The Multiversity

Anna Marie se pinça les lèvres quand Zeddicus se rapprocha d’elle. Elle savait qu’il était un gentil garçon, quelqu’un qui pratiquait le sexe sans excès. Peut-être même devait-il boire avec une très grande pudeur. Pour le dire simplement, il était le gentil, le valeureux héros de cette histoire. Un homme altruiste et droit, qui avait tenté de se reconstruire après la mort de sa femme. Les gens comme ça étaient toujours les mieux à corrompre, et, même s’il ne le réalisait pas encore, il était doucement en train de succomber. Il avait en tout cas pu constater qu’Anna Marie ne plaisantait pas. Trommel était en train de réunir une terrifiante armée, preuve qu’il n’entendait pas se limiter à Stonehold. Dans sa tête, Zeddicus devait sans aucun doute toujours se dire qu’il pourrait inverser la vapeur, qu’il pourrait ramener son fils à la raison… Anna Marie s’en amusait intérieurement, mais elle comptait bien le laisser agir.

Zeddicus la plaqua donc contre le mur, et posa une main sur sa nuque, puis une autre sur ses fesses. Anna Marie frémit doucement, et enroula ses jambes autour de sa taille. Elle sentait sa belle érection, et répondit à son baiser, serrant sa main sur ses cheveux, s’amusant, se gaussant de sa situation.

« Tu as beau vouloir nous presser, mon chéri, sache que cela va durer toute la nuit… »

Elle rompit brièvement le baiser, et mordilla sa lèvre supérieure, tirant dessus, serrant ses cuisses autour des siennes.

« …Plus tu t’exciteras dès le début, et plus tu t’épuiseras… Et tu as vu toute cette armée, non ? Alors, si j’étais toi, je traiterai ta sauveuse avec le respect dû à son rang… »

Si Zeddicus espérait qu’elle cesserait de la provoquer, Anna Marie était loin de le satisfaire ! Très joueuse et moqueuse, elle se frotta encore contre lui, maintenant sa position. Elle poussa alors, et Zeddicus tomba sur le sol. Elle se mit à califourchon sur lui, et frotta ses fesses contre sa queue. Se pinçant les lèvres, Anna Marie lui sourit ensuite, et glissa sa main sous son pantalon, venant appuyer ses doigts sur sa verge.

Souriant à nouveau, Anna Marie se pencha vers lui ensuite, retirant sa main de sa verge, et posa ses doigts sur ses lèvres, enfonçant la pointe de son doigt entre ses lèvres.

« Ta queue est tellement dure, tellement grosse… Je sais de qui mon Maître tient, maintenant. Oh, je vais tellement adorer que tu me baises… ! »

Anna Marie gloussa encore, et l’embrassa brièvement en retirant son doigt.

« Mais, pour l’heure, je vais plutôt te sucer ! »

Il n'avait pas trop le choix, il n'aimait pas être face au mur, mais là, c'était soit la rapidité en couchant avec cette sorcière, renonçant ainsi à ses vœux, soit il faisait un détour et qui sait combien de temps cela lui prendra pour retrouver son fils ? Isolé dans ce petit coin, cela pourrait être presque plaisant d'y passer un agréable moment, mais le simple fait de voir Anna Maria près de lui gâchait ce tableau. Il ne se plaignait pas de sa vie, elle avait vécu son lot de drame l'ayant mené à être ainsi, mais il détestait la femme qu'elle était actuellement. Ironie du sort, cette même femme qu'il ne supportait pas était un pont le menait à son fils. Il n'avait donc pas d'autre choix que de jouer le jeu s'il voulait y arriver. La pression qu'il sentait contre son corps, sous ses mains avait beau être agréable, ce n'était que le bon côté, car il exécrait cette femme et souhaitait en finir au plus vite pour retrouver Trommel au plus vite.

Par contre, lorsque cette harpie venait souligner que cela durerait toute la nuit, il recula son visage d'elle en fronçant les sourcils une fois le baiser fini.

« Hey, t'avais dit après un orgasme, pas après toute la nuit. »

Si c'était le cas, il aurait pris l'autre chemin, au moins il n'aurait pas brisé son vœu. Venant tomber au sol, elle venait le maintenir à califourchon avant que sa main ne se glisse un peu trop bas. C'était le but, mais depuis sa révélation, il avait l'impression de s'être fait arnaquer et cela ne lui plaisait pas trop ! Anna Maria posa un doigt sur ses lèvres en commençant à un peu trop caresser son sexe alors qu'elle faisait une comparaison entre lui et son fils ? Mais, ce n'était qu'un enfant ! C'était déjà assez scandaleux comme ça de savoir qu'elle couchait avec son fils, mais si en plus il avait ce genre de chose... à quel point son fils avait changé ? Une drôle de question, mais la bougresse ne lui laissaient pas vraiment le temps de se remettre de tout cela, car elle continuait sur sa lancée avec toujours plus d’obscénité.

« Minute, ce n'est pas ce qui... »

Sa phrase se coupa, sentant les lèvres d'Anna Maria autour de son pénis, il se retenait, mais il ne pouvait pas mentir. Voilà une chose délicieuse. Zedd se retenait, mais lâchait quand même quelque gémissement ici et là, ses doigts se crispant sur le sol. Elle l'avait trop entourloupé pour qu'il commente plus d'erreurs. Même si dans un sens, elle avait dit de suivre ses ordres s'il voulait revoir son fils, mais... pouvait-il se fier à elle ? Alors qu'elle l'avait déjà roulé dans la farine une fois ? Zeddicus faisait des efforts pourtant, pour le moment, il restait sage, ne profitant aucunement de la situation. Elle n'avait rien demandé, pas besoin de faire plus que nécessaire donc, ne pas faire d'erreur, moins ternir sa promesse, pour le moment. Il n'avait pas besoin de plus craché sur la tombe de sa femme, pas plus que nécessaire...

De son point de vue, elle avait largement prouvé à Zeddicus qu’elle était fiable. Pensez donc ! Il venait d’entrer dans une forteresse remplie de monstres, de démons, et il en ressortait indemne ! Car elle était là, elle était là pour veiller sur lui, pour empêcher les monstres et les soldats du Roi-Démon de le tuer. Sans elle, il serait mort. Mais, pour autant, elle sentait encore chez lui une certaine forme de vigilance. Après tout, elle avait initialement dit qu’elle arrêterait avec un seul orgasme… Mais avait-elle vraiment menti ? Peut-être que Zeddicus aurait dû lire les petites lignes, ou demander des détails… Car les démons avaient pour règle d’honneur de ne jamais mentir, quand bien même leurs propos étaient très libres d’interprétation !

Anna Marie se déplaça doucement, et s’attaqua donc à son membre. Elle s’agenouilla devant lui, et, malgré les vaines protestations de l’homme, s’attaqua à sa verge. La belle queue du guerrier s’enfonça dans sa bouche, entre ses lèvres, et elle soupira longuement, gémissant contre ce membre. La belle verge tendue remua et durcit rapidement, faisant sourire Anna Marie. Relevant les yeux, elle vit le regard de l’homme, luttant contre le désir qu’il ressentait. Ses mains se crispaient à côté d’eux, et il ne touchait même pas le corps d’Anna Marie, subissant, pensant sans doute à sa femme.

*Mais quelle belle verge ! Oh, ça alors, je comprends la vigueur du Roi !*

Son père était… Tout simplement incroyable ! Oh oui, comme elle allait s’amuser avec lui ! Elle continua donc à le pomper, suçant sa queue, aspirant l’air entre ses joues, léchant régulièrement son vit. Elle sentait sa hampe de chair durcir, enfler, et continua donc. Anna Marie continuait à regarder son partenaire, jusqu’à ce que son corps ne le trahisse. La profusion de sperme jaillit, et elle frémit encore. Elle releva le visage, s’agenouilla, et avala tendrement son sperme, en poussant des soupirs un peu excessifs.

Heureuse, Anna Marie se releva alors, et commença à se déshabiller sous ses yeux. Zeddicus pourrait voir des cicatrices orner ici et là son dos, symbole de traces de griffures, voire de morsures.

« Aide-moi donc à me déshabiller, mon beau, ton sperme est aussi bon que Trommel… Et j’ai maintenant très envie de me baigner avec toi ! » glissa-t-elle ensuite, un sourire malicieux sur les lèvres en lui tournant le dos.

Ainsi, Zeddicus pourrait constater que, pour devenir la femme qu’elle était actuellement, Anna Marie avait subi un rude traitement…

« Je te rassure, certaines de ses marques dataient de l’époque où j’étais encore une bonne sœur. J’ai découvert la discipline et la rigueur religieuse à la dure ! »

Zedd se sentait trahit, déjà qu'il prenait sur lui en trahissant sa défunte épouse pour coucher avec elle et espérer arrivé au plus vite auprès de leur fils, voilà que cette maudite sorcière lui disait que cela durera la nuit ! À quoi bon prendre un raccourci si c'est pour passer autant de temps ? D'autant plus que cela n'allait pas juste être une nuit de repos, il allait devoir cracher sur ses vœux plus d'une fois... Ce n'était pas un bon bain qui allait retirer toute cette crasse qui lui collerait à la peau. Bien qu'il ne touchait toujours pas cette harpie, elle ne se privait pas pour lui sucer la queue, son regard avait beau être dégoûté, il ne pouvait pas y masquer une forme de plaisir. Tout comme le fait de serrer les poings à défaut de crisper ses doigts dans le vide. Cela était vraiment délicieux à ressentir, mais savoir ce monstre entre ses jambes ne l'aidait pas à profiter de tout cela. Quand bien même elle n'aurait été qu'une pauvre âme qu'il aurait aidé en chemin, la seule personne qui aurait pu lui faire ça était sa femme... Pensé à elle dans ce genre de moment, il avait vraiment impression d'être lui aussi un de ses monstres !

Mais il restait un homme malgré tout, et quand le plaisir fut trop intense, cela débordait ; Il retenait ses gémissements mais il ne put retenir une grimace alors que sa queue se relâchait dans la bouche d'Anna Maria. Oui, cela était un vrai soulagement, mais pouvait-il se permettre un tel relâchement, une telle joie dans pareille circonstance ? Les villages autours étaient pillée et massacrés, sa femme était morte et c'était le corps de son fils qui servait d'hôte au roi démon qui manipulait ses armées. Non, il ne méritait pas, il ne devait même pas avoir droit à une quelconque forme de plaisir de ce genre. Son seul plaisir était de pourfendre les démons et ôter le monstre qui se sert de son fils, c'était là le seul bonheur qu'il devait accepter. Mais même après ça, la sorcière continuait de jouer avec lui, se déshabillant devant lui en avouant à nouveau ses crimes.

« Tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu fais ça avec un enfant ! Tu n'as aucune honte ?! »

Et non, Zedd n'était pas papa poule au point de surprotéger son fils, actuellement, il était logiquement encore loin d'être un adulte alors ses crimes, elle pouvait se les garder pour elle ! Le héros n’était pas aveugle cependant et voyait les marques dans le dos d'Anna, il ignorait où quand et comment elle les avait eut mais cela ne le regardait pas même s'il se doutait que certaines étaient sûrement dû à son séjour chez les démons... Il voulait bien croire que certains ordres religieux étaient un peu trop strict au point de frapper les jeunes, mais il ne faut pas tout mettre sur le dos de la religion. Il ne fit aucun autre commentaire concernant sa jeunesse religieuse, mais il devait s'assurer d'autre chose. Mais il devait bien lui obéir malgré tout donc il l'aidait comme il pouvait à se mettre à nue en évitant autant que possible de toucher directement sa peau. Oui, il était encore tatillon sur les détails de ses promesses.

« Réponds-moi en disant la vérité, quand reverrais-je mon fils ? Quand nous aurons repris la route, on en aura pour combien de temps de trajet ? Deux heures ? Six heures ? Plus ? »

Dire qu'il allait devoir trahir encore plus d'une fois la mémoire de sa femme... Quand bien même il arrivait à retrouver son fils, il ne pourra plus jamais se regarder dans un miroir.... Bien que de son côté, il avait déjà rangé son épée de chair – qui allait pourtant lui servir à nouveau bientôt – il ne pouvait pas réprimer une certaine attirance envers cette femme. Il restait un homme malgré le fait qu'il continuait de brandir son bouclier, car il aimait encore et toujours sa femme.

« Je dois le sauver au plus vite. »

On avait beau lui dire que c'était impossible, alors il allait mourir, mais au moins en essayant.

Zeddicus sembla scandalisé qu’Anna Marie puisse coucher avec un enfant. Après l’avoir sucé, elle l’avait senti jouir. Il était un guerrier terrible, un bretteur hors pair. Seul, il aurait sans doute pu contourner cette armée pour rejoindre le château. Mais il aurait eu du mal à venir, et aurait mis bien plus de temps qu’avec Anna Marie, même en passant une nuit ici. Celle-ci gloussa doucement, le goût de son sperme dans sa bouche, et le rejoignit rapidement. Elle s’assit sur lui, posant ses mains sur ses épaules, et se lova contre lui, enroulant ses bras autour de sa nuque, ses seins proches de son visage.

« Qui te dit que c’est un enfant ? Le Roi-Démon s’est emparé de lui, ton fils a grandi… »

Elle sourit encore, et chercha à lui voler un baiser. Zeddicus résista, souhaitant avant tout savoir quand il pourrait retrouver son fils. Elle gloussa encore, et l’embrassa finalement, un baiser rapide, car l’homme était pressé, mais elle sentait son membre se redresser lentement. Très délicatement, la jeune femme appuyait dessus. Son corps nu et désirable se frottait contre le sien, et elle admirait son calme. Il prenait vraiment cet effort comme un fardeau.

Anna Marie sourit doucement après ce baiser, et ondula un peu sur place.

« Tu pourras y être demain soir, si tout se passe bien… Il y a quand même de la route d’ici au Château du Roi, tu sais… »

La jeune femme soupira à nouveau, remuant encore sur place. Elle était heureuse, apaisée, et retourna l’embrasser, plus longuement, plus passionnément aussi. Elle s’amusait, jouant avec son impatience, sa nervosité.

« Tu penses pouvoir encore sauver l’âme de ton fils ? Tu ne comprends donc pas ? Ton fils était destiné à devenir le réceptacle du Roi-Démon ! C’était son but dès la naissance ! De quoi voudrais-tu donc le sauver ? Il ne fait qu’accomplir son destin ! »

Une situation que Zeddicus se refusait à admettre… Mais, aux yeux d’Anna Marie, c’était là la seule vérité possible et envisageable !

Certes, avoir ce démon en lui avait fait changer bien des choses chez son fils, mais malgré tout, ça restait un enfant. Si demain, une gamine de quatre ans se retrouvait avec un corps d'une femme de vingt ans de plus, ça resterait une enfant. Et coucher avec irait horrifier cette pauvre gamine et la traumatisée pour le restant de sa vie, elle serait bien trop jeune pour tout comprendre. Donc pour lui, son acte restait un crime. Même si la faute première revenait à ce maudit démon qu'il allait devoir tuer, c'était sa faute si sa petite famille avait tant souffert. Plus d'enfants, sa femme morte de chagrin, cette guerre à cause de ce maudit roi, oui, il comptait bien lui en remettre cela dans l'ordre. Même s'il ne pourra pas ramener sa femme à la vie, il comptait ramener son fils à la maison et tout remettre en état.

Même si Zeddicus venait de jouir dans la bouche de cette sorcière, cette dernière en profitait encore à se presser contre lui tout en répondant quand même à ses questions. Bien qu'elle en profitait pour l'embrasser de nouveau, n'ayant d'autres choix que de coopérer pour qu'elle puisse réellement le mener à lui. Mais bon, demain soir... Combien de personnes mourront entre temps ? Le chemin aurait été si long en solitaire ? Il était rapidement parti, en ayant sa destination en tête, sans savoir combien de temps, il aurait mis pour rejoindre un tel endroit ? Anna Maria continua de chercher à l'embrasser en répétant que rien ne changeras sa venue ou non mais pour le père de famille, il savait qu'il pouvait changer les choses.

« Car tu penses que cela suffira à me faire rebrousser chemin ? Destin ou non, je réussirais à faire revenir mon fils et à tuer ou au moins repousser ce démon. Si je dois mourir pour réussir, ou non, alors je donnerais ma vie pour tenter de remettre les choses en ordre. Je préfère essayer de le raisonner et ne plus être là que regarder ce que mon fils fait à cause de ce maudit démon. »

Zeddicus restait têtue sur sa position, mais ça, il pourrait y avoir mille créatures à tuer pour arrivée à son fils, il le fera, peu importe leur taille et leur dangerosité. Toujours quelque peu remonté contre cette sorcoière qui jouait avec lui, il posait son regarcd sur elle, cherchant malgré tout une faille à son fantasisme.

« tu ne crois pas que tu serais heureuse loin de ses démons, de lui ? Si cette bataille prenait fin, tu pourrais reprendre une vie meilleure que tu choisirais, sans que l'église ou le démon ne te guide. »

Sans être un fervent croyant, Zedd vivait de ses principes, il en avait toujours été ainsi. Il n'avait rien contre les croyant mais il restait dans le droit chemin sans pour autant dévoué sa vie à une entité suprême. Dans le meilleur des mondes, une fois son fils de retour, les démons défait, cette femme pouvait avoir une autre vie loin d'eux. Trouver un homme ou une femme qui lui plairait et mener une vie tranquille et heureuse, avec ou sans enfant. Pourquoi céder au malin, après tout ? On n'en sort jamais vainqueur...

Anna Marie sourit encore quand Zeddicus, décidemment têtu, revint sur l’idée de la soigner, de l’éloigner des griffes du Roi-Démon. Elle sourit malicieusement, tandis qu’il évoqua l’idée qu’elle puisse vivre loin de l’Église et de la corruption démoniaque. Elle gloussa alors, et secoua rapidement la tête, comme pour rejeter cette idée.

« C’est tout ce que tu trouves à dire, Zeddicus ? Tu n’as pas l’air de réaliser… Le Roi-Démon est la meilleure chose qui me soit arrivée, il m’a… Libéré ! Je le sers volontairement, je n’ai jamais été aussi heureuse et aussi excitée de toute ma vie. C’est… C’est comme si j’avais été une larve toute ma vie avant que le Roi-Démon ne fasse de moi un magnifique papillon ! »

Elle sourit malicieusement, ses yeux brillant de désir. Les deux étaient dans le bassin, se reposant lentement, et elle se rapprocha à nouveau de Zeddicus. Sa main se posa sur son torse, et elle le poussa lentement, venant le coller contre le rebord du bassin. Un petit sourire en coin sur ses lèvres, elle se positionna de manière à se lover contre lui, se redressant doucement, et s’assit contre lui. Son corps chaud et humide se frotta ainsi au sien, et elle soupira lentement, remontant sa main sur son épaule, l’autre derrière sa nuque, et se pencha vers lui. Ce fut l’occasion d’un doux et long baiser, sensuel, où son corps se lova contre le sien.

Sa langue s’enfonça dans sa bouche, et elle prolongea volontiers le baiser. Elle se pressa contre lui, continuant à caresser sa nuque, lui offrant un magnifique baiser. Un baiser redoutable, avec sa bouche sucrée qui avait le goût d’une délicieuse cerise.

« Hmmm… »

Espérait-il vraiment pouvoir résister indéfiniment face à elle ? Elle était redoutable dans son genre, et était encore en train de lui démontrer.

« Je n’aspire à aucune autre vie, Zeddicus, et, toi aussi, tu comprendras que ce qui arrive est ce qui pouvait arriver de mieux. Comment renoncer à cette beauté ? À ce pouvoir, à cette assurance ? Tu voudrais que je renonce à tout ça, à ce plaisir, au fait de pouvoir coucher avec qui je veux ? Mon pauvre ami, tu vis tellement dans l’ignorance… Ce que je t’offre ce soir, ce n’est qu’un avant-goût de tous les plaisirs auxquels tu pourras goûter avec nous… »

Une vie pleine de délices… Qui pourrait sérieusement renoncer à cela ?

Pour Zeddicus, c'était évident qu'il allait affronter son adversaire jusqu'au bout, pas question d'abandonner comme ça sans même avoir essayer. Peu importe si affronter mille démons était plus facile que faire retrouver l'esprit à son fils, il n'allait pas jeter l'éponge ! Oui, il était têtu, mais pour les bonnes raisons. Alors, Anna Maria pouvait bien dire qu'elle se sentait mieux grâce à lui, il n'allait pas laisser le monde brûlé pour qu'elle puisse vivre de façon si frivole. Elle pourra le faire une fois le roi démon banni de ce monde. La jeune femme était bien décidée à continuer son petit jeu, venant même prendre place sur ses cuisses dans l'eau. Même s'il prenait sur lui pour ne pas s'en approcher, elle faisait le premier pas pour lui, se blottissait contre lui, ses pensées essayaient de contrer tout ça, mais pour le moment, pas moyen de lutter contre. Bien qu'il ne lui tombait pas dans les bras, le sang, lui montait entre les jambes et ça, même avec un esprit aussi vif que le sien pour lutter contre, il avait du mal à s'y faire...

De même que son baiser ne l'aidait pas à chasser ce genre d'image de son esprit, elle était toujours là, prête à enrouler ses pattes d'araignée autour de lui pour le retenir contre sa volonté. C'est sûr que sans lui avoir promis de l'amener à son fils, sans devoir affronter moult créature, il devait bien tenir parole... C'est une chose de se frayer un chemin parmi les monstres, s'en ai une autre d'entamer un combat quand ils sont tous autour de lui...

« Le démon sait tenter ceux dans le besoin... mais ne te berce pas d'illusion car quand il en aura terminé avec toi... je préfère ne pas imaginer ce qui pourrait t'arriver... »

Dans le meilleur des cas, elle sera lâchée dans la nature, dans le pire des cas, les démons pourront se faire plaisir avec elle et pas forcément de façon sexuelle. Le but premier des démons n'était pas forcément la copulation, mais c'était quand même un besoin primaire, manger. S'ils la tuent avant, ce serait déjà bien pour elle, car les monstres pourraient bien la dévorer vivante et lentement... Mais si elle tombait sur des gobelins, oui, ils pourraient bien s'amuser longuement avec son corps, la torturant pendant qu'ils vidaient leurs déviances sexuelles avant de la tuer et la jeter dans un coin avec leurs excréments et autres cadavres... Ces petites créatures avaient la réputation d'être faible, idéal pour les débutants. Oui, un gobelin n'était pas un danger, plusieurs, c'était dangereux, surtout dans un endroit fermé... Mais revenons en au sujet principal...

« Sache que... hun... si j'arrive à corriger tout cela... je pourrais t'aider... sans te tourner le dos... »

Il était difficile de lutter de plus en plus contre ses envies, mais il gardait le cap comme il pouvait. Zedd n'était pas en train de lui demander, si tout se passait bien, de vivre avec lui et son fils, mais bien qu'il ne soit pas très religieux, il ne pouvait pas abandonner quelqu'un dans le besoin. Mais il faut bien avouer qu'entre son nom – Maria – et son parfum, il éprouvait dans un arrière-coin de son cerveau, l'idée de retrouver quelque part sa défunte épouse... Mais c'était là un autre sujet. Mais, malgré ses barrières mentales et physique – même si là, son érection et ses pensées le poussaient doucement vers elle -, il posait ses mains sur ses épaules, pas forcément pour la repousser, mais plus pour appuyer ses dires.

« Faire demi-tour est toujours possible... ça ne sera pas une balade mais le pardon est toujours possible... »

Il ignorait ce que cette femme avait pu commettre comme horrible mission, mais n'avait-elle pas agi pour sa survie ?

« Oh, mon grand héros au cœur pur.. Tu as l’air si décidé à vouloir me sauver d’un destin horrible… Mais ce que je trouve horrible, c’est l’idée de ne plus pouvoir faire ça. »

Zeddicus s’accrochait à l’idée de réveiller chez Anna marie l’esprit innocent et pur de la religieuse qu’elle avait jadis été, mais la tâche semblait difficile. Quand on succombait à la tentation, refaire le chemin inverse était difficile, et rien ne semblait indiquer qu’Anna Marie le souhaite vraiment. Elle s’était attendue aux leçons de morale de son amant, mais devait bien admettre qu’il était insistant. Il continuait en effet à vouloir la convaincre, tout en ayant une belle érection, et le corps d’Anna lové contre le sien. Elle avait enroulé ses jambes autour de sa taille, et posé une main sur ses cheveux. Son autre main en appui sur son épaule, elle la glissa contre son torse, et se rapprocha de ses lèvres, le sentant encore un peu hésiter.

La jeune femme sourit alors, son souffle chaud rebondissant contre ses lèvres. Elle était si désirable, si belle, si voluptueuse… Que Zeddicus parvienne encore à contenir les apparences en disait en réalité très long sur sa force de caractère. Quel homme ! il était le digne père de son Roi ! Il essayait de la convaincre de l’inutilité de son allégeance, que le Roi-Démon la jetterait comme une vieille chaussette dès qu’elle ne lui serait plus d’aucune utilité.

« Hihi, tu ignores tout des projets du Roi à mon encontre… Si je me montre digne, je pourrais peut-être avoir la chance de porter ses bébés, ou de faire partie de son harem ! Quand il règnera sur le monde, je serai au sommet ! »

Elle semblait si sérieuse en le disant…

« Mais, si tu tiens tant que ça à m’épargner le pire, arrête de chipoter, et baise-moi ! Tu ne voudrais pas que mon Roi se fâche en voyant que je ne suis pas à ton goût, hum ? Il pourrait me tuer juste pour ça, tu sais… Tu tiens tant que ça à avoir ma mort sur la conscience ? »

C’était du chantage, tout simplement ! Mais, en même temps, elle était aussi assez sérieuse. Elle accomplissait ses missions avec sérieux, car son Maître était aussi généreux qu’il pouvait se montrer cruel. La femme embrassa donc à nouveau Zeddicus, faisant durer le baiser.

« Tu dois me pénétrer… Ou il me fera baiser par ses chiens ! » intima-t-elle alors, comme si elle laissait entr’apercevoir une faille par-delà sa moquerie et sa séduction, comme si elle avait peur de ce que le Roi-Démon pouvait lui faire !

Zedd tentait tant bien que mal de chercher en elle une faille qui la fasse réfléchir et revenir dans le bon côté, sans pour autant en refaire une femme d'église, mais au moins, ne plus mener une vie pareille auprès des démons, mais toutes ses tentatives semblaient destiné à échouer, ce qui était bien dommage, mais tout n'était pas perdue pour autant, il pouvait encore y arriver en trouvant juste le bon argument... mais lequel ? Anna Maria continuait de savourer le fait d'être de ce côté de la barrière, y trouvant tout ce qui était meilleur. Mais il fallait bien repousser les tentations. Comme quand on est régime, c'est dur, on se dit que ce serait bien un petit écart de temps à autre ou s'abandonner totalement à la gourmandise mais c'est mal. Tandis que si on se retient, on fait des efforts et parfois, on se fait plaisir, là, ça a une meilleure saveur. Mais la jeune femme se fichait de cela, se disant juste qu'avec de la chance, le roi – son fils – viendra lui faire porter la vie en elle ou au moins lui faire une place dans son harem. Ça le dégoûtait d'entendre ça, on parlait de son fils, ce n'était encore qu'un enfant ! Toujours contre lui, elle tentait de l'avoir, soulignant que sans sexe, elle risquait peut-être la mort... La garce, elle, elle arrivait à le faire rentrer dans son jeu !

Anna Maria venait l'embrasser longuement, son corps parfait se frottant contre le sien, ce baiser durait une éternité. Il était agréable mais Zedd avait toujours un arrière-goût en pensant à sa femme, quand bien même il tente de faire ça pour sauver son fils, ça ne fait pas tout ! Elle ajouta même risquer de subir ça, par des chiens ?! Mais c'est ignoble ?! Qui pourrait aimer subir ou voir une telle chose ! Zedd en était dégoûté, devant presque se sacrifier pour que cela soit éviter. Il était peut-être bonne poire sur les bords, mais après tout, il devait lui éviter la mort... même si cela était peut-être un mensonge, sa tâche était peut-être juste de l'amener à bon port ? Qu'est-ce qu'il en sait ? Les mains sur les hanches de la jeune femme, il la fit basculer, de sorte à arriver entre ses jambes pour doucement s'empaler dessus, une fois de plus.

« Comment tu peux... nhhh... aimer une personne... haaa... qui risque de te faire, huum... subir ça ? »

Un amour pur ou simplement de l'amour, il pourrait comprendre, on pouvait être un peu idiot quand on est amoureux, mais face à une personne qui vous frappe, vous menace, vous emprisonne de vos libertés, comment aimer ça ? Il ne parler pas de relation SM, bien que cela ne le tentait pas, il comprenait que des gens, d'un commun accord, pouvaient bien aimer, mais de la violence pure et simple, comment on peut aimer une personne qui tend sa main pour vous frapper ? Il embrassait la femme, une main sur sa hanche, la seconde passant sur sa joue, sans y aller trop fort, avec douceur. Parfois, ses lèvres se détachaient, bien décider coûte que coûte de faire revenir Anna Maria du bon côté.

« Imagine ta vie... sans la crainte qu'il te fasse... huuuur... du mal ? »

Il ne disait pas de le quitter de suite et fuir – quoique – mais si jamais il réussissait ou bien s'il avait un petit rayon d'action, pouvant laissant la jeune femme agir avec lui pour le vaincre, pourquoi pas, non ? Seul leur avenir le leur dira. Pour le moment, il devait laisser cette histoire de côté, devant satisfaire la jeune femme afin de lui éviter le pire. Du moins, si sa petite histoire est vraie ?

Dieu, qu’il était pénible et rasoir ! Comment un type aussi chiant pouvait être un héros si apprécié ? Pourquoi est-ce que son Maître tenait tant à convaincre Zeddicus de les rejoindre ? On aurait dit l’un de ces pères prêcheurs et moralisateurs qui la sermonnaient quand elle était petite, et qu’elle avait envie de manger des bonbons ou du chocolat ! Au moins, elle devait reconnaitre que sa virilité était agréable, et qu’il se laissait peu à peu prendre au jeu, mais toujours en y allant à reculons ! Elle grognait sur lui, le sentant protester, et soupira donc, tout en s’empalant sur sa verge, remuant de haut en bas.

« Tu… Hmmm… Tu es vraiment naïf, Zeddicus… J’ai grandi comme sœur, tu sais… On m’a demandé… Demandé d’aimer des pères âgés qui me faisaient jouer sur leurs cuisses, et qui voulaient que je les suce, qui pratiquaient des attouchements sur les autres. Et, quand on venait s’en plaindre, on nous battait, on disait qu’on mentait, et que c’était un don du Seigneur pour nous purifier. Tu vois ? Au moins, avec mon Maître… Il n’y a plus d’hypocrisie, hmmm… ! »

Elle se mordilla les lèvres en frissonnant. Les rumeurs d’abus sexuels au sein des institutions religieuses étaient hélas fréquentes, témoignant d’un mal-être social très difficile à évaluer. La loi du silence régnait en maître dans les couvents et les cloîtres. Personne ne parlait jamais, car les prêtres étaient influents. Ils avaient l’oreille des seigneurs, et leurs prêches permettaient à ces gens d’exercer une forte influence sur les gens. Quand Anna Maria se plaignait des mauvais traitements qu’elle recevait, elle était battue, ses parents affirmaient qu’elle mentait, et elle devait faire pénitence.

Gémissant encore, elle soupira.

« Mon Maître me punit quand je le mérite… Quand je le déçois, quand je ne fais pas ce qu’il attend de moi. Quand j’étais une bonne sœur, on me battait quand je faisais ce qu’on attendait de moi, quand j’accomplissais les préceptes de la foi… Servir une institution corrompue, c’est cela que tu attends de moi, haaa ? »

Zeddicus était-il en train de réaliser que rien ne serait simple ? Que la ligne séparant le « Bien » du « Mal » était très ténue ? Car Anna Maria ne mentait pas, et elle se pressa encore contre lui.

« Alors, si tu prétends tenir à moi… Fais-moi l’amour, Zeddicus, et cesse de te poser des questions… Unis-toi à moi ! » ordonna-t-elle-même.

Qu’il cesse de résister, et qu’il s’unisse enfin à elle !

Zedd était peut-être un peu vieux jeu sur ses principes, mais il avait été éduqué ainsi et il aimait propager cela autour de lui. Hélas, Anna Maria n'a pas eut cette chance dans la vie, mais Zeddicus avait une vie très ordinaire et heureuse auprès de sa petite famille, avant que le pire n'arrive. La pauvre jeune femme n'avait pas eut cette chance dans la vie et elle semblait au vouloir au monde pour ce qui ne lui a pas réussie, mais s'il en aurait eu la possibilité, il aurait tendue la main à cette femme pour l'aider, mais malheureusement, elle semblait avoir fait son choix pour le moment, le mauvais, mais c'était son choix. Peut-être arrivera-t-il à la faire changer d'avis en cours de route, mais pour le moment, c'était mission impossible.

Baisant les lèvres de cette belle jeune femme, il était quelque déçue pour ce qu'elle avait pu vivre dans sa jeunesse, là où lui avait eu une éducation des plus tranquille, certes, avec un certain quotidien militaire, mais sans être trop éprouvant non plus. Pressé contre son corps, il savourait ce corps chaud, mais même en succombant aux plaisirs, une petite partie de lui ne s'ouvrait pas à elle, restant fidèle à sa femme. Tandis que la jeune femme lui en demandait plus, il avait du mal à rester concentré après avoir entendu ses histoires.

« Hmmmm ! Tu m'en demandes... trop ! »

Bon déjà, il ne parlait pas d'endurance, mais vu son triste passé, difficile de rester concentré sur ce sujet, mais il devait quand même faire l'effort de la satisfaire. Ses mains venaient saisir ses fesses bien rondes, la pressant un peu plus contre lui alors que leurs lèvres remuaient ensemble. Il n'allait pas remuer à nouveau le couteau dans la plaie en disant qu'il aurait aimé lui changer son destin. Même en lui résistant, Zedd ne pouvait tenir éternellement face à elle, il restait un homme malgré tout qui finissait par succomber aux charmes d'Anna Maria, ses mains venant presser son délicat petit cul alors qu'il finissait par jouir en elle, se déversant d'un certain poids en elle. Un petit moment d'accalmie pour lui alors qu'il finissait par la relâcher, se relâchant contre la parole du bassin. Anna Maria était toujours contre lui, sûrement loin d'être rassasié, mais cela méritait une légère pause.

Silencieux, Zedd gardait la jeune femme contre lui, sa main sortait de l'eau, lui caressant la tête. Plutôt que de nouveau la plaindre et manger une nouvelle remarque comme quoi sa vie était bien meilleur maintenant, il préférait juste faire preuve de douceur. Un acte doux vaut bien mille mots non ? Pas besoin de menace ou quoi que ce soit pour lui offrir un brin de douceur, sans risquer une quelconque punition ou quoi derrière...

Zeddicus n’était pas en position de supériorité, et sembla finalement comprendre que son discours larmoyant était inutile contre Anna Marie. La jeune femme avait été corrompue par le Roi-Démon, et elle n’avait aucune envie de vouloir retrouver une vie normale, vu ce qu’elle avait quitté. Le Roi-Démon lui avait fait goûter à une vie parfaite, magique, une vie dont on n’avait aucune envie de s’extraire. Elle se sentait enfin forte, belle et puissante. Et, tout ce qu’elle avait à faire, c’était d’obéir aux ordres du Roi-Démon. Ça, Anna Marie pouvait le faire, elle avait passé sa vie à obéir, à suivre des ordres, mais, là, elle obtenait véritablement quelque chose en retour de ce qu’elle faisait. En quoi servir le Roi-Démon était-il différent que servir la religion ? L’Inquisition détruisait et ravageait autant que le Roi-Démon pouvait le faire, chacun des deux poursuivant des rêves de reconstruction du monde passant nécessairement par la destruction de ce qui existait avant.

« Haaann… Oh, ouiii, Zedd’… »

Elle sourit en le sentant poser ses mains sur ses fesses. Là, oui, voilà ! Il se laissait peu à peu aller, et elle soupirait doucement, se crispant contre lui, caressant sa nuque, son dos, et le sentit la pénétrer encore, accélérant le rythme. Zeddicus grognait encore, essayant vainement de lutter contre ce que son corps lui dictait… Mais elle, elle sentait l’épaisseur de sa verge, et comprenait désormais d’où venait la virilité de son Maître. Oh, Zeddicus était si fort, si puissant ! Petit à petit, il se libérait, et Anna Marie était sûre d’en faire un très bon amant à la fin de la nuit. Car la nuit était encore longue, et, quand il s’abandonna en elle, elle succomba elle aussi, fort volontiers, à un orgasme bien mérité.

Son corps se relâcha intégralement, et elle jouit joyeusement, accompagnant ainsi les mouvements de son amant. Anna Marie goûta avec passion à ce plaisir sacré, et, quand il se retira, elle lui sourit onctueusement.

« C’était… C’était parfait, Zedd’. Tu t’en sors très bien, tu sais ? »

Il ne lui répondit pas, sans doute un peu gêné, ce qui ne manqua pas de l’amuser encore. Elle le regarda encore, une lueur malicieuse dans les yeux, et posa mutinement un doigt sur ses lèvres, faisant faussement la mijaurée. Ils étaient tous les deux dans le bassin, et l’eau de celui-ci se réchauffait naturellement.

« Les elfes ont établi ce bassin afin que l’eau soit toujours réchauffée par les sources naturelles, c’est un endroit vraiment très agréable… Tu vois comme c’est agréable de se détendre ici ? »

Anna Marie commença à faire quelques brassées.

« Quelle partie de moi aimerais-tu prendre, Zeddicus ? Tu veux me dompter, ou je dois encore te dominer ? »

Sa voix sensuelle signifiait clairement qu’elle n’avait pas encore fini de jouer avec lui…

Oui, Zedd s'abandonnait doucement, mais peu importe qu'il se convainc que c'est pour la bonne cause, que sa femme serait d'accord dans ses conditions, il restait coupable. Coupable de céder. Et s'il se disait que c'était bon, mais qu'en réalité, il avait faux sur toute la ligne ? Difficile à dire, chaque fois qu'il pensait être d'accord avec ce que Maria aurait pensé, il se mettait à douter. Et si l'orgasme avait vidé un peu son esprit, il avait fait encore plus de place à cela, les doutes étaient encore plus nombreux dans sa tête, ignorant quelle voie suivre ? Face à son silence, Anna Maria continuait de le tenter, mais elle était quelque peu plus calme, il ne pourrait pas dire beaucoup, mais un peu. Il avait préféré ne rien dire et juste lui offrir un peu plus de confort entre ses bras, mais elle s'en dégageait, agitant doucement son corps dans l'eau, sans oublier de rester fidèle à sa façon d'être, parlant encore de sexe. Ce à quoi, il ferma les yeux un instant en se remémorant le doux visage de sa femme. Rien à voir avec elle, elle portait le nom de sa femme dans son nom composé et son odeur avait une certaine similitude, mais la ressemblance s'arrêtait là.

« Aussi charmante puisse-tu être, aucune femme au monde ne saurait être plus belle à mes yeux que la mère de mon fils. »

Une femme emportée par la maladie, lui, il pensait que c'était surtout le chagrin, mais il n'était pas médecin. Après tout, elle avait toujours été belle, souriante et douce et quand leur fils avait disparu, sa santé à fondue comme de la neige au soleil en sachant que rien ne semblait capable de le faire revenir. S'il avait tenté plus tôt de le sauver, elle serait peut-être encore là, avec ce maigre espoir de les revoir revenir ensemble. Mais il ne pouvait refaire le passé. Donc, peu importe sa beauté, son corps ne valait pas celui de sa femme, sous tous les points. Certes, pour certains, Anna Maria était plus belle que sa femme, mais chacun ses goûts et puis l'amour le rendait fidèle, il ne suffisait pas qu'une jeunette dandine sa croupe sous son nez pour qu'il change d'avis. Néanmoins, il savait que ses paroles ne sauraient pas lui plaire ou la satisfaire, il se rapprochait d'elle, sa main venait caresser les lignes de son visage alors que son corps se blottissait doucement contre le sien.

« Tu as beau montrer les crocs et sortir les griffes, je sais que tu te protèges, que tu penses ainsi avoir la toute confiance pour mener à bien ta mission, mais tu te voiles aussi la face... Je suis sûr que derrière cette carapace se cache la véritable Anna Maria... Je ne te demande pas de la briser, je te demande de me l'ouvrir un instant, juste pour cette soirée, que je puisse voir la véritable Anna Maria... sans ce masque. »

Zeddicus tentait son dernier coup pour voir la jeune femme sous son vrai jour, si jamais elle était encore de ce monde et pas morte et enterrer sous la torture qu'elle a pu recevoir. Pour certains, il était têtu, pour d'autres, fidèle à lui-même.

Un léger soupir traversa les lèvres d’Anna Maria. Zeddicus insistait encore. Dieu, qu’il pouvait être têtu ! Il essayait de convaincre la jeune femme qu’elle avait une carapace, et qu’il voulait voir la vraie Anna Maria là-dessous. La femme se mit à glousser, et l’embrassa encore, resserrant ses jambes sur ses cuisses.

« Arrête de dire des bêtises, et baise-moi ! Montre-moi de quoi le grand Zeddicus est capable ! »

Elle remua encore s’appuyant sur sa verge, et ils se déplacèrent encore, rejoignant le rebord du bassin. Anna Maria se laissa alors tomber. L’eau était moins profonde ici, alors elle put se mettre à genoux devant le jeune homme. Le brave guerrier avait encore du mal à se laisser pleinement aller, mais sa très belle verge était sacrément tentante pour elle. La jeune femme s’agenouilla devant Zeddicus, et lécha sa queue. Sa langue glissa dessus, et elle déposa plusieurs baisers sur sa hampe de chair. Anna Maria renifla cette belle verge, cette odeur agréable, et s’en mordilla les lèvres. Un frisson de plaisir la traversa alors.

« C’est ça que j’aime, Zeddicus… Oh oui ! »

Son Maître lui avait fait découvrir des plaisirs immenses, exquis, indescriptibles ! Anna Marie ouvrit alors sa bouche, et releva son regard, croisant les yeux du jeune homme. Zeddicus était toujours partagé. Il n’arrivait pas à voir Anna Marie comme une ennemie, mais comme une victime, manipulée par le Roi-Démon. Pauvre fou ! Il était loin de se douter de la réalité des choses, du plaisir immense qu’Anna Marie ressentait à agir comme ça ! Oh, comme elle était heureuse, oui ! Comment aurait-elle pu vouloir d’une autre existence ?

La jeune femme entama donc avec appétit sa fellation, curieuse de voir comment son partenaire allait réagir…

Pour lui, elle ne pouvait pas être mauvaise. Elle se protégeait, jouant le jeu que l'ennemi voulait voir, mais au fond, elle restait une personne bien, même si ce ne serait qu'une toute petite étincelle. Il en était convaincu. Mais Anna Maria ne semblait pas d'accord avec cela et cherchait une fois de plus à le lui faire comprendre, se jetant à ses lèvres. Pauvre homme qu'il était, il ne pouvait pas la repousser vraiment, se déplaçant jusqu'au bord, là où la jeune femme entamait une nouvelle prise, celle de la fellation. Un nouveau pas en avant sans retour en arrière pour lui qui comme toujours, gardant un petit sentiment de culpabilité à tout cela. Ce n'était pas simple, mais il n'avait guère le choix, il devait jouer le jeu de l'ennemi, c'est tout. Il serait mensonge que de dire qu'il détestait cela, mais il ne pouvait être complétement dedans, libérer de ses pensées, encore et toujours, à penser à l'unique amour de sa vie. Sa femme était morte de chagrin, son fils était possédée par le malin et voilà que lui, n'avait que pour but que de changer cela. Qu'il réussisse ou qu'il en perde la vie, ce sera son dernier acte héroïque, ou non.

« Oh, Anna... »

Bien que ce fut des plus agréables, il n'aimait pas la voir à genoux devant lui, lui faisant cela. Il finit par doucement la repousser, se mettant à son niveau en la repoussant en arrière. Le corps en partie à l'eau et l'autre non, il s'allongeait sur elle. Ses muscles bandé, il se pressait contre elle, sa queue venant doucement se loger en elle en étant accompagnée d'un baiser. Violent et sauvage, ce n'était pas sa façon de faire, il se blottissait contre elle, leurs corps ne faisant plus qu'un, il n'avait pas besoin de grogner, griffer ou autre. Quand il s'y mettait sérieusement, cela suffisait amplement à plaire à sa partenaire. Sa femme ne s'était jamais plainte en tout cas. Il remuait doucement en elle, sa queue se frayant à nouveau un chemin entre ses cuisses, il baisait le cou de la demoiselle, une de ses mains venant se serrer à la sienne. Leurs corps en mouvement faisaient de léger bruit d'eaux vu l'environnement, mais cela ne gâchait en rien leur ébat. Au contraire.

« Laisse-toi aller. »

Doucement, la situation s'inversait, il ne comptait pas en profiter pleinement, mais il comptait faire en sorte que sa partenaire soit satisfaite de tout cela. Sa seconde main parcourait son corps, passant sur la moindre de ses courbes sans perdre un instant de ce doux contact. Que ce soit leurs deux corps, ou leurs lèvres, le plaisir se manifestait un peu partout entre eux.

Anna Marie sourit quand Zeddicus mit fin à la fellation. N’aimait-il pas cela ? Il serait bien le premier homme en ce sens ! Mais il en fallait plus pour ramener la jeune femme du côté de la vertu. Elle sourit doucement, et gloussa même quand il lui demanda de se laisser aller. Elle enroula sensuellement ses bras autour de son cou, et lui fit un doucereux sourire, malicieux, ses yeux jouant de plaisir face à son regard.

« Oh, mon preux chevalier, mais c’est ce que je te demande depuis le début ! Laisse tomber cette prétendue vertu, abandonne-toi à un plaisir sincère et honnête en ma compagnie ! »

Comment refuser une telle offre ? Zeddicus ne le pouvait pas, et, s’il tenait faire ça à sa façon, Anna Marie pouvait encore l’accepter. Sage et pesée, elle soupira quand sa verge s’enfonça en elle. Ah ! Quel bonheur ! Quel pied ! Elle frémit sur place, des pieds à la tête, et se tortilla lentement, remontant sa main pour empoigner les cheveux humides de son amant, et elle alla l’embrasser. Sa bouche se colla à la sienne, savourant son corps, son endurance, sa prestance… Hum ! Quel homme, quel amant fougueux et énergique ! Elle aimait le sentir en elle, elle aimait le sentir remuer, gagnant progressivement en puissance, en excitation… Oh, encore, encore, semblait-elle vouloir dire !

Ses doigts se crispèrent sur ses cheveux, et elle descendit son autre main, caressant son dos, glissant sur son corps, sentant son torse glabre s’écraser sur le sien. Ses muscles la comprimaient avec plaisir, et elle mordilla sa lèvre inférieure, descendant jusqu’à caresser ses fesses, qu’elle palpa doucement.

« Là, là… Encore, hmmm… Encore, plus fort ! » haleta-t-elle, impatiente.

Oh, comme elle aimait ça !

Il ne lâchait pas le morceau, il ne voulait pas perdre espoir et croyait dur comme fer qu'il pourrait sauver Anna Maria. Il ne savait pas encore comment il réussirait son coup, mais il refusait de baisser les bras si facilement. Pour le moment, il cessait de lui prendre la tête avec ça, ça aurait été trop simple en même temps que si peu suffise à lui faire prendre conscience. Sans dire grand-chose, il allait voir la jeune femme, l'embrassant doucement, se blottissant contre elle. Zeddicus ne cherchait pas grand-chose, juste plaire à cette dernière, lui ouvrir les yeux, pour ne pas qu'elle reste fixé sur son idée. Il devait la sauver, d'une façon ou d'une autre. Il était réaliste, il ne pourrait pas sauver tout le monde, mais il devait faire son maximum pour qu'un grand nombre de gens soit sauvé. Son corps s'écrasait contre le sien, il sentait ses formes se blottir contre lui, il sentait sa chaleur et sa douceur. Sa verge la pénétrait doucement, nul besoin de se montrer sauvage ou brutal. Jamais il n'avait été jusque-là avec sa femme, leur amour était pure et doux et c'était très bien ainsi. Après, chacun ses goûts, certes, mais sa femme n'était pas du genre à se montrer grossière et à faire remuer le lit dans tous les sens.

Anna Maria avait beau demander plus fort, il pourrait le faire... mais il ne le fit pas, pas tout de suite du moins. Il préférait lui montrer une façon plus douce de prendre son pied. Ses mains parcouraient son corps, sa peau si douce, parfois marquée par diverses cicatrices, ici et là, mais son corps restait beau.

« Ne sois pas impatiente, et profite. »

Zedd l'embrassait à nouveau, avec autant de douceur que possible, l'une de ses mains passant sur son visage. Il ne comptait pas être brusque, il allait mener le bateau, sans avoir besoin de faire preuve de force, mais de fermeté. Il l'écrasait et ses pénétrations étaient lentes mais profondes, il ne se reculait que lorsque son gland se pressait contre son utérus, avant de recommencer, avec toujours autant de douceur dans les mouvements, dans ses baisers. Un peu en appui avec ses avant-bras, il la caressait comme il pouvait, alors qu'elle, elle s'accrochait à lui. Il rompit son baiser, venant plutôt lui embrasser le cou, alors qu'il s'écrasait sur elle. Il ne cherchait pas à la bloquer ou autres, mais il allait se montrer un peu plus fort, comme elle le voulait. Des coups de reins plus puissant, ses muscles se contractaient alors qu'il la pénétrait vigoureusement, chaque coup de reins était un puissant coup destiné à vaincre son adversaire. Dans le plaisir, il allait tenter de lui ouvrir les yeux. Eh oui, il ne perdait toujours pas de vue son envie de la sauver. Tout contre elle, il allait l'amener vers l'orgasme, sans forcement se déchaîner ou autres.

Zeddicus y croyait donc fermement. Une telle naïveté était touchante, très amusante, et ne manquait pas de plaire à Anna Marie, qui avait encore davantage envie de soumettre le jeune homme. Elle savait très bien ce que le Roi-Démon lui réservait, mais cela aurait été tout gâcher que de révéler les évènements à venir. Elle préférait le laisser venir, qu’il rencontre seul son destin. Anna Marie sentit l’homme la pénétrer, mais il opta pour la douceur… Autrement dit, pour être chiant ! Elle ne tarda pas à grogner doucement, serrant sa main sur sa nuque, et enroula ses jambes autour de sa taille.

« Qu’est-ce qui te prend, hum ? Tu… Tu baises comme un petit vieux qui serait à bout de souffle, hmm… »

Il essayait de ne pas se laisser déstabiliser par ses remarques acerbes, par les provocations régulières de la jeune femme. Elle aimait cette combativité, qu’il exprimait en chaque instant, même si elle était futile. Anna Marie avait subi un véritable lavage de cerveaux, elle avait été détruite et reconstruite, remodelée pour être l’une des concubines et tueuses du Roi-Démon. C’était un poste qui lui plaisait joyeusement, et qu’elle se plaisait volontiers à exercer. Il n’y avait là aucune envie de sa part de revenir en arrière, et tous les efforts de Zeddicus ne faisaient que l’agacer, ou l’amuser au mieux.

Elle se crispa encore sur place, mais le sentit remuer encore doucement. Anna Marie sourit encore, et l’embrassa voracement sur les lèvres, puis l’homme la poussa. Elle tomba sous lui, et il commença à accélérer, remuant plus profondément, nichant sa belle queue en elle, arrachant à la jeune femme de multiples soupirs. Elle se pinça les lèvres en griffant son cou, glissant son autre main sur son épaule, et commença à gémir vraiment. Ses joues s’empourprèrent sous l’effort qu’elle faisait, et il continua à remuer en elle, grognant doucement, comme elle.

« Là, oui, comme ça, hmmm… C’est… C’est bien mieux ainsi, Zedd’ ! Oh oui, han… Tellement mieux, hmmm… ! »

Cette verge remontait profondément en elle, et la faisait joyeusement gémir. Elle se tortillait sur place, couchée à moitié dans l’eau. Ils étaient sur le rebord du bassin, s’appuyant sur une sorte de longue pierre polie leur permettant d’être à l’air libre. Elle l’embrassa encore, serrant ses cheveux dans une main, et caressa ses fesses avec l’autre, glissant ses doigts sur son corps musclé et puissant.

« Hmmm… Hmmm… »

Là, là, Anna Marie se laissait doucement porter, mouillant sur la queue de Zeddicus. Elle ne cherchait nullement à retenir son plaisir, et se rapprochait tout doucement d’un très bel orgasme, bienvenu et magnifique…

Pour lui, rien n'était perdu, il y avait toujours un moyen pour elle de faire marche arrière. Cela sera long, pas facile, mais il refusait de baisser les bras. Ni pour lui, ni pour elle. La jeune femme pouvait se plaindre pour qu'il aille plus vite ou autre, Zeddicus fera comme bon lui semble. Qui sait, c'était dans cette façon de faire que, peut-être , la réponse s'y trouve ? Il ignorait ce que le Roi démon avait pu lui faire subir pour la transformer ainsi, mais nul doute que ça ne devait pas être doux. Donc, en agissant de façon inverse, la machine s'inversera ? Cela ne lui coûtait rien d'essayer après tout. Même si par la suite, il allait un peu plus vite, mais aussi un peu plus fort, ça restait assez doux pour lui et ça semblait plaire à la jeune femme, chacun y trouvait son compte au final. Zedd continuait de lui faire l'amour, venait doucement la prendre, chaque coup de rein de faisait sentir sans pour autant se montrer très violent, même si cette dernière avait enroulé ses jambes autour de sa taille, il ne comptait pas s'échapper. Il devait retrouver son fils, mais surtout, le sauver, quitte à en mourir. Pas question de simplement baisser les bras. Il va réussir ou non, mais il ne va pas essayer.

« Mmmmmh... Ouhhhh... »

Il savait rester discret, il n'était en rien dans l'excès ou autre. Il continua, sans faillir à sa tâche, car il était là pour réussir sur tous les points, face à elle, face au reste. Certes, il n'avait rien pu faire face au fantôme dans la grange en chemin, mais il était apte à combattre des entités physiques, il n'était en rien un sorceuleur. Il retourna l'embrasser langoureusement, une chose qui ne devait pas plaire à la jeune femme, mais ses coups de reins étaient quand même assez fort pour qu'elle n'ai pas à s'en plaindre. Il devait l'amener à l'orgasme, elle en premier ou au pire, en même temps, mais pas question de partir sans elle. Ce n'était qu'un détail, mais cela comptait beaucoup mine de rien. Ce n'était pas nouveau, une femme pouvait plus facilement poursuivre sa route vers le plaisir là où un homme devait faire des pauses plus souvent. Il y a bien quelques solutions contre cela, mais disons que ce n'était pas le genre de choses dont Zedd y était habitué.