Carl avait du mal à réfléchir, ou à admettre ce qu’il voulait vraiment. Déjà, il fallait se faire à l’idée que des adultes voulaient coucher avec lui. Est-ce que ça n’était pas illégal ? Carl n’était pas non plus un jeune garçon, mais il savait aussi où il vivait. Son père ne cessait de lui dire que Stepford était une ville parfaite, qui n’avait rien à voir avec les grandes villes où la société périclitait, s’effondrait progressivement. Véritable héritier de la communauté WASP qui dominait l’Amérique, Dale mettait sur le compte du melting pot, du brassage des cultures, et de l’ascension du droit des femmes, l’effondrement latent de son pays, et s’énervait contre les hommes qui n’étaient pas virils, les « tapettes ». Pour lui, ils étaient pires que tout, car, comme il le disait souvent, les Romains avaient trouvé la solution parfaite. Un homme se devait d’être le pater familias, le chef de sa maison, saillant sa femme, tandis que celle-ci se chargeait de l’entretien de la maison. Ainsi fonctionnait l’harmonie naturelle d’un couple, avec l’homme qui travaillait, qui s’occupait des affaires extérieures du couple, de son patrimoine, tandis que la femme gérait les enfants et l’entretien de la maison. Cependant, Carl avait du mal avec cette vision. Avoir deux femmes aussi magnifiques face à lui aurait dû l’exciter furieusement au point de vouloir les baiser énergiquement, mais ce n’était pas ça qui le travaillait… Du moins, il ne fantasmait pas que sur ça.
Dans son dos, Bobbie caressait ses cheveux, tout en commençant à avoir une belle érection. Carl était vraiment le choix parfait, et il ne faisait désormais plus aucun doute qu’il allait les rejoindre. Dale serait peut-être un peu plus compliqué, mais Bobbie faisait parfaitement confiance à Kelly pour ça. En attendant, Joana proposa à Carl d’en rester là, ou qu’elle le suce. Carl rougit furieusement, et sentit les mains de Bobbie caresser ses cheveux. Certes, le plan initial était qu’Joana s’occupe seule de baiser avec Carl, mais il fallait bien savoir improviser, et Bobbie commençait à avoir une belle érection.
« Je… Je… Vous… Vous feriez vraiment ça ? »
Il avait les yeux rivés sur le corps de Joana, peinant visiblement à savoir quoi ne pas regarder, tant tout son corps n’était qu’un appel au plaisir profond. Il déglutit donc silencieusement en la regardant. Sa queue lui faisait terriblement mal.
« Bien sûr, répondit Bobbie à la place de sa femme. Tu es un jeune homme plein d’énergie, Carl, nous devons veiller à ce que cette énergie soit bien dépensée, de manière à ce que tu ne deviennes pas un délinquant… »
Ce discours le fit rougir en lui rappelant celui de son père. Dale parlait ouvertement du sexe, en affirmant que la société américaine était devenue trop pudibonde en laissant trop de place aux « tapettes » et aux femmes. Un vrai homme se devait de besogner sa femme pour ne pas s’énerver, car c’était un moyen de dépenser toute son énergie. Sinon, celle-ci s’exprimait autrement, à travers la violence. Carl en arrivait peu à peu à se convaincre que ces deux filles étaient envoyées par son père. S’il ne couchait pas avec elles, il risquait de le payer…
Le jeune homme hocha alors la tête, tandis que sa queue l’élançait furieusement.
« O-Oui, Ma… Madame E… Eberhart… »
Bobbie sourit lentement, et incitait le jeune homme à se redresser. Il déglutit silencieusement, tandis que Joana se mettait en position, et Bobbie, restant à côté de lui, l’embrassa sur la joue.
« Tu vas jouir en moins d’une minute, mon chéri… Mais ne t’inquiète pas, ma femme est une spécialiste du sexe oral… Elle va te sucer comme jamais personne ne t’a sucé… Enfin, en même temps, je pense que personne ne t’a encore sucé, non ? »
Carl, pour seule réponse, se mit à rougir, tandis que la belle maid se positionnait lentement, telle une redoutable succube. Bobbie, quant à elle, caressait le visage de Carl avec sa main, approchant ses doigts de ses lèvres.
« Si tu veux les sucer, tu peux… » observa-t-elle alors, avec un ton légèrement malicieux.
Au fond, elle savait parfaitement ce que Carl voulait…