The Multiversity

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

« Ma piaule est au Japon. Mon gym aussi. Alors à moins de pouvoir te téléporter, ce que moi je ne sais pas faire, par le temps qu’on arrive… On va être en retard pour la plage. Ne me dit pas que tu n’as pas envie de me voir en maillot de bain et que de remettre à leur place tous ces connards qui se pensent rois de la plage. Et en plus, je parie que tu as un smash qui défonce au volleyball de plage, c’est sûr… »

Quoi? C’est vrai! Je vis au Japon, pas ici. Et avec les fuseaux horaires et le reste… Encore que bon, s’il préfère faire une virée au pays du soleil levant, c’est envisageable mais… Moi la plage, ça me tentait vraiment! Là, encore une fois vous allez me dire : mais Alix, tu tortures ce pauvre mec! Couche si tu veux te montrer sexy! Alors déjà, je le redis : vous pouvez flirter et être sexy sans coucher avec quelqu’un. Balthazar n’est pas con. Il sait très bien que ce que je fais pour lui, un homme, en plus, je ne le fais pas pour n’importe qui. Alors… Qu’il en profite. Et s’il n’est pas intéressé, il me le dira. Sa chambre d’hôtel fera parfaitement l’affaire. Je ne suis pas du genre princesse à demander un hôtel cinq étoiles avec mon valet personnel. Si c’est propre et que c’est en bon état, je dis… Tant mieux, pourquoi pas. J’ai déjà vécu dans des conditions des plus spartiates.

Et puis bon, il est sympa Balthazar. C’est rare de rencontrer quelqu’un qui soit capable de boire et de manger autant. Il faut profiter des petits plaisirs de la vie. Et de toute façon, au nombre de culs que je botte, tout ce que j’ai bouffé sera vite dépensé, ça c’est moi qui vous le dis. Ah mais c’est que bon, oui, ce physique que je me suis donné est peut-être à la base la manifestation de mes capacités surhumaines mais j’en prend grand soin quand même. L’effort, il n’y a que ça de vrai pour rester les deux pieds sur terre. Non moi je vous le dis. Tout régler en claquant des doigts, sans jamais vraiment rien faire… Très mauvais pour quelqu’un ça. Non parce que pensez-y. Imaginez que du jour au lendemain, vous perdez vous pouvoirs. Vous allez faire quoi, hum? Certainement pas les malins, ça c’est moi qui vous le dis. Je vis selon le principe de ne pas dépendre exclusivement de mes pouvoirs.

Ah ce n’est pas toujours facile, on ne va pas se mentir. Se simplifier la vie est un réflexe si simple à prendre en considération. Mais cela peut s’avérer une arme à double tranchant. Enfin bref, je monologue intérieurement mais en attendant, l’action, elle, n’avance pas! Décisions, décisions… Je laisse le choix à Balthazar. Je ne connais pas l’étendue de ses pouvoirs donc peut-être que lui peut se téléporter. Dans ce cas, oui, on peut aller chez moi et se téléporter sur une plage de Cancun demain matin. J’avoue que ça doit être super pratique. Jeannie, ma créatrice, peut le faire. Mais moi, je manipule la matière, pas la réalité. Des fois je me dis que j’ai la version « du pauvre » de ses pouvoirs. Les trucs vraiment cools… je ne les ai pas. En même temps… Imaginer Shayne avec le pouvoir de manipuler la réalité? Quelle est l’expression consacrée? Ah oui. Nightmare Fuel.


« Vraiment, en fait, ça dépend entièrement de ce que tu veux faire, Balthazar. Si tu es capable de te… Enfin… De nous téléporter, on peut aller chez moi. J’ai une chambre d’ami, figures toi. La maison a trop de pièces pour une seule personne. Ça va me faire plaisir de t’accueillir dans mon chez moi. Sinon ta chambre d’hôtel. Ou ta chambre et je prends celle d’à côté. Ce qui t’arrange, j’ai envie de te dire, en fait… »

[Balthazar Noël]

Ce qui l'arrangeait, c'était de profiter au maximum de cette nouvelle amie, alliée, équipière, bombe suréquipée, canon recalibré, beauté trop longtemps cachée. Cachée au yeux du colosse qui aurait aimé la rencontrer bien avant qu'elle ne se décide pour un 90/10. Des nénettes comme elle, on en croisait une seule sur des centaines de vie. Alors, sans tomber dans la parade nuptiale du paradisier qui, tout fringuant, allait sautiller autour de la femelle qu'il avait en vu, Balthazar allait s'essayer à toutes les combinaisons possibles pour la faire changer d'avis, ou tout du moins l'orienter sur le 10 plutôt que le 90. Ce n'était pas égoïste ni désespéré mais bon, fallait pas qu'elle lui ai tapé dans l'œil. Qui résisterait à une supercopine badass, jugée sur une carcasse de voiture explosée, à péter la gueule à tout un tas de débiles avant de leur envoyer une roquette à la gueule. J'ai pas raison? Ah! Si hein ...

Mais il n'allait pas aller trop vite non plus, les belles fleurs demandent de l'attention et de l'entretien. Alors il n'allait pas arroser Alix régulièrement mais ce seront les petites attentions qui porteront leurs fruits ... en théorie masculine.

A ses côtés, sa future épouse, première parmi les Belles et divine reine du royaume de la fonte, accaparait toute son attention et l'esprit du colosse affectueux s'évada. Ensemble, ils pourraient ouvrir une salle de fit, donner des cours personnalisés, partager leur amour du sport et s'établir durablement dans un endroit qui leur plairait. Alix porterait ses enfants et tous seraient très musclés ...

"... ce qui t'arrange, j'ai envie de te dire, en fait..."

"Hein? Oh, oui!"

Il l'écoutait bien sûr mais la mélopée de sa voix enivrante l'aidait à imaginer tout et n'importe quoi.

"Un portail? Évidemment oui, c'est comme ça que je me déplace. Viens!"

Il lui prit la main, instinctivement, et l'entraina dans un coin discret. Un employé qui balayait devant le restaurant les vit s'éloigner et ricana. Lequel des deux allait baiser l'autre?

Alors le truc du portail, c'est difficile à expliquer quand c'est inné. Il suffit d'y penser, pas de l'invoquer. Ca arrive comme ça. Et quant à la destination, où Balthazar la choisit ou c'est la roulette du destin. Mais c'est quand même bien fait puisqu'on ne risque pas d'atterrir au cœur d'un volcan ou dans le vide intersidéral. L'arrivée est toujours viable et discrète, un truc mis au point par un vieil aïeul plein de bon sens.

Le cercle lumineux apparut devant et ils s'y engagèrent. Là ce n'était pas comme dans les films, pas de vortex ni d'autoroute transtemporelle. Rien. Un pas, on entre et au deuxième, on sort.

Le sable sous leurs pieds crissait sur une plage de Cancun. A l'horizon, les premières lueurs de l'aube apparaissaient et la température clémente de la nuit commençait déjà çà se dissiper pour celle plus chaude de la journée à venir. L'endroit était féérique, digne des plus belles cartes postales. Un groupe de sauveteurs qui n'auraient pas fait tâches dans Baywatch lorgnèrent sur les formes d'Alix d'un œil approbateur. Et ouais, entre professionnels du muscle, on se comprenait. Les jeunes Apollons préparaient la plage qui ne tarderait pas à se garnir, les places étaient chères ici. Le monde entier venait à Cancun pour ses attraits touristiques de toutes beautés.

Ne demandez pas comment ni pourquoi mais Balthazar se dévêtit, dévoilant sa musculature inhumaine. Un minotaure vétéran aurait fui au galop en le voyant. L'homme portait un boxer paré d'un liseré élégant, marque d'une société produisant des vêtements luxueux. Vous vous attendiez à un slip de bain hein? Hé bé non...

"T'as ce qu'il faut ou tu veux me commander un truc ultra sexy?"

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

C’est pratique la téléportation. Ça gagne énormément de temps. J’aimerais bien avoir ce pouvoir dans mon arsenal. Ce n’est pas possible, évidemment. On ne choisit pas ses pouvoirs. Si c’était le cas, on aurait énormément plus de problèmes en ce bas monde. Donc au moins, je peux profiter des avantages de ce pouvoir via quelqu’un qui le possède. Nous voilà à Cancun avant la cohue. Ce qui est sympa quand on est moi, c’est que dormir est une affaire de mortels. Manger, boire, même respirer… C’est con à dire mais je manipule la matière. Si j’ai besoin de me sustenter, ce que j’ai besoin est autour de moi. Donc je suis déjà prête pour une nouvelle journée. Le crime ne dort jamais? Ça tombe bien, moi non plus! Et la journée s’avère excellente si je me fie à ce que je vois. Tant mieux. J’aurais détesté une journée de pluie ou de mauvais temps. Bon allez, il est temps de…

En fait non. Pas ici. Pas à la vue de tous. Je veux dire… Évidemment qu’il faut que je me change pour des vêtements de plage. Ce serait juste logique. Et comme je ne porte pas de sac sur moi, on pourrait se demander où je les ai rangés. Je ne possède peut-être pas la faculté de me téléporter mais j’ai la faculté d’économiser des fortunes en vêtements, par contre. Je lui fais signe de me suivre et nous nous nous dirigeons vers ces cabines où les gens peuvent se changer. À cette heure? Il n’y a personne. Donc… Je peux offrir un petit quelque chose rien que pour Balthazar. Ma matériakinésie, contrairement à Shayne, en est une de contact. Au gros maximum, je dirais que j’ai peut-être un mètre de distance. Mais qui dit contact veut dire n’importe quelle partie de mon corps, contrairement à l’idée générale comme quoi on parlerait seulement de mes mains. Bien sûr que non, voyons.

Ce qui veut dire que je peux modifier ce que je porte sans effort. Et sous les yeux soudainement très intéressés de Balthazar, mes vêtements changent et se transforment, devenant un superbe bikini de plage qui met très en valeur mes meilleurs atouts. Je parle bien sûr de mes muscles, de mes abdos, de ma musculature. Quoi, vous pensiez que je parlais de quoi? Pervers. Et bien sûr, par contre, jamais de nudité complète. De un, ce serait trop facile voire vulgaire et de deux, ça garde une part de mystère. C’est bien, il est encore conscient. J’avais peur que tout son sang ait migré au sud de sa personne, vers son entrejambe. Je lui fais un ravissant sourire, tournant sur moi-même pour lui permettre de m’admirer sous tous les angles. Rien que pour toi, que je lui glisse à l’oreille. On ne peut pas dire que je ne suis pas gentille avec lui en tout cas. Il a droit à bien plus que bien d’autres me concernant, c’est bien certain.

Nous sortons ensuite sur la plage et évidemment, même si nous ne sommes pas en couple, ceux qui nous voient penseront sans doute le contraire. Je n’ai pas spécialement l’intention de clarifier leur erreur. Et puis bon, je n’ai pas de raison non plus de vouloir regarder ailleurs sauf si une jolie demoiselle attire mon attention. Dans ce cas, on risque plus, Balthazar et moi, de jouer les commentateurs et d’admirer ensemble. Quoi? J’ai dit avoir une préférence pour les femmes, je n’ai pas dit que j’allais le juger comme un gros porc dégueulasse parce qu’il a le même intérêt que moi! Et puis du reste, je suis bien certaine que nous allons beaucoup nous amuser. Je dois confesser quelque chose, que je lui dis. J’adore troller les connards. Autrement dit, il va pouvoir s’attendre à quelques démonstrations très… Alixienne… À la plage. Et ça tombe bien car j’ai l’impression que comme moi, il n’aura pas de mal à se moquer des connards!

[Balthazar Noël]

Oh oui elle  a ce qu'il faut Alix, et elle ne fait pas les choses à moitié. Avec elle, c'est tout bon ou tout mauvais mais depuis qu'ils se sont rencontrés, l'aiguille de flirtomètre est dans le rouge écarlate. Le tout mauvais, c'est quand des abrutis de chicanos la mette en rogne et qu'elle décide de péter la gueule à tout le monde, le tout bon c'est ce qui se produit dans la cabine quand elle entraine Balthazar derrière elle. La cogneuse a la décence de ne pas tomber dans l'exhibition pornographique et son petit changement vestimentaire a un effet très positif sur l'humeur déjà joyeuse du colosse. Alix ne dévoile pas, elle suggère et incite à imaginer bien que l'apparition presque exclusive de son énorme poitrine sous le nez de Balthazar manque faire rugir le cadet des Noël. L'amplitude, le volume et la rondeur parfaite de ces seins divins appelle à un acte chéri par les hispaniques et dont Balthazar est habituellement un grand fan. L'imbrication de son élément et de ceux d'Alix pourrait former la huitième merveille du monde en termes d'architecture et de dimensions. Le flot de plaisir interminable qui en résulterait gratifierait le corps de l'héroïne d'une ...

L'orgasme psychologique de Balthazar cessa avec la complète apparition d'un bikini qui n'eut pour fonction que d'assurer le strict service minimum. il inclina la tête comme l'aurait fait un sénéchal devant sa reine quand elle le teasa encore une fois. Son souffle chaud dans l'oreille du colosse diffuse une onde qui n'a d'autre effet que d'émoustiller l'homme encore plus. Alix sait-elle ce qu'est le contrôle et la retenue quand un mâle atteint le seuil du rut? L'effort personnel de concentration de l'homme pour éviter un séisme d'amplitude sexuelle 10 sur l'échelle de Rocco est surhumain.

C'est avec grand peine mais dignité qu'il avance à ses côtés sur la plage. Le couple rayonne, en jette, dépote, attire les regards. Ils trouvent une place sur le sable blanc, non loin de l'eau alors que la plage commence à se garnir. Personne ne reste indifférent en les voyant. Des femmes se voient écrasées et lourdement pénétrées sous la masse du corps de l'homme tandis que leurs compagnons dominent Alix, soumise et bardée de cuir. Les fantasmes de toutes et tous font surface et l'espace d'un instant, ils vivent le moment de leur vie ... Un très court instant seulement car quand Balthazar pose sa grosse main dans le dos d'Alix, les espoirs s'envolent.

Assis côte à côte, ils peuvent contempler le soleil prendre possession d'un superbe ciel azur et réchauffer la Terre. Il n'y a pas de raisons d'être discret puisqu'Alix autorise certaines choses aussi Balthazar observe son profil, tout son profil. Quel buste!

"Au cas ou personne ne te l'aurait jamais dit, tu as une poitrine, entre autres,  absolument fantastique."

C'est un fait. Aucune femme sur la plage ne dispose d'atouts aussi massifs.


"Allons nous baigner avant que les touristes allemands ne viennent contaminer la pureté de cette eau!"

Bon, elle était fraîche ... A une autre heure de la journée, il aurait gambader en éclaboussant sa compagne mais là, il s'appliqua, sans frissonner, à immerger sa masse dans l'océan. Il souffla en douce et au bout de quelques minutes de trempette, se fut habituée à la fraicheur. Ils en profitèrent un peu et allaient ressortir pour rejoindre leur place et larver sous les rayons du soleil. Leur sortie impressionnait: deux beaux athlètes atlantes offrant leur beauté au monde. Dans l'ordre de la création, Balthazar venait juste après l'éléphant. Son caleçon n'était suffisant que pour cacher l'aspect mais en rien la forme du boa.

Un coup d'œil vers Alix ... Balthazar avait une revanche à prendre. Il s'élance, plaquage règlementaire où par perfidie, il entraine la Belle sous l'eau avant de la ressortir et de la balancer presque gracieusement à plusieurs mètres. HAHA!! C'était à lui de faire montre de puissance aussi!! Il se refuse à la laisser brailler et est déjà sur elle et il pose sa fleur sur ses grosses cuisses.


"Ne hurle pas, je n'avais pas le choix."

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Je m’amuse. Chose rare, quand on y pense car la plupart du temps, je suis en train de traquer ma Némésis. Je sais, je sais, je devrais m’accorder plus de loisir dans mon horaire. Mis je n’ai pas été créée ainsi. Je reste une arme conçue pour une fonction particulière. Mais là, avec Balthazar… Je n’ai pas envie de me casser la tête outre mesure. Juste de profiter de la plage, juste de profiter du moment. Il a sa petite revanche, non pas que je vais lui en vouloir, non, je trouve même ça amusant. C’est vrai que d’un certain point de vue, je l’ai beaucoup taquiné le pauvre. Provoqué, aussi, oui. Même si ce n'était pas le but premier, on ne peut pas nier le résultat. En tout cas, il a de la chance, il peut faire certains commentaires qui, en d’autres circonstances lui auraient valu mon poing à la figure. Il y a quand même une marque de confiance, quand on y pense, oui…

Après notre baignade, après avoir joué dans l’eau, nous retournons sur la plage et apparemment… Balthazar fait des jaloux. Il est vrai que c’est un spécimen qui se démarque de la moyenne. Un groupe de brutes de plage décide que c’est leur plage et que si quelqu’un doit jouer des muscles, ce sont eux et non lui. Oh, les petits coqs sont jaloux! Quoi, ils pensent vraiment que parce qu’ils sont une petite dizaines de bodybuilders sous stéroïdes se pensant les rois de la plage que ça va nous impressionner? En tout cas, pour ma part, je ne suis pas impressionnée. De toute façon, ils s’imaginent quoi, au juste? Que toutes les jolies femmes en couple qui sont présentes ici vont commettre l’adultère pour aller s’amuser avec eux? C’est absurde, vraiment… Et encore, absurde est un mot bine faible, si vous me demandez mon opinion. Mais je suis curieuse de voir ce qui va se passer.

Non parce que sérieusement, s’ils veulent jouer au jeu de la chaine alimentaire, j’espère que Balthazar va leur montrer qui commande ici. Évidemment, je reste disponible s’il faut bastonner. Je veux dire… Ce sera trop facile pour nous mais punir les imbéciles est un devoir qui incombe à ceux qui peuvent s’opposer à ce genre de connards. Ah si, si, je n’invente rien. C’est la vérité pure et dure. Ah oui, aussi, bonjour les commentaires racistes, hein. De charmants spécimens du genre humain. Le genre d’individus capables de vous faire désespérer du futur de l’humanité. J’avoue que j’essaie de comprendre ce qui leur passe par la tête. Est-ce qu’ils pensent que s’ils font fuir Balthazar, ils vont pouvoir avoir toutes les femmes, dont moi, à leurs pieds? Non parce que je leur pose la question, non sans une pointe de sarcasme dans la voix. Ah. La réponse est à la hauteur de ce que…

Mais oui, quoi d’autre. Ces pervers louche sur mes généreux attributs féminins mais ils insultent ma musculature en se fendant de commentaires sexistes et misogynes comme quoi une femme musclée, c’est une abomination, que je devrais connaitre ma place et toutes ces idioties. Je me tourner vers Balthazar. « Est-ce que tu te comportes en gentleman et tu leur casses la gueule ou je m’en charge », que je lui demande. Parce que moi, ce sera très simple. Je vais faire du lancer de javelot, lancer ce dernier le plus loin possible dans l’océan mais je vais substituer le javelot pour l’un de ces imbéciles à chaque lancer. Je ne me considère pas comme votre super héroïne standard, droite, vertueuse et qui va tendre la joue droite. Oh non. Tu veux m’insulter, tu as intérêt à être capable de te tenir debout devant tes conneries. Et quelque chose me dit que Balthazar doit aussi avoir une tolérance proche du zéro pour ces gens-là…

[Balthazar Noël]

Le soleil, maitre incontesté de notre système planétaire. Cette boule de feu gigantesque irradie, bombardant l'espace de rayons mortels et chargés en tout types de variantes cancérigènes. Heureusement, cette étoile est assez loin de la Terre pour éviter à la population terrestre de griller dès le lever du jour. En cet instant, c'est une vague de douceur chaude qui monte de l'horizon et inonde la plage mexicaine d'une belle harmonie universelle. Balthazar est allongé sur sa serviette, et à ses côtés se prélasse sa sublime compagne. Le corps d'Alix, nimbé d'éclats solaires, révèle sa force et sa beauté et le colosse s'en délecte. Quelle chance il a de pouvoir profiter de cet instant de bonheur sans que quiconque ne vienne le perturber.

Ah ... et ben non, il semblerait que les rayons du soleil soit plus efficaces sur certains que sur d'autres. La dizaine de trouducs dégénérés qui leur tourne autour doit rassembler toutes les cellules cancérigènes de Cancun tant ils ont l'air cons. Ca parade, ca braille, ca se la pète en exhibant de gros muscles tartinés d'huile bronzante. Ces merdes sont de véritables parasites qui indisposent les honnêtes gens et pourrissent la journée des amoureux de la bronzette.

Très vite, les commentaires fusent: quelques insultes au sujet de la musculature du vieux (Balthazar) et surtout des réflexions très profondes sexuellement sur les éventuels talents d'Alix aux vues de son physique. Et de gras et nuls, les commentaires deviennent débiles, racistes et misogynes, entrainant par là l'effondrement du rempart de convivialité que les deux tourtereaux avaient édifié.

"Gentleman? Tu m'excuseras mais je vais me mettre à leur niveau. Ils ne méritent pas d'être traités comme des hommes."

Le troupeau d'abruti s'était encore rapproché, dégueulant son fiel. Le colosse se leva et ils arborèrent leurs gueules de bâtards satisfaits de la baston qui se profilait. Balthazar pointa du doigt un petit à l'air teigneux et aux pecs surdéveloppés.

"Toi et ta bande de parasites, vous dégagez! Vous prenez tout mon air et y'a pas de place pour vous ici."

C'était simple, clair et précis, et n'incitait l'autre qu'à s'engouffrer dans le piège. Et bien évidemment, la teigne s'avança, hargneuse devant ses potes et vint parader devant Balthazar en le traitant de "maricon". Balthazar n'était pas un boxeur, ni un spécialiste du combat. En revanche il pesait lourd, très lourd. Son poing s'abattit verticalement sur la tête du guignol comme un marteau divin sur une enclume et le type s'enfonça de vingt centimètres dans le sable avant de tomber à genoux et vomir aux pieds du colosse. Il est évident que cela jeta un froid dans cette relation naissante d'autant plus qu'après avoir gerber, le mec s'affala inanimé, du sang coulant de son nez. Ce fut ensuite la ruée. Les gus se jetèrent pêle-mêle sur le héros, plus guider par l'instinct de la meute recherchant la protection du groupe que par l'envie de briller individuellement. Apparemment, le copain de miss Hulk était super fort et un duel à la loyale aurait été source d'emmerdes. L'imbrication des idiots causa leur perte. Lever un genou pour broyer une paire de couilles, inviter un blaire à s'écraser sur un coude, et puis sommairement distribuer des mandales en sachant que chaque coup ferait mouche, Balthazar se fit plaisir. Les os craquaient, deux types volèrent par dessus la cohue, renvoyés dans leur connerie, et très vite, il n'en resta plus qu'un ... mais un gros. Le reste de la bande gisait pitoyablement éparpillée dans le sable et quelques spectateurs applaudissaient le courage du sans peur et sans reproche. Mais il en restait bien un et il avait vraiment une sale gueule. Pour faire bonne contenance, il cracha aux pieds de Balthazar et le molard s'accrocha aux orteils du colosse. Le pied remonta aussi vite que le crachat était descendu et vint pulvériser la mâchoire du latino qui, fait curieux, resta debout bien que sonné. Balthazar le prit par l'oreille et l'entraina devant Alix.

"Cette merde veut s'excuser."

"Ve m'evcuze." Pas facile à dire quand tous les os de la gueule sont en miettes.

"Elle a pas bien compris."

"Ve m'evcuze bvocoup"

"C'est mieux là, non Alix? Tu veux lui montrer qu'il t'a offensé?"

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

En tout cas, il ne plaisante pas, le Balthazar. Ah il leur a mis une sévère raclée. Je doute qu’ils vont demander un round deux. En même temps, je me dis : si tu joues au con, tu dois assumer le poids de ta connerie. Sinon… Comment tu veux apprendre et évoluer? Et certaines leçons, dans la vie, sont plus douloureuses que d’autres. En même temps, je dirais que le grand monsieur musclé et bien badass en train de les cogner leur rend service. Là, leurs blessures ne sont pas mortelles. Assurément fort désagréables mais il n’y a pas mort d’homme. S’ils avaient été embêter un super vilain et une super vilaine par contre… Le résultat aurait été drastiquement différent. Donc même qu’ils devraient remercier Balthazar d’être si bon pédagogue. Comment ça, ce n’est pas une façon de discipliner les imbéciles? Je proteste énergiquement, c’est absolument faux!

Dans la nature, si le chef de meute te mord, c’est que tu as fait une connerie. Ils comprennent la leçon, les loups, non? Donc voilà. Reste donc le dernier connard à punir et je décide de faire mon fameux lancer de javelot où le javelot est remplacé par un connard. Ah mais c’est qu’il vole bien et il atterrit plusieurs dizaines de mètres dans l’eau. Ou amerrit, comme il n’est plus sur la terre ferme? Bonne question… Après bon, je n’ai jamais prétendu être spécialiste en langue. Je peux les parler, les écrire, les lire et les comprendre mais cela ne fait pas de moi une linguiste pour autant. Faut pas déconner, quand même. Sans vouloir me lancer des fleurs, c’était une très belle performance. En tout cas, j’en suis très satisfaite. Et je dirais que mon compagnon de plage a aimé aussi. Quelle superbe exécution dans le geste… Olympiques, me voici! Bon j’exagère… À peine... Hum hum.

Notre performance est même applaudit avant que des types, probablement en charge de la sécurité de la plage et qui ne sont que trop content de ramasser les déchets après la baston et non s’en occuper avant qu’ils causent problème, s’assurent de « restaurer l’ordre ». Tu parles, ils n’ont absolument rien fait et là ils essaient de jouer les importants. Mais je m’en fous, honnêtement. Un peu d’exercice fait toujours du bien. On peut être bien badass et aimer un moment de calme. Mais ici, il y a trop de monde et ça finit par m’énerver. On va donc se trouver un coin beaucoup plus à l’écart et pratiquement désert. Même si je ne risque pas d’avoir de coup de soleil et même si dans l’univers des possibles il n’est pas exclu que j’ai déjà demandé à Balthazar de s’en charger et que ce sera inutile car il faut le faire avant de s’exposer au soleil, je lui demande de me mettre de la crème solaire.

« Ça te dérange si je bronze nue? C’est pour éviter les marques de maillot. Oh et qu’est-ce que je raconte, c’est une excuse de merde. Je n’ai pas besoin de crème solaire et comme mon corps est plus un déguisement cosmétique que l’équivalent d’un vrai corps humain… Je peux juste rendre le bronzage uniforme. Je l’avoue : c’est une excuse foireuse pour récompenser mon preux chevalier et lui donner une excuse… Légitime…

Pour tripoter sa princesse. Il y a quelque chose chez toi qui me plait beaucoup. Pas assez pour qu’on couche ensemble mais tu es comme… Un vent de fraicheur. Et donc j’ai envie de te récompenser un peu, tu vois? Et pour être vraiment honnête, j’ai été créée sur un tas de cliché de films d’action. Donc la pudeur… Arnold il est souvent torse nu et il s’en fout. Donc voilà. Question sérieuse, par contre. Toi qui fait partie de ce monde… Tu as des pouvoirs bien badass, ça ne te tente pas de devenir super héros? Tu aurais des centaines de groupies à tes pieds! »

[Balthazar Noël]

Le lancer ferait crever de jalousie n’importe quel athlète humain ou extra-humain. Le gonze prend un vol direct sans aucune possibilité de retour et termine sa course au loin sans suscité d’intérêt supplémentaire de la part de ses Némésis. S’il avait vécu sa vie de latino lambda à mater des matchs de foot et bouffer des cahuètes, son avenir aurait été plus doux que le tampon qui suivit son vol plané. Méticuleuse, Alix ne négligeait en rien la technique du lancer d’abruti et l’exploit émerveilla la bande de nazes supposés veiller à la sûreté sur les plages.

S’ils avaient du flair, ils ne resteraient pas là à énerver Alix plus qu’elle ne l’était déjà. Ils prenaient un risque et s’ils ne s’étaient jamais fait mordre par une chienne, ils avaient à craindre l’attaque imminente d’une panthère bien remontée. Heureusement pour eux, Alix restait une personne sensée capable parfois d’une réflexion salvatrice pour les autres. Ils récupérèrent leurs serviettes et affaires et s’éloignèrent dans une zone tout aussi agréable mais moins peuplée, en retrait de la mer mais toujours avec les palmiers, le sable blanc et un soleil amical.

Plus les heures passaient en compagnie d’Alix et plus Balthazar apprenait à la connaitre, à analyser ses silences ou encore à interpréter le sens exact de ses paroles. Elle paraissait aussi solide que le roc, aussi confiante qu’un dictateur et tellement exubérante que fatalement, à un moment, une faille ferait son apparition et fendrait cette armure de muscles. On en était pas là mais son analyse lui donnerait peut-être raison un de ces quatre.

Aussi, quand elle s’offrit à lui, presque maladroitement, il mesura pleinement l’importance de cette demande déguisée en offrande. Le geste semblait banal mais il ne l’était pas. Ce genre de choses dans un couple étaient habituelles et témoignaient d’une certaine tendresse. Là, Alix demandait à un type à peine rencontrer de la toucher de la plus délicieuse des manières. La confiance était totale.

Balthazar acquiesça en ouvrant le tube d’huile.

"Moi ? Super héros ? Je ne sais pas trop … Les groupies fades, transparentes ou comme l’horreur de tout à l’heure ne m’intéressent pas. Faire le Bien ? Je ne suis pas sûr d’en faire une vocation plus que ce que j’ai déjà fait dans mes anciennes fonctions. Si je devais m’engager dans cette voie, il me faudrait … comment dire … comme un aimant ?"

Joignant le geste à la parole, il s’agenouilla au-dessus des cuisses d’Alix face à elle alors que superbe, elle s’étalait sur le dos, de tout son long. Ses grosses paluches la saisirent par la taille, enduites de lotion et il remonta sur ses flancs, suivant les grands dorsaux, associant massage et lustrage. Il revint à sa position de départ et s’attacha ensuite à imprégner d’huile les abdominaux saillants de cette déesse de la baston. Son six-pack était parfaitement dessiné et il s’y attarda, vivant un rêve éveillé. Et enfin, enfin, enfin, car il n’y avait plus à hésiter, il engloba les seins volumineux de ses mains et ne les lâcha plus. Le toucher devint caresse appuyée et exploratoire. Des obus pareils étaient des cadeaux du ciel et la créatrice d’Alix avait été plus que généreuse. La masse, la fermeté mais aussi la douceur de cette poitrine appelait à s’y blottir.

Il va sans dire que Balthazar bandait comme un âne à cet instant mais quel homme ne l’aurait pas fait. Ce n’était ni vulgaire, ni même gênant car il vivait cette harmonie avec l’autorisation de la Belle. Cette poitrine, il la pétrit, la prit à pleine mains, en souligna les formes de ses pouces et fit vivre aux tétons un ballet endiablé. Et plus encore, au-delà de cette extase, c’était le visage d’Alix qui captivait tout son être.

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

« Je ne suis pas sûre de te suivre. Un aimant? À quoi tu fais référence? Faire le bien, en général, tu le fais ou tu ne le fais pas, il n’y a rien à attendre en retour de qui ou quoi que ce soit. Oui, c’est quelque chose qui peut être ingrat, d’accord… Mais cela ne veut pas dire que cela ne vaut pas la peine d’être fait. Et sans être super héros à temps plus, tu pourrais l’être… À temps partiel, non?  Parce que bon, que je sache…

Moi j’ai été conçue comme une arme avec un objectif bien spécifique. Donc je n’ai pas vraiment le choix de m’en tenir à mes… Directives. Mais Superman, exemple. Il décide qu’il veut faire ce qu’il fait. Super héros, déjà, ce n’est pas un vrai métier. Alors rien ne force qui que ce soit à le faire constamment. Et oui, je peux comprendre que c’est un peu… Déprimant… La qualité des fans que tu pourrais te ramasser. Ceci dit, bah…

Tu peux être aussi sélectif que tu veux. Moi tu vois, dans ma vision des choses, faire le bien ne veut pas dire être une carpette. Pour moi ça n’a jamais été une affaire de popularité. Alors les fans que tu trouves insipides, tu le leur dis : reviens me voir quand tu auras une vraie personnalité. C’est aussi simple que cela. Mais ça c’est moi. Encore une fois, cliché de films d’action. Les badass, ils s’en foutent des cons et des pouffiasses. »

Je laisse ensuite entendre un « huuuuum » appréciateur. D’accord. Balthazar, à première vue, n’a peut-être rien du parfait gentleman. Il n’en a ni les manières ni l’allure. C’est un grand costaud un peu lubrique qu’un imagine plus en train de raconter des blagues… Grivoises… Qu’à réciter de la poésie. Mais en même temps, ce serait s’attarder aux apparences et aux impressions. Un piège classique. Je ne saurais dire exactement le quoi chez lui qui m’invite à vouloir m’ouvrir, partager avec lui. C’est… Comment dire… Voilà, je ne sais pas comment le dire, en fait. Il y a une… Simplicité… Chez lui qui ne donne pas envie de se casser la tête. Voilà, c’est ça! C’est le genre de type qui semble vivre sa vie pour lui, sans nécessairement avoir de prétention ou une attitude de merde. C’est un peu le rebelle au grand cœur, le grand costaud avec une pointe de…

Sensibilité? Non. D’humanisme? Peut-être plus… Je n’ai pas de difficulté à l’imaginer avec un bonnet de Noël sur la tête à distribuer des cadeaux à des enfants défavorisés… Avant d’embarquer la jolie demoiselle de l’orphelinat et de lui faire des choses dans le placard de maintenance. Avant d’exploser les criminels venus voler l’argent de l’orphelinat. Évidemment que c’est un scénario dans ma tête! Et en plus, on va se le dire, je sais que je lui fais de l’effet, beaucoup d’effet et il ne se comporte pas en salopard. Il sait quelle barrière ne pas franchir et comment se comporter. Une personne pouvant inspirer la confiance est bien plus précieuse que le connard qui crie des slogans du genre « liberté », « égalité » ou encore « fraternité » avec un drapeau bien nationaliste sur le dos. Ou peut-être que c’est moi qui ne suit pas normale et qui imagine des trucs, aussi.

« Moi je dis, en tout cas, que plus de gens gagneraient à te connaitre. Hum… Si tu aimes les femmes avec une cervelle et des muscles… J’ai mon propre gym donc je sélectionne ma clientèle. Je connais plusieurs jolies célibataires. Elles ne peuvent pas benchpress un char d’assaut comme moi mais leur physique est loin d’être vilain. Je ne sais pas ce que tu veux dire par aimant mais si ça veut dire des groupies dignes de ce nom… Je peux peut-être t’aider. »

[Balthazar Noël]

Dieu que certaines contraintes pesaient lourd dans le balancier de l’équilibre mental de Balthazar. Ah qu’un feu vert s’allumant à point nommé le libérerait de cette adrénaline qui faisait battre le sang à ses tempes. Un mot et l’amour à la plage prendrait ici toute sa signification. A deux, ils pourraient copuler et leur accouplement secouerait surement tout le Mexique. Mais cela restait dans le domaine de l’imaginaire et du discutable. Il espérait que son massage fasse passer Alix d’un 90 femme / 10 homme à au moins un 85/15. Il s’y employait mais sut s’arrêter à temps car s’il continuait, Alix risquait de finir sa carrière de superhéroïne noyée par une vague massive de fluides masculins. Balthazar se permit toutefois de presser et contempler cette poitrine volumineuse une dernière fois avant de remonter un peu sur le thorax de sa partenaire. Il était temps de s’occuper de ses épaules et des deltoïdes et il profita de cette pratique pour venir visser son bassin aux gros seins d’Alix. S’il n’avait pas eu son boxer, l’Espagne se serait trouvée un nouvel héros !

Un peu plus loin sur la plage, les supposés maitres-nageurs et autres acteurs de la sécurité locale interprétèrent ce mouvement comme quelque chose de très érotique et orienté. Bien entendu, personne ne vint perturber le couple dans sa passion.

Les épaules d’Alix, c’était comme le grand canyon du Colorado : dures, fibreuses, sillonnées de veines et de creux marquant la séparation des muscles. Ses deltoïdes, c’était la grande chaine de l’Altaï, des pentes auxquelles il fallait s’accrocher pour y grimper. L’homme ne fit pas preuve de douceur pour attendrir ces zones-là. Et comme il prolongea son massage aux biceps et aux avant-bras, il fit prendre à Alix des positions très contraignantes en la maintenant sous lui. Le résultat serait parfait. Cette boule de nerfs et de muscles en ressortirait aussi molle qu’une tartine tombée dans un bol de café … mais en mieux. Le stretching, c’était aussi important que la musculation, voire plus encore. Et même si Alix devait pouvoir se régénérer à volonté, Balthazar considérait qu’entretenir son corps était une obligation morale.

Et puis il se pencha sur son visage. N’importe quel artiste pouvait en faire son égérie. Sa créatrice avait eu la main légère et inspirée le jour où elle l’avait créée (pour cette partie-là en tout cas). Leurs regards se croisèrent et encore une fois, Balthazar se perdit dans celui de cette beauté fatale. Alix était belle, mais pas belle au sens bonnasse ou n’importe quoi d’autre dans ce genre. Non, elle était tout simplement Belle. L’homme prit soin de suivre la courbe de ses pommettes (même s’il avait oublié de s’enduire encore les mains de crème), de délicatement arpenter les arêtes de ce joli petit nez, de définir les lignes de ce menton adorable, avant que ses grosses mains ne viennent se glisser sous sa nuque pour rechercher et annihiler les points de tensions avec la pulpe de ses pouces. Autrement dit pour cette dernière réalisation, il mêla à son geste la douceur d’une nymphe et la force d’un grizzly…

Et il mit fin à cet instant magique, car Alix n’avait pas besoin d’un lourdaud à ses côtés. Il s’allongea près d’elle et lui prit la main, laissant lui aussi le soleil paré son corps de ses rayons. Il s’interrogeait, analysant les mots de celle qui venait d’envahir son espace intime de manière fracassante. Elle le répétait sans cesse, elle était une arme. Quelle destinée tragique en vérité. Elle devait se tenir à un rôle décidé pour elle et ne pouvait même pas penser à s’en extraire. Cet aspect de sa création était cruel et Balthazar aurait bien eut un mot à dire à la créatrice au sujet des options oubliées sur son modèle de luxe. Options telles que bonheur, joie de vivre, assurance, socialisation avancée, trucs sympas de la vie, autonomie et liberté de l’esprit. Ces traits-là, Alix les avait … un peu, mais pas en premium, et c’est ce qui peinait le doux géant.

"Non, non non … Tu ne m’as pas comprise. Tes amies, j’en suis sûr, doivent être remarquables et fidèles à l’image de la femme qui me plait mais pour être aussi honnête que toi, c’est Alix la badass qui me plait et ce serait injure envers toi, et moi, que de me lever une de tes copines tout en te regardant. L’aimant, c’est toi, quand tu t’ouvres, que la cogneuse géniale laisse un peu la place à la femme magnifique que j’ai à côté de moi."

C’était dit et sans attente d’une nouvelle explication concernant la sexualité d’Alix. Balthazar ne demandait rien, il argumentait juste sur sa situation. Et puis il avait pris sa décision, il allait montrer à Alix qu’elle n’était pas qu’une arme et pour cela, ils voyageraient. Il connaissait un endroit où il s’était juré de ne jamais retourné qui pourrait offrir à sa muse un cadeau qu’elle n’avait jamais eu. Il n’était pas un Noël pour rien.

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

« Mais est-ce qu’un empêcherait vraiment l’autre? Je veux dire, je peux être ton aimant, pour reprendre tes termes et te faire rencontrer des femmes merveilleuses en même temps. Et honnêtement, moi je ne le prendrais pas mal si tu prenais du bon temps avec l’une ou plusieurs d’entre elles. Vois le comme je le vois : elles, comme moi, avons plus de chances de tomber sur un connard lourdaud que sur… Bah… Toi.

Quelqu’un qui a des muscles, une arme de distraction massive dans le pantalon ET une cervelle. Je me dis : je peux être… Ton inspiration principale, on va dire. Mais au-delà de ça, je dirais qu’être bien entouré est crucial. Et de savoir que ce que tu fais est apprécié… Voire récompensé d’une façon un peu plus intime… Ça ne peut pas faire de mal non plus, je me trompe? Peut-être. Je ne suis pas exactement humaine après tout… »

Oui parce que bon, je peux essayer de penser comme eux mais je ne serai jamais comme eux. Un humain nait, traditionnellement, de la relation sexuelle entre un homme et une femme. Ou par insémination artificielle dans certains cas. Mais certainement pas créée de rien, pouf, comme ça, dans l’air ambiant. Je n’ai pas de père. Je n’ai pas de mère. J’ai une créatrice. Et c’est tout. Pour vous c’est peut-être difficile à comprendre mais pour moi c’est une évidence aussi naturelle que le soleil dans le ciel. Ma vision des choses sera nécessairement différente de la vôtre car une bonne partie de mes connaissances est innée et non pas acquise, comme ce serait le cas pour une personne « normale ». J’ai commencé à exister avec le savoir de toute une vie. De plus qu’une vie, même, je dirais. Vous devez apprendre pour maitriser vos pouvoirs. Moi j’avais le mode d’emploi direct.

Pouf. Autant vous dire que ça aide quand votre Némésis a plusieurs millénaires d’avance sur vous. Aux grands maux les grands remèdes, tout ça, tout ça… Mais pour en revenir à Balthazar, je ne vois pas pourquoi fréquenter intimement certaines de mes amies poserait problème, encore moins si c’est moi qui le propose. Mais à chacun sa vision, à chacun ses valeurs. Je ne prétends pas comprendre et peut-être au fond que je n’ai pas besoin de comprendre. En tout cas-là, en ce moment, je suis allongé sur une plage. Je ne pense pas à grand-chose en dehors de ce qui est en ce moment. Pas de plans pour affronter Shayne, pas de long monologue intérieur sur le fait que ma mission avance trop lentement… Juste une badass et son ami à la plage. Ni plus ni moins. Et en quelque part, est-ce que j’ai besoin de plus? Je dirais que non. Il y a quelque chose de réconfortant dans la simplicité.

« Je me demande si en quelque part je suis une mauvaise personne. Je sais que tu voudrais quelque chose de plus avec moi. Quelque chose de charnel. De sexuel. Je peux t’offrir d’explorer mon corps, de le découvrir mais pas le second volet. Comme ami, tu m’intéresse. Mais comme nous n’avons pas les mêmes… Objectifs… Est-ce que c’est alors profiter de toi? Je ne sais pas. Et si c’est le cas… Ce n’est pas… Bien… Du tout.

Ce qui fait qu’inévitablement je me demande : pour ne pas abuser et comme j’ai dû te causer de l’inconfort… Devrais-je te donner ce que tu veux même si je n’y prendrais pas plaisir? En quelque part, le sens du sacrifice est gravé en moi. Donc je ne sais même pas si cela me dérangerait tant que ça. Mais à ce moment-là, est-ce que ce serait agréable pour toi? J’ai l’impression de ne pas faire ou de mal faire quelque chose. Comme si je devais te donner… Un truc… Mais je ne sais pas quoi ou comment! »

[Balthazar Noël]

Décidemment … contrairement aux apparences, Alix se posait beaucoup de questions. Ses interrogations étaient profondes, existentielles. Sans être psychologue, loin de là, Balthazar devinait bien que quelque chose de lourd pesait quelque part, dissimulé derrière ces muscles ravissants. Alix exposait son point de vue, très libre et sans appel à se prendre la tête. Mais c’était comme si un frein ralentissait son raisonnement. Etait-ce bien, était-ce mal ? Du point de vue de l’homme, elle n’avait pas à se justifier mais il appréciait sa franchise très intime car parler aussi librement sur sa sexualité n’était pas donné à tout le monde.

Il restait un homme et laissa son index déambuler dans les creux des sillons des abdos de sa partenaire de bronzette.

"Non, tu n’es pas une mauvaise personne. C’est moi qui suis attiré par toi et qui ai un peu envahi ton territoire personnel. J’ai vécu une vie moyennement intéressante et m’en suis séparé pour voir ce qui se passait en dehors de ma sphère historique. En vérité, j’aime les femmes passionnément et c’est leur contact et leur … expérience que je recherchais en parcourant le monde. J’estime que tu es l’aboutissement de ma quête. Ce que je n’ai pas trouvé ailleurs, tu le concentres en étant toi-même. Il y a à peine quelques semaines, je me serais traité d’idiot mais c’est au contact de bonnes personnes que l’on change. Et tu m’as, en quelques heures, fais changer. Incroyable hein ? Alors une partie de jambes en l’air avec toi clôturerait cette déclaration de la plus belle des manières qui soit. J’ai l’arrogance et la prétention de croire que du plaisir, je saurais t’en donner mais il est hors de question que l’on fasse quelque chose tant que tu n’en as pas envie, pour toi, ou pour nous. Que cela arrive un jour, tant mieux car les choses auront donc changé ; que cela n’arrive jamais, et bien nous serons restés fidèles à ce que nous venons de dire."

Quel corps elle avait ! La lumière du soleil le parait d’un linceul lumineux accentuant chaque ligne et chaque saillant !

"Je regrette presque d’être né homme…"

Il rit de sa connerie, sa grosse voix s’amplifiant et risquant de déraciner un cocotier tout proche.

Balthazar abandonne l’exploration d’Alix pour observer les alentours. Le javelot, enfin … le type qu’Alix a balancé à l’horizon n’est ni revenu, ni n’a été repêché. C’est une belle matinée !

L’héritier Noël est bien là. Un marchand ambulant propose des cocktails sucrés et il en commande deux, des pina colada bien corsées même si l’alcool n’a aucun effet sur eux. C’est frais et le jus d’ananas est délicieux. La suite est agréable, ils parlent, échangent, et puis un vent se lève, balayant la plage et soulevant des milliards de grains de sable qui viennent piquer la peau. Il est peut-être temps de partir même si Balthazar se serait encore bien rincer l’œil un moment. Cependant, il a une idée derrière la tête.

"Que dirais tu de changer radicalement d’environnement pour ce soir?"

En attendant, ils ont encore quelques heures à tuer et Cancun n’est pas que célèbre pour ses plages. Déambuler dans les rues main dans la main avec son égérie est une nouvelle forme de divertissement et balthazar s’en complait largement. Barbe à papa, photo souvenir, glace délicieuse, encore une photo … ils forment un couple de parfaits touristes, naïfs et innocents… C’est ce qui attire une nouvelle bande de trouducs (à croire qu’y en a vraiment beaucoup dans le coin). Ceux-là ont l’air plus méchants que les blaireaux de la plage et quand ils bloquent le passage d’Alix et Balthazar, l’un d’eux exhibe crânement un gros flingue passé dans la ceinture de son pantalon. Il insulte la chica aux gros nibards (Alix) et mime un geste obscène en désignant une ruelle sombre toute proche. L’homme risque l’ablation immédiate de ses testicules mais ça, il ne le sait pas. Drapé dans son arrogance toute latino, teint basané, bandana, oakley profilées, chemises ouvertes, grosse chaine en or, il nargue les étrangers, certain de sa supériorité, d’autant plus que ses potes doivent avoir autre chose que des bonbons dans leurs poches.

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

C’est moi ou est-ce que le niveau d’imbéciles est curieusement élevé dans ce pays? Attention, je ne dis pas que tout le monde ici est un imbécile. Loin de là. Mais de penser qu’un flingue ridicule vous donne quelque pouvoir que ce soit… Hum. Je suis toujours plus ou moins en maillot de bain, non? Cela me donne une idée. Tu veux faire le malin avec ton gros flingue? Allez. On va s’amuser un peu. Je lui demande s’il pense vraiment être assez homme pour une femme comme moi. Dans sa langue, hein, faisons bien les choses. Ça semble le surprendre que je parle autant sinon mieux que lui la langue du coin mais c’est un imbécile. Il va nécessairement faire quelque chose de stupide. Et quelque chose de stupide il fait. Il me dit que oui, qu’il va me faire crier comme la truie américaine que je suis. Alors déjà, je ne suis pas états-unienne, c’est insultant pour moi.

Et je suis encore moins une truie. Mais ça le fait rire, l’imbécile. Rigole, petit connard, rigole. Si tu me tires dessus, tu vas te rendre compte que le projectile ne me fait absolument rien. Mais nous garderons cette surprise pour plus tard, n’est-ce pas? Reprenons notre échange. Je lui dis donc dans ce cas qu’il doit bander dur et être capable de tenir longtemps. Ah, là, monsieur vante ses prouesses physiques. Enfin. Commence à avant que je ne le coupe et que je lui demande si c’est dans ses habitudes de recevoir ce que vous, humains, appelez une branlette espagnole. Titjob, de mémoire, en anglais. Si oui, s’il a envie de voir ce que je sais faire. Ah… Là il s’excite le bâton, notre petit truand de pacotille. Balthazar, pour sa part, doit être en train de se retenir de rire de toutes ses forces. Car il sait très bien que je ne prendrais pas tout ce temps pour répondre à un abruti si je n’avais pas un plan.

D’accord, que je réponds au truand avant de lui prendre son flingue d’un geste rapide, trop rapide pour qu’il puisse m’en empêcher, avant d’en placer le canon entre mes obus et d’exercer une pression sur ces glorieux monts qui font saliver Balthazar. Sans surprise pour personne, physique surhumain VS flingue = défaite du flingue. Broyé qu’il est, le canon de cette sculpture d’art moderne qui rappelle une arme à feu. Je laisse tomber les restes de son joujou dans ses mains, sous le regard médusé de toute la petite bande en lui demandant s’il a apprécié la performance que je viens de donner et que s’il se sent toujours suffisamment homme, il peut, à ses risques et périls, tenter un round avec moi. Je lui rappelles « gentiment » que le métal est bien plus résistant que le corps d’un humain et donc que je ne lui conseille pas de continuer à jouer au con arrogant avec moi. C’est que… En fait…

Un accident est si vite arrivé… Après, si le reste de ses potes veut tenter sa chance dans un affrontement entre eux armés et moi désarmée, on peut toujours. Mais ma résistance est équivalente à celle d’une amazone ou d’une kryptonienne. Je doute qu’ils aient des balles perce-blindage dans leurs pétoires et ils ont plus de chance de se blesser que de me blesser. Et pour être bien sûr que la bande de débiles comprennent bien le principe, je prends Balthazar à témoin pour vérifier qu’il n’y a pas la plus petite égratignure ou rougeur sur ma poitrine. Un effort insignifiant pour moi. Une arme qui est complètement inutilisable comme résultat. Je dis nonchalamment à mon nouvel ami que j’ai déjà aidé un département de police à se débarrasser d’un chargement d’armes illégales et que je me suis bien amusée d’ailleurs. Des fois que nos indésirables penseraient que c’est une sorte de coup chanceux…

[Balthazar Noël]

Ce qui est bien avec Alix, c’est que c’est un spectacle permanent. Avec elle, pas de demi-mesure ni d’à peu près. Alix, c’est un packaging complet livré de base avec un cerveau et des muscles, un gros caractère, et une idée bien trempée sur comment déclasser la menace. Bien entendu, il n’y a aucune notice d’instruction de sorte que quand quelque chose ne va pas, il est difficile de tout remettre en ordre. Et là, cet abruti de latino en aurait bien eu besoin de cette notice, au moins pour comprendre qu’il n’avait pas le niveau pour commencer le déballage. Mais un con est un con et il s’enfonce dans sa misérabilité sans comprendre qu’il vit surement son dernier jour.

A côté, Balthazar est un gentleman et il sait quand il doit intervenir ou pas. Alix n’est pas une petite chose fragile et apeurée et elle doit elle aussi participer à une juste rétribution des choses. Elle a ses manières mais peut-être généreuse aussi. Le latino ne meurt pas immédiatement après l’avoir insultée de truie américaine. Quel inculte ce gonze ! Alix n’est ni obèse et ni débile. Il n’y a aucune raison de la traiter de telles insanités. Mais elle décide d’entrer dans le jeu de l’idiot qui se pavane devant ses potes. Ila gagné la partie, il va sauter l’étrangère et le raconter à tout le quartier. Une branlette espagnole ? Balthazar ne peut s’empêcher de lorgner sur les protagonistes à cette pratique. Ouais, évidemment, y’a de quoi. Qui n’en rêverait pas ?

Et puis on passe à la mise en œuvre. Pour cette recette, il faut une grosse poitrine (ce qu’on a) et un truc à glisser entre (ce qu’Alix récupère à la vitesse de l’éclair). La démonstration est édifiante même si elle ne se termine pas comme dans les films X. Là, y’a de la démolition en règle, on tord de la ferraille et on broie du métal. L’autre reste tout con (enfin … encore plus qu’il ne l’est déjà) et son sourire d’abruti quitte son visage qui devient tout pâle. T’as joué pépère … T’auras les couilles de continuer ? Il hésite. Derrière lui, ses potes se disent qu’il a peut-être déconner et qu’il ne mérite plus leur amitié. La bande se dissout sur fond de peur profonde et l’individu hargneux du début commence à braire une excuse des plus minables alors que ses anciens sbires se barrent. Eux ont compris qu’il ne s’agit pas de touristes normaux, et encore moins de porcins américains.

Maintenant, comme il a eu agression gratuite, une réponse ferme est nécessaire. Balthazar, à la demande d’Alix, s’est assuré qu’elle n’a pas souffert de sa démonstration. Non, sa peau est toujours superbe et sa poitrine aussi. Et puis le gros poing de Balthazar fuse et percute la tête du connard sur le côté, lui broyant l’oreille. Un CRAC sonore annonce le bris d’au moins un os et le type vole dans un étal de vente de papaye, provoquant la joie des vendeurs locaux, constamment emmerdés par ces petites frappes. La punition est légère à côté de celle donnée au type qui a volé au-dessus de l’océan un peu plus tôt. Il s’est peut-être fait bouffer par un requin d’ailleurs …

Et puis le joli couple reprend sa marche, main dans la main, pas amoureux mais bien ensemble. Il y en a des choses à voir ici ! Si la vie pouvait se résumer à celle de Balthazar aujourd’hui, ce serait le pied ! Une belle nénette à ses côtés, un peu de baston, la plage et le soleil, quelques discussions philosophiques pour la forme aussi … Top !

Le soir n’était pas tout proche et ils avaient encore un peu de temps à tuer avant qu’il ne mette son plan à exécution. Celui où il planifiait d’inviter Alix chez lui, dans le monde magique de Noël, avant de lui offrir ce que tous les enfants avaient vécu en rêve.


"Qu’est-ce que tu as envie de faire ?"

[Jeannie]

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Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Je ne me considère pas comme une mauvaise personne, loin de là. Il est vivant, ce petit con. Il aurait pu subir bien pire, avec quelqu’un d’autre. Ma Némésis en aurait fait des confettis. Et certaines femmes avec des pouvoirs auraient pu décider de simplement l’émasculer, ce que moi je n’ai pas fait. Donc, encore une fois, je le redis, il a été très chanceux. Je lui ai fait peur mais je ne lui ai pas fait mal. Il y a une différence importante entre les deux. Balthazar lui a mis un bon coup sur la gueule. Mais je ne peux pas vraiment le blâmer, n’est-ce pas? Il a donné à ce mécréant ce qu’il méritait et c’est tout. Un vrai gentleman, je vous dis. Ce n’est pas moi qui irais critiquer sa façon de faire. Certaines personnes n’apprennent pas autrement que par la violence. C’est regrettable mais c’est comme ça, on ne peut rien y faire. Mais si c’est ce qu’il faut… Je veux dire…

Il me demande ensuite ce que j’aurais envie de faire. Honnêtement, rien de spécial… Enfin si. Pourquoi pas. Ce n’est pas le genre d’activité que font les « gens ordinaires » mais… Je lui propose d’aller au gym lever de la fonte. Quoi? C’est important d’entretenir son physique. Si j’étais une héroïne de manga ou d’anime, je serais plus dans le genre de Tomo-Chan. Le genre qui botte des culs mais qui aimerait bien aussi qu’on la reconnaisse comme une femme. Qui se bat constamment avec son meilleur ami mais c’est de bonne guerre! Bref, le point est davantage : aller au gym est plus mon style que faire du magasinage. Et en plus, je suis pas mal certaine qu’il ne doit pas avoir la chance d’avoir souvent un ou une « gym buddy ». Quelqu’un avec qui vous pouvez vous lâcher complètement et qui va vous aider avec votre entrainement. C’est que les gens ordinaires sont tellement fragiles…

Ou c’est nous qui ne le sommes pas assez? Je ne sais pas. Mais c’est sans importance. Et puis j’ajoute que je suis bien curieuse de le voir en action. On s’est battu ensemble, on a passé du temps ensemble mais cela ne donne pas nécessairement une idée définie de ce qu’il peut vraiment faire. Un peu de compétition, ça ne fait de mal à personne, non? S’il ne m’aura pas dans son lit, on peut quand faire faire des activités ensemble qu’il ne pourrait pas faire avec une demoiselle ordinaire. Voyez-le comme… Une sorte de prix de consolation. Mais quel prix de consolation, par contre! Car il peut se vanter que c’est avec lui que je suis. Je ne suis pas en train de « spotter » quelqu’un d’autre aux haltères. Juste lui. Et nous passons d’ailleurs certains commentaires sur quelles femmes sont les plus « bonbon pour les yeux » et celles qui sont intéressantes par leurs performances. Quoi?

J’aime les femmes. Il aime les femmes. Pourquoi on ne pourrait pas avoir un moment de complicité en regardant ces demoiselles qui font augmenter notre fréquence cardiaque? L’avantage d’une femme comme moi, avec une attitude très « one of the boys », c’est que vous n’avez pas à faire d’efforts de politesse ou quoi que ce soit. Tout le monde agit comme il agirait en général. Déjà sinon c’est chiant et 90% du temps, ça sonne faux. Et clairement que Balthazar n’a pas laissé ces dames indifférentes, il y en a une dizaine au moins qui sont venu le voir pour avoir son numéro ou pour lui faire quelques « scandaleuses propositions » impliquant de la nudité et « l’intimité » des vestiaires. Moi s’il veut aller s’amuser, qu’il y aille, je suis même contente pour lui. Qu’il profite de la vie. Work hard, play hard comme on dit en anglais. Quoi, je ne suis ni prude ni possessive, qu’il s’amuse s’il veut s’amuser!

[Balthazar Noël]

Ouais!!! Ca c'est bien! Soulever de la fonte, c'est le meilleur moyen de se dépenser! Enfin ... presque le meilleur moyen ... Y'en a bien un qui compte autant qui ne cesse d'obnubiler l'esprit de notre exilé en règle mais à ce stade, à ce jour, à ce micronième d'instant de l'évolution de notre univers, il n'est accessible à Balthazar que par quelques impulsions électriques qui représentent tout le désir qu'il a pour Alix et qu'on pourrait traduire par: un rêve.

Pourtant, la frontière est fine entre ce qu'on croit être et ce qu'on est. C'est un truc qu'il a lu dans un bouquet chiant de son père mais qui aujourd'hui, n'a jamais été aussi parlant. ALLEZ ALIX! Regarde quoi hein! Tu ne vas pas passer à côté d'un aussi rare et beau morceau! Il te plait, avoue-le! La seule chose qui te retient, c'est cette idée préconçue et formatée par ta créatrice que tu es à 90/10 attirée par les femmes. En soi, c'est adorable ok, c'est super mignon mais ... HEY? TOI, LA HAUT et quel que soit ton nom, tu aurais pu faire l'effort d'un 50/50 et de penser à la diversité sexuelle que doit chaque humain à la création non? Créer des gens comme Alix, c'est bien mais les former 100 pour cent bi, c'est mieux non?

Ca, c'est ce que Balthazar rumine en mâchouillant un bout de sandwich au thon qu'il a acheté parce qu'il a la dalle. En fait, il a souvent toujours la dalle ... Et quand il a terminé, il se lave bien les mains parce que la Terre est envahie de microbe, surtout au Mexique. Mais au club de fit où ils se sont rendus, il y a peu de chance qu'ils tombent malades, c'est propre et le bar est bouffe propose des trucs pas mal. Là, c'était sa première pause après un échauffement costaud. Il retourne auprès de sa belle et attaque les biceps. Mate moi ces bombés! Ceux là, ils peuvent faire crever de jalousie n'importe quel bodybuilder professionnel, les nouveaux comme les anciens! Balthazar ne fait pas semblant, plus c'est lourd mieux c'est. C'est tout en explosion et le séance de pecs qui suit est tout aussi ahurissante. Ils s'assurent l'un l'autre et bien évidemment Balthazar plonge dans le décolleté d'Alix dès qu'il le peut. Ses pecs à elle, c'est des obus nouvelle génération. Ronds, énormes, parfaits! Elle branchait le type tout à l'heure avec une branlette espagnole? Ouaip .....

Et ses abdos! Des tablettes dont on se gaverait à volonté qu'on a vachement envie de croquer dedans! Et puis le truc des clubs de fit, c'est que c'est là que se regroupent les connaisseurs. Ici, Alix, pour les mecs, c'est le nec plus ultra de la nénette divine qu'on trouve que dans les rêves. Et Balthazar, il fait l'objet de commentaires brulants, caliente comme ils disent ici, et c'est bien entendu flatteur. D'ailleurs la petite brune aux cheveux courts qui l'allume depuis tout à l'heure mériterait de se faire torpiller dans les vestiaires oui! Mais comme elle, elle a l'air bien calibrée, elle regarde autant Alix que son compagnon. Un parfait 50/50.

"Elle, elle me plait ..."

C'est peu dire. Un cul d'athlète, une poitrine débordante même si pas naturelle (c'est l'exception pour Balthazar), une bouche à ... enfin de jolies lèvres quoi ... Un clin d'oeil, un regard vers le fond, les vestiaires, on y va, on y va pas. A deux, à trois, à un ?

"T'en penses quoi Alix? T'as faim là?"

Alix, elle a gentiment débouté quatre types qui pour le coup ont bon goût, très bon goût. En fait, à deux, ils sont un peu le centre d'une tornade érotico-prometteuse et c'est sympa comme position.

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Ce qui est bien avec Balthazar, c’est qu’il est sérieux dans son entrainement. Je ne dis pas qu’on ne doit pas parler, échanger voire blaguer un peu, non, ce n’est pas ça du tout. Mais il y a toujours un petit malin qui veut tourner les coins ronds, que ce soit côté échauffement ou avec des « substances gonflantes ». Bon, on me dira : mais Alix… Tu as été créée par une déesse et tu peux te modifier toi-même donc tu pourrais éviter tout cet entrainement pénible, à quoi ça sert? Alors oui, c’est parfaitement vrai, techniquement, je ne prends pas de « mauvais » poids. En tant que matériakinésiste, cela vient avec certains avantages… Mais en même temps, je l’ai dit : work hard, play hard. Si je choisis la voie de la facilité et qu’un jour j’affronte un adversaire qui neutralise mon pouvoir… Si je ne suis pas fonctionnelle sans ces derniers… Je serai ultra vulnérable.

Alors les efforts que je fais dans ce gym sont réels. Bien réels. Je transpire comme n’importe lequel de ces humains. Je fais mes exercices avec la même détermination qu’eux, ce désir de réussir. De se dépasser, de s’améliorer. Je ne sais pas comment la plupart des super héros fonctionnent. Comment ceux qui ont des pouvoirs fonctionnent. Sur cette planète, j’entends. J’imagine que comme n’importe où ailleurs, certains se disent qu’ils maitrisent parfaitement leurs pouvoirs, que toute forme d’entrainement est donc inutile. D’autre vont chercher à trouver des moyens de peaufiner encore plus leur contrôle sur leurs habiletés. Encore que, j’avoue que j’imagine mal Superman en train de s’entrainer dans son « home gym » en train d’écouter Final Countdown ou Eye of the tiger. Mais bon. Nous sommes au Mexique et je suis avec Balthazar dans un gym. C’est tout ce qui importe.

Je suis tirée de ma réflexion, justement, quand le principal concerné passe un commentaire sur une des femmes présentes dans le gym. Il a du goût, ça il faut le reconnaitre. Les mêmes goûts que moi? Pas tout à fait. J’aime mes femmes avec un physique plus… Amazone. Je veux dire, ce n’est pas pour rien que dans mon idéal, coucher avec She Hulk, Power Girl et Wonder Woman est quelque chose que je veux faire. J’ai couché avec la première et la dernière de la liste (ou eu une brève relation), il reste juste la belle blonde kryptonienne. Alors, à mes yeux, la femme qu’il désigne est trop petite, en terme de taille, pour mon goût. Oh je ne dis pas que dominer quelqu’un de toute sa hauteur ne peut pas faire quelque chose d’intéressant au lit. Je dis juste que parfois, ne pas devoir se pencher pour regarder l’autre dans les yeux, ça a aussi ses avantages. Quoi? À chacun ses goûts, non?

« Trop petite à mon goût et je ne suis pas fan des implants mammaires. Je veux dire… Une fois que tu as couché avec She Hulk, tu deviens plus… Sélectif… Dans qui tu mets dans ton lit. Mais attention hein, je ne te juge pas, si elle te plait, fonce! Amuse-toi! Pars à la conquête! En fait même tu sais quoi? J’ai un défi pour toi. Un mec de ton calibre doit aimer un défi de temps en temps, non? Tu vas t’amuser avec la jolie demoiselle.

Moi je continue mon entrainement. Et dans disons… Une heure? On se rejoint devant les machines distributrices proche des vestiaires et on compare qui a dépensé le plus d’énergie, brûlé le plus de calories, ce genre de choses. De un, ça va te donner une bonne raison de répondre aux attentes de la demoiselle et de deux, entre fans de la fonte, tu ne voudrais quand même pas que je pense que tu n’es pas à la hauteur et que tout cet équipement que tu as, c’est juste pour frimer… »

[Balthazar Noël]

Les narines de Balthazar palpitent d'anticipation et d'excitation. Là, Alix entre le domaine de l'homme: défi plus sexe et au compteur, les résultats du challenge! Impossible de se soustraire à la proposition et encore moins de la perdre. Le colosse présente un sourire carnassier en réponse, démontrant que bien entendu il est partant. Ce pari, il va le gagner et se limer le bout avec la nénette qui ne sait pas ce qui l'attend. Pressé dans découdre, il l'est mais avant cela, il jette un coup d'oeil sur son smartphone pour faire une recherche sur SheHulk et Wonderwoman. MMmmmh mignonnes les filles, elles entent complètement dans le registre qu'il affectionne, même si le vert est loin d'être sa couleur préférée.

"Je relève le défi Alix, prépare toi à subir une lourde défaite. Mais au cas où un miracle arriverait, précisons que le perdant saura récompenser le gagnant à la hauteur de ses efforts ok?"

Un raclement de gorge forcé le rappela à l'origine du pari. La fille ne s'impatientait pas mais avait bien l'intention de ne pas attendre plus longtemps. Après une dernière œillade outrancière, elle s'éclipsa aux toilettes, ne laissant aucun doute quant à ce qu'elle y espérait. Le visage de Balthazar s'assombrit sur une mine sérieuse et concentrée.

"Le devoir m'appelle!"

Il réussit à ne pas courir et sous les regards médusés des licenciés du club, il rejoignit à son tour l'antre de la débauche. Dans ces conditions, il était inutile de préciser que toute la finesse et la correction de Balthazar ne dépasserait pas le pas de la porte. Il respectait Alix mais quand il s'agissait de s'envoyer en elle et balancer une cartouche gratos avec une inconnue qu'il ne reverrait jamais et qui attendait la même chose de lui, là, on tombait dans le sale et la transpiration. La fille n'eut que le temps de lancer "Bésame" qu'il se ruait dessus. Elle allait regretter ... ou pas ... d'avoir lever un tel monstre sexuel à l'appétit démesuré.

Ce serait arrogant de détailler ce qui se produisit ce jour-là dans les toilettes de ce club. Trop d'oreilles délicates et de fragilités pourraient s'émouvoir de l'intensité du coït qui s'y déroula et ne comprendraient pas l'originalité de toutes les poses et pratiques testées. Les cris de la miss et les grognements de son mâle furent suffisamment édifiants pour que tous devinent que la rencontre se passait très bien. Ce fut gratiné, long et intensément stimulant pour ceux qui dans la pièce à côté poussaient de la fonte. Balthazar ne perdit à aucun moment l'importance de ce moment. Baiser c'est bien mais ne pas passer pour un blaireau, c'est mieux. il donna tout ce qu'il avait et pulvérisa la malheureuse qui ne put rien lui refuser. Ce qui pouvait être investi le fut, plusieurs fois, et rempli tout autant. Cette débauche d'énergie valait n'importe quelle séance de muscu et l'homme sua à grosses gouttes. Quand ce fut terminé, la prédiction était réalisée; il avait mal à la queue, son gland le brûlait et ses baloches vides mettraient au moins une heure à faire le plein.

Sa partenaire ne parlait plus et peina à se rhabiller avant de sortir des toilettes. Les cernes qui marquaient ses yeux parlaient pour elle et elle marchait à tout petit pas, les jambes un peu arquées. Elle soufflait et il ne manquait que le "ouille ouille ouille" pour parfaire le tableau. Grand prince, Balthazar apparut ensuite, trempé mais souriant et bien que ce fut comme si sa queue baignait dans une soupe au piment dans son caleçon, il n'en laissa rien paraitre.

Alix était à nouveau sa cible et il s'en approcha en creusant les abdos.

"Mate le monstro Alix! Ca en jette hein?"

Il balança gratos un double flex terrifiant qui fit gonfler ses biceps jusqu'à la limite de la rupture. Les grosses veines palpitaient, distendues par l'afflux sanguin montant directement de ses testicules en transe.

"Alors? T'en penses quoi?"

Il faisait passer les autres culturistes pour des nains de jardins et même le plus balèze d'entre eux ne pouvait que s'asseoir en tailleur et pleurer.

"Tu veux toucher la Bête?"

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Tous les prétextes sont bons pour aller s’amuser un peu, non? Surtout que je ne vais certainement pas juger Balthazar parce qu’il veut passer du bon temps. S’entrainer fort veut dire une récompense à la hauteur desdits efforts. Je ne serai jamais contre une telle philosophie. J’ajoute aussi que si quelqu’un de son goût lui fait de l’œil, pourquoi devrait-il s’en priver? Trop souvent, la vie est trop courte. Alors saisir les opportunités quand elles se présentent n’est-il pas le plus sûr moyen de profiter de cette brève existence? Moi je dirais que oui… Donc comme dit, je ne juge pas et même que je l’encourage. Et puis je suppose que c’est ce petit côté… Je ne dirais pas sadique en moi mais… Que cette bande de minables qui se pensent bien plus que ce qu’ils sont entendent ce que ça peut faire un VRAI mec et qu’ils soient humiliés ou démoralisés… Voilà quoi.

Ce n’est pas parce que je ne suis pas très relation hétérosexuelle que je ne peux pas reconnaitre de valeur ou de mérite à Balthazar. Loin de là. Je pense que le fait qu’on s’entende si bien va au-delà d’une simple question homme / femme. Oh je ne dis pas que si j’étais un homme, il aurait quand même envie de me mettre dans son lit. Ce que je dis, c’est que quand je parle à Balthazar, c’est à un confrère de la fonte, un autre passionné des scènes d’action des films du même genre des années 90, ce genre de choses. Et je suis convaincue qu’il va avoir dépensé pas mal d’énergie, le bougre. Est-ce que cela veut dire que j’admets ma défaite? AH! Quelle défaite? Il ne sait pas à qui il a affaire! S’il me sous-estime, ce sera sa première et dernière erreur. Et c’est sûr que sans Balthazar à proximité… Les vautours en profitent! D’autres mecs tentent de venir me draguer, sans surprise.

Ceci étant dit, il y a une sorte de constante universelle. À part en de rares circonstances, si la nana que vous draguez est plus forte que vous, homme des cavernes, vous vous sentez émasculé. L’homme doit être physiquement plus fort que la femme, c’est l’ordre naturel des choses, etc., etc. Aucun des hommes présents ici, excluant Balthazar, n’a la plus petite chance d’être à mon niveau. Mon physique n’est pas là pour faire joli et manipuler la matière inclus son propre corps donc densité musculaire, etc. Ce qui est comique c’est qu’ils sont partagés entre baver sur mes formes et fuir la queue entre les jambes. Mais je ne suis pas là pour eux. Donc je continue mon entrainement sans leur accorder la moindre attention. Un, ils n’en sont pas dignes, deux, pourquoi je voudrais leur donner de l’attention? Chose certaine, dès que Balthazar revient, ils s’éparpillent et restent loin.

Quant à ce que me dit le colosse en muscles et en sueur, évidemment que je le juge de façon très critique, insérez quelques commentaires bien frimeurs et finissez le tout avec moi qui frotte contre lui mon postérieur galbé et musclé en lui demandant si lui a envie de toucher quelque chose. Flirter est bien acceptable dans cette situation. Et je dois avouer, effectivement, qu’il y en a du muscle sur cette charpente. Oh je ne dis pas qu’il a gagné notre petit concours. Juste que je n’ai pas de misère à imaginer qu’il a travaillé dur, qu’il a travaillé fort. Et franchement, si on veut être honnête, est-ce que c’était vraiment un concours ou juste un prétexte pour qu’il aille s’amuser la conscience tranquille? Moi je dis que c’est la deuxième option. Reste à voir comment Balthazar lui l’a perçu. C’est quand même drôle. On se connait depuis peu et je dirais que nous avons une bonne complicité. Plutôt positif, quand on y pense…

« C’est quand même marrant que la seconde où tu reviens, les vautours battent en retraite. On dirait qu’ils ont senti la présence d’un VRAI mec… »

[Balthazar Noël]

Cette Alix, elle a quand même tout pour plaire. Elle a le potentiel pour acquérir le titre de déesse du flex et de la provocation. Son derrière frotté contre Balthazar déclenche une réaction proche du décollage d'Ariane V. Peut être qu'elle ne s'en rend pas compte mais il va falloir qu'elle mette la main à la patte pour inverser la vapeur! Déjà, de brancher l'autre abruti de latino avec ses histoires de branlette espagnole, de regarder Balthazar avec cet air hautement érotico-amical et enfin de lui offrir la fermeté de son postérieur ... notre héros est en grande détresse bien qu'il vienne de jouer les Archimède à vider un bocal pour en remplir un autre avec les mêmes volumes ...

"Ouais, ils sont pas très impressionnants ... pas méchants, mais pas effrayants. "

Il renifle.

"Toucher quelque chose? Alix ... Si tu décides de me donner le feu vert, c'est un bulldozer qui te passerait dessus alors si tu me proposes ça encore une fois belle dame ... Assume les conséquences ..."

Balthazar se tenait face à son égérie les mains sur les hanches. Ses pectoraux palpitèrent l'un après l'autre, virile démonstration d'une puissance toute naturelle. L'Homme provoquait, c'était évident. Il voulait du pancrace, du pugilat, de la lutte gréco-romaine ou allez, même une séance de Sumo irait. C'était l'heure du contact et il avait envie de soulever Alix et de l'envoyer valdinguer sur les tapis épais du gymclub. Prétexte ridicule, volonté de rire encore plus, avidité de fourrer son blair entre ces seins d'exception? La cocotte était pleine et l'exutoire facile à trouver. Elle avait lancé le premier défi, il envoyait le deuxième.

"Les règles sont simples! Immobiliser l'autre au sol, mais ... Interdit pour toi d'utiliser tes pouvoirs et ta force herculéenne. Tu te mets à mon niveau et on s'éclate, on en profite! ON PETE TOUT ICI!!!"

Le cri du colosse fit fuir les derniers téméraires et ils eurent les lieux pour eux. Il laca à Alix le regard du conquérant, celui de l'homme sûr qui dévisage son amante transie.

"Aurais-tu ... peur?"

C'était tellement évident que non qu'il peina à terminer sa phrase, secoué d'un gros rire.

"J'ai faim de toi!! A table Alix!"

Le colosse se mit en position. Il n'était pas un technicien et ne connaissait rien aux arts martiaux. il comptait sur la force brute, vertu reconnue et appréciée par Alix et il creusa son ventre pour exhiber son monstrueux six packs. L'ours était là, solide sur ses piliers, respirant la puissance de ceux qui peuvent rivaliser avec les Olympiens. Encore un peu, et il affirmerait être le père de ce petit teigneux d'hercule!