The Multiversity

Une lesbienne, donc... Mélinda ne sentit aucune oscillation sanguine significative quand elle observa Bran, ce qui semblait confirmer cette hypothèse. Un homme aurait pu s’en sentir offusqué, mais Bran, lui, s’en désintéressait un peu. Pour lui, seul comptait l’amour de sa sœur. Bran avait sa fierté, mais, tant que sa sœur l’aimait, rien d’autre n’avait vraiment d’importance à ses yeux. Mélinda lui fit signe de venir dans son dos, et il entreprit de lui masser les épaules, pendant que la vampire but un peu de sang frais. Elle annonça ensuite, d’emblée, qu’elle était une vampire, ce qui sembla surprendre Shiro... Mais pas au point de la faire hurler, ce qui fit sourire Mélinda.

« Tu exerces au lycée Jinmu. Crois-moi, il n’y a pas qu’une vampire dans ce lycée pour te surprendre... »

Il y avait aussi des démons, comme Tessia, ou comme Ichtora, sans parler d’Isley-senseï, une délicieuse femme-plante qui avait joyeusement torturé Mélinda quand cette dernière avait voulu, sans succès, en faire son esclave. Mélinda ne sentit pas de sarcasme dans la voix de Shiro, et elle reprit ensuite :

« Je viens d’un endroit très éloigné d’ici, Shiro... À Yoake, il existe un grand secret, caché par les puissantes familles de la ville... La présence de Failles, des Portails qui mènent vers une autre dimension, d’où je suis originaire. La Terre est reliée à une autre planète, Terra, et je viens d’un État où l’esclavage y est toléré : l’Empire de Mijak. Je suis donc davantage une Mijakienne qu’une Japonaise, et, là-bas, j’y suis une esclavagiste. »

L’esclavage était mal vu sur Terre, et Mélinda lui expliqua donc être une ancienne esclave. Elle lui indiqua que son père et sa mère étaient d’anciens seigneurs, et que sa mère était morte en accouchant d’elle. Quelque chose que son père n’avait pas supporté, et qui faisait qu’il avait haï Mélinda. La vampire choisit de ne pas rentrer dans les détails, en évoquant la Guerre Civile qui avait secoué l’Empire à cette époque. Elle alla droit à l’essentiel.

« Mon père avait des ennemis politiques, qui m’ont pris, ont fait de moi une vampire, afin que je le tue... Ce que j’ai fait. Et, aussi monstrueuse que je puisse te sembler en ce moment, je ne voulais pas être une esclavagiste. Mais, si je ne l’avais pas fait, les esclaves de mon père auraient été vendus à des individus peu recommandables. Pour les protéger, j’ai repris l’héritage de mon père... Je suis une esclavagiste, mais je ne veux pas briser les autres. Je me conçois plus comme une sorte de gardienne, de protectrice. »

On aurait pu dire qu’elle jouait sur les mots, mais il était de notoriété publique, à Mijak, que bien des esclaves avaient envie de finir au harem Warren, car on savait qu’elle traitait bien ses esclaves.

« Je suis venue sur Terre car j’étais intriguée par ce monde. J’ai fait bâtir ce manoir, car il existe, à Yoake, des endroits où les Terrans comme moi peuvent convertir leur argent en une monnaie terrienne. »

Mijak avait depuis longtemps conscience de l’existence des failles, et avait donc agi pour que ces failles restent secrètes. Il existait ainsi, sur Terre, des fondations qui étaient en réalité gérées par les Mijakiens, et qui utilisaient ces structures pour fournir aux Mijakiens désireux de s’implanter ici une couverture civile. L’Empire n’était pas le seul État à faire ça. Lumen (et autrefois l’Eld) le faisaient aussi. Mine de rien, ces sociétés avaient une part non négligeable dans l’économie locale.

La vampire reprit ensuite :

« Bien sûr, je ne souhaite pas t’asservir, Shiro... Du moins, je pars du principe qu’une soumission doit être volontaire, alors il en va de même pour un asservissement. Et puis, tu es une amie d’Alice, mais tu dois savoir que je n’ai pas que des soumises au manoir. J’ai aussi des dominatrices, et... Et bien, pour le dire simplement, je serais ravie que tu viennes fréquemment au manoir, et que tu considères cette maison comme étant une sorte de second foyer pour toi. »

Après avoir appris la varie nature de Mélinda, Shiro a encore droit à des tas d'informations, dont certaines qu'elle possédait déjà grâce à Tessia, et d'autres qui sont des découvertes totales.

« Je connais déjà l'existence de Terra, Tessia m'en a parlé. En revanche, je n'y suis jamais allée. »

Ça pourrait être une chose à faire prochainement.

Elle apprend ensuite que son hôte est une esclavagiste, qui dirige un domaine hérité de son père après sa mort. Elle en apprend également plus sur son histoire familiale, depuis la mort de sa mère lors de son accouchement jusqu'au jour où elle a tué son père et repris son affaire pour empêcher les esclaves de finir entre les mains de mauvaises personnes. Elle se définit elle-même comme une protectrice pour tous les esclaves qu'elle possède, qui ne veut pas les asservir de force mais leur offre un sanctuaire où ils seront bien traités en échange de leur soumission, ce qui amène ensuite la vampire à parler de l'avenir de son invitée au sein de son domaine.

« Bien sûr, je ne souhaite pas t’asservir, Shiro... Du moins, je pars du principe qu’une soumission doit être volontaire, alors il en va de même pour un asservissement. Et puis, tu es une amie d’Alice, mais tu dois savoir que je n’ai pas que des soumises au manoir. J’ai aussi des dominatrices, et... Et bien, pour le dire simplement, je serais ravie que tu viennes fréquemment au manoir, et que tu considères cette maison comme étant une sorte de second foyer pour toi. »

Shiro se met à sourire. Ses mains glissent sur le corps de Mélinda, en prenant bien garde de ne pas renverser le verre de sang qu'elle tient dans la main, l'embrasse parfois sur la joue et utilise ses pouvoirs tout en murmurant au creux de son oreille.

« Mélinda... ce sera un plaisir pour moi que de revenir ici pour jouer avec toi, ou avec Alice, ou avec n'importe laquelle de tes esclaves féminines. Et si tu veux, je pourrais amener Tessia avec moi, ou même de nouvelles filles pour toi. La plupart de mes patientes seraient ravies de découvrir un endroit comme celui-ci. »

Elle se recule ensuite pour parler à haute voix, sans ses pouvoirs.

« Pour ce qui est de ma soumission... je regrette mais tu ne l'auras pas. En tout cas, pas de façon définitive.
En ce moment même, Tessia et moi sommes en train de construire une vie à deux, nous projetons même d'avoir un bébé ensemble. Nous ne serons jamais un couple monogame, mais je ne peux pas accepter de me soumettre à une autre personne qu'elle. Pour moi, elle est la plus importante et passera toujours en premier. Je sais que tu peux comprendre ça.
Cependant, si c'est juste le temps d'un soir, je veux bien être ta soumise. Je n'ai pas l'habitude d'occuper ce rôle, mais je suis prête à la faire devant une femme suffisamment puissante. »

Mais avant de faire la soumise pour Mélinda, Shiro a d'autres idées. Des idées autrement plus réjouissantes.

« Dis moi... et si on invitait Alice à venir nous rejoindre maintenant ? A nous deux, on lui offrira une nuit inoubliable. Ou si tu préfères, on reste encore un peu ensemble à se faire des câlins. Disons... jusqu'à l'heure du dîner. »

L'infirmière fait glisser la bretelle droite de son corset jusqu'à la faire tomber de son épaule et desserre le premier lacet dans son dos. Un début d'effeuillage très excitant à regarder.

« Ah oui, une dernière chose... »

Elle va encore murmurer près de son oreille avec sa voix d'E.S.P.er.

« Pour moi, tu n'es pas monstrueuse. Tu es une personne qui n'a pas eu de chance dans la vie, et qui s'en est sortie comme elle a pu. Maintenant, tu as le droit de recevoir de l'amour et des câlins, et je suis prête à t'en donner autant qu'il le faudra. Je suis très douée pour ça. »

Visiblement, les informations de Mélinda étaient en-deçà de la réalité sur la nature de la relation entre Tessia et Shiro. Les deux femmes semblaient s’aimer assez sincèrement, à tel point que Shiro était prête à porter un enfant de Tessia. Dès lors, il était surprenant qu’elle se soit émue de voir la vampire être dotée d’une verge, car, si Tessia comptait l’enfanter, Mélinda ne voyait pas comment les deux femmes comptaient faire autrement que par l’hermaphrodisme. Elle laissa néanmoins ce détail dans un coin de sa tête, tout en méditant silencieusement sur les options offertes par la femme : soit jouer ensemble, soit inviter Alice. La vampire hésita un peu, mais le choix fut assez vite fait quand l’infirmière sexy se rapprocha d’elle, et entreprit de se déshabiller. Mélinda sentit en effet son excitation revenir, ce qui était normal, vu la perverse et sensuelle beauté se dandinant devant elle, mais aussi troublant, car cette excitation revenait un peu trop vite... Mais ça, elle l’avait déjà constaté il y a quelques instants. Elle soupira donc, toujours assise sur son fauteuil, et reposa son verre de sang, en observant les délicieux seins de la femme, qui se dandinaient devant elle...

...Puis, sans crier gare, Mélinda se redressa, et renversa Shiro, qui tomba à la renverse, sur le tapis, et les mains de Mélinda la suivirent, puis tirèrent sur son vêtement, jusqu’à le retirer rapidement. La vampire agit rapidement, en grognant et en grommelant, tandis que sa verge avait retrouvé son érection, et caressait les cuisses de la femme.

« Très bien, Shiro... Pas de soumise pour toi... Mais inutile de vouloir manœuvrer pour ramener Tessia, c’est une de mes amies, et elle est toujours la bienvenue ici... En revanche, si tu veux me ramener des filles ici, ou des garçons, sache que je ne serais jamais contre... »

Tout en parlant, la vampire tenait les mains de Shiro, les coinçant au-dessus de la tête de la femme. Nue, le corps de Mélinda se frottait contre celui de Shiro, également nue, leurs deux corps remuant à l’unisson. Mélinda alla alors tendrement l’embrasser, pendant quelques secondes, avant de se redresser, conservant, sur ses lèvres, ce sourire relativement insolent :

« Nous jouerons avec Alice, ne t’en fais pas... Elle aura deux Maîtresses rien que pour elle, la veinarde... Mais, sans que je ne puisse me l’expliquer, tu fais naître en moi un étrange feu que ma lance se doit d’éteindre... »

Relâchant alors les mains de Shiro, elle posa sa main sur son propre sexe, et, très rapidement, vint la pénétrer, le tout sous le regard impassible de Bran. Mélinda se mit à onduler des hanches, gémissant et soupirant lentement, remuant en elle.

« Hmmm... Shiro... Haaa... Tu sais, hummm... J’aurais grand-besoin d’une infirmière dans mon manoir... Il arrive souvent que mes petites protégées se blessent, elles sont... Hnnn... Si intrépides... »

Mélinda soupirait lentement, et reprit ensuite :

« Ce rôle... Te conviendrait-il... ? »

Sans avoir le temps de comprendre ce qui lui arrive, Shiro finit au sol, allongée sur le tapis. Mélinda lui retire chacun de ses vêtements, puis vient coller son corps nu au sien, frottant sa peau contre la sienne. L'infirmière tremble de désir, impatiente de voir ce que la vampire va lui faire. Elle l'a bien chauffée grâce à ses pouvoirs, elle est capable de tout... et surtout du plus pervers. Et elle n'a aucune chance de s'échapper, ses mains sont retenues au-dessus de sa tête par celles de sa partenaire. Après un baiser des plus tendres, qui dure pendant quelques secondes, la jeune femme énonce le programme pour la suite de la soirée.

« Nous jouerons avec Alice, ne t’en fais pas... Elle aura deux Maîtresses rien que pour elle, la veinarde... Mais, sans que je ne puisse me l’expliquer, tu fais naître en moi un étrange feu que ma lance se doit d’éteindre... »

Shiro, elle, connaît bien l'explication. Mélinda n'est que la dernière d'une très longue liste de filles à s'être laissée prendre dans le filet de l'infirmière. Un filet magique fait de douces paroles et de pensées graveleuses. Et pourquoi en rester là ? La jeune femme en rajoute une couche.

« Je vois ça. Je parie que tu dois avoir envie de me faire des tas de vilaines choses avec ton pieu de chair. Me le mettre dans la bouche, entre mes seins, passer par la grande porte, puis par la petite. Et pour toutes ces vilaines choses, tu auras droit à une punition. Est ce que les vampires aiment recevoir des fessées ? »

Le discours de Shiro est interrompu lorsque Mélinda enfonce finalement son mandrin entre ses cuisses, la faisant hurler sur le coup. La sensation d'être pénétrée n'est plaisante pour elle que parce que la personne porteuse de cette verge est une fille. Si c'était un homme, elle n'y aurait trouvée aucune satisfaction. La vampire se met immédiatement à onduler des hanches à un rythme fort, arrachant gémissement sur gémissement à sa partenaire.

« Aahh... oui... merveilleux... oohh... encore... »

Au milieu de leur activité, la maîtresse de maison en arrive à demander à son invitée si elle serait intéressée pour devenir l'infirmière de ce manoir et s'occuper de toutes les filles qui l'occupent. Leur côté intrépide peut parfois les amener à se blesser.

« Mmhh... Fais moi... jouir... haann... et on... en reparle... kkyyaahh... »

Plus les secondes passent, plus Shiro prend de plaisir. Ce sentiment d'avoir son intérieur rempli par un membre veineux et palpitant, les allées et venues de ce membre qui glisse sur ses parois humides, son corps qui devient lourd et engourdi, contraint de rester allongé et de ''subir'' les assauts furieux de son amante futa... Décidément, il n'y a rien de plus puissant que le plaisir féminin. Et l'infirmière en profite pleinement, les jambes serrées autour du bassin de la vampire, ses ongles griffant la peau de son dos et de ses épaules. Mélinda est une amante puissante, et se laisser labourer par son membre viril est un pur plaisir. L'orgasme que les deux femmes partagent au bout de leur échange vient apporter un point d'orgue parfait à cette baise torride. Et l'infirmière ne peut pas s'empêcher de crier.

« AAAAAHHHHH, OOOOOUUUUUIIIII !!! »

Shiro bloque le bassin de Mélinda avec ses jambes, l'obligeant à enfoncer son sexe au plus profond d'elle pour jouir. Elle sent alors le sperme de la vampire se répandre jusqu'au fond de ses entrailles, à tel point que son ventre se met à gonfler. Quant à elle, elle asperge la trique de son amante avec sa cyprine. Après ça, la jeune femme desserre son emprise et le pieu de chair se retire de son intimité. Elle caresse son ventre, où s'est formé une petite bosse, puis vient se serrer à nouveau près de la femme brune, l'embrassant délicatement sur les lèvres pendant quelques secondes avant de se retirer et de lui donner une réponse à sa question.

« J'accepte de devenir l'infirmière de ton beau manoir. Je soignerai tes petites chéries de mon mieux, et je les caresserai quand elles iront bien. Ça te va ? »

Évidemment que ça allait, mais elle préférait être sûre.

« En tout cas, c'était très plaisant. Ta trique est vigoureuse et puissante, tout comme toi. Et tu m'as baisé si fort... »

Elle accentue sa voix avec son pouvoir.

« … oui, si fort. J'ai hâte de recommencer. »

Puis retour en voix normale.

« Mais d'abord, ce dont j'ai surtout envie, c'est de manger. Toute cette activité physique m'a mise en appétit. »

L'infirmière peut facilement tenir encore un peu, mais c'est vrai qu'un bon repas ne pourra que lui faire du bien. Ainsi, elle sera en pleine forme pour la suite de la soirée.

« Et après le dîner, nous pourrons inviter Alice. Je suis sûre que la petite a hâte de venir retrouver ses deux maîtresses. »

Mélinda et Shiro se faisaient encore joyeusement l’amour, car, au manoir Warren, le sexe était une valeur cardinale unificatrice, qui reliait entre eux les habitants de ce manoir. Et l’infirmière, manifestement, prenait goût à cette vie faite d’oisiveté et de luxure. Qui se refuserait à Mélinda Warren ? Belle, forte, sensuelle et perverse, elle avait toutes les qualités requises pour vivre à Yoake. La jeune vampire ondulait gracieusement son corps contre celui de Shiro, s’unifiant à elle, ne faisant plus qu’un. Elle maintenait encore les mains de Shiro sur le sol, pour renforcer le sentiment d’appartenance, de soumission, de viol. Elle se dandinait contre elle, soupirant et gémissant, mordillant ses lèvres. Shiro avait un corps magnifique, anguleux, qui allait à merveille avec les critères de la vampire. Elle dansait contre elle, corps contre corps, la chair claquant contre la chair, ses lèvres proches de celle de Shiro… Sous elle, Mélinda avait une vue parfaite, celle d’un corps conquis par le désir, des joues rouges, des soupirs, et elle s’enfouissait parfois contre le cou de la femme, soupirant contre elle, gémissant contre son oreille.

Boire ce verre de sang avait aiguisé l’appétit de la vampire, et, plus elle remuait en elle, imposant son rythme, plus ses dents pointaient, ses canines grossissant sous l’appel. L’excitation de Shiro, outre constituer un plaisir visuel magnifique, provoquait aussi, en elle, une soif sanguine qui se réveillait, l’amenant à grogner et à soupirer, sa bouche venant embrasser son cou…

« Hmmmm… »

Shiro était une femme forte, endurante, et Mélinda, elle, sentit la faim l’envahir… Alors, tandis qu’elle la pénétrait, et que toutes les sensations corporelles de Shiro se centraient autour de son bassin, la vampire vint la mordre en gémissant, ses canines s’enfonçant joyeusement dans sa chair.

« Mmmhhmmmm… »

Elle soupira lentement, venant avaler goulûment le sang de la femme. Elle n’en prenait pas trop, et était si douée dans ce domaine que Shiro ne sentait rien, l’Étreinte étant noyée sous le sexe. Mélinda sentit même son érection se renforcer, car le sang de Shiro était magique, ce qu’elle ressentit clairement en le buvant. C’était comme boire de l’aphrodisiaque, lui donnant l’impression que le sang de l’infirmière était rose. Calant ses seins contre les siens, elle but donc, suçant après avoir provoqué de légères incisions, et avala ce sang par gorgées.

Ce surplus de sang renforça donc son érection, sa queue grossissant et se durcissant, l’amenant à la pénétrer de manière plus solide, plus intense encore, comme si une épée de chair s’enfonçait dans le corps de la femme. Elle soupirait, si heureuse, si excitée. Oh, que Mélinda aimait le sexe ! Avec une femme, une belle femme comme Shiro, il fallait admettre que c’était magnifique. Et ce sang, ce sang… ! Oh oui, elle comprenait pourquoi Tessia avait craqué sur elle, au point de vouloir lui faire un enfant ! Qui n’en aurait pas eu envie, avec un tel sang ? Avec un tel corps ?

Mélinda but pendant de longues minutes, mais ne prit que de faibles gorgées, avant de rompre l’Étreinte, puis de remuer encore en elle. Shiro coinça alors son bassin avec ses jambes, les serrant, et Mélinda, toute écrasée contre elle, délicieusement écrasée contre son corps, vint se vider dans un long soupir.

« HAAAAAAAAAAAAAA… !! »

Dans un cri, elle jouit, balançant dans le corps de Shiro de multiples chapelets de foutre, son orgasme renforcé par ce sang qu’elle venait de ponctionner. Elle se vida, encore et encore, sentant, à chaque fin de secousse, une autre vague la traverser, l’amenant à se vider davantage.

« Aaaaaaaaaaaaaaahhhh… Putain, hmmmm… »

Petit à petit, elle décéléra, jusqu’à soupirer, les cheveux en bataille, une mèche de cheveux sauvage venant barrer son visage… Elle la replia rapidement en regardant Shiro, mains posées sur ses épaules, puis les deux femmes s’embrassèrent alors. Shiro avait maintenant faim, ce qui était logique. Outre le plaisir sexuel, la prise de sang avait dû l’affamer encore plus.

« Oui, allons manger… Mais, puisque tu es destinée à être notre infirmière, enfile ta tenue… Avec les oreilles de lapine, Alice m’a dit que tu aimais en mettre. »

Est-ce que Shiro se rêvait être bunny girl ? Mélinda, qui s’était relevée, en sourit légèrement, tout en se rhabillant.

« Si tu te sens fatiguée, c’est normal, je n’ai pas pu résister à l’envie de te prendre un peu de sang… Rassure-toi, c’est indolore, et je dirais que ça t’a même aidé à jouir, tout en m’étant très agréable. »

Et, visiblement, ce sang rose avait eu de l’effet, car, plutôt que d’enfiler sa traditionnelle robe dorée et verte, Mélinda enfila une autre tenue, une tenue noire plus sensuelle.

« Bien… Allons manger ! »

La sale à manger était une très grande pièce, un vaste salon à l’entrée du manoir, où on avait installé la longue table à manger. Quand Mélinda et Shiro approchèrent, il y avait déjà de nombreuses filles, y compris Alice, qui rougit en voyant la tenue de Mélinda. Cette dernière tenait la main de Shiro, et leur sourit.

« Mes chéries, permettez-moi de vous présenter notre infirmière… SHIRO ISHIMI ! »

Alors qu'elle se remet du torrent d'émotion qui l'a traversé, Shiro apprend de la bouche de Mélinda que, si elle a faim, ce n'est pas juste à cause de l'effort. En effet, la vampire lui a ponctionné un peu de sang au cours de leur rapport. L'infirmière porte alors sa main à son cou, et sent sous sa paume la marque des canines. Si son hôte ne lui en avait pas parlé, elle ne s'en serait sans doute jamais rendu compte.

« Mais... si tu m'as mordue... je ne risque pas... de me transformer en vampire ? »

Mélinda rassure son invitée, lui explique que le processus pour changer un humain en vampire se passe différemment, et qu'elle ne risque rien à ce niveau-là.

« Ah, tant mieux. Ce n'est pas que devenir une vampire me débecte, mais ce n'est pas le genre de décision qu'on prend à la légère. »

Cependant, l'idée lui traverse rapidement l'esprit, et elle imagine les possibilités qui s'en suivraient, dont la principale est qu'elle pourrait vivre éternellement avec Tessia. Jamais la mort ne pourrait les séparer... Mais pour l'instant, ce n'est qu'une idée en l'air, et ce n'est pas le bon moment pour y réfléchir. Il est l'heure de manger et, avant de descendre, la vampire demande à son amante d'enfiler sa tenue d'infirmière, ainsi que ses oreilles de lapin.

« Bonne idée. »

Shiro récupère sa tenue blanche et ses sous-vêtements, tous étendus sur le sol, et se rhabille rapidement. Puis elle prend dans son sac les oreilles de lapine en plastique et les pose sur sa tête. Cet accessoire la suit dans son parcours professionnel depuis tant d'années, et pourtant elle ne s'en lasse toujours pas... Quand elle se retourne, elle a la joie de découvrir que Mélinda a revêtu une tenue noire bien plus érotique que sa robe verte et dorée.

« Ouh... Tu veux te faire sauter dessus même pendant le repas ? »

Le duo quitte la chambre pour se diriger vers la salle à manger. Une fois arrivée, Shiro se fait présenter en bonne et due forme par Mélinda à de nombreuses filles autour d'une grande table à manger. La jeune femme reconnaît quelques têtes, comme Clara et Shii, les amies d'Alice qui l'avaient amenée à l'infirmerie lors de leur première rencontre, mais aussi des élèves qui étaient déjà passées à l'infirmerie, que ce soit pour des blessures ou pour discuter. Une ou deux ont déjà eu droit à un ''examen approfondi''.

Je devrais dire que je suis surprise... mais même pas en fait.

« Mes chéries, permettez-moi de vous présenter notre infirmière… SHIRO ISHIMI ! »

Shiro a ensuite droit à un ''Bonjour'' en cœur de toutes les filles assises à table. Infirmière du domaine de Mélinda Warren... maintenant c'est officiel. Et l'occasion est trop belle pour ne pas en profiter. La jeune femme active ses pouvoirs avant de s'adresser à l'assistance.

« Bonjour à toutes les filles. Je suis ravie d'être ici. Je m'engage à faire de mon mieux pour que vous soyez toujours dans votre meilleure forme, que ce soit par des moyens médicaux... ou tout autres. Je vais aussi répondre à la question que vous devez sûrement toutes vous poser en ce moment : si je porte ces oreilles, c'est pour calmer les patientes un peu trop nerveuses. Et non, ce ne sont pas des vraies. »

En tant qu'invitée du jour, Shiro a le droit de prendre place à table à côté de Mélinda. Une fois assise, elle sent les regards des filles se poser sur elle. L'utilisation de ses pouvoirs a dû en exciter plus d'une. Pourront-elles tenir jusqu'à la fin du dîner sans rien tenter ? Déjà, elle décelait de l'excitation dans le regard de certaines, et soupçonnait Alice d'être en train de mouiller sur place.

Mélinda avait l’habitude de porter sa longue robe dorée avec des bords verts, mais elle avait, en réalité, une garde-robe particulièrement riche, et s’amusait régulièrement à en changer. Le commentaire de Shiro l’avait fait sourire, car il témoignait d’une certaine réalité. Au manoir, le sexe était omniprésent, y compris lorsqu’on mangeait, et ça, Shiro allait vite en faire l’expérience. Les filles s’assirent donc, avec Alice à la gauche de Mélinda, et Shiro juste à la droite, Mélinda étant en bout de table. Les joues légèrement rouges, Alice observait cette scène sans rien dire, tout en sachant très bien ce que Mélinda et Shiro avaient fait ensemble. Et son regard dériva un peu sur le magnifique décolleté en forme de cœur de Shiro. Alice rougissait donc légèrement, sans rien dire, et on commença à amener les plats. Mélinda continuait à avoir, sur les lèvres, un délicieux petit sourire en coin, ses yeux pétillants de malice.

« Je suis sûre que tu te plairas ici, Shiro... Cet endroit a tout pour ravir les jeunes femmes, n’est-ce pas, Alice ?
-  Hmmm... Oui, on s’y sent comme... Comme si on était chez soi. »

Un sourire ravi vint éclairer les lèvres de Mélinda.

« Je fais tout pour ça. »

Et elle y arrivait manifestement plutôt bien. En attendant, les premiers plats arrivèrent. C’était une entrée, avec des petits pains chauds, et, alors qu’on commençait à manger, Shiro ne tarda pas à sentir l’une des particularités de la maison... Quelque chose vint en effet frotter contre ses jambes.

Une belle petite neko s’y trouvait, et léchait les cuisses de Shiro, tandis qu’une autre se rapprochait également des cuisses de Mélinda.

« Tu peux la repousser, Shiro... Mais sache que, ici, il est d’usage de se faire lécher pendant qu’on mange. »

La vampire sourit à nouveau.

Qui y avait-il de plus agréable qu’un cunni’ servi par une neko alors qu’on mangeait ?

« Je suis sûre que tu te plairas ici, Shiro... Cet endroit a tout pour ravir les jeunes femmes, n’est-ce pas, Alice ?
-  Hmmm... Oui, on s’y sent comme... Comme si on était chez soi. »

Ces paroles ont de quoi ravir Shiro. Un endroit rempli de jolies filles à l'érotisme débordant et à la sexualité débridée, où l'on se sent comme chez soi... c'est presque trop beau pour être vrai, mais cet endroit existe bien.

« Alors je vous dois des remerciements à toutes les deux pour m'avoir fait venir ici. Parce que maintenant, vous allez souvent me recroiser. »

Que ce soit pour son nouveau poste d'infirmière ou juste pour jouer avec les filles, la jeune femme a bien l'intention de passer un grand nombre d'heures entre ces murs suintant la luxure. Et elle connaît quelques jeunes filles qui seront sûrement contentes de venir avec elle...

Alors que l'entrée est servie et que Shiro s'apprête à manger, elle sent soudain quelque chose venir frotter contre ses jambes. Curieuse, elle regarde sous la table, et y découvre une belle jeune fille blonde, toute mignonne, avec des oreilles de chat sur la tête et une robe noire courte. Une neko... Tessia lui a parlé de ces créatures durant sa présentation de Terra, mais elle ne pensait pas en rencontrer une vraie ce soir, et surtout pas dans ces conditions. Mais puisque, d'après Mélinda, il est d'usage de se faire lécher pendant les repas, alors elle décide de jouer le jeu.

« Pourquoi voudrais-je la repousser ? Elle est mignonne comme tout, et je ne vais pas aller à l'encontre des usages de cette maison. »

L'infirmière se laisse docilement écarter les jambes par la neko et, pendant qu'elle prend sa première bouchée de pain, elle sent une petite langue râpeuse se poser sur son entrejambe, un sentiment très agréable. Là où la langue d'une humaine est lisse et douce, celle d'une neko a ce petit plus qui rend les choses différentes, mais tout autant plaisantes. Pour bien montrer sa reconnaissance envers cette belle créature, elle pose une main sur sa tête et se met à la caresser. Elle sent alors les oreilles pointues sur sa tête se mettre à frémir sous sa main, et des couinements étouffés sortir de sa bouche. Apparemment, la petite chatte aime qu'on la caresse sur la tête... comme un vrai chat en fait.

Shiro fait de son mieux pour manger tout en se faisant lécher, mais ce n'est pas évident, et elle laisse échapper bien des couinements de plaisir.

« Aahh... délicieux comme repas... tu es une hôte... vraiment très... eehh... prévenante... »

La dernière fois que la jeune femme a fait un repas accompagné d'un cunni, c'était à l'université, pendant ses études de médecine. Un pari avec sa coloc : pendant qu'elles mangeaient, deux de leurs amies les léchaient entre les cuisses, et la première à jouir servirait de soumise aux trois autres. Elle avait gagné à l'époque, et sa coloc lui avait obéi pendant le reste de la soirée, mais puisque aujourd'hui il n'y a pas d'enjeu, elle se laisse aller avec plaisir. Du coup, quand elle finit par jouir dans sa culotte, son plaisir passe comme une lettre à la poste.

« Aahh... Comme c'est bon... c'est à la fois doux et vif... c'est peut-être le contexte, mais je me sens bien plus détendue en sachant que je ne suis pas la seule à me faire léchouiller par une neko... »

Toujours en grattouillant la tête de la fille sous la table, Shiro regarde la suite du repas arriver. Et elle sent la petite langue râpeuse revenir entre ses cuisses.

« Hhmm... Jusqu'à quel point est-elle endurante ? Je vais avoir un cunni' par étape du repas ? »

Généralement, il y avait des nekos, mais parfois aussi de simples humaines. Shiro et ses amies n’étaient pas les seules à aimer les défis. Souvent, les filles de Mélinda se mettaient au défi entre elles, et celles qui perdaient finissaient « sous la table ». C’était un enjeu classique, qu’on retrouvait par exemple quand elles jouaient à des jeux vidéos. Celles qui perdaient finissaient sous la table. Toutefois, de manière générale, il y avait essentiellement des nekos, et Shiro n’était pas la seule à en profiter. Lyara, la belle petite neko blonde, était née au sein du harem, des mains d’une autre neko, qui l’avait enfanté. Mélinda avait assisté à sa naissance, et, en ce moment, Lyara était en phase de formation.

Sa mère, justement, était là, léchant des cuisses tout en la surveillant distraitement. Elle s’appelait Cynthia, et elle aimait la lingerie fine. Avec sa tenue de servante sexy, cette demie-neko (sa mère était une neko, son père un humain, ce qui expliquait sa morphologie particulière) était très populaire au sein du harem et du manoir.

Alice, de son côté, se mit également à rougir, léchée par une autre neko, Liana, une autre neko serveuse. Liana était douée, et Alice, comme toujours, appréciait beaucoup ce moment. Elle se dandinait sur place. Un repas, au sein du manoir, pouvait durer plus d’une heure, et il fallait trouver un moyen d’occuper les gens autour, surtout quand il s’agissait essentiellement d’adolescents peu patients. Mélinda faisait aussi ça au harem, dans de plus grandes proportions.

Devant le plaisir de Shiro, Mélinda lui sourit :

« La tradition veut qu’on récompense les serviteurs en leur donnant à manger. Un morceau de pain, par exemple. Après tout, il ne faut pas oublier qu’eux ne mangent pas. »

Mélinda, quant à elle, reçut les assauts linguaux d’une autre neko, Linda. Sans égaler la passion démesurée des Karistal pour les Terranides, Mélinda avait un nombre important de nekos, en grande partie parce que, sur Terra, les Terranides étaient souvent des esclaves. La vampire soupira à son tour, écartant ses cuisses. Avec sa tenue noire sanglée et sexy, elle était très attirante, indiquant clairement ce qu’elle allait faire ce soir.

Alice jouit à son tour, et le repas se poursuivit donc.

« Tu aimes bien Jinmu hein, Alice ?
-  O-Oui...
-  Moi, Shiro, je m’y rends comme toi, parce que c’est mon travail... J’y cherche de jeunes femmes à corrompre et à soumettre. Comme tu le vois, aucune ne se sent forcée, je les aide à exprimer dans cet endroit clos ce qu’elles aiment vraiment. Il y a des garçons, aussi... Des garçons qui aiment se faire sentir comme des femmes, et des femmes dominatrices, d’autres qui aiment qu’on leur lèche les pieds... Je ne suis pas une tortionnaire, Shiro. »

La précision était importante à faire, car Mélinda savait que l’esclavage était très mal vu sur Terre.

« Maintenant... Est-ce que tu savais, Alice, que Shiro était très proche de Tessia ?
-  Ah... Ah bon ?
-  Mmhmm-hmmm... » acquiesça Mélinda en hochant la tête.

Alice, visiblement, l’ignorait.

« Je... Je connais aussi Maîtresse Tessia... Co... Comment l’as-tu rencontré, Shiro ? »

Elle était intriguée, et c’était normal, car Tessia, même si elle était sa Maîtresse, restait surtout, avant toute autre chose, une amie !

Le repas à la table de Mélinda se passe merveilleusement bien pour Shiro : de bons petits plats, de la bonne compagnie, et une neko qui la lèche entre les cuisses. Pour récompenser l'adorable petite bouille qui l'a faite jouir, elle lui donne un morceau de pain tout chaud, comme l'a proposé la vampire. Après tout, elle le mérite bien. Être sous la table pendant que toutes les autres filles mangent, ça ne doit pas être facile. Mais l'infirmière a bien vu que son hôte n'est pas un monstre, et que toutes les filles qui sont ici sont joyeuses et pleines de vie. Elle diffère complètement de l'image de l'esclavagiste standard établi sur Terre. Dommage que tous les esclavagistes ne soient pas comme elle...

Alors que le repas se poursuit avec le plat principal, la discussion du trio en bout de table dérive sur une de leurs connaissances communes : Tessia. Intriguée, Alice interroge Shiro sur sa rencontre avec la succube.

« J'ai... rencontré Tessia... au lycée... pendant une journée qui avait l'air ordinaire... elle était au milieu du couloir... très fatiguée... à deux doigts de s'évanouir... elle a fait passer ça pour une fièvre chronique... mais j'ai vite réalisé qu'elle me mentait... et nous avons fini par... faire l'amour dans l'infirmerie... comme des bêtes... Et dans la même soirée... nous avons organisé... une orgie chez moi... avec des élèves du lycée... mon dieu que c'était bon... »

La rencontre entre une infirmière perverse et une démone du sexe ne pouvait donner, de toute façon, qu'un résultat détonant.

« Et vous alors... comment l'avez vous connu ? »

Alice est la première à débuter l'histoire, parlant de sa rencontre avec la succube pendant un cours d'informatique, puis comment elle a fini par la présenter à sa maîtresse vampirique. Les similitudes entre l'histoire et celle de Shiro avec la belle blonde sont étonnantes, et la jeune femme ne peut pas s'empêcher une petite pique.

« Ah je vois... en fait tu sers d'intermédiaire à Mélinda... tu trouves les belles filles... tu testes leurs capacités au lit... puis tu les ramènes à ton amie. »

Une chance que la lycéenne soit en train de se faire lécher, sinon elle aurait réagi plus virulemment à cette blague. Sous la table, les nekos ne se relâchent pas une seule seconde, difficile d'être en colère dans ces conditions, ou même de rester concentré sur le repas. L'infirmière

« Aahh... oh... cette neko est si douée... »

La jeune femme caresse parfois la tête de la petite chatte entre ses cuisses entre deux bouchées prises dans son assiette. De temps en temps, elle lui glisse également une petite bouchée et quelques mots doux à l'oreille, grâce à sa voix d'E.S.P.er.

« Hhmm... ah ma petite puce... que ta langue est douce... »

A mi-chemin du plat de résistance, Shiro jouit à nouveau, mais ce n'est pas ça qui arrête la fille entre ses jambes, qui repart aussitôt à l'assaut. Non pas que ça lui déplaise, mais elle commence à se faire du souci.

« Dis-moi Mélinda... tu es sûre que cette petite neko est assez endurante... pour tenir pendant tout le repas ? Je ne voudrais pas... la fatiguer inutilement... »

En imaginant une orgie entre Shiro et Tessia, impliquant d’autres élèves, Mélinda ne doutait pas une seule seconde du caractère agréable de ce moment. Elle se rappelait encore du passage de Tessia ici. Les succubes étaient, par définition, des amantes très redoutables, et Tessia ne faisait pas exception. Elle était une succube très puissante, et Mélinda avait adoré lui faire l’amour. Soumettre Tessia à son autorité ne lui avait jamais traversé l’esprit, et, quand la belle Shiro, qui avait du mal à se retenir, et qui basculait lentement vers un nouvel orgasme, remarqua qu’Alice jouait le rôle de rabatteuse, Mélinda s’empressa de nuancer cela :

« Non, Shiro… C’est juste qu’Alice vit ici, alors, quand elle se fait des amis, il est normal qu’ils viennent ici. Pour le reste, je ne cherche nullement à les asservir. Tessia n’est pas plus mon esclave que tu ne l’es. »

En aucun cas, elle ne ferait d’Alice une chasseuse d’esclaves, ce n’était pas son rôle, et ce même si Alice savait qu’être une esclave de Mélinda, c’était, somme toute, et ce de manière paradoxale, une manière d’être profondément libre. Au sein du manoir, on pouvait en effet affirmer sa véritable personnalité, et le sexe, cet universel tabou, était ici particulièrement… Simple d’accès. On pouvait ainsi laisser tous ses fantasmes s’exprimer, sans craindre aucun jugement moral.

Shiro, elle, était visiblement, malgré son rapprochement avec Tessia, encore assez « novice » vis-à-vis du sexe. Elle gémissait joyeusement, rappelant à Mélinda Alice, qui avait également du mal à rester de marbre. Elles jouirent ainsi pendant que les plats arrivaient, et, imperturbables, les nekos continuèrent à les lécher. Mélinda eut aussi droit à un orgasme, et en soupira très faiblement, se relâchant dans la bouche de son amante neko.

Une fois son orgasme atteint, Shiro se retourna alors vers Mélinda, soucieuse de la santé des nekos, ce qui ne manqua pas de faire sourire la vampire, qui venait de donner un bout de viande en le plantant dans sa fourchette à Linda.

« Oh, ne t’en fais pas pour ça, elles sont entraînées… »

Mélinda lui sourit alors, un sourire espiègle et malicieux, en se décidant à la provoquer un petit peu :

« J’espère plutôt que ce n’est pas toi qui seras épuisée… Une longue soirée t’attend avec Alice. Et Alice, malgré ses airs de petite sainte, est une amante très gourmande. »

Des mots aussi crus ne manquèrent pas de faire joyeusement rougir l’intéressée.

« Que… Qu’est-ce que tu veux dire par là… ? »

La vampire se mit à sourire à nouveau, toujours avec cet air malicieux sur les lèvres.

« Et bien… J’ai accueilli Shiro comme il se doit au manoir, mais, pour ce soir, il me semblait de bon aloi qu’elle et moi couchions joyeusement avec toi. C’est, en tout cas, le souhait exprimé par Shiro, et je ne voudrais pas froisser ton amie… N’est-ce pas, ma chère ? »

Shiro se soucie un peu de la forme de cette petite neko entre ses cuisses, elle a l'air si fragile. Mais Mélinda lui assure que cette jolie chatte, comme ses autres camardes, sont entraînées pour ce genre d'activité. Elle va même la provoquer en lui disant que, si quelqu'un doit être épuisée, ce sera plutôt elle, car une longue soirée l'attend avec Alice, et que ça ne sera pas de tout repos.

« Je n'en attends... pas moins d'elle. »

Mais de son côté, la jeune fille est plutôt surprise, comme si elle ne savait pas qu'elle allait se retrouver prise entre deux superbes beautés.

« Et bien… J’ai accueilli Shiro comme il se doit au manoir, mais, pour ce soir, il me semblait de bon aloi qu’elle et moi couchions joyeusement avec toi. C’est, en tout cas, le souhait exprimé par Shiro, et je ne voudrais pas froisser ton amie… N’est-ce pas, ma chère ? »

L'infirmière voit bien que la vampire use d'une partie de son influence sur la belle blonde, mais elle ne l'oblige à rien pour autant. De toute façon, la soirée ne serait pas agréable si elles forçaient leur amante à les suivre. Afin de s'assurer qu'elle soit bien partante, Shiro utilise ses pouvoirs sur Alice.

« Ça ne te tenterait pas... ma petite Alice... de te retrouver entre moi et Mélinda... de nous faire l'amour à toutes les deux... imagine quel plaisir ce sera... »

Convaincre une boule d'hormones telle qu'Alice de suivre deux amantes aussi douées que Shiro et Mélinda, ce n'est pas une tâche extrêmement ardue. Le plus difficile, comme l'a dit la vampire un peu plus tôt, est de garder des forces pour satisfaire pleinement la belle blonde. Entre les orgasmes à répétition dus à la neko, et le processus de digestion après un repas aussi copieux, la fatigue sera fortement présente. La logique voudrait que l'infirmière repousse la petite chatte calée entre ses jambes pour économiser ses forces, mais elle est tellement douée dans ce qu'elle fait, ce serait criminel de l'empêcher. Quant au repas, la nourriture est juste exquise, un régal pour le palais. Cette table est un concentré de pêchés savoureux, aussi bien au-dessus qu'en dessous, où se rencontrent luxure et gourmandise. Impossible de choisir entre ça et la suite de la soirée, même si elle le voulait.

Grâce à la langue de la neko blonde, Shiro jouit une troisième fois, souillant un peu plus son sous-vêtement, qui est déjà bon à laver. C'est dommage de gâcher un si beau string, mais le plaisir ressenti le vaut largement. Le plat de résistance est terminée, les filles ont droit à un petit rafraîchissement avant l'arrivée du dessert, qui s'annonce aussi goûtu que le reste du repas. La seconde partie de la soirée approchant à grands pas, Shiro décide que c'est le bon moment pour injecter une petite dose de ''paroles roses'' à ses deux amantes.

« Alors les filles... vous vous sentez comment... toujours prêtes à vous donner à fond... pour notre soirée... si toutefois, bien sûr, tu veux toujours nous suivre, ma petite Alice... »

Peut-être a-t-elle changé d'avis entre temps, mais ce serait très étonnant vu toute la luxure autour de cette table, sans compter qu'elle a, comme l'a dit Mélinda, un fort appétit sexuel.

Plusieurs facteurs concourraient à ce qu’Alice soit, au sein du manoir, une jeune femme très libérée, d’un point de vue sexuel. Il y avait, pour commencer, le fait qu’elle était entourée de beautés perverses, ce qui formait un contexte tout à fait propice à la débauche et au stupre. Ensuite, il fallait se rappeler qu’elle était, à Sylvandell, une Princesse, cantonnée dans un rôle qui laissait assez peu d’épanouissement personnel, d’autant plus que, compte tenu des règles de dévolution royale, elle avait bénéficié d’une surprotection étouffante par les hommes de son père. Et, enfin, Alice avait aussi, en elle, un sang très particulier, car elle avait accompli le rituel ayant fait d’elle l’héritière reconnue d’Erwan Korvander, en mélangeant son sang avec celui des dragons. Cette particularité, Mélinda la ressentait à chaque fois qu’elle la mordait. Le sang d’Alice était celui d’une humaine, mais avec une sorte d’étonnante intensité. De fait, la première fois qu’elle l’avait mordue, elle en avait eu la gorge en feu, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant.

Alice était donc rouge, tandis qu’on lui proposait de coucher avec les deux femmes. Tout en mangeant, elle acquiesça lentement, en hochant la tête et en se mordillant les lèvres à plusieurs reprises.

« Magnifique ! »

C’est ainsi que, une fois le repas terminé, Alice se retrouva entre Shiro et Mélinda, chacune lui tenant la main. Le trio s’avançait dans un couloir, jusqu’à rejoindre une chambre.

« Installe-toi, Alice... »

Mélinda l’embrassa doucement sur les lèvres, et Alice embrassa ensuite Shiro, puis rentra dans la pièce. Avant de la rejoindre, Mélinda fit signe à Shiro, et elles allèrent dans une pièce adjacente, laissant donc Alice seule pendant quelques instants, le temps pour elles de finaliser les ultimes préparatifs. La vampire guida donc son invitée dans une sorte de petit salon, assez semblable à la pièce où les deux femmes s’étaient mutuellement faites l’amour. Ici, Mélinda se retourna vers Shiro, et lui donna quelques ultimes instructions.

« Est-ce que tu veux conserver ta tenue d’infirmière, ou enfiler une tenue qui fasse plus dominatrice ? Note, bien sûr, que ta robe ne me dérange pas du tout. »

Le fantasme de l’infirmière, sur Terre, était quelque chose de très efficace, mais Mélinda voulait laisser le choix à Shiro. Elle, de son côté, choisit de conserver sa tenue.

« Ensuite... »

Elle lui tendit une petite boîte de comprimés blancs et roses.

« Voici des petites pilules d’hermaphrodisme. Quand tu en auras envie, prends-en une pour te faire pousser une verge. »

Les fameuses pilules roses étaient terriblement efficaces pour ce genre de choses. Et elles allaient s’avérer précieuses. Mélinda, elle, fit en tout cas pousser sa verge, qui gonfla et déforma sa culotte.

« Moi, je suis prête ! On y va quand tu veux, ma chérie... »

Dans la chambre, Alice les attendait sur un lit, et avait, de son côté, opté également pour une tenue un peu plus sensuelle : elle portait un corset blanc, des jarretelles blanches, et de longs et fins gants de la même couleur que le reste. Le blanc allait plutôt bien à Alice, la dotant d’une touche d’innocence que Mélinda appréciait toujours. L’opposition entre le blanc et le noir, c’était un classique, un grand classique, mais... Ça marchait plutôt bien !

Tandis que tout le monde commence à manger son dessert, et continue de savourer les langues agiles des nekos sous la table, Alice confirme en hochant la tête qu'elle se joindra à ses maîtresses pour la suite de la soirée. Elles sont toutes les deux aux anges.

« Génial. Ça n'aurait pas été pareil sans toi. »

Même si Shiro ne connait Alice que depuis quelques jours, elle sait reconnaître une amante de qualité quand elle couche avec elle. Et cette jeune femme est, sans aucun doute, une personne à avoir dans son lit pour passer une bonne soirée.

Une fois le dessert fini, l'infirmière sent qu'un nouvel orgasme est proche. Elle traîne donc un peu à table, le temps que la langue de la petite chatte la fasse éclabousser sa culotte encore une fois. Puis elle se relève, sans oublier de donner une bouchée de son dessert et un petit bisou sur la joue à cette gentille créature.

« Merci ma puce. C'était très agréable. »

La neko ronronne contre le corps de la femme, puis cette dernière va rejoindre son hôte, et toutes deux prennent leur future soumise par la main, jusqu'à rejoindre une chambre. Leur chambre pour ce soir. Tandis que Mélinda invite Alice à s'installer, Shiro se retrouve à suivre la vampire dans une pièce adjacente, une sorte de petit salon semblable à celui où elles se sont rencontrées. Avant de passer aux choses sérieuses, l'hôte propose à son invitée de changer de tenue si elle le souhaite.

« Eh bien... j'admets que je ne serais pas contre une tenue qui fasse plus... dominatrice. »

Shiro adore sa blouse d'infirmière, c'est un uniforme qu'elle est fière de porter, et qui provoque bien des fantasmes chez les garçons et les filles dont elle s'occupe au lycée. Cependant, pour cette soirée, elle a envie de sortir un peu de cette tenue qu'elle porte si souvent, elle veut changer d'image, arrêter de montrer cette image protectrice et gentille, et se révéler en tant que maîtresse sexuelle, tout en gardant le même caractère joueur et amical. A soirées exceptionnelles, comportements exceptionnels. Ainsi, l'infirmière se retrouve à porter une tenue assez proche d'apparence à celle de la vampire, une belle combinaison noire moulante, qui dévoile juste assez de son corps pour donner envie.

« Parfait. »

La touche finale, des pilules d'hermaphrodismes pour se doter d'une verge quand l'action deviendrait assez chaude. L'hôte de la soirée, quant à elle, n'attend pas pour se faire pousser un joli mandrin, qui déforme sa culotte en créant une belle bosse. L'infirmière, en voyant ça, se retrouve à avoir elle aussi envie de revivre cette expérience, la première fois ayant été durant son orgie avec Tessia. Elle n'attend donc pas une seconde pour en avaler une, et elle sent très vite son entrejambe remuer et devenir semblable à celle d'un homme. Même les testicules sont là.

Shiro et Mélinda retournent dans la chambre, et l'infirmière dirige immédiatement ses yeux vers Alice, vêtue d'une façon très sensuelle : corset, jarretelles et gants, le tout en blanc. L'humaine apprécie le contraste que forme sa tenue et celle de la vampire avec celle de leur soumise. Elles arborent leur sexualité débridée, la jeune fille y va avec plus de subtilité et d'innocence. Le grand classique du contraste blanc-noir. L'infirmière en appelle à ses pouvoirs tandis qu'elle avance d'un pas léger et excitant, ondulant des hanches le plus possible.

« Eh bien, eh bien, qu'avons nous là ? Une belle princesse dans sa lingerie blanche ? Ça a de quoi donner envie. D'ailleurs, tu me donnes des envies uniques, et j'ai envie de jouer à un petit jeu avec toi et ta maîtresse vampire.
Dans ce jeu, tu es une jeune princesse vierge et frustrée car trop entourée et surveillée en permanence. Mais un soir, alors que tes gardes ne sont pas là, deux beautés vêtues de cuir arrivent dans ta chambre et te proposent de faire disparaître ta pureté en te faisant connaître des sommets dans le plaisir. Envoûtée par leur beauté, tu décides de t'abandonner entre leurs mains.
Est ce que ça vous dit à toutes les deux ? Pendant que vous réfléchissez, je vais faire quelques caresses à la princesse. »

Shiro se penche pour aller baiser Alice dans le cou, tout en baladant ses mains sur sa peau, la faisant frémir et gémir. Elle ne sait pas si son idée intéressera ses amies, mais ça ne coûte rien d'essayer. Les jeux de rôles ajoutent toujours un peu de piment dans les rapports sexuels, mais il faut aimer. D'après ce qu'elle a découvert sur la vampire et la jeune fille, l'humaine suppose qu'elles apprécieront un peu d'originalité, mais c'est à elles de voir.

En aucun  cas, Mélinda ne voulait donner l’impression, à Alice, qu’elle s’accaparait ses amies, et qu’elle ne voulait ensuite plus d’elle. La vampire ne le répéterait jamais assez, mais Alice n’était pas son esclave. La différence, dans les faits, était difficile à voir, car Mélinda se comportait avec Alice comme elle se comportait avec ses esclaves, avec un naturel surprenant. Point de simulation chez elle, Mélinda était, de base, une femme arrogante, mais qui souffrait d’un manque d’affection lié à son enfance, manque qui justifiait volontiers sa perversion, ou le fait que, malgré sa cruauté et sa perversion, elle soit aussi très douce. Elle était un ensemble de paradoxes et de contradictions, le tout formant une jeune femme égocentrique, narcissique, mais débordante d’amour, et sur laquelle on pouvait compter. Décontenancée par la vampire de prime abord, Alice avait fini par voir en elle une femme de confiance, et Mélinda était maintenant sa meilleure amie, celle à qui Alice se confiait sans hésitation. C’était ainsi elle qui savait que l’union entre Alice et Sakura battait de l’aile. Du peu que Mélinda savait des règles sylvandines, la succession était très encadrée, pour permettre de maintenir le lien sacré unissant les Korvander au Patriarche.

Mais, en attendant, Mélinda et Shiro allaient toutes les deux s’occuper d’Alice. Mélinda avait une tenue axée domination, et Shiro, après quelques hésitations, décida d’enfiler, elle aussi, une tenue de dominatrice. Ce n’était pas que sa robe d’infirmière ne lui allait pas, bien au contraire, mais, parfois, il était bien de changer de ton aussi. Mélinda avait, fort heureusement, tout un inventaire, et Shiro opta donc pour l’une des nombreuses catsuits disponibles.

Mélinda lui sourit, et ne put s’empêcher de palper les fesses de son amante en l’embrassant. Elles ne se connaissaient que depuis quelques heures, et, pourtant, c’était comme si elles étaient intimes depuis des mois.

« Ça te va super bien, ma chérie... »

Elles caressèrent un peu leurs verges ensemble. Des femmes membrées, il y avait de quoi faire hurler une foule d’ecclésiastiques et de bigots. C’était le genre d’excentricités qu’on trouvait essentiellement sur Terra. Comme quoi, la technologie permettait parfois de recopier à la merveille certains éléments issus de la Nature.

Ensemble, main dans la main, Mélinda et Shiro allèrent donc dans la chambre d’Alice. Elles portaient toutes les deux de longs gants noirs, avec de longs collants, et des bottes à talon. Mélinda, qui connaissait bien Alice, savait que ça la faisait craquer. Comme la plupart des esclaves de Mélinda, Alice avait hérité des fantasmes de la vampire, notamment le goût accru de cette dernière pour le fétichisme, ou pour l’hermaphrodisme. En un sens, Mélinda avait fait toute l’éducation sexuelle d’Alice. D’aucuns auraient même pu s’amuser à voir à quel point, dans le psyché d’Alice, Mélinda avait joué le rôle de « mère de substitution », dans la mesure où, malgré son apparence, Mélinda était nettement plus âgée qu’Alice, et qu’Alice n’avait effectivement jamais connu sa mère biologique.

Les deux femmes se retrouvèrent donc face à la jeune femme, qui rougit en voyant leurs membres en érection. Assise sur le rebord du lit, Alice était, comme toujours, une femme d’une grande beauté. Elle rougit donc, ce qui la rendait terriblement craquante. Le blanc lui allait très bien chez elle, renforçant cette image de pureté et d’innocence que la douce Princesse aimait entretenir.

Prenant les devants, Shiro se rapprocha, et opta pour une sorte d’étrange jeu de simulation. Mélinda souriait donc, en voyant le jeu proposé par Shiro : faire d’Alice une Princesse vierge. Shiro commençait ainsi à la caresser, et Mélinda, de son côté, ouvrit un placard, sortant une nouvelle fiole.

« Voilà pour parfaire le rôle... Quand Tessia s’est rapprochée de moi, elle m’a confié de nombreuses fioles aux effets variables. »

Il y en avait notamment une pour reconstituer l’hymen. De la magie, encore, mais, dans ce domaine, la technologie permettait déjà de reconstituer des hymens. Les chirurgiens le faisaient beaucoup en Inde, par exemple. Mélinda lança la fiole, qui arriva sur les cuisses d’Alice.

« Bois ça, ma chérie, perfectionnons ton rôle ! »

C’était un hymen un peu artificiel, mais il serait parfait pour le jeu de rôles voulu par Shiro. Alice rougit un peu, entourée par ces belles femmes qui commençaient à la caresser, puis elle but la fiole. Elle la but intégralement, et soupira ensuite, avant de la balancer sur le sol, où elle rebondit sur le tapis.

« J’ai oublié de préciser que les fioles de Tessia ont toujours des effets secondaires...
-  Haaaa... »

Les seins d’Alice se durcirent un peu, et de la mouille glissait le long de sa culotte. Mélinda, en souriant, alla l’embrasser dans le creux du cou, mordillant et léchant sa douce peau, en se régalant de cette proximité.

« Oui, tu es en manque, hein ?
-  Haaaa... J’ai... J’ai si chaud... »

Alice alla embrasser Shiro, caressant sa joue en ce faisant, puis soupira ensuite.

« Faites-moi l’amour, pitié... Hum... Ne vous inquiétez pas, personne ne nous entendra, nous sommes... Entre nous. »

Pour Alice, le « jeu de rôles » de Shiro n’était pas trop compliqué à faire.

À peu de choses près, c’était à ça que sa vie ressemblait !

Shiro n'a pas les yeux sur Mélinda, mais elle l'entend clairement s'éloigner et ouvrir un placard. Quand la vampire revient, c'est pour tendre à Alice des fioles qu'elle tient de Tessia. Parmi ces fioles, elle demande à la ''princesse'' d'en boire une qui, apparemment, sert à reconstituer l'hymen de la jeune fille afin de parfaire son rôle de princesse vierge.

« Ça veut dire que vous êtes d'accord pour jouer ? Super, ça va pimenter la soirée ! »

Mais en plus de recréer sa virginité physique, la fiole a un effet secondaire : elle rend la belle blonde chaude et fébrile, son corps commence à s'activer, au niveau de ses seins et de son entrejambe notamment, et pendant que la vampire l'embrasse dans le cou, elle vient voler un baiser passionné à Shiro, qui le partage volontiers avec elle. La jeune fille en est à supplier ses maîtresses de lui faire l'amour, en commençant à se prendre au jeu établi. L'infirmière ouvre le tir avec ses pouvoirs.

« Mais avec plaisir ma chérie... on va te caresser dans tous les coins, lécher le moindre recoin sensible de ton corps, te faire mouiller comme une vraie fontaine. »

Elle termine sa phrase en chuchotant dans son oreille.

« Avec nous, tu vas apprendre ce qu'est le plaisir de la chair. »

L'infirmière, plongée dans son rôle, se colle du côté droit du corps d'Alice, la force à s'allonger de tout son long sur le lit et se met à la bécoter et à la caresser sans ménagement. Elle laisse le côté gauche du corps à sa camarade, qui fait aussi son œuvre de son côté. Elle prend le temps de savourer la peau lisse et douce de la ''vierge'' qui lui est offerte, tel un sacrifice fait à une déesse pour éviter sa colère, et la jeune femme compte bien recevoir ce sacrifice avec le plus grand plaisir. Elle déguste le corps de la belle blonde avec une lenteur tenant presque du supplice, aussi bien sa chair que ses vêtements, des dessous élégants et d'un blanc pur comme la neige. En la voyant, on aurait pu penser qu'elle était vierge, mais elle ne l'était plus que de corps. Et cet état va disparaître dans peu de temps, quand les deux femmes membrées qui encerclent la belle la prendront comme une chienne sur le lit.

Oh, j'ai hâte, j'ai hâte...

Shiro et Mélinda jouaient avec le corps d’Alice. La pauvre femme était déjà bien frustrée, et, partant de là, le plus logique était... De la frustrer davantage ! Mélinda s’amusait donc, et aida Shiro à coucher Alice sur le lit. La jeune femme se mordilla les lèvres, avant de couiner et de soupirer quand la vampire et l’infirmière se pressèrent sur son corps, pétrissant ses seins, et alternant les baisers sur ses lèvres. Quand ce n’était pas Mélinda qui l’embrassait, Shiro s’en chargeait, et la vampire en profitait pour embrasser l’un des seins d’Alice, défaisant pour cela ses bonnets, de manière à libérer sa poitrine.

« Hmmm... »

Mélinda se mordilla doucement les lèvres, en regardant Shiro l’embrasser. L’infirmière était vraiment douée. Jinmu était vraiment un endroit parfait pour ça ! Mélinda ne pouvait que féliciter à chaque fois des magnifiques trouvailles qu’on y faisait. Shiro et Mélinda frottaient donc leurs queues contre le corps d’Alice, l’embrassant, appréciant sa douceur, sa chaleur, son excitation lancinante. Plus le temps passait, et plus cette dernière mouillait, étant de plus en plus en manque. Le sang des deux femmes remuait furieusement, trahissant leurs excitations mutuelles. Un sourire éclaira les lèvres de la vampire, qui mordilla le téton de la tête blonde, tout en déplaçant l’une de ses mains pour caresser le dos de Shiro, glissant pour se rapprocher de ses fesses, qu’elle pressa légèrement, tout en donnant une très légère tape dessus, de manière à amener sa queue à se serrer plus encore contre le corps d’Alice.

La vampire continuait à dominer les ébats, et, entre plusieurs baisers, elle pouvait entendre la Princesse soupirer lentement, les joues toutes rouges.

« Han, mais qu’attendez-vous, hm... ? Pitié, soulagez-moi... »

Mélinda sourit à nouveau, et caressa avec ses doigts les lèvres de la femme.

« Oui... Je crois que nous pouvons le faire... N’est-ce pas, Shiro ? »

Elles embrassaient maintenant Alice depuis de nombreuses minutes, et son corps avait intérêt à tenir le rythme, car, au vu de l’appétit sexuel débordant de Shiro et de Mélinda, la belle blonde n’aurait pas souvent l’occasion de se reposer, ou de reprendre des forces.

« Je t’en prie, Shiro, tu es mon invitée... Va donc lui prendre sa virginité... Nous avons tout notre temps pour explorer les moindres parcelles du corps d’Alice, et pour la pénétrer pendant de longues heures... Car c’est ce que tu veux, petite catin, n’est-ce pas ? Tout ce à quoi ton corps aspire... Te faire baiser, encore et encore, sans relâche pendant de longues heures... N’est-ce pas, hein ?
-  Haaaa... O-Ouiii, haaaa... »

Sous l’effet de la frustration, Alice avait bien du mal à se retenir...

Et ce pour le plus grand bonheur de ses deux tortionnaires !

Shiro prend un malin plaisir à jouer avec le corps d'Alice et à savourer les petites attentions de Mélinda sur son propre corps, comme ses caresses dans son dos ou ses petites tapes sur ses fesses, avant de les lui rendre à l'identique. Comment faire autrement, avec un postérieur aussi bien fait que celui de sa nouvelle amie ? En même temps, elle frotte bien son nouveau sexe contre le corps de la vierge en chaleur, qui prend toujours plus de volume sous l'effet de l'excitation.

Shiro pense qu'il faut d'abord bien exciter Alice avant de la pénétrer avec son membre, mais la lycéenne ne semble pas de cet avis et, au milieu de ses soupirs, sa frustration s'exprime soudain.

« Han, mais qu’attendez-vous, hm... ? Pitié, soulagez-moi... »

Tandis que la vampire caresse les lèvres de la ''princesse'', l'infirmière se sent d'humeur à la frustrer encore un peu plus grâce à ses pouvoirs, afin de vraiment la voir exploser au moment où elle la satisfera enfin.

« Mais alors, où sont tes bonnes manières de princesse ? Quand on veut quelque chose, on ne le demande pas de cette façon, même quand on le veut très fort. Ah là là, toute une éducation à refaire... Peut-on vraiment contenter une jeune fille aussi mal élevée, Mélinda ? »

« Oui... Je crois que nous pouvons le faire... N’est-ce pas, Shiro ? »

« Tu as raison. Nous pouvons faire plaisir même à la plus vilaine des filles. Estime toi heureuse, petite princesse, mais ne crois pas t'en être tirée. Tu n'échapperas pas à ta fessée... »

Oh oui ! Fesser le délicieux petit cul d'Alice serait sans doute très amusant. Mais tout de suite, l'heure est à la pénétration. En tant qu'invitée, c'est Shiro qui a l'immense honneur de venir prendre la virginité nouvellement retrouvée de la jeune fille. L'infirmière va donc se poster entre les cuisses de la belle et sort sa trique juteuse de sa combinaison moulante. A l'air libre, son érection gagne en force car elle n'est plus retenue par le latex.

« Oh oui, je vais te prendre comme une vraie catin. Allez ma petite pute... écarte bien tes jambes, et montre moi à quel point tu es mouillée. »

L'infirmière ressent à nouveau le besoin fort qui va de paire avec l'obtention d'un sexe d'homme : le besoin de se loger à l'intérieur du corps d'une femme. Du coup, quand elle a enfin l'entrejambe d'Alice sous les yeux, elle écarte tout de suite le tissu blanc qui la protège et vient glisser son membre contre sa chatte humide pour bien la préparer. Étant à nouveau vierge, ça risque sûrement de lui faire mal, elle s'enfonce donc progressivement jusqu'à sentir la résistance de l'hymen.

« Attention, serre les dents... j'arrive. »

Shiro donne un puissant et unique coup de reins qui déchire la pureté d'Alice d'un seul coup. La jeune femme retrouve d'un seul coup les sensations incroyables que procurent une verge logée dans un vagin, un sentiment à la fois agréable et frustrant, qui pousse à l'action. Elle sent la lycéenne enserrer ses jambes autour de son bassin au moment où elle couine de douleur. Pour faire disparaître cette brûlure intérieure, et pour se satisfaire, elle commence doucement à remuer ses hanches. Très vite, la douleur et la frustration laissent place à un plaisir croissant, aussi bien pour la femme membrée que pour celle qui se fait prendre.

« Aahh... oui... ah... ça m'avait presque manqué... oohh... oui... »

Shiro aime beaucoup jouer avec un sexe d'homme, que ce soit pour se faire sucer, pénétrer ou sodomiser d'autres filles, mais ce n'est pas non plus son passe-temps préférée. Elle préférera toujours son corps 100% authentique à un quelconque ajout, même si pour le coup, le jeu n'aurait pas été aussi bon sans sa verge. Elle enchaîne les coups de reins, encore et encore, en regardant Alice couiner comme une chienne et Mélinda continuer à jouer avec les corps de ses amantes. Ce spectacle renforce encore son érection dans le corps de la princesse, son corps si chaud et accueillant.

« Aahh... je sens... ça vient... ça vient... AAAHHH ! »

Après avoir bien besogné Alice, Shiro finit par jouir et répand des jets de foutre dans son intimité, pendant presque trente secondes sans interruption. A la fin l'infirmière se sent toute chose. Son corps lui semble agréablement chaud, et sa trique couverte de sperme et de mouille ne demande qu'à retourner au plus vite se mettre au chaud. Et justement, elle a une bonne idée pour ça, qu'elle appuie de sa voix magique.

« Et maintenant, petite traînée, ta maîtresse va t'apprendre le sexe oral. »

La jeune femme vient se placer au-dessus du corps de la lycéenne, son membre turgescent au niveau de son visage.

« Lèche. Nettoie mon gourdin. Savoure le goût de ta mouille et de mon sperme. »

En même temps, l'infirmière se demande ce que son amie vampire prépare. Jusqu'à présent, elle n'a utilisé que ses mains, très agréables certes, mais jamais son pénis. Qu'attend-t-elle donc pour s'y mettre ?

Aux yeux de Mélinda, Alice était une femme douce, et, en un sens, pure. Elle n’était plus innocente, dans le sens où le sexe n’était plus un grand inconnu pour elle, mais, et ce de manière indéniable, il y avait toujours, en elle, un fond de douceur et de pureté. C’était curieux à dire, et en un sens paradoxal, car Alice avait connu le stupre et la luxure. Elle avait été besognée à bien des reprises dans ce manoir, mais elle n’avait jamais sombré dans la débauche et la luxure. Elle était la meilleure amie de Mélinda, et ce n’était pas pour rien. Alice était une véritable beauté, tant physiquement qu’intellectuellement, sa douceur naturelle tempérant les excès de cruauté que Mélinda pouvait parfois avoir.

Et là, la pauvre Princesse n’en pouvait plus. Frustrée par la potion, frustrée par les pouvoirs magiques de Shiro, et frustrée par les baisers et les caresses de deux beautés recouvertes de latex, Alice était dans un émoi considérable. Tout son corps lui donnait l’impression d’être en feu, en ébullition. Shiro ne tarda donc pas à la satisfaire, et Mélinda, pour l’heure, choisit de les laisser faire. Elle ne voulait pas parasiter davantage leur relation, et tenait surtout à montrer qu’Alice n’était pas son esclave. Dans le cas contraire, il n’était pas sûr du tout que Shiro aurait pu la prendre ainsi, mais là, sous les yeux d’une vampire amusée, l’infirmière enfonça sa verge dans le corps de la femme, la remuant d’avant en arrière en la prenant joyeusement, soupirant longuement.

« Haaaaaaaaa… !! »

L’hymen, délicat et fragile, d’Alice, ne tarda pas à se rompre sous les coups de reins de la femme. Spectatrice silencieuse, Mélinda observait cela avec un vif intérêt, s’en mordillant tendrement les lèvres, couchée sur le flanc, voyant le corps de Shiro filer d’avant en arrière, les hurlements d’Alice remplissant l’air de la pièce. Perdre sa virginité était toujours un moment douloureux, mais, et même si on avait doté Alice d’un hymen, la virginité de la femme restait tout de même très artificielle, ce qui fit que, malgré la douleur, cette dernière s’effaça bien vite au profit d’un plaisir immense et magnifique.

Le corps d’Alice se mit ainsi à remuer contre le lit, suivant les mouvements précipités et intenses de Shiro. La belle infirmière avec les oreilles de lapine, et cette belle combinaison noire, se lâchait, et, rompant un peu avec son inaction, Mélinda se redressa un peu, et lui pelota les fesses. Assise sur les genoux, avec ses talons s’enfonçant dans ses fesses, la vampire aimait ce genre de moment. Le voyeurisme était un plaisir rare, surtout dans les sociétés humaines modernes, où il fallait toujours agir vite, et où le plaisir était très égoïste. Pourtant, il était parfois très bon de se contenter à un rôle simplement passif, d’observer, de savourer, d’humer le sexe, et, ainsi, de se laisser silencieusement porter par les flots.

« Vous êtes vraiment très belles, toutes les deux… »

La combinaison moulante, noire et brillante, allait très bien à Shiro, provoquant ces délicieux bruits de crissement que Mélinda adorait entendre par-dessus tout. Une telle situation l’amena volontiers à lécher le cou de Shiro, tout en continuant à peloter son délicieux cul, son autre main venant caresser les contours de sa verge, sans pour autant essayer de trop la gêner dans ses mouvements.

Et elle sentit le sang de Shiro ne faire qu’un tour, l’infirmière venant se vider dans la doucereuse intimité d’Alice, répandant son sperme en elle dans de nombreux soupirs. Dès qu’elle se retira, laissant une Alice toute rouge, comblée, mais toujours en manque, Mélinda vint caresser doucement le sexe de l’infirmière, remontant dessus, sentant sa vitalité, sa vigueur… Elle sourit donc, et embrassa la femme sur les lèvres.

« C’est très bien, Shiro… »

Bien entendu, l’infirmière n’en avait pas fini avec Alice, et ordonna rapidement à cette dernière de la sucer. Alice, dont du foutre dégoulinait encore de son sexe (il fallait reconnaître que Shiro avait bien juté en elle), se redressa lentement, clignant des yeux à plusieurs reprises… Mais, avant de pouvoir passer à l’action, Mélinda s’interposa.

« Ne m’oubliez pas, les filles…
-  Oh… Bien sûr que non ! »

Sans vouloir priver Shiro de son plaisir bien légitime, Mélinda entreprit de s’allonger sous elle, et invita Alice à se poser sur son sexe, tout en suçant également le sexe de Shiro. C’est de cette façon qu’Alice se posa sur le corps de Mélinda, rougissant à nouveau, et s’empala sur la queue de la femme, son visage tout contre le sexe de Shiro, à tel point que son membre venait caresser ses joues.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaannnn… !! » hurla-t-elle encore en sentant le membre de la vampire s’enfoncer en elle.

Il fallait bien admettre que voir ces deux femmes faire l’amour avait considérablement dopé la frustration de Mélinda, renforçant ainsi la taille de sa queue. Gémissant donc, Alice, après ce cri de plaisir, avait la bouche grande ouverte, et la posa sur le sexe de Shiro, ses mains venant s’appuyer sur ses fesses… Et le corps de la belle tête blonde commença à remuer.

« Ne m’oubliez pas, les filles…
-  Oh… Bien sûr que non ! »

Enfin, Mélinda passe à l'action ! Shiro la regarde se coucher sur le lit, offrant à Alice son sexe dur et droit comme un piquet. La jeune princesse vient s'empaler sur le sexe de la vampire, tandis que son visage se retrouve collée au sexe de l'infirmière. La pénétration lui fait pousser un long gémissement, et elle en profite pour enfourner le sexe de l'infirmière dans sa bouche grande ouverte et poser ses mains sur ses fesses.

« Hhhmmm... »

Dès les première secondes où la belle blonde commence à remuer, que ce soit ses hanches ou sa tête, la jeune femme se sent envahi par un délicieux et diffus sentiment de bien-être, comme si elle était dans un écrin de coton chaud qui vibrait sur tout son corps. Un plaisir qui n'est ni trop fort ni trop faible, juste à la bonne mesure. Avec le fond de sa bouche et sa langue remuante, la lycéenne réussit à exciter l'infirmière sans pour autant l'amener trop loin.

« Oohh... ce que ça peut être bon... tu es vraiment douée... ma petite Alice... aahh... »

Instinctivement, Shiro se met doucement à remuer des hanches tout en posant ses mains contre le crâne d'Alice pour l'aider à prendre son gros engin bien profondément dans sa bouche. Lentement, l'infirmière retrouve les sensations qu'elle a connu lors de sa première expérience sexuelle hermaphrodite, en compagnie de Tessia et de quelques élèves de Jinmu, une des nuits les plus folles de son existence. Sa longue hampe de chair se fait stimuler par la langue agile et la bouche gourmande de la blonde, qui devient plus audacieuse tandis que son plaisir grimpe à force de se faire culbuter par Mélinda. D'ailleurs, la jeune femme espère bien y avoir droit au cours de la soirée.

Avec une bouche aussi agréable, il ne faut pas longtemps à Shiro pour sentir sa semence monter dans son organe. Elle se retient le plus possible pour pouvoir savourer sa fellation aussi longtemps qu'elle le peut, mais vient un moment où elle ne peut tout simplement résister, et où elle jute tout son sperme dans la gorge de sa partenaire en soupirant.

« Aaahhh... ça fait du bien... »

Se sentant complètement relaxée, l'infirmière se permet d'aller se mettre derrière son ancienne patiente, toujours empalée sur Mélinda car elle n'a pas encore joui, et vient lui palper son délicieux cul tout en embrassant la vampire. Bien que non active, elle n'aime pas rester sans rien faire, alors elle se permet de jouer un rôle secondaire dans leur plaisir.

« Vous êtes magnifiques toutes les deux. J'ai vraiment une chance folle de pouvoir vous observer. »

Au lycée, elle connaît certaines filles particulièrement vicieuses qui auraient été prêtes à payer pour observer ces deux beautés en cachette. Mais elle, heureusement, peut les regarder au grand jour, et sans débourser un sou, car elle fait partie de la soirée. Et elle compte bien en profiter jusqu'au bout.