The Multiversity

Ce fut sans doute le plus intense cuni/anulingus de Mélinda. Le plus intense, dans la mesure où il dura près d’une heure, sans aucun relâchement. La langue de l’Inu devait être bien gonflée, à force, mais il continuait à lécher avec force et avec avidité. Mélinda connut plusieurs orgasmes, et en fut surprise. A aucun moment, si on excluait les quelques fellations qu’elle fit aux deux gardes, elle ne fut pénétrée. Tout vint surtout de la langue de Theorem, confirmant toute l’efficacité de ce produit. Et dire qu’elle pensait s’être fait arnaquée ! Ce produit à base de sang de succube était décidément à conserver, et à chaudement recommander. A moins que l’Inu ne soit un client qui y soit particulièrement réceptif... La vampire n’avait pas eu le temps de vraiment se renseigner sur son passé, mais il semblait être un esclave volontaire, ce qui semblait illustrer un comportement assez pervers.

Ces caresses buccales durèrent ainsi une heure, jusqu’à ce que Theorem semble essoufflé. Sa langue allait probablement le faire souffrir. On avait beau dire, ce n’était qu’un muscle, et, quand on forçait trop sur un muscle, ce dernier finissait par s’épuiser. La vampire avait pour le coup bien joui, et se retira donc. Theorem était épuisé, couvert de mouille, et Mélinda se demanda si elle n’avait pas un peu forcé. Le brave Inu semblait avoir du mal à garder sa langue au fond de sa bouche...

*Je crois qu’il n’ira pas dès cet après-midi au harem... On verra bien...*

Elle ordonna qu’on lui fasse une douche pour le nettoyer, et elle en profita, non seulement pour se rhabiller, mais pour retourner dans ses quartiers. Là, Mélinda réfléchit encore un peu sur le cas de Theorem. Bien qu’elle avait d’autres esclaves à s’occuper, des clients, des rendez-vous, des créanciers à rassurer, elle se demandait quoi faire de l’Inu. Le restituer à Alice ? L’acheter ? il était encore trop tôt pour lui envoyer des lettres, et elle devait aussi réfléchir à cette opération chirurgicale. Ceci l’amena à envoyer sa secrétaire lui chercher quelques papiers, et elle reçut rapidement un dossier concernant tout ce qu’il y avait à savoir sur les opérations chirurgicales de ce type. Il fallait aller à Tekhos. Des alchimistes mijakiens se proposaient de le faire, mais ils n’étaient pas très talentueux Mélinda préférait le savoir-faire des scientifiques tekhanes, mais ce n’était pas gratuit. Et, vu que Theorem avait deux sexes, le prix serait, forcément, plus important.

*Quand bien même j’ai de l’argent, mes banquiers m’ont déjà dit que j’avais dépensé beaucoup de pièces d’or dernièrement, avec mes investissements sur Terre... Et, même si l’esclavage est quelque chose qui rapporte sur le long terme, sur le court terme, ça vide plutôt bien les finances. Il ne serait pas sage de me lancer tout de suite dans une telle opération... Mieux vaut déjà attendre que Theorem me rapporte quelques deniers avant de me prononcer.*

Mélinda prit pensivement quelques notes sur un papier blanc, et le rangea en tête de son nouveau dossier, que sa secrétaire avait préparé. Le dossier « THEOREM », qui ne comprenait pas grand-chose pour le moment, mais qui allait sûrement s’épaissir avec le temps.

Quelques minutes plus tard, on ramena le petit Inu dans ses quartiers. Il avait des vêtements neufs, était propre, et, vu son taux de sang, avait du se faire plaisir dans les douches. Mélinda n’en fit pas la remarque. Elle était alors lascivement allongée sur un canapé, buvant un verre de sang frais. Theorem s’approcha lentement, avant de lui parler.

« O... Oui... Mait'esse ? Vous voulez me pa'ler ? »

Elle but dans son verre, l’observant silencieusement. Un peu de sang resta sur sa lèvre supérieure, qu’elle essuya d’un revers de langue, avant de déposer ce dernier sur une table basse. Il avait la langue encore un peu enflée, et, s’il n’arrivait pas à prononcer les « r », au moins il arrivait à se faire comprendre. Elle hocha lentement la tête. Mélinda portait une robe transparente fendue en deux à hauteur des jambes, et s’avança vers lui.

« Je pense que tu vas pouvoir commencer dès cet après-midi à travailler. Mais, avant de t’envoyer au boulot, il faut que je te prépare. »

La vampire ouvrit un placard, et en sortit deux objets : une ceinture de chasteté, et une espèce de cagoule en latex.

« Déshabille-toi. »

Elle attendit que Theorem se déshabilla, et le laissa regarder les objets.

« Tu sais ce que c’est ? J’ai toujours dans l’ambition de faire toi un très grand suceur, et je pense que ces objets ne peuvent qu’y contribuer. La ceinture de chasteté t’empêchera de ressentir du plaisir par d’autres parties de ton corps que ta bouche, et la cagoule... La cagoule, elle, est spéciale. Elle n’a pas de trous pour les yeux ou pour les oreilles. En somme, tu seras totalement coupée du monde, à l’exception de tes lèvres. Le goût sera, pour ainsi dire, le seul sens que tu sentiras encore. Tu comprends ? »

Theorem regarda Melinda qui lui proposa donc de nouveaux instruments. Il fallait du temps pour que sa langue soit moins enflée et lui permette de parler correctement, mais ce détail ne semblait pas déranger plus que ça la vampire. Elle lui annonça qu'il allait débuter son boulot aujourd'hui. Il ne savait pas trop à quoi s'attendre mais il suivit les ordres de la vampire qui furent de se déshabiller. Il avait passer si longtemps à mettre sa tenue de soubrette, dommage... Il défit le noeud du tablier en latex et le replia proprement. Puis enfin, ce fut le zipper de la robe dans son dos. Bien vite, la robe en latex noir se retira, étant d'un seul tenant. Il replia tout ça proprement avant de retirer sa culotte en latex noir. Il la replia et la posa par dessus.

"Voila Mait'esse Melinda."

Son corps imberbe était face à la vampire. Ses deux pénis pendait vers le sol, n'étant pas excité. Son tatouage était bien apparent, son piercing au nombril, et ses tétons ornés d'anneaux. Sa longue queue de cheval pendaient dans son dos. Il ne portait que ses gants et ses bas, ainsi qu'un collier en cuir pour la laisse. Il était tout offert à elle maintenant. Elle déposa deux objets face à lui et lui expliqua tout. Visiblement elle allait le rendre chaste et lui installer une cagoule pour faciliter les fellations, encore et encore. Il allait devenir le meilleur suceur de tout Terra, sans nul doute.

"B... Bien mait'esse... Je suis p'êt."

Mélinda devient bien admettre que le petit Inu ne manquait pas de charme, tout comme elle devait admettre qu’en le voyant, elle avait encore l’impression d’avoir affaire à quelqu’un qui tenait plus du sexe féminin que du sexe masculin. Ses deux verges faisaient vraiment de trop, mais elle conserva pour elle-même cette réflexion. Elle l’observait silencieusement, le laissant consulter les objets, et comprendra ce qu’elle attendait. Ce n’était pas bien compliqué à comprendre, de toute manière. Il finit par donner son consentement, non sans une certaine... Appréhension ? Nervosité ? Excitation ? Difficile de le dire à ce point, mais la manière dont il regardait ces deux objets signifiait qu’il comprenait très bien ce que ça signifiait.

*Et oui, petit Inu, comme partout ailleurs, il y a une hiérarchie au sein de mon harem. Si tu pensais pouvoir commencer directement dans une chambre, tu vas devoir revoir tes prétentions. Mais, ne t’inquiète pas, le poste que je compte t’attribuer ne pourra que te plaire.*

Elle commença par la ceinture de chasteté. La prenant entre ses mains, Mélinda alla la mettre. La ceinture de chasteté était un peu spéciale, car elle pouvait s’ouvrir à l’arrière, permettant ainsi des rapports anaux. Elle la verrouilla silencieusement, et se releva ensuite. Bon, visiblement, le petit chien n’avait pas l’air étouffé par cette dernière, ni particulièrement indisposé.

« Va t’asseoir. »

Elle lui désigna pour cela une simple chaise en bois, et, une fois qu’il se fut exécuté, Mélinda, prenant la cagoule, monta également sur la chaise, ses jambes glissant de part et d’autre du corps de l’homme. Elle tenait entre ses mains la cagoule de latex, et commença à la poser sur le crâne de Theorem, tout en se mettant à parler :

« Tu commenceras à travailler dès aujourd’hui, petit Inu. Comme tu es récent au harem, tu ne seras pas affecté dans une chambre, mais dans l’un de mes salons. Là où les clients se détendent et peuvent rapidement se soulager. Ça sera très bien pour toi. »

Seules ses deux verges risquaient de poser problème. Mais, de cela, Mélinda aviserait en temps voulu. Pour l’heure, il fallait enfiler cette cagoule. Depuis sa position, Mélinda avait passé ses jambes de part et d’autre du corps de l’Inu, et vint lentement les resserrer, emprisonnant son bassin contre ses puissantes cuisses vampiriques.

« Tu porteras cette cagoule tous les jours, Inu. Elle te sera retirée le soir... De temps en temps. »

Le temps que l’Inu s’habitue, il allait la conserver un certain temps. Le drôle allait en effet devoir s’habituer au fait de ne pouvoir goûter au monde extérieur qu’avec ses lèvres. Mélinda commença à la placer sur ses cheveux. Elle était ouverte à l’arrière, et elle commença par la faire glisser de là, se débrouillant pour glisser la queue-de-cheval du petit chien dans la fente. De cette manière, elle put refermer l’arrière de la cagoule à l’aide d’une fermeture Éclair, et la fit lentement remonter. Elle tira sur ensuite sur l’avant de la cagoule, lentement, en prenant son temps, glissant le long de son front, s’approchant de ses yeux.

« Regarde-moi... Je serais la dernière chose que tu vas voir... Renifle-moi, entends mes paroles, car, après, tout ce que tu seras en mesure de vraiment percevoir, ce seront les queues qui s’enfonceront dans ta bouche. »

Elle resserra ses cuisses sur son corps, et fit lentement glisser la cagoule. Le latex frotta sur la peau lisse du petit chien, recouvrant ses yeux, et continua à descendre, engloutissant son nez, ses oreilles, pour finir sous son menton. Seuls ses longs cheveux et ses fines lèvres dépassaient, et Mélinda l’observa silencieusement, avec un léger sourire sur les lèvres. Elle caressa alors avec un ongle le pourtour des lèvres de Theorem, et glissa ensuite son doigt dans sa bouche.

« Suce, suce bien, petit Theorem, car c’est désormais la seule et unique chose que tu pourras faire. »

Theorem ne savait pas vraiment ce qui l'attendait. Il devenait un prostitué, oui... Un esclave, il l'était déjà depuis Alice, depuis sa capture par les soldats de Sylvandell qui l'avaient confondu avec un autochtone. Dépossédé de ses droits, de son avenir et de sa grandeur, il était devenu cuistot, puis enfin prostitué à cause de sa capacité naturelle à servir les autres sexuellement. Le jeune Inu s'était retrouvé dans cette demeure de vampire et maintenant qu'on avait changé sa langue en clitoris géant, voila qu'on avait décidé de l'encagouler pour que sa tête soit un jouet. Oui, il était devenu un sex toy, un masturbateur à stimulation oral. Quand elle recouvrit son visage, il regarda Mélinda le plus longtemps possible. Son beau visage fin, sa tenue excitante... son regard enivrant, sa poitrine délicieuse...

"Han... Maîtresse Warren..."

Et hop, ce fut la nuit. Ca le serait éternellement, maintenant. A ce qu'il avait comprit, quand on lui retirera, ce sera pour dormir, ou alors... presque plus du tout. Il allait devoir s'habituer à avoir du latex sur le visage. Lentement, Melinda se mit assise sur ses genoux et enfonça un doigt dans sa bouche. Il couina car il avait encore la langue très sensible. Il soupira ensuite d'aise... Ses doigts avaient encore le goût de la mouille et des deux queues qu'elle avait empoignée lors de son cunni. Il gémissait, bougeait faiblement... Dieu que c'était agréable... Ce goût intime, si fort, si présent... Il commença à sucer ce doit avec dévotion, avec appétit... Han, c'était délicieux, cette sensation de la pulpe du doigt de Melinda frottant sa langue. Il sentit au bout d'un moment qu'on le déplaça... Une heure plus tard, Theorem était à genoux devant un illustre inconnu. Il accueillait ce pénis dans sa bouche, dans sa gorge, les mains menottées dans le dos. La main vigoureuse de son amant le tenait par la queue de cheval sortant de sa cagoule.

"Hmmm.... Oui... Plus profond... han je jouis !"

Enfoncé au maximum, Theorem tremblota avant de sentir le sperme chaud envahir sa bouche. Le pauvre gémissait de façon étouffé alors qu'il vibrait d'un délicieux orgasme, le huitième depuis le début de cette fellation, et c'était son troisième client ! On repoussa sa tête et il resta la bouche grande ouverte, reprenant son souffle comme un poisson hors de l'eau. Il avala la semence et à peine eut-il le temps de se relever qu'un homme le tira vers lui, le mettant à genoux. Une nouvelle queue entra dans sa gorge, le réduisant au silence. Theo ne savait pas qu'elle heure il était, ni qui étaient ces gens... même si, il avait reconnu à l'odeur que certains n'étaient pas humains. Il suça cette grosse queue avant de jouir encore. Le mec se mit à rire.

"Quand tu jouis, tu vibre comme un vibro... trop excitant !"

Le doigt sembla faire plaisir à Theorem. Il le suçota avec plaisir, malgré sa langue boursouflée, et la vampire ne tarda pas à le laisser tranquille, à le laisser se reposer. Pour Theorem, tout allait se jouer dans les prochains jours. Il faudrait voir la manière dont les clients apprécieraient son contact. La vampire laissa l’Inu seul, sachant qu’il n’irait pas bien loin, et sachant qu’il avait besoin que sa langue boursouflée se remette et aille mieux pour sa première soirée. Après quelques hésitations, Mélinda chargea sa secrétaire d’établir une série de devis chez les chirurgiens privés de Tekhos pour des modifications génétiques : transformer un homme en femme en lui enlevant ses deux pénis.

Ensuite, la soirée commença au harem. Le harem ne se vidait jamais vraiment, car, même en plein après-midi, il y avait toujours du monde. Mais le soir, il y avait effectivement une certaine recrudescence. Theorem fut conduit par sa laisse dans les étages inférieurs du harem, loin des chambres, dans le restaurant du harem. Un restaurant qui était tout, sauf un simple restaurant. Le restaurant servait aussi de club de strip-tease, et, contrairement à la Terre, ici, les clients pouvaient toucher. Pas toucher celles qui dansaient sur les estrades, mais toucher les serveuses, ou les jouets sexuels mis à disposition. Il était fréquent qu’un homme vienne prendre une serveuse, car ces dernières étaient dans des petites tenues, avec des colliers autour du cou, et toutes les boissons du harem, même l’eau, étaient légèrement aphrodisiaques. Mélinda avait réalisé que, en droguant légèrement ses clients, elle connaissait après les repas une singulière hausse de la visite des clients dans les chambres.

L’ensuite dans ce grand restaurant était donc toujours des plus sensuels. Si, en public, Mijak ne tolérait pas la débauche sexuelle, en privé, c’était toute autre chose. Ceux qui disaient que l’Empire était liberticide n’avait rien compris. Mijak reconnaissait le droit de propriété, et on pouvait faire chez soi bien plus de choses que sur Terre. Comme convier des enfants dans ce genre de restaurants. Theorem volait de table en table. Depuis un bureau en hauteur, Mélinda pouvait voir ce qui se passait. Plusieurs danseuses étaient en train de charmer les clients. Il y avait une délicieuse Terranide qui enroulait sa queue autour de la barre, en se tortillant dessus, avant de s’avancer à quatre pattes, plantant ses yeux dans le regard d’un homme.

Et, naturellement, il y avait aussi le sexe. La bouche de Theorem fut de plus en plus visitée. Il se trouvait près d’une table, avec plusieurs clients qui lui tournaient autour, et le pénétraient notamment par les fesses. Personne, pour le moment, n’avait réalisé que Theorem était un travesti.

*Espérons qu’ils ne le réaliseront pas trop vite...*

Le jeune travesti, encagoulé, ne pouvait que se focaliser sur le seul plaisir de sucer des queues. On avait menotté ses mains dans son dos et c'est sa seule bouche qui faisait l'unanimité. Les quelques clients sodomisant Theorem s'en retournaient à sa bouche. Ses clients n'étaient pas tous des Don Juan ou des Alain Delon. Après tout, on ne va aux putes que quand on a pas le choix ou qu'on ne peut le faire avec des bombes que comme ça. Pas qu'ils étaient tous repoussant, loin de là... Mais certains étaient... voila quoi. Il ne pouvait les voir, mais savait que certains étaient... bof. Il suçait actuellement un homme ayant un bedon bien pourvu. A chaque vas et vient en gorge profonde, son visage s'écrasait contre le bourrlet sous son nombril. Il continua cependant son travail jusqu'à sentir l'éjaculation du client. Il eut quelques minutes pour respirer avant qu'un autre client approche.

"En voila une pute intéressante... Suce-moi."

Un bel hybride lion qui offrit sa queue. Theo sentit deux pattes se poser sur son crâne avant de pousser vers son sexe. Il prit ce gros pénis dans la bouche. Bon sang qu'il était gros ! Celui là passa largement le niveau de sa luette et s'enfonça profondément. cela touchait un tréfond encore "vierge" dans le sens où personne ne l'avait atteint. Theorem couina fortement, la bouche grand ouverte et l'hybride baisa sa bouche sans retenu en mattant la danseuse. Theorem continua, tel un ona hole, suçant encore et encore ce client avant qu'il n'éjacule à son tour. Cela dura toute la soirée...

Quand Mélinda vint voir Theo à la fin de la soirée, il était à genoux au sol, les mains dans le dos, la tête un peu basse. Du trou de sa cagoule, un peu de sperme et de salive s'écoulait, recouvrant sa poitrine et la jupette tendue entre ses cuisses. Sa tenue de soubrette en latex était dans un triste état, mais un coup d'eau suffirait sur le latex pour le nettoyer. Le jeune Inu entendit les pas de Mélinda et leva sa tête vers elle, ouvrant la bouche en croyant à un client. C'était peut être terminé... ou non. La réputation de suceur de Theo était telle que les filles présentes n'avaient pas eut à sucer les clients... Theorem les avait tous rafflés.

"Merci de m'utilisez, maîtresse..."

Theorem offrit ce soir une belle prestation. Mélinda ne pouvait pas le nier. Elle observa au début ce qui se passait, depuis son bureau en hauteur, avant de s’éloigner. La soirée fut assez tranquille. Theorem s’occupa d’un grand nombre de clients, mais il n’était, naturellement, pas le seul dans le restaurant. Sur un fauteuil, une prostituée était en train de danser sur le corps d’un autre. Une autre offrait un câlin très sensuel, ses seins servant de sucettes pour un autre client particulièrement heureux. Quelqu’un qui voyait ça se dirait assurément que Mélinda perdait de l’argent en offrant « gratuitement » (ou presque, car on n’entrait pas dans le restaurant les mains dans les poches) à des clients des séances de sexe, mais il fallait surtout comprendre que chaque client était surveillé, et qu’ils avaient droit dans le restaurant à un simple avant-goût. Celui qui avait une fellation n’en avait qu’une, et, s’il tentait de forcer une autre prostituée à lui en faire une, elle se devait de refuser. S’il était insistant, les gardes débarquaient. Il y avait parfois eu des pugilats, mais ils étaient relativement rares. La plupart des visiteurs savaient où ils se trouvaient. Les gardes de Mélinda n’étaient pas non plus des amateurs, et on était dans l’un des quartiers les plus luxueux de la capitale impériale, le long d’un des grands boulevards qui menait tout droit au Palais Impérial. La garde impériale était donc massivement regroupée dans la zone.

L’Inu passa une longue soirée à sucer. Des queues plus ou moins grosses, plus ou moins propres, plus ou moins poilues, plus ou moins tentaculaires, plus ou moins liquides, s’enfoncèrent dans sa bouche. A force, il serait probablement capable de discerner l’espèce de ceux qu’il suçait, à force de goûter à leurs sexes. Mélinda, de son côté, passa une soirée relativement tranquille. Elle s’occupa des dossiers de ses filles. Gérer un harem, ça demandait beaucoup d’administration. Il fallait notamment répartir chaque chambre, s’occuper des traitements à allouer aux filles, de leurs plaintes... Sans parler des différents créanciers et autres fournisseurs d’esclaves, du courrier... La vampire s’offrit néanmoins une petite pause en compagnie de l’une de ses nekos. La « petite » pause fut d’ailleurs un peu plus longue que prévue, et, quand elle quitta sa neko éreintée, elle apprit que le restaurant venait de fermer. Aucun incident à déplorer.

*On aimerait n’avoir que des soirées ainsi...* songeait Mélinda.

Le harem était désormais plus faiblement éclairé, vu qu’il faisait nuit dehors, mais il était toujours ouvert. Si le restaurant fermait, et si on était en train de le nettoyer, d’ôter toutes les traces de sperme et de cyprine, les chambres, elles, étaient ouvertes. Le harem était ouvert tout le temps : 24/7, comme on disait. La vampire avança le long des couloirs, voyant quelques clients. Les couloirs du harem étaient très propres, très calmes. A travers les portes closes, on peinait à croire ce qui se passait derrière, car les murs étaient insonorisés. Curieuse, Mélinda s’approcha de l’une des portes, et glissa une clef dans un petit volet en bois sur la porte, révélant une discrète œillère qui lui permit de voir l’intérieur de la pièce.

Un homme était attaché par des sangles. C’était une vraie flasque, un gros tas immonde et puant. Heureusement qu’il ne se sentait pas bien dans sa peau et aimait qu’on le fouette, car, s’il avait voulu faire l’amour de façon classique, avec toute sa graisse puante, sa pauvre dame aurait été aplatie sous son corps. Un vrai mollusque qui se faisait violemment fouetter. Mélinda était sûre que sa chérie aimait ça : le fouetter jusqu’au sang. Elle les laissa ensemble, et, curieuse, regarda une autre pièce. Liana était à l’intérieur, et faisait l’amour à deux hommes. Le premier était un mineur, et le second son garde du corps. Pour autant qu’elle s’en souvienne, ce gamin était le fils d’un noble mijakien, et était particulièrement arrogant.

*Liana aura sans doute besoin d’un gros câlin après ça...*

Mélinda décida ensuite d’aller voir son petit chien. On l’avait déposé dans une petite pièce, et elle alluma la lumière en le voyant. Il avait l’air... Épuisé. Pour autant, les réflexes vinrent, car il ouvrit d’emblée la bouche, ce qui fit sourire la vampire. Sa robe était froissée, sale, avec des taches. Elle allait devoir ordonner à une esclave de la mettre au lavage. Ce dernier remercia sa Maîtresse, et elle se pencha vers lui, l’embrassant sur les lèvres.

« Mais de rien, petit chien... Je crois qu’il est temps pour toi de te reposer. Je vais te retirer ta cagoule. »

Mélinda l’enleva, ainsi que sa robe, ne laissant plus à l’Inu que ses collants, ses longs gants, et sa ceinture de chasteté. Elle sortit avec la robe, et alla la placer dans l’une des étagères mobiles qui allaient rejoindre les lingeries, dans l’un des souterrains. La vampire attrapa ensuite Theorem par la main en lui souriant.

« Comme tu viens de débarquer, tu vas dormir dans le dortoir commun. Tu auras droit à une chambre individuelle plus tard. »

Elle se contentait de lui exposer les faits, n’attendant pas son approbation. Le dortoir commun comprenait toutes les récentes prostituées, ainsi que des filles plus anciennes, afin d’encourager, de consoler, et de cajoler les nouvelles. C’était une grande pièce, avec de la moquette, deux cheminées, et de confortables lits superposés assez grands Rien à voir avec des dortoirs militaires. Il y avait de grandes fenêtres, des petites tables, des tapis, des fauteuils, de gros coussins bien moelleux où des nekos étaient câlinées en ronronnant, généralement par des petites filles. Les esclaves de Mélinda, celles qui n’étaient pas encore formées, étaient dans ce grand dortoir, et les petites filles, généralement, allaient mieux quand on leur présentait de belles nekos qui se lovaient dans leurs bras. Elles poussaient de gros miaulements près de leurs oreilles avant de leur lécher la joue en remuant leurs queues.

Mélinda entra la première dans cette chaleureuse ambiance féminine. Très chaleureuse, puisque, sur un lit, deux femmes se faisaient tendrement l’amour. L’une était dotée d’un sexe masculin, et se tenait sur l’autre, la couverture recouvrant leurs corps. Les femmes tournèrent la tête vers Mélinda. Elles étaient toutes légèrement vêtues, soit avec des nuisettes, soit avec des culottes. Dans un coin, une mère donnait le sein à son bébé. Ce petit, d’ici quinze ou vingt ans, serait un esclave parfait, car il n’aurait jamais connu la liberté, rien d’autre que l’esclavage.

« Mes chères, je vous présente Theorem... Viens par là, Theorem... »

Elle attrapa l’Inu par les cheveux, le poussant en avant.

« Offrez-lui une place pour dormir.
-  Bien, Maîtresse...
-  Je vous souhaite une bonne nuit. Reposez-vous bien !
-  Bonne nuit, Maîtresse ! » répondirent-elles en chœur, à l’exception de celles qui faisaient l’amour.

Mélinda referma la porte, et trois filles s’approchèrent de Theorem, le dévisageant.

« C’est un Inu !
-  C’est une femme ?
-  Qu’il est beau !
-  Tu t’appelles comment ?
-  T’es esclave depuis quand ? »

Le pauvre Inu n’avait même pas eu le temps de s’asseoir qu’il était bombardé de questions.

Theorem ne savait pas à quoi s'attendre. On retira sa robe sale, le laissant en bas et en gants de latex noir, débarrassé de sa cagoule. Melinda le conduisit ensuite au dortoirs communs. C'était autre chose... Les filles étaient là, certaines en train de coucher, d'autres plus intéressée par d'autre chose se tournèrent vers des activités diverses. Son arrivée leva une tonne de question et bien c'est une déferlante inquisitrice qui débarqua sur lui. Tout les sujets furent aborder très vite... On semblait bien curieux à son égard alors il répondit le plus simplement possible.

"J... J'étais chevalier... J'ai été capturé à Sylvandell et on a fait de moi un esclave... Je suis chez les Warren depuis hier soir et là... Je sais pas ce qui m'attend."

Les jeunes filles ne se privaient pas pour le tâter, le toucher, le peloter. Une Sahuagin ne se priva pas pour aussitôt se mettre à sucer ses tétons. Le jeune Inu, un peu timide, sentit les gros sens d'une terranide bélier s'écraser dans son dos alors que deux doigts entrèrent dans son anus. Theorem couina, aussitôt embrassé par la Sahuagin qui semblait aimer les androgynes. Elle grinça des dents en tirant sur le cadena de la ceinture de chasteté, mais se rattrapa en poussant sur la tête de l'Inu.

"Lèche-moi... Pour une fois qu'un homme de mon type apparaît dans cette pièce... Tu t'en tirera pas."

Poussant la partit basse de son maillot de bain une pièce, elle colla le visage de l'Inu entre ses cuisses. La béline, elle, retira son petit pagne et sortit un membre masculin bien développé. C'était une shemale, un homme ayant fait poussé sa poitrine et cultivé son apparence féminine. La Sahuagin gémissait d'aise à la langue de Theo en elle alors que la bélier enfonça son membre dur dans le cul de Theorem, le baisant... La bélier tira même sur ses tétons, mordillant son épaule.

"Han Theorem... Reste dans le dortoir commun, on s'amusera..."

Il ne put répondre, la bouche bien occupée à combler la créature marine, aux mains puissantes, posées sur le haut de son crâne.

Tandis que Mélinda s’éloignait du dortoir commun, à l’intérieur, les choses sérieuses purent commencer. Plusieurs des filles s’écartèrent assez rapidement de l’attraction du coin. D’autres continuaient à se faire lentement l’amour entre elles, certaines lisaient, d’autres s’épilaient, et ce fut une Sahuagin qui s’avança vers l’Inu, poussant avec ses énormes mains les autres esclaves. Océan, car tel était son nom, était une Terranide assez rare, la fille d’un Sahuagin et d’une femme. Son père avait été tué par des garde-côtes mijakiens, et sa mère, ayant tout perdu, était devenue une esclave. Mélinda en avait hérité, et avait utilisé l’assistance de mages et d’alchimistes pour influer sur la grossesse, afin que les gènes de la mère soient prédominants. Généralement, les gènes d’un Sahuagin prédominaient largement sur les autres. Elle avait changé cet état de choses, donnant Océan, une créature aquatique qui avait un besoin constant d’être dans l’eau. Elle faisait partie des dames de charme ayant leurs propres chambres, mais Océan n’aimait pas être seule. Et puis, elle avait été dans les dortoirs, car il y avait une femme qui l’intéressait. Il s’agissait d’Ayumi, dont elle avait entendu parler. La « Sirène de Jinmu ». Elle vivait plutôt au manoir sur Terre, mais était venue ici pour bénéficier d’une opération chirurgicale consistant à disposer d’un pénis, et à bénéficier du traitement aphrodisiaque à base de sang de succube. Elles avaient fait l’amour, naturellement. Ayumi était timide et réservée, mais, en voyant une créature aquatique, elle s’était détendue, et avait révélé qu’elle était une vraie bête au lit. Océan lui avait promis de lui montrer la sirène de Mélinda, qui se tenait dans la salle de réception sur les derniers étages, le trône de Mélinda. En voyant ce petit chien, Océan avait décidé de s’amuser avec lui, et de voir s’il suçait aussi bien que ça.

Océan ne fut toutefois pas la seule à s’intéresser au nouveau pensionnaire. Quelqu’un se glissa également dans son dos. Un homme qui avait toujours préféré être une femme, et qu’on appelait Tipsi. Tipsi était né dans une famille pauvre de Uatis, ce qui signifiait que sa famille n’avait pas pu changer son sexe au moment de sa naissance. Tipsi avait travaillé dur, récupérant des crédits pour changer de sexe, et avait été dans l’Empire pour le faire, où les prix sont moins élevés. Il avait été voir un mage qui travaillait dans l’illégalité, prenant en secret des clients non-mijakiens. Tipsi avait été ensuite arrêté par des Mijakiens, et violé par l’un des geôliers. Et il avait adoré ça. Il avait adoré sentir la grosse bite du geôlier s’enfoncer dans son cul, et était devenu un esclave au service de Mélinda. Elle lui avait laissé son sexe, avait modifié sa pilosité au laser, afin que tout son corps soit lisse et propre, à l’exception de ses poils pubiens, et lui avait donné des seins... Et s’était servi de son corps pour une expérience génétique qui avait fait de lui un Terranide. Le résultat était plutôt concluant, et la seule chose qui restait de lui était un sexe masculin. Tipsi était ainsi une Futanari.

Les deux lui faisaient l’amour tendrement, et Ayumi, lentement, se rapprocha. Cette dernière était dans son maillot de bain une pièce, conformément à ce que la Sahuagin avait demandé. La Sahuagin la regarda, et l’embrassa sur les lèvres.

« Maîtresse a été gentille... Elle nous a offert un délicieux petit chien...
-  Avec un cul délicieux ! » commenta Tipsi en lui défonçant les fesses.

Ayumi rougit légèrement, et Océan l’embrassa à nouveau.

« Tu veux goûter ? »

La Sirène de Jinmu rougit, se mordillant les lèvres, et baissa les yeux, ce qui était un « Oui ». Océan attrapa à nouveau les cheveux de Theorem, et le bougea vers le maillot trempé d’Ayumi.

« Lèche, mâle ! »

Theorem sentait le membre de la shemale bélier aller et venir dans son derrière. Ses mains puissantes retenaient son bassin et ne laissaient absolument aucune échappatoire au travestit qui couina en se prenant ce membre fort bien pourvu. En plus de cela, sa tête était coincée entre les cuisses de la Sahuagin qui en voulait toujours plus. Elle mouillait beaucoup, comme beaucoup de monster girls de la catégorie aquatique. Theorem continua donc docilement, sentant la grosse patte bleue de la Sahuagin posée sur le haut de son crâne. Océan, de son petit nom, fit venir une jeune femme. C'était une humaine de ce qu'il voyait, mais elle était amie avec Océan. Tout en léchant, il écoutait leur conversation, gémissant en sentant sa langue frotter cette chatte un peu salée de le monster girl. Bien vite, elle lui demanda de passer à autre chose, de lécher celle d'Ayumi.

« Lèche, mâle ! »

"O... Oui..."

Incapable de résister à un tel ordre aussi sèchement dit, il se mit à lécher ce vagin ainsi offert. Gémissant de plus belle, il poussa délicatement le bas de maillot de l'humaine, du moins elle y ressemblait, et commença à lécher. Cette chatte avait une saveur un peu différente. Au fur et à mesure qu'il léchait, enfonçant sa langue en elle, son ample pénis commença à se former. C'était plutôt un gros mandrin ! Il se posa sur le visage de Theorem, tendu à l'extrême et Ocean attrapa les cheveux du travestit pour lui bourrer ce sexe tendu dans la gorge. Theorem couina de plus belle ! Son pénis tapait le parfait endroit où il avait du plaisir dans la gorge ! C'était si bon que ses yeux se révulsèrent. Ah bon sang, avec cette mixture dans sa bouche, il était devenu une vrais salope suceuse !!! Soumis à l'extrême à ce genre de sensations, il ouvrit bien grand la bouche, laissant cette queue entrer et sortir au rythme d'Ayumi qui pouvait poser ses mains sur le crâne de Theorem. Le jeune Inu tenait le bassin de la sirène pour se maintenir, subissant les coups de buttoir de Tipsi qui y allait franchement, au bord de jouir elle aussi !

Océan était une femme assez autoritaire. Les Sahuagins souffraient d’une forte perte de femmes dans leur société, ce qui les conduisait de plus en plus à devoir sortir des profondeurs de leurs grottes pour capturer des femmes dans les villages côtiers ou dans des navires pour les enfanter. Partant de là, les femmes sahuagins étaient profondément respectées, et disposaient d’un statut supérieur, statut qui avait marqué leurs gènes. Océan ne faisait nullement exception, comme elle le prouvait en dirigeant autoritairement le petit Inu. Ce dernier couinait faiblement, fidèle à un petit chiot. Avec l’une de ses puissantes pattes, Océan l’avait plaqué contre l’intimité d’Ayumi qui se mit à gémir. Cette dernière venait tout juste de se faire greffer un pénis masculin, ayant avoué qu’il s’agissait de son plus grand désir. Une Terrienne qui devait encore apprendre à utiliser ce memre. Océan, personnellement, n’était pas membrée, préférant qu’on s’enfonce en elle plutôt que de s’enfoncer dans d’autres.

« Haaan... Haaaa, haaaannn, ohhhh ! soupirait Ayumi.
-  C’est bon, hein ? Vas-y, Ayumi... Laisse le plaisir monter, laisse ta mouille venir, avant de le faire sortir, fsssss... »

Elle sifflait, sous le signe de l’excitation. Ayumi était, de son côté, nerveuse, très chaude, et Océan écarta sa tenue de combinaison, l’aidant à l’ôter. Ayumi se retrouva ainsi nue, ce qui en temps normal, l’aurait sûrement gênée. La Sirène avait néanmoins un côté assez schizophrène, dans la mesure où le sexe faisait rapidement sortir toutes ses inhibitions. Voilà pourquoi, sur sa fiche personnelle, Mélinda avait indiqué qu’elle était « nymphomane », ce qui avait surpris les jeunes esclaves, dans la mesure où la Sirène avait été très discrète, très craintive, nerveuse... Jusqu’à ce que le plaisir sexuel monte en elle, que sa langue pende hors de sa bouche comme une chienne, et que son sexe ne jaillisse.

Ayumi fit ainsi sortir son sexe, poussant des petits crics, et finit par bourrer la gorge de l’Inu sans ménagement, posant ses mains sur sa tête, avançant en lui, remuant furieusement son bassin, l’avançant rapidement. Le brave était ainsi pris entre la Sirène de Jinmu et la Shemale, qui lui défonçait également le postérieur. Le pauvre Inu devait bien comprendre que, même dans le harem de Mélinda, le bizutage était une réalité. C’était son bizutage à lui, être pris entre des femmes énormes.

« Haaaaan, haaaaan, haaaa !!! PUTAIN !!! Hmmm... Ce que c’est bon, haaa... J’adore, j’adore ! Suce-moi, suce-moi ! Allez, allez, allez, aaaallleeeeezzz !! »

La Shemale ne tarda pas à jouir, et une autre femme vint rapidement la remplacer, plongeant le petit Inu dans une espèce de tournante de plus en plus enflammée. Plusieurs esclaves les entouraient, le cercle grossissant, mais, encore une fois, une bonne partie des esclaves n’assistaient pas à cette scène.

Theorem subissait ce viol de plusieurs heures... Il se déconnectait lentement de la réalité. Autant de sexe, en si grande quantité, aussi souvent, par des monster girl toutes plus différentes, toutes plus ou moins membrées, dans l'indifférence générale de certaines et l'excitation des autres, il fut finalement laissé, la croupe relevée, débordant de mouille et du sperme plein la bouche. Il n'osait pas imaginer le nombre de MST qu'il pouvait attraper en faisant du sexe non protégé en aussi grande quantité. Le jeune Inu se roula finalement en boule dans son lit, confus, et fit un sommeil réparateur sans rêve... Il fut réveillé par un garde qui l'amena à la salle de bain. Après avoir été obligé de se dévêtir, de se faire récurer à la brosse douce sous l'eau et se faire recouvrir de savon apaisant, le garde sortit un étrange outil de nettoyage. Le mettant à quatre pattes, il enfonça un tube à bout mou en lui et lui injecta de l'eau. Forcé de se vider par la suite aux toilettes, il se sentit vide, humilié... Le garde se paya en nature du nettoyage de Theo par une gorge profonde. Theorem n'avait pas dit un mot depuis le début du viol. Il se contenta de regarder le garde qui pilonnait sa bouche avant de le sentir jouir dans sa gorge. A ce rythme là, le sperme allait devenir sa nouvelle source d'alimentation. Etant immortel, il était exclu qu'il meurt de faim. Et a part du sperme ou de la cyprine, rien d'autre n'avait remplit son estomac.

"Voila, ton uniforme pour aujourd'hui, enfile-le."

Il lui donna sa robe de maid en latex. Machinalement, Theorem l'enfila. Une fois moulé dans le latex, il se regarda un moment dans le miroir avant de se tourner vers le garde. Ce dernier vérifia son état général, que sa ceinture de chasteté était toujours en place avant de mettre la cagoule en latex sur la tête de Theorem qui eut le temps de couiner... Il en venait à désirer que l'image qu'il verrait avant ses journées de boulot soit Melinda et pas un garde anonyme... Oui, il en venait là. Il verrouilla le cadena à l'ouverture puis mit le collier de chien à Theorem, s'assurant que sa queue de cheval rouge pendait bien dans son dos. Finalement, il tira la laisse pour l'amener dans une nouvelle pièce... Il ne pouvait bien sûr pas voir.

"Ouvre la bouche, soumis."

Il le fit avant de sentir un anneau de métal se glisser entre ses mâchoires. Une lanière de cuir se serra derrière sa nuque et sa bouche gardé ouverte était bien verrouillée en place. Le bâillon avait aussi une sorte de bouchon, similaire à une bonde de baignoire, fermant sa bouche pour éviter qu'elle se dessèche. Enfin, on se plaça dans une sorte de carcan en plastique. Une fois installé, il était comme dans un présentoir, à genoux, les bras attachés en l'air. Le carcan le maintenait dans cette position. Plusieurs personnes étaient dans son état... Pas mal de femmes enceintes ou de travestit. Theorem était de ceux encagoulés, mais le traitement de Theorem, plus violent, imposait la cagoule pour lui faire tout oublier, tel un lavage de cerveau. Le service fut ouvert, les clients approchèrent... Theorem frémissait en sentant des mains se poser sur lui et finalement, son bouchon se faire retirer...

"Je vais me faire ce trou là... Il a l'air accueillant."

-HJ- Image plus ou moins ressemblante -HJ-

Le bizutage de Theorem fut à l’image de tous les bizutages. Il le laissa sur le carreau, complètement épuisé, mais il était après tout important que l’Inu comprenne que le sexe était le moteur du harem. On le laissa dormir en paix pour la nuit, tandis que le harem, lui, continuait à s’agiter. Il y avait dans le salon commun un planning à consulter. Il indiquait les jours de repos, qui travaillait, les horaires, et était modifié chaque Dimanche, où le harem était fermé. Le Dimanche permettait de faire des tournées d’inspection, de nettoyer à fond les locaux, et de permettre aux esclaves de se reposer un peu. Mélinda ne cherchait pas non plus à les tuer à la tâche.

Theorem commençait ainsi dès le lendemain. C’était assez tôt, mais Mélinda voulait voir de quoi il était capable. De 09h à 12h, il serait ainsi « en galerie », un terme officieux pour désigner le fait qu’il ne serait pas dans une chambre, mais offert presque gratuitement aux clients, afin de les échauffer. Ce ne serait donc pas trop éprouvant pour lui. Il fallait savoir commencer en douceur, après tout. Les gardes se chargèrent de réveiller Theorem, de le nourrir, puis de le nettoyer proprement, utilisant des parfums pour le rendre plus attirant. Loin de là, Mélinda poursuivait sa journée, n’ayant pas dormi. L’avantage indéniable d’être un vampire était que le sommeil ne venait que rarement, ce qui permettait ainsi de pouvoir continuellement travailler, sans perdre des heures à dormir. Theorem n’était après tout pas le seul sujet de préoccupation de la vampire, et elle signala malgré tout à son assistante de penser à lui rappeler d’aller le voir ce soir, quand il aurait fini sa première journée.

La journée de Theorem commença ainsi par une série de fellations dans ce qui faisait office de salle d’attente. L’Inu n’était pas le seul ainsi, et d’autres femmes étaient également dans d’autres positions. Elles étaient « en vitrine », autre terme officieux pour désigner ces femmes qu’on attachait contre les murs, dans des tenues en cuir, avec des bandeaux sur les yeux, un gag ball sur la bouche, et deux godes dans les parties intimes. Elles pouvaient rester ainsi pendant des heures, à subir les regards et les assauts lubriques des clients. Toucher était naturellement autorisé, et le système, pervers, indiquait également, à l’aide de capteurs, la quantité de cyprine que le corps émettait, se fiant à cette quantité pour indiquer approximativement le nombre d’orgasmes. La position de la vitrine était indéniablement l’une des plus belles idées du harem.

« Hum... Quelle délicieuse petite bouche, aaaah... »

Un client venait de se décharger dans la bouche de Theorem, lui caressant les cheveux dépassant de son bandeau, et retira son sexe. Theorem était le plus chanceux, car un écriteau précisait à côté de lui de ne « uriner dans sa bouche », sous peine de le voir tout recraché, l’Inu n’ayant pas encore été totalement formé. D’autres prostituées mises en galerie n’avaient pas cette chance. Il existait bien sûr des toilettes, mais, généralement, les clients aimaient bien ça : uriner dans la bouche des femmes présentes, ou jouir pour faire passer l’envie d’uriner. Il fallait parfois attendre une bonne heure avant qu’une chambre ne se libère, surtout si on venait tôt. Des études avaient démontré que l’attente était souvent le point négatif de la plupart des établissements, d’où le souhait de Mélinda de fidéliser la clientèle en travaillant cet aspect.

Les magazines proposés étaient tous des revues pornographiques plus ou moins hard. Il y en avait pour tous les goûts, et certaines revues auraient, sur Terre, été littéralement censurées. Cependant, à Mijak, si les libertés publiques étaient extrêmement faibles, les libertés individuelles, en revanche, notamment le droit de disposer de son propre corps, étaient fortes. Partant de ce principe, la plupart des magazines ne se contentaient pas de simplement montrer des femmes dans des tenues aguicheuses. Il y en avait pour tous les goûts, ce qui incluait ainsi la pédophilie et la zoophilie. Le harem de Mélinda, cependant, ne permettait aux clients de coucher qu’avec des filles ayant eu leurs premières floraisons. La zoophilie, en revanche, était un sujet à controverse. Il fallait en effet voir si on considérait les Terranides comme des animaux ou non, mais, là encore, le harem n’allait pas jusque-là. Cette politique modérée par rapport à des maisons de charme très extrêmes était parfois critiquée, mais la ligne de conduite du harem n’avait pas changé. Mélinda n’était pas monstrueuse au point de laisser des filles de cinq ans être sauvagement violées par des individus assoiffés de sexe.

Ce matin, Theorem suça donc bien des queues, dont une qui était très poilue. A force, il finirait par comprendre comment faire une bonne fellation, comment faire durer le plaisir, quelle partie de la verge il fallait précisément lécher, combien de temps s’y attarder... Des choses qu’on ne pouvait apprendre qu’en pratique, car il fallait aussi tenir compte de l’individu en face, de son expérience sexuelle, ou de sa race... Les queues se succédaient ainsi.

Le début de la journée se déroula, fort heureusement, sans aucun incident. Aucune plainte de la part de clients ou de la part de ses filles. Il arrivait toujours qu’on tombe sur des fous furieux qui choisissaient des filles douces pour défouler leurs pulsions sexuelles. Mélinda prenait toujours soin de préparer ses protégées avant de les mettre en piste. Avec Theorem, tout avait été très accéléré, car il s’agissait d’un transfert, mais, généralement, elle essayait de vérifier ce qu’une protégée aimait, ou, au contraire, détestait, en faisant ensuite des fiches qui permettaient de guider les clients. Il arrivait toutefois parfois qu’un client cherche une fille ne supportant que des relations soft pour la ficeler à coups de martinets. Dans ce cas, la protégée appelait au secours, et les gardes débarquaient rapidement pour sortir l’excité, que Mélinda poursuivait ensuite en justice, mais il fallait surtout consoler ensuite la protégée, et éviter que la situation ne dégénère. Fort heureusement, aucun accident de ce type ne survint ce matin.

La pause-déjeuner vint pour la plupart des filles. Elle était toutefois très courte pour celles qui étaient en vitrine ou en galerie, puisqu’ils n’avaient pas grand-chose à faire, somme toute, dans leurs activités. Celles qui étaient en vitrine étaient nourries par intraveineuses, de manière à ne pas devoir retirer tout l’équipement et tout remettre (c’était long et ça cassait le rythme). Quant à Theorem, les gardes informèrent Mélidna qu’il n’avait jamais vomi, et qu’il avait semblé, vers la fin, assez excité. Difficile de le dire, quand on avait une cagoule sur la tête, mais les gardes, après tout, avaient quand même un certain talent d’observation.

Mélinda avait donc décidé d’autoriser les clients à uriner dans sa bouche, afin de voir jusqu’où son endurance pouvait aller. Il s’agissait de le tester, tandis qu’elle attendait les résultats du devis pour l’extraction de ses deux sexes. Le résultat ne viendrait pas aujourd’hui, mais dans au moins plusieurs semaines. Il fallait que le courrier de Mélinda arrive à Uatis puis, de là, que les agents diplomatiques traitent la demande, et la renvoient. Peu importe les mondes, les administrations étatiques étaient toujours affreusement lentes.

Theorem, de son côté, retourna donc sucer des queues, et ce fut après avoir goûté à une verge tentaculaire (des tentacules noirâtres glissaient autour de cette verge, qui appartenait à une femme) qu’il goûta à de l’urine. L’homme qui remplaça la femme, quelques minutes après son passage, était l’un de ses esclaves. La femme en question refusait d’aller aux toilettes, et le tenait par une chaîne en argent autour du cou.

« Si tu as tant envie que ça, tu n’as qu’à te décharger dans les ‘‘récipients’’ qui sont à côté... Comme celui que je viens juste d’utiliser pour prendre mon mal en patience. »

L’homme ne dit rien, conscient que parler reviendrait à se recevoir des coups de fouet, et enfonça son sexe dans la bouche de Theorem. C’était un Terranide poilu, et, si sa verge était propre, il avait de nombreux poils pubiens, qui vinrent chatouiller les lèvres de l’Inu, formant comme une espèce de confortable fourrure. Fermant les yeux, le Terranide posa ses mains griffues et poilues sur la tête de l’homme, et commença à uriner en lui.

Pour Theorem, ce fut une longue journée. Sa première journée en tant qu’objet sexuel au sein du harem. Il ne pouvait même pas se prétendre prostituée, car il n’en était pas une. Aucun des clients ne se doutait avoir affaire à un homme, et c’était une bonne chose. Il n’était rien de plus qu’un objet sexuel, mis là, en attente. C’était particulièrement frustrant, mais indispensable. Il fallait que le sujet comprenne qu’il n’était rien, et que Mélinda était tout. Qu’elle était la seule à pouvoir décider de sa vie, qu’elle contrôlait tout de la vie de ses sujets. C’était une étape indispensable quand on était un esclave, celui où la volonté était brisée. Mélinda s’estimait assez tranquille sur ce point. Généralement, la plupart des esclavagistes faisaient cela en torturant leurs esclaves. Elle, elle le faisait en faisant d’eux des objets sexuels. Theorem passa donc une longue journée, et, lorsque le soir vint, il resta abandonné dans la salle d’attente, tandis que les gardes venaient pour détacher les filles. L’étape naturelle qui suivait était les thermes du harem. Après avoir passé une journée sans bouger ou presque, les membres étaient ankylosés, et il fallait donc se détendre, mais aussi se laver. Il se dégageait des corps une odeur guère attirante, que ce soit en raison du fait qu’ils faisaient leurs besoins naturels sur eux (ou presque, car des tuyaux permettaient d’aspirer les déjections du corps), ou qu’ils étaient utilisés pour goûter du sperme toute la journée. Ça laissait de vilaines traces sur la langue et dans la gorge, et un bain n’était pas de trop.

On ôta à Theorem sa cagoule et son bouchon. Il était abattu, et ceci n’échappa pas aux gardes, qui haussèrent toutefois les épaules, et tirèrent sur sa laisse.

« Dépêche-toi, l’Inu, tu as un bain à prendre. La dame veut ensuite te voir. »

La dame était l’un des surnoms de Mélinda, que les gardes utilisaient. N’étant pas vraiment ses esclaves, ils pouvaient l’appeler ainsi. Ils durent un peu traîner l’Inu, abattu, dans les thermes. L’homme était vraisemblablement morose, mais cette ambiance n’était pas partagée. Plusieurs filles parlaient entre elles.

« Beurk ! Se faire pisser dessus, c’est vraiment dégueu ! commentait une femme.
-  Ça t’apprendra à gifler les clients ! la sermonna une amie. Putain, je t’ai dit de faire gaffe ! Dans certains harems, on tue les filles rien que pour ça !
-  Ouais... Ben, c’est pas ça qui rend moins insupportable la pisse... Beurk ! »

Elle reçut un baiser.

« Et comme ça ? Comment va le goût ?
-  Hum... Je crois que j’aurais besoin de soins approfondis, docteur... » minauda la jeune fille.

Après le bain, Theorem se retrouva dans un petit salon. Les gardes avaient du l’aider à se nettoyer, ce dernier étant à côté de ses pompes. Il se retrouva dans une petite pièce assez agréable, où Mélinda était allongée sur un canapé, sa longue robe glissant sur le sol, révélant ses superbes jambes nues. Elle lisait quelque chose, et n’était pas seule. Dans son dos, une servante glissait ses doigts dans les longs cheveux de Mélinda, les caressant avec dextérité, sachant très bien que lui arracher un seul cheveu était pour la vampire un crime. Il y avait également une table ronde, petite, où du chocolat chaud attendait, dans deux tasses. En entendant les gardes approcher, Mélinda se redressa en souriant légèrement.

« Ah, mon brave Theorem ! Je t’ai fait mander. Messieurs, vous pouvez nous laisser. »

Les deux gardes obtempérèrent et sortirent. Mélinda fit signe à sa servante, qui alla lui chercher sa tasse, tout en récupérant le cahier que la femme lisait. Mélinda resta allongée, et se mit à boire.

« Allons, rentre. J’ai fait préparer du chocolat chaud, si tu en veux... »

La vampire se tut légèrement, buvant un peu. Il était brûlant, mais elle l’aimait mieux ainsi. Elle entreprit de se redresser, et fit signe à la servante de retourner dans son dos, afin de continuer à masser ses cheveux et ses joues. La vampire ferma les yeux en savourant les doucereuses mains de la femme, puis les rouvrit, contemplant à nouveau le petit Inu, avant de lentement sourire :

« Dis-moi... Sur une échelle de 0 à 10, où situerais-tu la qualité de cette journée ? Plus proche de 0 ou de 1 ? »

Mélinda n’était pas dupe. Il suffisait de lire le regard de Theorem pour voir qu’il était au bord de la crise de larmes.

Theorem passa donc toute la journée à pomper des hommes et des futanari en tout genre, de tout acabit, de toutes les races. Sa gorge érogène l'y aida... Quelque part certaines femmes n'avaient pas la chance d'aimer ça. Theorem se nettoya distraitement dans le bain par la suite. Une fois décagoulé, c'est un visage en sueur qui apparu aux gardes, éblouit par l'éclairage. Il resta un moment dans l'eau, à regarder son reflet dans l'eau. Doucement il caressa son torse, voyant le tatouage hérité de sa condition de chevalier... Son ancienne condition. Le jeune travestit avait fait inscrire le code de la chevalerie ici et maintenant il n'avait plus vraiment besoin d'y obéir... Il n'était plus grand chose. Abattu, brisé, il regarda ensuite autour et vit les filles qui elles, avaient acceptées leur condition.

"Vient là Theorem, la Dame veut te voir !"

Le jeune Inu leva ses yeux vers eux et sortit de l'eau tel un robot. Il alla s'habiller dans son uniforme de maid en latex, nettoyé très facilement par les servants et alla voir la maîtresse de maison. Doucement, il attendit qu'elle note sa présence et lui demande alors de s'installer et de prendre du chocolat chaud. Theorem ne se laissa pas prier mais c'est presque par automatisme qu'il le fit, la tête ailleurs sans pour autant le laisser voir ouvertement. Il en but calmement et la vampire lui demanda de noter sur 10 la qualité de cette journée. Il répondit avec automatisme.

"La qualité de cette journée est un 10/10, Maîtresse Melinda."

Il prit une nouvelle gorgée du chocolat chaud, noyant le goût passé de la semence par de la saveur bien différente. Theo avait sentit cette question comme un piège. Hors de question de dire qu'il se sentait looser, écrasé, nul... Il n'était plus rien... Au lieu de le dire, bien que peut être cela allait tirer du plaisir sa Maîtresse de l'entendre, il préféra dire qu'il avait adoré. Comme ça, il espérait avoir un peu de tranquillité.

« La qualité de cette journée est un 10/10, Maîtresse Melinda. »

Une moue réprobatrice traversa les lèvres de Mélinda, dont le regard insistant se porta sur Theorem. Un silence de plomb s’abattit entre les deux, comme si chacun d’entre eux s’évaluait. La vampire ne disait rien, mais ce n’était pas nécessaire. Ce mensonge était trop gros pour être honnête. Il venait bien trop rapidement, était bien trop exagéré, et, surtout... L’indice par excellence des menteurs... Il fuyait le regard de Mélinda, et cette dernière se sentait, du coup, légèrement agacée. Fronçant les sourcils, elle ne tarda pas à parler :

« Ainsi donc, mon brave Inu, tout va bien dans le meilleur des mondes, hum ? Tu serais donc le premier de tous les esclaves de cette planète à réussir, en une journée, à t’adapter à une vie de luxure et de sexe ? A devenir un objet sexuel que les autres utilisent sans se poser de questions ? Voilà qui est fascinant ! »

Le ton était ironique. Prendre Mélinda pour une idiote était une grave erreur, et elle tenait à le lui faire savoir :

« Je ne tolère pas qu’on me mente, Theorem. Mentir, c’est me prendre pour une idiote. Commets encore l’erreur de me mentir, et je serais beaucoup plus sévère à ton égard. »

Le ton était dur, les propos sérieux. Il y avait des choses que Mélinda n’acceptait pas. Elle cherchait à instaurer avec ses esclaves un lien de confiance, à faire en sorte qu’elle soit perçue, non pas comme une Maîtresse tyrannique, mais comme une protectrice, une gardienne, une guide à qui ses protégées pouvaient se confier. Theorem, visiblement, avait peur d’elle, peur de la décevoir, et voulait donc lui assurer que tout allait bien. Mais Mélinda n’était pas dupe. Des esclaves, elle en dressait depuis plusieurs siècles, et savait donc parfaitement comment ces derniers réagissaient.

« Tu es à moi, Theorem. Et ton bonheur m’importe, même si tu dois penser le contraire. C’est bien pour ça que j’attends de toi une parfaite honnêteté à mon égard... Tu crois donc qu’on ne l’a pas vu, hum ? Pourquoi crois-tu qu’Océan s’est acharnée sur toi hier ? »

Mélinda était loin d’être idiote, et enchaîna donc, après avoir bu un peu de chocolat chaud :

« Ça se lit dans ton regard, mon petit chien... Tu n’es pas comme elles. C’est pour ça qu’Océan t’a attaqué. Tu es d’origine noble, Theorem. C’est quelque chose qui se voit instinctivement, surtout pour celles qui n’en appartiennent pas. Vois-tu, mon brave chien, tu as beau être mon esclave, et donc être l’égale des autres, la majeure partie de mes protégées sont issues du milieu des serfs, des roturiers. Elles ont été humiliées, battues, voire même violées ou torturées par des nobles qui agissent en toute impunité. Même le droit mijakien est très inéquitable envers eux. »

Il fallait que le petit Inu comprenne que sa situation était difficile. Généralement, le soutien des autres esclaves était indispensable pour permettre aux esclaves récents de survivre. Ici, Theorem ne pouvait compter que sur le soutien de sa Maîtresse. Elle lui fit signe d’approcher.

« Installe-toi à côté de moi, petit chien. »

Elle attendit qu’il le fasse, et continua à boire son chocolat chaud.

« Maintenant, dis-moi... En fonction de ce qui s’est passé aujourd’hui, veux-tu que ton programme de demain soit allégé ? Sache que je ne te punirais nullement si tu dis la vérité. »

Mélinda voulait former Theorem, en faire un bon esclave, pas le briser pour en faire une loque humaine qui ne lui rapporterait rien. Elle avait toutefois l’impression que, quoi qu’il se passe, le petit chien serait brisé. C’était nécessaire, car il avait encore lui la fougue des nobles, leur impression d’avoir un destin exceptionnel... Elle n’avait pas encore obtenu les informations qu’elle cherchait à l’égard du passé de l’Inu, mais elle n’avait encore rien obtenu.

Le jeune Inu ne savait plus quoi penser. Melinda voulait visiblement lui apporter du réconfort, ou du moins le tester à fond. Il ne savait pas quoi dire ni à quoi penser. Oui, il lui avait mentit, et certainement qu'il subirait une punition pour cela. Mais maintenant, il était offert à elle. Une journée de servitude forcée ici l'avait rendu bien plus résigné et offert. Malgré ce que pensait Melinda, elle avait tout de même réussit à mater le jeune Inu. Une fois placé à côté de la vampire, lui ayant demandé de le faire, elle lui reposa la question, cette fois en étant honnête. Elle lui promettait de ne pas le punir s'il disait la vérité. La pauvre Inu devint silencieux quelques secondes.

"... Et bien..."

En pesant le pour et le contre, Melinda avait tout de même fait des choses positives. Theorem n'avait jamais eut le sens du goût aussi développé. Il pouvait reconnaître jusqu'aux compositions chimiques de ce qu'il avalait. La sensation de plaisir qu'il tirait à l'invasion de quelque chose dans sa gorge ou de sentir sa langue engoncée dans un vagin était de loin supérieure à ce qu'il avait connu de son ancienne vie avec ses deux sexes. On peut donc dire que cela était un plus. D'ailleurs, il avait connu aujourd'hui plus d'orgasmes qu'il n'en avait jamais connus en plusieurs mois. Au final, sucer des queues était un plaisir qu'il avait découvert dans le bordel où Alice l'avait fait travailler.

De plus, il avait couché avec des bombes sexuelles. Peu de monde pouvait se vanter d'avoir fait ça. Le nombre de race qu'il avait connus aujourd'hui était affolant. Alors... que lui réservait encore la vampire qui était sa maîtresse ? La curiosité innée de Theorem le menait donc à ne pas vouloir se rebeller. Il voulait quelque part un peu plus... Il n'était pas à plaindre dans ce cas. Calmement, il se résolu donc à passer aux points négatifs... Melinda avait brisé son avenir. Il devait grandir auprès de son père, avoir une chance de monter les échelons et de devenir le porte bannière de la Reine. Désormais, il n'aurait peut être même plus la chance de revenir sur ses terres natales. Sur ce lourd point négatif... il ne put que réprimer un frisson.

"... Je ferais sûrement votre fierté en apprenant encore... en restant à servir de masturbateur... Mais... J'étais fils de chevalier... l'élu de ma civilisation... Mon dieu m'a offert la jeunesse éternelle... l'immortalité... et voila ce que j'en fais... J'ai gâcher mon potentiel, entaché le nom de ma famille... Je ne suis plus qu'une pute... Ma journée... Je lui donne tout juste un trois sur dix... Mais je mérite de ne servir que de masturbateur... Je dois faire amende honorable pour avoir bafoué mes promesses au nom du code de la chevalerie... Soyez plus dure encore, ... Maîtresse."