Il y avait de nombreux objets variés. Juliette était assez impressionnée, vu que la finalité de tous ces objets, c’était la jouissance, quelque chose de simple et d’excitant. Il y avait les classiques godes et vibromasseurs, de toutes les couleurs, de toutes les tailles, certains avec des picots, d’autres pouvant se déclipser… Mais également des tenues érotiques, des ensembles érotiques faits en cuir, avec des sangles, qui restreignaient les mouvements. Juliette vit ainsi plusieurs figurants sur une estrade, se contorsionnant dans des tenues érotiques en cuir, chaque mouvement provoquant des frictions, stimulant leurs zones érogènes, les laissant dans un état de plaisir constant, de désir contenu et continuel. Juliette en rougissait, et sa main caressait malgré elle une cuisse tendue, sentant une peau douce, en sueur, au milieu de collants et de morceaux de vêtements en cuir ou en latex.
Sur une autre estrade, on avait installé une sorte de table en latex, et une femme était comme attachée dedans. Elle se mouvait faiblement, et la table se relevait, permettant aux gens de caresser la femme. Des pompes se trouvaient dans son corps, la remplissant d’eau, tandis que des vibromasseurs remuaient régulièrement en elle, des œufs de plaisir posés le long de ses seins.
*Et encore… Ce n’est même pas un salon underground !*
Décatis revint finalement à elle, et, à voir les rougeurs de Juliette, Décatis comprit vite que sa discrète servante aristocrate avait visiblement eu quelques idées malicieuses en voyant tout ce spectacle. Décatis ne manqua d’ailleurs pas de l’interroger à ce sujet, et celle-ci se pinça doucement les lèvres, réfléchissant silencieusement à ce qu’elle allait devoir dire. Avec Décatis, rien ne tombait jamais dans l’oreille d’une sourde !
« Et bien, euh… J’ai vu ces tenues érotiques et ces strap-ons avec des vibromasseurs internes, et… Enfin, je me dis que tout cela m’irait bien, peut-être… »
Petit à petit, Juliette se libérait. Elle devenait de moins en moins nerveuse à l’idée de parler de sexe, mais sa nature profonde était toujours là. Décatis lui proposa ensuite un petit jeu consistant à récupérer l’un des objets qu’elle avait récupéré, ou à les sortir tous, et à choisir ensuite. Juliette se pinça doucement les lèvres en réfléchissant, avant de se dire que…
*Si je vois ce que c’est, je n’arriverai pas à choisir, et Maîtresse en profitera pour me punir !*
Juliette se connaissait bien, et elle savait comment elle fonctionnait. Juliette glissa donc sa main dans le sac, et tira dessus, en sortant…
…Un œuf vibrant rose. Elle le fit tournoyer doucement entre ses doigts, avant de rougir en regardant sa Maîtresse.
« Je… Voilà, Maîtresse, je… Je suis prête à ce que vous l’utilisiez sur moi… »
Évidemment, Juliette n’était jamais trop assurée à l’idée de voir sa Maîtresse affirmer sa perversion naturelle…