mais Karen pouvait avoir d’autres idées.

[Power Girl]

Helena titilla Karen, se demandant si celle-ci pourrait faire une bonne super-vilaine. C’était une bonne manière de se rattraper. Helena avait encore du mal à avouer à sa femme certains de ses fantasmes les plus inavouables. Pourtant, Karen n’était pas idiote, ni naïve. Elle savait ce que Helena avait fait à Inferis, en compagnie d’Ishtar Naviento, et elle savait qu’Ishtar avait déclenché chez sa femme une faille, un désir inassouvi et qu’elle n’avait jamais soupçonné. Un désir si honteux qu’elle n’osait même pas l’avouer à Karen.

Karen rompit alors son repas, et se recula. Les pieds de sa chaise raclèrent sur le sol. Elle se releva ensuite, et posa ses deux mains sur les épaules de Helena.

« Un casting… Alors, voyons, voyons… Je suis une héroïne, donc, tu as raison, comment pourrais-je jouer une bonne vilaine ? »

Karen se pencha un peu, ses seins venant heurter la tête d’Helena, et elle posa ses deux mains sur le cou de sa belle, jusqu’à faire basculer sa tête en arrière. Karen attrapa ensuite avec les baguettes un morceau de poulet, qu’elle fourra entre les lèvres d’Helena.

« Je dirais au contraire que c’est très simple. Mon père avait déjà eu une conversation à ce sujet avec Batman, ton propre père. Lui a toujours dit qu’un super-héros n’était pas un héros, et qu’il était bien plus proche du super-vilain que du citoyen ordinaire. Après tout, de base, un super-héros défie la loi, il accomplit des actes qui sont pénalement répréhensibles, mais pour le bien commun. »

Karen fit avaler Helena, puis attrapa à son tour un morceau de poulet, qu’elle maintint en suspension entre les deux femmes, tout en poursuivant son exposé :

« Comment faire une bonne vilaine ? En étant une bonne héroïne dont les motivations évoluent, tout simplement. Quelqu’un qui ne cherche pas le bien commun, mais le pouvoir. Une femme forte, bien sûr, musclée, très perverse, l’incarnation d’une certaine forme de pureté et de perfection, mais sans scrupules, amorale, et qui serait perverse au point d’aimer prendre plaisir à faire souffrir les autres. »

Karen avala le morceau, mais le maintint entre ses lèvres, puis embrassa ensuite Karen, partageant avec elle le morceau de poulet frit. Elle sentait le rythme cardiaque de sa belle croître, et elle fit descendre sa main, puis l’autre, jouant avec les boutons du chemisier de la robe d’Helena.

« Je jouerai une super-vilaine autoritaire, délicieusement sexy, qui prend son pied à défendre des femmes de leurs agresseurs sexuels pour les violer ensuite elle-même. Une super-vilaine qui serait suffisamment riche pour avoir sa propre armée de soldats décérébrés lui obéissant au doigt et à l’œil, formant comme autant de jouets pour elle. Elle aurait des sbires améliorés, qui seraient autant d’esclaves, et surtout ses propres concubines, qu’elle baiserait nuit et jouir depuis son palais flottant dans les airs… Et qui serait profondément amoureuse de sa Ranger rose. Elle ourdirait son plan pour la capturer, et pour lui faire comprendre que ce que les gens appellent  ‘‘corruption’’ n’est finalement que l’expression de ses désirs profonds, et une liberté jouissive, sans devoir respecter un carcan moral… »

Karen continuait, et glissa sa main sous la robe d’Helena, jusqu’à empoigner sa culotte, sur laquelle elle tira, tout en lui susurrant dans le creux de l’oreille :

« Alors, il faudrait renforcer le contraste avec la Pink Ranger… Qu’elle soit une bisexuelle refoulée, en couple avec le leader, qu’elle pense être heureuse avec lui, mais qu’elle découvre le plaisir du sexe sauvage quand la super-vilaine la capturera, et la violera… Fort. Ensuite, je pense qu’elle la libèrera, qu’elle al laissera retourner chez elle, pour qu’elle comprenne la frustration en couchant avec son fiancé, et qu’elle revienne finalement volontairement d’elle-même vers la super-vilaine… »

Tout en parlant, Karen tira encore sur la culotte.

« Pour les détails, je pense que tu peux tout à fait imaginer ce qui se passera… Notre méchante la baisera de toutes ses forces, et variera les plaisirs. Elle verra jusqu’où elle peut aller dans la corruption de sa belle amante. Les tentacules, la prostitution… Elle en fera une super-salope, une fausse justicière qui prendra plaisir à soumettre les personnes qu’elle doit aider, et à transformer les hommes en femmes… Tu imagines ça, hein ? L’intensité des coups de reins, leur férocité, les hurlements frénétiques… »

Karen tira alors un peu trop fort sur la culotte d’Helena, qui se déchira sous sa robe. Karen se releva alors, et reboutonna la robe de sa femme.

« Voilà, en gros… Une corruption lente et passive, avec une participation de plus en plus active de la victime, jusqu’à finir par trahir ses propres alliés, et par offrir ses alliées de sexe féminin à l’appétit sexuel débonnaire d’une femme aussi puissante que nymphomane…. Cela me semble être un bon programme, pas toi ? »

[Helena Wayne]

Helena était d’accord pour jouer son idée de film avec Karen mais elle n’allait pas se priver de la titiller un peu. Sa compagne accepta de passer son ’’casting’’ et elle se leva de sa chaise pour venir décrire en détail la façon dont elle imaginait le personnage et comment celui-ci corromprait le personnage du Ranger Rose.

Karen voyait la méchante comme une femme forte, musclée, très perverse, l’incarnation d’une certaine forme de pureté et de perfection, mais sans scrupules, amorale, et qui serait perverse au point d’aimer prendre plaisir à faire souffrir les autres. Helena avait déjà des frissons, et encore plus quand la kryptonienne vint se mettre dans son dos, appuyant ses seins contre sa tête et partageant son poulet avec elle dans des baisers gourmands. Karen voyait le personnage de la méchante comme une femme autoritaire et sexy qui sauverait des femmes pour mieux les violer, qui commanderait sa propre armée de sbires sans cervelle et aurait tout un harem de concubines à sa disposition. En plus de ça elle serait profondément amoureuse de la Ranger Rose et la capturerait seulement pour lui montrer que la corruption n’était que l’expression des désirs profonds et d’une liberté jouissive.

« Hhhmmm… ça me semble bien tout ça. »

Le rythme cardiaque de Helena montait de plus en plus tandis que Karen glissait ses mains sous sa robe et tirait sur sa culotte tout en lui susurrant dans le creux de l’oreille. Elle voyait la Ranger Rose comme une bisexuelle refoulée, en couple avec le leader, qui découvrirait le plaisir du sexe sauvage quand la super-vilaine la capturerait et la violerait. Une fois de retour chez elle, elle réaliserait en couchant avec son fiancé que les choses ont changé et elle finirait par revenir d’elle-même vers la super-vilaine pour être de plus en plus corrompue. Tentacules, prostitution, gangs-bangs… elle deviendrait peu à peu une super-salope totalement soumise via une corruption lente et passive, avec une participation de plus en plus active de sa part jusqu’à finir par trahir ses propres alliés et par offrir les autres rangers de sexe féminin à l’appétit sexuel débonnaire de sa nouvelle maîtresse. Alors que l’humaine se représentait la scène elle sentit sa culotte se déchirer après un mouvement un peu trop fort de sa compagne, qui se releva aussitôt et reboutonna sa robe.

« Oh Karen… »

Cette culotte était une belle pièce de lingerie, c’était dommage de la voir en lambeaux mais elle serait facile à remplacer. En plus Helena pourrait se la faire offrir par Karen vu qu’elle était responsable de sa destruction, ce qui justifierait une sortie shopping en couple. Elle oublia vite cette petite déconvenue pour se reconcentrer sur le sujet principal, le cœur battant toujours vivement après avoir entendu tout ce que sa chérie imaginait pour le personnage de la méchante.

« Pour en revenir au film… j’aime beaucoup tout ce que tu me décris mais je pense qu’il manque un point essentiel : le lavage de cerveau. Pour moi c’est important que l’héroïne ne se fasse pas seulement abuser physiquement mais aussi mentalement, au moins la première fois que la méchante la capture. Il faut qu’elle l’hypnotise, qu’elle la conditionne en implantant des suggestions dans son cerveau afin de faciliter sa corruption. Ensuite, chaque fois qu’elle reviendra, elle la frustrera en l’obligeant à la regarder faire l’amour ou bien elle la plongera en transe avant de la baiser devant une caméra puis, quand la Ranger reviendra à elle, elle lui montrera tout ce qu’elle a fait pendant qu’elle était sous hypnose. Chacune de ces petites tortures mentales affaiblira peu à peu son esprit jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus résister aux besoins de son corps. »

Dans sa tête Helena s’imaginait la Ranger Rose comme une héroïne droite et intègre, refoulant ses désirs profonds pour se dédier entièrement à son devoir et s’auto-persuadant qu’elle est heureuse, mais sa rencontre avec cette super-méchante éveillerait quelque chose en elle, quelque chose de sombre mais suffisamment tentant pour qu’elle revienne sans cesse se jeter dans la gueule du loup.

« Candy, est-ce que tout ce qu’on raconte t’inspire ? Tu vois comment mettre ça en images ? »

[Power Girl]

Si les projets de Karen ne déplaisaient pas à Helena, celle-ci souhaitait malgré tout ajouter à sa Ranger une corruption par l’hypnose, la manipulation mentale, le lavage de cerveau. Helena exposa son idée tandis que Karen avait récupéré la culotte déchirée, et utilisa une sonnette pour appeler un serviteur. Tandis que ce dernier arrivait, Helena demanda encore à Candy, arbitre entre les deux femmes, ce qu’elle pensait de son idée.

« Eh bien… Si c’est ce que tu veux, c’est ce que la Sphère fera. Tu sais, on se contente d’introduire un script, de planter le décor, mais, ensuite, tout est en improvisation totale. On établit les grandes lignes, mais le script de ton personnage n’est pas écrit à l’avance, pour plus de spontanéité. Donc, on peut inclure dans le script le lavage de cerveau, exclure certaines choses… J’aime bien l’idée d’une corruption basée sur la manipulation  mentale, comme une sorte de variante sexuelle du projet MK Ultra. »

Le projet MK Ultra était un projet développé par la CIA pendant la guerre froide, qui visait à développer chez des citoyens américains des personnalités secondaires, inconscientes, qui se déclencheraient en utilisant une série de mots-clefs.

« Ma foi, cela pourrait être un élément d’intrigue, alors… Notre super-vilaine qui met la main sur un ancien programme d’espionnage de lavage de cerveau, et décide de l’appliquer à notre héroïne. On pourrait tout à fait imaginer qu’un certain mot-clef déclenche chez la Ranger une seconde personnalité, perverse et soumise à son adversaire…
-  En tout cas, je suis ravie de voir que vos idées coïncident. »

Un jeune homme apparut alors. Ce n’était pas Ember, mais un autre soumis très androgyne, Jamie. Il portait une tenue de soubrette très moulante, sa verge recouverte d’une cage de chasteté.

« Vous m’avez mandé, Maîtresse ?
-  Oui, ma chère femme n’a plus de culotte. Va lui chercher un modèle similaire. »

Karen posa sur le tableau en argent les morceaux déchirés de la culotte. Elle sentit le cœur de Jamie s’emballer, et avala un peu de vin en souriant tandis qu’il se retournait. Jamie avait un plug vibrant dans les fesses. Un homme que Karen avait bien dressé.

« Tu peux renifler si tu veux, je crois que Maîtresse Helena a un peu mouillé dessus ! »

Jamie rougit jusqu’aux oreilles en grimpant l’escalier menant à la penderie. Karen se reporta ensuite vers Helena, et l’embrassa sur la joue.

« Désolée pour ta culotte, mon amour, mais c’est un peu de ta faute aussi, tu es tellement sexy… »

[Helena Wayne]

D'après Candy le script et le décor ne servaient que d'introduction pour les films tournés dans la Sphère, c'était la technologie de cette dernière qui donnait réellement aux acteurs et actrices leur rôle. Karen ajouta que le lavage de cerveau désiré par Helena dans le film pourrait être intégré au scénario donc l'idée était faisable. Un nouveau domestique androgyne, Jamie, rejoignit la cuisine et la kryptonienne lui ordonna d'aller chercher d'aller chercher une nouvelle culotte pour sa compagne, lui ajoutant qu'il pouvait la renifler un peu s'il le souhaitait.

« Tu sais mon amour, je ne suis pas obligée de remettre une culotte tout de suite. On peut attendre d'être montées dans la chambre pour ça. »

Mais Karen insista, du coup Jamie fila avec les morceaux de la culotte déchirée pour aller en trouver une autre semblable. La kryptonienne s'excusa auprès de sa compagne pour ce qu'elle avait fait mais en rappelant que c'était un peu de sa faute tellement elle était sexy.

« Ah oui ? Tu préférerais avoir une femme moins sexy, qui se laisse plus aller ? C'est toi qui vois, je peux arrêter le sport et de me raser les jambes si ça te fait plaisir. »

Bien sûr Helena plaisantait, elle voulait rester attirante pour sa femme aussi longtemps que possible jusqu'à ce que l'âge ne finisse inévitablement par faner sa beauté physique.

« En attendant tu me dois une nouvelle culotte. Libère du temps dans ton agenda prochainement, on ira se faire une virée shopping. »

En attendant les dames terminèrent leur chankonabe avant que les domestiques ne viennent débarrasser la table et n'apportent la suite du repas.

« Dis-moi Candy, y a-t-il eu un de tes films qui t'a vraiment marqué au cours de ta carrière ? Que ce soit en tant qu'actrice ou réalisatrice, est-ce que l'un de tes projets t'a vraiment fait sentir que tu étais à ta place dans le monde du cinéma pour adultes ? »