The Multiversity

Croire que Tomoko allait changer d'un coup grâce à un coup de baguette magique, il ne faut pas rêver. Certes, Mélinda pouvait espérer que coucher avec elle allait la débloquer, et c'était peut-être le cas, mais pas si rapidement. Qu'elle s'attende à avoir un petit pot de colle à ses fesses pendant un bon moment, car ici, Mélinda était la seule figure qui lui était familière. Oui, il y avait des filles qu'elle avait déjà vue au lycée, sûrement même dans sa classe, mais impossible de les aborder. Elle était très, très timide. Mélinda en avait fait les frais, elle avait bien vue que trop insister avec elle était néfaste. Elle était tellement nerveuse qu'elle arrivait à se rendre malade, c'est dire. Mais au moins, Tomoko était sûr de ne pas faire de bêtise en laissant la vampire décider pour elle, elle n'aura pas l'embarras du choix, ça lui faisait un poids en moins sur ses épaules. Une chose que sa maîtresse acceptait en lui mettant, si elle a bien vu, sa culotte en guise de bandeau ? Non pas que ça la dégouttait, elle pensait... que c'était un peu étrange ? Non ? Ou c'est elle ? Elle sentait la moiteur du tissu, imaginant facilement pourquoi le bout de tissu était si humide. Toujours nerveuse et frissonnante, la vue en moins ne faisait qu'augmenter sa nervosité. Mais au moins, là, elle était plutôt dans la bonne nervosité.

Mélinda revenait sur ce qu'elle avait dit plus tôt, sur le fait d'habiter chez elle, cela la rassurait au moins un peu sur la suite des événements. Écoutant Mélinda, chaque bruit autour d'elle pour deviner ce qui se passait, elle tremblait légèrement en sentant Mélinda bouger autour d'elle, puis lui enfiler certaines choses sur la peau. Elle sentait que c'était une tenue avec robe, jupe plutôt, ce n'était pas assez long. Les bras nus, ça lui laissait une vague idée de ce qui couvrait son corps, mais elle frissonnait en sentant cette chose sur ses jambes. Elle a déjà mis des grandes chaussettes ou des collants, mais généralement, c'était pour ses tenues à l'école, là, c'était différent selon elle. Elle était comme sa poupée... C'est idiot, mais cela lui plaisait de l'entendre dire ça, c'était amusant, agréable... Elle ne savait pas trop, mais elle aimait bien ! Quand elle lui retira enfin ce qui couvrait ses yeux, elle découvrait Mélinda, plus belle que jamais dans cette « robe » très osée quasiment transparente. Elle était vraiment très belle dedans. Puis son regard se posait sur elle, c'était si bizarre de se voir en maid. C'était donc ce genre de bas qu'elle portait ? Ceci expliquait cela. Au final, sa tenue était très classique, rien de bien fantaisiste, mais c'était peut-être pas plus mal pour commencer.

Bien entendue, elle trouvait Mélinda bien plus séduisante qu'elle, non pas à cause de la tenue, mais de base, Tomoko n'aimait pas son propre reflet. Surtout si elle faisait des efforts de maquillage, de coiffure ou autres, elle se trouvait... peut-être pas repoussante, mais elle n'aimait pas se voir dans le miroir. Après, était-ce à cause de son manque de talent en maquillage ou simplement que c'était en elle, aucune idée. Quoi qu'il en soit, son regard se posait surtout sur Mélinda, évitant quand même son regard, elle restait toujours aussi nerveuse après tout.

« V-vous êtes t-très b-belle... Maîtresse... »

Il fallait surtout qu'elle pense à Mélinda, c'était elle sa maîtresse, elle qui méritait les louanges. Elle, elle n'était qu'une fille banale. C'était sa maîtresse qui était la plus importante ici. Toujours gênée, elle restait continuellement effrayer par tout cela, même si tout allait très doucement changer auprès de Mélinda, ce n'était pas à effet immédiat. Elle avait tendance à se dévaloriser, ce qui n'était pas totalement faux, avec ses cernes, ses cheveux qui avaient souvent des épris, sa petite taille, son manque de forme, sa peau pâle, on était loin des Idols et autres mannequins que l'on voyait dans la magazine ou sur le net.

Tomoko-chan allait devoir s’habituer à ce que sa Maîtresse s’amuse à l’habiller. Quand elle parlait d’être « sa poupée », ce n’était pas purement métaphorique, il y avait aussi une réalité derrière ! Mélinda aimait les habiller, choisir leurs coupes de cheveux, et ce qu’elles devaient faire. Avec elle, on pouvait relâcher toute la pression de l’existence, car Mélinda veillait sur chacun de ses protégés. Elle leur disait quoi faire, que penser… Tomoko ne le réalisait pas encore, mais c’était elle qui ne pourrait plus se passer d’elle. En lui offrant la possibilité de retourner chez elle, en la rassurant sur le fait qu’elle n’était pas dans une prison, Mélinda scellait en raison son sort. Elle la privait de la possibilité de voir les mauvais côtés de cette relation, puisqu’elle la laissait face au pire choix possible : sa propre liberté, sa liberté de conscience. Elle décidait, et, bientôt, Tomoko comprendrait qu’elle ne pourrait pas faire autre chose que de se rapprocher d’elle, et d’être son esclave.

Elle lui indiqua qu’elle était « très belle », et Mélinda sourit alors. Elle se pencha vers elle, et caressa ses hanches, puis l’embrassa tendrement. Sa main remonta pour saisir ses cheveux, et elle se contenta juste de l’embrasser. Un baiser simple, appuyé, agréable. Mélinda se serra encore contre elle, faisant durer le plaisir.

« Hmmm… »

Rompant ensuite le baiser, Mélinda lui sourit encore. Elle avait remonté ses mains pour serrer les deux belles joues de Tomoko sur la fin de leur long baiser.

« Je t’ai vu avec le miroir, tu sais… Tu n’as pas l’air d’aimer ta silhouette, Tomoko-chan… C’est fou comment les humains, qui forment l’une des plus belles espèces de la Création, se trouvent si laids… Mais bon, ce n’est pas bien grave, tu ne seras pas la première ici à penser comme ça… Ma belle petite maid. »

Mélinda se pencha en avant, puis sourit encore, et s’écarta. Elle s’assit alors sur un fauteuil, et croisa sensuellement les jambes. L’une de ses jambes était libérée à l’air libre, une jambe magnifiquement fuselée.

« Essayons autre chose… Mets-toi à genoux devant moi, belle maid, et viens lécher mes pieds et mes jambes. »

Elle continuait à expérimenter, curieuse de voir si sa Tomoko était fétichiste aussi…

Cette panique face à son reflet, ce n'était pas nouveau, la demoiselle manquait de confiance en soi alors affronter son propre regard était déjà une épreuve. Jadis, elle a déjà tenté de se montrer sous une autre image pour améliorer son train de vie, elle a essayé, devant son miroir. Que ce soit en une nouvelle coiffure, un peu de maquillage ou changer de style vestimentaire, mais rien y fait, au contraire, cela l'avait rendue malade de se voir ainsi. Le changement la rendait malade ou bien elle n'était pas douée ? Difficile à dire, elle était seule juge, mais en tout cas depuis cet épisode, se voir était comme affronter le regard des gens, du moins, quand elle n'était pas habillée comme d'habitude. Qui sait, avec son teint pâle et son look discret, le style loli goth pourrait bien lui coller ? Le hic étant que ce style avait tendance à attirer les regards et ça, ce n'était pas vraiment l'effet qu'elle recherchait à dire vrai. Alors habillée en domestique, c'était tout aussi compliqué pour elle, même avec les mots rassurants de sa maîtresse. Mélinda était peut-être douée dans bien des choses, mais elle ne peut pas changer Tomoko des pieds à la tête en passant par sa façon de penser/voir les choses d'un coup de baguette magique.

Elle ignorait si par ses quelques mots, elle comptait la faire changer ou non, mais elle avait un peu peur... Oui, Tomoko n'était pas la fille la plus courageuse qui soit dans cette ville après tout alors lui parler de changement sur elle, c'était comme lui proposer une partie de roulette russe. Elle n'avait pas confiance. Heureusement, la vampire n'insistait pas là-dessus – pour le moment ? – et reprenait place en tendant une de ses jambes pour vouloir que Tomoko y passe sa langue dessus. Lui lécher la jambe ? Et le pied ? Autant la jambe, bon, elle pouvait le faire sûrement facilement une fois qu'elle aura posé sa langue dessus, autant le pied, ça semblait être à un autre niveau pour elle. Elle va réussir ? C'était une énigme. La demoiselle avait beau être vierge, elle avait toujours été curieuse, à regarder plein de genre de porno, s'imaginant autant à la place de ses filles qui recevaient avec amour ou avec force, même à s'imaginer en futa en train de donner des corrections à ses filles ou partager un moment plein de tendresse. C'est une chose d'imaginer, s'en est une autre de les vivre.

Car même en ayant vu beaucoup de pornos, se limitant seulement à se doigter, forcément, comme tout le monde, il y avait des choses qu'elle ne comprenait pas ? Les personnes excitées par le fait de lécher des aisselles par exemple. Elle pouvait comprendre le plaisir de se coller à une autre personne pendant ou après l'effort quand les deux étaient en sueur, elle pouvait même comprendre l'idée de renifler des parties intimes, quand on sue ou non, mais lécher des aisselles ? Non, ça, c'était un mystère. Comme ceux qui poussent le bouchon trop loin avec les pieds. Qu'ils soient sales, puant, se faire écraser le visage ou autre par un pied – propre ou non – ou même l'avoir en bouche... C'étaient des fantasmes à part pour elle. Lécher des pieds, encore, ça pouvait le faire. Mélinda ne semblait pas avoir un pied sale, donc... ça devrait aller ? Là encore, nouvelle expérience, il va lui en falloir du courage ! Ne voulant pas se mettre la pression, elle se mit à genoux déjà, avant de prendre la jambe de sa maîtresse, ses mains placées surtout derrière sa jambe. Elle se pencha dessus doucement, sortant à peine le bout de sa langue pour la passer le long de se son tibia.

C'était peut-être lent, mais elle osait, doucement, mais sûrement. Enfin, lécher sa jambe, c'était la partie la moins compliquée de ce qu'elle lui avait demandé, car ensuite, vint le pied. Mais d'ailleurs... Dessous ou dessus ? Elle n'avait pas précisé ? La logique voudrait que ce soit dessous, mais si ça se trouve, elle voulait dessus ? Ou juste les orteils ? Non, elle aurait précisé ce point si précis ? Mais du coup, dessus ou dessous ? Elle était un peu perdue, elle ne voulait pas faire d'erreur, mais... que c'était compliqué ! Elle pouvait bien dire ne pas savoir faire, ni même ne pas comprendre, car cela manquait de précisions à ses yeux, mais... elle était sûre que Mélinda attendait une action, pas des mots. Prise un peu de court – alors que cela faisait sûrement déjà quelques secondes qu'elle fixait ce pied – sa langue passa sur le dessus de son pied, déjà. Techniquement, elle lui léchait le pied, la partie la plus propre du pied, à ses yeux. Elle faisait ce que Mélinda lui disait. Mais elle tentait doucement de se rapprocher du dessous, mais avec Tomoko, le mot rapidité n'était pas ce qui lui collait le plus à la peau. Doucement.... doucement mais sûrement, elle se rapprochait sous le pied, n'osant pas lever les yeux vers Mélinda, elle attendait qu'elle lui dise d'arrêter ou de continuer, elle ne voulait pas se faire une idée à son regard.

Sa langue passait donc enfin sous son pied, léchant surtout le haut, sans toucher les orteils avant que le milieu du pied, elle ne voulait pas allez vers le talon. À tort ou à raison, c'était son choix. Elle allait aimer ? Bah, ce n'était que le début, difficile de juger en si peu de temps de pratique.

Mélinda remua doucement son pied en voyant Tomoko-chan se rapprocher. Assise sur un fauteuil, elle avait sensuellement croisé les jambes, une position de belle dominatrice qui lui allait à ravir. Elle sourit donc en voyant Tomoko, magnifiquement travestie en maid, se rapprocher. Elle s’inclina devant sa Maîtresse, et rapprocha son visage de son pied, semblant comprendre instinctivement ce que sa Maîtresse lui demandait. Une lueur d’amusement éclaira les yeux de Mélinda, qui se pinça doucement les lèvres en la voyant se rapprocher, jusqu’à sentir le souffle nerveux de Tomoko-chan sur son pied.

« Hmmm… C’est très bien, Tomoko-chan…  Très bien ! »

L’idée n’était après tout pas de la brusquer, mais bien de l’encourager ! Tomoko-chan, de fait, commença par lécher sa jambe, la caressant doucement. Si elle craignait une hygiène douteuse de sa Maîtresse, elle allait vite pouvoir se rassurer. Mélinda prenait un soin particulièrement méticuleux de son corps. Elle se lavait régulièrement, se savonnant, se parfumant, veillant aussi bien à ses pieds qu’à sa tête, bénéficiant de masseuses qui l’aidaient à chaque bain pour s’assurer qu’elle soit resplendissante. Cela n’avait en soi rien de surprenant, car la beauté de Mélinda était assurément l’un de ses atouts majeurs. Elle en usait volontiers, sans vergogne, et sans aucune once d’hésitation !

Tomoko-chan s’attaqua donc à sa jambe, et descendit encore, lentement, rejoignant son pied, qu’elle lécha tendrement, délicatement. Elle déposa plusieurs baisers dessus.

« Tout cela doit te sembler bizarre, ma chérie… Mais il est important que tu connaisses chaque parcelle du corps de ta Maîtresse. Tu dois avoir embrassé chaque partie de moi, chaque morceau de moi. Tu sens comme mon pied est bon, n’est-ce pas ? Je prends soin de moi, et il en sera de même pour toi… »

La beauté, pour Mélinda, ce n’était pas quelque chose d’uniquement superficiel, il y avait là une forme d’art, d’élégance artistique, esthétique. Jamais elle ne viendrait réduire la beauté à un apparat superficiel. Elle laissait donc Tomoko-chan agir, avec envie, avec une passion lente et soutenue. Toute concentrée, Tomoko continuait, jusqu’à attraper le pied de Mélinda, et lécha la plante, glissant dessus. Mélinda la laissa faire, se pinçant doucement les lèvres, ses griffes se déployant pour écorner les accoudoirs du fauteuil, trahissant ce désir galopant et croissant en elle.

« Hummm… Tu pourras remonter ensuite… Plus haut, ma chérie, pour faire plaisir à ta Maîtresse… C’est bien, ma petite poupée, c’est très bien, tu as une très belle langue… »

On pouvait le sentir dans son timbre de voix, la scène excitait doucement la redoutable vampire…

Tomoko à l'aise... est-ce que c'était au moins possible ? En dehors de sa chambre, quand elle était seule ? Mélinda était bien décider à la changer et tant mieux, mais son travail ne sera pas si simple que ça. Ce sera long mais Mélinda avait la vie devant elle, mais formait Tomoko, ça va pas se faire en deux jours, ça, c'est sûr ! Testant la servitude de cette dernière – ou simple plaisir – elle lui demandait de lui lécher les pieds, chose qu'elle s’apprêtait à faire. Mais même avec le pied le plus propre du monde, elle appréhendait cela... C'est vrai quoi, c'est comme lui demander de lécher un anus, on sait ce qui se passe d'habitude, même propre, on a un doute à s'en rapprocher. Mais elle le fit, doucement, pour sa maîtresse, passant de sa jambe à son pied, elle ne tardait pas à venir enfin faire glisser sa langue le long de son pied, passant autant dessus que dessous, même sur ses orteils. C'était moins grave qu'elle ne l'avait pensé, sans pour autant dire qu'elle en raffolait. Mais elle le faisait, se faisant doucement couvrir de compliment de la part de sa maîtresse, se vantant de prendre aussi soin de son corps qu'elle prendra soin d'elle par la suite.

Elle ignorait ce que ça pouvait vraiment vouloir dire dans les grosses lignes ? Prendre soin d'elle, c'est une chose, mais à ce point-là ? La comparaison était étrange ? Même pour Tomoko qui ne se valorisait pas beaucoup, comparé à ses pieds.... Elle ignorait comment elle devait le prendre ? Enfin, venant de Tomoko qui se posait bien des questions, sur bien des sujets, était-ce si étrange ? La vampire venait toutefois la sortir de cette spirale de questions en lui demandant de faire jouer sa langue plus haut ? Elle comprenait, plus ou moins elle voulait en venir même si pour Tomoko, plus haut, ça avait trois possibilités... Ses lèvres intimes, sa poitrine ou sa bouche. À moins que Mélinda ait une autre zone particulièrement érogène entre se strois parties, elle voyait que ça. Elle allait devoir remonter et faire une pause entre chaque étape pour savoir précisément laquelle c'était. Remontant le long de sa jambe, de son genou, de sa cuisse, elle arriva dans cette première petite zone où elle y enfonçait doucement sa tête. Était-ce la bonne réponse ? Elle ne tarderait pas à le savoir.

En tout cas, Tomoko restait sage et concentrée sur sa tâche, ignorant si elle allait trouver une zone féminine ou masculine sous sa robe ? C'était en quelque sorte, une surprise. Mais si sa maîtresse la voulait ici, elle allait bien lui dire quoi faire, d'y rester ou à continuer de monter, tout dépendait d'elle. Son devoir, à Tomoko, c'était de rendre heureuse sa maîtresse, non ?

Il ne fallait pas oublier qu’à la base, ses esclaves restaient de petits humains fragiles. Cela était particulièrement vrai pour Tomoko-chan, qui était nerveuse et très timide. Mélinda était en train de lui faire faire quelque chose d’inoubliable pour elle. Tomoko-chan aurait-elle pu croire encore hier pouvoir ainsi tenir face à Mélinda ? Admettre pleinement qu’elle était sa Maîtresse, et être effectivement en train de lui faire l’amour sur le long terme ? Mélinda avait une endurance surréaliste, exceptionnelle, tout simplement surnaturelle. C’était le fruit de sa nature vampirique, de sa formation comme Prêtresse de la Luxure. Elle s’en sortait plutôt bien, et pouvait tout à fait combler Tomoko-chan. Agenouillée devant elle, silencieuse, Tomoko se livrait à un délicat effeuillage. Elle léchait avec amour et dévotion la jambe de Mélinda, sans doute sans trop comprendre ce que cela signifiait. Mélinda avait bon espoir que ce goût pour le fétichisme viendrait avec le temps. En tout cas, cela permettait de ralentir le rythme, de permettre à Tomoko de reprendre ses esprits. Elle léchait donc, remontant petit à petit, glissant sur la peau parfaite de sa Maîtresse, se rapprochant de son fruit défendu.

Point de verge, mais une fente doucement humide, dégageant d’agréables effluves que Tomoko-chan put inhaler avec envie. Elle remonta ainsi, sans ralentir, avec une lente croissance, jusqu’à se glisser entre les cuisses de Mélinda.

« Hmmm… »

Soupirant doucement, Mélinda releva les jambes, et les enroula autour de la tête de Tomoko, coinçant sa tête sous ses cuisses. Elle serra doucement, chaudement, enfermant Toomoko-chan dans ce cocon de beauté et de sensualité.

« Lèche, ma chérie, lèche bien… Fais plaisir à ta Maîtresse, ma petite puce… Fourre bien ta langue, hmmm… ! »

C’était tout ce que Mélinda demandait… Et on ne pouvait que la satisfaire, non ?

Jamais, ô, grand, jamais Tomoko n'aurait imaginé une telle chose, avec Mélinda ou une autre personne. Elle était dans ce lycée, mais qui la connaissait vraiment ? C'est toujours cette fille invisible, que l'on remarque quand on fixe un point, quand on la bouscule sans faire exprès, bref, elle était loin de rayonner comme Mélinda Warren. Imaginer déjà Tomoko à une fête de la vampire, c'était déjà quelque chose d’incroyable, mais après la tournure de la soirée, il fallait vraiment que ce soit un rêve érotique pour qu'elle y pense, sinon, jamais elle n'irait si loin ! Tomoko était trop timide pour tout ça, cela ne l'empêchait pas de fantasmer et de regarder toute sorte de porno sur le net, avec des gens, dessiné d'une certaine façon ou animé en 3D, mais sa curiosité était naturelle. Elle était dans cet âge. Mais il y a une différence entre y penser et passer à l'acte. On a tous rêvé, un jour, gagné une grosse somme d'argent dans un jeu à gratter, mais ce n'est pas pour autant qu'on est riche aujourd'hui. Alors lécher la cuisse noire de Mélinda, ça, non, jamais elle n'y aurait pensé. Le délire SM, elle en avait déjà vue, elle s'était parfois touché dessus aussi, ce n'était pas forcément sa catégorie favorite, mais de là à dire qu'elle crachait dessus, non. Il y a bien certaines recherches qu'elle se refuse de faire, car ça ne l'intéresse pas.

Sa langue passait du latex à la peau, un drôle de changement, pas forcément mauvais, mais doucement, l'étreinte de Mélinda se refermait sur elle, empêchant toute fuite, elle voulait l'avoir près d'elle, entre ses cuisses, elle refusait sans le dire que Tomoko ne quitte cette place. C'est vrai qu'avec elle, il fallait toujours se dire qu'elle avait l'option « fuite », comme dans un rpg, mais là, c'était un combat de boss, elle ne pouvait fuir ! Sauf si elle se sentirait vraiment mal, chose qui est pas impossible avec elle, mais... mine de rien, avec tout ce qui s'était passé dernièrement, elle s'habituait à Mélinda donc, difficile de dire que la cause serait son estomac ou autre, à force d'insister, elle s'habituait doucement, mais sûrement à elle. Face à cette paire de lèvres, elle n'allait pas fuir, sa maîtresse lui disait gentiment de se mettre au travail et elle s'en approchait, son nez approchant de la zone, heurtant sa peau avant que ce ne soit sa langue. Dans sa zone intime, elle sentait cette odeur spéciale, loin d'être repoussante, après, sentait-elle bon pour autant ? Ça, chacun était libre de juger soi-même.

Léchant doucement et intimement la vampire, elle restait d'abord en surface avant de s'enfoncer doucement en elle. Elle le sentait, ne serait-ce que le bout de son nez qui s'appuyait sur sa peau imberbe alors que sa langue glissa doucement le long de ce tunnel humide. Ses gémissements n'étaient pas inexistants, ils étaient comme elle, très discret, mais bien présents, elle gardait ses mains sur ses cuisses à elle, ne laissant que sa tête s'y enfoncer pour lécher sa maîtresse, doucement en profondeur. Son souffle était chaud et étouffé dans cet espace étroit alors qu'elle continuait, la cyprine coulant directement sur ses papilles, elle se régalait du goût de sa maîtresse, elle devait avoir sa maîtresse en elle. De bien des façons. Faisant des efforts en appuyant un peu plus, son nez titillait son petit clitoris, mêlant volontairement ou non, un double plaisir pour la vampire qui la retenait entre ses cuisses. Elle n'était pas une professionnelle dans ce domaine, mais elle était entre de bonnes mains.

La petite Tomoko avait franchi le point de non-retour. Au lycée, avant de rencontrer Mélinda, elle avait été face à ce qu’il y avait de pire pour un être humain : l’indifférence, le sentiment d’abandon, cette impression que personne ne s’intéressait à elle, celle d’être interchangeable avec n’importe qui… Mélinda côtoyait depuis suffisamment les humains pour savoir ce qu’ils pensaient. Elle avait donc été là pour Tomoko-chan, et, maintenant, Tomoko-chan faisait l’amour avec cette fille qu’elle avait dû haïr autant qu’idolâtrer. Bien que peu présente au lycée, Mélinda était une femme qu’on oubliait pas. Elle ne se promenait jamais seule, et le fait qu’elle se permette d’être régulièrement absente tout en pouvant revenir en cours comme si de rien n’était illustrait, là aussi, sa grande influence. Face à elle, soit on la détestait, soit on l’adorait, mais il ne semblait pas y avoir de demi-mesure avec Mélinda quand elle venait bousculer votre vie. Tomoko-chan, elle, était au stade de l’adoration. Coincée entre les jambes chaudes et douces de Mélinda, enfermée dans ses cuisses, elle léchait son intimité avec appétit, prenant tout son temps, enfonçant sa langue aussi loin qu’elle le pouvait, avant de revenir en arrière, explorant cette zone visqueuse, intime, et humide.

« Hmmm… C’est bien, ma chérie… Lèche bien, ma belle petite maid… Tu es très douée de ta langue, tu sais. »

Elle la félicitait, elle lui parlait exactement comme il fallait. Tomoko était heureuse, et cela ne pouvait que faire plaisir à Mélinda. Elle soupirait encore, mouillant de plus en plus. Plus les minutes passaient, et plus le désir croissait en elle, la rendant de plus en plus nerveuse, de plus en plus instable. Tenir sur place devenait en tout cas très compliqué, et la doucereuse vampire commençait à se tortiller sur le fauteuil.

« Oh, Tomoko-chan, hmmm… Haaaa… »

Mélinda serra ses doigts sur ses cheveux encore un peu, puis la força à remuer d’avant en arrière, accompagnant ses mouvements. Elle se retenait jusqu’à l’orgasme.

« Tes… Tes doigts… Utilise tes doigts, et… Masturbe-toi aussi, ma petite chérie… Fais mouiller ta petite culotte en me léchant comme ça ! »

Après avoir régulièrement déployé sa verge, Mélinda offrait cette fois à Tomoko un plaisir purement féminin !

C'était une chose impensable et pourtant, Tomoko se trouvait bel et bien entre les cuisses de la vampire, à lui lécher l'intimité, avec appétit pendant que la belle profitait au maximum de ce petit geste. Elle pouvait faire plus pour Tomoko, mais ça ne sert à rien de sortir de suite toutes les grosses cartes, elle avait déjà gagné face à elle ! Bon, c'est sûr que Tomoko n'aura pas été un adversaire très résistant face à elle, impressionnable, timide, le simple fait de passer sa soirée près d'elle, même sans rien à côté, ça aurait refait la soirée de la demoiselle ! Alors si derrière cela, il y avait bon nombre de ses premières fois, tout ça, évidemment qu'elle était heureuse ! La voilà face à un plaisir plus simple, cela ne voulait pas dire pour autant que c'était moins bien. Isolée, elle avait maté secrètement bon nombre de porno, amateur ou de scène issue de films, et faut bien dire que deux filles – ou plus – qui aiment lécher, ça l'excitait pas mal ! Étant une femme, même si elle n'avait pas les formes généreuses, elle savait comment fonctionnait le corps humain, et lécher un minou, elle en rêvait, elle aurait pu le prévoir, bien avant de perdre sa virginité. C'était même un scénario plus réaliste pour elle. Elle ne savait pas quand, mais elle aurait pu partager cela avec une femme, tôt ou tard, comparé à perdre sa virginité avec un homme... ou une femme, c'était plus lointain.

Sous les encouragements de Mélinda, Tomoko était caressé dans le sens du poil, qu'elle dise vrai ou juste pour flatter son ego, elle prenait ça sérieusement et elle aimait ça, entendre ce genre de choses. C'était si rare pour elle, étant donné qu'elle passe le plus clair de son temps loin des autres. Elle ne disait donc rien de plus, mais elle était plus heureuse ! Presque fière même ! La vampire venait toutefois doucement augmenter son plaisir, sa poigne étant un peu plus ferme sur sa tête, mais elle demandait surtout à sa nouvelle esclave, de se toucher en même temps. Certes, elle aurait pu juste rester ainsi, la sensation d'envie qui ne pouvait pas être comblée, ça apportait quand même un certain plaisir, mais... en cédant à la tentation, c'était tout aussi bien après tout. Doucement, sa main droite se glissa entre ses cuisses, sous sa culotte en cédant lentement à la tentation, ce que sa maîtresse voulait. Sans cesser les coups de langue, son index et son majeur remuaient entre ses cuisses, provoquant de légers gémissements, discrets, comme toujours avec Tomoko, mais l'effet était bien là au moins.

D'abord en surface puis même pour elle, se glisser doucement entre ses lèvres intimes, profitant de ce plaisir très saphique à deux, l'ambiance prenait un tournant plus doux, presque romantique. Était-ce à cause du calme ou bien autre chose ? Toute façon, Tomoko avait fait une croix sur ce début de fantasme, comment elle aurait pu deviner Mélinda en couple, pire, déjà marier ? Un jour, ça viendra, mais avec elle, si peu habituée à partager avec les autres, un rien lui faisait un espoir. Oubliant cela, elle profitait juste du plaisir, découvrant cette nouveauté qui pouvait lui faire que du bien et qui sait, cela la décoincerais un peu ? Cela ne peux que lui ouvrir de nouvelles portes pour se faire des amies sous ce toit. Enfin, quand elle saura quitter les jupons de Mélinda, car les premiers jours, elle ne devra pas s'étonner de voir Tomoko dans son cercle intime, elle ne pourra pas la quitter sans être crispé dans un coin, presque caché.

Mélinda savait ce que pensait Tomoko-chan, elle savait sa déception à l’idée d’apprendre qu’elle ne pourrait pas lui être unique, qu’elle ne pourrait pas être sa femme. Elle savait la déception que cela représentait, car elle n’était pas la première à penser ça, à vouloir ça. Les humains étaient éduqués ainsi, en cette croyance futile et un peu vaine que l’amour pouvait être exclusif à une seule personne. Il fallait les déconstruire là-dessus, et c’était tout le sens de la formation qui était prodiguée ici, entre ces murs. Mélinda allait montrer à Tomoko, combien elle pouvait être heureuse, et elle lui trouverait ensuite un petit-ami, ou une petite-amie. Mélinda veillait à tout, elle était là pour ça. On lui offrait la liberté, et elle vous offrait votre bonheur. C’était un marché où tout le monde y trouvait son avantage, et ça, Tomoko-chan commençait à le percevoir. Mélinda pouvait la sentir frissonner à chaque compliment qu’elle lui faisait. Parfois, elle devait soumettre en insultant, en injuriant, mais, avec Tomoko-chan, qui manquait cruellement de confiance en elle, cela aurait été totalement contreproductif. Il fallait donc affiner la technique, ce que Mélinda faisait avec un indéniable talent.

« Là, là, lèche bien… Oh oui, ma puce, comme ça… Je sens ton sang bouillonner dans ta petite chatte, si tu savais comme c’est agréable… Allez, ma Tomoko d’amour, allez… ! »

Tomoko continuait son office, faisant doucement passer les minutes. Elle se masturbait, et Mélinda influait sur son sang. Sa main se serrait sur ses cheveux, et elle soupirait de plus en plus, offrant à Tomoko-chan sa délicieuse mouille, un nectar sucré et agréable. Mélinda se tortillait lentement sur place, écartant puis resserrant les jambes, immobilisant et restreignant autant que possible la tête de Tomoko-chan. Elle voulait enfermer celle-ci dans un cocon de chaleur, tout contre elle.  Mélinda soupira encore, et serra ses doigts sur les cheveux de Tomoko-chan. Elle comptait jouir quand celle-ci jouirait, elle voulait lui offrir cet orgasme purement féminin.

« To-Tomoko-chaaaann… !! »

Tomoko avait peu d'expérience, pas qu'en amour et sexe, dans les rapports sociaux, elle était plutôt inculte alors forcément, une belle jeune fille de sa classe l'invite à sa fête, y a du monde... bon, soit, mais elle pensait être une personne qui se fera proche de cette dernière mais le fait est que sa camarade était une vampire, déjà mariée. De quoi briser les maigres espoirs de la demoiselle qui s'imaginait déjà tenir la main de Mélinda, comme de vraies amoureuses. La confiance de Tomoko était semblable à un château de cartes, ça peut tenir, mais c'est très fragile donc elle était vite aller en besogne, mais vue le peu d'échange avec les autres personnes, forcément, un rien suffisait à lui donner des idées. Surtout vue la façon de Mélinda à tenter de l'avoir près d'elle depuis ses dernières semaines, ça cogite dans sa petite tête ! Mais bon, elle n'allait pas se chagriner de cela, elle avait l'habitude de voir son imagination dépasser les bornes. Ce n'est pas comme si elle était vraiment amoureuse d'elle, si ça aurait été le cas de Mélinda, elle aurait essayé, oui, mais bon, elle n'a pas eu le temps de se poser de vraies questions sur ce sujet.

Occupée entre les cuisses de cette dernière, elle léchait son intimité, sans cacher un certain plaisir obscène dans cette scène. Elle qui avait beaucoup vu de porno sur le net – sa timidité ne l'empêchait pas de se faire plaisir de cette façon – elle avait toujours eu beaucoup de question, le goût, la sensation, l'effet, là, tout ça y était répondue doucement, une à la fois. Et sans oublier le fait qu'elle se touchait aussi. Lorsque Mélinda serrait ses cuisses, ça ne lui déplaisait pas de se sentir bloqué, non... Tomoko avait comme tout le monde son petit jardin secret et à défaut de partager des choses avec des gens de son âge, elle a eu de quoi se satisfaire sur le net. Pour ça... remercions Internet qui offre tant de possibilités, même pour les personnes plutôt solitaire comme elle. Elle était une grande perverse, qui cachait bien son jeu. Et ouvrir son petit jardin, ce n'était pas si facile. Mais au moins, elle en profitait, grimaçant de plaisir face à cela, c'était une chose bien agréable !

De toute façon, elle était sa prisonnière, entre ses jambes, elle était heureuse et son plaisir se concentrait aussi entre ses cuisses. Même si elle mouillait, même si une petite flaque était aussi présente au sol, entre ses genoux. Mais doucement, elle sentait cette sensation loin d'être méconnue, qui arrivait et le plaisir ne tardait pas à venir en même temps que celui de sa maîtresse. Ouvrant la bouche pour montrer son orgasme, elle fut surprise de sentir la cyprine de Mélinda gicler en bouche ! Mais une agréable surprise par contre ! Surprise, mais heureuse, très heureuse. Dans sa bouche, entre ses cuisses... Oui, elle ne regrettait en rien cette soirée.

Pas de verge cette fois ! Mélinda s’efforça de retenir la sienne, ce qui était de moins en moins naturelle chez elle… Mais là, elle voulait offrir à Tomoko-chan une expérience complète, aboutie sur tous les points. Cela impliquait donc ce genre de choses, et elle sentait Tomoko-chan la lécher avec de plus en plus d’appétit. Visiblement galvanisée par les soupirs onctueux de sa Maîtresse, et par la manière dont celle-ci semblait mouiller et se tortiller sur place, Tomoko-chan continuait son office de plus bel. C’était précisément ce que Mélinda voulait… La voir se lâcher, s’abandonner à ce plaisir suprême, sortir de sa timidité maladive pour s’affirmer en compagnie de sa Maîtresse. S’affirmer dans la soumission… Le concept était très paradoxal, mais aussi très humain. Elle s’en sortait plutôt bien,, à vrai dire ! La main de Mélinda se crispait régulièrement sur ses cheveux, caressant ensuite ceux-ci.

« To-Tomoko-chan… »

Tomoko-chan put finalement, au bout de longues minutes, sentir Mélinda jouir. La vampire gémit à nouveau, crispa ses muscles. Elle serra ses cuisses autour de la tête de Tomoko, et se relâcha dans un bref hurlement, avant de relâcher la pression. Sa main libéra les cheveux moites de Tomoko-chan, mais Mélinda avait toujours de la suite dans la tête.

« Prends mon nectar dans ta bouche, ma chérie… Mais ne l’avale pas… Et viens plutôt m’embrasser avec. »

Elle allait en profiter, ça c’est sûr !

Tomoko se sentait de mieux en mieux, elle avait toujours une certaine angoisse liée à cette soirée, mais ce poids se faisait de plus en plus léger pour elle tandis qu'elle léchait les lèvres intimes de sa maîtresse. En une soirée, ses expériences « sociaux » avaient fait un énorme pas, contrairement à d'habitude ou elle restait coincé chez elle, c'était vraiment autre chose maintenant. Et ce n'était qu'un début, mais mieux vaut éviter d'insister dessus, elle avait moins de stress sur les épaules, il ne faudrait pas lui en rajouter de nouveau. Elle avait sa tête coincée entre ses cuisses et elle léchait cette délicieuse petite fente, savourant le goût unique de ce liquide, mais la sensation aussi, bref, tout un tas de choses au final qui adoucissait cette expérience si unique pour elle. La demoiselle appréciait aussi cette main sur sa tête, signe que ce qu'elle faisait était bon ou non, pour le coup, ça lui servait de repère. Et elle aimait tout ça. Jusqu’à l'orgasme de sa maîtresse, elle serra ses cuisses, la surprenant un peu, mais le petit jet de cyprine la rendait folle de joie. C'était différent comparé au sperme, mais... c'était plus doux et plus beau en un sens ? Peut-être, car elle trouvait toute relation lesbienne plus beau de façon générale ? C'est vrai quoi, deux femmes qui s'aimaient, même en étant plus hard, ça restait beau à ses yeux ! Oh, elle n'avait rien contre les garçons, mais si elle avait le choix... pour sûr, elle serait avec une fille.

Une fois libérée de ce piège, Mélinda avait donné quelques consignes, bien qu'une partie ai déjà filé vers sa gorge, elle avait gardé le reste, elle s'était redressée et venait joindre ses lèvres aux siennes. Leur langue venait se caresser mutuellement tandis que la cyprine dans sa bouche passait en plus ou moins grande quantité dans la bouche de sa maîtresse aux crocs pointues. Douce et timide malgré tout, elle se blottissait contre elle, se nichant entre ses bras pour prolonger le baiser en fermant doucement les yeux. Oui, elle était bien avec elle, si bien et détendue, même si la moindre phrase de sa part pouvait lui donner un nouveau poids supplémentaire sur les épaules, mais sinon, non, elle était plutôt bien en compagnie de sa maîtresse. Elle gémissait doucement contre elle, prenant chaque petit geste de sa part à son égard, comme une bonne chose.

Mélinda sentit Tomok,o se presser chaudement et sensuellement contre elle, pleine d’attente et de désir. Elle semblait heureuse, bien plus épanouie qu’avant. Sa nervosité s’était envolée, et Mélinda caressa ses cheveux, déplaçant son autre main pour caresser le bas de son dos, grattant doucement sa peau. Elle prolongea le baiser, et la retourna ensuite. Tomoko se retrouva couchée sur le lit, sous elle, et Mélinda déplaça sa main, la décollant de son dos pour la glisser entre ses cuisses.

« C’est bon, hein ? Agréable… C’est à ton tour, maintenant… »

Pas encore de verge, Mélinda voulait faire découvrir à Tomoko un plaisir purement lesbien, qu’elle ait le plus de choses à découvrir ce soir. Elle entreprit toutefois de les déshabiller toutes les deux rapidement, laissant ainsi à Tomoko un bref moment de répit, avant qu’elle n’y retourne, partant à l’assaut de son corps. Mélinda l’embrassa donc encore, l’empêchant de reprendre son souffle. Elle continua ses frottements, et enfonça ensuite deux doigts dans sa chatte. La vampire remua ses doigts avec force, la pénétrant, sentant rapidement ses doigts s’imbiber de sa mouille. Un sourire amusé éclaira ses lèvres, et elle continua son office, rompant le baiser pour mieux le reprendre, écrasant Tomoko sous le corps de la vampire. Les deux femmes se frottaient sensuellement ensemble, leurs peaux nues se frottant l’une à l’autre.

Mélinda soupira longuement, et l’observa encore, les joues cramoisies, tandis que les doigts de la vampire continuaient à glisser en elle.

« Toi aussi, tu es belle, Tomoko-chan… Laisse le plaisir t’envahir, allez… Jouis pour ta Maîtresse, jouis, ma petite poupée ! »

Avec elle, point d’insultes ni de provocations, ce n’était pas son style. Tomoko préférait la douceur, la tendresse, l’affection… Et c’était bien quelque chose que Mélinda comptait suivre, et appliquer. Elle continua donc à la titiller, encore et encore, la sentant sur le point de rupture…

…Jusqu’à l’orgasme !

Tomoko était toujours la « prisonnière » de Mélinda, mais cela restait consentit donc cela n'en était pas vraiment un. Elle avait longuement léché et profiter de l'intimité de la vampire, lécher sa mouille et savourer son goût donc, mais maintenant, il s'agissait pour sa maîtresse d'en faire autant, même si elle restait surtout accrochée à ses lèvres, laissant plutôt ses doigts jouer entre ses cuisses pour mieux la voir réagir à tout cela. Au moins, oui, elle avait la première place pour voir comment elle réagissait à ses doigts si talentueux. Combien de femmes elle a doigter jusqu'à ce jour ? Trop pour les compter et Tomoko était sa victime, elle qui découvrait ce monde, elle était entre de bonnes mains, ou plutôt entre de bons doigts. La demoiselle était impuissante face à elle, elle se cambrait, remuait quelque peu en s'agrippant aux draps, elle n'était rien pour Mélinda, sa résistance était nulle, proche du néant, elle ne pouvait rien contre la vampire et elle le savait. Elle couinait et gémissait de plus en plus, autant qu'elle mouillait de plus en plus les doigts de sa maîtresse.

« Haaaaaaaaaaaa-aaaaaaaaaah~ »

Elle bavait même un peu, ses yeux fatigués étaient soient grand ouvert, soit complètement clos à cause du plaisir. Eh oui, elle n'en menait pas large face à la vampire, elle avait raison d'en profiter, qu'elle le voit ou non, Tomoko lui était sienne. Et comme prévu, cette dernière venait à jouir de façon explosive, son corps se cambrait, un vrai geyser de cyprine s'écoulait d'entre ses cuisses alors que, même si elle ne criait pas, gémissait fortement. Après quelques secondes où son corps était bloqué, elle retomba sur le lit, complètement vidé, son petit cœur battant plus qu'un batteur lors d'un concert de heavy métal ! Oh oui... elle pourrait aisément s'endormir si on la laisse comme ça... Elle a joui, avec la main d'une autre femme... Mine de rien, ça faisait bizarre de se dire cela... Mais ce n'était pas déplaisant pour autant. Ses yeux verts se posaient sur sa maîtresse, comme toujours, elle avait du mal à affronter son regard, dès qu'ils se croisaient, elle regardaient ailleurs.

Petite Tomoko basculait et cédait. Face à Mélinda, face à son endurance, sa beauté, mais aussi sa lubricité, Tomoko-chan était battue en brèche. Comme un deux face à un flush royal, elle s’était couchée, et elle avait laissé Mélinda l’emporter, la balayant sur son passage, à la manière d’un ouragan de passion qui avait emporté la petite Tomoko aux cheveux bruns flotter dans les nuages du Septième Ciel. Mélinda l’avait fait jouir avec sa verge, soit de façon masculine, mais elle le fit désormais de façon plus féminine. Avec ses doigts à la finesse incomparable, et sa langue acérée, cisaillée pour ce genre de choses, elle poussa Tomoko dans ses derniers retranchements, et la petite humaine se mit à jouir, poussant un ultime couinement. Son sang s’emballa fiévreusement, son rythme cardiaque devint frénétique, et elle s’abandonna au plaisir suprême. Un orgasme puissant et soutenu qui laissa Mélinda coite. Elle se redressa, et se pourlécha les doigts, imbibés de la mouille de sa partenaire.

« Hmmm… Tu jutes vraiment beaucoup, ma petite coquine. »

Mélinda se coucha à côté d’elle, sur le flanc, et caressa d’une main la joue de Tomoko. La petite semblait épuisée, mais soulagée, la regardant avec de grands yeux béats, son regard trahissant son bonheur profond.

« Tu vois ? Tu es toujours éveillée… »

Elle l’incita à observer par la fenêtre. Dehors, on pouvait voir l’aurore perler doucement. Mélinda l’embrassa encore.

« Ce n’est pas encore tout à fait l’aube, ma belle… Mais je suis curieuse de savoir ce que tu penses si je te dis que notre séance devait se terminer maintenant… »

Si la vampire ne pouvait lire dans les pensées, elle était néanmoins assez douée dans ce domaine, et elle savait déjà, à ce stade, qu’elle avait pleinement convaincu Tomoko. Mélinda se pencha vers elle, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, plaquant sa bouche à la sienne dans un baiser qui se voulait lent, mais néanmoins teinté de désir.

« Après tout, tu dois retourner chez tes parents, non ? »

Elle ne tendait aucune perche, curieuse de voir comment Tomoko interpréterait elle-même cette information, et la manière dont elle y réagirait…

Tomoko en vivait de grandes choses ce soir et effectivement, elle avait vécu les deux façons d'atteindre l'orgasme, avec les deux sexes différents même si elle n'a pas encore joui avec la position des ciseaux. C'était quand même le rêve absolue, au moins à tenter une fois quand on était lesbienne, non ? Mais bon, cela servira d'excuse pour une prochaine fois, sûrement. En tout cas, elle reprenait son souffle, elle était bien loin d'être une experte qui avait de l'expérience et de l'endurance dans ce domaine, loin de là. Mélinda en profitait doucement, avec douceur, profitant de son corps nue et doux, elle était presque maternelle tant elle était douce avec elle. La vampire lui posa quelques questions, mais avec Tomoko, la discussion n'était pas trop au rendez-vous, même sur des sujets innocents donc, de savoir ce qu'elle pensait si cela se terminait maintenant ? Eh bien pas grand-chose, la pauvre était fatiguée et puis, sa maîtresse voudra bien d'une seconde fois ? Et troisième fois ? Et ainsi de suite, non ? S'il y a un retour, elle n'avait pas trop à s'en faire, elle pourra se reposer et faire le point sur tout cela après tout.

Ayant un nouveau baiser de la part de Mélinda, elle le partageait doucement, avec passion et envie avant de doucement opiner du menton. C'est sûr, elle devait rentrer chez elle, c'était déjà en soi un miracle que Tomoko ne soit pas rentré dormir – même qu'elle passe la soirée ailleurs – mais il ne fallait pas éveiller trop les soupçons. Du moment qu'elle revenait voir Mélinda ensuite, tout irait bien, non ? Face à ses questions, elle restait muette profitait juste de sa proximité pour un peu plus de câlin, fermant les yeux contre elle, sans chercher à s'endormir ou autres, non, juste profiter de ce moment, avec sa maîtresse. Et après un petit moment de silence, elle trouva la force de lui répondre.

« Oui mais... c'est pas grave... je... je reviendrais... »

Quand, ça, c'était la grande question, mais si elle ne l'avait pas à ses côtés ou dans sa poche, Tomoko ne sera pas loin, ce sera peut-être à Mélinda de l'attirer un peu vers elle, au début surtout, mais ensuite, elle lui mangeras dans la main, avec plus de prudence que les autres filles, certainement.

Comme Mélinda l’avait annoncé, elles firent l’amour jusqu’aux rayons du soleil naissants. Un amour constitué de pauses et de reprises. Quand l’aube nouvelle se levait, Mélinda voyait chez Tomoko une nouvelle lueur briller dans son regard. Quelque chose avait changé en elle, et elle savait qu’elle ne serait plus jamais cette jeune femme introvertie qui vomirait son bento en étant proche de Mélinda. Tomoko avait rejoint sa grande famille, et Mélinda lisait en elle un amour profond et sincère, total et absolu. La vampire jouit une ultime fois en elle en la prenant en missionnaire, et s’allongea contre elle, l’enlaçant. Elle savait que Tomoko allait retourner dans la journée chez ses parents, mais elle savait aussi qu’elle penserait à ce qu’elle avait vécu ici chaque soir, et qu’elle ferait tout son possible pour revenir. Tomoko était désormais totalement nue, tout comme Mélinda, à l’exception de son collier. Le signe de son appartenance, un délicat collier en cuir qu’il lui était interdit de retirer.

« Tu devras toujours le porter sur toi… C’est le signe de ta dévotion, de ton amour envers moi… Ma Tomoko-chan… »

Ce sentiment d’appartenance n’était-il pas exquis ? Ne la faisait-il pas chaudement vibrer ? Elle était sienne. Dans un pays aussi conformiste que le Japon, appartenir à un groupe était fondamental. Elle n’était plus une paria, car elle portait le collier de Mélinda… Un collier spécialement fait par elle, et qui lui permettrait de s’identifier aux autres. Elle laissa Tomoko le caresser, et l’embrassa encore.

« Ce soir, quand tu dormiras chez toi, tu penseras à cette nuit… Nous ferons encore l’amour, ma Tomoko-chan… Tu m’appartiens, désormais, et le lien qui nous unit est aussi intense que celui qui te lie à tes parents. Tu es à moi, et je veille sur toi. »

C’était de l’amour… Un amour différent de l’amour classique, mais un amour ô combien fusionnel, qui embrassait toutes les formes d’amour.

« Les Nakano se chargeront de tout… Tu m’excuseras, mais je ne suis pas très douée avec l’informatique, je sais qu’il y a des groupes sur WhatsApp, ce genre de choses. Tu fais partie des nôtres, maintenant, Tomoko-chan. Ce collier est là pour te le rappeler. »

Mélinda l’embrassa tendrement sur la joue.

« Je suis maintenant ta Maîtresse. »