Re: Errance stellaire [avec Ulrik]
Posté : 23 août 2024 00:49
C’était mauvais, ça. Parce que les émotions négatives, c’était quand même la norme depuis la dérive spatiale. Qui plus est, Mrs Claus n’avait pas été en grande forme pour mettre des pieds au cul aux lutins fainéants. Principalement parce qu’elle-même n’était pas en forme. On pouvait même dire qu’elle avait touché le fond. Mais cette crise ? Cet hurluberlu futuriste et passablement énervant ? Mrs Claus commençait à se dire qu’elle avait besoin de tout ça. Bizarrement, elle sentait un changement en elle. Une sorte de retour de motivation.
Elle fit donc craquer ses poings dans la paume de l’autre main. Est-ce le bruit ? Est-ce le changement d’état d’esprit de la femme de feu le Père Noël ? Le résultat était que les cris étaient moins véhéments. Certains se turent carrément et observèrent leur Boss, en attente de… ils ne savaient pas. Un bon sermon comme dans le bon temps ? Quelque chose de plus tragique depuis que le Père Noël était mort ?
« Bon, les lutins. Il va falloir qu’on parle sérieusement. Je dirais même qu’il faudrait qu’on le fasse rapidement. Mais ce serait vous manquer de respect. Alors laissez-moi vous dire deux trois trucs avant d’aller plus loin dans la conversation. Tout d’abord, le Chalet est en danger. »
Lutin : « C’est déjà un taudis de toute façon ! Oui, voilà ! On devrait l’appeler le Taudis avec une majuscule ! Ah ah ! »
« Oui, le Chalet est mourant à cause de la magie de Noël elle-même mourante. Mais un nouveau problème s’est… »
Mrs Claus fut obligé de regarder Ulrik avant de finir sa phrase.
« …crashé chez nous. Un lutin a volé un artefact maléfique. Il est actuellement en route vers le Cœur. S’il y parvient, c’en sera fini de nous. Qui plus est, cet homme m’a appris que l’artefact se nourrit d’émotions négatives. Et cette révolte doit être un plat de choix pour lui. »
Lutin : « C’est nul ce que vous faites ! Nous faire culpabiliser ? Tout ça pour qu’on ferme nos gueules et qu’on vous redonne le plein contrôle de l’ascenseur ? ON NE SE FERA PAS AVOIR ! Hein, les gars ! »
Il y eut un vivat dans la foule. Des bras se levèrent. Des poings serrés de protestation. Mrs Claus attendit patiemment que ça se calme. Elle posa son regard intense sur chacun des lutins qui doutaient. Certains commençaient déjà à chercher à faire bande à part. Elle fit la même chose chez les plus enragés. Quelques-uns perdirent en intensité.
« Je vais être franche. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Alors, ceux qui veulent tant leur liberté l’auront. Bien entendu, ça pourrait paraitre hypocrite de ma part étant donné que nous sommes perdus en plein milieu de nulle part. Mais Noël n’est peut-être plus notre commerce à l’avenir. Et votre race a largement rempli son contrat depuis les centaines d’années. Donc je peux vous promettre la liberté pour ceux qui le veulent. Et je peux vous promettre du temps pour ceux qui veulent rester. Ceux qui ont des idées pour que le Chalet change. Evolue. Voilà, je ne peux pas être plus sincère et plus ouverte d’esprit. »
Il y eut un silence.
Des concertations.
…
Visiblement, la majorité semblait d’accord.
Lutin : « Putain, les gars ! Il y a un copain qui est malade à cause d’un bidule maléfique. Faut qu’on se grouille d’aller l’aider. Toi, donne-moi cette clé. Voilà. Dites, Boss, vous voulez bien que je vous accompagne ? Dans tous les cas, vous pouvez descendre avec le gars bizarre. Je m’occupe de contenir les derniers rageux. L’ascenseur ne s’arrêtera plus à cause d’eux. »
Elle fit donc craquer ses poings dans la paume de l’autre main. Est-ce le bruit ? Est-ce le changement d’état d’esprit de la femme de feu le Père Noël ? Le résultat était que les cris étaient moins véhéments. Certains se turent carrément et observèrent leur Boss, en attente de… ils ne savaient pas. Un bon sermon comme dans le bon temps ? Quelque chose de plus tragique depuis que le Père Noël était mort ?
« Bon, les lutins. Il va falloir qu’on parle sérieusement. Je dirais même qu’il faudrait qu’on le fasse rapidement. Mais ce serait vous manquer de respect. Alors laissez-moi vous dire deux trois trucs avant d’aller plus loin dans la conversation. Tout d’abord, le Chalet est en danger. »
Lutin : « C’est déjà un taudis de toute façon ! Oui, voilà ! On devrait l’appeler le Taudis avec une majuscule ! Ah ah ! »
« Oui, le Chalet est mourant à cause de la magie de Noël elle-même mourante. Mais un nouveau problème s’est… »
Mrs Claus fut obligé de regarder Ulrik avant de finir sa phrase.
« …crashé chez nous. Un lutin a volé un artefact maléfique. Il est actuellement en route vers le Cœur. S’il y parvient, c’en sera fini de nous. Qui plus est, cet homme m’a appris que l’artefact se nourrit d’émotions négatives. Et cette révolte doit être un plat de choix pour lui. »
Lutin : « C’est nul ce que vous faites ! Nous faire culpabiliser ? Tout ça pour qu’on ferme nos gueules et qu’on vous redonne le plein contrôle de l’ascenseur ? ON NE SE FERA PAS AVOIR ! Hein, les gars ! »
Il y eut un vivat dans la foule. Des bras se levèrent. Des poings serrés de protestation. Mrs Claus attendit patiemment que ça se calme. Elle posa son regard intense sur chacun des lutins qui doutaient. Certains commençaient déjà à chercher à faire bande à part. Elle fit la même chose chez les plus enragés. Quelques-uns perdirent en intensité.
« Je vais être franche. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Alors, ceux qui veulent tant leur liberté l’auront. Bien entendu, ça pourrait paraitre hypocrite de ma part étant donné que nous sommes perdus en plein milieu de nulle part. Mais Noël n’est peut-être plus notre commerce à l’avenir. Et votre race a largement rempli son contrat depuis les centaines d’années. Donc je peux vous promettre la liberté pour ceux qui le veulent. Et je peux vous promettre du temps pour ceux qui veulent rester. Ceux qui ont des idées pour que le Chalet change. Evolue. Voilà, je ne peux pas être plus sincère et plus ouverte d’esprit. »
Il y eut un silence.
Des concertations.
…
Visiblement, la majorité semblait d’accord.
Lutin : « Putain, les gars ! Il y a un copain qui est malade à cause d’un bidule maléfique. Faut qu’on se grouille d’aller l’aider. Toi, donne-moi cette clé. Voilà. Dites, Boss, vous voulez bien que je vous accompagne ? Dans tous les cas, vous pouvez descendre avec le gars bizarre. Je m’occupe de contenir les derniers rageux. L’ascenseur ne s’arrêtera plus à cause d’eux. »