Re: Fermière au Cirque Kowai [avec Marisa Teritt]
Posté : 14 oct. 2025 20:57
Elles auraient déjà dû partir.
Elles restèrent à observer cette paysanne qui s’était « réveillée ».
Mais ni la mère ni la fille ne prirent la parole de suite.
Alors le silence les engloba. Cet ASSOURDISSANT silence, que même les bruits de bataille au-delà de la Locomotive contre les aberrations ne parvenaient pas.
Cruelle : « Tu n’as pas compris ! »
Comtesse Lumière : « Ne sois pas si intense dans ton expression, ma fille. Elle est vierge dans cet anti-monde. Elle doit tout désapprendre pour enfin comprendre. Mais ne vois-tu pas cette lumière qui brûle dans ces yeux ? C’est…magnifique. »
Dans un autre contexte, cette intonation dans la voix aurait pu être l’aveu d’un désir sexuel. S’il y avait de ça, c’était plutôt à rapprocher d’une faim et d’une fascination. Le feu, ici-bas, semblait encore plus important que dans le monde de Marisa où il permettait de repousser « simplement » les ténèbres. Ici, il était une ressource aussi précieuse que le temps. Peut-être même encore plus précieux dans cet anti-monde.
Cruelle : « Nous ne possédons pas l’âme de cette femme avec nous. »
Comtesse Lumière : « Et quand elle dit « nous », elle parle de ma personne et de mes lanternes. Je puis au mieux te proposer une de ces âmes disciplinées qui me serviront d’intermédiaire tout en étant en protection dans mon sanctuaire. »
La monstruosité géante faites de bras et de lumières contenues ne quittaient plus des yeux Marisa. Ces flammes dans ces cheveux ! Cette intensité dans ses yeux ! Elle en perdait toute prudence. Elle le savait. Mais c’était comme essayer d’éloigner un junkie de sa « sainte » poudre. La Comtesse Lumière était pourtant bien consciente de cette faiblesse. Sa fille ne manqua pas de lui le rappeler d’une manière plutôt brusque.
Cruelle : « Ce n’est pas le moment de s’extasier sur un spectacle du bas-peuple. Nous devons nous sauver avant que Père nous retrouver et nous capture. Il est HORS DE QUESTION que je retourne chez lui. Tu m’entends, mère ? Je ne vous le pardonnerais jamais à tous les deux. »
Pendant ce temps, Mrs Claus restait pareil à un macchabée.
Ou une « grosse poupée ».
Si la notion de temps n’était pas la même que là d’où était née et vécue la paysanne, il s’écoulait tout de même. Tout le monde aurait pu jurer qu’au lieu de grain de sable dans un sablier, ce devrait plutôt ressembler à une boue épaisse et noiratre… Mais du temps allait d’un point donné à une destination. C’était une certitude. Il ne pouvait pas y avoir de vie sans temps. Cela revenait-il à dire que Mrs Claus était prisonnière ? A l’écart du temps ?
Cruelle : « Mère ! »
Comtesse Lumière : « … »
Les doigts d’un de ses bras étaient à moitié tendus en direction de Marisa. La pulpe de ses doigts se caressant les uns les autres. Comme un gourmet s’apprêtant à goûter à un plat unique et savoureux. Et pourtant…
Elle savait qu’elle devait partir.
Le refuge ne durerait pas…
Elles restèrent à observer cette paysanne qui s’était « réveillée ».
Mais ni la mère ni la fille ne prirent la parole de suite.
Alors le silence les engloba. Cet ASSOURDISSANT silence, que même les bruits de bataille au-delà de la Locomotive contre les aberrations ne parvenaient pas.
Cruelle : « Tu n’as pas compris ! »
Comtesse Lumière : « Ne sois pas si intense dans ton expression, ma fille. Elle est vierge dans cet anti-monde. Elle doit tout désapprendre pour enfin comprendre. Mais ne vois-tu pas cette lumière qui brûle dans ces yeux ? C’est…magnifique. »Dans un autre contexte, cette intonation dans la voix aurait pu être l’aveu d’un désir sexuel. S’il y avait de ça, c’était plutôt à rapprocher d’une faim et d’une fascination. Le feu, ici-bas, semblait encore plus important que dans le monde de Marisa où il permettait de repousser « simplement » les ténèbres. Ici, il était une ressource aussi précieuse que le temps. Peut-être même encore plus précieux dans cet anti-monde.
Cruelle : « Nous ne possédons pas l’âme de cette femme avec nous. »
Comtesse Lumière : « Et quand elle dit « nous », elle parle de ma personne et de mes lanternes. Je puis au mieux te proposer une de ces âmes disciplinées qui me serviront d’intermédiaire tout en étant en protection dans mon sanctuaire. »La monstruosité géante faites de bras et de lumières contenues ne quittaient plus des yeux Marisa. Ces flammes dans ces cheveux ! Cette intensité dans ses yeux ! Elle en perdait toute prudence. Elle le savait. Mais c’était comme essayer d’éloigner un junkie de sa « sainte » poudre. La Comtesse Lumière était pourtant bien consciente de cette faiblesse. Sa fille ne manqua pas de lui le rappeler d’une manière plutôt brusque.
Cruelle : « Ce n’est pas le moment de s’extasier sur un spectacle du bas-peuple. Nous devons nous sauver avant que Père nous retrouver et nous capture. Il est HORS DE QUESTION que je retourne chez lui. Tu m’entends, mère ? Je ne vous le pardonnerais jamais à tous les deux. »Pendant ce temps, Mrs Claus restait pareil à un macchabée.
Ou une « grosse poupée ».
Si la notion de temps n’était pas la même que là d’où était née et vécue la paysanne, il s’écoulait tout de même. Tout le monde aurait pu jurer qu’au lieu de grain de sable dans un sablier, ce devrait plutôt ressembler à une boue épaisse et noiratre… Mais du temps allait d’un point donné à une destination. C’était une certitude. Il ne pouvait pas y avoir de vie sans temps. Cela revenait-il à dire que Mrs Claus était prisonnière ? A l’écart du temps ?
Cruelle : « Mère ! »
Comtesse Lumière : « … »Les doigts d’un de ses bras étaient à moitié tendus en direction de Marisa. La pulpe de ses doigts se caressant les uns les autres. Comme un gourmet s’apprêtant à goûter à un plat unique et savoureux. Et pourtant…
Elle savait qu’elle devait partir.
Le refuge ne durerait pas…

