Yoake est "La Nouvelle Aube" du Japon. Symbole du renouveau économique nippon, Yoake est une commune maritime de premier plan dans la politique du Japon.

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Vaas Montenegro
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Demande de RP
Perestroika, cabaret des Petrovski

Yuri tira sur sa cigarette en raccrochant de sa conversation avec le Nazi. C’est comme ça qu’ils surnommaient Karl. Yuri ne l’aimait pas. En fait, il le détestait. Ce n’était pas une question liée aux affaires, mais liée aux sentiments. Les nazis avaient ravagé son pays, et Yuri avait grandi dans cette haine légitime des Allemands. Il fallait néanmoins savoir composer avec des types exécrables quand ils pouvaient vous aider à combattre vos ennemis. Les racistes existaient partout au Japon, à commencer par les Japonais eux-mêmes. Le racisme était intériorisé chez eux, c’était le peuple le plus fermé au monde, plus fermé que les cuisses d’une nonne. Les étrangers étaient tolérés pour acheter leurs babioles touristiques, mais pas pour y vivre. Il était un gaijin, ou, comme ils disaient, un « Long-Nez ».

Les Petrovski s’étaient installés à Yoake il y a un siècle, fuyant le communisme et les bolchéviques menés par Lénine et sa clique de malades mentaux. Les Petrovski s’étaient formés pour protéger la communauté russe des grandes familles japonaises qui les exploitaient dans les mines et dans les ports de pêche locaux. Les Guramu avaient toujours été les ennemis de la communauté russe. Alors, comme ses ancêtres qui s’étaient alliés aux capitalistes pour combattre les blonds aux yeux bleus, Yuri s’accordait avec Karl pour combattre les Guramu. Il se dirigea vers le bureau de son patron, et toqua à la porte.

Une femme était avachie sur le canapé, nue, comateuse. Son état ne laissait aucun doute sur le fait qu’elle avait eu le droit de vérifier l’endurance légendaire de celui qu’on surnommait « Grizzly », ou tout simplement « Le Russe ». Il terminait de prendre sa douche quand Yuri entra. Aleksi ne se familiarisa nullement d’apparaître nu devant Yuri.

« Vu ta mine, j’en déduis que tu as échangé avec le Nazi.
- Ouais, et je maintiens toujours que ce type n’est pas fiable.
- Nécessité fait loi, mon ami, je croyais te l’avoir déjà enseigné. »

Yuri grimaça, et écrasa le mégot de sa cigarette contre le cendrier.

« Il a eu Volker.
- Ce n’est donc plus qu’une question de temps avant que Volker ne dise ce qu’il sait sur le Charon. Tout se jouera là, mon ami. D’ici là, assure-toi que nos hommes sont prêts. Akihiro Guramu sera aussi sur ses gardes, il connaît l’importance de cetyte cargaison. »

Dans un pays aussi contrôlé que le Japon vis-à-vis des armes à feu, la cargaison de Dime représenterait un tournant décisif dans le conflit qui avait lieu entre les Guramu et les Petrovski. À ce stade, Aleksi était encore loin de se douter que le succès de son opération allait dépendre de deux amants aussi dangereux qu’imprévisibles…

Chambre de Shiny, villa de Karl

  • I wanna fuck you like an animal
    I wanna feel you from the inside
    I wanna fuck you like an animal
    My whole existence is flawed
    You get me closer to God
Comme si elle extériorisait et traduisait les pensées de Vaas à l’égard de sa belle, la musique défilait tandis que les deux diables dansaient ensemble à l’unisson. Que serait après tout une musique sans une danse pour l’accompagner ? Et quoi de mieux qu’accompagner cet air par un ballet endiablé et sensuel des corps, l’entrechoquement des cuisses, l’entrecroisement des mains, les soupirs et gémissements qui se répondaient l’un à l’autre, la danse éternelle des corps s’unissant dans le geste le plus universel de toutes les espèces à deux sexes : l’union charnelle, corporelle, sauvage, violente… Jouissive.

Elle s’imposa encore sur lui, comme la mante religieuse qu’elle était. Un corps magnifique, qui se mit à nouveau à nu, brisant une lampe au passage. Son FREE était comme un poteau directionnel le guidant droit vers les tréfonds de son corps. Elle se pencha vers lui, mais le repoussa ensuite. Joueuse, mutine… Parfaitement salope. Vaas frémit, et caressa les hanches de la femme. Il attendit qu’elle se redresse, et bandit ses muscles, puis releva le haut de son corps. Elle partit en arrière, glissant sur le sol, heurtant un tapis. Vaas posa une main sur son cou, et appuya, serrant tout en souriant.

« Tu aimes le feu, hein ? »

Il la retourna ensuite, agissant autoritairement, et posa ses mains sur ses hanches.

« Relève-toi, ma Princesse… Cambre-toi. »

Elle se dressa à quatre pattes. L’une de ses mains claqua sur son cul, l’autre attrapa ses cheveux, et tira dessus, relevant sa tête, lui arrachant un nouveau cri.

« Tu le sens, hein ? Ce frisson qui te parcoure, cette soif du danger… »

Il la fessa encore, et se pencha ensuite vers ses fesses. Il les écarta alors, et enfonça sa langue dans sa rosace, dans cette porte arrière si affreusement négligée. Il titilla la rondelle avec ses pouces, puis y glissa sa langue, l’enfonçant avec appétit, la préparant à la danse sauvage qui allait suivre. Vaas glissa ensuite son pouce en elle, sentant les parois internes se crisper autour de son doigt, se détendant petit à petit. Il se redressa, caressant le corps de Shiny avec sa main libre, et se pencha encore contre elle, embrassant ses épaules, mordillant le creux de son con, et l’embrassa ensuite contre son oreille, avant de lui murmurer d’une traite :

« Je vais te défoncer le cul, ma chérie. »

Une annonce qu’il allait tenir ; Vaas n’était pas un politicien, il faisait ce qu’il disait. Il attrapa sa verge assoiffée, la frotta contre la croupe de Shiny.

« Ce serait criminel de ne pas l’honorer, ma chérie. Ils ont un nom pour ça en France… »

Son membre heurta ensuite sa porte arrière, et il soupira, avant de lancer en français, tout en s’enfonçant dans son étroit fondement :

« Callipyge ! »
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Lady Shiny
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- Tu aimes le feu, hein ?

À cette question, Shin répondit par un hochement de tête enthousiaste. Elle ne vivait qu’en sentant brûlée vive, la violence de la sensation la ramenant à la surface d’une existence dans laquelle elle se noyait à force d’ennui. C’était là le lourd tribut payé pour vivre librement son rêve : des sentiments atténués, des sensations qui ne devenaient palpables qu’en étant exacerbées, poussant son corps jusqu’à ses propres limites – bref, quand un magma digne des plus belles éruptions de l’Etna ruisselait dans son organisme.
Et là, dans ce maelström d’ébats et de combats, avec tout ce rakyat et ces restes de cocaïne dans le corps, la belle se sentait exister avec force. Elle était presque reconnaissante envers tous ses ennemis : elle était plus vivante que jamais dans ces moments où ils cherchaient à l’abattre. Là, ici, tout de suite, elle devenait volcanique. Son corps tremblait, bouillant, impatient, prêt à déborder.

Alors que leurs ébats se transformaient en rapport de force, Shin sentit son désir prendre des proportions impressionnantes. Elle se laissa manipuler sans faire d’histoires, obéissant sans être docile ; elle avait, après tout, la provocation dans le sang. Ce qui l’attendait l’excitait hautement. Elle ne craignait ni la douleur, ni le danger, bien au contraire. Cambrée et féline, Shin se colla à son amant lorsqu’il se pencha sur elle pour lui murmurer ces mots si doux à son oreille et si chers à son cœur. Un frisson l’immola aussitôt ; frisson que le rakyat transforma en tempête. Le paysage autour d’elle se remit à scintiller, comme s’ils étaient pris dans un tourbillon d’étoiles.
Puis chaque sensation explosa littéralement sous son épiderme. Le plaisir devint bouleversant, et le désir incontrôlable. Dans un mouvement de bassin, Shin se colla à Vaas, son corps affamé réclamant le sien sans pudeur ni scrupules. Elle ne cherchait pas nécessairement à mener la danse, mais suivant les désirs de son corps, cette explosion délicieuse de ses sens ; ils ne menaient qu’à un seul but : la jouissance.

- Tu sais me parler, toi, hein ? souffla-t-elle dans un gémissement.

Nouveau mouvement de bassin : ses fesses heurtèrent le bas-ventre de son amant, tandis qu’elle se cambrait à nouveau, collant sa joue sur le sol encore glacé.

- Tu sais me parler et – mmmh, tu sais me prendre.

Shin n’était en quête que d’un seul titre : impératrice de la déchéance. Elle régnait sur ce qui était le plus vil, le plus bas ; c’est là où elle se perdait qu’elle trouvait son oxygène.
Dans un mouvement souple, elle tourna son visage vers lui, non sans cesser de littéralement danser contre lui, ses lèvres ne s’écartant plus qu’au rythme de ses gémissements. Elle se foutait pas mal d'être bruyante ; une partie d'elle trouvait même assez excitante l'idée qu'on puisse l'entendre, même de loin.

- Ah,puttain - continue à me baiser comme ça, Vaas, gémit-elle, comme une supplique.

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Vaas Montenegro
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Il fallait espérer que l’isolation phonique de la chambre soit aux normes actuelles, car la douce voix mielleuse de Shiny allait bientôt rebondir entre les murs. Vaas grogna en s’enfonçant en elle… Ou, plus exactement, en commençant. e fondement suave de Shiny était plus résistant, plus étroit, et la douleur agissait comme un moteur grisant. Lui la sentait aussi, il sentait son sexe s’écrabouiller dans cet intérieur, comme si on tentait de faire rentrer au forceps une clef dans une serrure grippée. Et, comme dans ce cas de figure, une fois la clef partiellement enfoncée, vous aviez beau vous exciter dans tous les sens, tirer à vous en faire péter les jointures, la clef restait bloquée. Une clef connectée à sa serrure. Comme lui se connectait à ce fondement. Sa clef était en l’occurrence un vit assoiffé, un phallus qui était la clef vers le bonheur suprême, vers cette jouissance bestiale et sauvage qu’on cherchait dans nos rêves les plus humides. Ouais, c’était sale, c’était violent, la poésie s’effaçait comme un vernis trop fade, et, sous le masque doré, révélait sa pourriture, son côté primal. Chaque coup de reins, chaque fessée, c’était comme régresser sur l’échelle de la civilisation, un rappel constant que tout ce que vous appreniez depuis votre plus tendre enfance, toutes ces mathématiques, tout cet algèbre, ces cours d’Histoire, de géopolitique, ces notions de bienséance… Tout ça, ce n’était qu’un vernis doré qui fondait comme un mascare trop sec. Dessous, les règles les plus primaires se rappelaient à vous, celles de la jungle : un homme, une femelle, et des pulsions sauvages, préhistoriques.

Alors, comme à chaque fois, Vaas plongeait dans cette régression, dans cette déchéance morale. Il grognait, il soupirait, l’adrénaline battait dans ses veines comme un fouet violent, balayant tout le reste, occultant toute douleur, toute fatigue. Elle, c’était son moteur, celle pour qui il pouvait se laisser aller, celle pour qui il devait s’effacer. Elle hurlait, elle gémissait son nom, et c’était la plus belle chose qu’il puisse voir, assurément. Ce frisson névralgique, c’était le même qu’il ressentait quand il tuait, quand il chassait nu dans la jungle, ce sentiment d’union avec soi-même, de retrouver ses racines.

« Mmmm… J-Je n’ai pas prévu d’arrêter, mais… Bo-Bordel, ce qu’t’es étroite, ma sa-salope… »

Sa main remonta encore pour fesser cette insolente croupe. Chaque coup le stimulait, et il continuait donc, coulissant plus profondément. Les parois anales se dilataient petit à petit. Son sexe, c’était à la fois la clef et le dégrippant, et s’enfoncer comme ça en elle était… Difficile en réalité de trouver un mot juste pour décrire cette sensation, ce mélange unique de douleur et de satisfaction. Il continuait à se perdre en elle, encore et encore. Un même élan, une même union. En la voyant tourner la tête, il déplaça ses mains, tout en bandant ses muscles. Une main sur son cou, l’autre en appui sur l’un des seins de Shiny, il la redressa. La main de Shiny puit s’appuyer sur sa nuque, et il la redressa, descendant sa main des seins de la femme à son sexe. Il y engouffra ses doigts, et pressa son bouton de plaisir, la masturbant, tout en partageant avec elle un baiser vorace, amoureux, et surtout mordant. Son autre main, elle, libéra le sensible cou de Lady Shiny pour malaxer son sein.

Il tira sur sa lèvre inférieure, l’entendant claquer, et s’amusa en pinçant son téton, ce qui se traduisit par un mordillement de sa lèvre. Il sentit le goût du sang, et rompit brièvement le baiser, apposant son front contre le sien.

« Sauvage… »

Vaas se releva alors, et se rapprocha d’une table basse. Elle était à côté du lit, entre deux fauteuils, un canapé, et une télévision à écran plat énorme. Il la coucha sur la table, sur le flanc, et souleva l’une des jambes de son amante, puis s’enfonça dans sa chatte, ajoutant aux cris et aux soupirs les bruits flasques de sa mouille tapant contre sa queue turgescente, le coup de ses testicules fouettant sa peau. Il pouvait mieux la voir, comme ça, bavant sur la table, crissant ses doigts sur le verre. Un son strident, brusque, mais qui illustrait une chose…

…Leurs corps risquaient de faire tout le tour de l’appartement !
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Lady Shiny
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C’était ça que Shin appelait la volupté. Ce déchaînement de violence, ce savant mélange de plaisir et de douleur, cette brutalité dans les gestes lui procurait une impression de plénitude – comme si, enfin, son corps et sa tête s’accordaient dans un parfait équilibre.
Une volupté sauvage, sauvage et libre, libre sauvagement.
Au fond d’elle, elle ressentait une profonde reconnaissance envers Vaas ; car c’était lui qui la mettait dans cet état délectable.

En attendant, le rakyat pulsait dans son organisme, brûlant l’intérieur de son corps dans sa lave. La douleur de la pénétration, lorsque son membre s’enfonça dans son cul, était délectable ; tout son corps la réclamait. Peu étonnant que Vaas puisse l’entendre gémir, prononcer son nom de sa voix brisée, l’incitant à continuer, son corps continuant de se coller au sien comme s’il ne voulait plus jamais s’en décrocher. Lorsqu’il la releva, sa main se ruant entre ses cuisses avant de l’embrasser sauvagement, Shin crut déjà décoller. La drogue la rendait impatiente ; ses sensations semblaient dépasser sa capacité à les contenir. Néanmoins, dans un bel effort, elle y parvint. Le dos écrasé contre le torse de son amant, la main appuyée dans sa nuque, elle esquissa un sourire quand le goût salé et métallique du sang se répandit sur sa langue.

- Sauvage… souffla-t-il.
- Tu m’aimes sauvage, lui répondit-elle dans un murmure essoufflé.

Confiante, Shin se laissa emmener sur la table basse. Le contact du verre frais sur sa peau ardente lui procura un délicieux frisson ; frisson renforcé par la sensation de sa queue venant s’enfoncer en elle, à nouveau. La belle l’accueillit dans un long gémissement, sentant son corps parcouru d’une vague puissante de plaisir.
Instinctivement, Shin se cambra, lui offrant la vue de son buste tendu, sa poitrine se dessinant sous un angle particulièrement sensuel. Soucieuse de lui donner à voir un spectacle qui le rendrait absolument fou, elle continua, passant ses doigts dans ses cheveux, sur ses joues, tout en poussant les gémissements les plus voluptueux possible. Voir le désir de Vaas augmenter en la voyant, le regard de son amant accroché à son corps, lui procurait un plaisir immense – car Shin se repaissait du désir qu’elle suscitait, le désir de l’autre pour elle renforçant son propre plaisir.
Il put donc la voir, souriante, faire glisser son propre index sur sa langue tendue avant de presser ses seins l’un contre l’autre. D’un geste, elle lui fit signe de s’approcher pour mieux enfoncer deux doigts de Vaas dans sa bouche, les câlinant de sa langue.

- Je peux être la – mmmh – la plus salope de toutes, tu sais ?

C'était, bien entendu, une question purement rhétorique.
Comme pour appuyer ses propos, elle reprit ses doigts en bouche, mimant une fellation appuyée.

Et puis la vague.

Au moment même où elle s’amusait à lécher amoureusement les doigts de son amant, Shin sentit une puissante vague de plaisir la submerger. Elle se laissa faire, naturellement, son corps se tendant sous l’effet de l’orgasme. Elle jouit en prononçant un « Vaas » délicieux, un peu brisé, et tendrement brûlant.

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Vaas Montenegro
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Sur cette table, elle était réduite à un rôle de poupée, au réceptacle sensuel de son amant, réduit au rôle actif que leurs conditions biologiques leur avaient attribués. Pour autant, Shiny faisait preuve d’une passivité très active. Son corps filait d’avant en arrière, rythmée par les coups de reins de Vaas, par les claquements de leurs peaux. Sa verge, conquérante, s’enfonçait aussi loin qu’elle le pouvait en elle, se glissant dans un canal bouillonnant et humide. Il en oubliait tout le reste, sentant à chaque coup de reins cette exquise régression, ce sentiment diffus et totalitaire de libérer ce qui était endormi en lui. La bête rugissait, violente et déchaînée. Lui s’y abandonnait totalement, et frémit quand elle malaxa ses seins, et attrapa sa main, la guidant vers son visage. Ses doigts s’appuyèrent sur le cou de Shiny, serrant encore. Il sentit sa peau, il sentit ce corps ferme se presser, remuer sur place. Tout, oui, il percevait tout avec une lucidité exemplaire. Vaas enfonça ensuite ses doigts dans sa bouche, et sentit la langue et les dents de Shiny s’y frotter, le mordre.

« Hmmm… ! »

Réponse immédiate : sa main se leva pour frapper l’une des fesses de Shiny. La violence appelait la violence, c’était le cycle, et ce cycle se retrouvait ici, entre eux deux. C’était ça, le sexe, une violence consentie, une violence qui vous faisait plus de bien que de mal. Elle avait joué l’allumeuse, titillant sa langue avec son doigt, avant de solliciter ceux de Vaas. Il soupirait, et la sentit se contracter. Est-ce qu’elle jouissait ? Difficile à dire, car il avait le sentiment qu’elle jouissait depuis le début de leur séance. C’était humide, là-dessous ! Dans un recoin de son esprit, Vaas se surprit néanmoins à se poser cette question, à savoir si elle aimait ça. Tant d’attention, cela lui ressemblait peu. Habituellement, il ne se posait jamais la Question ? car il était entendu que toute femme à qui il faisait l’honneur de la baiser ne pouvait que prendre son pied. Son ardeur était indiscutable, après tout !

Vaas, en tout cas, se crispa sur elle. Ils glissèrent de la table, et il retomba sur elle, la prenant en missionnaire sur le sol. Ce fut là qu’il jouit, à ce moment précis, serré contre elle, la recouvrant de son corps sale, de sa sueur poisseuse, de sa bave qui coulait de ses lèvres sous l’effort. Son visage se crispa en une grimace qui, si on l’avait photographié à ce moment, aurait tout eu du ridicule. Ses dents serrées, ses muscles tendus… Son corps était un ballon prêt à exploser… Et qui explosa en elle. La vague vint, la délivrance. Le relâchement se sentit sur son visage alors que sa verge ouvrait la barrière. Les artères filant vers son pénis avaient convoyé tout le sang qu’elles pouvaient convoyer, ses silencieuses ouvrières avaient accompli avec une fidélité sans pareille leur éternelle mission. Les veines étaient en grève, retardant ainsi le départ du sang, qui stagnait, se consolidait, se gonflait… Ses muscles se contractèrent, et le torrent blanc jaillit.

Son foutre. Des milliers de spermatozoïdes en rang d’assaut désordonnés, sans aucun commandant, filèrent à l’assaut, formant une marée blanche qui déferla dans le délicieux bastion de Shiny. Ils atteignirent d’emblée son donjon, se faufilant en masse, menant une charge impitoyable, aussi intense que foudroyante. Une poignée de secondes où tout le corps de Vass sembla se figer sur place, comme un ordinateur qui aurait surchauffé et se serait figé benoîtement en ne répondant plus à rien. Vaas se relâcha en elle, et ce fut la plus belle sensation qu’il puisse ressentir. À ce moment, on aurait pu le tuer, car il flottait dans le bonheur total.

« Hmmmmm… »

Puis, le sang repartit, se répartit ensuite de manière à peu près équitable dans le reste de son corps, réveillant tout ce qui avait été endormi. Son corps s’affaissa contre celui de Shiny, son membre resta planté en elle, tel un drapeau marquant son territoire. Il soupira ensuite. La première chose qu’il constata fut que sa main tenait l’épaule de Shiny, et que celle-ci respirait lourdement. Il se redressa un peu, mais sans s’éloigner, et promena sa main. Ils avaient fait tomber de la table un paquet de cigarettes. Il en alluma une, et l’approcha des lèvres de Shiny.

« J’crois que tu dois être le genre de femme qui aime fumer après ça, ma belle… »

Vaas soupira encore, et attrapa la cigarette, fumant à son tour.

« Je vais être honnête avec toi, Shiny… Tuer des mecs avec toi, c’est excitant, mais t’baiser, c’est vachement plus épuisant. T’es une putain de panthère, ma chérie, mais ça, j’imagine que tu le sais déjà. »
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Lady Shiny
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Shin attrapa la cigarette, un sourire sur les lèvres, et prit une large bouffée. Le goût du tabac était comme une caresse sur sa langue ; aussi, elle ferma les yeux quelques secondes, le temps que la fumée empoisonnée se mêle à ses poumons essoufflés.
Puis son attention se reporta sur son amant. Elle passa une main sur la joue de Vaas dans un geste tendre – le genre de gestes qu’elle accomplissait assez peu – le regardant sans parler pendant un petit temps. Lorsqu’elle le regardait ainsi, la belle avait presque l’impression d’être devant son miroir ; un miroir qui lui renverrait une version masculine d’elle-même. La manière dont leurs corps s’unissaient dans une harmonie dévastatrice l’intriguait un peu. Oh, Shin n’avait jamais eu trop de soucis dans ses histoires de cul ; généralement, elle s’amusait – ou alors elle se barrait. Mais là, il se passait quelque chose de particulier. Elle ne savait néanmoins pas encore mettre de mots dessus, et encore moins quand elle était défoncée par la drogue et shootée par l’orgasme.

- Si je suis une panthère, t’es quoi, toi, mh ?

Elle dessina un rond de fumée avec ses lèvres.

- Un putain de guépard, je crois bien : sanguinaire, dangereux et fougueux – et sauvage, surtout. Comme je les aime.

Se relevant, elle lui vola un baiser avant d’ôter dans un geste le haut en piteux état qu’elle portait encore. Elle se retira ensuite doucement de lui, la clope entre les lèvres, pour virer ses chaussures, sa jupe, ses collants – enfin, ce qu’il en restait, c’est-à-dire pas grand-chose – et la culotte qu’elle portait. C’est ainsi, nue, ses bijoux dorés brillants à son cou et à ses poignets (c’était d’ailleurs la première fois qu’il la voyait ainsi) qu’elle se dirigea vers la salle de bain, le tout avec une démarche volontairement – aguicheuse, oui. Elle roulait assez bien des hanches, quand elle le voulait.
Shin appuya sur un bouton, et regarda la lourde porte coulissante noire se ranger dans le mur, avant de se tourner vers Vaas.

- On a un merdeux à torturer, mais avant – suis-moi. Je vais m'ennuyer, moi, si je suis toute seule sous la douche.

Elle accompagna ses derniers mots d’un petit geste du doigt pour l’inciter à la suivre dans la salle de bain attenante à la chambre.
Cette pièce était elle aussi dans un style brutaliste d’une grande sobriété. Sols, murs et plafonds étaient d’un béton noir vernis – à l’exception d’un des murs, couvert d’un gigantesque miroir qui inspirait la même pensée à Shin dès qu’elle le voyait : « Putain mais comment fait-il pour être aussi propre ». Une vaste cabine de douche en verre – vaste au point de pouvoir contenir une petite dizaine de personnes – occupait le centre de la pièce ; un rectangle de béton, assise sobre sur laquelle attendait des serviettes noires pliées avec précaution, se trouvait juste à côté.

Shin attendit que Vaas soit dans l’encadrement de la porte pour écraser sa cigarette dans le lavabo avant d’entrer dans la cabine de douche. D’un geste, elle appuya sur un interrupteur, et ce fut comme si il se mettait à pleuvoir dans la cabine. Une multitude de petites gouttes d’eau ruisselèrent du plafond, qui semblait être un pommeau de douche géant. Dans un mouvement langoureux, Shin entra dans la cabine, laissant l’eau ruisseler sur son corps, emportant le sang, la poussière et les dernières traces de maquillage qui restaient sur son visage.
Souriante, elle se tourna vers Vaas, lui offrant le joli spectacle de son corps trempé avant de lui tourner le dos et d’écraser ses fesses sur la surface vitrée ; surface qui commençait peu à peu à être aussi trempée qu’embuée.

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Vaas Montenegro
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Une panthère et un guépard… Vaas se demanda jusqu’où cette comparaison irait. Mettez deux prédateurs ensemble dans une clairière, et ils s’attaqueraient entre eux. Lequel des deux allait condamner l’autre ? Ils se lançaient dans une croisade folle, combattant des adversaires en ayant des alliés qui étaient aussi instables et dangereux que ceux qu’ils combattaient. Vaas avait été l’élément perturbateur dans la petite vie bien chaotique de Shiny, ajoutant à sa vie joyeuse un zeste de folie, de kérosène, et d’hémoglobine. Elle avait plongé là-dedans avec l’assurance d’un funambuliste bondissant de son fil en espérant pouvoir se rattraper. Alors, bien sûr, il aurait pu profiter de l’occasion pour filer, éviter que Suzie ne soit trop jalouse. Cette ville n’était pas sa ville, ni son monde. Seulement… Seulement, la vue du fessier de Shiny agissait comme un phare dans la nuit. Il vit ce joli cul callipyge remuer de droite à gauche, au gré des mouvements de bassin de Shiny, qui fila ensuite dans la salle de bains.

Vaas se releva alors. Il regarda brièvement autour de lui, comme s’il sentait des yeux le regarder.

  • Sexy boys
    Fancy boys
    Play boys
    Bad boys

La chaîne HiFi venait de se lancer sur « I Fink U Freeky », de Die Antwoord. Encore une fois, une main invisible le guidait. Vaas se déplaça donc, sentant le sang revenir dans ses veines. Il se rapprocha de Suzie.

« Viens m’aider un peu, ma belle… »

Il inhala un peu de sa Suzie. Son corps frémit, et il sentit sa verge se redresser. Le sang fila encore, gonflant son sexe, durcissant sa verge.

  • When I step up and do my thing, I put you in a trance
    My zef motherfucking clique got it going on
    Fuck what you think, I do what I want
    I can make a million little motherfuckers jump

Avec la promesse de la « sauter », Vaas se dirigea vers la salle de bains.

Elle l’attendait, assise sur contre le lavabo, et finit sa cigarette, qu’elle écrasa contre la vasque, puis se dirigea vers la grande cabine au centre.

« Ton proprio’ a des goûts bizarres… Et c’est moi qui dis ça. »

Un miroir géant ornait l’un des murs. Vaas se vit, il vit ses tatouages, ses cicatrices ici et là, dessinant ses biceps. Il toucha son torse, où une longue ligne blanchâtre témoignait de la lame qu’il avait reçu là sur son île. Vaas entendit ensuite le renflement de l’eau. La cabine était grande, avec un sol carrelé. Pas de pommeau, mais un rideau d’eau tombant du plafond. Il vit ensuite sa belle, adossée contre la paroi, exhibant ses fesses. Vaas se rapprocha, et la porte en verre les enferma tous les deux.

Elle put sentir le renflement de son sexe contre elle, glissant sur ses fesses, puis Vaas qui venait se presser, qui l’embrassa dans le creux du cou, caressant ses hanches, remontant jusqu’à ses seins. Il les empoigna, sentant l’eau sur leurs épaules, l’entendant soupirer. Ses mains remontèrent, et il enlaça alors Shiny, la maintenant contre lui.

« Tu sais, on serait heureux dans ce château… Toi et moi, la Reine et son Chevalier, comme dans un conte de fées à la Disney… C’est ce qui serait raisonnable »

Vaas déplaça sa main, abaissa sa verge, puis elle se releva, et il l’orienta dans l’antre de sa partenaire, soupirant doucement.

« Mais… Ce n’est pas comme si tu étais raisonnable, hein ? Il te faudrait un mec qui puisse te canaliser, je crois… Le genre banquier à cravate qui est prêt à tout pour toi… »

Vaas soupira encore.

« Mais, et même si j’adore fourrer ma queue en toi, mon bébé, je crois qu’une vie routinière serait sacrément chiante… Pour toi comme pour moi ! Et puis, la liberté, ça consiste à être déraisonnable, hmm… »
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Lady Shiny
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Une reine et son chevalier – elle n’avait jamais vu les choses sous cet angle, tiens. Ce genre de bail sonnait comme un conte de fées, ces récits qu’elle avait découvert tardivement en arrivant sur Terre. Dans sa communauté sur Volony, organisée autour du principe de la collectivisation, elle n’avait jamais entendu parler de la féodalité, ni même de la noblesse et des principes de hiérarchie sociale – et ne parlons même pas de tout ce qui relevait de l’accumulation et de la propriété privée. C’est en découvrant les reines et les princesses des contes que Shin avait compris ce qui dormait dans les racines de l’imaginaire collectif terrestre : les rapports sociaux conçus comme des rapports de force. Cette découverte fut une belle claque.
Le monde de la pègre, à ses yeux, était un reliquat de ce monde féodal : des seigneurs s’accaparaient des territoires, et de la richesse de ces territoires dépendait leur puissance – et donc leur titre, en quelque sorte. Était-elle une reine ? En tout cas, elle avait fini par rêver l’être, abandonnant le joli monde libertaire de Volony et ses principes. Néanmoins, le soir, lorsqu’elle était épuisée – car cela arrivait parfois – elle prenait sa tête dans ses mains et se mouillait les yeux en repensant à cette vie apaisée ; et puis l’ennui revenait, l’avalait, et la paix la dégoûtait à nouveau – car elle la tuait.
En tout cas, si elle était une reine en devenir, elle acceptait tout à fait que ce mercenaire aussi camé qu’elle soit son chevalier ; le genre de chevalier qui la protège tout en la comblant et en l’aidant à conquérir son futur reinaume*. Même dans les contes, on n’en faisait pas des aussi bons que lui ; elle n’avait jamais entendu ni vu une princesse jouir comme elle.

Shin sourit en le sentant se rapprocher d’elle et ne se fit pas prier pour se lover contre son amant. Elle hocha la tête en entendant ses paroles. Il l’avait bien cernée.
Elle gémit en le sentant revenir en elle, se hissant sur la pointe de ses pieds pour accompagner son mouvement. Une fois qu’il fut complètement fiché en elle, la jeune femme se mit à danser au rythme de la musique qui leur parvenait.

- Mmmh, Vaas… Est-ce qu’une fille peut te canaliser, toi, mh ?

Elle en doutait sérieusement – ce qui le rendait étonnement attractif, par ailleurs. Si Shin adorait avoir le pouvoir, elle peinait à respecter celles et ceux qu’elle dominait ; au fond d’elle, elle les considérait comme serviles.

- Et est-ce que tu ne mourrais pas d’ennui, si tu devais être raisonnable, avec une gentille petite femme ?

Un nouveau gémissement l'interrompit, puis elle reprit :

- Je pense que tu as toujours été et que tu seras toujours aussi incontrôlable, mon cœur – incontrôlable et imprévisible. Et c’est – mmmh – c’est ça qui me plaît. Tu es exactement comme moi.

Shin accompagna ces mots d’un mouvement souple : elle se pencha, appuyant ses mains sur la vitre, cambrant son dos. Sentir sa queue en elle en même temps que toutes ces gouttes d’eau chaude qui ruisselait sur son corps, quelle sensation – elle était aux anges.
Elle se mit alors à agiter son bassin dans des mouvements maîtrisés, faisant elle-même des vas-et-vient sur son membre – non sans se retourner vers lui, pour lui sourire tout en gémissant. C’était vraiment comme une danse : une danse sensuelle, pensée pour hypnotiser son amant à la vue du spectacle de ce dos creusé et de ces deux petits creux qui se dessinaient alors au-dessus d’une fessier qui allait et venait dans un mouvement un peu lent – volontairement lent, d’ailleurs. Shin savait très bien que le désir qui monterait en flèche dans le corps de son amant ne saurait s’accommoder de ce rythme bien longtemps.






* Ouais, on adore les néologismes par ici.

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Vaas Montenegro
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Demande de RP
Leur danse reprit. Le corps de Shiny heurtait la paroi vitrée, paroi qui avait intérêt à être résistante. Vaas voulait la remplir, la remplir de l’intérieur comme l’avait chanté Nine Inch Ails plus tôt, qu’elle la rapproche de Dieu. Mais il écoutait aussi. Ils étaient deux brasiers qu’on mettait ensemble. Pas un pour rattraper l’autre. Vaas ignorait d’où elle venait, mais il y avait sur le parcours de Shiny une similarité avec la sienne, celle d’individus déracinés rejoignant un environnement autre. Cette similarité s’arrêtait toutefois sur le fait que Vaas n’était pas devenu ce qu’il est en rejoignant le Japon. L’état de nature, d’innocence et d’abondance, vanté par Rousseau se serait sans doute heurté à la matérialité de la vie sur Rook Island.

Une « gentille petite femme »… Cela le fit sourire, tandis qu’il malaxait encore l’un des seins de Shiny, et retournait contre elle, pressant son corps au sien, la sentant soupirer, voyant la paroi vitrée se recouvrir de buée.

« Je suis devenu un tueur par amour, mon bébé… Les choses qu’on fait par amour. »

Il soupira encore.

« Il s’appelait Jomän… Un type qui vivait sur mon île, une armoire à glaces, qui avait peloté ma sœur. Je lui ai fracassé le crâner avec un caillou. Mon premier vrai frisson… Hmmm… »

Il en avait conservé une trace indélébile, une cicatrice partant de son œil gauche, là où le couteau de Jöman avait glissé. Ils s’étaient battus et avaient dégringolé dans une rivière, où Vaas avait pu l’achever. Vaas frémit encore, et tourna le visage de Shiny, puis l’embrassa à nouveau. Elle glissa hors de lui, ce qui lui permit de la mettre dos à la paroi, et de l’aider à relever ses jambes pour les enrouler sensuellement autour de son bassin. Il retourna la prendre, s’unissant de nouveau à elle, et continua à l’embrasser.

« Tu plairas à ma sœur… C’est la bruja, c’est elle qui fabrique le rakyat. »

Il sourit à la jeune femme, et poursuivit son office. Citra, sa sœur, la redoutable Prêtresse de Rook Island. Il avait endossé pour elle le meurtre de Jomän, mais c’était elle qui avait tout manigancé. Lui était le chien fou qui courait derrière la caravane, mais c’était elle qui contrôlait le chien. Shiny ne le réalisait sans doute pas encore, mais que Vaas lui parle de sa sœur était le signe le plus clair qu’il lui vouait sa confiance. Les deux se ressemblaient, ils étaient bel et bien deux électrons libres, instables, des amants sociopathes pour qui donner la mort les laissait au pire indifférents, et au mieux leur filer une érection de tous les diables.

Sa verge continuait à filer en elle, à la pénétrer. Ses parois étaient suffisamment dilatées pour qu’il puisse amplifier le rythme, et pour qu’elle puisse le griffer en s’appuyant à lui. Il attrapa l’une des mains de Shiny, et l’amena à caresser du bout de l’ongle sa cicatrice au-dessus de son œil gauche, cette longue cicatrice qui coupait son sourcil en deux.

« Ça, c’est ma preuve d’amour… La marque que le couteau de Jomän m’a faite. Il m’en faudra une pour toi aussi… Que mon corps porte à jamais ta trace, ma Shiny. »

IOl frémit ensuite en regardant son corps, et posa sa main sur son ventre, remontant sur sa peau.

« (color=maroon]Mais pas toi… Tu es un diamant, Shiny, tu brilles comme un putain de diamant, en tout cas… Et un diamant, ça ne se fêle pas, ça reste pur et parfait[/color] »
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Lady Shiny
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Ce mec pouvait tuer pour elle.

Quand Vaas lui parlait de ses méfaits, de ses meurtres par amour, Shin se sentait aussi émue qu’excitée ; un mélange étrange qui se rapprochait, à ses yeux, de quelque chose comme l’amour. C’était particulièrement sa précision qui avait parlé à son cœur : c’est en tuant par vengeance qu’il avait eu son « premier vrai frisson ». Shin connaissait ça. Quelques années après avoir tenté d’aimer exister avec des sensations et des sentiments aussi atrophiés, elle avait eu son « premier vrai frisson » lors d’une baston d’une violence inouïe. Elle avait manqué de buter un gamin de l’orphelinat ; un souvenir précis, car c’est à cette occasion qu’elle avait ressenti quelque chose pour la première fois depuis ce qui lui avait semblé être une éternité.
Quand il évoqua sa blessure, elle sourit et caressa la cicatrice avec tendresse.

Ce mec pouvait tuer pour elle – et ça la grisait.

Alors oui, elle s’agrippa à lui, le griffant de tous ses jolis ongles rouges – une manière de laisser une marque, comme pour répondre à ce qu’il venait de lui dire. Embrasée par ses mots et par leur ébat, elle se rua sur lui pour l’embrasser, se saisissant de sa lèvre inférieure pour la mordre avec une tendresse paradoxalement assez violente.

- Un putain de diamant, hein ?

Elle répéta ses mots dans un sourire, avant de gémir – puis de reprendre :

- C’est en me brûlant que je suis devenue un si joli – mmmh – diamant. Mais pur, oooh – il n’y a plus rien de pur en moi.

En effet : elle s’était appliquée à écraser toute forme de pureté durant sa tendre existence. Si elle brillait, c’était par sa souillure étincelante. Shin manqua d’ajouter un mot sur ses origines, mais se retint ; il en allait, après tout, de sa survie.
Agrippée à lui, le dos écrasé contre la vitre, Shin répondait à ses coups de bassin avec autant d’aisance que de passion, revenant à ses lèvres comme elle reviendrait à une drogue qui la fait décoller. Un instant elle se colla à lui, sa poitrine s’écrasant contre son torse, pour venir chercher son oreille et y murmurer de sa voix la plus languissante, des gémissements écrasant ses mots et embrasant son souffle :

- Mmmmh - tu vois l’effet que ça me fait, quand tu me parles de tous ceux que t’as buté ? Tes mains – aaah.

Oui, il pouvait le constater, l’effet que ça lui faisait – car plus elle remuait contre lui, plus elle sentait la jouissance arriver. Ça grimpait déjà en flèche dans son organisme, avec une intensité et une vitesse qui n’était sans doute pas entièrement le fait du rakyat ; son nouvel amant y était pour beaucoup dans cette montée du plaisir, comme dans son explosion à venir. Rien que de savoir que les mains qui la touchaient avaient tué, ça la faisait décoller.

- Haaa – Vaas, putain, oui !

Son corps se tendit ; alors, elle plaqua plus franchement son bassin contre celui de son amant, s’éloignant de lui pour appuyer ses épaules sur la paroi de verre. Une main sur la nuque de Vaas et l’autre sur ses côtes, elle se laissa aller à un énième orgasme.

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Vaas Montenegro
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Demande de RP
Vaas ne savait pas s’il fallait la prendre au premier degré ou saisir une allégorie quelconque quand elle mentionna être devenue comme ça « en se brûlant ». Il savait qu’il existait des gens avec des prédispositions surnaturelles, mais il ne lui semblait pas qu’elle soit particulièrement ignifuge, ou que ses tissus cellulaires puissent se réfugier. Ou peut-être ? Quelle importance, après tout ? Elle se pressa contre lui, emballée en apprenant qu’il était prêt à tuer par amour. C’était, somme toute, la plus belle déclaration d’amour qu’on puisse faire, celle du sang versé, du rituel sacrificiel. C’était vieux comme le monde, les sociétés s’étaient bâties sur les sacrifices, et, même aujourd’hui, on continuait encore à se sacrifier. Dieu, le foutu Occident lui-même honorait chaque jour un type crucifié sur son morceau de bois, en guise de sacrifice ultime ! Alors, Vaas pouvait le dire sans trop se tromper : la plus belle preuve d’amour, cela revenait à tuer. Tuer par amour, n’était-ce pas la plus belle manière de mourir ?

« Tout dépend de ce que tu entends par pur, ma belle…J’dis pas que t’es la putain de Vierge, mais… Être pur, cela suppose d’être sans défaut… Je n’ai pas encore exploré tous les recoins de ton corps, mais, et tu peux me croire quand je te dis que j’ai de l’imagination, je n’y vois aucun défaut. »

Un vil flatteur ! Vaas sourit, puis répondit au baiser sulfureux et mordillant de Shiny, qui le mordilla en coinçant ses lèvres. Il soupira, et répondit en pinçant l’une de ses fesses. Ils se décollèrent de la paroi vitrée, et Vaas heurta ensuite un mur avec elle. Les jambes de Shiny se détachèrent provisoirement de son bassin, et il recommença à la prendre, à lui faire l’amour, à la baiser. C’était ardent, c’était violent, c’était tout ce qu’ils voulaient. Le sexe, la manifestation de leurs plus bas instincts, de la passion corporelle. Cela devait claquer, cela devait être poisseux, cela devait vous emporter, comme un tour de montagnes russes. Un Tour dans le Bolid’, sans aller-retour ! Elle était motivée par les claquements de sa queue, lui était emballé par ses soupirs, par ses griffures, par la manière dont son diamant de souillure luisait devant lui. Un vrai petit Ange, assurément !

Il sourit quand elle commença à jurer, et trouva que c’était merveilleux. Elle était merveilleuse, divine.

« Shiny, putain, c’est si bon de t’entendre jurer… »

Vaas soupira, sentant l’énergie l’envahir encore. Oui, il allait jouir en elle, il allait s’abandonner dans cette catin, c’était la droite lignée des choses !

« Fuck, souffla-t-il en l’empruntant à la langue anglaise, t’es si bonne, ma salope, hmmm… »

Cela donna lieu à un nouveau baiser, où il s’aplatit contre elle, tant et si bien qu’il dut même l’étouffer un peu. Sa main remonta ensuite pour gifler les cuisses de la femme. Avec lui, ce serait toujours brutal, mais c’était ça qu’on l’aime !

« Sh-Shinyy, hnnnn… !! »

Il perdit de son inspiration linguale, au profit d’une inspiration plus physique, et soupira alors, en se mettant à jouir compulsivement en elle, balançant à nouveau sa chaude semence, la remplissant encore… Et avec la certitude infinie qu’il pourrait le refaire à chaque fois, pour elle, pour son magnifique diamant brillant !
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Re: Make It Bun Dem [Lady Shiny]

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Lady Shiny
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C’était émouvant, ces beaux ébats violents – du moins, c’est ainsi que son esprit étriqué voyait les choses. Elle resta donc un moment ainsi, serrée contre lui, reprenant son souffle, laissant l’eau chaude glisser le long de son épiderme brûlante ; il n’y avait donc aucun risque qu’une quelconque fraîcheur ne vienne la sortir de la douce torpeur qui suivait l’orgasme.
Shin flottait quelque part entre les nuages et les étoiles. Elle mit un petit temps avant de revenir sur Terre – et ce fut presque à regret. Presque, car elle avait ici un compagnon de fortune en la personne de Vaas. Même si elle sentait la sobriété la guetter – un problème qu’il allait falloir résoudre – elle était relativement soulagée de continuer leur petite aventure (au sens sexuel et bordélique du terme). Sa compagnie lui faisait du bien. Elle effleura sa cicatrice du bout de l’index, avant d’embrasser son sourcil.

- Si t’aimes m’entendre jurer, tu vas pas être déçu, lui glissa-t-elle ensuite. Quant aux cicatrices, j’espère t’en laisser une belle.

Joignant le geste à la parole, elle lui griffa le cou tout en lui volant un long baiser. Puis elle se détacha de lui, attrapant une bouteille d’un shampoing qui puait le luxe pour l’étaler sur sa chevelure, la frottant énergiquement. Une mousse épaisse ne tarda pas à se former au sommet de son crâne, glissant sur ses épaules puis son buste avant de s’écraser au sol. Une forte odeur d’ambre fumé remplit la pièce – quelque chose d’exquis, de chaud, d’enivrant.

- Je te rappelle que notre invité n’attend que nous pour souffrir, ajouta-t-elle, un sourire ravi se traçant sur ses lèvres ; sourire qui trahissait son impatience.

Car oui, Shin avait hâte de lui en mettre plein la gueule, à ce Hoyt.
Nos deux protagonistes prirent néanmoins leur temps. Une douche à deux, forcément, ça ne faisait que dégénérer. Shin tendit le gel douche à Vaas, lui demandant avec son joli sourire aguicheur de laver ce corps qu’il aimait tant – il ne se fit évidemment pas prier, tout comme elle lui rendit la pareille. C’était presque mignon, tiens, si ce n’était pas aussi scabreux ; car, bien sûr, rien dans leur geste et leurs propos n’était attendrissant. Shin s’amusait à jurer, juste pour le plaisir de le provoquer et (donc) de l’exciter, tout en lui refusant de partir pour un énième round.
Elle quitta la cabine de douche dans un petit rire au moment où il essayait de l’attraper, lui jetant, juste avant de s’enrouler dans une large serviette noire :

- Tu ne me toucheras qu’une fois tes mains rouges de sang, Vaas.

Quelle parade nuptiale, je vous jure. Ces deux-là étaient vraiment des malades.

Lorsqu’il la rejoint, Shin avait ouvert la penderie qui faisait face au lit. Elle en sortit une sorte de combinaison noire moulante qui se fermait au niveau du torse à l’aide d’une fermeture éclair, et dont les bras étaient couverts de signes tribaux blancs dignes du plus grand salon du tuning. Elle l’enfila, et ajouta une paire de rangers et un bombers noir trop grand pour elle. C’était une tenue parfaite pour en découdre.
Elle attendit que Vaas se prépare en câlinant Suzie, étalée sur le lit, défoncée et béate, jouant avec la fermeture de sa combinaison juste pour le plaisir de le chauffer – puis ils se dirigèrent vers la salle que Karl réservait aux interrogatoires. Les deux de ses hommes de main – des armoires à glace aux crânes rasés – qui gardaient la porte les laissèrent entrer sans poser de questions. Shin et Vaas arrivèrent donc dans une salle plongée dans l’obscurité, aucune fenêtre ne permettant à la lumière d’entrer. À tâtons, Shin trouva un interrupteur. Une lueur froide, chirurgicale, éclaira la pièce, révélant une salle froide, bétonnée, dépourvue de tout ameublement potentiellement esthétique. On n’y trouvait que des caisses à outils ouvertes, éparpillées sur le sol, une table métallique qui ressemblait à ces vieilles tables d’opération et une chaise sur laquelle Hoyt, bâillonné, était solidement attaché. Dans un coin étaient entassés des objets divers : d’autres chaises, une batte de baseball, des boules de pétanque, des cordes usées, des morceaux de métal rouillés – entre autres. Les murs étaient en piteux état, recouverts de taches sombres – du sang séché. Le sol, lui aussi, était constellé de vieilles éclaboussures d’hémoglobine.

D’un pas décidé, Shin s’avança vers leur convive, s’abaissant à son niveau pour capter son regard.

- Coucou, mon connard, souffla-t-elle quand les yeux de Hoyt rencontrèrent les siens.

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Vaas Montenegro
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Demande de RP
La suite de la douche fut plus convenue. Shiny attrapa un shampooing luxueux, puis réclama de Vaas qu’il se comporte en galant homme, et s’assure de la nettoyer. Vaas s’appliqua calmement, glissant une lotion sur le corps de Shiny, descendant jusqu’à ses jambes, puis remonta, les caressant longuement, les embrassant même. Il s’attarda sur ses fesses, les embrassant aussi, puis, quand elle se retourna, il déposa un chaste baiser entre ses cuisses. Il aurait sans doute voulu en faire plus, mais Shiny releva la jambe, et la posa sur son visage, le couchant au sol. Sa verge se redressa au fur et à mesure que lui descendait, mais elle appuya sur son torse, lui signalant que Hoyt les attendait. Vaas frémit, puis se releva ensuite. Ils s’embrassèrent, elle embrassa sa cicatrice, et sortit ensuite, telle une précieuse fée. Souvent, femme varie, comme on disait. Elle voulait qu’il ait les mains pleins de sang, ce qui l’amena à l’imaginer la prendre après qu’ils aient mutuellement torturé Volker… Une idée plaisante qui le fit frémir.

« À vos ordres, Majesté… Mais j’affine et confirme mon diagnostic, ton corps est vraiment parfait. »

Ils sortirent enfin de la salle de bains. Shiny s’était enroulée dans une épaisse serviette noire, espiègle et joueuse. Lui resta en érection, et la vit filer.

*Bon… Retour du mode manuel, si je ne me soulage pas, je risque de la sauter sur place…*

Il se masturba donc, et ne tarda pas à jouir encore. Vaas vit ses projections de sperme disparaître dans le siphon de la douche, puis enfila à son tour une serviette. Il retourna dans la chambre, et eut droit à la vision de Shiny enfilmant une combinaison noire moulante, dos face à lui, bombant ses fesses vers lui. Vaas frémit, et sentit son érection l’élancer encore.

*Bordel, comment je suis supposé me contrôler, moi ? Tout ce dont j’ai envie est de la plaquer sur le lit, de la fesser tout en la besognant…*

Terrible, magnifique, irrésistible catin ! Vaas récupéra des chaussettes, un boxer, puis enfila ensuite un simple débardeur avec un jean, puis une veste en cuir. Derrière, quelqu’un avait tracé à la bombe le logo « A » de l’anarchie.

« Ta patte d’artiste, je suppose… »

Il sourit, et enfila la veste. Tandis que lui s’habillait, elle l’avait provoqué, mutine, jouant avec Suzie, la lançant d’une main à l’autre. Elle bondit ensuite depuis le lit, et il l’embrassa encore, puis attrapa sa main. Le duo sortit ensuite, et elle relâcha sa main, se déplaçant rapidement. Shiny était comme un enfant innocent dans ce palais moderne… Des apparences trompeuses. Elle n’avait rien d’innocent, et ce palais non plus. Vaas la suivit à travers de beaux couloirs très propres, observant ici et là des tableaux. Il vit l’emblème de la Société Thulé, et ils rejoignirent ensuite le hall principal. Sur une bibliothèque, des livres ésotériques vantant le pangermanisme se trouvaient là. D’autres livres évoquaient le Ku Klux Klan. Vaas fronça les sourcils, ressentant un mauvais pressentiment.

Le duo rejoignit ensuite les souterrains, tombant sur deux malabars au crâne rasé, à la mine patibulaire, qui les laissèrent passer. Ils rejoignirent ainsi une pièce sombre. Shiny alluma la lumière, et Vaas vit Volker. Il saignait un peu, mais Karl semblait surtout avoir préparé la suite. Shiny parla le premier. Hoyt était bâillonné. Il était solidement attaché à la chaise, ses mains posées sur les accoudoirs, ses poignets retenus par d’épais rubans adhésifs, tout comme ses chevilles. Vaas lui retira son bâillon, et Hoyt grogna sur place.

« Hum… Elle est sexy ta copine, Vaas, tu me présentes ?
- La ferme, Hoyt. »

Un sourire goguenard étira les lèvres de Hoyt Volker. Il observa encore Shiny.

« Alors, t’as vraiment retrouvé tes couilles, mon petit Vaas ? Tu crois pouvoir m’entuber ?
- Tu as toujours cru que j’étais ton larbin, Hoyt… Mais c’est fini. »

Hoyt ricana alors.

« Tu n’as vraiment pas la moindre idée de ce qui se passe ici, hein ? J’parie que ton envie de me la foutre à l’envers t’est venue ce matin… Et quoi ? Tu te sens pousser des couilles parce que tu as pu baiser cette salope roulée comme… »

Il ne put achever sa phrase. Vaas avait récupéré une clef à molette, et frappa la joue de l’homme. Hoyt grogna en crachant du sang.

« Parle mieux, Hoyt, nous sommes en compagnie d’une dame. »

Hoyt grogna encore, fusillant Vaas du regard, puis se redressa sur le dossier de sa chaise.

« T’as pas la moindre idée de la merde dans laquelle tu es, Vaas, bordel ! »

Vaas déplaça une chaise, et s’assit dessus, contre le dossier, en position inversée.

« Alors, éclaire ma lanterne, Hoyt, parce que, de nous deux, c’est toi qui m’as l’air d’être dans la merde.
- J’ai des amis puissants, Vaas, tu le sais, non ? Je t’en ai souvent parlé…
- Et j’en ai jamais cru un foutre mot.
- Parce que tu passes trop de temps à fumer cette merde que tu as même pas vu de quoi il s’agissait ! Le rakyat, ta saloperie… C’est qu’un putain d’iceberg ! Le sommet qui flotte au-dessus de tout un foutu océan dont t’as pas la moindre idée !
- Dis-moi juste quand le Charon va accoster, et je t’offrirai une mort rapide. »

Hoyt éclata alors de rire.

« Putain, t’es vraiment taré, en fait… T’es à ce point aveuglé par la chatte de ta copine pour pas comprendre que tu es dans la merde jusqu’au cou ? Tu crois que cette histoire se résume qu’à une putain de cargaison d’armes ? Tu sais où t’es là, bordel ?! »

Vaas se redressa en saisissant la clef à molettes, bien décidé à rendre Hoyt plus coopératif en lui tapant dessus.

« Je viens d’Afrique du Sud, des Afrikaaners. J’vais pas t’faire un cours d’Histoire, mais, quand les nazis se sont pris une pelletée, certains ont fui en Afrique du Sud. L’apartheid, tout ça… Ils étaient pas si dépaysés que ça, si ce n’est qu’au lieu de gazer des Juifs, ils jouaient avec des Noirs. Le propriétaire de cette baraque, il te voit comme un putain de singe, Vaas. Tu saisis l’ironie du truc ? Tu cesses de me lécher le cul pour en lécher d’autres. »

Vaas grogna, et frappa encore. Le sang fusa à nouveau.

« Hahahaha… ! Putain de merde… »

Hoyt renâcla bruyamment, le sang coulant de ses narines.

« Ils vont vous buter, tous les deux… Tu me crois pas ? Tu te crois suffisamment pur avec ta tronche de singe ? T’es un peu trop basané, mec… Et ta copine, ils savent d’où elle vient… Vous étiez juste des putains d’appâts, ils vous ont baisé comme ils me l’ont mis profond à moi aussi. Karl veut récupérer ma milice, et devenir le nouvel ami de mes amis… Pägan Min, Le Chacal, la famille Seed… Ensemble, on a réuni notre fric pour fonder cette milice.
- Tu délires, mon vieux. Je n’ai rien à voir avec ce Karl, tu te fous de ma gueule !
- Mais ta copine, si… Karl vous a mis en contact. Ou peut-être qu’il compte juste te buter toi et la garder en vie, elle, j’en sais rien… Mais Karl, tu vois, il est beaucoup plus rigide que moi. Tu sortiras pas de cette baraque sans moi, Vaas. Je suis peut-être attaché à me faire éclater la gueule, mais on finira tous les deux dans le caveau, comme deux pauvres pédés qui se sont faits niquer en bout de course ! »

Vaas le regarda lentement, puis tourna la tête vers Shiny.

« J’suis pas un grand lettré, mais j’ai vu des bouquins et des tableaux qui ne respectaient pas vraiment la camaraderie… Hoyt m’a déjà retourné le cerveau, mon bébé, je préfère croire en mon amour pour toi qu’en ma raison. Ton pote Karl, est-ce qu’il est fiable ? »
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Lady Shiny
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C’était donc ça, déchanter.

Shin était entrée dans la pièce ravie et triomphante. Elle avait regardé – que dis-je, admiré – Vaas tandis qu’il détruisait la gueule de Volker (nul besoin de préciser que ça l’avait excitée). Et là, elle paniquait sérieusement.
Un tel ascenseur émotionnel lui avait déjà bien court-circuité le crâne ; alors, quand Volker mentionna la question de ses origines, elle se figea. Là, elle n’en menait vraiment pas large. La scène se déroula ensuite loin d’elle : elle entendait, elle regardait, mais avec la distance d’une spectatrice à moitié assoupie. Si ce petit con évoquait cette question, c’était la preuve qu’il savait quelque chose ; et si lui savait, Karl aussi. Tout se passa très vite dans son cerveau ; elle comprit sans peine qu’elle s’était jetée dans la gueule du loup, et le tout avec le sourire. Tant que Karl la pensait européenne, elle n’avait rien à craindre ; mais s’il savait d’où elle venait, là, elle pouvait commencer à flipper : quiconque connaissait ses origines finissait invariablement par vouloir en tirer profit. Très vite, la panique se mêla à un profond sentiment d’humiliation ; ne pouvait en découler que la colère.

Aussi, elle ne répondit pas à Vaas quand il se tourna vers elle. Son premier geste fut de bondir sur Volker comme une tigresse – un mouvement qui, dans une certaine manière, trahissait sa nature première. Il tomba sur le sol, et la chaise avec, son crâne heurtant violemment le béton. Il aurait pu tomber dans les pommes, mais Shin fit en sorte que cela n’arrive pas : elle serra le visage de Volker dans ses mains, secouant sa tête avec violence.

- Comment ça, ils savent d'où je viens ? COMMENT ÇA, PUTAIN ? 
- Tiens, on dirait qu'on touche un point sensible, ma be-

Il n'eut pas le temps de finir son mot : Shin lui envoya une gigantesque tarte dans la gueule. La force de frappe de celle qu'il appelait quelques minutes plus tôt et sans aucune affection la "salope bien roulée" le surprit. Et une deuxième partit. Les digues étaient en train de sauter ; elle voyait rouge, aveuglée par une colère dopée à une sorte de peur primaire.
Ne pas tuer. Cet impératif résonnait sous son crâne ; elle marqua un temps d’arrêt, soucieuse d’y obéir. Ses colères avaient encore trop tendance à être meurtrières. Toujours sur Volker, elle posa ses mains rouges de sang de part et d’autre de son visage. Il étira sa mâchoire avant de lui faire face à nouveau.

- T’es vraiment trop conne, reprit-il. Je l’ai toujours su. Et lui, là, il l’est peut-être autant de toi, tiens. Vous faites un bon petit duo de petites merd-

Là encore, un coup l’interrompit – suivi de plusieurs autres. Sentant qu’elle risquait de le buter, Shin se redressa, s’éloignant un peu de lui pour souffler bruyamment tout en lui tournant le dos, laissant Volker dans sa position initiale.

- Vous êtes chez un de ces mecs qui se font une certaine idée de la race, continua-t-il sans cesser de sourire. Et aucun de vous deux ne correspond à leurs critères. Toi, Vaas, t’es jamais qu’un putain de singe, et toi, Shin…

Il s’était interrompu. L’intéressée se tourna vers lui. Ça le faisait marrer, de la torturer comme ça. Lorsqu’elle le vit ouvrir les lèvres à nouveau, prononçant ne serait-ce qu’un son, elle lui mit un violent coup de pied dans le crâne. Et encore un. Et encore un.

- Il va bien fermer sa gueule, lâcha-t-elle en constatant que plus aucun son ne sortait d’entre ses lèvres.

C’était somme toute assez logique : Volker ne respirait plus.
Évacuant la question épineuse de ses origines – nul doute que tous les efforts de Shin pour faire taire Volker sur cette question avait attiré l’attention de Vaas – la petite blonde se décida enfin à répondre à sa question.

- Karl n’est plus fiable. On se tire d’ici. Et s’il faut tous les buter, putain, on les bute tous.

Elle se pencha vers une caisse à outils, sur le sol, pour attraper tout ce qui pourrait les aider dans cette glorieuse mission : tournevis, marteau, cutter, elle remplit les poches de son bombers de tout ce qu’elle pouvait. Dans une poche de sa combinaison dormait également son cher et tendre poing américain, qu’elle ne quittait plus depuis qu’elle avait appris à s’en servir. Elle fit signe à Vaas de faire de même, s’approchant de lui pour glisser une main sur son visage et l’embrasser avec une tendresse qui, très rapidement, devint assez passionnée, ses ongles s’enfonçant dans la joue de son amant tandis que sa langue revenait chercher la sienne.
Elle dût interrompre leur baiser (à regret) pour lui souffler :

- J’aurais tant aimé te baiser ici, toi. T'étais si beau quand tu lui explosais la gueule. Mais si on ne se bouge pas, c’est nous qui allons nous faire baiser.

Ceci dit, elle n’avait aucun plan particulier.


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Vaas Montenegro
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Véritable cocotte-minutes, Shiny vit rouge. L’idée qu’elle soit bien plus instable que lui le saisit en voyant la manière dont elle gifla Volker, avec une force insoupçonnable. Vaas eut même l’impression de voir les pupilles de la femme se dilater, devenant plus félins. Simple impression de sa part ? Il n’aurait su dire, car sa belle devint d’un coup très violente. Hoyt, plutôt que d’apaiser les choses, continua à les narguer, ce qui amena Shiny à lui fourrer son pied dans la figure à plusieurs reprises. Hoyt s’effondra alors, et la chaise bascula sur place, le laissant inanimé. Du sang s’échappait de ses lèvres. Était-il mort ? Vaas était bien placé pour savoir qu’un corps humain était résistant. Lui, il pensait surtout à ce que Hoyt avait dit. Ses fameux amis... Il en avait souvent parlé à Vaas, et il se rappelait même qu’il les avait appelés. Vaas se devait néanmoins de faire des efforts, car il avait plutôt tendance à être défoncé à ce moment-là. Il se rappelait de noms, d’une organisation qui intéressait la CIA, et du fait que Volker avait un agent de la CIA qui lui collait aux basques, Willis Huntleyà, lui et à ses associés.

*Bordel de merde, mais qu’est-ce que c’est que ce délire ?!*

Shiny se pencha vers lui, et le sortit de ses réflexions en l’embrassant avec passion. Il répondit à ce contact, puis elle lui dit de foutre le camp. Vaas ne répondit pas immédiatement. Il se rapprocha de Hoyt. Il ignorait si ce salaud était mort, ou juste dans le coma, mais, avant de s’en aller, il récupéra un couteau qui traînait par terre, puis souleva le crâne de Hoyt… Et planta brusquement son couteau dans le cou de l’homme. Il l’égorgea ainsi, et le corps de Volker se trémoussa sur place, avant de vomir du sang de sa plaie béante. Vaas posa ensuite ses deux mains sur le cou ensanglanté de l’homme, tout en regardant intensivement Shiny. Il se rapprocha ensuite d’elle, et promena ses doigts en sang sur les lèvres de Shiny, barbouillant son visage comme un enfant se barbouillerait de chocolat en tentant de manger sa part de gâteau.

« Tu ne me toucheras qu’une fois tes mains rouges de sang… Tu t’en souviens ? »

Ses deux mains caressèrent ensuite ses joues, il releva son visage… Puis l’embrassa fougueusement. Vaas poussa en avant dans le même temps, et les jambes de Shiny heurtèrent la table. Elle bascula à la renverse, et tomba en plein milieu de la table, tandis que leur baiser devenait plus vorace, sanguinolent. Vaas tremblait furieusement, et caressa les jambes de la femme, glissant sur ses collants, sentant la douceur et l’élasticité de ce cuir.

« Quelque chose me dit que toi et moi, on va probablement se faire buter en passant cette porte… Et tu m’as l’air bien trop en pétard pour sortir dans cet état. Tant qu’on sort pas, on est encore en vie… »

Il se débrouilla pour libérer sa verge, et abaissa une fermeture de la combinaison de sa partenaire. Il la pénétra ensuite, et soupira contre elle.

« Vois ça comme notre dernière cigarette… Mon amour ! »
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Lady Shiny
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La réaction de Vaas la toucha d’une manière assez particulière.
N’importe quel autre individu lui aurait fait un genre de scène, l’exhortant à ou la suppliant de – ew – tout lui révéler sur son identité et son passé ; chose qu’elle ne ferait jamais dans ces circonstances. Hors du champ sexuel, essayez de lui donner des ordres, pour voir – vous n’allez pas être déçus. Quant aux supplications, vous n’en retirerez qu’un mépris plus grand de sa part.
N’importe quel individu, donc – mais pas lui. Bien au contraire, il évacua cette question comme si elle n’avait jamais existé. D’une façon particulièrement violente, il termina le travail. Shin eut un frisson de plaisir en entendant Volker pousser ses derniers soupirs visqueux d’hémoglobine ; frisson qui gagna en intensité lorsqu’il balada ses mains ensanglantées sur ses lèvres et son visage.

- Tu ne me toucheras qu’une fois tes mains rouges de sang… Tu t’en souviens ?
- Tu as bonne mémoire, mon petit cœur, répondit-elle, les yeux brillants.

L’odeur métallique et lourde du sang réveillait toujours en elle quelque chose qui relevait du désir – alors, quand Vaas joignit un long baiser à ces caresses, elle explosa littéralement, l’enserrant comme si elle voulait se fondre en lui.
Shin se laissa tomber sur la table sans le lâcher, sinon pour le laisser abaisser avec impatience la fermeture éclair de sa combinaison. Bien entendu, elle n’avait absolument rien en-dessous. La belle s’unit à lui à nouveau, dans un long gémissement qui trahissait un besoin enfin satisfait. Car oui, elle en mourrait d’envie depuis un peu moment. Ce déchaînement de violence, ce petit jeu pas franchement sain, ce danger omniprésent et celle colère brûlante – tout cela lui avait donné faim de lui. Les tremblements qui traversaient sa peau lorsqu’il la touchait en étaient de belles preuves. Son corps réclamait le sien avec une avidité que rien ne semblait vouloir apaiser.

- Mmmh, Vaas, bordel…

Il avait raison : le sexe l’apaisait toujours. Il ne lui remettait pas nécessairement les idées en place, mais lui permettait de laisser libre corps à cette violence qui dormait dans ses muscles.
Désireuse de lui plaire et de l’exciter davantage, Shin ôta son bombers ; il s’écrasa sur le sol dans un bruit lourd. Elle s’amusa à s’allonger sur la table, s’étirant, bombant le torse ; mouvement qui eut le mérite de dessiner les muscles de son ventre et sa poitrine d’une façon particulièrement flatteuse. Puis ses mains glissèrent sur son propre visage, ses lèvres, sa langue puis ses cheveux, son cou, sa poitrine, caressant cette dernière pour ensuite presser ses seins l’une contre l’autre – et ce, sans décrocher son regard de celui de son amant. Le cuir de sa combinaison épousait parfaitement les formes de son corps, sublimant davantage ces mouvements sensuels et langoureux. Dans un geste non-voulu quoique révélateur, elle étala du sang sur ce FREE tatoué sur son ventre.

- T’aimes ce que tu vois, hein ?

Oui, elle aimait se donner en spectacle – ai-je encore besoin de le préciser ?

- T’aimes ce que je deviens pour toi ? rajouta-t-elle, sans cesser de sourire, de le regarder et de jouer avec cette jolie poitrine qui était la sienne.

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Vaas Montenegro
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S’il aimait ce qu’il voit… Ah, voilà l’exemple type d’une question rhétorique ! Vaas la vit frotter ses seins, faisant crisser sa combinaison… Et ça, il aimait ! Autant le contenant que le contenu ! Là d’où il venait, il fallait bien admettre que les femmes se promenaient rarement dans ce genre de tenues, mais, chez lui, cela provoquait des frissons profonds, des relents d’une excitation forte et d’un désir profond et sincère. Sa verge durcit donc à nouveau, et il la vit promener ses doigts ensanglantés. Le corps d’Hoyt s’était affaissé sur la table, à côté d’eux. Saisissant l’inspiration du moment, Vaas posa sa main sur le sang qui s’étalait sur la table, et traça maladroitement des lettres sur le ventre de la femme, glissant sur sa combinaison, retraçant un « FREE » en lettres de sang. Là, sur cet océan noir brillant, ce tatouage imprimé brillait comme une provocation envers le monde, un message d’avertissement destiné à tous ceux qui voudraient les brimer. Il s’était légèrement redressé pour ça, et la table remuait d’avant en arrière, tandis que les jambes de Shiny s’étaient enroulées autour de son bassin, serrant fort, trahissant ce désir vif qui venait de brûler en elle.

Elle lui demanda s’il aimait. Il sourit, et fourra son pouce dans la bouche de Shiny, tout en donnant un nouveau coup de reins, faisant trembler la table.

« Hmmm… Pu-Putain, ouais, j’aime ça, ma Shiny… »

Il se moquait bien de son passé. Tout ce qui lui importait, c’était de vivre le moment présent. Épicurien dans l’âme, Vaas n’était pas un genre à s’intéresser aux origines des autres. En définitive, la seule chose qui comptait, c’était ce qu’on faisait. Shiny soupira encore, suçant et mordillant son pouce. Elle dansait sur la table, créature envoûtante, terrible nymphe de stupre et de sang. Lui, ça carillonnait dans sa tête, dans son corps, dans sa chair. Il ne faisait plus qu’un avec elle, il s’unissait, il s’absorbait dans son corps. « I fink you freaky and I like you a lot », comme disait la chanson. De sa bouche, il pinça l’un des seins de Shiny, à travers sa combinaison, lui arrachant un soupir. Le téton ressortait, qu’il pressa avec joie, avec une jubilation préhistorique.

Vaas ignorait ce qui allait se passer dans les prochaines heures. De toute évidence, ils allaient se faire buter, mais, au moins, elle porterait sur elle le mot de leurs revendications. « FREE ». Leur slogan politique, leur lutte pour la liberté.

« J’aime ce que tu deviens, Shiny… Libre. On crèvera pour ça s’il le faut, mais on mourra libres… Pas comme des putains d’esclaves obligés de suivre les ordres des autres. »

Des autres comme Volker ou Hans. Vaas était sûrement un mauvais exemple à suivre. Par sa faute, Shiny allait sans doute mourir ce soir, mais il estimait qu’elle était plutôt le genre de fille qui, si elle avait le choix, préférerait vivre intensivement et mourir vite que se faire chier toute sa vie et mourir dans sa chambre avec une ribambelle de marmailles.

« C’est fou, ce qui peut se passer en une journée… La perspective de me faire buter, ça devrait… Me foutre les dents… Mais je m’en fous… Tant que t’es là… J’exerce vraiment une mauvaise influence sur toi, chica… Mais bon, comme dit le dicton… Plutôt qu’être seul, mieux vaut être mal accompagné. »

Vaas soupira encore, sentant la vague le saisir. Le « FREE » commençait à légèrement dégouliner, mais les lettres tenaient étrangement bien… Plus qu’un message, un symbole.

Une image qui le conduisit à jouir à nouveau en elle.
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Lady Shiny
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Dehors, un énorme bordel les attendait – aucun doute à avoir là-dessus. Ce serait fracassant, sanglant, périlleux, impressionnant peut-être. Néanmoins, pour le moment, tous deux s’en foutaient royalement ; pire, ça rajoutait du piment à leurs ébats au lieu de les terrifier.
Libre. Le mot résonna dans tout son corps. Oui, elle était libre – et oui, putain, ils étaient libres, sauvagement libres, animés de cette puissance de vie si forte qu’elle paraît suicidaire. Mais c’était cette même puissance qui leur permettait de s’unir comme ils le faisaient, se dévorant l’un l’autre avec délectation, excités par tout ce qui terrifie le commun des mortels : le risque, le meurtre, le sang et les défonces titanesques.
La perspective de crever ne les affolait pas ; c’était là que s’enracinait leur liberté.

Shin sourit quand il évoqua la mauvaise influence qu’il avait sur elle et ponctua sa phrase d’un mouvement de bassin vif, comme une réponse.

- C’est peut-être moi qui t’empoisonne, chéri, lui glissa-t-elle en guise de réponse, entre deux gémissements.

Elle sentait grimper en elle, à toute vitesse, le plaisir. Bordel, ce que ça l’enivrait, cette vie violente. Vaas y avait trouvé sa place avec aisance, et Shin en était ravie. Sentant son amant au bord de l’orgasme, elle se redressa vers lui, une main se calant dans sa nuque. Elle tenait à l’embrasser au moment où elle jouirait, partageant avec lui sa petite mort avant qu’ils n’aient à affronter celle qui les attendait derrière cette porte.
Son corps se tendit dans une série de spasmes profonds tandis que l’orgasme éclatait en elle, feu d’artifice aussi brillant que bruyant. Elle en eut des étoiles dans les yeux.

Puis elle retomba sur la table, reprenant son souffle tout en câlinant Vaas du regard. Non seulement il la faisait jouir, mais il tenait à sa liberté avec une férocité qu’elle n’avait jamais rencontré avant lui – sinon en elle-même. Un genre d’homme parfait, à ses yeux.
Shin se redressa à nouveau, l’embrassant avec une fougue particulièrement intense – une fougue dopée par le pressentiment du danger et par une forme de reconnaissance. Un baiser qui voulait dire « merci », mais aussi « allons leur niquer la gueule », en somme. À regret, elle se détacha de lui, récupérant son bombers, ses yeux fouillant l’espace en quête d’un énième objet potentiellement létal. Une corde de piano enroulée sur elle-même traînait sur le sol ; elle l’empoigna avec un sourire, puis, tout en la secouant dans sa main, elle se tourna vers Vaas :

- C’est avec ça que je finirai Karl.

Quelle belle promesse.

Shin attendit que Vaas ait fini de faire son petit tour dans la pièce avant d’attraper une de ses mains dans une des siennes, y déposant un baiser assez tendre. Ils se tenaient à présent tous deux devant la porte du local. Elle se tourna vers lui, mordant son cou, puis lui glissa à l’oreille :

- Comment ils disent, déjà ? Ah, oui : jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Sa phrase fut ponctuée d’un rire léger.
Puis elle donna un coup fracassant dans la porte, qui s’ouvrit – sur un couloir vide. Les deux gardes n’étaient plus là. Le silence, lourd, pesait de tout son poids. Y’en a que ça aurait fait flipper, mais pas eux. D’un pas décidé, ils avancèrent dans le couloir, sans rencontrer personne, comme si toute la villa s’était vidée.

- Ils se sont donc regroupés pour nous cueillir, souffla-t-elle.

Elle ne croyait pas si bien dire : alors qu’ils s’approchaient d’une porte – sans trop savoir ce qu’il y avait derrière, d’ailleurs, et ne comptez pas sur la mémoire de Shin – ils entendirent le bruit caractéristique d’une série d’armes qui s’enclenchent. Ni une, ni deux, elle envoya un coup de pied rageur dans la porte. Dans cette salle d’une grande sobriété se tenaient deux billards, un bar, quelques sièges – et une bonne dizaine de néonazis armés de fusils d’assauts. Au milieu d’entre eux, Karl les fixait de son regard froid. Si l’on se concentrait sur la trajectoire de ses yeux, on pouvait constater que c’était elle qu’il regardait intensément, comme l’on regarde une proie que l’on s’apprête à capturer dans son piège. Elle lui répondit par ce regard noir si caractéristique, avant de sauter sur leurs ennemis, mue par cette belle énergie vaguement suicidaire qui la caractérisait.

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Vaas Montenegro
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Comme à son habitude, elle s’était hissée sur lui au moment de leur orgasme. Il posa ses mains sur ses fesses, et crispa ses doigts dessus, tout en se relâchant en elle. Cette sensation divine, cette délivrance absolue… Oh, quelle joie ! Un plaisir immense qui déversa en lui. Combien de fois avait-il déjà joui avec elle ce soir ? Vaas avait perdu le compte, mais il était sûr d’avoir pulvérisé son propre record. Le ventre de Shiny heurta le sien, et laissa sur son torse un « FREE » inversé branlant aux lettres partiellement effacées. Vaas n’y songea pas, pensant à son orgasme, et remonta sa main pour caresser les cheveux de Shiny, jouissant encore en elle. Il s’abandonna avec une grande satisfaction à ce plaisir inouï, et en ressortit ensuite.

« Peut-être, Shiny… Je ne pense pas que j’aurai tué Volker si tu n’avais pas été là. »

Il la relâcha, et soupira ensuite. Vaas se redressa, remit son sexe en place. Shiny se releva à son tour. La parenthèse était finie, et les deux amants allaient devoir affronter leurs destins, comme Roméo et Juliette faisant face aux Montaigu et aux Capulet. Elle récupéra une corde de violon, et il sourit.

« Très féminin. »

Lui attrapa une batte de base-ball avec des fils barbelés reliés à la batte, et des clous.

« Ça, c’est plutôt masculin. »

Ils s’embrassèrent à nouveau, elle lui mordilla le creux du cou, accompagnant le tout d’une ultime formule. Deux amants qui rejoignirent ensuite le rendez-vous donné avec le destin. Les deux malabars qui surveillaient la porte étaient sortis. Shiny comprit qu’un comité d’accueil devait les attendre, et elle marcha avec Vaas en remontant le couloir. Ils arrivèrent dans la grande salle accessible en descendant les escaliers. Karl était là, en compagnie de plusieurs hommes. Il finissait sa cigarette qu’il jeta au sol, avant de l’écraser avec la pointe de sa chaussure. Il fixa Shiny, qui courut alors dans une démarche suicidaire. Vaas hurla alors en levant sa batte, et s’élança vers le premier homme.

Ce fut en réalité très rapide.

Sur le côté de Vaas, une matraque le frappa violemment à la joue, et il tomba lourdement au sol. Quant à Shiny, elle fut également interceptée en pleine course par l’un des hommes de Karl, qui n’eut qu’à lui faire un croche-pattes. L’ultime attaque héroïque des deux amants se réduisit à une facrce pathétique, tandis que Karl, les mains perdues dans les poches de sa veste, les observa.

« Sois gentille, Shiny, suis-moi. Vous autres, occupez-vous de notre invité. »

Les hommes sourirent cruellement. On souleva Vaas, qui se reçut alors un puissant coup de poing dans le ventre. Deux hommes soulevèrent Shiny, et l’éloignèrent de son amant. Karl, lui tournant le dos, remonta à l’étage, et Shiny fut réduite à le suivre. Peu importe ce qu’elle tentait, elle était sous contrôle. Karl remonta l’escalier. Quand ils remontèrent au rez-de-chaussée, ce fut pour croiser d’autres hommes. On lui confirma entre-temps la mort de Hoyt. Il sourit alors à destination de Shiny.

« Bravo, ma belle. »

Il la conduisit ensuite dans le grand hall d’entrée, et ils passèrent par une double porte menant à une salle de réunion. Shiny fut assise sur un fauteuil, et Karl tira une nouvelle cigarette. Il lui tendit ensuite le paquet. La salle de réunion était une salle de visioconférence. Plusieurs écrans plats se trouvaient face au bureau, avec des noms qui s’affichaient dessous : « PAGAN MIN », « LE CHACAL », « ANTRON CASTILLO »… Une mosaïque de noms avec un écran plus gros que les autres, au centre, au-dessous duquel il était sobrement intitulé : « RICHARD P. SAYRE – VICE-PRÉSIDENT ».

Un seul écran était allumé, avec l’écriteau suivant : « DR. GEORGE WILHEM KRIEGER ».

« Ah, vous me l’avez enfin amené, Herr Karl. Bonjour, Fraülein. Je m’appelle Krieger, je suis un modeste généticien. »

Krieger était un homme âgé à la mâchoire carrée, avec des cheveux blancs coupés court.

« Il est temps de parler carte sur table, Shiny. Au cas où tu te poses la question, je n’ai aucune intention de te tuer. Vaas portera le blâme de la mort de Volker, et il sera tué pour ça. Avec sa mort, une place sera vacante à notre conseil d’administration, et je pourrais l’obtenir.
- Volker est mort ?
- Je peux vous le confirmer. Maintenant, Shiny, écoute-moi bien… Je suppose que tu dois te demander pourquoi tu n’es pas morte alors que tu ne réponds pas vraiment à nos critères raciaux, hein ?
- Nous avons besoin de vous, Fraülein. Vous étiez une sous-race, et vous êtes devenue une magnifique aryenne. Cela, nous le savons depuis des années, nous avons essayé d’utiliser votre sang pour reproduire une formule similaire à celle qui vous avait permis d’évoluer, mais sans succès.
- Je sais que tu viens de Volony, Shiny, et que tu étais bien plus poilue avant. Pourquoi crois-tu que je t’ai toujours pardonné tes excentricités ? Ce que tu as dans tes veines est précieux. Tu croyais vraiment que je te laisserai partir avec un taré comme ce psychopathe ? Shiny, tu mourrais au bout de trois jours avec un dingue pareil ! Voilà pourquoi je voulais que nous ayons cette conversation… Je ne veux que ton bien, Shiny, je l’ai toujours voulu. Tu étais imparfaite, mais tu as su devenir… Parfaite.
- Trêve de sentimentalisme excessif, mon garçon ! Vos propriétés génétiques fascinantes font de vous une partenaire unique, Shiny. Nous vous proposons de prendre la place de Volker. Vous deviendrez enfin une femme très puissante. C’est une proposition très sérieuse, mais nous sollicitons que vous coupiez vos liens avec ce fou furieux. Il est encore plus instable que Volker, et nous avons déjà suffisamment de partenaires instables autour de notre table comme ça.
- Qu’est-ce que tu en dis, Shiny ? C’est ce que j’ai toujours voulu pour toi… »
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Re: Make It Bun Dem [Lady Shiny]

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Lady Shiny
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Quel malheur. Quelle tristesse, même. À nouveau, la fougue de Shin lui portait préjudice. Lorsqu'elle se rétala sur le sol, elle comprit que son geste n'avait rien d'héroïque. Ce coup-ci, elle n'allait pas vaincre, mais lamentablement échouer. Se jeter sur ses assaillants ainsi, c'était se destiner à l'échec ; un échec cuisant, aussi violent que sa chute. Oh, elle essaya de se relever, bien sûr - elle goûta à nouveau le sol. Tandis qu'un mec lui tenait le crâne, elle assista impuissante à un spectacle qui lui fit bouillir le sang : son amant qui se faisait tabasser. Bien sûr, elle voulut se débattre, les jurons les plus brutaux s'échappant d'entre ses lèvres ; en vain. Les hommes de Karl étaient bien trop nombreux et bien trop disciplinés. "Putain de nazis", songea-t-elle. Ils étaient décidément de sérieux adversaires, bien plus que les pauvres mafieux qu'ils avaient joyeusement massacrés plus tôt.

Elle se laissa emmener. Sa raison lui ordonnait d'être docile, ne serait-ce que pour un temps - histoire de jauger la situation - et ce même si le "Sois gentille, Shiny" de Karl lui donnait envie de le lui faire bouffer ses dents. Shin ne comprit pas tout de suite, lorsqu'elle se trouva dans la salle de réunion, ce qui l'attendait ; elle accepta néanmoins le paquet de cigarettes qu'on lui tendait. Fumer lui faisait du bien, et ce en toutes circonstances. Jusque-là, elle n'avait pas dit un seul mot, attentive à tout ce qu'il se passait. Elle avait encore pas mal de rakyat dans le corps, et cette drogue semblait lui ordonner, en sourdine, de tout détruire, comme si elle était directement connectée à la colère qui bouillonnait dans son ventre ; néanmoins, il lui fallait raison garder. Ses yeux se dirigèrent ensuite vers l'écran allumé, et elle eut une grimace de dégoût en comprenant qu'elle faisait face à un généticien. Elle savait très bien ce que cela signifiait. Un de ses cauchemars s'apprêtait à devenir réalité : celui où elle devenait une bête de laboratoire. Le petit discours de Karl ne parvint pas à lui ôter cela de la tête. Oh, certes, l'offre était alléchante : devenir une vraie cheffe de clan - à la place de l'électron libre qu'elle était actuellement -, oeuvrer aux côtés d'hommes puissants, raffler la mise : tout cela parlait à ses ambitions personnelles. Mais, au fond de son ventre, elle sentait la douille arriver. Aussi attirante était cette proposition, elle sacrifierait pour elle ce qui lui était le plus cher, ce mot que Vaas avait gravé du bout de ses doigts ensanglantés sur sa combinaison : sa liberté. Car ces hommes ne la laisseraient jamais en paix, et ils ne la considéreraient jamais comme une semblable. Elle serait cette chose peut-être "parfaite", mais radicalement étrangère - et, pour cette raison, nécessairement servile. 

Karl s'était rapproché d'elle en lui parlant. Pour la première fois, elle vit autre chose que de la froideur dans son regard ; il semblait sincèrement épris. Elle se tourna vers lui, prenant sa main dans la sienne, un geste étonnamment tendre. 

- J'ai toujours su que tu me protégerais, Karl - même de moi-même. 

Elle attira sa main vers sa joue, que l'allemand effleura du bout de ses doigts. Shin interpréta ce geste pleine de retenue comme une confirmation : oui, il était attiré par elle. Et ça, elle savait en tirer avantage. 

- Et tu m'offres exactement ce que j'attendais. 

Oui, elle donnait l'impression d'accepter leur offre, en bonne petite comédienne qu'elle savait être. Elle se releva, faisant face à Karl, une de ses mains se posant contre son torse afin de s'y appuyer tandis qu'elle se rapprochait encore pour lui murmurer à l'oreille : 

- Eteins cet écran, Karl, et laisse-moi te montrer à quel point je suis parfaite - surtout quand je suis reconnaissante. 

Elle l'avait senti frémir quand elle avait prononcé ces mots - ou alors c'était la délicate pression de sa poitrine contre son torse. Jamais encore ils n'avaient été aussi proches l'un de l'autre. Les gestes de Shin étaient encore chastes, certes, mais elle savait que c'était ainsi qu'elle pourrait l'atteindre. Ses gestes lents et délicats ne pouvaient qu'attiser le désir de cet homme, qu'elle savait brutal : l'expérience lui avait suffisamment prouvé qu'il en allait ainsi des hommes qui se contenaient en permanence. Il allait craquer, ce n'était qu'une question de minutes - et là, alors, elle frapperait. 
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