The Multiversity

Mélinda eut un sourire moqueur et ravi quand Kamiye se mit à jouir. C’était évident, il ne pouvait pas lutter ! Elle le masturbait énergiquement, et sa queue finit par tressauter. Il jouit contre sa main, éjaculant sur ses doigts et son poignet. Mélinda sourit donc, et récupéra sa main, avant de s’écarter. Kamiye venait de jouir, et même de se montrer assez incisif, lui demandant de s’arrêter. L’excitation retombant, il se mit à se confondre en excuses. Mélinda, elle, retourna s’asseoir sur le rebord de la table, et observa sa main. Il y avait du sperme partout.

« C’est la première fois que tu jouis, hein ? »

La vampire, semblant ne pas tenir compte de ses excuses, se pourlécha les doigts.

« Hum-hum… Le sperme vigoureux d’un magnifique puceau… Dire que je suis la première femme qui y goûte… Qui goûte à ton jus… Oh, comme tu es excitant, mon chéri ! »

Jambes écartées, elle se masturba avec son autre main, glissant deux doigts dans sa chatte. Elle releva ses doigts, couverts de mouille. Ses joues avaient rougi sous le désir, et elle se mordilla les lèvres. Elle reporta ensuite enfin son attention sur lui, et sourit.

« Bon, si on s’occupait de ta punition, Kamiye ? Car tu as fait du mal à ta Maîtresse, tu sais… Regarde dans quel état tu m’as mis, regarde comme tu me fais mouiller… Et tu voudrais que je te mette dans une geôle ? Tu voudrais me priver de mon petit plaisir ? Oh ça non ! »

Elle écarta ses jambes, puis le bas de sa robe.

« Tu vas me lécher, Kamiye… Ta langue a l’air d’avoir envie d’agir, alors je veux que tu la mettes là-dedans ! »

De la main, elle désigna sa chatte.

« Viens me lécher, mon petit Kamiye… Viens faire plaisir à ta Maîtresse… »

Ses yeux étaient grands ouverts. Fixant SON sperme sur la main de sa nouvelle Maîtresse. Il avait joui sur celle qui l’avait acheté. L’affront était si grand, l’incompréhension si totale que même son corps ne trouvait plus le réflexe de faire ouvrir et fermer les paupières.

Pire que ça, alors qu’elle lui parlait de punitions, qu’elle le blâmait de son sexe inexpérimenté et de sa langue blablateuse : il bandait déjà de nouveau. Et elle ne s’en offusquait pas ! Pire ! Elle voulait qu’il cesse de parler et… mettre sa langue… dans… dans…

Dans d’autres conditions, avec une autre Maîtresse, il se serait excusé déjà des dizaines de fois. Il serait tombé à terre, le front contre le sol, implorant qu’on le punisse pour le mauvais esclave qu’il était. Mais avec elle ? Kamiye était déjà agenouillé au sol, oui. Mais il n’implorait rien. Bon, peut-être que ces yeux imploraient, oui. Mais il ne disait rien. Il ne s’excusait pas. Ses yeux fixaient ceux de sa nouvelle Maîtresse. Cette femme qui avait un tel magnétisme qu’il était comme un papillon attiré par le feu. Sachant le danger, mais incapable de s’y résoudre.

Ces mains se posèrent sur chacune des cuisses nues de sa nouvelle Maîtresse.

« Euh… désolé ? »

Ça lui paraissait un affront. Il avait l’impression de braver un interdit. Et pourtant, c’était sa… « punition », non ?

Sa langue glissa très rapidement sur ses grandes lèvres avant que sa tête revienne loin de ses cuisses écartées. Son regard déjà planté dans celui de sa nouvelle Maîtresse. Est-ce qu’il avait fauté ?! Il semblait que non. Enfin, ça ne méritait pas une peine de mort. Mais visiblement, ce n’était pas un bon accomplissement de l’ordre imposé, alors…

Alors Kamiye prit une grande inspiration. Ses joues étaient en feu ! Son sexe était si dur et tressautait ! Il se rapprocha de la chatte de sa Maîtresse et… OBEIT. Sa langue était déjà sortie et bien droite comme un sexe avant qu’il ne soit proche du sexe qu’il devait contenter. Il ne lécha pas. Il la mit dedans comme on le lui avait ordonné.

Puis il lécha. Il y met toute l’ardeur qu’il y put. Il se sentait comme possédé !

Elle continuait à briser avec délectation les codes que Kamiye avait eu gravé en lui. Il ne savait plus où donner la tête, alors il se réfugia dans ce qu’il connaissait de mieux : dire qu’il était « désolé ». Mais, cette fois, il n’y avait plus la même conviction qu’auparavant. Sa voix était plus tremblotante, plus chaude. Il était « désolé », mais observait surtout le corps de Mélinda avec un regard qu’elle connaissait bien : l’envie, le désir. Il était agenouillé devant elle, et, à ce moment-là, il ne jouait plus un rôle. Là, il était vraiment son esclave, prêt à faire tout ce qu’elle lui ordonnerait. La meilleure prison, ce n’était pas celle qu’on vous imposait, c’était celle qu’on s’imposait soi-même. Kamiye observa donc sa Maîtresse, et sa tête se retrouva entre ses cuisses. Mélinda sourit en sentant le souffle du jeune homme sur ses cuisses, ainsi que sur son sexe. Elle écarta ses doigts pour libérer l’accès à sa fente rose. Elle sentait son sang qui s’emballait à toute allure, signe de sa grande excitation.

« Oh, mon petit chéri… »

Mélinda prenait appui avec l’une de ses mains sur le rebord de la table, et elle glissa l’autre contre les cheveux de Kamiye. Elle caressa ses cheveux, entre ses deux grandes oreilles, puis soupira doucement quand il alla la lécher. Sans aucune expérience, il se contentait juste de lécher, sans trop savoir où appuyer. Cela n’empêcha pas Mélinda de mouiller, et c’était là le but recherché.

« Avale mon jus, mon chéri… Avale le nectar d’amour de ta Maîtresse ♥… Suce pour bien avaler ! »

C’était au moins ce qu’il pouvait faire ! Et, tandis qu’il avalait, qu’il suçait, Mélinda soupirait. Elle sentait la pointe de ses seins durcir, et elle gesticulait doucement, de droite à gauche. Kamiye était certes inexpérimenté, mais il était motivé, et cela faisait plaisir à voir. Mélinda le laissa donc agir pendant plusieurs minutes, crispant parfois ses doigts sur ses cheveux, et elle referma ses jambes autour de son cou, « l’étouffant » entre ses cuisses. Bien sûr, elle ne serrait pas assez pour l’étrangler, simplement pour que sa tête se retrouve prise dans un délicieux étau de chair et de chaleur. La peau de Mléinda était habituellement pâle et froide, mais, quand le désir sexuel s’y mêlait, son corps devenait vite très chaud. Ses belles joues avaient elles aussi pris une teinte rouge, et elle laissa donc Kamiye la lécher pendant plusieurs minutes…

…Puis elle le repoussa brusquement.

« Tu m’as donné soif, petit brigand, retourne t’asseoir ! »

Elle attendit qu’il se mette en position. Il pourrait alors être surpris, car, tandis qu’il la léchait, Mélinda avait défait le lacet noir qui se trouvait entre ses seins. Cela eut pour effet que, quand elle se releva, sa robe tombe intégralement sur le sol. Nue des pieds à la tête, elle lui sourit ensuite, puis s’agenouilla à son tour, devant lui. Ses mains écartèrent d’autorité ses genoux l’un de l’autre, et elle posa ensuite sa main sur son sexe. Son vit était chaud, palpitant, et un frisson traversa tout le corps de Kamiye.

« Tu as aimé mon nectar, hein ? Moi aussi, j’ai envie de goûter au tien… »

Pouvait-il seulement imaginer ça ? Sa Maîtresse, agenouillée devant lui, et qui se rapprochait de sa verge… Et qui el mettait dans sa bouche, et qui commençait à le sucer ! Et autant dire qu’elle comptait bien le faire jouir plusieurs fois, car elle avait le sentiment qu’il allait se décharger très vite, tellement il était excité…

L’excitation grimpait. Indéniablement ! Et c’était bien le problème…

Quelque chose s’agitant dans ses tréfonds… Ca grognait. Ca griffait. Cette femme de Maîtresse qui le repoussait ! Qui lui donnait un ordre après un ordre ! Qui se déshabillait ! QUI S’AGENOUILLAIT !

*NON ! Non non non non non… Ce n’est pas bien. Ce n’est pas ainsi que ça devrait se passer. Non non non… *

Cette femelle de nouvelle Maîtresse !... Cette… cette… GRR…aaAH ! De terribles images flashaient dans sa tête. S’il avait été plus furry, ce sont des canines qui perceraient ses lèvres, signe de bestialité. Mais Kamiye tenait plus de l’homme que de l’animal. Ses mains n’étaient pas pourvues de griffes. De toute façon, impossible d’étrangler ce gracile petit cou fragile blanc. La femelle était bien trop occupée à sa besogne.

« NON ! »

Kamiye se releva d’un seul bond, fit tomber la chaise dans un grand fracas et s’éloigna de quelques pas en arrière sans jamais lui tourner le dos.

« Non ! Ce n’est pas bien ! Ce n’est pas correct ! Ce… NON ! »

Kamiye voulait lui faire du mal. Enfin, surement. Il y avait une telle violence en lui. Il ne savait pas ce que ces mains pourraient infliger. Mais en cet instant, même en lui il ne pouvait plus croire. Il devait fuir. Se fuir lui-même. Fuir elle. Pour ne pas la blesser. Pour ne pas qu’elle continue à le blesser, lui.

Alors il courut à en perdre haleine. Il se fichait d’avoir le sexe à l’air. Il devait fuir, vite et loin. Mais il ne connaissait pas cet endroit. Alors il courut. Peut-être qu’il ne pourrait pas aller loin. Peut-être qu’il y avait des gardes ou des esclaves qui attendaient derrière cette porte qu’il fit voler de grand éclat. Peut-être même que ce serait elle qui l’immobiliserait. Kamiye s’en fichait. Pas qu’il voulait être arrêté. Mais il devait courir. Vite. Plus vite ! SPRINTER ! Et il réalisa qu’il ne courrait pas au hasard. Il ne visait pas la sortie. Ce qui aurait été un choix logique. Il cherchait à trouver refuge là où des œuvres d’art étaient cousus. C’était tellement débile comme décision ! Mais il ne parvenait plus à en changer. L’idée de la lingerie semblait tenir à distance la bête en lui. Il détestait tellement cette partie de son patrimoine à cet instant… Pas assez présente pour avoir du pouvoir. Trop pour attirer l’attention et révéler à quel point sa nature était faible.

Mélinda s’attendait à pouvoir s’amuser avec lui, à le sortir de son cocon. Elle se rappelait de sa première expérience avec Tomoko-chan, qui avait vomi… Elle eut droit à un résultat similaire, car Kamiye se mit soudain à bondir, et à fuir ! Surprise, Mélinda resta agenouillée, et le vit ouvrir la porte, courant rapidement.

« Et ben, celle-là, elle est pas mal ! »

Toute nue, Mélinda leva les bras, puis se releva ensuite. Elle remit ses affaires, y compris sa robe. Elle n’aurait aucune difficulté à retrouver Kamiye, elle le pistait avec son sang, et, comme ils s’étaient intimement rapprochés, elle percevait son sang. Elle soupira doucement, avant de finir par se relever. Elle sortit de la salle à manger, et croisa rapidement Irène, qui semblait surprise.

« Maîtresse ? Où est Kamiye ?
-  Il semble que notre jeune ami soit très nerveux… » soupira la vampire.

Elle allait devoir le retrouver, même si elle ne savait pas trop comment faire. Il avait subitement paniqué, avant de s’enfuir précipitamment. Mélinda continua donc à le suivre. Désorienté comme il était, et dans un manoir assez grand, Kamiye allait rapidement se perdre. Et, tandis que Mélinda remontait sa trace, Kamiye, lui, en cherchant l’atelier où Irène l’avait guidé, se retrouva près d’une porte. Ce n’était pas l’atelier, mais un endroit tout aussi intéressant, puisqu’il s’agissait d’une grande penderie. De multiples vêtements étaient suspendus à des tringles. Des vêtements propres, qui sortaient de la blanchisserie à proximité, et qui étaient entreposés ici pour sécher. Les vêtements étaient donc humides, et il y en avait de différentes natures. Le latex prédominait, mais on pouvait aussi régulièrement voir des ensembles en lingerie fine et en haute couture.

Au milieu de ces tenues, Kamiye ne vit pas la jeune femme qui approchait. Portant une robe chinoise bleue, Hitomi, une jeune femme qui venait elle aussi du Japon.

« Bonjour, jeune homme… Je ne te connais pas encore… »

Elle vit son collier, signe de son appartenance au clan Warren.

« …Alors, je te souhaite la bienvenue dans notre grande famille. Tu t’es perdue, non, pour arriver ici ? Je m’appelle Hitomi, je fais partie de l’équipe chargée de la blanchisserie. Et toi ? »

Mais où est-ce qu’il était ? Il n’était pas du tout dans la pièce où il avait découvert tant de belles pièces de lingerie. Par contre, ici, ça sentait bon. Inconsciemment, son nez de furry avait du être attiré. Oui, ce devait être ça. Et puis, cet endroit n’était pas si mal. Au moins, il était tout seul entouré de belles pièces. Beaucoup de latex. Ca avait de beaux reflets mais ça ne semblait pas confortable à porter. Il y avait un côté… comment dire ? Ca manquait d’élégance. C’était grossier comme fabrication. Alors que cette lingerie fine-là. Tout ce travail d’entrelacements pour composer des motifs et-

« AH ! »

Quelqu’un. Une personne. Une femme. Une inconnue. Qui ?!

*Non non non non non non. Il faut que je lui mente ! Je ne peux pas y retourner. Ah ! C’est vrai que je faisais ça là-bas. Comment je vais pouvoir lui mentir avec ma bite toute dure et dressée ?! *

Son regard se baisse. Non, il n’est pas à moitié nu avec seulement le bustier. En fait, il porte encore la belle et longue robe. Dessous, il sent la pression du porte-jarretelles. Soudainement, se sentir dans de beaux vêtements féminins face à une femme inconnue lui provoque une réaction. Une excitation. Ses deux mains se posent alors à plat sur son entre-jambe. Un geste qui pourrait passer par une posture d’attente de serviteur ? Ca pourrait. Sauf si cette Hitomi est observatrice.

« Je suis, euh, Kamiye. Je suis, euh, oui, nouveau ici. »

Il avait essayé de chercher de mentir en se trouvant un autre prénom. Il n’avait pas réussi dans la débâcle. Il se sentait tellement nul. Comment pourrait-il espérer d’échapper ? Et alors ça le frappa. Depuis combien d’années n’avait-il pas pensé à fuir ? Ca devait remonter à quand il était encore un petit enfant, non ? Une éternité. Et cette femme, cette nouvelle Maîtresse, cette Mélinda Warren avait réveillé certaines choses. Et d’autres commençaient à ouvrir un œil.

« On m’a envoyé ici. Pour, euh, apprendre ce que tu fais. Parce que, euh, je vais bientôt coudre de magnifiques chef d’œuvres de lingerie. Mais je dois, euh, tout apprendre. Tout connaître. Et, euh, la création ne suffit pas. Je dois aussi apprendre comment faire l’entretien. »

C’était un mensonge. Mais c’était aussi une vérité. Kamiye voulait vraiment apprendre à devenir un couturier de ce genre. Et broder autour de ce rêve lui permettait de mentir de façon plus… convaincante ? Oui, très certainement.

Il baissa alors la tête. Comme un esclave qui a fait une bêtise. Qui doit subir une punition.

« Par contre, on m’a dit que je devais faire ça dans un coin. Où on ne me verrait pas. Je ne dois plus embêter personne. »

Et soudaine une petite illumination !

« Et surtout pas Maîtresse Warren ! »

Hitomi fronça les sourcils devant les déclarations confuses de Kamiye, et elle sut rapidement qu’il mentait. S’il avait été affecté à la blanchisserie, son nom figurerait sur le registre, et il n’y était pas ! Hitomi n’était pas au courant des nouvelles acquisitions de sa Maîtresse, mais elle sentait la nervosité de ce jeune androgyne. Il lui semblait aussi percevoir sur lui le parfum de sa Maîtresse, une odeur que Hitomi connaissait bien, et qui avait toujours tendance à l’exciter. Comme tous les esclaves de Mélinda, Hitomi l’aimait profondément, au point de lui avoir offert sa liberté, et chaque séquence qu’elle pouvait passer avec sa Maîtresse était aussi délicieux que ce à quoi on pouvait s’attendre. Elle se déplaça donc vers Kamiye, ses talons heurtant le sol, surtout quand Kamiye évoqua le fait de rester discret, à commencer par Maîtresse Mélinda.

La main d’Hitomi glissa sur l’épaule de Kamiye tandis qu’elle se lova dans son dos. Elle se rapprocha d’elle, et renifla le creux de son cou.

« Hum, c’est curieux… Je sens sur toi une odeur très reconnaissable, qui m’émoustille à chaque fois… Tu étais avec notre Maîtresse il y a peu, non ? »

Une question purement rhétorique, naturellement. Hitomi tourne encore autour de Kamiye, se tapotant les lèvres.

« Un mignon petit trap qui a le parfum de Maîtresse… »

Sa main attrapa alors le collier, avec le petit anneau sur lequel on pouvait y accrocher une laisse. Elle tira dessus, rapprochant Kamiye d’elle.

« Et… Oui, tu portes bien le collier du clan. »

Elle empoigna ensuite son menton, et fit remuer sa tête, notant l’absence de poils, notant ce corps fin et angélique, très agréable à voir. Elle resta encore silencieuse pendant quelques instants.

« C’est… C’est très curieux. Un si joli petit garçon, et Maîtresse Mélinda ne voudrait pas de toi ? D’habitude, elle dévore les petits garçons mignons comme toi, elle les couvre de baisers partout, et ils ne sortent pas si tôt… «

Hitomi se rapprocha encore de Kamiye, si bien que ses seins s’enfoncèrent contre son torse.

« Aurais-tu été un vilain petit garçon qui mérite d’être puni, dis-moi ? »

Il ne savait pas mentir ! Kamiye le savait parfaitement. Il avait été formé (non, plutôt déformé) par des années d’esclavage. Son esprit remodelé pour servir des hommes et des femmes puissantes. S’ils avaient deux bras et deux jambes comme lui. S’ils devaient eux aussi répondre à des besoins « sales » comme déféquer comme lui : ils avaient quelque chose en plus. Ils étaient puissants et Kamiye serait à jamais un grouillot…

Donc, cette Hitomi avait le don de clairvoyance. Elle avait vu à travers ses esquisses de mensonge. Tranquillement, jouant de son flair et de sa poitrine, elle avait découvert la vérité et pris le contrôle de la situation. Et… elle avait parlé de « punition ».

« Je suis désolé… »

Il était désolé d’avoir menti. Il était désolé d’avoir un début d’érection. Tout ça parce que la combinaison des seins d’Hitomi et d’une promesse (méritée, bien entendu !) de punition lui avait été lancé.

« C’est vrai. J’ai menti. Je suis désolé. J’étais avec Maîtresse Mélinda. J’ai fui. Je suis désolé. »

Voilà déjà que sa désagréable attitude revenait. Des excuses à foison. Et puis, soudainement, Kamiye releva la tête et enfonça son regard dans celui de la blanchisseuse.

« Mais ce n’était pas que des mensonges ! Je veux dire, je vais vraiment coucher des chefs d’œuvre de lingerie. Ce n’est qu’une question de temps. Alors je veux tout savoir sur cet art. Tout ! Et… je suis désolé. »

Mélinda Warren avait trouvé le feu sacré chez Kamiye. Elle l’avait éveillé à une passion qui ne demandait qu’à être nourri. Cet artisanat de luxe lui permettait de s’extraire de son conditionnement. De retrouver une intensité !

« Je veux bien être puni. Enfin, je veux dire, ce n’est pas à moi de choisir mais j’ai fauté donc c’est normal. Mais je veux passer du temps ici. Je veux apprendre. Alors… avant d’être rendu à Maîtresse Mélinda, est-ce que je pourrais passer un petit peu de temps ici ? Je ne devrais pas demander, je suis désolé. »

Ah, et il y avait une autre chose dont il devait s’expliquer. Ce début d’érection.

« Et je suis désolé pour « ça » aussi. Je crois que je suis un… comment ça s’appelle ? Un fétichiste ? Oui, je crois que c’est le mot. Ce n’est pas vous qui avez provoqué ça. Je suis désolé. »

C’était peut-être pire. Dire à une femme que ce n’était pas elle qui était à l’origine d’une érection ? Dans un palais où sexe rimait avec normalité ? Hum… Kamiye allait surement encore devenir le jouet d’une énième femme.

Il ne fallait pas être sorti de l’académie de Mijak pour comprendre que Kamiye était un jeune esclave… Et qu’il était visiblement passé par une autre maison avant. Hitomi sentit rapidement sa nervosité quand il expliqua s’être « enfui » de Maîtresse Mélinda… Il n’y avait qu’un jeune innocent pour fuir ainsi devant la femme la plus parfaite du monde ! Hitomi resta néanmoins silencieuse, même si son visage s’illumina un peu quand Kamiye se mit à avoir un commencement d’érection en demandant à rester ici, et que ses yeux s’illuminèrent quand il indiqua vouloir faire de la haute couture, et porter de la lingerie fine.

*Il faut admettre que ça lui va plutôt bien…*

Pour autant, Hitomi ne pouvait pas faire comme s’il ne s’était rien passé. Elle caressa alors doucement la joue de Kamiye, et frotta son pouce contre ses lèvres.

« Maîtresse Mélinda peut être assez désarçonnante, hein ? Tous ceux qui sont ici ont connu ça, mon chéri. Moi, je viens d’un endroit où l’esclavage n’existe pas, où il a été aboli.  Je n’aurai jamais cru me retrouver un jour ici, à avoir une Maîtresse, et à être fière d’être son esclave. »

Hitomi gloussa doucement, comme si elle trouvait cette idée amusante, puis elle descendit sa main, et vint caresser le sexe de l’homme à travers sa culotte. Sa verge ressortait sans difficulté, et elle sourit encore, une lueur plus mutine dans les yeux. Son visage s’était rapproché du sien, donnant à l’instant une note beaucoup plus sensuelle :

« Ne sois jamais désolé de ressentir du désir, Kamiye. »

Elle s’écarta ensuite.

« Ici, c’est la blanchisserie, les vêtements qui sèchent. Je ne peux pas trop te laisser les toucher, tu pourrais involontairement les salir… Ces vêtements sont sensibles quand ils sont humides, on peut les marquer. Enfin, tu as dû voir l’atelier de tisserand, non ? Je suis sûre que cet endroit t’a plu, je le vois dans tes yeux…Mais, dis-moi, pourquoi as-tu fui devant Maîtresse Mélinda ? »

Elles étaient toutes bizarres ici ! Kamiye était désarçonnée par chaque nouvelle rencontre. Et il avait compris ce qu’elles avaient toutes en commun, cette Hitomi le lui avait dit : avant, elle était libre. La liberté. Bon, c’était quand même bizarre. Parce que toutes étaient des esclaves. Mais elles parlaient avec une telle liberté ! Et c’était aussi cette liberté qui effrayait tant Kamiye…

Mais Hitomi n’en avait pas fini avec lui. Elle n’était pas du tout perturbée par avoir un homme si proche d’elle. Au contraire, sa main toucha son sexe comme si c’était un geste aussi naturel que faire la bise pour se dire bonjour. Et, bien évidemment, ce contact et cette proximité déclenchèrent un nouveau soubresaut de dureté.

« C’est vrai que j’ai beaucoup aimé cet endroit. Celui-là aussi, je crois. Toutes ces jolies pièces. Et ce parfum de propre. C’est… je suis désolé. »

Il n’arrivait pas à regarder Hitomi dans les yeux. Il se sentait obligé de baisser la tête. Il ne pouvait rien faire de ses mains car il se sentait obligé de dissimuler son sexe vigoureux. Obliger, obliger, toujours obliger de quelque chose… Comme obliger de répondre à une question. Mentir était passable de punition !

« J’ai fui parce que… »

Il revit la scène. Des souvenirs passèrent les uns après les autres. Cette vision si intense de sa nouvelle Maîtresse qui s’était assise sur la table et écartait les jambes pour qu’il puisse tout voir. Et ensuite, cette autre vision… très sombre. Très bestiale. Voire… sanglante.

« Je… je crois que je lui aurai fait du mal. Je crois… c’est pour ça que j’ai fui. C’est… je suis désolé. »

Ses mains tremblaient alors qu’elles se rapprochaient de son visage. Au bout de chacun de ses doigts, c’était pourtant des ongles courts (justement pour ne pas blesser les gens aisés et libres). En aucun cas des griffes acérées qui voulaient plonger dans des entrailles. Faire couler des larmes. Répandre du sang. Ses mêmes doigts tremblants parvinrent à aller jusque dans sa bouche. Pareil, il n’y avait pas de crocs pour déchiqueter la chair. Seulement de petites dents humaines.

A part de grandes oreilles sensibles et une queue touffue de renard, il n’était qu’un faible petit être humain. Il tenait davantage de l’humain nu que de l’animal équipé pour survivre dans la nature.

« Oui. J’ai senti un animal en moi… J’ai eu des images rouges… Je suis désolé… Je ne voudrais pas que Maîtresse Mélinda souffre, pourtant. C’est… une bonne personne. Je crois… je suis vraiment désolé. »

Hitomi gloussa doucement quand le nerveux Kamiye lui indiqua qu’il avait fui, parce qu’il avait eu peur de faire du mal à leur Maîtresse. Elle caressa alors ses joues avec ses mains, et l’embrassa sur la joue. Sa nervosité était perceptible, presque palpable tant il semblait être sur le point d’exploser en plein vol !

« Désolée d’avoir ri, c’est juste que… Sans vouloir te vexer, tu as l’air aussi inoffensif qu’une peluche. Tout ce que je ressens quand je te vois, c’est une envie de te faire un gros câlin et de te border dans mon lit. Alors, t’imaginer faire du mal à quelqu’un… Qui sait, peut-être que tu as une seconde personnalité ? »

Vu tout ce que Kamiye avait l’air de refouler et de retenir, ce n’était à vrai dire pas impossible ! Hitomi s’écarta un peu, laissant ainsi à Kamiye l’occasion de respirer un peu. Elle allait ajouter autre chose quand une voix bien familière résonna à l’entrée de la salle :

« Ah, c’est donc là que tu te caches ! »

Mélinda venait d’arriver ! Elle se rapprocha de Kamiye, sourcils froncés, ne semblant vraiment pas contente.

« Tu savais très bien ce qui allait se passer ne filant comme ça, Kamiye, n’est-ce pas ? Je vais être obligée de te punir ! Alors, maintenant, tu me suis sans histoire ! »

Le ton inhabituellement sec de Mélinda laissait entendre qu’elle n’avait plus envie de plaisanter, ni de prendre des gants. Était-ce là la fin pour Kamiye ? Allait-il se retrouver en cachot, ou dehors, abandonné ? Lui qui avais pu toucher du bout des doigts la grâce et la perfection, ce même paradis allait-il lui être refusé ? Mélinda était venue avec deux gardes. On le menotta, et on lui mit un bandeau autour des yeux, avant de lui remettre sa laisse, et de le tirer par la laisse. Oui, tout semblait bel et bien terminé ! Les minutes défilèrent, une porte s’ouvrit, puis une main attrapa Kamiye par l’épaule, et l’amena à s’asseoir sur un banc. On retira ensuite ses menottes, puis il s’écoula quelques instants avant que son bandeau ne soit également retiré.

Sa cellule était assez particulière. Il y avait une moquette chaude sur le sol, des murs recouverts de tapisserie, et surtout dissimulés par une longue rangée de vêtements élégants. Et, devant lui, sur un divan, sa Maîtresse l’observait. Elle était de nouveau nue des pieds à la tête. Les gardes n’étaient plus là, à tel point qu’on pouvait se demander si tout ce petit cérémonial n’avait pas été une sorte de jeu.

« Bon… Je dois dire que tu t’es comporté en parfait goujat, Kamiye. Quand une fille t’embrasse et se frotte contre toi, on ne la rejette pas ! Rien que pour ça, tu mériterais effectivement que je te fiche dehors… Mais, à vrai dire, tu es beaucoup trop mignon pour ça. Donc, j’ai décidé d’opter pour autre chose. Tu es dans l’une de mes penderies personnelles. Je veux que tu choisisses comment m’habiller. Tu aimes ça, non ? Je veux voir ce que ton instinct te dicte… Il y a des collants, des gants, de la lingerie, des corsets, des culottes… Choisis ce que tu préfères, et mets-les sur mon corps. »

Elle laissa quelques secondes silence, avant de poursuivre :

« Comme tu as peur de faire l’amour à ta Maîtresse, peut-être l’accepteras-tu plus facilement si je suis ton premier modèle… »

Assis dans la penderie (non, UNE des penderies !), Kamiye eut des difficultés à déglutir. Il y avait la peur d’avoir fâché sa nouvelle Maîtresse. Il y avait aussi l’angoisse d’une requête d’un genre nouveau pour lui. Mais il y avait autre chose. Il y avait de l’excitation. Il y avait de la fascination. La première d’une nature sexuelle. La seconde, disons, d’une nature professionnelle. (bien que fétichiste serait probablement plus judicieux)

« Je suis… »

Il se retint. Il devait arrêter de s’excuser. Alors il se contenta de baisser bien bas la tête pour faire comprendre toute la force de ses excuses. Que pouvait-il faire pour éviter d’être mis dehors ? Pour ne pas voir son rêve de futur couturier s’étioler ? Pour faire plaisir à cette femme qui l’avait touché (d’une façon qui était à la fois avec ses mots mais aussi son corps) ? Kamiye n’avait pas d’autre choix que de trouver de la lingerie et toucher ce corps gracile et pure d’aspect pour l’habiller de ses choix à lui.

Alors il se leva. Ses sourcils se froncèrent mais ça restait mignon. Ça reflétait surtout une détermination à réussir. Mélinda nue. Une demande incongrue de l’habiller. Tant de belles à lingerie à portée de sa main. Ce fut instantané : Kamiye se remit à bander. Si ses mains cherchèrent à la cacher, il se souvint des mots de la blanchisseuse. Il devait accepter ses désirs. Alors il ne cacha rien et tourna le dos à sa Maîtresse pour explorer la penderie.

Mais… quoi choisir ? Est-ce qu’il devait deviner la personnalité de sa Maîtresse et trouver ce qui lui allait à elle ? Est-ce qu’il devait seulement regarder son nombril et l’habiller selon ses goûts à lui ? L’habiller ! Rien que cette idée le plongeait dans des tourments. Habiller ce corps nu. Toucher la peau de sa Maîtresse. Sentir ses odeurs. La peur de décevoir. La peur de s’exciter. La peur de ne pas être à la hauteur.

Alors il sut. Ca devenait soudain évident. Comment sa Maîtresse réagirait ? Il ne le savait pas. Mais si ce devait être la dernière fois qu’il pouvait avoir totale liberté, alors il allait exploiter cette opportunité unique !

« Je crois que le vert est une couleur qui vous va à ravir. Ca va de pair avec vos yeux. Alors… »

Il portait une culotte entre ses mains. Il était agenouillé à côté des pieds de sa Maîtresse. Il ne savait plus si sa tête en était à décrire cette pièce de lingerie (le bas transparent vert, le haut nanti d’un très délicat travail d’arabesques qui faisait apparaitre un oiseau mélangé à des fleurs, le tout maintenant par une double sangle) ou l’épreuve d’agir et de se saisir de ce pied, l’effleurer, le soulever, passer la culotte dans la première jambe.

L’expérience fut christique. Une véritable révélation. Si Kamiye hésitait encore, il se découvrait une Foi pour Mélinda Warren. Est-ce que ça signifierait qu’à partir de maintenant il deviendrait un esclave parfaitement obéissant, qui arrêterait de s’excuser et… non. Bien sûr que non. Mais à ce moment, il venait d’habiller le corps de sa Déesse. Pendant toute la durée de cette expérience, il n’y avait pas eu de panique. S’il était loin d’avoir les bons gestes, il avait la passion pour rattraper ces erreurs.

Mélinda Warren se retrouvait donc totalement habillée (et, à la fois, elle restait partiellement nue du fait de ne porter que de la lingerie). Kamiye avait décidé de donner du crédit au titre de Maîtresse mais également de répondre à ses basses pulsions de violence. Le résultat était le suivant. Un ensemble vert et noir. Une lingerie à la fois transparente et richement ornée de tout le savoir faire d’un artisan. Il y avait un choker délicat au cou. Mais ce dernier était relié d’une chaîne à une ceinture de taille tout aussi élégante que le choker. Les deux se répondaient tant par la beauté que par la notion de soumission. Des collants. Des chaînes ceignant ses cuisses. Mais aussi une sorte de robe attachée à une sorte de porte-jaretelles.

Kamiye s’éloigna de quelques pas pour faire face au produit de sa création. Il bandait dur et fort. Oui, Mélinda Warren était parfaite. Un mélange de domination et de soumission. Un air royal et un autre de petite chose. Kamiye était fier de lui. C’était comme s’il avait réussi à concilier son statut ambigu : mi être humain mi animal ; mi masculin mi féminin ; mi esclave mi être libre.

« Je suis désolé… j’ai beaucoup touché votre corps. Je vous ai enchaîné. J’ai une érection alors que c’est justement à cause d’elle que j’ai fui et que vous vous êtes énervés. Je suis… désolé… »
 

Mélinda lui avait offert une opportunité unique, et Kamiye le comprit. Elle sentit son sang s’emballer, et une belle érection jaillit de sous ses vêtements. Elle en sourit donc, puis décida d’égaliser les choses. Mélinda attrapa un élégant masque cache-yeux, et le mit sur sa tête.

« Je ne veux pas tricher, Kamiye, je veux regarder quand tout ça sera fini, tu n’auras qu’à me dire comment me positionner… »

Mélinda resta en position couchée au début, qui était souvent la plus simple. Elle entendait Kamiye se déplacer, farfouiller, chercher… Il était nerveux, excité, mais ce n’était pas la peur qui le dominait. Non, il n’avait pas peur de Mélinda, mais il avait surtout envie de réussir quelque chose, que sa Maîtresse se trouve belle. Elle pouvait le sentir, et elle savait que, si elle regardait, si elle commentait des yeux, même sans rien dire, cela pourrait le perturber. La couture était un art, à n’en pas douter. Il fallait trouver les bons vêtements, le bon assortiment, et l’adapter en fonction de ce que la personne était et de ce qu’elle voulait refléter. Il y avait bien sûr de l’expérience, mais, en matière artistique, l’inné et l’acquis se taillaient mutuellement la part du lion. Totalement inexpérimenté en la matière, Kamiyte avait pour lui l’envie, la soif de découverte, et ce regard ciselé de l’artiste, cette passion que rien ne pouvait enseigner.

Kamiye l’habilla donc, et commença naturellement par les sous-vêtements. Mélinda se relevait, levait ses jambes, obéissant sagement, ou se couchait sur le flanc. Elle sentit Kamiye enfiler un collier autour de son cou, et frémit en sentant une chaîne métallique qui partait du collier pour se relier à son soutien-gorge, un sous-vêtement dentelé et assez épais, qui recouvrait ses seins. Elle sentit ses tétons durcir quand Kamiye le posa, puis il enfila ensuite une culotte à double lacet, assez ouverte à l’arrière, présentant une ouverture en forme de cœur. Kamiye ne lui mit pas de gants, ignorant sans doute que sa Maîtresse était très fétichiste, et opta ensuite pour des bas moulants reliés, non pas à des jarretelles, mais à une ceinture en dentelle qui était la base d’une sorte d’élégante cape glissant derrière elle. Pas de manteau sur les épaules, mais cette longue traîne derrière elle.

Le jeune homme mit bien une bonne demi-heure à l’habiller, et Mélinda retira ensuite le cache-yeux. Elle s’observa devant le miroir, et sourit doucement. Kamiye indiqua encore qu’il était désolé, et Mélinda gloussa.

« Et comment comptais-tu me vêtir sans me toucher, au juste ? Tu devrais être désolé d’être désolé de  dire des bêtises, mon petit Kamiye. »

Mélinda s’observa encore, amusée.

« Pour un premier jet, tu t’en es très bien sorti. Tu as vraiment un don pour ça, mon chéri. Enfin, c’est amusant… Normalement, on dévêtit les filles, on ne les habille pas, hihi… »

La vampire se retourna vers Kamiye, et posa sa main sur son torse, puis son autre main sur sa verge, qu’elle se mit à masturber.

« C’est à cause de ça que tu as fui ? Tu es tellement mignon… N’aie jamais honte de ton désir, Kamiye. Cette érection, c’est la preuve ultime que la Maîtresse que je suis te plaît. Te voir comme ça, ça ne me donne nullement l’envie de te punir, tu sais… Au contraire, j’ai même envie de jouer avec ton érection. »

Elle lui sourit, et se pencha contre lui. Bis repetita ? Allait-il la rejeter à nouveau ? Elle l’embrassa dans le creux du cou, et posa sa main sur ses cheveux.

« J’ai envie de te sucer, mon chéri… Je veux sentir ton jus intime dans ma bouche. Si cela te va comme programme, rejoignons ma chambre. »

Elle lui attrapa la main, et lui sourit encore.

« Tu n’as rien à craindre, Kamiye… Je veillerai toujours sur toi. »

Heureusement que ses yeux ont été bandé. Kamiye n’aurait pas supporté son regard. Cette espèce d’innocence mélangée à l’autorité des Maîtres et Maîtresses. Il aurait… quoi ? Eté violent ? Aurai « encore » fui ? Peu importe ce qu’il se serait passé : ça ne s’est pas passé. Au lieu de ça, les mains de Kamiye ont caressé la peau. Les yeux ont découvert les tétons durcir. Le nez a découvert un parfum envoûtant. Le corps a bandé.

Il ne put échapper un petit cri/soupir de soulagement quand Mélinda commença à le masturber. Il avait bien aimé être « spécial ». Oui, il avait bien aimé quand elle lui avait dit que la normale voulait qu’on déshabille et non qu’on habille. Et il entendait à nouveau que son érection était normale. Ca ressemblait presque à un devoir qu’il devait fournir en tant qu’esclave. Mais Kamiye ne savait pas si c’était un rêve ou une sorte de cauchemar. En tout cas, à ce moment précis, son désir était très fort. Si fort qu’il avait cru qu’il éjaculerait après quelques caresses si intimes. Mais non, ce devait attendre d’être dans la chambre de sa Maîtresse.

« Ce n’est pas ça que je crains… »

S’il avait bien attrapé la main, il n’avait pas suivi le mouvement. Forçant sa Maîtresse à s’arrêter et se retourner vers lui.

« Je ne comprends pas… »

Il ressentait à nouveau cet « animal » en lui. Cette faim dévorante. Ce bruit de tambour sanglant dans ses oreilles. Car son rythme cardiaque augmentait.

« Je vous ai enchaîné. J’ai mis des chaînes sur une Maîtresse et… vous ne m’avez pas puni. Vous ne m’avez rien dit. »

Luttant contre la sauvagerie en lui, Kamiye ne réalisa pas tout de suite que son combat intérieur se manifestait à l’extérieur par le fait que sa main se resserrait.

« Un esclave vous a mis un collier ! Et vous voulez l’amener dans votre chambre. Je… je ne comprends vraiment pas… vous êtes bizarre. Et… je sens comme un méchant en moi voulant prendre le contrôle. Je… c’est difficile à expliquer. »

Il osa relever les yeux. Découvrir cette femme splendide portant une traîne royale. Toute cette lingerie criait le luxe. Même la façon dont il l’avait enchaîné était belle à regarder. Si Kamiye avait transformé Mélinda en une œuvre d’art : il n’empêchait qu’il avait envie de s’emparer de cette chaîne entre le choker et la ceinture de taille, et d’un geste brusque, la faire s’agenouiller à ses pieds ! Terrible idée… HERESIE !

La confusion de Kamiye était des plus amusantes, mais Mélinda savait qu’elle ne devait pas trop jouer avec sa nervosité. Il avait déjà montré à la vampire qu’il pouvait vite paniquer. Il se tortillait nerveusement sur place, avec sa belle érection, ce désir qui pouvait lui faire perdre le contrôle. Il n’arrivait pas à comprendre sa Maîtresse, et cela le perturbait beaucoup. Mélinda lui sourit encore, et caressa du doigt la chaîne partant de son choker jusqu’à une ceinture faite en lingerie.

« Ce que je porte, ce ne sont pas des vêtements de soumise, Kamiye. Je t’ai laissé m’habiller comme tu le souhaitais, mais ne va pas croire que j’ai oublié ce que tu as fait tout à l’heure. »

Elle se rapprocha de lui, et caressa encore sa verge d’une main, tout en pinçant sa joue de l’autre. Son pouce griffu heurta ses lèvres, sa lunule glissant sur ses lèvres, les griffant délicatement, avant de s’enfoncer entre ses lèvres, heurtant sa langue, déclenchant chez le jeune homme des stimuli.

« Initialement, je comptais juste commencer en te laissant me pénétrer, mais tu as raison… Tu as bien mérité une punition adaptée ! »

Il ne faisait aucun doute que, si Kamiye s’amusait à mettre Mélinda à genoux, il risquait une forte punition ! Mais Mélinda sentait chez lui un surplus de confiance qu’il allait falloir réprimer. Qu’il ait pu l’habiller ne signifiait nullement qu’il pouvait prétendre avoir pris l’ascendant psychologique. Cela, elle allait devoir le lui rappeler ! Elle se déplaça donc, et tira par la laisse. Sa poigne de vampire se raffermit, et Kamiye pouvait ainsi sentir que, sous la douceur de la Maîtresse, il y avait un semblant de dureté. Ils rejoignirent ainsi la chambre de Mélinda. C’était une très belle chambre, assez grande, avec un solide lit rembourré en forme de cœur rouge. Mélinda avait plusieurs chambres, et, à voir les croix de Saint-André ornant les murs, l’encens, le chevalet, et divers autres instruments, Kamiye pouvait comprendre qu’il était dans sa chambre de plaisir.

Elle le laissa regarder, puis tira sur la laisse à nouveau, ce qui déstabilisa Kamiye. Le jeune esclave tombe à genoux, et, quand il releva la tête, il put sentir quelque chose de dur et d’élastique taper sur son visage. La culotte verte de Mélinda s’était abaissée quand celle-ci avait déployé sa verge, un mât turgescent qui s’était abattu sur la tête de Kamiye.

« Je vais donc commencer par te punir, mon chéri… Et c’est ton petit cul qui va morfler ♥ ! »

Mélinda gloussa alors, comme si elle trouvait l’idée amusante, puis elle alla s’asseoir sur un fauteuil baroque rembourré, et écarta les jambes, tenant toujours la laisse de Kamiye.

« Viens à quatre pattes, sois un bon petit chien, mon chéri, et commence par lécher mon sexe… Donne des baisers dessus, tu peux même la sucer… Honore-là, car c’est cette queue qui va te prendre ta virginité anale, hihi ! »

Elle était définitivement bizarre. Imprévisible ! Kamiye essayait d’expliquer qu’il y avait un animal violent en lui qui se réveillait, qui voulait faire couler le sang. Peut-être même la violer ! Et elle s’en riait à gorge déployée ? Non, décidément, Kamiye ne comprenait rien à rien à ces jeux de pouvoir. Alors il se laissa emmener du bout de la chaîne qui le reliait à sa nouvelle Maîtresse.

Et rien ne s’améliorait pour qu’il parvienne à construire une logique inhérente à cet endroit. Sa nouvelle Maîtresse avait une verge ?! Et c’était lui qui allait se faire violer ?! Pourtant, elle l’avait d’une voix… Kamiye aurait presque pu entendre un « cœur ». Elle venait de le prévenir qu’il allait se faire sodomiser. Et il y avait pourtant une espèce de tendreté qui lui était transmise.

*Je fais quoi ?... *

Il ne s’était pas du tout attendu à ça. Il était déboussolé. Encore !

*Le premier ordre est facile. Oui, c’est ça : une étape à la fois. *

Alors Kamiye se rapprocha de Mélinda à quatre pattes.

*Comme un animal. Mais je ne suis pas un bon petit chien. Plutôt un mauvais petit renard. Mais chut… *

Maintenant, il était au niveau de ce sexe. Il releva les yeux et découvrit à nouveau le regard puissant de sa Maîtresse. Une fausse impression d’innocence avec quelque chose… de dur à l’intérieur. Il l’avait senti tout à l’heure. Dans ses mots. Dans sa façon de jouer avec ses ongles (griffes ?)

*Qu’est-ce que je risque de toute façon ? *

Sa langue sortit. Kamiye la rapprocha du bout du sexe de Mélinda. Il lapa une fois. Et… il ne se passa rien. Pas de coup de fouet. Pas d’éclair surprenant au dehors pour marquer le coup. Pas de goût bizarre. Pas d’empoisonnement. Pas même une transformation de ce sexe en quelque chose d’horrible, semblable à un enfin de torture. Non, juste un goût bizarre. Et une espèce d’attente dans les yeux de sa Maîtresse.

Alors il fit plus d’efforts. Il lécha sur une plus grande partie. Puis il se dit qu’il devait la lécher partout. Comme une pièce qu’on nettoie et dont on ne doit pas oublier un seul coin. Elle lui avait demandé de poser des baisers dessus. Il le fit. Parce qu’elle lui avait demandé. Parce que ça lui permettait de récupérer sa langue et de la laisser se reposer un peu.

*Je suis déjà allez si loin. Et je n’en souffre pas. Autant continuer à suivre ses ordres. *

Il ouvrit la bouche et reposa ses lèvres sur les premiers centimètres. C’était étrange mais de là à dire que c’était une punition désagréable. Non, des séries de dix coups de fouet était désagréable. Ca, c’était juste bizarre.

*Mais je m’arrête où ? *

Alors Kamiye décida d’être un bon esclave. Et il descendit centimètre après centimètre. S’il pouvait sucer l’intégralité de la queue de sa Maîtresse, il allait le faire.

Kamiye était confus, très confus ! Mélinda continuait à s’amuser avec lui, à jouer avec sa nervosité, à battre le chaud et le froid. Mais, maintenant, elle passait aux choses sérieuses. Assise sur le lit, elle écarta les jambes, sa verge se dressant tandis que la tête de Kamiye s’en rapprochait. Il avait calmement marché à quatre pattes. Il huma son sexe, sentant cette odeur de sexe. Mélinda serra ses mains sur le rebord du lit, crispant ses muscles en sentant une délicieuse vague, un frisson d’excitation qui remontait en elle. La langue de Kamiye se mit à glisser sur son membre durci. Mélinda se mordilla les lèvres, l’observant lentement, avec un petit sourire sur le coin des lèvres. Oh, comme elle aimait ça ! Soumettre les hommes, soumettre le « sexe fort », les voir lui obéir, renoncer à toute fierté pour s’agenouiller devant elle… Pour autant, elle ne voulait pas d’hommes faibles, mais elle voulait contrôler leur virilité, leur fierté, qu’ils soient forts et brutaux quand elle le voulait, et faibles et soumis quand elle le voulait aussi.

« Hmmm… Ouii, Kamiye, là, c’est bien… Lèche bien, cesse de paniquer, et ne pense qu’à ça… »

Mélinda déplaça l’une de ses mains, et caressa la tête de Kamiye, entre ses oreilles. Elle savait que les furrys avaient ici une zone sensible, surtout à la base des oreilles. Elle gratta donc là, tandis que, peu à peu, Kamiye s’enhardissait devant son sexe, déposant dessus une série de baisers. Il se laissait peu à peu aller, et Mélinda l’encourageait, serrant parfois ses doigts dans ses cheveux quand elle sentait le désir monter en elle.

« Oh, mon petit Kamiye… Continue, ouvre tes lèvres, et mets mon sexe dans ta petite bouche d’amour, hmmm… Suce-moi ! »

Le jeune androgyne n’avait pas vraiment le choix, et voir sa Maîtresse aussi heureuse ne pourrait sans doute que lui faire plaisir. Elle écarta les jambes, et frémit quand il enfonça sa verge tendue dans sa bouche. Il y allait timidement, naturellement, alors elle lui donnait des conseils, en bonne Maîtresse et mère de substitution qu’elle était :

« Là, pense surtout à bien respirer… Pense à le faire par le nez, car je compte bien m’enfoncer dans tra bouche, jusqu’à la gorge… Si tu tentes de respirer par les lèvres, tu vas t’étouffer, éternuer, ou me mordre… Donc, utilise tes petites narines, prends de grandes inspirations, et habitue-toi à ça… Hummm… Dans le sexe oral, il faut maîtriser son rythme respiratoire… »

Penser seulement à exécuter une unique tâche : c’était facile pour celui qui avait toujours été un esclave. Se concentrer sur le présent et ne pas craindre les punitions d’après, les privations et autres joyeusetés d’une non-vie. Qui plus est, se concentrer sur le vit de sa Maîtresse lui permettait de se faire gratouiller entre ses deux grandes oreilles. C’était agréable !

Recevoir des instructions était… rassurant. C’était étrange pour quelqu’un de normalement constitué provenant de la Terre (et encore, il y a des tarés partout…). Mais pour Kamiye, c’était une voie à suivre. Oui, une partie de son cerveau avait compris qu’il ne pourrait plus parler. Donc se plaindre, refuser ou exprimer de la douleur. Tout comme son cerveau avait compris l’intrusion brutale qu’il subirait. Mais… mais sa nouvelle Maîtresse le guidait. C’était une forme de compassion. Kamiye avait l’impression d’être un bon esclave. De bien exécuté la tâche. Alors il fit tout son possible pour se concentrer sur sa respiration. ET sur la fellation qu’il donnait. Les deux à la fois. C’était un peu difficile. Mais hors de question d’abandonner !

…il y a toujours cette petite voix indisciplinée… Celle qui s’était excitée à l’idée de MORDRE…

Kamiye n’osait pas arrêter. Alors il continuait à aller et revenir sur cette verge. Il ne savait pas quand il devait s’arrêter. Est-ce qu’il pouvait faire une pause ? Est-ce qu’il devait faire une pause et faire autre chose avec sa bouche ? Recommencer les bisous ? Les caresses avec la langue ? Il n’en savait rien. Il ne se sentait pas de prendre d’initiatives. Alors il continuait à sucer. Et plus il suçait, plus il sentait qu’il perdait le contrôle sur sa salive. Elle devenait abondante. Ça coulait partout. Il était en train de mettre le bazar !

…mords-la…

*NON ! *

La moindre petite panique semblait donner plus de VOIX à l’animal en lui. La partie de l’esclave qui voulait se rebeller. Mais Kamiye luttait. Sa Maîtresse était bonne. Pas dans le sens commentaire ignoble d’un jeune sans cervelle ! Non, bonne dans le sens miséricordieux. Certes, de là à la comparer à une sainte… Non, tout de même pas. Mais dans ce sens-là. Elle était gentille avec lui. Elle cherchait à faire de Kamiye un esclave meilleur.

Alors il bavait. Mais il contrôlait sa respiration. Et surtout, il faisait tout pour permettre à sa Maîtresse de prendre pleinement possession de sa bouche. Bon petit esclave !

Plus d’échappatoire pour Kamiye ! Mélinda ne pouvait pas encore lire dans son esprit, mais elle sentait le feu naître chez lui… Sans doute de quoi réveiller ses instincts primaires. Cela s’était déjà vu, et c’était aussi là un frein aux pratiques esclavagistes barbares. Plus on tentait de briser une personne, plus on tentait de l’humilier, et plus on risquait, soit d’anéantir cette personne, soit de déclencher chez elle un puissant sentiment de révolte dès lors qu’on lui lâchait la bride. Mélinda était donc paradoxalement dans une position instable. Elle avait récupéré son beau Kamiye, qui venait d’une guilde où il avait été durement soumis, humilié et rabaissé en permanence. Mais, face à une Maîtresse qui jouait avec lui, et qui ne cherchait pas à l’humilier, cela pouvait réveiller quelque chose chez lui. Il l’avait montré tantôt en repoussant Mélinda, en faisant preuve d’une chose qui lui semblait impossible. Elle sentait donc le conflit en lui, la dualité et le doute. Il incombait donc à Mélinda de clarifier les choses, d’être la guide qui ferait de cette délicieuse, mais fragile, petite chose un parfait esclave, épanoui et accompli !

« Hmmmm… Làà, oui, c’est bien, Kamiye est un gentil garçon, hmmm… Respire bien, oui… Sens mon sexe en toi, haaaa… Sens tout el plaisir que tu procures à ta Maîtresse… »

Elle sentait les dents de Kamiye à proximité. Évidemment, s’il avait été jusqu’au bout de son idée, et qu’il avait mordu, les choses auraient été bien différentes ! Mélinda était masochiste, mais, même si sa verge était en érection, elle restait un simple organe sans os à l’intérieur. Mordre son sexe, cela lui ferait donc très mal ! Petit à petit, c’était elle qui prenait les rênes, serrant ses mains sur les cheveux de Kamiye, déplaçant son bassin d’avant en arrière, enfonçant sa trique épaisse dans sa bouche, gémissant longuement à ce contact.

« Ohhh… Ka-Kamiye… »

Plus les minutes passaient, et plus Mélinda approchait du point de rupture. Sur son pubis, visible au milieu de la lingerie qu’elle portait, une marque magique était en train de briller. Mélinda avait laissé son inmon se manifester. Un joli cœur magique qui allait manifester son premier effet, en donnant à son sperme un goût bien moins acide et écœurant que ce à quoi on pouvait s’attendre. Les joues de Mélinda s’empourpraient, et elle se mordillait les lèvres, bandant les muscles en approchant rapidement du point de rupture.

« Oh Kamiye, je… Je vais jouir dans ta petite bouche d’amour… ! »

Elle crispa encore ses muscles, puis se relâcha… Et, dans un soupir, sa queue tressauta sur place, avant d’inonder d’un amour liquide la bouche de Kamiye. Elle jouit avec force en lui, enfonçant sa verge jusqu’à la garde, l’étouffant à moitié, le nez de Kamiye heurtant l’inmon de Mélinda, ce qui devrait à son tour l’exciter furieusement, tandis qu’elle se relâchait avec joie dans sa bouche !

Ses yeux s’écarquillèrent ! C’était une sacrée expérience que de recevoir un premier jet de sperme en bouche. Qui plus est provenant d’une femme ! Qui plus est d’une Maîtresse aux mœurs diamétralement inversés à ses précédents propriétaires !

Il ne sut que faire. Surtout qu’il devait mobiliser à nouveau son énergie pour respirer alors que sa Maîtresse semblait chercher à aller toujours plus loin dans sa gorge. La larme à l’œil, il tint pourtant le coup.

Quand elle se retira de sa bouche, Kamiye la regardait avec de grands yeux. Peut-être d’une façon semblable à une biche devant une voiture ? Dans tous les cas, il la regardait avec la bouche entrouverte. Permettant ainsi qu’elle voit qu’il avait toute sa décharge glissant sur sa langue.

Pris d’une impulsion : il avala ! Et il s’avéra que c’était loin d’être mauvais. Il était très surpris. De là à se dire que c’était même plutôt délicieux et que, comme tout bon plat, il était prêt à être resservi.

« Je… »

L’animal en lui s’était assagi. Les pensées violentes avaient été envoyé à la niche. L’idée de mordre le pénis intrusif n’était plus. Soudainement, la perspective changeait. Ce sexe devenait presque une friandise. De là à penser que la décharge de sa Maîtresse avait quelque chose d’addictif…

« Je suis surpris. Je ne pensais pas que ça aurait ce goût-là. »

Il réalisa également, d’un bref regard vers le bas, qu’il avait une érection forte et inébranlable. Sa Maîtresse parvenait petit à petit à le mater. A le faire entrer dans le moule de sa propre conception d’esclave.

« J’ai été aussi surpris par… ce petit tatouage ? Qu’est-ce que c’est ? Bizarrement, ça m’attire. Ça semble faire des choses… à ma tête ? A mon corps ? A ma… mon désir ? Je ne comprends pas. »

Tel un animal dressé, Kamiye n’avait pas cherché à se relever. A changer de position. Ou à baisser la tête. Il ne s’était pas une fois excusé ! En fait, tel un animal dressé, il attendait de savoir ce que sa Maîtresse voulait de lui. Et il semblait qu’accomplir le moindre des futurs ordres lui permettraient d’accéder à une forme de plaisir simple ?