The Multiversity

La main tendue ne trouve aucun preneur. À la place de sentir frustrée, Kim Uzuki porte le regard sur la reine et sa remarque sur la confiance et l’inconscience. Elle a déjà pesé le pour et le contre depuis son départ de la forêt jusqu’ici dans la Horde. La perspective de trouver une métallurgiste avec les connaissances pour l’appuyer dans ses démarches a plus d’importance que vivre constamment dans la méfiance. D’ailleurs, la brunette souhaitait en connaître plus sur l’histoire de Terra et le contexte derrière ce roi maléfique et de ce serviteur mystérieux.

Elle retient alors un récit d’un royaume jadis tout-puissant régnant prospère à travers le continent et qui unifia les races de cette réalité. Un premier royaume bâti par les humains et affirmant leur habileté à s’associer aux autres espèces dans une œuvre de paix et d’unification. Mais quand un empire du nom de Mijak renversa le royaume par l’abus de confiance et de la bonté offerte d’une main par Steven Deschain. L’élément crucial de ce récit est surtout la fonction de l’Eld sur l’équilibre entre les rayons de l’Arc-en-ciel. La convergence entraînerait donc du chaos et un déséquilibre à travers ces univers.

*Les tempêtes cosmiques…voilà qui explique leur recrudescence.*

Et les amazones dans tout ça ? Des guerrières aux services inconditionnels de leur déesse dont le panthéon a renoncé aux représailles contre Mijak. Kim étudie rapidement les parchemins rustiques et primitifs à comparer des tableaux tactiles et moins encombrants. Un continent divisé entre deux superpuissances et des provinces libres où elle se trouve actuellement, une zone neutre où n’importe quoi peut se produire sans enclencher une flambée de représailles. En revanche, les mondes sont dans une phase de perturbation accélérée par sa présence et les agissements de Vector Industries. La question la fait soupirer, baissant sa tête et fixant un point vide sur la carte.

- À l’origine, je suis une femme avec des dons exceptionnels et importants pour l’armée Uaténienne. J’étais destinée à devenir une soldate dédiée à combattre notre forme d’envahisseurs impitoyables.

D’un claquement de doigt, elle fait danser des arcs électriques sur le bout de son pouce et majeur. Les filaments d’électricité traversent la surface de sa peau sans la brûler, naturellement immunisée à son propre pouvoir.

- Wilhelm est un homme dont je ne connais absolument rien sur sa vie ni sa vraie nature. C’est un être caché dans l’ombre qui utilise des agents pour accomplir sa besogne. C’est par un intermédiaire qu’il voulait l’aide de mon pouvoir pour tester cette arme, le Mark II. En échange de données de combat réel, je regagnais ma liberté et me déplaçait où bon me semble. Au départ, les adversaires étaient faciles. Puis à mesure que je visite les rayons ils devinrent plus forts.

Kim prit place dans un siège pour détendre ses jambes et reprendre son souffle. En récitant ses origines et sa relation avec ce président, elle comprend davantage les raisons derrière sa présence. Ses mains se rejoignent pour contenir une envie de serrer les poings face à une possibilité qui la ronge.

- Un autre intermédiaire a commis une erreur et j’ai pu intercepter une communication entre ce dernier et Wilhelm. J’ai ainsi découvert son nom et quelques informations pertinentes. Cet homme projette de bâtir le Mark II à grande échelle, ce que je soutiens au nom de ma patrie. Par contre, il a aussi parlé d’un projet « d’armée hybride » en cours de résurrection. Il se construit une puissance de frappe et j’ignorais sa cible…jusqu’à maintenant.

Elle cherche dans le regard d’Andromaque si les deux femmes arrivent à la même conclusion. Pour Kim, la possibilité est trop élevée pour être négligée.

- Ce Wilhelm…il m’a envoyé ici pour tester mes aptitudes et surtout celui d’un serviteur direct du roi maléfique. Il voulait que j’empiète dans les plates-bandes de ces hommes. Chercherait-il à éliminer Mijak et ce roi malsain ?

Une femme originaire de Uatis, et, plus précisément, des rangs de l’armée uatéenne. Ce terme n’était pas inconnu à Andromaque. Uatis était un État avec lequel les Amazones s’entendaient plutôt bien. Après tout, elles étaient une nation de femmes, ce qui correspondait à la logique des Amazones, qui n’étaient composées que de femmes. Face à elle, Kim lui expliqua donc que Wilhelm était visiblement originaire de son monde. Un Aurien ? Andromaque conserva pour elle cette question. Elle savait que Tekworld, le monde natal de Kim, était, à l’image de Terra, dominé par deux puissantes nations : Auris et Uatis. Auris était dominé par des hommes, une société alliant magie et technologie, alors qu’Uatis avait opté pour la technologie, minimisant la magie en un simple phénomène naturel. La guerre tournait plutôt en la faveur des Uatéennes, mais, comme le signala brièvement Kim, l’arrivée des Xénos sur ce monde avait renversé la vapeur, permettant aux Auriens de se reconstruire, tandis que les Uatéennes divisaient leurs troupes en deux fronts.

Que venait faire ce Wilhelm là-dedans ? Les explications de Kim n’étaient pas très claires, mais il semblait visiblement vouloir récupérer son arme, le Mark II, afin de la développer, et d’en faire une sorte de super-arme. Kim supposait ensuite que l’homme cherchait à envahir Terra, afin de détruire Mijak.

« D’accord... Visiblement, ce n’est pas un homme recommandable. Mais Mijak n’est plus dirigée par le Roi Cramoisi. D’ailleurs... Pour les Mijakiens, l’Empereur fou est mort. »

Mort, car il s’était réfugié dans son château, dans ses terres, les redoutables Malterres de la Discorde, d’où il n’était plus jamais sorti. Andromaque elle-même ignorait s’il était toujours en vie, mais, ce qui était sûr, c’est que son second existait toujours... Du moins, si elle en croyait les explications de Kim. Le Magicien. Andromaque connaissait les légendes amazones, assez peu nombreuses, sur l’Homme-En-Noir. Un mage puissant, terrible, aux motivations ambiguës, bras droit du Roi Cramoisi. Mais que dire de plus ? La Reine n’était pas une spécialiste, et avait toujours été considérée comme une Amazone assez cartésienne, sceptique à l’égard des prophéties, des anciennes légendes... Mais qui savait s’incliner face à la réalité.

Andromaque se déplaça encore, rejoignant à nouveau Kim.

« Malheureusement, je ne sais pas en quoi je peux t’aider, Kim... J’ignore tout de ce Wilhelm. As-tu un moyen de retrouver ton robot de combat ? Une puce, un capteur, des souvenirs du lieu où tu l’as affronté ? »

Elle ne comprenait pas trop encore le lien entre Wilhelm et le Magicien. Pourquoi Kim avait affronté ce dernier, si Wilhelm était leur ennemi ? Il restait encore des mystères dans le récit de Kim que la Reine allait devoir éclaircir... Même si, en l’état, elle se demandait surtout ce qu’elle allait bien pouvoir faire dans cette histoire pour aider la jeune femme.

Kim termine de raconter son histoire, tout ce qu’elle peut dire avec véracité sur son employeur et ses possibles motivations. Certes, les tests d’un armement révolutionnaire à échelle réelle sont communs dans toutes civilisations avancées en matière de technologie, afin qu’aucune erreur ne soit permise. Mais de là à se préparer pour une guerre qui dépasse l’entendement de l’aventurière, celle-ci rouspète de frustration. Elle se sent flouée, manipulée comme une gamine naïve. Les désirs de Wilhelm ne sont pas les siennes mais la voilà à danser dans la paume de sa main même dans l’idée d’un retour au bercail au prix d’un magicien mort.

- Cet homme ignore que le roi maudit n’est plus sur Mijak ou bien il s’en fiche et veut détruire la nation malgré tout. J’ignore sincèrement pourquoi s’acharner de la sorte sur cette nation.

Elle se tait et reprend son souffle. Les paroles terminées, la brunette songe une fois encore à sa situation et aux perspectives pour la suite des choses. Une fois que tout est dit, rien ne pourra aller de l’avant aujourd’hui et ni ce soir. Kim pense un peu trop à l’objectif final et saute les étapes de façon immature. La jeune femme se rétracte contre le siège. Elle hoche positivement à la question d’Andromaque et pointe son bracelet, une surface lisse et platine couvre les circuits endommagés.

- Si je peux réparer mes deux brassards, un signal me transmettra la position de mon robot. Il m’indiquera la direction mais pas la distance.

Son inspiration reste détendue et son impulsivité sous contrôle. Ses mains viennent serrer celles de la reine d’une étreinte sobre, son regard turquoise la fixe avec un intérêt grandissant pour cette et pour cette communauté. Sa décision est prise et il faut le dire sans détour et une voix déterminée. Kim se lève d’un bond franc en serrant les mains de la femme mature. Le souffle du vent entre dans la tente et balaie le feu des torches pour un instant dans la pénombre, l’étincelle dans leurs yeux servant de repaires.

- Mais il est inutile d’en rajouter. J’ai échouée dans mon combat contre le laquais du magicien et mon équipement est hors service. Me jeter dans la gueule du loup ne me procurera jamais la victoire. Pour gagner je dois devenir plus forte et apprendre davantage sur la magie. Reine Andromaque…je souhaite rejoindre la Horde. Laissez-moi faire partie de votre peuple.

Face à Kim, Andromaque en apprenait un peu plus. En réparant ses brassards, elle arriverait à retrouver son robot. Dans ce cas, peut-être que Cymé pourrait finalement se révéler utile ? Andromaque devait bien admettre que les technologies de ce genre la dépassaient complètement, mais il lui semblait indispensable de présenter tôt ou tard Kim à Cymé. De toute manière, Cymé serait toujours ravie d’en apprendre un peu plus sur ces technologies supérieures que les Amazones ne maîtrisaient pas vraiment. Cymé allait sans doute se livrer à des expériences originales avec Kim, mais ce ne serait pas la première fois.

Les deux femmes se retrouvèrent finalement face-à-face, et les mains de Kim se crispèrent à celles d’Andromaque, tandis que le vent souffla alors, balayant les quelques torches qui étaient allumées, plongeant la tente dans une pénombre relative. Les deux femmes se regardèrent silencieusement, tandis que Kim confirma sa volonté de rejoindre la Horde. Andromaque ne put guère qu’en sourire à nouveau, un léger mouvement sur ses lèvres. Sa main se déplaça à nouveau, et caressa la joue de Kim, tandis que l’autre se posa sur ses hanches, caressant doucement sa peau.

« Et bien... Voilà qui est dit, ma chérie. »

Andromaque se rapprocha doucement d’elle, ce qui amena leurs corps à se frôler.

« On ne rejoint pas la Horde si facilement, ma belle. Il y a un rituel à passer, et tu devras le mériter. Enfin, si tu souhaites rejoindre la caste des guerrières. Il reviendra aux Amazones d’estimer si tu es suffisamment digne des critères de la Horde, tant au niveau de tes capacités physiques que de nos valeurs morales. »

Ce n’était pas quelque chose qui se ferait en une journée, il allait falloir que Kim suive un entraînement, qu’elle soit sous la tutelle d’une autre Amazone, et qu’elle termine sa formation pour pouvoir rejoindre la Horde. Autant dire qu’elle partait avec un handicap certain du fait qu’elle était assez âgée pour entamer sa formation... Mais elle ne serait pas la première étrangère à vouloir rejoindre la Horde, et à possiblement y arriver.

Andromaque lui sourit à nouveau, et l’embrassa alors brusquement. Un doux et tendre baiser sur les lèvres de la belle Kim, qui dura pendant quelques secondes. De son côté, sa main sembla se déplacer, filant le long de sa hanche pour partir lentement, mais sûrement, vers l’arrière.

« Et tu dois savoir que nous sommes très proches les unes des autres... C’est la leçon fondamentale à retenir. Nous rejoindre, c’est faire partie d’une grande famille, et servir notre cause. Tu dois l’accepter si tu souhaites faire partie des nôtres, Kim. »

Andromaque embrassa la femme, et sourit brièvement quand celle-ci, malgré son émoi et sa nervosité, répondit à son baiser. La Reine ne promettait pas de pouvoir l’aider à retourner dans son monde natal, et encore moins de pouvoir retrouver son mécha, ou même de pouvoir l’aider, le cas échéant, à le rafistoler… Mais elle lui offrait au moins son aide, et l’hospitalité bienvenue des Amazones, une immense et grande famille. La Horde était autant une communauté soudée et unie qu’une famille puissante et aimante, un groupe où il faisait bon de vivre ensemble. Et la Reine n’avait rien du caractère cérémonial, voire sacré, qu’on attachait parfois aux personnes de sa stature. Non, elle était juste… Une femme. Elle assumait bien évidemment ses devoirs de Reine, mais refusait qu’on la considère comme plus que ça. Souriant doucement, elle resta donc proche de Kim, qui avoua qu’elle était prête à ouvrir son cœur à la Horde.

Cette promesse ne put que faire délicatement sourire Andromaque, dont le front se heurta à celle de la jeune femme. Elle s’amusait de son attitude très sérieuse, et lui répondit à sa manière, sur un ton doucement moqueur :

« Oh, ton cœur, c’est très bien… »

Sa main descendit alors, et se crispa sur le postérieur de Kim, serrant fermement l’un de ses fesses à travers sa culotte, tout en poussant brusquement en avant, allant coincer le dos de la femme contre l’un des solides piliers permettant de maintenir la tente en hauteur. Andromaque termina alors sa phrase, son corps restant collé contre le sien :

« …Mais ce n’est pas cette partie-ci de toi que tu vas offrir tout de suite, ma belle… C’est ton corps. »

Les circonstances pouvaient amener à croire qu’Andromaque était en train de forcer Kim, mais ce serait inexact. Au surplus, si Kim voulait s’opposer, elle n’avait qu’à agir comme une Amazone… Et repousser Andromaque. Mais, au vu de la manière dont elle avait répondu à son biser, et dont elle se pressait en ce moment contre elle, Andromaque ne craignait pas grand-chose. Elle reprit donc son baiser, tout en caressant avec ses mains chacune des deux fesses de Kim, jusqu’à l’amener à soulever ses jambes, afin qu’elle les enroule autour de sa taille.

Les choses sérieuses commençaient doucement, mais Andromaque n’avait pas pour habitude de presser ses amantes. Au contraire, elle pouvait faire preuve avec elle d’une patience et d’une retenue qui pouvaient se montrer particulièrement frustrantes pour elles… Ce que Kim allait bientôt devoir constater par elle-même !

La soirée commence dans la quiétude complète. Depuis sa présentation à côté de l’arène de fortune, elle s’attendait à attirer des regards curieux de la part de la tribu avide de curiosité pour une nouvelle camarade d’arme et de vie. Mais la tente de la reine est sûre, un territoire très petit mais dont la paix y est assurée par le respect de son peuple. C’est en ne voyant aucune autre présence que la brunette répond aux attouchements d’Andromaque avec l’excitation d’une adolescente dans la fleur de l’âge. Elle penche la tête et présente son cou en poussant un soupir chaud et sensuel. Kim se retrouve coincée entre le pilier de bois et la reine des Amazones dont le ton de voix semble doux et franc. Il est vrai que son cœur est loin d’être donné; il faut du temps et la bonne partenaire pour remettre la plus importante partie de soi.

Kim Uzuki est capable de repousser ou résister si jamais l’envie d’abstinence vient à s’infiltrer dans ses relations. Sauf qu’elle a une envie sauvage l’encourageant à s’unir à sa nouvelle reine. La jeune femme infiltre ses doigts vagabonds sous le tissu de soie que porte son amante. Une femme mature est un trésor à protéger et à adorer; leurs formes sont le sommet de l’attribut féminin et une source de rêve et de désir pour les Uatéennes avec un penchant pour leurs aînées. Kim tire la tenue d’Andromaque en lui libérant volontairement les seins. Sa bouche se presse et prend chacun des deux tétons dans un étau chaud et moelleux, les dents venant stimuler la chaire rosée et sensible.

- Votre corps est un pur bonheur à toucher et à savourer. L’âge vous a rendu très attirante et j’ose à peine imaginer les autres femmes matures de la Horde.

De cette phrase, Kim semble avoir un fétiche spécifique. Mais avec un sourire coquin, elle continue de dévêtir sa reine d’un fort suçon sur la nuque. Niveau ouverture d’esprit, la brunette est ravie et prête à fréquenter les demoiselles de tout âge. Ses lèvres poursuivent leur longue et trépidante exploration de ce corps qui irradie d’un irrésistible charisme et attraction sexuelle. Les épaules, les joues, le contour de la poitrine, sa bouche goûte au parfum exotique de la reine tandis qu’elle enroule ses jambes alentour de la taille d’Andromaque. Sa bosse commence à grossir et rapidement se presse contre son amante. Kim observe la déformation avec gêne. Son sexe…elle a oublié de le mentionner.

Andromaque ne peut que sourire. Elle est assez âgée par rapport à d’autres Amazones, mais reste encore tout à fait potable. Une femme expérimentée au corps mâture qui laisse Kim jouer avec son corps, comprenant aux remarques de la jeune femme qu’elle semble avoir une certaine attirance pour les femmes mûres.

« L’âge apporte l’expérience, et, à la guerre comme en amour, sous-estime l’apport de l’expérience est une grossière erreur. »

Fort heureusement, la Reine des Amazones se devait d’être compétente dans les deux domaines, et elle excellait dans ceux-ci. Oh, elle pensait pourtant que certaines Amazones de la Horde étaient devenues plus fortes qu’elle à l’épée, mais Andromaque bénéficiait encore d’un indéniable charisme auprès de ses troupes. Elle sourit donc, et laissa la femme la déshabiller progressivement, tirant sur sa veste rouge. Elle dénuda ainsi Andromaque, dévoilant ses belles épaules, et continua à tirer. Ses mains purent peut-être sentir les quelques cicatrices ornant le dos de la Reine, ainsi que celles sur ses hanches ou sur son ventre, des témoins indélébiles de son passé de guerrier, et des blessures qu’elle avait reçue.

Mais Kim ne descendit pas aussi loin, et préféra focaliser son attention sur les seins d’Andromaque, une généreuse poitrine qui était toujours aussi ferme. Elle se pinça les lèvres quand la bouche de Kim se crispa sur les tétons, venant les suçoter, les pinçant et les mordillant, ce qui arracha à Andromaque quelques gémissements, quelques délicieux soupirs de crispation.

« Ohh, ma belle... L’appétit de la jeunesse, hmm... ! »

C’était là quelque chose que la Reine ne pouvait qu’apprécier. Cette fougue, cette vitalité, cet... Cet appétit ! Kim se concentra sur ses seins, arrachant à la femme de nouveaux soupirs. Sa main se crispa sur les cheveux de Kim, et elle fronça alors les sourcils en sentant une bosse taper contre son bassin. Elle nota alors la surprise dans le regard de Kim, la rougeur sur ses joues, son regard qui se mit à coulisser vers son propre sexe... Et Andromaque sourit alors.

« Tu m’avais caché ça, ma chérie... »

L’Amazone fléchit alors les genoux, et mit son visage à hauteur du bassin de Kim, puis glissa sa main sur sa culotte. Elle ne tarda pas à sentir la belle bosse qui s’y trouvait, et tira doucement dessus, libérant ce phallus, et le positionna à l’air libre. Là, elle se mordilla les lèvres, et massa ce sexe palpitant, ce membre chaud et assoiffé, qui gonfla entre ses doigts, se durcissant rapidement, pour le plus grand plaisir de la Reine.

Elle hocha doucement la tête, et déposa un baiser dessus, comme une première offrande.

« Alors, quel est le secret de cette verge, dis-moi ? » demanda alors Andromaque, qui ne semblait pas si surprise que ça par cette grosse surprise !

L’âge apporte tellement plus que des rides et un affaiblissement graduel du corps pour le commun des mortels. Il est facile d’envier les dieux et autres immortels de la Création mais les femmes matures sont une source d’envie et de passion si gravement négligée. Kim peut le sentir dans son toucher, la douceur naturelle du corps et les formes toujours fermes et alléchantes à observer de près. Inévitablement, ses doigts pressent sur des marques faisant rupture avec le lisse glissement de la paume de main. Chaque lignes ou marques circulaires évoquent une ancienne blessure, le symbole incontestable d’une vie de guerrière semée d’embûches et de dangers. Même si son destin est de recevoir de telles marques à son tour, la brunette accepte celles d’Andromaque avec une douce caresse. Si jamais elle le peut, ses lèvres viendront embrasser ces vieilles blessures pour ainsi les reléguer au rang de vieux souvenirs de guerre.

Un bras commence à retenir la reine en place dans un élan possessif que Kim se découvre une fois sa retenue abandonnée. Sa bouche chaude suçote chaque téton rosé sur son chemin et les couvre de sa chaude salive. Les gémissements résonnent comme un chant dans les oreilles de la jeune brune. Faire réagir sa partenaire est la preuve de l’envie donnée à ses amantes, une marque de fierté qui égaille son âme. Quand elle dut révéler son sexe masculin, Kim cache difficilement sa nervosité.

Ce moment de vérité s’avère aussi rapide que d’accueillir cette nouvelle camarade au sein de la Horde. Kim se détend sous des bouffées de chaleur à la vue de cette reine sur les genoux à accepter l’attribut sexuel avec enthousiasme et un brin de coquinerie dans la voix. Elle observe le sommet de la tente, encore adossée contre la poutre principale.

- Pardonnez-moi, j’ignorais si la Horde veut d’une femme comme moi. La vérité est que je suis née ainsi. Si vous connaissez Uatis, vous savez qu’on vous ressemble au niveau de population. Pour mon peuple, je suis qu’une jeune femme normale et en bonne santé.

Kim languit et penche la tête vers le haut. Sa verge libérée ressent le souffle du vent, le baiser divin offert par Andromaque. La sentir masturber son sexe pousse la nouvelle amazone à partager de langoureux sons de plaisir. Un ton légèrement aigu, faible et une fin aussi douce que du miel, voilà la voix qu’elle lâche sous l’effet de son phallus gonflé et dur. Kim observe la reine. Elle avait très envie de son corps et son sexe palpite aussitôt pour laisser échapper une grosse perle de pré sperme. Une main vient caresser les cheveux de la femme mature.

- Andromaque…je suis fertile et ça peut aller dans les deux sens.

Agenouillée devant Kim, elle sourit quand celle-ci lui expliqua qu’elle était née ainsi. Ce n’était pas si surprenant que ça. Les Uatéennes cherchaient effectivement à développer une sorte de nouveau sexe, à manipuler les chromosomes pour qu’une femme naisse avec une verge. Visiblement, tout cela avait bien marché pour Kim, qui  frémissait sur place tandis que la Reine titillait son membre. La Reine la provoquait tendrement, avec amusement, et ne put que sourire quand Kim glissa qu’elle était fertile. Un sourire moqueur traversa les lèvres de la Reine, qui masturba encore sa queue, et déposa un nouveau baiser dessus. Le liquide séminal de Kim commençait à fuiter, et l’épaisseur de sa verge témoignait de sa soif.

« J’ai déjà une fille, Kim… Et tu n’es même pas encore Amazone. Ce n’est pas avec moi que tu auras un enfant. »

Elle était réaliste. Si les Amazones pouvaient généralement avoir beaucoup d’enfants, pour la Reine, c’était plus difficile. Elle ne pouvait normalement avoir qu’une seule fille, qui serait l’héritière. Autant préciser d’emblée à Kim les limites de ce qu’elles pourraient faire ensemble. Pour autant… Est-ce que cela signifiait qu’elles allaient s’arrêter maintenant ?

« Mais, rassure-toi ma belle, on va prendre notre pied quand même… Et je vais commencer par goûter à ta virilité, à cette fougue que je devine le long de ta grosse queue. »

Kim lui rappelait un peu sa propre fille, si excitée en matière sexuelle, incapable de refréner ses pulsions. Mais ce n’était pas si surprenant, après tout. Andromaque aussi avait jadis été comme ça. Énergique, entreprenante,  elle avait acquis avec les années un certain calme lié à son expérience, un calme et une sagesse qui ne l’avaient nullement rendue frigide, mais au contraire plus posée, et plus à même de faire l’amour. Kim allait ce jour en avoir la démonstration, ce qui, en réalité, faisait d’elle une grande chanceuse.

Tenant la base de sa verge d’une main, Andromaque ouvrit la bouche, et lécha la pointe de sa verge, avant de la prendre en bouche, commençant à la sucer, frémissant en fermant les yeux devant ce membre veineux et bien tendu. Ce mât érectile se glissa en elle, et elle commença à remuer d’avant en arrière, venant la sucer longuement, tout en relevant les yeux pour croiser le regard de Kim. Andromaque voulait sentir le plaisir suinter en elle, s’illuminer dans son corps…

Kim Uzuki se sent plutôt audacieuse d’affirmer sa fertilité d’un ton sensuel et d’un regard attendri. L’envie développe son courage en matière d’aveu et cela se voit à mesure que son sexe durcit et que la splendide reine de Amazones offre sa dévotion pour le phallus viril mais appartenant au beau sexe. Chaque titillement est comme de l’huile prête à alimenter un brasier encore au stade d’une petite flamme timide. Son corps se crispe avec le bassin au bord de la frénésie. Elle souhaite remuer ses hanches et pousser sa verge dans le corps d’Andromaque et la féconder furieusement. Sauf que cette dernière, dans une réplique sage, rappelle la jeune femme indisciplinée la différente réalité à affronter. Une reine avec un enfant déjà ne peut pas recevoir la bénédiction d’une seconde fille ou plusieurs. Horde ou pas, une reine doit assurer la succession la plus pacifique possible. Kim doit se faire à l’idée que l’intérêt du peuple à plus d’importance que la plus enivrante des envies divines.

Peut-être que sa partenaire est l’équivalente d’une infertile pour la jeune arrivante, mais quand deux femmes souhaitent avoir du plaisir rien ne les arrête. Elle accepte d’abandonner son fantasme de procréation, de l’offrir à une prochaine amante digne de son amour et de porter une belle fille. Rien ne change dans leur interaction au cœur du temple de la reine. Kim écarte ses cuisses pour une pose plus confortable, cherchant l’appui d’une commode ou d’une table pour y avoir ses aises.

- Vous me rappelez ma première fois. C’était une instructrice à cheval sur la discipline et la performance des cadettes. Quand cette femme à su pour mon phallus, celle-ci m’a abordée en pleine nuit avec la fouge d’un étalon en chaleur.

Sa main s’agite dans la courte chevelure qu’elle agrippe avec fermeté. Ses yeux se referment pour laisser place au sens du toucher. Sa queue rigide et gorgée de fluide séminal trouve la bouche de la reine. La sensation des lèvres sur son gland envoie des palpitations dans tout le phallus se répandant dans le corps tendu de la jeune femme. Kim remue le bassin qui en retour lui fait agiter sa poitrine nue. Les seins gigotent de haut en bas, sa main la retenant contre le meuble qui relâche des grincements sous la cadence de la brunette. Elle pousse sa queue plus loin dans la bouche de la reine, le bassin remuant de manière gyroscopique. Kim rouvre les yeux et croise ceux d’Andromaque. Un couinement embrase le reste de sa poitrine. Le sexe humide expulse des jets de fluide clair et chaud.

- Ma reine…je ne vous imaginais pas une perverse assoiffée de sexe viril. Je ne souhaite que vous honorer de la meilleure des façons. Guidez-moi et je vous suivrai jusque dans votre version du paradis.

La jeune recrue frémit et d’un élan vif commence à bourriner la bouche de la reine avec ses coups de rein lents mais sensuels. Elle se pince le téton et ramène sa tête vers l’arrière. Son couinement reprend avec sa peau plus chaude. Des perles naissent sur sa tempe, sa poitrine et ses épaules. De nouveaux jets plus juteux éclaboussent la gorge d’Andromaque, ce qui fait languir et sourire la brunette.

- C’est quand la dernière fois qu’une queue a eu la chance de vous remplir la gorge, ma reine ?

Andromaque passait donc à l’action, prenant un rôle très actif, au risque de surprendre la jeune Kim. Mais les réactions de celle-ci ne faisaient qu’amuser la Reine, qui releva les yeux vers elle, interrompant sa fellation en la regardant activement.

« Le sexe est source de vie, ma chérie... C’est un ode à la vie, à la beauté, à la puissance et à l’énergie. Pensais-tu que je serai frigide ? Quant à ta dernière question... Elle est assez déplacée. Mais je crois que tu n’auras pas à douter de mon expertise en la matière. »

Elle restait tout de même la Reine, même si elle était très proche de ses sujets, et faisait un point d’honneur à ce qu’on ne la glorifie pas outre mesure. La Horde vivait au jour le jour, préférant honorer les vivants que glorifier les morts. Les Reines amazones légendaires restaient dans la mémoire des anciennes, dans les grimoires et les contes, mais on ne leur chantait nul éloge, et on ne leur érigeait nulle statue. Que resterait-il d’Andromaque à sa mort ? Rien qui ne soit d’importance pour elle. Face à la mort, la Horde faisait en réalité preuve d’un certain fatalisme assez glaçant. Il fallait profiter de la vie avant que la mort ne vous emporte.

Kim découvrait donc cette leçon au fur et à mesure qu’Andromaque s’attaquait à son sexe. Elle pompait tendrement son dard, tout en accélérant progressivement, sentant Kim donner également des coups de reins. Visiblement, la jeune femme s’enhardissait, gagnant peu à peu en voracité, ce qui confirma aux yeux d’Andromaque que, des deux, c’était sans doute Kim qui était le plus en manque... Ce que sa partenaire confirma en se mettant brusquement à jouir, relâchant sa semence en elle. Andromaque l’accueillit avec surprise, et avec un sourire amusé sur le coin des lèvres.

La Reine ne put que relever la tête en observant sa partenaire, le foutre ayant éclaté dans sa bouche. Elle l’avala rapidement, et se redressa ensuite, venant embrasser la belle Kim sur les lèvres. Sa main resta sur le sexe de Kim, le masturbant tendrement, mais avec également une certaine vigueur qui croissait progressivement.

« Et toi, alors ? Je crois que tu as l’air un peu en manque, non, vu ton insolence ? » se moqua alors la Reine.

Sans le risque d’insulter la reine, Kim Uzuki pensait que leurs échanges érotiques garderaient une saveur plus sensuelle qu’une forme directe de pornographie. Voilà que l’aventurière de l’espace garde les cuisses ouvertes pour cette femme à la bouche talentueuse et dissimulant bien son jeu jusqu’à ce que la jouissance de la brunette commence à exploser. Elle ne défile pas son regard fiévreux et sauvage de la séduisante femme mature. Le sexe…une ode à la vie ? Kim est loin de désapprouvée ces sages mots. Elle pense au sexe surtout en termes de romance, d’affection et de procréation. La nécessité de reproduction prédomine la population d’Uatis au détriment de ce respect pour la vie et la beauté du corps féminin. Cet angle sur les besoins naturels de Kim la fait relâcher ses tensions à coups de bassin. Elle voit et sent la fellation avec intensité et la vue d’Andromaque dans une pose indigne d’une reine normale la prépare à plus de sensations à venir.

Sa semence chaude s’écoule dans le fond de cette gorge qu’elle souhaite marquer de son fluide ne serait-ce que pour cette nuit. Ses cuisses et jambes tremblent sous le relâchement incontrôlable que la mutante subit sous une pluie de douces lamentations. Elle devine qu’après cette séance mémorable, son corps sera trop fatigué pour veiller tard. L’ode à la vie l’encourage à garder et à retrouver ses forces pour sa reine. Une source d’énergie, en effet.

- Moi…je n’attends qu’à connaître plus de surprises. Mon petit doigt me dit que ma solitude est très éphémère.

Kim comprend la question et s’amuse de ce baiser humide où leurs langues se croisent dans un échange réciproque de semence. Le goût légèrement salé de son sperme glisse sur sa langue, sur son palais. Ses lèvres réclament celles de sa reine avec un appétit qui ne fait que croître sous les provocations efficaces d’une femme manipulant l’aventurière un pas timide à la fois. Elle se lève pour enlacer les hanches d’Andromaque et lui pétrir le fessier aussitôt enclin à posséder ces formes parfaites. Sa queue reste raide et dure la faisant hocher du bassin.

- Ne me dites pas que vous aussi vous avez une grosse queue, ma reine ?

Andromaque avait appris à aimer le goût du sperme. Elle laissa donc Kim jouir joyeusement en elle, et sentit vite que l’Uatéenne était très excitée. Toutefois, elle n’avait pas l’endurance propre aux Amazones, ce qui fit légèrement sourire la Reine. Sa queue avait perdu de sa superbe, mais… La Reine ne se faisait aucun souci là-dessus. Les femmes étaient plus endurantes que les hommes dans le domaine sexuel, et Kim ne faisait que le démontrer. Andromaque se redressa donc, faisant de nouveau face à sa partenaire. Elle l’embrassa alors en se pressant contre elle, une main sur ses hanches, l’autre caressant ses cheveux, les empoignant tendrement, sentant la virilité de Kim glisser contre ses hanches, jouant sur sa peau, une queue joyeusement trempée qui ne demandait qu’à se gonfler davantage.

« Il n’y a pas de solitude au sein de la Horde, Kim… Rien d’autre que le sentiment d’appartenance à une immense famille qui ne t’oubliera jamais et ne te laissera jamais tomber. »

La Reine lui sourit à nouveau, frottant son nez contre le sien. Kim était une femme pleine d’envie, et elle sentait en elle la sincérité, le désir profond de rejoindre son clan, de faire partie de la Horde. Elles se caressaient doucement, et recommencèrent à s’embrasser, avant de sentir Kim relever ses jambes. Andromaque baissa sa main, la glissant de ses hanches pour empoigner ses jambes, et la maintint ainsi contre elle. Kim s’appuya sur son corps musclé, ce corps de guerrière entraînée et endurcie avec l’âge. Elles s’embrassèrent longuement, jouant de leurs langues, rompant les baisers pour mieux les reprendre. Andromaque aimait aussi ce genre de moments, doux et romantique. Sa fille était bien plus nerveuse qu’elle, mais Sélène manquait aussi d’expérience, contrairement à Andromaque. Avec l’âge, le désir se bonifiait, et on appréciait mieux le fait de sentir le désir croître. C’est ce qui rendait Andromaque redoutable au lit, car elle savait prendre son temps, elle savait patienter.

Kim, qui le réalisait lentement, était en train de retrouver son plaisir. Andromaque sentait sa queue croître contre elle, enflant progressivement, trahissant ainsi l’excitation lancinante que la jeune femme était en train de ressentir. La jeune femme finit par lui poser une question, tout en palpant les fesses solides de la Reine, qui ne put qu’amener un sourire enjoué sur les tendres lèvres d’Andromaque.

« Et bien… Toutes les Amazones suivent un rituel, ma chérie. Nous disposons d’antiques élixirs que les Chamanes utilisent pour améliorer nos corps, et pour nous permettre de procréer. Une Amazone guerrière doit toujours se battre, et il est rarissime que nous tombions enceinte. C’est le rôle des Amazones ouvrières. »

Elle lui sourit encore, doucement, comme pour lui confirmer tout ce à quoi Kim devait penser. Ce n’était pas Andromaque qui avait porté Sélène, mais c’était bien elle qui avait planté dans le corps de son amante la graine.

« Si tu rejoins la Horde, toi aussi, tu pourras porter un enfant… Ou en faire, selon la caste que tu envisages de rejoindre, ma belle. »

C’était là une fantastique évolution de carrière !

De toute évidence, Kim Uzuki sera entre de bonnes mains tout le long de son séjour en terre ultime de Terra. Elle continue, à la blague, de parler d’isolation dans une réalité différente de la sienne où ses connaissances ne valent que peu à comparer du savoir en matière de magie, de survivalisme et de l’art des armes blanches. Sans surprise, un voile de chaleur et d’amour enveloppe la brunette, le drap réconfortant de la Horde posé alentour de son corps par la reine en personne. Kim l’accepte avec le plus humble des sourires, son visage frottant le nez d’Andromaque dans un rapprochement plus intime. La jeune femme succombe une fois encore à l’appel du désir, plongeant sa bouche chaude contre la sienne pour conserver la flamme vivante et forte. Sa cuisse se laisse prendre, l’aventurière étant prise avec une touche de domination par sa partenaire. Pour Kim, le partage des rôles est l’empreinte indélébile d’une grande confiance entre deux femmes.

- Une vie à se battre sans poser les armes, sans ressentir la joie de la maternité. Je suis navrée pour ces guerrières qui veulent cette expérience mais ne le pourront jamais.

Chaque vie est importante et la Horde est une petite communauté à comparaison des autres cités, villes et réalités qu’elle a découverte avant Terra. Kim comprend cette gestion stricte des rôles et la place inévitable de chacune au sein du groupe. Ces aventures jadis une source de merveille peuvent devenir plus dangereuses chaotique si l’équilibre change et se rompt. L’imprévisibilité de la vie pousse la demoiselle à choisir entre deux fonctions : ouvrière ou guerrière. Donner la vie ou concevoir la vie. Le choix titille son imagination et les possibilités offertes, passant à côté de la plaque sur le sexe réel d’Andromaque.

Kim ne se laisse pas ralentir pour autant. Pétrir ce fessier demande plus de fermeté dans sa poigne, adorant la résistance de chaque rondeur. Toutefois, son manque d’expérience la fait hésiter, visibles par de timides caresses le long du dos de la reine. Quelle position prendre, maintenant ? Kim soupire et frotte son sexe durcit contre le bassin en rattrapant son hésitation avec ses ongles relâchant des légères et sensuelles égratignures.

- Je ne pourrai jamais être ouvrière. J’ai des dons qui ne peuvent servir qu’en dehors du cocon confortable d’une communauté. Toute cette énergie, toute cette foudre, elle me sert à affliger mon courroux sur mes ennemis et jamais sur les femmes que j’aime et apprendrai à aimer.

Ses lèvres déposent des suçons sur la nuque d’Andromaque. Sa main pétrit et malaxe le fessier avec plus de vigueur sous l’éveil de sa décision. Elle échange ensuite leur rôle, prenant les rennes en soulevant sa reine d’une étreinte robuste. Kim mordille la lèvre en soulevant une amante avec sa carrure de civile. Mais une fois la reine posée dos sur la table de bois, elle achève de la dévêtir et d’admirer le corps nu que sa bouche cherche à vénérer. Son regard se fige de surprise en voyant une forme familière entre les cuisses d’Andromaque. Sa main agrippe la verge dévoilée dont elle astique la longueur sans gêne.

- Je comprends mieux. Moi qui pensait que vous ne vouliez plus de plaisirs vaginaux, voilà que je tombe sur votre belle surprise. Femmes ou Futanaris, je l’ai adore toutes, sans exception.

Andromaque était en train de s’unir avec Kim. Cette étrangère se faisait de plus en plus à la mentalité de vie des Amazones. Elle indiqua ne pas vouloir être une ouvrière, mais rejoindre la caste des guerrières, ce qui fit sourire la Reine. Somme toute, Andromaque n’en était pas spécialement surprise, mais, pour Kim, cela signifiait aussi qu’elle allait devoir travailler d’arrache-pied. On ne devenait pas une Amazone guerrière en un claquement des doigts, ni même en se contentant simplement de fourrer la Reine ! Kim marquait certes des points, mais, pour rejoindre la caste des guerrières, il y avait de multiples épreuves à remplir, une initiation à mener. Mais Andromaque restait confiante, et la Horde, malgré son côté » isolationniste et séculaire, restait toujours ouverte aux nouvelles recrues. C’était aussi de cette manière que la Horde avait survécu à tout, et qu’elle continuait encore à exister, malgré l’écoulement du temps.

Kim repoussa Andromaque, jusqu’à rejoindre la table en bois, où elle coucha la Reine, tout en la déshabillant encore. Frémissant sur place, Andromaque la laissa faire, et, quand les mains de Kim retirèrent son pantalon, la jeune étrangère put voir que, comme elle, Andromaque avait un phallus. Elle pouvait, grâce à la magie, le rétracter ou non, mais, en l’occurrence, elle l’avait laissé sortir. La vue de ce membre amusa Kim, et Andromaque se redressa doucement, une lueur confiante dans les yeux.

« Oui, comment croyais-tu que les Amazones se reproduisaient, exactement ? »

Sa verge, tendue, alla caresser celle de Kim, s’appuyant dessus. Elle s’y frottait, ce qui n’était pas sans provoquer une série de frissons dans le corps d’Andromaque. Celle-ci s’en pinça les lèvres, frémissant sur place, avant de tendre sa main, et d’attraper la verge de Kim. Elle sentait ce membre glisser le long de ses doigts, et sourit à nouveau. Dans ses yeux, la lueur se fit plus malicieuse, comme si une idée perverse venait de lui traverser l’esprit.

« Je te propose quelque chose, Kim... Qu’on se masturbe mutuellement... Et la première qui jouira se fera pénétrer par l’autre. »

C’était un jeu simple... Simple, et efficace !

La vie de guerrière, Kim y est préparée depuis bien longtemps. Avec réticence au départ, elle s’est ajustée à cette existence au service d’une cause surpassant ses objectifs personnels. Certes, elle cherche aussi son propre bonheur et un prix juste pour ses bonnes actions. Il peut s’agir de reconnaissance comme d’amour. Le désir envers sa reine et l’envie réciproque de celle-ci a un goût si fruité que la brunette le sent dans sa bouche sous l’effet d’une stimulation élevée de ses sens.

Sa main glisse sur le phallus fidèlement dressé entre les belles cuisses de l’amazone.  Sa paume serre son emprise d’une douce étreinte en faisant pression sur les veines de l’engin de chair. Le mouvement ascendant stimule la circulation sanguine, excite la sensibilité de l’organe reproducteur. Puis avec le mouvement descendant, elle encourage le sexe à se gonfler davantage. Kim sourit fièrement alors qu’elle fixe le regard éclatant de malice d’Andromaque. La jeune recrue se laisse masturber à son tour d’un long soupir de plaisir qui la fait se pencher contre l’épaule de son amante.

- Plutôt me lancer un défi avec un énorme désavantage. J’ai déjà jouie et mon mandrin ne veut que cracher plus de sperme chaud.

Kim déglutit à cette pensée lubrique et honnête. Sa fertilité et production de semence n’a rien à envier aux communs des mortels. Son monde a travaillé si fort pour donner naissance à une population de Futanaris endurantes et productives. Toutefois, elle lâche un sourire mesquin comme pour se ressaisir face à cette offre alléchante. Sa main répond en premier d’un geste plus ample et d’une vitesse légèrement plus rapide.

- Je dirais qu’il faut rajouter plus de piments. Disons que celle qui gagne aura le privilège de choisir la guerrière qui me formera ?

L’enjeu est davantage plus intéressant et donc rend le jeu un peu plus sérieux. Kim pense que ses chances sont faibles mais compte se battre jusqu’à l’extase avec sa masturbation optant sur la vitesse et la dextérité de ses doigts. Elle conserve une cadence constante pour ensuite rapprocher leurs seins et remouler leurs lèvres humides ensembles. Sans compter le temps, elle cherche le vide dans son esprit, n’importe quoi pour retarder l’inévitable éjaculation. Mais à mesure que la chair de son phallus est excitée, Kim couine et tremble à la venue d’une grosse goutte de sperme sur son gland.

Le défi était a priori à l’avantage de Kim, qui avait déjà joui, et qui proposa alors d’augmenter les enjeux de ce défi, proposant de mettre dans la balance l’identité de l’Amazone qui sera chargée de la former. Cette proposition fit doucement sourire Andromaque, qui serra plus fortement la verge de l’étrangère souhaitant s’intégrer aux leurs :

« Tu n’as clairement pas froid aux yeux, pour proposer d’utiliser un concours de queues afin de revenir sur l’une des règles séculaires et ancestrales des Amazones. »

À travers cette phrase, Andromaque rejetait assez poliment cette extension des enjeux du défi. Elle n’était pas encore sénile pour risquer la violation des traditions sur un coup de dés. Ce n’était pas à l’élève de choisir sa formatrice, mais au Conseil de choisir la meilleure formatrice possible, en fonction de multiples critères, tenant compte à la fois de la personnalité de l’élève, et de la disponibilité des Amazones. De fait, la Reine n’avait qu’un pouvoir consultatif dans ce choix. Elle continuait à masturber vigoureusement Kim, faisait preuve de toute son expertise, sans qu’elle-même ne semble jamais déstabilisée par la main de sa partenaire, qui devenait de plus en plus excitée. Kim avait certes joui récemment, mais Andromaque avait pour elle une expérience redoutable, une expérience qui allait porter ses fruits en ce moment.

Continuant à jouer avec la queue de sa partenaire, Andromaque la sentait basculer, sur le point de céder. Elle insista encore, ne se contentant pas que d’accélérer le rythme. Elle pressait aussi la queue de la femme avec ses doigts, alternant le rythme et l’intensité de cette masturbation. La Reine était, autrement dit, particulièrement redoutable, faisant longuement frémir Kim. Elle souriait en voyant les efforts de la jeune femme de retenir son plaisir.

« Ta queue a bien vite grossi, c’est l’avantage de la jeunesse... Une fougue irrépressible. »

Andromaque sourit encore, et accéléra à nouveau. Kim se mit à couiner encore. Andromaque, elle, savait se contrôler, et c’est ce qu’elle faisait en ce moment, modulant son rythme cardiaque, l’adaptant pour pouvoir tenir... Et sentit alors Kim s’abandonner. Sa queue tressauta nerveusement, et expulsa un jouissif filament de foutre qui éclaboussa le ventre d’Andromaque, remontant jusqu’à ses seins, ce qui la fit doucement sourire, lui rappelant ses séances de formation avec sa fille.

Kim se mit donc à jouir, et Andromaque relâcha ensuite la pression, libérant sa main, et caressa la joue de la femme. Elle resta avec ce jet blanchâtre sur son corps, des tâches filant entre ses seins, et embrassa tendrement la femme sur les lèvres, pendant quelques secondes.

« Bon... On dirait bien que c’est à moi de jouer, maintenant, Kim, non ? Tu vas voir, ma fille adore que je la pénètre, et ce sera pareil pour toi ! »

Son erreur de jugement vient de son ignorance de coutumes millénaires dont elle n’aura jamais le moindre contrôle. Kim voulait juste ajouter du piquant au jeu, ne pas laisser sa voix être étouffée dans un silence embarrassant alors que la reine la domine. Une fine ligne est franchie et dans un acte de bonté reçoit un refus poli. Elle se sent chanceuse de s’en sortir à bon compte. Un couinement délicat interrompt sa réflexion. Cette masturbation réciproque est si bonne et voir la reine sourire la fait glousser de joie en retour.

Kim est pardonnée et le sera aussi longtemps que sa formation n’est pas officielle. Car elle apprend vite de ses erreurs pour éviter de les refaire comme une pauvre fille ignare. De plus, la passion si bien maîtrisée par Andromaque se focalise sur le sexe tendu de la brunette, pardonnant avec un rythme méticuleux et une alternance d’accélération précise. Elle panique en son for intérieur, les cuisses tremblotantes et sa poitrine accélérant son rythme cardiaque. Les mots de la reine coule comme un flot mielleux dont le son est aussi sucré que les plus baies les plus fraîches et juteuses. Son corps laisse tomber la futile résistance et permet à la main de jouer avec le sexe viril de la recrue qui explose d’un gros jet de semence. La quantité est similaire à la première jouissance à la différence que les gouttes et le long filet blanchâtre entachent le corps de la reine des Amazones. Voir les traces de son plaisir sur cette peau raffinée, sur cette musculature exemplaire, lui procure plus de satisfaction que la fellation.

- Si vous souhaitez éviter de me mettre en cloque, il vous faudra prendre mon derrière.

Elle possède en effet les deux sexes. Devenir mère ou « père » lui est possible en toutes circonstances mais son rôle de guerrière lui empêchera d’assumer la maternité à long terme. Kim accepte volontiers ce choix difficile d’un baiser avec Andromaque. Sa lutte est courte mais pour ce premier combat sensuel, la brunette reconnait sa défaite et attend pour sa partenaire de clamer son dû prix. Son doigt, entretemps, astique le gland que la main garde soigneusement au chaud dans sa douce étreinte.

- Vous le faites depuis quand avec votre fille ? D’ailleurs, je constate qu’elle nous honore de son absence. Êtes-vous sûre qu’elle sera une bonne héritière des Amazones ?

L’inceste au sein de la Horde…les mœurs de ces femmes n’ont rien à envier au reste du monde. Car avec une prudence stricte, l’idée de les voir faire l’amour ensemble n’a rien de détestable aux yeux de la nouvelle venue. Cette dernière rompt le baiser et vient lécher quelques gouttes de sperme sur les seins de la reine.

Andromaque sourit doucement, avant que Kim ne parle de sa fille... Et fronça doucement les sourcils quand Kim lui demanda si elle pourrait faire une bonne Princesse. La Reine soupira lentement, et son regard venait de se durcir. Kim avait déjà fait une première boulette tout à l’heure, mais celle-ci était encore plus grave, à tel point que le temps sembla se figer autour de la Reine. Son sexe dressé était toujours bien là, au garde-à-vous, prêt à bondir... Mais Andromaque respirait lourdement. Sa main se glissa sur le cou de Kim, saisissant sa nuque, presque comme pour l’étrangler.

« Tu remets en cause les compétences de Sélène ? Ceci revient directement à remettre en cause la personne qui l’a éduqué... Moi Ma propre mère t’aurait mise à mort pour ça. »

La Reine s’écarta alors de Kim, adoptant une posture plus raide, plus martiale. Elle lui tourna le dos pendant plusieurs secondes, revenant devant la table. Elle avait déjà dit à Kim de faire attention à ses paroles, et celle-ci avait profité pour continuer dans cette voie, faisant preuve d’une arrogance assez difficile à accepter. Andromaque resta silencieuse encore un moment, avant de regarder Kim. Plus aucune trace de plaisir n’éclairait son visage, mais elle ne pouvait, somme toute, s’en prendre qu’à elle. Se laisser aller à un tel badinage avec une inconnue, alors qu’on était la Reine... Ce n’était pas sérieux ! Clairement pas ! Elle avait commis une erreur, ce dont elle prenait conscience en voyant la désinvolture de Kim.

Elle se racla alors la gorge, avant de poursuivre :

« Nous allons en rester là, Kim. Ta candidature suivra le parcours normal, et nous trouverons une Amazone pour te former, et voir si tu es digne de rejoindre la Horde. »

C’était terminé. Quoi qu’il ait pu se passer aujourd’hui dans cette tente entre Kim et Andromaque, c’était passé. La position d’Andromaque était en effet ferme et définitive.