The Multiversity

[Shehtra Gonas]

Ce qu'elle a mal pris ? Le fait que je sers déjà une divinité. Ca pourrait lui mettre la puce à l'oreille… enfin si elle connaissait bien les anges icariens. Scarifa ? C'est normal, c'est une déesse déchue venant de Terra, alors si elle connait pas, c'est tout à fait normal. Après, vu que c'est une démone, je me doutais bien qu'elle a connu beaucoup de divinités. J'imagine d'ailleurs qu'elle aurait déjà fait de Lust une de ses meilleures amantes. J'imagine bien Chiara lui demander si elle veut bien baiser avec elle n'importe quand. Pourtant, je connais mal cette divinité, c'est juste ma prof de maths qui m'en a parlé.

Du coup, je me suis positionnée en bonne salope. Elle veut se vider les couilles en moi, autant que je l'aguiche. Elle me claque ensuite durement mon cul, me faisant doucement couiner.

"Bah tant qu'à faire, autant que tu me remplisses par tous les trous."

Evidemment des trous que la queue peut entrer, ça va de soi. Me faire baiser l'oreille ou le nez, ça me ferait vraiment bizarre. Elle pose sa queue entre mes fesses, se branlant dessus. Elle me force alors à me pencher plus sur la rambarde, me le faisant tenir. Cette queue se présente, mais je sens qu'elle grossit encore plus. Putain, je sais vraiment pas les limites de cette queue. Elle serait capable d'être aussi grosse et lourde que sa propriétaire ? Limite on pourrait enfoncer une autre queue dedans ? Là je sais pas si je pourrai le savoir.

Ce que je sais, c'est à quel point elle m'enfonce brutalement et à quel point cette queue est assez grosse pour qu'une bosse soit bien visible au point de déchirer mes fringues si je les portais encore. Mais ça me plait, elle me fait fortement souffrir, elle me fait carrément hurler. Elle s'enfonce d'ailleurs bien en moi jusqu'à ce que ses couilles frappent ma chatte. Limite mes intestins ont du mal à supporter.

Plus de douleur ! Aux portes de la mort ? Genre elle va me blesser grièvement, même pour une ange ? Bon, je crois qu'elle va pas non plus toucher à mes ailes, car clairement c'est pas les portes de la mort, c'est la mort elle-même. Mais je crois que j'aimerais savoir à quel point elle pourrait me faire souffrir sans me tuer.

"Oh oui ! Je t'en supplie, fais-moi le plus souffrir possible !"

C'est surtout le côté humain qui supplie. Le côté angélique est trop occupée pour s'en occuper. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle va bien me lacérer et je vais bien en souffrir. Je me demande si j'irai au final à l'hôpital, mais ce qui est sûr, c'est que je suis complètement abandonnée au plaisir.

[Valeria]

Elle pouvait voir les questions passer sur son visage malgré la position. Il fallait avouer que cette annonce avait tellement stupéfié Shehtra qu’elle avait complètement tourné la tête vers elle. C’était amusant de voir son dilemme.

Ce n’était pas bien de céder ainsi à la luxure et la dépravation. Mais c’était si bon !
Ce n’était pas correct d’aimer souffrir mais putain elle adorait ça !
Elle ne devrait pas s’abandonner ainsi à la passion charnelle, se laisser avilir, déchirer, posséder comme un vulgaire sextoy, un bac à foutre dont on pouvait se servir à sa guise puis le jeter, mais elle en avait envie !

Valeria ne l’entendait pas, mais elle le ressentait. Elle mettait des mots sur les expressions qu’elle déchiffrait et se trompait rarement. Avec les humains en tout cas. Mais pourquoi cela devait-il être différent avec un ange ?

Elle la vit perdre son combat contre sa bien-pensance. Elle sourit en l’entendant obéir et supplier.

« Oh oui ! Je t'en supplie, fais-moi le plus souffrir possible ! »

Le succube enfonça plus profondément ses doigts entre les côtes, faisant gicler et dégouliner le sang. Elle s’accrocha à elles et s’en servit pour matraquer les intestins de Shehtra. Elle n’était pas prête. Oh non, elle ne l’était pas. Mais elle pouvait apprendre.

« Ne crie pas trop, salope ! Même ici, tu vas attirer des gens avec tes cris de truie égorgée. Et tu ne veux pas que je m’arrête… Si ? »

Elle donna quelques coups de reins supplémentaires en se couchant sur le dos ensanglanté mais elle craignait que l’ange soit incapable de se contrôler. Elle glissa une main sur sa gorge. Où était-ce ? Oui. Ici. Là… Comme… CA !

Elle déchira la gorge et les cordes vocales d’un geste expert. De gros bouillons de sang giclèrent mais la plaie n’était pas mortelle. Elle avait évité les carotides. Par contre, plus de son. Juste des râles rauques et bouillonnants, des bulles dans le sang, plus de sang encore qui dégoulinait sur ses formes parfaites pour s’écouler sur le sol. S’envoler dans les airs et asperger quelques passants de fines gouttelettes quelques kilomètres plus loin.

« Ce sera bien mieux ainsi… »

Elle regarda Shehtra qui devenait de plus en plus pâle et se retira pour la laisser s’écrouler au sol. Elle la retourna du pied sur le dos.

« Hé ! Ne tourne pas de l’œil, tu es encore loin du compte ! Quand j’en aurai fini avec toi, on prendra mon foutre blanc pour une couleur éclatante sur ta peau parcheminée. »

Elle s’agenouilla entre ses jambes, l’attira à elle et s’enfonça à nouveau dans son cul, profitant de la cambrure forcée de l’ange sur ses cuisses pour admirer la déformation que sa queue provoquait sur son abdomen. De ses griffes acérées, elle dessina quelques symboles ésotériques sur le ventre maculé de sang, découpant la peau avec l’aisance d’un scalpel, laissant de nouvelles plaies bénignes mais sanglantes à souhait. Petit à petit, elle vidait l’ange de sa vie, l’amenait là où elle lui avait promis.

Les symboles brûlèrent, une odeur de chair carbonisée emplit l’air tandis que plaisir et douleur se mêlaient pour augmenter les sensations de Shehtra.

Le vent se mit à souffler fortement, la pluie à tomber dru. L’orage éclata, aussi soudain que violent. Le sang sur la terrasse se dilua lentement, mais il en arrivait toujours plus. Valeria sourit. Ce temps convenait tellement bien à cette presque fin de vie qui s’annonçait pour sa proie. Presque. Elle ne la tuerait pas. Non. Ce n’était pas le deal. Mais quand elle en aurait fini, Shehtra ne serait plus qu’une ombre moribonde de douleur et plaisir, comme promis.

Mais ça, ce serait quand l’aube se lèverait. Au loin, malgré le vent et l’orage, elle distingua l’horloge de la tour du grand parc Yatakonawa sonner deux heures.

Elle enfonça ses griffes dans les hanches de l’ange et se remit à la besogner ardemment. Elle avait envie de lui ouvrir le ventre pour voir sa queue sortir mais là elle la tuerait pour la peine. Dommage. Le souvenir de ce supplicié au moyen-âge la hantait toujours. Elle avait adoré. Lui nettement moins. Mais elle l’avait maintenu suffisamment en vie pour lui jouir sur le visage avant qu’il ne rende le dernier soupir. Son âme avait été délicieuse…

[Shehtra Gonas]

Vas-y, Chiara, fais-moi souffrir. Puisque tu me l'as proposé dans le plus grand des calmes, je sais que tu en serais capable. Sinon je serais déçue, de toute façon. Vas-y, montre à quel point on peut souffrir sans crever. Je t'en supplie mais plus pour avoir cette douleur que parce que je veux me soumettre à toi. Vas-y, je veux sentir la douleur dans mes entrailles !

Oh ! Ca commence par bien planter ses ongles dans mon ventre, au point de frapper mes intestins ! Je ne peux m'empêcher de hurler à la fois de douleur et de plaisir… jusqu'à ce que je finisse par sentir les griffes déchirer ma gorge. Je sens que je peux encore respirer, mais malgré le fait que ma gueule est grande ouverte, il y a que l'air et du sang qui en sort, alors que des râles sortent littéralement de ma gorge, en plus du sang. Je ressens une douleur abominable, mais je ne peux plus l'exprimer. Ca n'empêche pas d'aimer, bien sûr, mais là on peut vraiment dire que je ferme ma gueule.

Je perds de plus en plus de sang, au point de perdre de ma couleur. Je me trouve finalement sur le dos, mon sang se répandant sur le sol. Avant, je faisais baigner mes cibles dans une mare de sang. C'est à mon tour, sauf que je ne crève pas, et je le sais.

Elle se remet à m'enculer, et je tente de hurler, mais ça finit toujours en un râle qui sort de ma gorge. Je vois bien mon torse se déformer avec sa grosse queue. Elle se met ensuite à me scarifier le ventre avec des symbole que je connais vraiment pas. C'est superficiel, mais le sang continue de couler. Mais ces symboles commencent à me brûler, de plus en plus fort. Je sais même pas si on peut dire qu'il existe une brûlure encore plus haut que le troisième degré tellement cette douleur est puissante, au point que je commence petit à petit mon âme commencer à se décrocher un peu de mon corps.

Tout ce qui sort, c'est le râle de la gorge, et il est de plus en plus audible… mais on ne peut pas l'entendre à des centaines de mètres à la ronde, il y a que Chiara qui peut l'entendre. La brûlure se met à se sentir partout dans mon corps, comme si tout mon corps se fait calciner dans une étoile sans qu'elle ne me tue, faisant que je sens une brûlure d'une intensité que seule Scarifa pourrait égaler. A ce stade, la sodomie est accessoire tellement le plaisir de la douleur surpasse tout dans mon être.

[Valeria]

La position était parfaite. Le regard plongé dans celui de l’ange, Chiara était totalement consciente de ce qui se passait dans son corps et son esprit, à quel point elle adorait ce qui lui arrivait. La douleur la vrillait, voilait son regard, mais elle pouvait encaisser tellement plus encore.

Les runes faisaient leur effet et luisaient sur la peau de plus en plus pâle tandis qu’ils répandaient une inhumaine douleur dans son corps. Inhumaine, c’était le mot juste. Chiara avait adapté les glyphes pour l’ange. Sinon elle n’aurait pas tant souffert. Elle pourrait faire mieux encore, mais on arriverait dans le domaine de la torture, même pour Shehtra.

Alors qu’elle s’adonnait à la sodomie avec une violence accrue, le succube décida de passer un nouveau stade. L’ange avait demandé à souffrir. Mais il avait demandé à jouir aussi.

Elle regarda le sang ruisseler sur ce corps magnifique, se délayer sous la pluie et se répandre tout autour d’elles en auréoles de plus en plus roses sur le dallage de la tour. C’était presque poétique. Comme la douleur de Shehtra qui émettait quelques râles rauques en tressaillant sous les coups de boutoir qui déformaient son abdomen. Le sang et l’air se battaient pour sortir de sa gorge, formant des bulles qui éclataient rapidement et finissaient en une écume bouillonnante.

Chiara déchira de ses griffes la peau du bas-ventre, du pubis, du clitoris et même des lèvres vaginales pour inscrire en lettres de sang de nouvelles runes, qu’elle relia aux runes déjà présentes.

Encore un peu de douleur. Un peu plus… Elle muta légèrement, laissant apparaître au bas de son dos une longue queue qui se terminait par une protubérance osseuse semblable à une pointe de flèche. Deux coups de reins supplémentaires désarticulèrent un peu plus les mouvements du corps de l’ange. La queue se démultiplia. Désormais il y en avait huit. Elles s’élevèrent autour de Chiara comme une roue de mort, leurs têtes pointées vers la proie consentante.

Elle la regarda, tira vers le bas sur ses bras pour la cambrer au maximum, usant de sa force surhumaine pour amener le corps si résistant à ployer encore plus et se déformer encore sous la pression interne de son membre.

Frénétique, Chiara pistonnait le cul de Shehtra sans plus aucunement se préoccuper de sa conscience ou de son plaisir. Elle infligeait une douleur encore plus intense et n’en avait plus rien à faire en ce moment. Elle allait jouir. Elle avait décidé de jouir. De faire de ce cul le réceptacle de son intime suc, comme la bouche, le vagin et l’utérus l’avaient été avant lui. Cela dura quelques instants. Une éternité. Les deux à la fois.

Elle jouit. Follement. Eperdument. Répandit en Shehtra une dose de foutre impensable. En même temps, les queues plongèrent dans les flancs de l’ange et se fichèrent profondément en lui, proches de sa colonne vertébrale et de ses centres nerveux.

Les runes s’activèrent, s’illuminèrent. De fines lignes déchirèrent la peau, faisant jaillir un sang désormais bien peu abondant, pour rejoindre les runes précédentes. Le plaisir se mêla à la douleur dans un terrible mariage ensanglanté. Les têtes des queues brûlèrent alors qu’une rune prévue pour accentuer les sensations nerveuses jusqu’à leur apogée calcinait les tissus autour d’elle pour ne garder que l’extrême suc, la sensibilité la plus intense, la plus extrême.

Chiara regarda Shehtra, poupée volontaire de plaisir et de douleur entre ses mains, sans plus aucunement bouger, laissant juste son sperme finir de s’épancher dans les intestins multiplement perforés qui l’accueillaient. Leurs regards se croisèrent. L’ange était moribond. Comme demandé.

Puis elle sortit sa langue. Sa longue longue langue. Elle effleura le clitoris…

Et les sens de Shehtra explosèrent.

[Shehtra Gonas]

Une douleur aussi indescriptible ne fait que s'intensifier de seconde en seconde, déjà atroce quand elle a commencé, et il est impossible pour moi de l'exprimer, mes cordes vocales étant arrachées. En plus, la pluie commence à s'inviter, rendant tout ce rouge plus transparent, le diluant. Chiara ne veut surtout pas s'arrêter là, arrachant de la peau pour tremper des griffes et inscrire des runes.

Je commence alors à sentir un truc pousser en bas de mon dos, comme si une queue en os poussait. Et cette queue se multiple et entoure la démone, leurs têtes pointant vers moi. Elle en profite pour me faire cambre, et pour que mon ventre se déforme encore mieux. C'est comme si tout se préparait à une douleur que je n'aurais jamais sentie, telle que Chiara m'avait promise.

C'est là qu'elle finit par jouir dans mon cul. Encore, j'essaie de hurler sans succès car je ne fais que rendre la râle encore plus audible. Mais en même temps, ces queues se plantent direct dans mon corps, d'une brutalité sans pareille, et en plus touchant très près de ma colonne vertébrale. La douleur est impossible à concevoir pour un humain, et même pour une demi-ange comme moi. Mon peu de sang rejoint alors les runes pour les renforcer, faisant brûler les queues, et donc brûlant comme mon âme.

Mon corps le sent, une seule forme n'est possible, désormais. Mes yeux commencent alors à rougir, le peu de sang pas encore économisé se mettant dessus, la mèche rouge disparaissant, pendant que nos regards se croisent. Sa langue touche le clitoris, et mes ailes se mettent à très rapidement rougir, alors que je finis par… essayer de jouir ? La forme nocturne n'existe plus pour l'instant. Je…

Une fois que la jouissance est terminée, Shehtra s'évanouit… enfin elle ne respire même plus, ou alors de manière extrêmement lente. Elle n'est plus qu'un corps où la vie est sur le point d'être arrachée. Il ne reste que très peu de sang. Ses yeux, toujours rouges brillants, sont désormais vides, comme si elle était devenue un zombie. Mais elle ne peut plus bouger son torse. Elle peut bouger ses bras et ses jambes, mais pas son torse.

Ses mains vont lentement vers Chiara, et plus précisément en direction de son cou. Elles commencent alors à se poser sur la nuque, doucement, avant de commencer à pousser pour que Chiara baisse sa tête. La bouche de Shehtra s'ouvre alors en grands, et Chiara peut remarquer que ses canines sont devenues encore plus pointues, de sorte à ce qu'elle puisse se planter sur la chaire encore vivante. Ce qui reste encore de Shehtra souhaite une chose : du sang. C'est une nécessité pour elle. Elle veut qu'au moins Chiara lui laisse avec au moins un peu de sang.

[Valeria]

La douleur de l’ange était insoutenable, parfaitement équilibrée avec le plaisir indicible que le succube lui offrait. Un subtil mélange parfaitement dosé, un chemin au balisage adroit que seule une professionnelle d’un tel acabit pouvait lui offrir et voir dans ce regard se mêler ces deux intensités était un régal pour elle. Soumise, esclave de son désir et de ses sens, l’ange s’abandonnait dans un fleuve de sensations aussi contradictoires que complémentaires dans une explosion paroxystique.

L’orgasme du succube qui lui emplit les entrailles et les fit gonfler au-delà de ce qu’un humain aurait pu supporter n’était qu’une goutte de plus dans son océan de douloureuse félicité. Des râles aussi intenses que gargouillants s’échappaient de sa gorge ouverte, formant des bulles rosâtres aussitôt épanchées par la pluie, tandis que son corps rebondissait grotesquement sous les spasmes de plaisir qui le vrillaient sans relâche, un orgasme d’une durée et d’une intensité qu’il n’avait certainement jamais expérimentée.

Chiara l’observait avec attention car maintenir l’équilibre nécessitait une vigilance constante. L’ange moribond n’avait plus aucune force ni volonté, il n’était plus qu’un amas de chairs sanguinolentes gorgées de plaisir et de douleur.

On y est. La petite mort. Tu es exaucée…

Elle lécha son clitoris de sa langue extensible. Le corps réagit, aurait voulu jouir encore, mais ne le pouvait plus. Exsangue tant de fluides que de volonté, la poupée de chair et d’os entre ses mains s’abîma dans une immobilité d’un érotisme fou, empêchant le succube de débander malgré l’achèvement de sa tâche.

Presque vide, juste luisant d’une dernière étincelle fugace, le regard de Shehtra vacilla puis rougit peu à peu, comme si tout le sang encore présent en elle s’y concentrait, à tel point que même sa mèche de cheveux perdit sa couleur feu. Il devint de plus en plus vif, jusqu’à étinceler. Ses ailes prirent la suite en se colorant elles aussi peu à peu.

Le voilà. L’ange icarien.

Chiara sourit. Shehtra cherchait à l’attraper, l’amener à elle. Ses bras et ses jambes sans force s’élevaient tant bien que mal vers elle à la recherche de cette vie qui faisait désormais presque totalement défaut à son corps ivre de sensations contradictoires.

Elle sortit sa queue de son cul, libérant un flot de foutre impensable, et replongea dans son ventre. Toujours souriante, elle contemplait dans son regard la mort d’un être immortel. L’ange lui avait témoigné une confiance totale. Il avait littéralement remis sa vie entre ses mains. Si elle l’abandonnait là, rien ne pourrait le sauver.

Cette sensation était terriblement grisante. Et d’autant plus rare avec un être de cet acabit !

Les mains de Shethra l’amenèrent à ployer la nuque vers son visage tandis qu’elle ouvrait une bouche où les canines s’étaient allongées. L’ange de sang voulait se régénérer. Il ne fallait pas s’y tromper, c’était l’ultime réflexe de survie qu’il lui était possible d’avoir.

Chiara lui prit les mains et bloqua ses poignets dans une seule main au-dessus de sa tête puis s’allongea sur elle et entreprit de la prendre à nouveau, très lentement, tandis qu’elle retirait ses flèches plantées dans son corps et laissait ses runes de sang s’étioler.

« D’accord. Reviens maintenant… »

Elle offrit son poignet à ces dents avides tandis qu’elle usait une dernière fois de ce corps parfait.

« Enserre-moi de tes cuisses, baisons vraiment cette fois… »

Toute l’énergie sexuelle qu’elle avait accumulée l’empêchait de perdre un quelconque contrôle de la situation. Gorgée comme rarement, elle laissa son sang s’couler sur la langue de Shehtra et observa l’effet immédiat qui se produisit.

L’énergie se transvasa peu à peu, ramenant l’ange à la vie.

[Shehtra Gonas]

L'ange icarienne... ou du moins une version zombie ayant besoin de sang, se fait prendre les mains, qui alors, privé de mouvement, tombent... ou du moins ses mains tombent, ne restant plus que les jambes. Elle tente alors de relever sa tête, pendant que Chiara commence à retirer les flèches qui l'ont transpercée jusqu'à atteindre près de la colonne vertébrale. Les runes de sang s'effacent, mais la vie de Shehtra est en train de l'abandonner. Shehtra n'entend rien, elle n'est plus qu'une coquille dont un être voulait le contrôler tant bien que mal pour qu'il puisse être plus qu'une coquille.

Heureusement, Chiara offre son poignet. Un poignet avec beaucoup de sang à absorber. Sans la moindre hésitation, puisque l'hésitation n'existe plus, elle plante ses dents sur le poignet, qui commence alors à gicler beaucoup. Les restes de Shehtra commencent à boire ce sang. Petit à petit, les plaies commencent à se résorber, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est comme si le sang de Chiara était de la main d'œuvre faite pour guérir les maux de Shehtra.

La vie de Shehtra ne l'abandonne plus, mais la conscience est encore hors de Shehtra. Le plaisir est présent, mais peu ressenti. La vraie Shehtra est évanouie, et la forme pâle aux ailes rouges restent. Shehtra commence alors à gémir sur le poignet. Ca y est, les cordes vocales, bien qu'encore en mauvaise état, a récupéré. Ses yeux ont de la vie, mais la conscience de l'ange noire n'est pas encore présente. Désormais, c'est une poupée vivante, qui est présente devant Chiara. La vie est en train de reprendre son cours, mais Shehtra n'est pas encore. Elle le sera, mais dans combien de temps ?

Si Chiara souhaite que Shehtra l'enserre dans ses cuisses, elle devra le faire elle-même. Shehtra n'est qu'une poupée gonflable devant la succube. On l'entend, tant qu'elle se regénère grâce au sang de Chiara, mais elle ne bouge pas d'elle-même. De toute manière, Chiara est une des rares à assister à une Shehtra réellement endormie.

[Valeria]

L’ange s’abreuvait avidement mais mécaniquement. Le sang affluait et se régénérait aussitôt, l’aura de Chiara gorgée d’énergie sexuelle ne risquant nullement de se déliter à ce stade. Petit à petit, le corps reprenait des couleurs.

Shehtra ne bougea pas quand Chiara lui demanda de l’enserrer de ses jambes. Trop HS apparemment. De sa main libre, elle lui leva néanmoins une cuisse et continua de la prendre. Elle n’avait que très peu de réaction, comme si elle était éteinte. Son regard vide lui renvoyait le sien. Elle devrait prendre plus de temps que prévu à se remettre. Chiara avait encore envie de se repaître de ce corps magnifique, mais le manque de réaction de l’ange y mettait un bémol.

Elle le sentait bien réagir, mais toutes ses réactions étaient elles aussi comme éteintes. Lorsque Shehtra jouit – parce que malgré sa faiblesse, les attentions du succube lui tiraient des réactions – ce fut en mode mineur. Chiara décida que quitte à remplir ce corps de son sang, elle pouvait aussi encore le remplir de foutre, alors elle ne se priva pas et jouit longuement, mais sans l’intensité qu’un plaisir partagé pouvait procurer.

Elle retira son poignet des lèvres de l’ange qui se laissa priver. Pas de faim, encore moins d’avidité. Shehtra devait avoir pris son content. Le poignet cicatrisa en un instant, juste le temps pour Chiara de se redresser. Elle regarda le ciel, la course de la lune. Le jour allait poindre.

Elle baissa les yeux sur l’ange. Etendu à ses pieds, immobile, d’une pâleur mortelle, on aurait effectivement pu le prendre pour un cadavre.

Ce comportement lui rappelait une race qu’elle avait connue, lorsqu’elle vivait encore avec les indiens d’Amérique. Un ange de sang. Ça faisait des siècles qu’elle n’en avait pas vu. Mais les réactions de Shehtra lui faisaient un furieux écho sur ce sujet. Elle ne pouvait pas la laisser là. Pas après cette confiance aveugle qu’elle lui avait offerte.

Elle la prit dans ses bras, elle ne pesait pas lourd. Elle laissa sortir ses grandes ailes de succube et s’envola dans la nuit et la pluie toujours aussi dense.

Sans effort ni ennui, elle atteignit la terrasse de son imposant penthouse au sommet d’une des tours les plus hautes de la cité.

Elle entra, alla directement à la salle de bains où elle se lava et lava l’ange avant de le mettre au lit. Ses plaies avaient presque cicatrisé à présent.

Elle le laissa dormir et se rendit dans le salon. Elle brûlait d’énergie. Pour elle, pas de sommeil cette nuit. Mais elle attendrait qu’elle se réveille. Tranquillement, elle ouvrit son portable et se mit à travailler.

[Shehtra Gonas]

Combien de temps ça a duré après que Chiara m'ait infligée une douleur aussi puissante ? Je sais pas, le temps passe sans que je puisse voir. C'est comme si sous mes paupières c'était toujours complètement noir, alors que tout ce que je ressens c'est que je me regénère petit à petit. Ce qui est sûr, c'est que j'ai jamais dormi aussi longtemps, ou alors juste rarement. Je savais déjà de base que c'était pas normal, mais en même temps, je suis pas normale.

Je finis par voir ma déesse, la déesse Scarifa. C'est elle qui m'a donné autant de pouvoir, mais aussi qui m'a fait découvrir le plaisir par la douleur. Je m'étais réveillée dans ce monde, et c'est comme si la déesse s'occupait de moi… ou plutôt de mon âme. Ma mission divine venait à peine de commencer, je ne pouvais pas crever maintenant… et de toute façon, Chiara m'a promis que je serais au portes de la mort sans que je les franchisse. Elle qui est succube, elle sait comment faire en sorte que je ne crève pas.

Mon heure n'est pas encore venue, et heureusement. Chiara m'a promise qu'elle n'allait pas me buter. Mon âme retourne alors à mon corps. Mes paupières, lentement, s'allègent. Par contre, il y a pas que la vue qui se recouvrent : c'est le cas de tous mes sens, et avec ça le toucher, et avec ça les séquelles de l'intense douleur qui ne se sont pas encore estompées. Je peux pas m'empêcher de gémir de douleur. C'est cent fois moins douloureux qu'avant, mais ça reste encore vraiment perceptible.

D'ailleurs, je remarque que je ressens aucune violence, aucune volonté de buter qui que ce soit. Ca veut clairement dire que je suis sous forme diurne… et putain, je n'ai vraiment pas mis au courant Chiara de cette forme vraiment très différente, juste portée par une même conscience. Je regarde autour de moi, et je remarque que je suis sur un grand lit. Non, c'est pas un lit double, et vu que Chiara est une riche succube, ce serait mais alors vraiment étonnant. Non, je parle d'un lit pouvait accueillir une orgie de 10 personnes, même des mecs avec beaucoup de muscles.

Je commence alors à voir Chiara entrer dans ma chambre. C'est là qu'elle peut vraiment remarquer mes nombreuses différences. Mes cheveux noirs et pas violets foncés, dépourvus d'une mèche rouge et des yeux marrons. Le reste de mon corps est similaire, mais c'est plus au niveau caractérielle que c'est un peu différent.

"Chiara... t'inquiètes t'es toujours avec Shehtra."

Je veux juste la rassurer, car clairement, c'est vraiment typique de moi-même, ou alors juste du fait que je sois une demie-ange noire. Je crois que ca arrive parfois, voire souvent, pour les demi-anges noirs d'avoir deux formes, dont une violente. Après, je connais pas trop, perso. Je connais la mythologie icarienne, mais on parle vraiment pas des demi-anges noirs parce que déjà que les Anges Noirs sont rares et qu'on connait que mon daron, alors pour parler de leurs fils, c'est vraiment pas facile de trouver des traces avant l'arrivée de Dark Pit.

Je me relève un peu, sans rien cacher de mon corps. Elle m'avait déjà vue complètement à poil, c'était pas la peine de faire quoi que ce soit pour cacher un truc.

"C'est juste tu es face à une forme plus peinarde, le genre où c'est plus le côté humain qui se manifeste que le côté angélique."

Surtout que j'ai vraiment pas souvenir que pour les demi-anges normaux, ça se passe de la même façon, vu que les deux côtés peuvent déjà coexister de base, juste ils sont plus forts, ont un meilleur contrôle de soi et peuvent être plus tranquilles.

[Valeria]

Trois jours. Cela faisait trois jours que Shehtra récupérait. Val allait la veiller régulièrement et surveillait sa guérison, mais elle ne s’était pas attendu à ça. D’ordinaire, ses amants partaient bien avant – quand ils venaient chez elle – mais le plus souvent c’était soit chez eux, soit dans un lieu neutre et Val le quittait plutôt rapidement après les ébats.

Elle avait appris pas mal de choses sur les anges noirs en ces quelques jours, mais peu concernant leur régénération. Pour les anges de sang, c’était encore plus confus. Alors un ange mi-sang mi-noir… ça relevait du pur mystère. Mais, bien que le processus soit long – cette notion de longueur étant toute relative étant donné qu’elle revenait des portes de la mort –, Shehtra avait l’air de récupérer sans souci.

Le point le plus marquant de sa guérison avait été son changement d’apparence. Elle ressemblait désormais à une jeune humaine, probablement pas encore sortie du lycée, très mignonne, mais aux cheveux qui avaient pris une couleur noire nettement plus naturelle que cette mèche rouge. Ses yeux avaient suivi le même chemin pour prendre une belle teinte marron. Apparemment, ses formes avaient elle aussi un peu perdu en volupté.

La jeune fille était éveillée alors que Valeria entrait une nouvelle fois pour voir comment elle allait. Le succube portait une petite robe jaune clair à fines fleurs rouges très échancrée derrière, plongeante devant, tombant au-dessus des genoux quand elle était debout, nettement moins quand elle était assise. Pieds nus, elle ne portait pas non plus de sous-vêtements, ce qui pouvait se remarquer aisément pour qui s’intéressait à la question.

« Chiara... t'inquiètes t'es toujours avec Shehtra.
- Je sais ma belle. Repose-toi.
- C'est juste tu es face à une forme plus peinarde, le genre où c'est plus le côté humain qui se manifeste que le côté angélique. »

Elle n’avait pas l’air de vouloir se reposer encore. Valeria tira une chaise à elle et s’assit à son chevet. Très proche, les jambes croisées, elle lui prit la main.

« Je n’ai vraiment que peu d’informations sur toi et tes… congénères. Je ne savais pas comment il fallait agir, si ce n’était en t’offrant le temps et le repos nécessaires. Ca fait trois jours que tu dors. Tu m’as l’air bien jeune cependant. Tu vas encore à l’école ? Parle-moi un peu de toi, de tes origines, de ta vie… Et aussi de cette vocation d’assassin ! Parce que je pourrais éventuellement avoir aussi besoin de tes services. »

Bien que chez lui sans aucun projet particulier, le succube portait néanmoins son parfum aphrodisiaque comme une seconde peau. Des siècles d’habitude qui envahirent les narines de la jeune étudiante sans y être invités et sans même que Val y pensât vraiment. Elle lui sourit, sa main dans les siennes, et la regarda avec confiance et patience.

[Shehtra Gonas]

Chiara me prend la main, et je sais pas comment le prendre. D'un côté, je suis déjà casée, j'aime vraiment Makoto, juste ça nous arrive d'aller voir ailleurs. De l'autre, je sais pas, j'ai pas envie d'enlever sa main, dans j'ai envie de la laisser. Ce qui est sûr, c'est que Chiara n'a pas l'air trop surprise de voir que je suis passée de ma forme nocturne à ma forme diurne.

Alors Chiara a cherché sur mon espèce. Déjà, je sais même pas si elle connait l'exactitude de ma race : mi-humaine mi-ange icarienne noire de Scarifa. En fait, Scarifa n'existe pas sur Terre, on ne peut le voir qu'à Terra. Je sais même pas si elle sort de la Terre de temps en temps, alors il y a que dalle que je puisse supposer, et elle non plus. Quand bien même elle le sait, les Anges Noirs sont rares, très rares. Déjà que les Anges icariens sont rares et que la seule source de leur existence est des jeux vidéos, donc la saga "Kid Icarus"...

Attends, trois jours ?! Oh par Scarifa ! Je dois avoir raté mes révisions et une partie des cours, en plus j'ai inquiété mes amis, notamment Makoto, donc ma meuf, plus mon gang et notamment Maki qui doit savoir ce qui se cache derrière Mélinda… bref, j'ai perdu trois jours !

"Attends, trois jours ?!"

Là je commence à paniquer complètement, mais Chiara m'empêche de me relever, voulant me rassurer… et je dois avouer que ça a pu marcher, surtout quand elle a dit à mes proches que ça va, qu'elle veille sur moi et que je suis en sécurité. ouf ! De toute façon, elle peut en profiter de cette forme diurne, où je suis pas violente, mais juste prête à protéger qui que ce soit que je puisse connaître.

Du coup, elle me pose des questions sur ma vie, et c'est pas ça qui va ma déranger, surtout qu'elle sait désormais une partie de mon secret, et que je peux pas lui cacher grand-chose. Alors tant qu'à faire, autant tout lui dire.

"D'accord. Du coup, je suis née d'un coup d'un soir entre un ange noir et une humaine. Cet ange noir c'est le plus connu d'entre eux, mais vu qu'il vient d'un jeu de niche, le commun de mortels ne peut pas le connaître. Cet ange noir, c'est Dark Pit, donc le reflet maléfique de Pit. Dark Pit a baisé ma mère parce qu'elle tombait bien, mais pour le reste, il méprise les humains. Il méprise même ses propres fils, dont moi, et il y a que ma mère pour s'occuper de moi. Du coup, je suis née avec deux formes : une forme diurne qui peut vivre sa vie comme un humain, et une forme nocturne beaucoup plus violente. Le tout, contrôlé par la même conscience, la même mémoire… il y a aucune illusion chez moi. J'ai fini par voir ma forme nocturne comme un défouloir, à force, même en sachant que je tue. Je suis même devenue tueuse à gages pour acquitter ma conscience, en me disant que celui que je bute a fait un truc qui déplait au point qu'un client veut sa mort."

Ca, c'est dans ma nature générale, et j'ai pas parlé du goût pour le sang. C'est normal, après ma naissance, j'ai jamais entendu parler de Scarifa. Il fallait attendre il y quelques mois.

"Après, ça m'empêche pas d'aller à l'école le jour en gardant le secret, et oui, aujourd'hui je suis toujours au lycée. Au lycée Jinmu, d'ailleurs, ça doit te dire un truc. Mais après je t'ai pas parlé de mon goût pour le sang, parce que j'ai rencontré une déesse déchue du Sang et du Sacrifice : Scarifa. Si tu la connais pas, c'est normal : on en a jamais entendu parler sur Terre car elle vient de Terra, si tu connais. Elle a besoin de reformer son culte, elle a fait de moi son ange, et donc elle m'a donné une partie de ses pouvoirs. C'en est presque devenu une raison de tuer autre que l'argent et ma nature."

Ouais, je tue pour être plus forte. J'ai même tué un ange pour avoir la puissance d'un ange. Elle a comblé un vide au fond de moi, et j'en suis entièrement reconnaissante. D'ailleurs, pendant que je parle, les envies ont commencé à se sentir en moi, et je dois avouer que sous sa robe fine, ça donne envie. Elle peut sentir l'envie, j'en suis sûre.

[Valeria]

Encore un peu dans le coltard, ce qui était largement compréhensible après trois jours passés dans un sommeil si profond, Shehtra se redressa vivement en réalisant la durée de son inconscience. Chiara la repoussa sans difficulté dans les coussins moelleux. Sa forme diurne était bien moins costaude que la forme assassine.

« Attends, trois jours ?!
- Ce n’est pas anormal quand on sait jusqu’où tu as voulu que je t’emmène tu sais. »

Elle entendit les informations complémentaires et s’apaisa visiblement, jusqu’à se détendre à nouveau complètement en sachant que personne ne s’inquiétait, puisque tout le monde avait été rassuré. Alors elle se mit à répondre aux questions de Chiara. Elle n’était pas bavarde la nuit, mais alors sous sa forme d’étudiante, c’était une autre affaire.

Elle avait semblé perturbée quand le succube lui avait pris la main. Une sorte de désir de la retirer mêlé à celui, contraire, de la laisser. Elle y céda et raconta son histoire. Brièvement, mais nul doute qu’elle apporterait d’autres détails par la suite si Chiara devait en juger par sa volubilité.

« D'accord. Du coup, je suis née d'un coup d'un soir entre un ange noir et une humaine. Cet ange noir c'est le plus connu d'entre eux, mais vu qu'il vient d'un jeu de niche, le commun de mortels ne peut pas le connaître. Cet ange noir, c'est Dark Pit, donc le reflet maléfique de Pit. Dark Pit a baisé ma mère parce qu'elle tombait bien, mais pour le reste, il méprise les humains. Il méprise même ses propres fils, dont moi, et il y a que ma mère pour s'occuper de moi. Du coup, je suis née avec deux formes : une forme diurne qui peut vivre sa vie comme un humain, et une forme nocturne beaucoup plus violente. Le tout, contrôlé par la même conscience, la même mémoire… Il y a aucune illusion chez moi. J'ai fini par voir ma forme nocturne comme un défouloir, à force, même en sachant que je tue. Je suis même devenue tueuse à gages pour acquitter ma conscience, en me disant que celui que je bute a fait un truc qui déplait au point qu'un client veut sa mort. »

Ça peut sacrément me servir ça. Si elle se convainc elle-même du bien-fondé des contrats qu’elle reçoit, ça la rend encore plus efficace et sans pitié…

« Après, ça m'empêche pas d'aller à l'école le jour en gardant le secret, et oui, aujourd'hui je suis toujours au lycée. Au lycée Jinmu, d'ailleurs, ça doit te dire un truc.
- Oui, je connais… J’y ai quelques connaissances d’ailleurs.
- Mais après je t'ai pas parlé de mon goût pour le sang, parce que j'ai rencontré une déesse déchue du Sang et du Sacrifice : Scarifa. Si tu la connais pas, c'est normal : on en a jamais entendu parler sur Terre car elle vient de Terra, si tu connais.
- Terra ? Si bien sûr que je connais. Mais en effet, Scarifa ça ne me dit pas grand-chose.
- Elle a besoin de reformer son culte, elle a fait de moi son ange, et donc elle m'a donné une partie de ses pouvoirs. C'en est presque devenu une raison de tuer autre que l'argent et ma nature. »

Décidément, elle a tout pour faire une tueuse à gages sans aucun état d’âme. Le tueuse parfaite. Il faut qu'elle accepte de travailler pour moi !

C’était comme si elle était contente que Chiara sache plus ou moins qui elle était. Elle pouvait vider son sac. A la regarder, oui, elle paraissait soulagée. Détendue. A l’aise avec le fait que le succube connaisse son histoire. Cette confiance donna un petit coup au cœur de Chiara qui ne s’attendait pas à une telle marque de confiance si rapidement. Mais après tout Shehtra était encore une adolescente par bien des côtés. Elle avait besoin de se sentir épaulée, protégée, chaperonnée peut-être même.

Durant les minutes passées à l’écouter, Chiara avait senti se réchauffer l’atmosphère, les sens de la jeune fille s’éveillaient à nouveau au désir. Sa main dans la sienne était devenue moite, un signe qui ne trompait pas.

Elle la regarda tendrement, caressant le dos de sa main de son pouce délicat, presque nonchalamment. Ce toucher était léger mais empreint d’une indescriptible volupté. Ajoutant ça à l’état d’esprit de la jeune femme, Chiara avait des doutes à la voir résister.

Le regard de Shehtra la détaillait ouvertement, il était évident qu’elle avait déjà remarqué sa queue pendant entre ses cuisses, nullement cachée par la robe bien trop courte.

Elle sourit, amicale et prévenante.

« Est-ce bien raisonnable après une telle convalescence ? »

Si le ton était taquinement réprobateur, le regard et l’expression de la démone était tout autre. Sans lâcher la main de Shehtra, elle se releva, présentant à travers l’échancrure de son décolleté une vue plongeante sur la totalité de sa poitrine, nue évidemment. Tout comme l’était l’ange noir dans cet immense lit qui avait vu déjà tant d’ébats d’une intensité telle que certaines l’avaient marqué à jamais.

[Shehtra Gonas]

Ah ouais ! Une souffrance tellement intense que j'ai fini aux portes de la mort, et où mon âme est gardé par ma déesse. Elle a vraiment pas faux sur le coup.

Ah bah si elle a des connaissances à Jinmu... en fait limite ça m'étonne pas d'elle. Quand tu es une riche femme d'affaires, tu es un peu partout. Mais vu que je sais qu'elle est succube, il peut y avoir moyen qu'elle connaisse Terra tout comme il y a moyen qu'elle connaisse pas. Par contre, Scarifa est une déesse déchue, donc même les habitants de Terra ne connaissent pas.

Je finis par regarder Valeria dans les yeux, lui souriant. Mon envie recommence à s'exprimer. Déjà, oui, mais en même temps, devant une succube, est-ce que je peux résister, surtout en sachant que je suis en partie humaine, donc en partie vulnérable ? Raisonnable ? Est-ce que je le suis de base ? Ha ha ha ! Je me mets à rire doucement.

"Encore faut-il que je le sois."

Et puis, c'est une succube, forcément elle me tente. Elle se relève et présente son décolleté devant mon visage. Bon, clairement, elle peut pas se dire que je peux me retenir. Alors, avec ma main libre, je baisse son décolleté pour qu'elle finisse vraiment seins nus et je commence à masser un des seins d'une main et à prendre l'autre en bouche, commençant à le sucer, tout en la regardant dans les yeux, rien que pour le désir. Je sais pas trop si elle pense que c'est différent, surtout en sachant que je suis sous ma forme bien humaine, mais en tout cas, elle sent la même envie que sous la forme nocturne.

[Valeria]

Alors que Val la taquinait, Shehtra se mit à rire doucement.

« Encore faut-il que je le sois.
- Et si je me base sur ce que j’ai vu de toi, tu ne l’es absolument pas… »

Val se releva, présentant à la vue de Shehtra son incroyable poitrine. Elle allait achever son mouvement, histoire de mettre « subtilement » sa queue à portée, mais la jeune femme la surprit en prenant immédiatement la balle au bond.

Sa main accrocha l’échancrure de la robe, libéra d’un mouvement habile les seins qui se mirent à pendre quelque peu à cause de la gravité, leur fermeté nullement affectée. Une main s’agrippe à l’un des deux tandis que la bouche avide s’empare du téton du second.

« Héééé petite ogresse ! » sourit le succube.

Le regard que lui lança Shehtra était plein d’un désir intense, de la même intensité que celle qu’il y avait dans celui que sa part d’ange lui avait jeté cette nuit où elles s’étaient découvertes.

Val glissa une main caressante dans les cheveux de la jeune fille tandis que de son autre main elle faisait tomber la robe au sol, dévoilant sa nudité parfaite. Son excitation grimpa rapidement sous les attentions buccales de son amante, ses tétons durcirent, son vit et son clitoris aussi. Après quelques longs instants de dégustation, sa respiration s’accéléra doucement.

« Hmmmm tu es… très habile de ta langue dis donc ! »

Prise de deux-trois spasmes alors qu’elle atteignait son faîte, sa queue tapa le menton de la jeune femme.

[Shehtra Gonas]

Clairement, je peux pas être raisonnable à l'heure actuelle. Rien que le fait que je sois une meurtrière en puissance la nuit fait que je suis pas raisonnable. J'essaie d'être la meilleure personne possible, mais quand tu n'as plus de remord à tuer à force de le faire parce que ta nature te le force, on peut dire que j'ai déjà perdu la raison.

Bon, Chiara m'a trop donné envie, ma résistance mentale est encore trop faible. Donc normal que je peux pas me retenir et que j'attrape la balle au bond. Moi, ogresse ? En même temps, tu sais que je suis en convalescence, tu sais que je suis surhumaine, alors tu te doutes que tes nichons donnent envie de les bouffer. Ha ha ha !

Pendant que je bouffe ce nichon, elle finit par faire tomber sa robe, faisant qu'elle est tout aussi nue que moi. Je sens d'ailleurs ses seins se pointer, autant dans ma bouche que sur ma main. Je profite bien de ces attentions, et elle sent bien que je n'en suis pas au coup d'essai. Après, elle sait bien que c'est pas la première fois que je baise une meuf.

Je commence alors à sentir quelques petites biffles sur le menton. Je relâche alors ce nichon, alors que je commence à prendre cette queue pour la caresser.

"Tu sais, à force de baiser des meufs, je sais faire."

Alors, si j'ai une préférence gouine, c'est pas full non plus. D'où le fait que je suis quand même à l'aise avec les bites. D'ailleurs, je garde quand même ma gueule ouverte, car je commence à lécher le gland sans m'arrêter de masser le nichon. Je commence alors à le mettre dans ma bouche, commençant à le sucer. Si elle veut me faire une gorge profonde, elle a qu'à approcher, mais en attendant, ça veut pas dire que je vais m'empêcher de la sucer. De toute façon, ça fond dans la bouche et pas dans la main, ce serait con de m'arrêter là.

[Valeria]

Les attentions de Shehtra étaient habiles. Assez rapidement, Valeria sentit son corps réagir, ses tétons durcir, tout comme son vit et son clitoris. Manifestement, Shehtra a pas mal d’expérience avec les filles. Pourtant, elle n’en a apparemment pas moins avec les hommes. Valeria sourit avant qu’elle lui arrache un gémissement de plaisir.

Cette fille est une aubaine à bien des degrés différents. Assassin sans état d’âme, amante douée avec les deux sexes, ange noir, résistance surhumaine et ce n’était que le début de l’iceberg. Et en plus, elle se confiait à Val comme si elle la connaissait depuis des siècles. Elle avait manifestement décidé de jeter son dévolu sur elle et lui accorder une confiance quasi-totale. En même temps, elle lui avait confié sa vie quelques jours auparavant. Et Val avait tenu une parole très aisément rétractable, avait exaucé ses demandes et rempli la totalité de la demande.

Ca méritait clairement une bonne dose de confiance, mais là, Shehtra allait plus loin. Val s’en sentait flattée. Elle n’avait pas envie de décevoir cette jeune femme qui délaissa quelque peu son sein, n’y laissant plus que sa main, pour se concentrer sur son gland turgescent.

« Mmmmhhh… »

Le contact délicat de la langue, les premiers lapements, Valeria fondait rapidement. Les lèvres se posèrent à leur tour sur le gland, l’embrassèrent, le prirent entre elles sans ouvrir la bouche. Le succube regarda l’ange, la bouche entrouverte et la respiration nettement moins sereine.

Shehtra ouvrit la bouche, juste ce qu’il fallait, prit le gland en elle. Valeria ferma les yeux pour les rouvrir un moment plus tard, quand la langue appuya sur le frein et lui arracha de nouveaux gémissements.

Elle s’avança alors, offrant toute la longueur de sa queue à l’attention de Shehtra.

« Masse mes couilles et branle ma chatte pendant que tu me… Oooooh ! Ouiiiii… Comme ça ! Oui ! Ah C’est bon ! Continue… »

L’ange n’attendait pas, elle appliquait. Des doigts s’insérèrent en elle tandis que d’autres commençaient immédiatement à s’occuper de son clitoris. L’autre main se mit à masser ses testicules sans attendre, avec un doigté moelleux. Valeria eut l’impression que ses couilles venaient d’être déposées dans un cocon ouateux doux et chaud. Sa semence se mit immédiatement en effervescence.

C’était trop bon. Elle n’allait pas tout gâcher en défonçant la gorge de Shehtra. Pas maintenant. Pas tout de suite. Elle allait la laisser y aller à son rythme, et si elle voulait qu’elle se couche ou prenne une autre position, elle le ferait. Là, tout ce qu’elle voulait, c’était profiter !

Le temps viendrait ensuite pour les gorges profondes, les facesit et les footjobs, avant le véritable plat de résistance.

« Oh putain… Tu n’es vraiment pas manchote avec les queues non plus… »

Un léger filet de bave glissa de la bouche du succube pour s’écraser sur la joue de l’ange.

[Shehtra Gonas]

Pour l'avouer, j'ai plus d'expérience pour les meufs que pour les mecs, mais je ne suis pas dépaysée non plus pour ces derniers. J'ai bien moins d'expériences avec les futanaris, bien que j'en ai clairement eu, et pas que des douces. Après tout, être au Lys m'aide pour le troisième genre. En tout cas, je sais que ça plait à Chiara, ce que je fais.

Elle me demande de masser ses couilles et de branler sa chatte, et donc je relâche son nichon pour le faire sans hésiter. Je n'ai jamais fait tout ça en même temps, mais je sais m'occuper de tout quand même. Un massage de couilles et un dogitage, pourquoi elle devrait s'en priver ?

Mes yeux sont fermés pour mieux profiter de cette queue qui fond dans ma bouche, et pendant ce temps, j'approche doucement ma tête de son pubis. J'ai l'impression que je fais plus plaisir la succube que la moyenne, elle qui est faite pour baiser, et qui dédie toute sa vie à ça.

En effet, avec les queues, je ne suis pas perdue. Je baise avec un mec quand il y a une meuf avec, genre un mec avec sa meuf, je peux les baiser tous les deux. Autant dire que je sais mieux partager qu'avoir une queue rien qu'à moi. Ca ne veut pas dire que je ne peux pas m'occuper des queues seule, ça se sent au Lys. Mais je ne peux répondre qu'avec des gémissements, je ne suis pas ventriloque.

Petit à petit, la branlette et mon doigtage se font plus rapides, lui offrant plus de plaisir. Je ne sais pas combien de temps elle va tenir avant de jouir, mais je veux lui faire plaisir. De toute façon, si elle ne jouit pas, je vais finir par mettre le gland dans ma gorge, tout en continuant de sucer la queue, qui n'a de cesse de fondre dans ma bouche. Je ne peux pas dire "et pas dans ma main" parce que c'est les couilles qui sont dans la main, c'est pas vraiment la même.

Tant qu'à faire, autant lui faire d'autant plus plaisir, d'ailleurs. Deux de mes doigts commencent alors à se transformer, commençant à devenir rouges sang et devenir de longues griffes qui peuvent aller jusqu'au col de l'utérus. Je ne compte pas du tout la percer, je vais plutôt frotter le bout des griffes sur la paroi, et elle pourrait avoir limite l'impression d'avoir une queue pointue, longue et fine dans sa chatte.

[Valeria]

Le succube profite de l’habileté de la jeune femme. Elle sent ses doigts entrer en elle, la stimuler. Elle mouille déjà fortement et la cyprine macule rapidement les doigts, jusqu’à couler doucement sur la main et maculer le pouce qui stimule son clitoris gonflé.

Ses couilles sont merveilleusement massées, elle a une impression de douceur érotique intense, sans doute due à la chaleur de la main et la dextérité des doigts.

La bouche avance, encore et encre, le long de la hampe, lèche toute la longueur, remonte, redescend, enveloppe, gobe, avale. Désormais, une bonne partie de la queue a franchi l’entrée, mais la langue et la luette font toujours barrage, dégageant des bruits obscène d’un délice absolu.

Petit à petit, Shehtra accéléra le mouvement, mettant Valeria sur la sellette. La cyprine se mit à affluer plus rapidement, le présperme se déposa sur la langue avec régularité.

« Haannn ! »

Valeria glissa sa main dans les cheveux de l’ange, gémissant fortement, pressant son bassin en avant sans forcer la gorge profonde.

Elle sentit alors un changement de sensations en elle. Comme si les  doigts étaient devenus plus fins, plus aiguisés. Ils frôlèrent les parois utérines, lui arrachant un nouveau gémissement de plaisir. Elle n’allait plus tenir longtemps et ne le voulait pas.

Elle baissa la tête sur le visage de l’ange et un filet de bave s’étira jusqu’à son sein sur lequel il dégoulina avant de perler dessous.

« Je… aaaahhh ! C’est bonnnn… »

Le plaisir approchait à grandes enjambées et elle adorait ça. Il ne manquait pratiquement rien. Shehtra allait-elle la laisser arriver au terme ainsi ou l’achever ? Peu lui importait en réalité, l’ange l’avait amenée là où elles le voulaient toutes deux.

[Shehtra Gonas]

Je sens déjà que ce ne sera pas du tout la dernière fois que je vais profiter de cette queue. Elle est tellement bonne et cette verge est tellement agréable à sentir, du gland aux couilles ! Je risque de ne plus vouloir m'accrocher à être une meilleure personne. Je ne vais pas la servir corps et âme, car c'est déjà pris par ma déesse, mais je vais en partie lui appartenir.

Je sens bien sa mouille couler sur mes doigts et ma main, alors que son présperme a coulé sur ma langue. D'ailleurs, je sens sa queue pulser dans ma bouche quand elle sentait mes doigts devenir de véritables griffes qui frôlent le col de l'utérus. Ca me donne envie de continuer à la sucer plus rapidement, à trifouiller plus fortement les couilles sans que ça ne vire au chabit (non, surtout pas de chabit, je veux pas qu'elle souffre alors qu'elle veut juste du plaisir) et de caresser plus intensément le col.

La jouissance va bien arriver, et pour ça, je force ma tête pour que le gland finisse par franchir ma langue et ma luette pour qu'elle finisse par jouir dans ma gorge. Mes yeux se ferment en fronçant, alors que j'avale cette jouissance qui me remplit l'estomac. J'ai faim après trois jours non stop à être complètement évanouie par l'acte masochiste, il y a de quoi me rassasier.

Après cette jouissance, je finis par enlever la queue de ma gorge, et même de la bouche, reprenant ma respiration. Je retire mes doigts de sa chatte et j'en profite pour les mettre dans ma bouche, lui montrant par la même occasion en quoi mes doigts s'étaient transformés pour que ça atteigne le col de l'utérus, et petit à petit, ces longues griffes se résorbent en plus de reprendre leur couleur normale.

"Ca te plait beaucoup, hein ?"

Je me relève alors pour embrasser la belle succube, jouant avec sa langue avec un grand plaisir. Comment se priver de cette belle succube ? J'en profite d'ailleurs pour prendre mes nichons pour commencer à coincer sa queue entre ceux-ci, et je les frotte avec une belle envie.

"D'ailleurs, Chiara c'est ton vrai nom ? Tu m'avais dit de t'appeler Chiara, donc peut-être que c'est juste un nom d'emprunt."

Je lui ai beaucoup avoué, surtout que je lui avais offert ma vie pour qu'elle la maltraite tout en l'épargnant. Donc tant qu'à faire, avec un tel rapport de confiance, elle pourrait dire si Chiara est juste un nom d'emprunt ou pas. Et puis, en tant que tueuse à gages, je sais garder le secret.

[Valeria]

Shehtra n’était pas du genre passive. Val l’avait déjà remarqué, même si leur expérience sur les toits avait fini par l’y obliger, tant elle s’était retrouvée là où elle le désirait : aux portes de la mort. Mais ici, même convalescente, elle avait pris les choses en mains.

Le plaisir que ressentait le succube à cette fellation couplée à une masturbation vaginale des plus inédites était à la hauteur de ses attentes. Elle avait décidé de laisser carte blanche à l’ange noire et elle en faisait un excellent usage.

Bientôt, elle fut au bord de l’orgasme, se demandant comment Shehtra allait décider de conclure le processus. Elle n’eut pas longtemps à attendre : en bonne preneuse de décisions, elle ne laissa pas la situation s’éterniser. Dès les premiers spasmes annonciateurs de plaisir devenus plus réguliers, elle força elle-même sa gorge pour y accueillir le gland. En quelques instants, c’était bouclé et Valeria se répandait dans sa gorge avec un long râle de plaisir, la main crispée dans ses cheveux. Son orgasme fut intense et abondant, directement offert à l’estomac de Shehtra qui ne put goûter réellement à son goût que lorsqu’elle délivra le membre de sa gangue de chair et que les derniers reliquats du plaisir se déposèrent sur sa langue.

Dans le même temps, son vagin se crispa et le plaisir s’y déclencha également, noyant les doigts en lui jusqu’à dégouliner le long de la main, du poignet, du bras… jusqu’au coude duquel il goutta au sol n longs filaments baveux.

Alors que Val encaissait, essoufflée, elle regarda son amante lécher la cyprine qui maculait sa main dont les doigts reprenaient sous ses yeux leur forme initiale.

« Ça te plait beaucoup, hein ?
- Oh oui… C’était… original. J’ai adoré. »

Shehtra se redressa pour l’embrasser. Un long baiser passionné qui empêcha le succube de voir son désir faiblir d’un iota, si tant était que ce fut possible à cet instant. Puis l’ange libéra sa bouche pour prendre son sexe entre ses seins et commencer à le masturber, le regard plein d’envie.

« D'ailleurs, Chiara c'est ton vrai nom ? Tu m'avais dit de t'appeler Chiara, donc peut-être que c'est juste un nom d'emprunt.
- Non, ça ne l’est pas, mais chuuut, c’est un secret. »

Valeria posa un index sur ses lèvres en lui adressant un clin d’œil. Puis se pencha à son oreille.

« En réalité, je m’appelle Valeria… » lui chuchota-t-elle avant de lécher et mordiller le lobe qui accueillait cette confession.

Elle joua avec lui un court instant, puis se redressa pour profiter des attentions de la poitrine de Shehtra. Elle ne savait pas trop si l’ange voulait la faire jouir ainsi.

« Tu veux encore me faire jouir hein ? Dis-toi bien une chose, j’en ai pour tes seins, puis tes pieds. Et après, ce sera au tour de ta chatte, puis de ton cul. Deux, trois, quatre fois. Minimum. Tu es prête pour ça ? »

Elle posa une main caressante sur sa joue, mais son regard était plein de promesses lubriques éhontées. Comme pour illustrer ce propos, sa queue gonfla quelque peu entre les seins de l’étudiante, déposant un peu de présperme sur sa peau d’albâtre.