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Re: Trahisons au château (avec Rëko)

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Maurice Malné
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Enregistré le : 14 août 2024 20:26
Il s’était endormi. S’arrêter. Contempler le résultat d’un long rituel démoniaque. Il s’était endormi un bref instant en étant resté debout. Un seul instant de faiblesse. La voix de sa petite pute ailée était comme loin. Maurice Malné ne comprit pas les mots mais l’intention. Une mauvaise nouvelle qui se matérialisa par une voix féminine inconnue.

Il se réveilla en sursaut !

*Comment ?! Je n’avais pas verrouillé la porte ?! Je- QUOI ? *

Le démoniste venait d’entendre une aile de son Petit Péché rouge tombée à terre. Sa parfaite petite succube… Et voilà que l’arme s’enfonçait dans le corps du Protecteur. Un si long rituel pour… rien. Le démoniste plongea en lui. Dans ses ressources. Mais cette salope était arrivée au pire moment. S’il était puissant, il n’était pas un dieu. Il lui fallait un temps de récupération. Il lui fallait… il chercha son arme des yeux.

« La petite blonde ? »

Une erreur. Il s’était exprimé. Ombre parmi les ombres, il avait donné sa localisation sur ce champ de bataille de ténèbres seulement éclairé des lumières bientôt mourantes des bougies. Elle savait où il se trouvait. Et elle n’était ni idiote ni faible. Le protecteur, Notrös ? Il ne s’était pas encore fait au prénom. Le protecteur était déjà à terre. Sa succube aussi. Et la salope aux cheveux vert le fixait. Elle s’élança !

Et n’alla pas bien loin. Mais Maurice Malné s’était vu mourir lors d’une fraction de seconde. Un phénomène courant qui arrivait quand deux combattants se fixaient durant un instant de silence, juste avant le moment de dégainer.

La courtisane et la succube ferraillaient déjà. Elles étaient toutes les deux d’habiles bretteuses. Les estafilades s’additionnaient des deux côtés. Le spectacle n’était pas au goût du démoniste qui, dans un égo de puissant, parla comme si sa vie n’était pas en danger :

« Tu me déçois, succube. Il n’y a que moi qui ait le droit de te tuer. »

Ce devrait être un électrochoc suffisant pour Rëko. De quoi fouetter son esprit masochiste dans le bon sens. Sur les nerfs, le démoniste en ajouta même une couche. Le fait de la perdre elle, le samurai enfumé et sa traîtresse de prêtresse… Elle n’avait pas perdu de temps celle-là !

« Je n’aurai pas dû te donner nommer Rëko Malné. Je le regrette. »

Si elle ne déployait pas des trésors de ressources pour cet affront, Maurice Malné ne comprendrait pas. Le lien de servitude qui les unissait lui permettait de comprendre et de manipuler une partie de sa psyché. Si elle voulait vraiment qu’il soit le centième quitte à le tuer, elle ne pouvait plus non plus se passer de lui.

Pendant ce temps, il ferait le tour des deux furies et empoignerait sa masse d’armes contenant le crâne du voleur. Il suffirait alors d’une opportunité et il broierait les cotes de cette assassine aux cheveux verts. Il imaginait déjà enfoncer son genou dans le corps de sa traîtresse… lui tordre le bras en arrière jusqu’à lui briser les os… Il s’était attendu à un pareil mouvement. Mais si vite ?...
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