The Multiversity

Si coucher avec Andromaque et Sélène était un grand honneur au sein de la Horde, Persée se devait de l'admettre intérieurement, même ces deux femmes ensemble ne lui faisaient pas autant d'effet que la belle Acté. C'était cette dernière qui avait brisé la solitude de la jeune fille quand elle était encore enfant, prenant en quelque sorte le rôle de grande soeur, et comme Acté avait passé son rituel avant elle, c'était également vers elle que Persée s'était tournée au moment de perdre sa virginité, qui était la première étape de la longue route pour atteindre l'âge adulte chez les Amazones.
Elle était heureuse, très heureuse même d'enfin retrouver ses soeurs, mais Acté...oh l'embrasser de nouveau, c'était juste divin. Persée avait toujours été quelque peu hésitante quand à ses sentiments, très forts, qu'elle éprouvait envers la belle Amazone, mais ces deux années d'absence avaient fait leur oeuvre. Oui, Acté lui avait cruellement manquée, et se retrouver à nouveau dans ses bras était l'ultime délivrance qui acheva de convaincre Persée qu'enfin, elle était de retour. Elles partagèrent toutes les deux un long baiser, collées l'une contre l'autre, un baiser vorace et passionné, à la façon Amazone, qui ne laissait aucun doute quand aux sentiments qu'elles éprouvaient l'une pour l'autre. Après ces deux années, la jeune femme avait un peu craint que l'éloignement ne rendre Acté plus distante envers elle, mais à sentir la façon dont cette dernière l'embrassait, elle était enfin certaine qu'il n'en était rien. Tout au plus, cette longue absence n'avait fait que renforcer leurs sentiments l'une pour l'autre.
Persée sourit quand, en se retirant finalement, Acté déclara qu'elle avait pris son temps.

Me mettrais-tu sur le dos la responsabilité de l'endurance de la famille royale ma Soeur ? Je décèlerais presque de la jalousie dans tes propos...

Elle la taquinais bien entendu, car c'était ainsi que les Amazones fonctionnaient. Toutes étaient des femmes fortes, et au caractère en acier trempé, comme leurs armes. Mais des fois, il arrivait que des sentiments plus doux germent entre deux ou plus Amazones, en dehors des relations même qui les unissaient toutes au sein de la Horde.

Comment exprimer le vide qu'a été le mien durant tout ce temps, éloigné de mes soeurs...éloignée de toi.

Il n'était guère dans les habitudes de Persée d'exprimer aussi pleinement et ouvertement ses sentiments, car elle était d'une nature renfermée et modeste, mais rien, rien ne pouvait se mettre en travers de la joie qu'elle éprouvait, de cette douce sensation de son coeur battant dans sa poitrine aussi promptement. Elle se lovait contre Acté, cherchant à se coller tout contre elle afin de, tout simplement, la sentir, éprouver ce corps et cette présence qui lui avait tant manqué. N'y tenant plus, elle l'embrassa à nouveau, car elle avait l'impression que ses lèvres brûlaient, réclamant d'avantage le contact de leurs soeurs.

Cela a été si difficile parfois, tous ces obstacles, toutes ces fois où je me suis demandée si je parviendrais à revenir un jour. Mais grâce à Artemis, me revoilà auprès de toi, mon aimée. Je t'aime Acté. Je n'avais pas le courage de te l'avouer avant mon départ, mais bien des choses m'ont fait changer...dontla certitude quand à ce que je ressens pour toi. Ma soeur...mon amour...

On pouvait dire tout ce qu’on voulait sur les Amazones, on pouvait globalement s’accorder à dire qu’elles n’étaient point des femmes très romantiques. Elles avaient plutôt, malgré leurs corps magnifiques, le profil de garçons manqués, et ce même si dire à une Amazone qu’elle était un « garçon manqué » équivaudrait sûrement à recevoir un coup d’épée dans le sternum. Elles étaient des guerrières accomplies, femmes d’exception, des tueuses nées, qui s’entraînaient à se battre dès leur plus jeune âge. Pour autant, les sentiments pouvaient naître au fil de l’épée, et c’est ce qui était arrivée pour Acté et pour Persée. Acté, elle, se rappelait encore de leur premier baiser, alors qu’elles étaient parties chasser, dans la forêt, du cerf pour nourrir la tribu. Elles s’étaient éloignées de la Horde, longeant des rivières, sur la piste de la bête, puis avaient fini par s’embrasser. Un baiser qui n’avait pas été une erreur de parcours, mais le début de multiples autres baisers. Avant même qu’Acté n’accomplisse son pèlerinage, et ne devienne une Amazone à part entière, et ne soit donc pourvue d’un appendice supplémentaire entre les jambes, elles se faisaient déjà l’amour. Acté avait toujours adoré s’entraîner avec Persée, et Andromaque, elle, vouait pour cela une profonde affection à Acté. La Reine, en effet, savait que, malgré le sentiment collectif très fort, la solitude était tout autant forte chez les Amazones. Or, Persée, au moins dans ses premières années, avait été rejetée, car ses sœurs ne savaient pas très bien si elle était bénie, ou maudite. Si Acté n’avait pas été la seule à s’approcher d’elle, pour la Reine, il était indéniable que c’était elle qui avait permis à Persée de se rapprocher de la Horde, et de véritablement se considérer comme une sœur, et non comme une sorte de pestiférée, étrange et bizarre. Acté, tout simplement, avait toujours eu un esprit de meneuse, de commandante. Elle était terriblement douée à l’épée, mais elle savait aussi donner des ordres, et bénéficiait d’un sens de la camaraderie et du leadership très poussés.

C’était pour cela qu’Andromaque couchait aussi régulièrement avec elle, et qu’elle en avait profité pour, par le biais d’Acté, se renseigner sur Persée. Et c’était comme ça qu’Andromaque avait appris que Persée se sociabilisait, et qu’elle avait progressivement été admise comme une élue, d’où son pèlerinage particulièrement long. Une initiation qui avait duré plusieurs années, et pendant lesquelles Acté guettait fébrilement chaque corbeau et chaque messager amenant des nouvelles d’elle. Maintenant, Persée était là, enfin là, et c’était donc en toute logique que les deux femmes s’étaient joyeusement et fermement embrassées, Acté ayant fourré, sans hésitation, sa langue dans la bouche de sa consœur.

Et ce fut avec surprise qu’elle vit ensuite Persée se blottir un peu contre elle, en lui expliquant, pour commencer, que coucher avec Andromaque et Sélène n’était rien par rapport au fait de faire l’amour avec Acté. De tels propos ne manquèrent pas de faire rougir les joues d’Acté, rougissement légèrement visible sous le masque qui recouvrait ses yeux et le haut de son visage. Et, ensuite, elle acheva Acté en lui glissant qu’elle l’aimait... D’un amour sincère et honnête, supérieur à l’amour fraternel entre deux sœurs.

*L’amour...*

Légèrement entrouvertes suite à cette révélation, les lèvres d’Acté, belles et vibrantes, tremblaient sur place, comme pour se laisser le temps d’accuser ce que Persée venait de lui confier. Elle l’aimait... Oui, elle l’aimait, cela, en réalité, en faisait maintenant guère de doute.

« Oh, Persée... »

Elle lui sourit ensuite, et l’embrassa sur le coin des lèvres.

« Ces quelques années loin de toi ont été une épreuve, pour moi... Bien sûr, je pouvais revoir mes sœurs, mais, sans toi, la Horde m’a toujours semblé étrangement... Vide. J’ai appris qu’il existe un proverbe qui dit que, plus la personne aimée est loin de soi, et plus les sentiments qu’on ressent pour elle se délitent... Mais moi, ton absence m’a cruellement montré à quel point j’étais vire de ta présence. J’ai même été consultée les Chamanes pour comprendre mon affliction, et, en me souriant, Calypso m’a confié que le mal dont je souffre ne peut être guéri par aucune potion, ni élixir... Que c’est un ensorcèlement magique, mais d’une magie qui dépasse la magie elle-même. »

L’amour, une force redoutable... Elle avait appris que les sentiments étaient très liés à la magie, et que, parmi tout le panel de sentiments qu’un être humain pouvait ressentir, il n’en était de plus fort et de plus terrible que le sentiment amoureux, capable de changer même le plus obtus des êtres. Et Acté, dans ce domaine, était obtuse. Elle était une femme avec un cœur de pierre, qui n’hésitait pas à forcer, sexuellement, les femmes qu’elle trouvait, en sachant qu’elles aimeraient cela par la suite. Elle n’hésitait pas à tuer et à torturer, et, pourtant, malgré ce pedigree, elle était sûre d’une chose...

« Je veux t’offrir une fille, Persée... Et je veux que tu m’offres une fille... Car je suis désormais sûre d’une chose, c’est que je t’ai toujours aimé, moi aussi... »

Et, très naturellement, la femme alla sceller cet aveu par un magnifique baiser.

L'amour au sein de la Horde, si il n'était nullement prohibé, était toujours quelque chose de difficile à déceler ou à pratiquer de par le fonctionnement même de leur société nomade. Les Amazones étaient toutes des consoeurs, et formaient ainsi toutes une très grande famille, au sein de laquelle le concept d'inceste n'existait pas car il était impossible à déceler. C'était une Horde de femme fortes, libérées, et qui n'avaient aucun tabou par rapport au sexe, qui formait même une part très importante de la vie de toute Amazone. Dans un tel contexte, le concept même d'amour avait de grandes difficultés à vraiment exister, mais Persée et Acté étaient, de par leur relation, un peu à part. Durant son enfance, quand ses soeurs avaient encore eu des doutes sur la bénédiction d'Artémis, Persée s'était souvent enfermée dans un mur de solitude, car beaucoup au sein de la Horde l'évitaient. Acté avait été la toute première jeune Amazone à venir la voir, elle était légèrement plus âgée qu'elle, et l'avait en quelque sorte prise sous son aile, finissant par avoir un rapport avec elle équivalent à celui d'une grande soeur.
Sans Acté, il était indéniable que Persée n'aurait jamais eu un quelconque attachement envers la Horde, mais sous son influence elle était progressivement sortie de sa solitude, d'autres n'ayant alors plus peur de venir la voir, et de constater qu'elle n'était pas une maudite. Cela...et le fait qu'elles avaient à de très nombreuses reprises fait des entraînements ensemble, mais également l'amour, avant même qu'Acté ne réussisse son propre pèlerinage, et qu'une fois dotée de ses attributs masculins, elle ne prenne la virginité de Persée. Il y avait donc entre les deux Amazones un solide lien, qui n'avait pas empêché Persée d'être un peu effrayée à l'idée de lui avouer ses sentiments, lui avouer de préférer sa présence à celle de n'importe laquelle de ses autres soeurs...mais très vite il s'avéra, de la bouche même d'Acté, que le sentiment était réciproque.

Persée demeura sans voix devant cet aveu...et cette volonté qu'elles aient des enfants ensemble. La chose était tolérée chez les guerrières, mais néanmoins moins accepté que dans le cadre d'une guerrière fécondant une ouvrière de la Horde, dont l'une des principales fonctions était de fait de servir de mères pour les Amazones, et d'ainsi éviter que leurs protectrices n'aient à se rendre indisponible durant une période de grossesse. Cependant, l'idée qu'Acté lui fasse un enfant, et que Persée en fasse de même...oh elle en fût émue. Seul le baiser vigoureux qu'elles échangèrent ensuite permirent de masquer les larmes d'émotions qui avaient failli remonter aux yeux de Persée. Mais oui, Acté était également amoureuse d'elle, et soudainement, à cette simple idée, le baiser qu'elles échangèrent eu un goût tout à fait différent. Acté la serra dans ses bras, et passa ses doigts dans la belle chevelure blonde de son aimée, tandis qu'à nouveau elle l'embrassa longuement. Elle ne se lassait pas de le faire, de sentir la langue d'Acté devenir à la rencontre de la sienne, afin qu'elles dansent dans un merveilleux ballet sensuel.

Oui...je ne sais pas quand nous aurons l'occasion de vraiment le faire Acté, mais j'en ai envie. Je porterais ta fille, et tu porteras la mienne. Que nous ayons des enfants ensemble c'est...ce que je pouvais rêver de mieux mon amour.

Il était rare, très rare même, que Persée laisse ainsi apparaître ses sentiments, elle qui était d'une nature très réservée, calme, en lien avec son apparence froide bien que belle. mais en l'état, un feu intérieur était en train de la consumer. Entre la réussite de son pèlerinage, son retour au sein de la Horde, et l'aveu des sentiments d'Acté à son encontre, cette journée se déroulait sous les meilleurs auspices...elle avait presque la sensation de revivre après deux longues années de solitude. Persée était toute blottie contre sa belle et fière Acté, et elle pouvait lire dans ses yeux le même amour, mais aussi le même désir, la même envie de s'abandonner aux plaisirs de la chair, dont elles s'étaient privées ensemble depuis bien trop longtemps.

Je veux que tu me fasses l'amour Acté. Emmène moi dans ta tente, ou dans n'importe quel endroit où nous serons juste toutes les deux. Tu m'a tellement manqué ma belle, je me suis tellement languie de tes caresses, de tes baisers, de toi...je te veux.

S’il n’était pas rare qu’une ouvrière ait des enfants, à tel point qu’on considérait qu’une ouvrière se devait toujours d’être enceinte, la chose était beaucoup moins aisée au sein de la caste des guerrières. La grossesse durait neuf mois, et, pendant ces neuf mois, si une guerrière pouvait encore se battre pendant les premières semaines, elle devenait vite incapable de sortir, de poursuivre des entraînements trop lourds, et encore moins apte de mener des quêtes. Autrement dit, une guerrière enceinte restait pendant neuf mois au sein de la Horde, se contentant de missions d’éclairage, ou de chasse. C’était donc une période que les guerrières aimaient fort peu, car elles voyaient cela comme une forte incapacité, et avaient le sentiment, parfois infondé, de devenir des boulets. Il y avait, en effet, une grande fierté à être une guerrière, et une grande joie à parcourir le monde pour en explorer les richesses, et ainsi enrichir la Horde. Et, s’il était infiniment plaisant d’être au sein de sa famille, les Amazones se voyaient avant tout comme des exploratrices, des guerrières, et non comme des femmes assistées qu’on devait aliter. La chose était d’autant plus ingrate que, au sein de la Horde, le taux de mortalité infantile était très élevé. Par conséquent, perdre son bébé au bout de quelques jours à cause d’une forte tempête, tout en ayant perdu neuf mois à le porter, était vu comme quelque chose de particulièrement cruel, et amenait même certaines Amazones à se demander si la Déesse-mère ne les punissait pas pour leur inaction pendant tous ces mois. On trouvait donc beaucoup de raisons pour empêcher une guerrière d’être enceinte, et, en définitive, la seule qui vaille véritablement, c’était l’envie d’offrir une fille à la personne qu’on aimait... Ce qui était le cas d’Acté et de Persée.

Acté savait donc très bien tout le caractère surprenant de sa requête. Persée en avait été surprise, et Acté avait mis des semaines à y réfléchir, mais le fait est, indéniable, qu’elle était amoureuse.  Et le meilleur moyen de satisfaire à cet amour, c’était en ayant un bébé. De plus, la fille de Persée et d’Acté serait indéniablement une très grande Amazone. Suite à cet aveu, les deux femmes s’embrassèrent goulûment, Acté fermant les yeux en serrant le corps doux et chaud de Persée contre le sien, se disant que, à force d’être ainsi embrassée, elle risquait fort de ne pas rester calme très longtemps. L’Amazone avait vraiment un talent fou, et une passion brûlante, dans le corps, dans les expressions, dans la manière dont elle était... Une femme pleine d’énergie, infatigable, qui multiplia les baisers avec plaisir, en soupirant contre elle, leurs langues jouant ensemble, les mains d’Acté finissant par se poser sur les fesses de Persée.

Elle malaxa ainsi son beau petit cul, et, quand le baiser se rompit, la même idée les traversa. C’était comme si le fait de coucher avec Sélène et Andromaque n’avait été, pour Persée, qu’un échauffement, qu’un simple préliminaire. Pourtant, Acté savait combien la Reine était expérimentée et endurante, car elle avait déjà couché avec elle. Elle avait senti toute la force de la Reine, tout son talent, son incroyable dextérité en la matière. Douée, très douée, Andromaque était une amante terrible, et, pourtant, l’amour de Persée envers Acté était tel que la femme en voulait plus.

Persée proposa donc qu’elles fassent l’amour, et un sourire éclaira les lèvres d’Acté.

« Je n’attendais que ça... »

Acté fila vers la plus proche tente, vide, se composant d’un matelas sur le sol, d’une poutre en plein milieu, et elle poussa Persée, l’envoyant s’allonger sur le matelas, Acté la rejoignant ensuite, l’Amazone retirant son ceinturon, ses épées heurtant le sol dans un cliquètement métallique... Puis elle fondit sur elle, et l’embrassa fougueusement, serrant l’une des mains de Persée dans la sienne, entremêlant ses doigts avec les siens.

« Hmmmm... !! »

Les mains fermes d’Acté viennent jouer sur la tenue de Persée, et l’écartent fermement, déchirant même le tissu, révélant ainsi les seins de la femme. Ce faisant, l’Amazone en empoigne un, le pinçant, et approche sa bouche du cou de Persée, l’embrassant et la mordillant.

« Oh, Persée, tu... Tu m’avais tellement manqué... »

Elle se met à soupirer, avant de reprendre :

« Han, ma belle, je t’aime ! »

Une tente libre à proximité, c'était tout ce dont elles avaient besoin, et c'est ce qu'Acté leur trouvèrent très rapidement, à peine après quelques mètres de marche. La fougueuse Amazone l'entraîna à l'intérieur, puis la poussa alors sur le sol matelassé, où Persée se laissa tomber. Oh oui, Persée avait toujours aimé chez Acté sa vivacité, et la fougue dont elle faisait preuve lors de leurs ébats, ce qui leur donnait une dimension presque sauvage et très intense. Tandis qu'Acté défaisait les ceintures lui permettant de porter ses épées, Persée avait tout juste eu le temps de retirer ses bottes, avant que sa belle ne vienne la rejoindre, se calant entre ses jambes qu'elle avait écartée pour mieux la sentir tout contre elle. Elles échangèrent un nouveau baiser, tandis que Persée glissa à nouveau ses doigts dans les longs cheveux blonds d'Acté, lui grattait tendrement le dos en allant de haut en bas, mais en suivant globalement une courbe descendante. La jeune femme frissonnait à ce contact, mais aussi à la perspective qu'elles allaient faire l'amour ici, enfin, et Persée n'avait aucun doute quand au fait qu'Acté allait chercher à ratrapper le temps perdu...cette simple pensée suffisait à la mettre en émoi.

Se sentir ainsi désirée était un merveilleux sentiment. Retrouver Acté après tout ce temps, après qu'elles se soient enfin avouées leur sentiment, et fait la promesse qu'elles feraient ensemble de magnifiques filles, était aussi grisant que le moment où Andromaque l'avait félicitée de lui avoir ramené l'artefact. Sentir là, allongée contre elle, le corps chaud, doux, de la femme qu'elle aimait, il n'y avait rien de plus délicieux. Elles ne seraient pas complètement en intimité, car seule la toile de la tente les séparait de l'extérieur, et elles étaient au beau milieu du campement...mais peu lui importait. Il était commun au sein d'un campement de la Horde d'entendre des soeurs en train de s'unir, et la leur n'en serait qu'une parmi tant d'autres pour leurs autres soeurs. Mais au moment où elle sentit Acté prendre l'une de ses mains dans la sienne, et qu'elle sentit toute la fermeté de sa prise, Persée savait par avance qu'elles allaient sauvagement faire l'amour, car c'était la seule chose à faire pour de telles retrouvailles. Les deux Amazones se complétaient en ce sens, Persée étant d'un naturel plus doux, Acté contrebalançait cela en étant bien plus vive, ce qui se vit d'ailleurs quand, une fois leur baiser terminé, l'Amazone écarta les pans de sa chemise si vivement que quelques déchirements se firent entendre.

Hnnnnn...Acté...

Persée se courba légèrement en sentant l'une des mains de sa belle se poser sur sa poitrine, en partie mise à nue par sa chemise entrouverte, tandis qu'elle vint l'embrasser dans le cou. Ces lèvres, elles lui avaient terriblement manqué, d'autant plus que depuis leur dernière étreinte, Persée avait eu l'occasion de grandir, et d'achever de devenir véritablement une femme. Persée pencha sa tête sur le côté pour laisser pleinement la place à Acté de glisser ses lèvres le long de son cou, d'une main elle lui caressait les cheveux, et de l'autre, elle glissa le long de son dos, grattant tendrement sa peau, jusqu'à atterrir au niveau de ses fesses rebondies et fermes, qu'elle entreprit d'empoigner pour l'exciter.

Si...si possible cela m'arrangerait que tu ne déchire pas intégralement ces vêtements, ma soeur...n'oublie pas qu'il nous faudra sortir de cette tente au bout d'un moment. Mais...faisons durer ce moment...Hum...le plus longtemps possible. J'ai du...changer, depuis la dernière fois que nous avons fait l'amour toi et moi...suis-je toujours à ton goût ?

Persée n'avait pas encore, deux ans auparavant, une poitrine aussi développée, et son corps de façon général avait grandi, évolué. La différence d'âge entre les deux Amazones, ainsi que le fait qu'Acté aie déjà passé le rituel, stoppant net son vieillissement, faisait donc qu'au contraire d'Acté, Persée avait effectivement bien changé depuis la dernière fois que les deux s'étaient vues.

« Hmmm… ‘Fais pas chier, Persée, y a plein de tenues de rechange ici… Si tu savais combien de filles j’ai baisé en songeant à ton corps, combien de fois je me suis caressée la nuit… »

Une vraie torture, en réalité ! Alors, au diable les faux-semblants, Acté allait être fidèle à elle-même, une femme pleine d’énergie, pleine de passion, et pleine de force. Elle ne mentait pas, de plus. Dans chaque tente, il y avait des paquets de linge, car il fallait bien entreposer quelque part les vêtements de toutes les Amazones. Des chemises et des pantalons, il y en avait donc à foison, et Persée, honnêtement, ne portait pas des vêtements de luxe. S’il s’agissait de son armure, de la tenue que Cymé était en train de lui confectionner, Acté aurait été plus prudente… Mais là, ce qu’elle assimilait comme des guenons n’avait aucun intérêt pour elle. Les Amazones ayant couché avec Acté connaissaient sa force, sa passion, et sa brutalité. Elle déchirait souvent des tenues, c’était sa marque de fabrique, car, mine de rien, malgré sa beauté, la femme avait de superbes muscles, une musculature d’acier, qui lui permettait de soulever de lourdes épées.

Persée n’avait donc pas à en faire, et, de toute façon, la conversation dériva très rapidement vers autre chose, un détail qu’Acté avait noté. Elle sourit donc en voyant les seins de la femme, et en attrapa un, le pétrissant entre ses doigts.

« Oui, tu as bien grandi, Persée… Tu as gagné des seins, et tu étais déjà belle avant… Mais là, tu es… »

Acté s’en mordilla les lèvres, et retourna l’embrasser.

« Oh, ma chérie, dès que je t’ai embrassé, tout à l’heure, j’ai eu envie de te baiser fermement… Puis, tu m’as fait languir en allant t’envoyer en l’air avec la Reine et la Princesse. Pendant tout ce temps, tout ce moment où je t’ai attendu, je n’ai eu qu’une envie en tête… Savoir comment j’allais te faire l’amour, dans quelle mesure et dans quelles proportions… »

L’Amazone l’embrassait régulièrement, puis continua à descendre. Elle embrassa son cou, son épaule, puis son torse, et se rapprocha de ses seins. Il fallait bien le dire, Persée avait bien poussé. Étant un peu plus vieille qu’elle, Acté avait, quand Persée était partie, déjà acquis de très belles formes. Son amie, en revanche, avait eu une petite poitrine, et, même si ça n’avait pas empêché Acté de lui faire régulièrement l’amour, la besognant contre à peu près tout ce qu’il était possible d’utiliser pour besogner quelqu’un, il fallait bien admettre que… Elle était maintenant nettement plus appétissante.

Acté suça donc l’un de ses seins, mordillant le téton, sa main se déplaçant pour flatter l’autre, tandis qu’elle sentait, sur son postérieur, l’une des mains de Persée, négligemment posée dessus. Une douce main qui remuait sur sa peau, et elle se pinça encore les lèvres.

« Oui, tu es vraiment magnifique, Persée… Tes seins sont parfaits pour l’allaitement. Nous avons beaucoup de choses à rattraper, ma chérie… »

Elle remonta l’embrasser, passionnée par ses lèvres, mais sans pour autant délaisser ses seins, car sa seconde main alla se poser sur son autre sein, celui qu’elle avait embrassé. Elle malaxa ainsi les deux, coinçant les tétons entre ses doigts, et écarta les seins de la femme, continuant à jouer avec elle. Acté rompit son nouveau baiser en lui mordillant les lèvres.

« Han… Je t’aime, ma Persée… »

Son nez vint ensuite se frotter contre le sien, amoureusement.

Persée se mit à sourire, amusée, quand Acté se frustra un peu après lui avoir demandé de ménager ses vêtements. La redoutable Amazone n'avait effectivement pas changé sur ce point de vue là, et en effet, heureusement qu'il était aisé de trouver des vêtements dans le camp, car Acté avait souvent l'habitude de réduire en lambeaux ceux de ses partenaires pour les déshabiller. Persée portait encore sa chemise, ouverte toutefois pour révéler sa poitrine, et il y avait fort à parier que ce vêtement tout comme le reste se transformerait en lambeaux...ce qui, de fait, amusait Persée.
Bien vite toutefois, les deux femmes revinrent à un sujet de discussion bien plus sensuel, Acté mêlait les actes aux paroles, tandis qu'elle commentait les changements du corps de Persée, en allant malaxer sa poitrine. La jeune Amazone soupirait, et se tendait sous les caresses expertes de sa belle Acté, qui ne manquait pas de commenter comme elle était belle, et comme elle avait eu envie de lui faire l'amour.

Tu...tu as vraiment eu besoin de jauger à quel point tu allait me prendre Acté ? J'aime autant de prévenir, j'ai attendu ce moment depuis longtemps, alors tu as intérêt à être en forme ma belle. Je ne suis plus une adolescente timide...mais une Amazone, une Amazone qui s'est languie de toi, au point de n'avoir eu presque aucune relation depuis ces deux ans. Personne en dehors de la Horde ne t'arrivais à la cheville, alors comme je me suis préservée pour toi, je n'attends rien de moins que tu me fasses l'amour pendant des heures.

Elle la taquinais amoureusement bien entendu, mais Persée avait en revanche bien l'intention de profiter un maximum de ces moments d'intimité avec elle. Elles en étaient pourle moment aux préliminaires, à redécouvrir leurs corps, surtout Acté qui explorait avec ses mains inquisitrices et puissantes ses formes féminines.  Elle se mit à trembler légèrement quand les lèvres de sa belle, délaissant une nouvelle fois les siennes, suivirent un tracé descendant jusqu'à ses seins, désormais bien durs et tendus...et lorsqu'elle prit l'un de ses têtons en bouche...

Haaaaaaaaa !!!!

Persée se tendit comme une corde de violon, la main qu'elle utilisait pour caresser les fesses d'Acté se crispa dessus, manquant même de la griffer, tandis qu'elle posait l'autre à l'arrière de sa tête. Acté resta un moment à lui sucer son sein, goulûement, avant de se retirer, et de se redresser afin d'à nouveau aller l'embrasser. Persée profita alors de ce moment pour glisser ses mains dans le dos de sa partenaire, et d'aller commencer à défaire elle aussi une partie de la tenue qu'Acté portait. Elle s'attaque tout d'abord aux parties d'armure protégant ses bras, dont elle connaissait l'emplacement des sangles par coeur, et qu'elle n'eut aucun mal à défaire même en partageant un baiser vorace avec sa belle Acté. Cette dernière se trouva ainsi avec moins de métal, et moins de fourrures sur le corps, ce qui fût remplacé par un bel accès à sa peau chaude et douce. Leur baiser se rompit finalement, non sans qu'Acté ne lui morde les lèvres, suivi juste après par un doux moment où les deux femmes se frottèrent le nez l'un contre l'autre. A ce moment précis, délicatement, Persée posa ses deux mains sur le visage de sa belle, et entreprit doucement d'ôter le masque couvrant la partie supérieure de son visage, et juste après colla son front contre le sien, avant de lancer son masque à l'autre bout de  la tente.

Je sais que tu portes ce masque pour intimider tes ennemis ma belle, mais je veux voir ton visage...

Persée caressa alors avec ses mains les joues et le front d'Acté, tout en continuant à frotter son nez contre le sien. Puis, subitement, Persée enroula ses jambes autour de la taille d'Acté, la blotissant  ainsi tout contre elle, et juste pour le plaisir de la provoquer un peu.

C'est étrange, dans mes souvenirs tu étais bien plus prompte à ruiner mes vêtements pour que je sois nue, le fait que j'aie changé t'intimiderais ?

Ceux qui pensaient que l’amour entre femmes était doux et paisible n’avaient jamais vu deux Amazones coucher ensemble. Entre Amazones, le sexe était sauvage, brutal, jouissif et ardent. Et c’était surtout vrai avec Acté. Toutes les Amazones ayant couché avec elle, notamment depuis ces deux dernières années, avaient noté sa sauvagerie. Elle compensait pour l’absence de Persée, ce qui la rendait très dominatrice. Quand elle vous prenait, inutile de vouloir la repousser, ou de lui dire d’y aller doucement, l’Amazone imposait son propre rythme, fort et intense, vous griffant, vous giflant, vous mordant, avec une impensable énergie, une force qui trahissait tout son désir, et toute son envie de baiser. Car il s’agissait bien de ça avec Acté… De la baise sauvage et brutale, longue et douloureuse. Acté ne vous ménageait pas, et Persée, qui la titillait, allait en faire les frais. L’Amazone sentait avec plaisir les mains de Persée flatter ses seins, et elle alla même jusqu’à lui laisser faire ce que très peu de gens avaient pu faire : ôter le masque d’Acté.

Aucune cicatrice ne se trouvait sous ce masque, qui révélait un visage tendre et magnifique. Pour autant, Acté en portait un depuis qu’elle était petite. Elle s’en rappelait encore du moment où Persée le lui avait retirée pour la première fois, car cette scène avait été l’introduction à leur perte mutuelle de virginité. Même le cœur de brute d’Acté pouvait battre, et elle se rappelait donc parfaitement, comme si c’était hier, de cette journée. Les deux jeunes guerrières s’étaient entraînées dans une clairière une bonne partie de la journée, puis, épuisées, avaient choisi de grimper sur une colline, afin de voir le coucher de soleil. La Horde, à ce moment, se reposait dans une grande forêt. Acté et Persée s’étaient assises, et la tête de Persée s’était posée sur son épaule, avant qu’elle ne lui demande pourquoi elle portait un masque. Et Acté avait répondu…

« J’ai lu un conte, quand j’étais petite… Ou, plutôt, l’une des grandes sœurs me le lisait. L’histoire parlait d’une héroïne qui se battait avec un sabre et un masque. Elle aurait pu être n’importe qui avec l’épée, mais elle était la seule à se battre avec un masque. Et, quand elle a été tuée, une autre femme a pris un masque similaire, et a poursuivi la lutte. Ce masque, Persée, ce n’est pas qu’un masque, c’est un symbole. Je le porte pour que, quand les ennemis que j’aurais épargnés me revoient, ils se rappellent du seul élément distinctif de mon corps qu’ils verront… Un masque. Il est mon arme, mon message pour les esclavagistes, les pillards, et les violeurs… »

Persée lui avait ensuite demandé si elle pouvait le retirer, puis Acté l’avait autorisé. Elle se rappelait encore des mains tremblotantes de Persée, avant que ses doigts ne se saisissent des rebords du masque, et ne tirent lentement dessus, révélant, ainsi, son visage. Les deux jeunes filles s’étaient regardées, puis leurs lèvres s’étaient rejointes, et elles avaient ensuite fait l’amour, sous le reflet du soleil, puis des étoiles ravies.

Maintenant, des années après, Persée avait encore cette position privilégiée de lui ôter son masque, et elle le lança ensuite dans un coin. Les deux femmes s’observèrent ensuite, les joues d’Acté rouges de désir et d’envie. Les jambes de l’Amazone aux cheveux argentés se redressèrent ensuite, et vinrent s’enserrer autour de sa taille, Persée y allant ensuite de sa petite provocation, arrachant sur les douces lèvres d’Acté un sourire.

« Ah, tu veux jouer à ça, petite traînée, hum ? Mais soit… Ce n’est pas moi qui fais ma prude en disant que je ne veux pas qu’on touche à mes vêtements. Pardonne-moi, j’ai cru que ce séjour loin de la Horde avait émoussé ta combativité… »

Elle posa de nouveau ses mains sur les épaules de Persée, et la retourna, la couchant sur le ventre, puis s’attaqua à son dos, et… *CRAAAAC*, Acté n’allait pas dénouer des cordes, elle tira, déchirant le tissu, l’ouvrant en deux tout le long du dos de la femme, et alla embrasser cette partie de son corps. Tout était magnifiquement beau chez Persée, absolument tout, et Acté parlait en connaissance de cause, car il n’y avait pas une seule partie du corps de sa belle qu’elle n’ait pas embrassé fiévreusement et avec envie. Tout y était passé, et, là, elle descendait jusque dans le creux du dos de la femme, et tira encore, venant ainsi couper sa chemise en deux dans un cri de frustration.

Ses mains se posèrent ensuite sur le cul de Persée, et elle la retourna, pour retourner l’embrasser, une main sur ses fesses, son bassin tapant contre le sien, son autre main venant lui griffer le dos pendant quelques secondes.

« Ouii… Hmmm… Ça, j’avais oublié… À quel point ta peau est douce, Persée… Une vraie peau de bébé, tendre et chaude… Ma chérie, haaann… »

Elle retourna l’embrasser dans le cou, et entreprit de descendre, sans toutefois remonter en chemin, filant ainsi vers l’intimité de la femme…

Dans ce qui était vraisemblablement le meilleur endroit au monde.

Acté avait toujours été quelque peu brute, c'était vrai dans sa façon de combattre, quand elle se jettait férocement dans la mêlée, mais aussi lorsqu'elle faisait l'amour, et la petite provocation de Persée n'avait que pour but de faire un peu ressortir ce côté. Il y avait toutefois toujours eu entre elle ce léger côté romantique, du moins pour des Amazones, car il arrivait à Acté de se montrer plus douce, plus tendre, avec Persée et uniquement avec elle. Cela n'avait jamais échappé à la jeune Amazone en devenir, car beaucoup des amantes d'Acté parlaient de sa férocité durant leurs ébats, et même si Persée gardait jalousement ça pour elle, et bien elle aurait pu alors se targuer d'être la seule avec qui Acté pouvait faire preuve d'une certaine douceur et de sensualité, deux choses qu'elle appréciait beaucoup en amour.
Même si les deux femmes baisaient volontiers, le fait était que pour Persée, se trouver en compagnie de sa belle et terrible Acté était quelque chose de spécial, et elle savait que c'était réciproque désormais. Il avait fallu que les deux soient séparées durant deux longues années pour qu'elles soient certaines du sérieux de leur relation, car les Amazones étaient d'un naturel très volage, et les cas de vrais couples étaient rares. Mais Persée n'avait plus aucun doute à ce sujet, et même si ni elle ni Acté ne se jureraient fidélité sexuellement, ce qui n'avait aucun sens au sein de la Horde, elles venaient en revanche de se jurer fidélité en ce qui concernait leurs sentiments l'une envers l'autre.

Ainsi, si Persée était d'un naturel plus combattante, elle se laissait volontiers retourner dans tous les sens par Acté, qui elle goûtait à son corps qui avait bien changé après ces deux années de pèlerinage. La jeune Amazone poussa un long gémissement quand sa partenaire, après qu'elle l'aie couchée sur le ventre, déchira sa chemise par le haut avant d'aller embrasser la peau de son dos. La jeune femme aux cheveux blancs avait beau être sortie d'une intense partie de jambes en l'air avec la Reine et sa fille, la simple vue d'Acté lui avait instantanément donné envie de plus, et à juste titre, il n'y avait que sa bien aimée pour réussir à la mettre dans un tel état.

Ha Acté...Oh oui ma belle...

Elle la sentait l'embrasser dans son dos, glissant ses lèvres sur sa peau délicate, avant d'achever de déchirer sa chemise pour ensuite la jeter plus loin. Acté la retourna encuite de nouveau, et revint l'embrasser, posant ses mains respectivement dans son dos et sur ses fesses. Persée elle se lovait contre sa partenaire, qui ensuite entreprit de faire descendre progressivement son visage tout en déposant des baisers sur sa peau, et c'est quand elle la vit continuer de descendre en l'embrassant ainsi, après avoir passé ses seins, que Persée comprit qu'elle comptait aller s'occuper de son intimité.

Oh Acté...

Sa voix n'avait été qu'un murmure, un souffle chaud, trahissant son excitation, et tandis qu'Acté s'attardait sur son ventre plat, légèrement musclé, Persée entreprit de glisser ses mains le long de ses propres flancs, pour ensuite aller défaire le noeud de la corde qui retenait son pantalon en toile Elle se servit par la suite d'une de ses mains pour abaisser légèrement son pantalon, jusqu'à mi hauteur de ses cuisses, tandis qu'elle remonta l'autre pour caresser tendrement l'une des joues de son aimée, son corps se tortillant légèrement sous elle et ses baisers.

Mon amour...

Elle n'avait présentement qu'une envie, qu'elle achève de la déshabiller, afin qu'elle puisse s'offrir à elle dans toute sa nudité, et qu'elle fourre son visage entre ses cuisses, contre son intimité chaude.
Car c'était là un plaisir dont elle avait été privée bien trop longtemps.

Acté était effectivement une Amazone très brutale. Pour les Amazones, on faisait l’amour comme on se battait, car le sexe n’était rien de plus qu’une autre forme de bataille entre deux corps. Et, en suivant cette logique, on pouvait comprendre le fonctionnement d’Acté. Quand elle se battait, elle était toujours très aventureuse, à prendre des risques importants, et en dominant outrageusement ses ennemis. Acté avait un style résolument offensif, ce qui pouvait surprendre, car elle avait un bouclier. Mais, en réalité, même son bouclier s’inscrivait dans une logique offensive, qu’elle utilisait comme un bélier pour repousser ses ennemis. Et puis, au-delà de ça, quand on fonçait sur les ennemis, il était important de se protéger. En matière de sexe, Acté raisonnait un peu de la même façon, butinant toujours ses amantes, adorant les prendre en levrette, même si elle aimait aussi se coucher sur le sol, et sentir ses amantes la chevaucher, en profitant pour pincer leurs fesses, et pour pincer leurs seins.

Persée aurait droit à tout ça, cela allait de soi, mais, pour l’heure, Acté  voulait profiter un peu d’elle, de son corps. Le pèlerinage de Persée avait marqué Acté plus qu’elle ne l’aurait pensé, et ça, la belle Amazone aux cheveux blancs l’apprendrait sûrement de la part des autres guerrières, qui lui expliqueraient que, depuis quelques mois, Acté était devenue de plus en plus hargneuse, que ce soit à l’entraînement ou en faisant l’amour. Plus violente, comme si son corps réclamait celui de Persée. L’amour, chez les Amazones, n’était pas lié à la fidélité sexuelle,  et il fallait voir les deux femmes pour le comprendre. Acté avait réalisé qu’elle était amoureuse de Persée, et embrassait son corps comme le ferait une dévote, déposant plusieurs baisers sur son ventre, avant de se rapprocher, lentement, de son sexe.

« Tu es si belle, ma chérie... »

Elle avait ôté le haut de Persée, l’Amazone avait également retiré son pantalon, qui glissait jusqu’à hauteur de ses cuisses. Les mains d’Acté saisirent sa culotte, que l’Amazone embrassa à hauteur de son sexe. Elle tira ensuite sur la culotte, déplaçant ses mains sur le postérieur de Persée, et la fit ainsi descendre, en s’aidant de ses dents. De cette manière, tout en embrassant ce morceau de tissu, elle le lécha, et le saisit entre ses dents, puis tira dessus, le faisant tomber. La culotte de la belle Persée descendit le long de ses cuisses, rejoignant son pantalon, puis Acté, toujours en prenant son temps, ce qui aurait surpris toutes les Amazones la voyant, choisit d’embrasser l’aine de son amour, puis ses jambes.

« Ton corps... Il m’a tellement manqué. Tu sais comme moi combien il y a de beautés ici, mais, même en les baisant plusieurs fois par jour... »

Et Dieu sait qu’elle avait pu leur faire l’amour ! Acté lécha les jambes de Persée, cette peau extrêmement douce, tendre et chaude, une peau bénie par la Déesse. Elle y frottait son nez, et mordilla encore un peu sa cuisse, pour faire gémir Persée. Quiconque couchait avec elle savait qu’Acté aimait bien les morsures, surtout dans le creux du cou, ainsi que les griffures, que ses amantes lui faisaient dans le dos quand elles les prenaient contre un matelas, corps contre corps.

Acté se faisait donc plaisir avec ce corps, et acheva finalement de retirer le pantalon et la culotte, puis remonta ensuite, pour poser son visage à hauteur du bassin de Persée. Son amante était toute nue, et, sans guère attendre, l’Amazone posa ses deux mains sur ses fesses, crispant ses doigts dessus, et s’empressa de lécher son intimité.

« Hmmm-hummmm... »

Yeux clos, l’Amazone avalait avec joie la mouille qui s’échappait des lèvres de la femme, tout en malaxant son magnifique cul, écartant chacune de ses fesses l’une de l’autre avec ses doigts.

Acté était capable de faire de véritables efforts avec Persée quand elles faisaient ensemble l'amour. La jeune Amazone se souvenait, au début, combien il avait été difficile de pouvoir tempérer l'ardeur de sa "grande soeur" tandis qu'elle même appréciait qu'au moins les préliminaires soient doux. Là, à présent, Persée pouvait constater à quel point Acté avait fini par prendre en compte ses désirs, et cela la touchait d'autant plus de par le fait qu'Acté était plus du genre à n'en faire qu'à sa tête, surtout en faisant l'amour. Persée pouvait vraiment se targuer d'être la seule à pouvoir infléchir un tant soit peu la terrible, et parfois rigide, Acté, et c'était probablement à ce moment là qu'on pouvait clairement dire que deux Amazones étaient amoureuses l'une de l'autre...quand plutôt que de transformer un accouplement en lutte, cela devenait d'avantage un compromis, surtout, surtout avec Acté.

Les deux Amazones étaient follement amoureuses l'une de l'autre, et ce pour de nombreuses raisons. Pour aussi loin qu'elle se souvienne, Acté avait été la première vraie amie que Persée s'était faite dans la Horde, à une époque où le reste de ses soeurs pensaient qu'elle était d'avantage maudite que bénie par Artémis. Sans Acté pour faire le premier pas vers cette jeune fille solitaire et renfermée sur elle même, Persée ne se serait probablement jamais intégrée correctement à la Horde, devenant une sorte de paria, qui ne serait sans doute jamais revenue de son pèlerinage. De cette période, il restait certains traumatismes, notamment le fait que Persée soit toujours d'un naturel renfermé, mais en la présence d'Acté...il arrivait à la jeune Amazone de pouvoir d'avantage s'exprimer, comme si sa présence l'inspirait. En compagnie de son aimée, Persée arrivait même à sourire, ce qui surprenait plus d'une membre de la Horde lorsque cela arrivait.

Et là, la belle Amazone aux cheveux blancs avait toutes les raisons de sourire comme elle le faisait. Peu à peu, Acté finit par descendre son visage près des cuisses de son aimée, et acheva de lui retirer ses derniers vêtements. Autant pour la frustrer que pour contenter ses envies de douceur, Acté embrassa et lécha longuement ses cuisses nues et son aine, travaillant les contours de son intimité sans encore y aller, ce qui toutefois ne saurait tarder, Persée le savait.

Huuuuuum...je sais ce que tu as du ressentir Acté. Tu sais, on raconte bien des histoires sur l'endurance de la Reine et de la Princesse, et même si ces dernières sont à la hauteur de leur réputation...je n'avais qu'une envie, venir à toi...oh ma belle...

Allongée sur le sol de la tente, qui était recouvert de tissus et de fourures, Persée redressait toutefois sa tête pour observer son aimée, et glissait volontiers ses doigts dans ses longs cheveux blonds tandis qu'elle s'attaquait à l'intérieur de ses cuisses, mordant la peau douce et pourtant ferme de la jeune Amazone, lui laissant sa marque à plusieurs endroits. Puis, finalement, Persée vit son amour s'approcher de son intimité, qui sentit alors son coeur manquer un ou deux battements, avant de finalement se mettre à battre la chamade quand elle posa son premier baiser sur ses lèvres intimes.

Haaaaaaaaa ! O...Oui mon amour...

Après plus de deux ans d'absence, sentir les lèvres d'Acté sur son corps était divin, un véritable cadeau de la déesse, un amour réciproque, ce qui au sein de la Horde tendait à être rare, peu de soeurs allant jusqu'à s'avouer de tels sentiments. La jeune Amazone en devenir se cambra fortement quand Acté entreprit de lécher son entrejambe, et très rapidement, le plaisir monta en elle.

A...Acté...Aaaaaaaaah...

Maintenant une main sur la tête de sa belle, Persée utilisa l'autre par se caresser les seins, tandis que les mains d'Acté elles s'étaient faufilées sur ses fesses, les malaxant et les écartant tandis qu'elle était en train de lui faire un cunnilingus...le premier depuis une éternité. Le fait d'être nue en sa présence lui avait manqué, ses baisers, ses caresses, cette alternance de douceur et de violence durant leurs ébats, tout luiavait manqué, et le temps passéà s'en priver ne rendait cette réunion que d'autant plus intense. Persée le savait, elle n'allait pas tenir rapidement à ce rythme, et il était fort probable qu'Acté s'en rende compte également. La jeune Amazone se cambrait beaucoup, ondulait son bassin pour accompagner les caresses buccales de son aimée sur son intimité. Concrètement, Persée était tellement excitée, et tellement en manque de ces caresses, qu'elle semblait avoir les nerfs à fleur de peau, et appréçiait d'autant plus ce qu'Acté lui faisait après en avoir si longtemps été privée. C'était cela, peut-être même plus que tout, qui apparaissait comme la vraie récompense de son Pèlerinage.

Tu...Je...

Déglutissant avant de pousser un nouveau soupir, Persée avait du mal à parler. Elle avait la gorge sèche, nouée par un plaisir et un désir pour Acté qui était impérieux, impossible à contenir, et qui la submergeait. Finalement, elle renonça à essayer de dire quoi que ce soit, et en se focalisant exclusivement sur son plaisir...et bien il ne fallu que peu de temps à la jeune Amazone pour jouir contre les lèvres de son aimée. Le plaisir fût si intense à ce moment, que malgré la bouche grande ouverte de Persée, aucun son n'en sortit, et ce n'est qu'après plusieurs secondes qu'elle reprit enfin son souffle. La tête lui tourna un peu, mais rapidement, la jeune Amazone redressa son buste, et en portant ses mains vers le visage d'Acté, elle amena cette dernière à se redresser également pour qu'elles puissent échanger un langoureux baiser. Persée goûta à sa propre cyprine, qui avait afflué dans la bouche d'Acté en belle quantité, mais cela ne la dérangeait absolument pas. Tandis qu'elle l'embrassait, Persée la maintenait au niveau de sa nuque d'une main, et de l'autre, commença à défaire certains éléments de la tenue que portait encore Acté, désireuse de la voir et de la sentir également dans son plus simple appareil. Puis elle se retira au bout d'un moment, et regarda intensément sa belle, son visage encore assez proche du sien pour que le bout de leurs nez ne se frôlent. Elle saisit alors l'une des mains de son aimée pour la poser sur sa poitrine, à l'endroit où son coeur battait...et il battait fort, si fort que Acté pouvait parfaitement le sentir, et que Persée le ressentait l'écho de ces battements dans sa gorge et au niveau de ses tempes.
Il était rare, au vu de son teint de peau si pâle, que Persée "prenne des couleurs", mais c'était présentement le cas.

Je t'aime...je t'aime tellement Acté...

Il y avait indéniablement quelque chose entre Acté et Persée, une relation forte et intense, un lien fort qui ne demandait qu’à s’exprimer de nouveau. Persée avait eu beau goûter aux triques de la Reine et de la Princesse, revoir Acté la replongeait dans un état de manque puissant. C’était quelque chose qu’Acté aimait, et qu’elle avait longuement attendu. Entre elles, il existait un amour fort, une relation fusionnelle intense, qui était née à travers les années, avant de s’épanouir. La longue quête de Persée, son pèlerinage, n’avait fait que confirmer le fait qu’elles s’aimaient. Acté était connue pour être une Amazone très sévère, très rigide, mais, sous cette autorité forte, il y avait un cœur qui battait, qui pulsait furieusement. Persée avait réussi à la toucher, et, maintenant qu’elle avait enfin retrouvé sa belle amante aux cheveux argentés, elle ne comptait pas la laisser partir si facilement. Acté comptait bien s’attaquer à sa moule, à ce sexe parfait, à cette doucereuse fleur intime, qui ne tarda pas à lui offrir son doux nectar.

Acté sentit l’une des mains de Persée se crisper sur ses cheveux, et, avec sa langue, elle continua à la lécher, s’enfouissant en elle, crispant ses mains sur le doux cul de Persée. Comme l’Amazone avait passé un bon moment avec Andromaque et Sélène, Acté l’avait délicieusement nargué, tournant sa langue autour du sexe de la femme, sentant l’impatience de Persée croître, avant qu’elle ne s’attaque enfin à son bourgeon. Aussi sévère soit-elle, Acté avait toujours été douée de sa langue. Elle soumettait très souvent ses partenaires, assimilant sexe et combat, soumettant les filles qui perdaient contre elles, et adorait se servir de sa langue, presque autant que de son phallus... Mais, avec Persée, il fallait y aller calmement, prendre son temps. Pour Persée, le sexe était comme un délicieux mets, et il fallait d’abord lui mettre l’eau à la bouche avant de réellement venir la prendre, et de l’honorer comme il fallait.

Pour l’heure, Acté léchait donc son sexe, avec appétit, son nez glissant contre la peau douce et nue de Persée. Elle était heureuse de voir que Persée avait, malgré ces nombreux mois de séparation, continué à prendre soin de son corps, en s’épilant avec autant de zèle et d’efficacité. Son sexe était ainsi tout doux, et c’était avec le plus grand des plaisirs qu’Acté s’y enfonçait. Elle titillait le bouton de plaisir de la femme dans sa cavité rose, sentant le liquide de plaisir heurter ses lèvres, se glisser contre sa langue.

« Hmmmm... !! »

Comme pour la motiver, elle entendait les multiples soupirs de Persée, qui en vint même à gémir son nom. La magnifique femme était une telle beauté... C’en était incroyable ! Oh, qu’est-ce qu’Acté pouvait aimer ça ! Elle avait beau faire très fréquemment des cunnilingus, avec Persée, il y avait une sorte de plaisir supplémentaire et vorace qui s’affirmait. La belle guerrière la suçait donc, encore et encore, aspirant parfois l’air pour avaler sa mouille. Elle essayait parfois de relever sa tête, comme pour narguer un peu Persée, mais sentait alors la poigne de Persée se durcir, se crispant pour la maintenir en position.

*C’est bien elle... C’est bien ma Persée... L’Amazone dont je suis amoureuse...*

Plus que jamais, la perspective de lui faire une fille lui faisait furieusement envie...Et à elle d’en avoir une. Certes, cela impliquait de ne pas faire de quêtes, mais, d’un autre côté, Acté aimait bien former les jeunes Amazones à se battre. Elle était sévère, mais juste, et ça, les enfants le savaient. Aussi dure soit-elle, l’Amazone aimait beaucoup les enfants. Et puis, elle envisageait d’avoir au moins deux filles entre elle et Persée. Plus Acté voyageait dehors, et plus elle réalisait combien elle aimait rester au sein de la Horde. Le retour de Persée signifiait, pour elle, une nouvelle vie, ce dont elle commençait, peu à peu, à prendre conscience... Et à l’envisager, avec quiétude, et, mêle, avec une certaine envie.

Acté léchait donc son sexe, encore et encore, en sentant Persée se rapprocher de l’orgasme. Elle le sentait à travers les gémissements et les soupirs que la doucereuse Amazone poussait. Acté était en train de doucement la pousser vers l’orgasme, rien qu’avec sa langue, multipliant les coups, encore et encore. Son organe buccal se concentrait sur son clitoris, avec cette expertise si unique, qui finit par pousser la femme vers un magnifique orgasme. Les muscles de Persée se contractèrent, avant de se relâcher brusquement, et tout son corps se détendit, tandis que la mouille éclata avec délice contre le visage d’Acté.

Quelques instants plus tard, les deux femmes se retrouvèrent accolées l’une contre l’autre, à s’embrasser tendrement. Et, chose étonnante, Acté vit Persée rougir, ce qui ne manqua pas de la faire sourire, et donna lieu à un nouveau baiser, tendre et appuyé, surtout quand Persée lui glissa qu’elle l’aimait.

« L’amour est merveilleux... Surtout chez toi, Persée, il te donne des couleurs magnifiques. Je n’avais pas souvenir de t’avoir vu rougir un seul jour, mais, avec ta peau pâle, je dois admettre que ça te va terriblement bien... »

C’était surprenant de voir ce que l’amour pouvait faire. Il pouvait faire rougir Persée, et donner à Acté le sens de l’humour. Elle lui sourit, et l’embrassa soudain sur le bout du nez, léchant ce dernier.

« J’y réfléchis très sérieusement, Persée. J’aime beaucoup voyager, mais... J’aime encore plus le fait d’être là, et de former nos futures guerrières. C’est vrai que je suis dure et intransigeante, mais... J’aime les enfants. »

Elle lui sourit encore, et l’embrassa une nouvelle fois, avant de rajouter, très espiègle :

« Et j’adorerai les nôtres... »

Il était rare que Persée rougisse réellement, si il lui arrivait de sentir de la gêne, ce n'était généralement pas assez pour que la guerrière se laisse aller au point que son teint de peau en soit légèrement altéré. Mais là, elle ressentait un plaisir si vif qu'elle ne pouvait s'en empêcher, et quand Acté le lui fit remarquer, la complimentant même dessus, Persée se mordit légèrement la lèvre inférieure, et son visage s'éclaira à nouveau d'un beau et franc sourire. Il était bon, si bon d'être de retour parmi la Horde...parmi Acté tout particulièrement. Ces deux ans de pèlerinage lui avaient permis de voyager énormément, de voir et de vivre des choses qu'elle n'aurait jamais pu expérimenter en restant dans le cocon que formait la Horde, mais y retourner était indéniablement une délivrance. Persée attendrait avec impatience que ses soeurs se remettent en marche, en direction d'un temple d'Artémis, où elle effectuerait le dernier rituel qui ferait d'elle une véritable Amazone.
Et elle avait désormais une raison supplémentaire de vouloir en devenir une...afin d'avoir le droit d'enfanter.

Acté, après l'avoir à nouveau embrassée, la relança sur leur descendance, celle qu'elles avaient accepté un peu plus tôt d'avoir. L'Amazone fit part de son réel désir d'avoir des filles avec elle, ce qui intérieurement combla Persée au point qu'elle avait du mal à trouver les mots. Une Amazone de la caste des guerrières ne portait que rarement ses propres filles, il était généralement plutôt admis que les ouvrières étaient plus adaptées à être des mères porteuses, laissant ainsi les guerrières en état de se battre. Des exceptions toutefois pouvaient se produire, notamment dans le cas d'un lien un peu plus fort unissant deux Amazones, au point que ces dernières souhaitent impérativement avoir des filles ensembles pour se prouver mutuellement leur amour.

Quand elle avait été acceptée comme novice dans la caste des guerrières, Persée ne se serait jamais imaginée mise face à cette perspective, celle de porter elle même un enfant. Cela impliquerait qu'elle resterait au sein de la Horde au moins le temps de porter et mettre au monde sa ou ses filles, ce qui, si ce n'était pas mal vu, était toutefois préféré à la solution d'engrosser des ouvrières. Mais, encore une fois, peu d'Amazones pouvaient se targuer d'être vraiment amoureuses l'une de l'autre. En réponse à cela, Persée vint se lover contre sa belle, rapprochant encore un peu plus son corps du sien.

Je serais la plus heureuse des Amazones, à avoir des filles de toi mon aimée, ma belle Acté...

Persée déposa alors un délicat baiser dans le creux du coup de sa belle, tandis qu'à l'aide de ses mains, elle entreprit de défaire les derniers morceaux de la tunique d'Acté. Composée d'un mélange de fourrures et de plaques d'armures, l'ensemble pouvait paraître laborieux à enlever avec toutes ces sangles, mais pas pour Persée. Même après tout ce temps passé, elle avait défait cette tunique tellement de fois que c'en était devenu presque mécanique, l'Amazone sachant où aller et quoi faire de ses mains pour déshabiller son aimée. Ainsi, tandis qu'elle continuait de l'embrasser dans le cou, Persée acheva de déshabiller Acté, elle ne lui laissa que ses longs collants noirs.

Acté...

Un soupir...un murmure, à l'issue duquel Persée poussa alors délicatement Acté en arrière, l'amenant à s'allonger à son tour. L'Amazone aux cheveux argentés ne tarda pas à la rejoindre, venant s'allonger sur elle, pour l'embrasser une nouvelle fois. Impossible pour Persée de se lasser du contact de ces lèvres, elle s'en languissait même très rapidement, surtout avec la chaleur au sein de la tente qui semblait monter du fait de leurs ébats, les deux Amazones se trouvant peu à peu dans un doux cocon de chaleur corporelle. Elle se redressa alors un peu, assise à califourchon sur Acté qu'elle regarda d'un air profondément amoureux, ses mains posées sur ses épaules, elle ondulait légèrement son bassin.

Je vais te faire l'amour Acté. Nous avons pour le moment tout le temps, et je compte passer chaque seconde, minute, et heure qui nous est offerte, à te faire l'amour.

Un désir ardent était né, surtout maintenant qu'elles étaient toutes les deux nues. Parler de leurs futures filles l'émoustillait, au point qu'elle en aurait volontiers souhaité pouvoir être fertile. Mais toute guerrière non initiée au dernier rite Amazone était volontairement maintenue stérile, à l'aide de potions préparées par les Alchimistes, afin d'éviter tout accident. Il en était de même pour Persée, mais plus pour très longtemps à présent. Sensuellement, à la manière d'un félin, Persée se déplaça alors pour se trouver à quatre pattes au dessus d'Acté, le visage à hauteur de son ventre qu'elle embrassa, et caressa d'une main. La langue de l'Amazone se fraya un chemin jusqu'au nombril de son aimée, qu'elle lécha pendant un moment. Son autre main elle, s'était posée sur l'une des cuisses d'Acté, et remonta le long de son aime pour ensuite se glisser sur l'intimité fraîchement épilée de son amante, qu'elle se mit à caresser.
Persée savait qu'avec tout ça, Acté ne tiendrait pas plus longtemps sa verge cachée en elle, et cela tombait bien...elle avait envie de retrouver également cette partie de son anatomie, qui lui avait prodigué maints et maints orgasmes par le passé.

Les problèmes de stérilité entre personnes du même sexe étaient très fréquents, que ce soit à Uatis ou dans la Horde. Les Chamanes disposaient de potions très spéciales, des élixirs qui permettaient de modifier l’infécondité d’une personne. En réalité, et c’était assez curieux à le dire, la Horde des Amazones était assurément le peuple le plus avancé en la matière, car leurs Chamanes avaient longuement travaillé sur la magie rose, et s’étaient aidées de la Déesse, pour concevoir des élixirs très perfectionnés. Le fait est que la Horde protégeait très jalousement ses secrets, et que les Uatéennes n’y avaient jamais eu accès. Et, quand bien même auraient-elles pu y accéder, ces élixirs ne leur auraient été d’aucune utilité, car, quand une Amazone participait à un rituel, elle ne recevait pas que des ajouts magiques, mais une véritable bénédiction divine, qui s’ajoutait aux élixirs pour faire d’elle une vraie Amazone. Persée y aurait droit, et pourrait offrir à Acté les joies de la naissance.

Acté devait bien admettre qu’elle attendait ce moment avec une impatience croissante. Persée et elle se complétaient tellement bien. Ensemble, elles étaient dans leur bulle, disparaissant en elle, sans penser aux autres. Elles s’embrassaient, et Acté laissait les douces et fermes mains de Persée explorer son corps, chaque contact ne manquant pas de la faire frissonner. Acté avait effectivement une tenue assez complexe, même si elle restait dans les standards de la Horde, à savoir un ensemble très léger. En l’occurrence, elle portait de longues fourrures avec quelques discrètes plaques de métal. Acté avait fait son « armure » elle-même, qui lui donnait un air très sauvage, mais était tout à fait dans les fonctionnements de la Horde. Avec ses longues bandes de peau, elle pouvait en effet se battre tout en esquivant, une technique surprenante, mais qui lui avait bien souvent sauvé la mise. Ainsi, tout en esquivant, elle pivotait sur place, et ses lanières de bêtes frappaient ses ennemis.

Elle laissa donc Persée la déshabiller. L’Amazone y alla lentement, délicatement, et précautionneusement, en profitant pour explorer, comme à chaque fois, le corps ferme et musclé d’Acté. Et, là encore comme à chaque fois, elle frémissait à chaque contact de la main de la femme. L’Amazone était douée, indéniablement, et Acté se laissa donc faire, finissant toute nue, à l’exception de ses collants noirs, avec des bouts à dentelle. Un étonnant mélange entre esthétisme et protection, car les bouts de dentelle étaient argentées, leur conférant une apparence métallique.

*Elle a toujours aimé mes collants...*

Acté sourit légèrement en se rappelant des souvenirs passés, où Persée s’agenouillait devant elle, et embrassait ses collants, avec passion, toute concentrée. Comment ne pas aimer cette femme ? Ceci étant dit, l’attirance que Persée exerçait sur Acté était, aux yeux de l’Amazone, une grande énigme. Elle n’avait jamais ressenti une telle attirance envers une autre Amazone, et Acté n’était pas le genre de femmes à se mentir. Très franche et très directe, elle admettait sans ombrages ce qu’elle ressentait pour la jeune femme qui vint se dresser sur elle. Assise à califourchon sur le corps de l’Amazone, Persée était comme une ange, rayonnante de beauté, exhibant fièrement la beauté de son corps nu, son excitation galvanisée après cette promesse de l’enfanter.

*Je n’ai jamais vu femme si belle... Je l’aime, c’est indéniable !*

Elle l’aimait, de cet amour fort et vibrant qui unissait deux êtres. Là, sous elle, elle posa ses mains sur les hanches de la femme, voyant cette beauté, cette nymphe féérique, magique, qui se dressait fièrement au-dessus d’elle, incarnation de toutes les beautés possibles. Acté l’observait, avec le regard d’une dévote, d’une zélote observant sa déité s’incarner sous ses yeux. La comparaison était exagérée, mais exprimait surtout tout l’amour qu’Acté ressentait.

Persée se dressa sur elle, parlant peu, se contentant juste d’énoncer le programme, ce qui amena un sourire malicieux à se dessiner sur les lèvres de son amante, tandis qu’une excitation saine et intense commençait à pointer sur son corps. Elle savait alors ce que Persée voulait, et se contenta de lui répondre, du bout des lèvres, et sur un ton très sensuel :

« C’est un sympathique programme, Persée... J’espère que tu pourras tenir la cadence. »

Elle la provoquait gentiment, comme elles le faisaient souvent ensemble. Persée se laissa alors tomber, et atterrit à quatre pattes, ce qui amena Acté à doucement déglutir, étant, comme toujours, marquée par son impressionnant jeu de ventre, par ce corps onduleux et sensuel, par cette beauté innée qui se dégageait de son être. Charmée, Acté sentit ensuite les baisers se multiplier sur son ventre, se rapprochant de son bas-ventre...

« Haaa... Haaaannn... »

Elle alla ensuite la caresser intimement, mais sans trop insister, juste pour la titiller, et pour amener son bourgeon à éclore. Acté se pinça les lèvres, et posa alors ses propres mains sur les cuisses de Persée, griffant sa peau, comme elle avait l’habitude de le faire. Le sexe était toujours très physique avec elle. Elle soupira encore, essayant de bander ses muscles, de narguer Persée, de retenir ce moment... Mais son corps, et ses propres désirs, la trahirent. La jeune guerrière était tout simplement trop impatiente, et trop heureuse, à l’idée de revoir Persée, et, dans un nouveau soupir, la pression sur son corps se relâcha, et ses parois internes se déformèrent un peu...

...Puis, sous les yeux assurément ravis de Persée, son phallus se dressa, membre érectile, mât suintant de sa mouille, filant entre ses doigts, l’extrémité de sa longue trompe caressant le front de Persée.

« Hnnnn... Il... Il t’a manqué, hein... ? Hmmm... »

Enfin, elles se retrouvaient. Enfin, elles étaient l’une face à l’autre. Tout le monde, au sein de la Horde, savait combien Persée et Acté avaient été proches. Acté, avec son tempérament de petite brute, avait rapidement su s’attirer la sympathie de Persée, et lui apprendre à avoir confiance en elle... En n’hésitant pas à taper sur celles qui osaient se moquer d’elle, à garder toujours la tête haute, et à savoir se battre. Leur relation aurait pu évoluer avec une ayant un rôle de dominante, et l’autre un rôle de soumise, mais c’était mal les connaître. Persée se faisait toujours un malin plaisir à « jouer » avec le sexe d’Acté, et, très rapidement, en sentant al langue de la belle femme aux cheveux blancs sur sa verge, Acté sentit un plaisir furieux remonter en elle, qui se concrétisa quand sa verge sortit. Et, pour le coup, elle avait une très belle érection. Sa queue remontait fièrement, dure, grosse, et recouverte de sa cyprine, la rendant plus humide, et plus glissante.

Agenouillée devant elle, Persée était l’image de la perfection. Les Amazones étaient toutes belles, mais Acté avait toujours trouvé que Persée était au-dessus du lot. Une beauté tout simplement surréaliste, et là, alors qu’elle se tenait accroupie devant elle, sa main la masturbant, avec sa longue chevelure blanche descendant en cascade sur son corps pâle aux formes langoureuses, Acté ressentit, encore une fois, d’immenses vagues la traverser. C’était avec elle qu’elle avait le plus souvent fait l’amour, avant que Persée n’entame son pèlerinage. Acté lui avait ôté sa virginité, toutes ses virginités, et elles avaient pris l’habitude de faire l’amour très longtemps.

« Hmmmm... Tu vas voir, Persée, que j’ai bien gagné en endurance depuis la dernière fois... »

Elle rajouta rapidement, les jambes écartées, serrant ses poings :

« J’en ai défoncé beaucoup, des culs et des chattes... Mais, paradoxalement, plus je les baisais, et plus ton corps me manquait... Je n’ai jamais trouvé une amante qui t’arrive à la cheville, ma chérie, alors... Tu as intérêt à bien te rattraper, et à me sucer bien comme il faut. »

Ce qui tombait bien, puisque c’était le plan de la femme. Persée le lui annonça, sur un ton très sérieux, après avoir déposé un délicieux baiser sur sa queue, faisant se dresser encore plus douloureusement cette dernière, provoquant une série de frissons dans le corps de l’Amazone. Acté respirait lourdement, ayant très mal à sa queue, comme rarement auparavant... Surtout quand Persée lui glissa qu’elle allait la sucer longuement, comptant la faire jouir à plusieurs reprises, et qu’Acté ne devrait rien faire d’autre. Mine de rien, l’entendre parler ainsi, l’entendre exposer son programme sans honte, amena le sexe d’Acté à se roidir, et à lui faire terriblement mal.

« Hmmm... Pu-Putain, haaaa... »

Et, finalement, Persée ouvrit les lèvres, et sa bouche se posa sur son sexe. Un gémissement s’échappa des lèvres d’Acté, qui ferma les yeux, et sentit une vague de plaisir la traverser de part en part, lui arrachant un soupir supplémentaire.

« Haaaa... Persée... J-J’espère que tu n’as pas oublié... Combien je jute généreusement... Haaaa... »

Son secret, c’était qu’elle faisait tout simplement durer le plaisir. Elle se retenait de jouir aussi longtemps que possible, et, ainsi, non seulement avait-elle appris à être endurante, mais aussi à jouir généreusement... Et ça, sa belle Persée allait pouvoir le voir. Et, même si elle avait ordonné à Acté de ne rien faire, cette dernière finit malgré tout par poser une main sur sa tête, accompagnant ainsi ses mouvements, sentant surtout ses cheveux, et commença à remplir l’espace de ses soupirs et de ses gémissements, tandis que, en fermant les yeux, elle se délectait des bruits de claquement de chair quand la bouche de son amante glissait et ondulait le long de son chibre...

Pour comprendre le fonctionnement de la Horde et la mentalité des Amazones, il fallait partir d’un postulat simple : le sexe n’était pas une chose taboue. Tout simplement. Il en résultait que Les Amazones, non seulement copulaient fréquemment, mais en parlaient aussi très librement. Et il en résultait aussi que le sexe était vu, non pas comme une sorte de plaisir profane et coupable, mais comme une discipline à part entier. Pour la Horde, il ne faisait aucun doute que le sexe était une discipline, une notion fondamentale des relations communautaires et humaines. De fait, on devait surtout à la Reine Andromaque d’avoir développé l’éducation sexuelle, et il était indéniable que, depuis lors, les Amazones se montraient moins cruelles. On leur enseignait le sexe, et Persée avait appris. Sur ce point, Acté avait été une rude formatrice. Elle était devenue une Amazone hermaphrodite bien avant elle, car elle était plus vieille. Elle lui avait donc appris l’art délicat de la fellation, et de la gorge profonde. Et, en réalité, Persée avait eu bien du mal. Acté se rappelait des nombreuses fois où elle s’étouffait, ce qui faisait que, à terme, avant de sucer sa queue, Persée avait pris l’habitude de l’embrasser et de la lécher longuement, ce qui la rendait plus lisse... Mais aussi, paradoxalement, plus grosse. Et, venant d’Acté, ce n’était pas peu dire, car elle avait un sacré membre.

En réalité, si Acté était si patiente dans le sexe, c’était aussi parce qu’elle avait formé sexuellement beaucoup de jeunes Amazones. Dès qu’elle savaient leurs floraisons, elles apprenaient. Autrement dit, la queue d’Acté s’était glissée dans bon nombre de bouches, et, comme on pouvait s’y attendre, Persée avait été, là aussi, son élève la plus douée, la plus énergique, et celle avec laquelle elle pratiquait le plus. Il était donc normal qu’elle commence par une fellation, car c’était une manière d’honorer leur rituel, et, surtout, pour Persée, de montrer à Acté combien elle avait grandi.

Acté lui avait toujours dit que, dans une fellation, il n’y avait pas que la bouche, mais aussi les mains. Et là...

« Ho... Hmmmm... »

Acté avait une queue grosse, trop grosse pour l’engloutir d’un coup, mais elle comprit très rapidement, à la manière dont la tête de Persée filait d’avant en arrière, que cette dernière avait travaillé sa pratique. Elle en sourit, ravie... Et sentit même ses joues s’empourprer. Elle s’était jurée de tenir aussi longtemps que possible, mais...

« Ha... Tu... Tu me mets à l’épreuve, ma chérie, hmmm... Ouii... »

Persée s’enfonça alors d’un coup sec, et Acté écarquilla les yeux, sous cette gorge profonde subite, et poussa un léger cri inaudible... Mais en crachant un peu de salive de ses dents. Son autre main se crispa nerveusement sur la tête de Persée, qui sentit la femme rester immobile, avec sa queue qui tapait contre sa gorge. Cinq secondes... Dix... Quinze... Acté gémit alors, et sentit Persée se reculer, maculant sa verge de sa magnifique salive, mais en respirant par le nez, de sorte que son membre resta toujours niché en elle, sa main venant alors caresser son sexe.

Sa queue pulsait chaudement, et Acté baissa les yeux, regardant son amante en souriant, les joues rougies par un désir furieux et puissant. Usant de ses mains, Persée masturbait la base de sa queue avec l’une, et utilisait l’autre pour gratter sa peau, glissant sur elle. La jeune Amazone continua ainsi, malmenant délicieusement le corps d’Acté.

« Hmmmm... Ah, Persée, tu... Tu t’es bien améliorée, ma chérie, hmmm... Mais... Pourras-tu tenir sur la longueur ? »

Elle devait respirer par le nez, et, quand on n’habituait pas le corps à respirer par la bouche, il était important de savoir réguler sa respiration.

« Mais continue, haaaa... Vas-y... »

Acté serra encore les dents, gémissant une nouvelle fois.

D’ici quelques minutes à ce rythme, Persée allait recevoir son premier cadeau...

On disait souvent des Amazones qu’elles étaient de redoutables amantes sexuelles. Les raisons découlaient, non seulement de leur éducation, où le sexe était une matière qu’on enseignait aux jeunes Amazones, mais aussi de leurs multiples voyages et quêtes initiatiques, qui leur permettaient de voir de multiples pratiques sexuelles variées et diversifiées. Et Persée, visiblement, s’était grandement améliorée de ce point de vue. Acté le sentit au bout de quelques minutes, en constatant que la jeune fille ne se retirait pas de son membre, et le constata surtout quand elle s’immobilisa, tout simplement, en en profitant pour relever l’une de ses mains, et palper son sein.

« Haaaa… Je vois… Un pincement pour ‘‘Non’’, deux pincements pour ‘‘Oui’’ ? »

Elle soupira encore, les joues rougies, et crispa ses doigts sur les cheveux de Persée. C’était à elle d’agir, mais, à la voir immobile comme ça, Acté commençait à sentir une puissante frustration croître en elle, remontant lentement dans sa poitrine, et lui donnant une envie de plus en plus furieuse de la baiser. Des mois et des mois sans pouvoir coucher avec Persée, sans pouvoir profiter de son corps parfait, frotter son visage contre ses cheveux, la baiser à même le sol… Oh, comme tout ça lui avait manqué ! Persée délaissa finalement son sein, et reprit ses mouvements, d’avant en arrière. Acté soupira à nouveau, et relâcha la pression sur les cheveux de Persée, afin de la laisser plus librement la prendre.

Avant, arrière, mouvements rapides ou profonds entraînant des bruits de claquement spongieux… Acté se pinça les lèvres en la regardant faire, comme absorbée. Elle voyait cette masse de cheveux blancs filer d’avant en arrière, s’accompagnant des soupirs et des gémissements de Persée, qui allait parfois jusqu’à frotter ses dents sur le chibre d’Acté, la faisant gémir. Celle-ci se pinçait les lèvres, et relevait parfois le regard, pour mieux gémir. Son dos heurta la poutre en bois située derrière elle, qui permettait de soutenir la tente, et elle soupira encore.

« Hooo… Per… Persée, hmmm… !! »

Tenir à la fois sur la longueur et sur la durée, la chose n’était guère aisée, mais Persée, indéniablement, y arrivait avec un indéniable talent. Elle continuait à jouer sur sa hampe de chair, prodiguant à Acté mille délices… Jusqu’à ce que cette dernière ne se pince les lèvres. Persée devait alors sentir l’orgasme approcher, que ce soit dans la manière dont les muscles d’Acté se bandèrent, ou dont ses mains se posèrent sur les cheveux de la femme, se crispant sur ses longs cheveux blancs. Fermant les yeux, elle gémit encore… Et jouit.

Ce qui, chez Acté, n’était pas un moindre mot. Elle avait toujours cette habitude de jouir généreusement et intensivement, et, ici, ça ne manqua pas. En sentant l’orgasme la traverser, Acté soupira longuement, hurlant même, tout en remuant son corps d’avant en arrière, baisant la belle petite bouche de Persée, et serrant ses doigts sur ses cheveux, bien décidée à répandre tout son jus en elle… Ou, du moins, autant de foutre que possible.

« HMMMMMMMM… !!! »

À chaque fois qu’Acté pensait en avoir terminé, elle sentait encore des reflux venir dans sa queue, et balançait de nouvelles giclées de sperme. Néanmoins, et de manière surprenante, alors que, peu à peu, les joues de Persée se gonflaient sous l’abondance de foutre, elle ne repoussait pas sa queue, et, au contraire, maintenait fermement sa main sur la base de ce chibre, conservant la queue plantée dans sa bouche, avalant ainsi tout son sperme. Acté finit par enfoncer ses ongles contre les cheveux de la femme, et se répandit encore en elle, balançant d’ultimes filaments de foutre.

« Haaaaaaa… !! »

Acté reprit peu à peu sa respiration, retrouvant ses esprits… Et, alors que Persée avalait son sperme, et que la queue d’Acté avait bien dégrossi… Persée reprit alors.

« Hmmm… Q-Quoi… Je n’ai pas assez joui en toi, hein, petite… Hmmm… Gourmande, haaaa… !! »

Sa queue avait diminué sous l’effet de cet orgasme, mais Acté faisait pleinement confiance à Persée pour réveiller son ardeur. De plus, il y avait encore du sperme qui baignait dans sa bouche, offrant à Acté des sensations exquises, comme si sa queue trempait dans un délicieux bassin amniotique. Fermant les yeux, elle gémit encore, toujours aussi excitée, et commença petit à petit à accompagner les mouvements de bouche de Persée, en accélérant de plus en plus vite, au fur et à mesure que le désir croissait en elle…