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Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 19 sept. 2024 16:43
par Lissandre Verrières
Lissandre ne put s'empêcher de sourire en entendant l'excuse "ce n'est pas ce que vous croyez". Mais ce n'était pas du foutage de gueule. Elle était amusée par la situation. Cette ninja qui s'était introduite chez elle et qui avait perdu son éloquence.

En parlant de ninja, elle avait bien fait remonté ce fait. Elle limplorait de garder le silence. Évidemment, Lissandre ne put s'empêcher d'y voir un moyen de manipulation. Non qu'elle était machiavélique. Mais elle était joueuse. Et une femme ? Elle était a peine une adulte. Lissandre elle-même n'était pas si vieille. Quelques années de plus qu'Hosoo seulement.

"Je vais te demander d'entrer."

Nouveau sourire joueur.

"Bien entendu, tu m'as répété par deux fois que tu ferais tout ce que je te demanderais. Donc allons-y. Je voudrais refermer à clé la porte vitrée. Après tout, même dans une villa fortifiée comme la mienne, nous ne sommes pas à l'abri d'une personne mal intentionnée, n'est-ce pas ?"

Ce n'était pas bien. Même si son élève était une ninja qui combattait depuis des années. Ça restait une jeune femme 100% humaine. Lissandre aurait dû hausser un peu la voix, demander le numéro des parents et la renvoyer chez elle en taxi. Au lieu de ça, elle jouait avec elle. De la même façon qu'un chat jouait avec une souris.

"Nous allons aller dans ma chambre. Marmelade, Mélissandre. Chacune dans la vôtre. Je vous remercie pour avoir "accueilli" mon élève. Mais il est tard. Et certaines jeunes femmes ont école demain."

Bien entendu que la seule jeune femme concernée était Hosoo. Ni Marmelade, ni Mélissandre allaient à l'école. Trop dangereux. Elles étaient trop spéciales pour un système éducatif classique. L'éducation se faisait donc à domicile.

C'était un lit deux places, à l'étage. Dans le couloir, Hosoo avait pu voir les chambres de tout le monde. Marmelade entrée dans la sienne. Mélissandre également. Mais elle faisait "du boudin". On lui avait piqué son "jouet". Hosoo put même passer devant la chambre où dormait les trois bébés. Elle était entrouverte. Et finalement elle entra dans la chambre de Lissandre. Et de sa femme. Cela se voyait aux affaires. Bien que lendroit était propre et rangé. Cela se voyait aussi que la chambre servait à davantage que dormir. La preuve d'un miroir fixé au dessus du lit. Ou encore que la tête de lit puisse accueillir de quoi menotter une femme "pas sage". La démone punissait la professeure ?

"Nous allons nous coucher. Je suis désolé de te le dire, mais tu as une mine affreuse. Tes cernes m'inquiètent. Alors au lit."

Était-ce un jeu ? Ce devait en être un. Elle avait dit que ça ne la dérangeait pas que sa fille s'amuse avec elle. Mais... elle se couchait véritablement. Et puis, elle le faisait dans sa combinaison de latex rose. Qui dormait ainsi ? Personne. Non, ce devait être une invitation à jouer sous les draps.

"Je n'ai pas de pyjama pour toi. Comme tu le vois, je n'en porte pas. Libre à toi de dormir dans ta tenue de nuit, en sous vêtement ou même toute nue. Ça ne me dérange pas. Mais tu dormiras ici et maintenant."

Elle était sérieuse. Son sourire joueur et malicieux n'était plus. A cet instant, c'était un instinct maternel et protecteur qui modifiait l'expression faciale de la professeure. Ah ! Revoilà le sourire. Que cela annonçait-il ?

"A moins que tu ne sois une menteuse. Et que plus tôt, quand tu disais que c'était à moi de décider de la suite du programme : tu n'avais en tête que des scénarios comme celui que je te fais écrire à l'école ?"

Oui, Lissandre jouait. Mais temporairement. Hosoo le ressentait. "Maman" Lissandre voulait qu'elle dorme. Simplement dormir. Pleinement pour être en forme et chasse ses poches de fatigue sous ses yeux.

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 20 sept. 2024 01:16
par Hosoo Ienaga
Les consignes étaient simples. Hosoo, qui avait donné sa parole, se prêtait allégrement à ce petit jeu qui, elle se l'imaginait très bien, découlerait probablement sur des activités plus excitantes. Elle entra donc dans la villa comme demandé.

- C'est fait.

Et bien sûr, la kunoichi s'exprimait à voix basse. Pas question de parler trop fort avec la triple engeance semi démoniaque qui pionçait dans les parages...
Lissandre lui rappela son serment irréfléchi, puis lui demanda de fermer à clef la porte vitrée.

- C'est aussi fait~

Pourquoi était-elle aussi fière, tout à coup ?
Quelle grande gamine, cette Hosoo !
Irrécupérable, vraiment...
Et maintenant elle attendait la suite, tel un automate attendant qu'on lui rédige de nouvelles lignes de programme.
Lorsque la lycéenne apprit qu'elle allait partager le lit de sa prof', son regard parut s'éclairer.
Des fantasmes - rien que des fantasmes !
Elle eut un sourire espiègle à l'attention des deux grandes filles.

- Allez, allez ! On se dépêche, les filles. Demain, vous allez trimer comme tout le monde... ou pas~

Hosoo pensait y réchapper ET les narguer ? Ha ! Mais de quel droit ? Elle ne se rendait même pas compte de sa propre bêtise !
Bouge d'imbécile trop fatiguée qu'elle était en ces heures plus sombres qu'elles ne lui paraissaient.
Sans avoir leur mot à dire, Mélissandre et Marmelade disparurent dans leurs chambres. Hosoo passa bien évidemment à côté de celle des trois bébés. A travers l'entrebâillement de la porte, aucune odeur de soufre ne fit frémir ses narines. Elle la dépassa donc sans rechigner, direction la chambre de sa professeure. Une pièce bien aménagée, avec un lit dans lequel dormait une... démone.
Cette pensée ralentit sensiblement la kunoichi.
Elle se regarda dans ce miroir fixé au dessus du mobilier.
Et si jamais je la vois apparaître ? Serai-je capable de m'en prendre à elle sous les yeux de sa femme ? Sous le regard de ma prof', qui plus est ?
Alors qu'elle lui avait promis qu'il n'en serait rien ? Qu'elle n'agirait pas pour la faire souffrir ?
Hosoo continuait à se dire qu'elle avait merdé de façon magistrale quand Madame verrières lui souffla un autre ordre. Un ordre qui, bizarrement, n'avait rien de très sensuel.

- Quoi ? Dormir ? Maintenant ?

La kunoichi avait l'air abrutie.
Mais qu'est-ce qu'on en avait à foutre, de son état de fatigue, de ses cernes et consort ?!
Non ! Ça y est, elle y était : Lissandre Verrières la charriait. Il ne pouvait pas en être autrement. Elle la taquinait et...
Perplexe, Hosoo la regarda s'allonger avec sa combinaison en latex sur les dos.

- Mais... attendez ! Ce n'est pas ce que j-

Ce qu'elle quoi ? Ce qu'elle avait cru ? Ce qu'elle avait prévu ? Ce qu'elle avait anticipé ?
Pfah ! La quadruple idiote ! Elle était tombée dans le panneau, et sa chère professeure avait bel et bien fini par le lui faire remarquer à sa juste manière.
Alors, Hosoo ? Menteuse, ou pas menteuse ?
La lycéenne eut l'impression qu'un éclair de honte s'était abattu droit sur sa nuque.
Elle s'était imaginé tant de folies et voilà que son petit monde de batifolage s'effondrait comme un château de cartes.

- Argh ! C'est pas cool...

Marmelade avait fait du boudin en rejoignant sa chambre ? La kunoichi, les bras croisés sur le devant de sa combinaison, l'imitait sans en avoir conscience.
Elle m'a bien eue, la fière adulte ! En plus, je ne peux même pas dire qu'elle m'a roulée : cela reviendrait à me dénoncer et à passer pour la pire des perverses. La honte assurée ! Je ne serais même pas capable de me regarder dans ce miroir, là-haut...
Hosoo accepta de se dévêtir. Elle le fit en silence. Au bord du lit. Dos à son enseignante. Cela lui prit quand même un petit peu de temps. Rien de grave parce qu'à l'instant où elle se mit à l'horizontal, la tête dans l'oreiller, son corps s'était totalement relâché et son esprit parti en vadrouille dans le doux pays des songes.

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 21 sept. 2024 17:48
par Lissandre Verrières
Lissandre se réveilla la première. Contrairement à son élève, elle n’avait pas de dette de sommeil à régler. Elle aurait du la réveiller, c’était jour d’école. Mais Lissandre ne le fit pas. En fait, après avoir tendu l’oreille et confirmé que la ville Verrières était calme. Aucun bébé ne pleurait. Lissandre rejoignit donc son ordinateur portable et se consulta au site internet du lycée Jinmu. Et plus particulièrement sur une partie du site qui lui permettait d’accéder aux informations privées des élèves. Son intention initiale était de récupérer le numéro de téléphone des parents pour les contacter et les rassurer.

*Excepté qu’elle n’a plus personne. Dire que c’est intéressant ferait de moi quelqu’un de mauvais. Mais disons que ça explique en partie pourquoi elle se retrouve dans des situations telles que celle d’hier soir. *

C’était décidé. Lissandre communiqua avec le lycée et prévint qu’Hosoo serait absente. Elle prenait la responsabilité du mot d’excuse. Mais également la responsabilité de la lycéenne suite à « une conversation privée ». En somme, aucun détail ne serait livrer. Une mention serait surement annotée sur son dossier comme quoi elle était allée demander conseil et soutien auprès d’une professeure. Rien de préjudiciable. Aucune information excitante pour personne à se mettre en bouche.

Lissandre se releva et se rapprocha du lit. Hosoo dormait profondément. Un conflit se déclara. Mais il ne pouvait y avoir qu’un débouché. Lissandre releva donc les draps et observa le corps nu de son élève. S’il y avait une partie perverse en elle qui voulait voir un corps plus jeune que le sien. Il y avait aussi une partie rattachée à ses récentes aventures « fantastiques ». Voire même « fantasy ». Une lycéenne ne devenait pas ninja pour entretenir son corps. Oui, Hosoo avait un profil athlétique. Mais elle n’était pas invincible. Preuve en était de ce que Lissandre voyait. Alors elle remit les draps, déposa un chaste baiser sur le front et descendit au rez-de-chaussée.
.
*
**
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A dix heures, Marmelade entre dans la chambre de Maman Lissandre. C’est Maman Lissandre qui lui a dit d’aller la chercher. Parce qu’elle ne fait pas les choses d’adultes. C’est ce qu’on lui a dit. Parce que Grande Sœur Mélissandre voulait y aller. Et donc, je suis dans la chambre et je commence à secouer gentiment l’espionne de l’ombre.

Marmelade : « Faut se réveiller. Dis, allez, réveille-toi. En bas, il y a pleins de bonnes choses à manger. Des croissants. Des pains au chocolat. Du pain tout chaud. Tu pourras y mettre de la confiture, du beurre ou encore de la pâte de chocolat. Mais il faut que tu te réveilles pour ça. Et puis, si tu ne te réveilles pas, moi je n’ai pas le droit de tout manger. Alors réveille-toi ! »
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.
Quand Hosoo descendrait avec la petite main pressante de Marmelade dans la sienne (oh, cette dernière avait apporté une robe toute simple avec des motifs de fleurs. Parce que sinon, c’était descendre nue. Car, oui, la kunoichi même en cherchant n’aurait pu mettre la main sur ses vêtements de camouflage). Donc, quand Hosoo se retrouverait au rez-de-chaussée, elle redécouvrirait la pièce d’hier soir. Cette grande pièce qui était éclairée par une double porte vitrée. Le canapé. La grande télévision (un écran de cinéma, oui !). Et entre le canapé et la télévision, une table basse qui était recouverte de patisseries (entre autres). Il y avait aussi du café, du thé ou encore du jus d’orange. Des fruits, du fromage et… bref, le choix était large et varié. Un buffet à volonté plus qu’un petit déjeuner classique.

Mélissandre : « C’est à peu près dans ces conditions que Maman Lissandre et Maman/Grande Sœur Mélona se sont rencontrées. »

« Mélissandre, ce n’est pas le moment. Hosoo se réveille à peine et elle doit avoir du mal à émerger. Après tout, Marmelade a du papoter sur tout le chemin. Sans compter le fait que ce ne devait pas être le genre de réveil auquel elle s’attendait. »

Mélissandre : « D’aaacoooord. Mais avant qu’elle reparte, je veux qu’elle vienne « visiter » ma chambre. »

« Nous verrons cela plus tard, Mélissandre. Pour le moment, Hosoo, sache que j’ai prévenu le lycée. J’ai usé de ma nouvelle autorité de professeure pour que tu te reposes. Mon plan de base était de rassurer tes parents mais j’ai appris que tu vivais seule. Et, étant donné que demain est le week-end, je te propose déjà de réfléchir à cette proposition. Celle de te reposer tout le week-end chez moi avec ma famille. Je m’inquiète pour toi. Et je sais aussi que si tu devais accepter ma proposition, ma petite famille pourrait ne pas te laisser un moment de repos. Mais c’est un risque agréable à prendre, oui ? En tout cas, pour le moment, tu vas me faire le plaisir de dévorer tout ce qui te fait envie. J’ai eu loisir d’apercevoir ton corps. S’il est musclé, je le trouve aussi très fin. Trop, à mon goût. Donc fais-toi une place sur le canapé et profite de l’imprévu. »

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 22 sept. 2024 00:57
par Hosoo Ienaga
Du sommeil à rattraper, ça elle en avait, oui ! Hosoo ne fit aucun rêve cette nuit là. Ni rêve ni cauchemar. Elle s'était endormie comme une masse. Le lit de sa professeure, diablement confortable, avait eu tôt fait de l'expédier tout droit entre les bras de Morphée. Ce n'est qu'à dix heures qu'on la "força" à se lever. Mission que l'on avait confiée à Marmelade. La lycéenne n'était pas suffisamment réveillée pour comprendre la raison logique qui se dissimulait derrière ce choix.

- Buaaah... D'accord, d'accord ! Je me réveille,... je me lève, je m'hab...ille ?

A tâtons, la kunoichi était partie en quête de sa combinaison. Sans résultat probant !
Elle déplaça son regard à l'endroit qui convenait...
Vide.

- Bah ?

Confuse, Hosoo se redressa, laissant le drap s'échouer autour de ses reins. Elle bâilla un grand coup, puis se frotta les yeux comme pour mieux voir.
Toujours vide.
Son regard abruti pivota vers Marmelade, qui s'impatientait pour le petit-déjeuner auquel on l'avait conviée, elle, l'intruse de la nuit dernière.
Ah !
Cela ne pouvait être que sa professeure. Sans doute pour l'empêcher de quitter son domicile en douce.
L'heure !
Le matin. La dizaine... passée ?
Oh, merde !
Le lycée, c'était fichu pour aujourd'hui.
La journée commençait moyennement bien.
Inutile de jouer la montre.
Marmelade lui avait remis une robe à fleurs. Pas le genre qu'elle porterait en temps normal, mais Hosoo préférait s'en vêtir plutôt que de descendre voir les autres les fesses à l'air. Et puis cela l'aurait embarrassé de se promener due, main dans la main avec Marmelade alors que cette dernière fonctionnait plus comme une enfant que comme une adulte.
J'ai comaté une dizaine d'heures, songea-t-elle. Je n'en reviens pas...
Il lui fallait encore un peu de temps avant d'émerger complètement. Au moins un bon quart d'heure supplémentaire. Mais bon, son état ne l'empêchait guère de se déplacer, et ce même si Marmelade la tirait en bas des escaliers.
Quelle énergie, chez cette drôle de fille !
Elle s'était posé une question en la voyant, la toute première fois - soit la veille au soir. Cette question n'avait toujours pas obtenu de réponse satisfaisante.
Je tiens la main d'une fille au corps gélatineux, capable de reproduire des armes avec. Je devrais m'en méfier mais... non, je n'y arrive tout simplement pas. C'est comme si l'aura positive que dégage cette... Marmelade me pousse à renoncer à mes bas instincts.
Elles se retrouvèrent au rez-de-chaussée. Fille et mère habillées de rose patientaient au beau milieu d'un buffet de viennoiseries, de sucreries, de boissons, de... nourriture qui mettait l'eau à la bouche de la kunoichi.
Le commentaire de Mélissandre suffit toutefois à museler sa faim.

- Pardon ?!

Cette histoire de couple entre sa nouvelle professeure et sa femme démoniaque avait débuté autour d'un petit déjeuner de ce genre ?
Hosoo se sentit refroidir.
Qu'est-ce que je fous là ?
L'enseignante, visiblement plus réfléchie que sa fille, trouva très vite les bons mots pour désamorcer le trouble de la kunoichi.
C'est vrai que Marmelade blablatait. Mais pour être franche, je n'ai presque rien retenu de notre discussion à sens unique...
Elle agita la tête.
Bordel ! Je commence vraiment à faire pitié, là !
Nouveau commentaire de Mélissandre, qui sonnait cette fois-ci comme une invitation à profiter d'un certain moment de chaleur partagé en plein cœur de ses quartiers.
...On dirait bien que je lui ai tapé dans l'œil.
Elle ne se souvenait que trop bien de leur proximité de la veille. Une pensée qui fit baisser les yeux de Hosoo sur les boissons présentes. Sans doute qu'aucune d'entre-elles ne renfermait les doux arômes de cette juteuse poitrine...
La kunoichi eut envie de se gifler.
Ce n'est absolument pas le moment !
Lissandre Verrières, en femme plus que responsable, avait déjà pris la peine d'informer le lycée de leur absence. De quoi couper l'herbe sous le pied à cette étudiante perturbée par des interrogations qui se bousculaient dans sa tête.
Je me sens de plus en plus démasquée.
On la savait orpheline, maintenant. Bon, pas très difficile à dénicher comme information, mais soit !
Et sans le vouloir, je viens de me glisser sous ses projecteurs... quelle chance !
Ç'aurait pu être pire, non ?
Toujours aucune trace de la dénommée Mélona.
Pourquoi n'osait-elle pas poser de question au sujet de la démone ? Lissandre lui répondrait sans détour, très certainement...
C'est... plus compliqué que ça en a l'air.
En réalité, Hosoo avait peur. Peur de devoir commettre l'irréparable. Peur de ne pas pouvoir empêcher sa main de frapper.
Peur de faire souffrir la mère de plusieurs enfants.
Plus j'en apprends sur cette drôle de famille, plus je me sens stupide et immature.
Voilà qu'on lui proposait de passer carrément tout le week-end dans cette villa !
Sincèrement étonnée, Hosoo regarda sa professeure, puis Mélissandre.
Elles savent ce que je suis, et pourtant je reste la bienvenue ?
Elle avait l'air abasourdie. Et gênée, aussi.
La prof' s'inquiète pour moi. C'est bien la première fois qu'une enseignante me dit une chose pareille.
Elle en eut presque la larme à l'œil.

- Euh... Je ne sais pas trop quoi vous dire...

Et si jamais la démone se pointait ? Et si, en la regardant, Hosoo se faisait assaillir par les visages de ses défunts ?
La kunoichi se surprit à contempler pensivement le vide.
Lissandre disait vrai en soutenant que tout, dans sa proposition, n'était pas à jeter.

- Je crois que la raison est de vôtre côté, finit-elle par dire en lorgnant sur les gâteries.

Mais ce n'était pas tout, non. Sa professeure avait au moins le mérite d'être honnête avec elle. Elle avait profité de son sommeil pour la contempler, pour étudier son corps...
Très fin ? Trop fin ?
La kunoichi s'imaginait mal plus arrondie.
Sa vélocité primait sur sa force. Et ses muscles, bien que fins et légers, ne manquaient pas d'explosivité.
Elle haussa les épaules.

- Si vous le dites. Je suis chez vous, après tout : autant que je suive vos recommandations.

Ces dernières impliquaient de dévorer tout ce qu'elle était en mesure d'avaler. Hosoo, pour qui le ventre avait commencé à grogner douloureusement, ne se le fit pas dire deux fois ! Elle s'installa sur le canapé et mangea donc, sans toutefois chercher à faire concurrence à l'insatiable Marmelade. Sa seule présence justifiait autant le choix et la quantité des mets à leur disposition.
Incroyable mais vrai.
Hosoo se rinça le gosier avec un bon verre de jus d'orange avant d'oser se jeter à l'eau :

- Dans un premier temps, il faut que je vous remercie. (Elle eut un geste en direction du petit-déjeuner copieux.) Pour tout ça. Alors merci, madame Verrières ! Merci d'avoir accueilli et nourri celle qui a voulu se glisser chez vous en douce, la nuit dernière. Cette... écervelée encore pleine de doutes ne le mérite pas.

Et là, il fallait à tout prix qu'elle prenne sur elle et qu'elle le lui demande. Ça lui trottait dans la tête et minait son moral. Or, Hosoo n'avait pas envie d'assombrir l'humeur de cette famille - qu'elle trouvait tout de même sacrément bizarroïde. Ses yeux noirs fixaient intensément sa mystérieuse professeure.

- Je ne veux surtout pas que vous me preniez en pitié, madame Verrières, mais il faut que vous sachiez que mes parents ne sont pas morts dans un accident ; ils ont tous les deux été tués en affrontant des monstres, et plus précisément des... (Un moment d'hésitation ? Il était trop tard pour faire machine arrière. Elle se mordilla la lèvre.) Des démons. Ils en ont occis beaucoup avant de tomber sous les coups d'un monstre plus puissant que ses congénères. Je me souviendrai toujours de cette silhouette, grande, imposante, qui se dresse au milieu d'un gigantesque brasier. Parfois, il me suffit simplement de fermer les yeux pour la visualiser... (Sa voix avait commencé à trembler. Ses mains aussi.) Si je vous raconte ça, c'est parce que votre fille m'a appris que vous entretenez une relation sérieuse avec une femme capable de se transformer en démon. Cette idée me perturbe, m'inquiète. J'ai l'impression d'être à la fois bien et mal placée pour la comprendre mais... non. Je sais pertinemment que ses faux. Que mes souvenirs et mes émotions altèrent mon jugement. (Elle serra les doigts sur ses genoux.) Votre situation m'a l'air stable. Vous avez l'air cohérente dans vos propos. Et pour tout vous dire, je vous trouve même très attirante aussi bien physiquement que mentalement. En compilant tout ça, j'ai envie de vous faire confiance. Et, par-dessus tout, j'ai besoin de vous entendre me parler d'elle. De votre Mélona. Même si je ne peux pas vous garantir que je comprendrai vos sentiments à son égard, je crains avoir besoin de passer par là pour... améliorer ma façon d'appréhender les sujets sensibles.

Oui : Hosoo s'était avalé un bon café avant d'en venir à cette conversation sérieuse.

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 24 sept. 2024 08:27
par Lissandre Verrières
La petite était chamboulée. Mais elle avait assez d'esprit pour profiter du petit déjeuner gargantuesque qu'on lui mettait à disposition. Mangeait-elle à sa faim ? Obeissait-elle simplement pour ne pas vexer sa professeure ? Dailleurs, c'était étrange et nouveau pour Lissandre ce genre de relation. Appeller Hosoo "la petite" alors qu'elles n'avaient pas si grande différence d'âge. Peu importait. Elle tremblait un peu et Mélissandre posa sa main. Une main réconfortante. Mais ce sourire mutin sur sa bouille qui se rapprochait de l'oreille de son élève.

"Mélissandre, non."

Elle allait probablement lui faire un commentaire comme quoi elle savait qu'elle ne portait ni de culotte ni de soutien gorge. Et, sans être méchante, elle n'avait pas vraiment besoin du deuxième.

"Mais c'était gentil à toi de la rassurer. Tu es une bonne fille. Et les bonnes filles reçoivent toujours un cadeau tôt ou tard."

Car Mélissandre avait beau avoir l'apparence d'une jeune adulte. Capable de parler avec une certaine éloquence (surtout comparée à l'enfantine Marmelade). Elle n'en restait pas moins une créature simple. Pas débile, mais bonne vivante. La technique de la carotte et du bâton fonctionnait. Mais elle ne fonctionnerait pas toujours. Elle n'avait pas eu son Hosoo hier soir. Et elle ne pouvait pas l'avoir ce matin.

Oh, et en plus Lissandre n'avait pas pu retenir un rire en entendant la fin de la tirade de son élève.

"Je suis désolé. Pardon. C'est juste que Melona n'est pas ma femme. Elle serait plutôt ma fille adoptive. Bon, elle est aussi la mère de Mélissandre. Mais c'est... compliqué. Enfin, pas tant que ça. Mais ce sera pour après. Viens avec moi s'il te plaît."

Lissandre tendit sa main pour qu'Hosoo la prenne. Puis elle l'emmena vers des cadres photos qui étaient disposées ici et là.

"Voici Fönn. La femme de ma vie. Moi qui pensais que j'étais davantage tourné vers les hommes au regard de ma précédente carrière. Fönn aura été le déclencheur d'importants bouleversements dans ma vie. Mais elle, un impitoyable démon ? Ah ah ! Elle maîtrise à peine ses pouvoirs qui lui viennent de son ADN familiale."

Pour la phrase qui allait suivre, Lissandre se pencha à l'oreille de son élève :

"Mais il est vrai qu'une fois transformée, avoir un engin de mâle entre les cuisses la rend plutôt impitoyable. Mais je peux t'assurer que ce n'est pas une mauvaise expérience : hi hi !"

Elle remit un peu de distance entre elle et son élève. Pire, elle avait partagé son sourire malicieux avec Mélissandre. Cette dernière savait donc que Maman Lissandre les provoquait toutes les deux.

"Et voici Melona. Ce n'est pas une femme humaine. Elle ferait partie de la même famille que Mélissandre et Marmelade. Basiquement, on pourrait dire que ce sont des slimes. Mais ce serait sous-estimer leur intelligence et leur richesse de personnalités, je trouve. Quand à Marmelade, c'est Melona qui l'a trouvé. Les deux avaient été traumatisés suite à la rencontre d'un étrange cirque dans une fête foraine. Si tu entends un jour parler d'un Baron Kowai : fuis."

Lissandre ne rigolait plus. Elle était extrêmement sérieuse dans cette mise en garde. Puis elle retrouva son sourire.

"Est-ce que ça va un peu mieux ? Maintenant que tu as un début d'explication, le ventre rempli et le corps reposé ? Oh, et tu es plutôt jolie dans cette robe à fleurs."

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 24 sept. 2024 11:10
par Hosoo Ienaga
Hosoo voulait jouer cartes sur table. Et ce n'était même pas histoire de gagner du temps ! Elle n'avait pas non plus besoin de s'économiser : on l'avait laissée dormir longtemps en plus de lui mettre sous le nez beaucoup de bonnes choses à manger. Fort heureusement, rien de tout ceci n'était empoisonné - elle avait omis cette possibilité, à vrai dire. La lycéenne attendait donc que sa professeure la rassure au moins un minimum...
Mélissandre, sa fille qui lui ressemblait tellement, continuait à lui tourner autour et à se rapprocher.
Sa proximité n'était pas désagréable mais...
Sa mère lui intima, de façon polie, de renoncer à ses pulsions. Ce n'était bien sûr pas ce qu'avait dit madame Verrières. Pourtant c'est ce qu'avait compris Hosoo après avoir senti le souffle chaud de la jeune femme derrière son oreille.
Pourquoi ai-je l'impression de l'avoir échappé belle ?
Elle figurait dans le collimateur de Mélissandre, cela ne faisait aucun doute. Et ce n'était pas près de s'arrêter, à en juger par l'expression singulière de cette beauté taquine.
Une chose est sûre : je ne tiendrai jamais un week-end entier sans parvenir à éviter sa chambre.
Hosoo n'avait rien contre cette expérience. Elle ne ressentait rien de démoniaque chez Mélissandre. Juste un puissant magnétisme qui faisait littéralement sauter ses défenses.
Heureusement que sa mère nous impose quelques barrières. Elle est maligne, je dois bien l'admettre.
Mais pourquoi riait-elle, au juste ?
Elle s'excusa pour le comportement adopté avant de clarifier sa situation familiale.

- Quoi ?! Votre... fille adoptive ? La mère de Mélissandre ? Mais comment vous... ???

Ça, pour être compliqué, ça l'était !
Hosoo se souvint avoir entendu Mélissandre employer différents mots pour parler de Mélona. "Grande sœur" et "maman".
Comment peut-on être les deux à la fois ?
La kunoichi, les yeux ailleurs, se lança alors dans un calcul mental insensé.
Madame Verrières a adopté une démone, ce qui fait d'elle sa fille adoptive. Les deux ont eu un enfant en la personne de Mélissandre. Cette dernière m'a soutenu avoir déjà eu des relations sexuelles avec ses parentes.
Le regard de la lycéenne tremblait d'incompréhension.
D'accord, 'y a de l'inceste dans cette drôle de famille, ça je l'ai bien compris ! Mais pourquoi cette diablesse serait sa grande sœur et pas simplement sa mère ?
Sa professeure lui tendit la main. Hosoo, silencieuse, loucha dessus avant d'obéir, de se lever et de la suivre.
Lissandre lui montra quelques photos de la dénommé Fönn. La femme de sa vie. Celle qui l'avait fait se détourner des hommes. Un démon, mais pas que.
Est-ce concevable, une chose pareille ? Des démons capables de vivre en société et de ne pas répandre le mal ? Existe-il des... exceptions ?
L'environnement jouait-il un rôle primordial dans la vie d'une de ces détestables créatures ?
Hosoo, en voyant les photos de Mélona, avait du mal à croire qu'elle n'était pas humaine...
Son enseignante lui glissa un commentaire osé à l'oreille.
La lycéenne rougit instantanément.

- A-alors c'était bel et bien vrai, cette histoire... moi qui me demandais comment vous aviez fait pour concevoir... Eh béh ! C'est pas banal.

Fille et mère se souriaient comme deux complices.
Madame Verrières lui montra d'autres photos.
Pour Hosoo, ce fut comme si un éclair lui était tombé dessus.

- A-a-attendez une minute ! (Elle regarda une nouveau fois les clichés.) Mélona et Fönn sont deux personnes différentes ? Mais c'est... c'est de la polygamie, non ?

Baaah ! Sa professeure n'était plus à ça près. Incestueuse, polygame, démonophile/xénophile, cochonne, porteuse de combinaison sexy en latex rose, donneuse de cours portés sur les fantasmes sexuels...
Quel palmarès de dingue ! Je suis une vraie sainte à côté de cette tigresse.
Ah ! Et les slimes n'étaient donc pas une légende. Les femmes-slimes, en l'occurrence. Comme cette chère Mélissandre. Comme l'innocente Marmelade.
On est encore au Japon, rassurez-moi ?
Hosoo se pinça la joue. C'était douloureux - et donc parfaitement réel.
La mise en garde de sa professeure ne passa point entre les mailles de son filet.
Un certain Baron Kowai ? Vu l'intensité de son regard, je ferais mieux de ne pas oublier ce nom.
Le sourire de la double mère sans tabou était réapparu comme par magie !

- Euh... j'y vois un peu plus clair, oui. Et j'ai l'impression d'avoir assez mangé. Grâce à vous, pour ne pas changer.

Toute cette attention qu'on lui vouait était limite perturbante. Perturbante mais pas désagréable pour autant, non. Pour l'heure, Hosoo s'estimait heureuse. D'un part parce qu'elle se sentait moins seule, d'autre part parce que sa professeure ne cherchait pas à lui cacher ses vices. D'ailleurs, madame Verrières la trouvait jolie dans cette robe...
Hosoo eut comme un moment de latence.
Sa robe, peut-être ?
Elle baissa les yeux sur le vêtement.

- Eh bien, merci ?

Puis elle retrouva le regard de son enseignante.

- Si je peux me permettre de vous le demander... à qui l'ai-je empruntée, au sein de cette si grande famille ?

Mélona ? Mélissandre ? Marmelade ? Fönn ? Sa présente interlocutrice ? Ou bien y en avait-il encore d'autres encore qu'elle ne lui avait pas présentée ?
Hosoo en concevait limite quelques vertiges !

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 27 sept. 2024 13:32
par Lissandre Verrières
Lissandre allait finir par adopter Hosoo ! Une pensée qui la fit sourire au fur et à mesure qu’elle vivait les expressions de la lycéenne. Pour Lissandre, sa famille était « normale ». Tout était venue progressivement. Et grâce à Hosoo, elle revivait tout. Elle redécouvrait chaque particularité de sa vie extraordinaire. La lycéenne ne pouvait pas le savoir. Et Lissandre ne pouvait la remercier : elle ne comprendrait pas.

« Grande famille ? Mais tu n’as pas encore fait la rencontre de tout le monde. Par exemple, tu connais seulement de nom ma femme Fönn. Tu n’as pas rencontré Mélona. Ou encore ma belle-maman mais… ce sera un sujet pour plus tard. Je crois que ta petite tête d’adolescente émoustillée va finir par exploser si je continue. »

Il y eut d’abord un sourire joueur. Puis la main de Lissandre revint entrelacer ses doigts dans ceux d’Hosoo. Les deux femmes prirent la direction de l’étage, là où se trouvaient les chambres. Mais ça allait rester chaste. Lissandre poussa silencieusement la porte d’une chambre pour présenter les trois bébés qui dormaient.

« Pour le moment, je préfère que tu les observes de loin. Même si tu me parais une fille bien, bien qu’avec des activités douteuses, mais qui suis-je pour juger ? »

Sa main glissa sur sa tenue de latex rose moulante entre ses deux petits seins. Il y avait encore ce sourire joueur et malicieux qui éclairait le visage de la professeure.

« Mais je voulais te les présenter. Ce sont mes trésors. Mes priorités numéro un. Je suis la cheffe de famille. Bien que ça ne signifie pas que ce soit toujours moi qui donne les ordres… »

Bien entendu qu’elle parlait d’un revirement des rôles dans la chambre à coucher. Pièce qui était d’ailleurs la prochaine destination. Là où Hosoo avait dormi dans le même lit que sa professeure. Elle ouvrit un placard et…

« Oups ? Hi hi ! »

Mauvais placard. Hosoo avait pu voir. Ce timing parfait de sa professeure… trop lent pour suffisamment voir. Trop rapide pour ne pas trop voir. C’était définitivement un placard à sextoys. Et certains objets étaient… bizarres ! Bien que, qu’est-ce qui devenait bizarre pour une ninja ado qui écrivait un scénario porno en cours ? Est-ce qu’un godemichet en forme de tentacule était bizarre ? Est-ce qu’un crochet anal et des cordes étaient bizarres ? Et que dire de cette petite licorne ? Hosoo avait cru voir une bouche ouverte avec la présence d’une langue. Peut-être pour titiller le clitoris ?

« Voilà le bon placard. Ce qui va enfin répondre à ta question. Cette robe à fleur, elle appartient à ma femme, Fönn. Si tu savais à quel point elle aime me faire la surprise de ne porter aucun sous-vêtement en-dessous. Mais, et plus sérieusement, c’est une gynécologue. »

Lissandre se rapprocha d’Hosoo. Son regard était redevenu maternel. Et suffisamment autoritaire pour que le placard à sextoys et l’anecdote du sans culotte soit relégué à l’arrière-plan.

« Si tu as le moins problème intime, n’hésite pas à consulter Fönn. C’est une femme extraordinaire. Je m’arrangerais pour que tu aies un rendez-vous si tu en as besoin d’un. Et, justement, tu en as besoin d’un ? Sois franche et honnête avec moi. Je n’aimerai pas découvrir plus tard que tu m’as menti. Parce que, et pour avoir travaillé dans le monde de la pornographie un temps, notre santé sexuelle est très importante, Hosoo. »

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 27 sept. 2024 22:18
par Hosoo Ienaga
La belle-maman aussi ? Non... non, ce n'était pas prévu au programme ! Lissandre Verrières conservait la tête sur ses épaules. Elle n'était pas du genre à mettre la charrue avant les bœufs. Une pensée qui rassura la lycéenne, qui avait déjà du mal à supporter l'idée qu'une humaine (?) puisse faire "amie-amie" avec une démone.

- Vous avez raison. Je vous serai reconnaissante de me préserver d'une... fièvre familiale. Vos deux filles sont déjà suffisamment... comment dire... attachantes ? Oui ! Je trouve cet adjectif bien choisi.

Très tactile, sa enseignante la prit par la main pour la trimballer ailleurs, dans une autre pièce, à l'étage. Hosoo eut l'insigne honneur de découvrir la triple descendance démoniaque, soit la fierté de leur(s) maman(s). La kunoichi ne vit aucun inconvénient à les observer de loin. Pas plus qu'elle ne prit la mouche vis-à-vis de ses "activités douteuses" imaginées par sa prof'.

- Bonne question, répondit Hosoo, même si cette chère madame Verrières n'en attendait pas, de réponse. Je doute aussi d'être la mieux placée pour vous juger. (Elle tourna à nouveau son regard curieux vers les bébés.) Ils m'ont l'air normaux. Tout comme votre femme, sur les photos. J'ai envie de dire... félicitations ?

Hosoo préférait ne pas lui demandait laquelle des deux les avait pondus. Un peu de tenue, que diable !
Elle surprit son hôte en train de sourire. Ne l'interrogea pas davantage sur cette expression qui lui allait à ravir. Pas plus qu'elle n'insista sur les rôles qu'adoptaient les deux femmes dans leur chambre à coucher.
Toute bonne enquête se doit d'avoir quelques limites.
C'était à son enseignante de les dépasser. Une priorité qui lui revenait de droit, et pas l'inverse !
Pour une raison qui échappait à la pseudo enquêtrice, elles retournèrent dans la dite chambre.
Madame Verrières tira sur la poignée d'un placard et...
Les yeux de la kunoichi s'arrondirent.
Des jouets cochons. A la pelle ! Nombreux, oui. Et drôlement exotiques.
Hosoo paraissait à la fois gênée et impressionnée.
Quand, la bouche en cul de poule, elle déplaça son attention sur le visage chafouin de sa professeure, la lycéenne se demanda si elle ne l'avait pas fait exprès, de se "tromper" de placard.

- Eh bien ! Vous savez vous amuser, dans la famille...

Cela aussi méritait des félicitations ?
En ouvrant le second placard, madame Verrières lui exposa la garde-robe de sa femme, la dénommée Fönn.
Une gynécologue, en plus ? Foutre ! Ça demande combien d'années d'étude, un boulot pareil ?
Sur son visage, la surprise ne s'était pas encore fait la malle.
Cette robe qu'elle portait... appartenait à... avait reposé sur les épaules de...
Son trouble fut balayé par la soudaine proximité de sa professeure.
Elle était prête à lui arranger un rendez-vous médical avec sa femme ?!

- Hein ?! M-mais non ! P-pas besoin ! Je vais bien, je vous assure ! Merci, mais non merci ! Vraiment, ma santé sexuelle est... est éblouissante. Je me protège. Je fais attention à mon hygiène, à celle de mes partenaires et... (Elle eut comme un sursaut d'intelligence.) Pourquoi je vous raconte tout ça, moi ? C'est pas ce qu'on appelle la "vie privée".

Bon sang, la honte !
Hosoo se recula d'un pas. Elle ne s'était pas rendu compte que le lit se trouvait juste derrière, aussi bascula-t-elle inopinément dessus.
De quoi ajouter à son embarras déjà bien fleurissant.

- ...Alors comme ça vous avez travaillé dans le monde du porno ? tiqua-t-elle - peut-être pas au meilleur des moments. Combien de temps, au juste ?

Bonjour la curiosité déplacée !
Certes, madame Verrières n'était plus à sa près, mais tout de même...

- C'est grâce à ce passif que vous avec atteint ce niveau de vie ?

Une belle maison. Des pièces spacieuses. Une famille nombreuse. Un lit diablement confortable...
La kunoichi avait mis un certain temps à en arracher ses jolies fesses.

- Au moins, je comprends pourquoi vous m'avez ramenée dans cette pièce.

Maintenant qu'elle avait récupéré un semblant de dignité, son tour de la jouer taquine était arrivé :

- Je commençais presque à me poser des questions, professeure~

Même expression chafouine, oui.
Sacrée Hosoo !
Chassez le naturel, il revient au galop ?

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 28 sept. 2024 13:35
par Lissandre Verrières
C’était agréable d’avoir cette « petite » à la maison. Ces réactions à chaud. Cette nervosité à répondre sur sa vie sexuelle et donc, à révéler certains détails. Lissandre sourit mais ne la provoqua pas plus. Sa proposition restait sérieuse. Hosoo semblait gagner en importance. Etait-ce son instinct maternel qui se développait avec le temps ? Peut-être. C’était peut-être aussi l’ancienne rebelle en elle. Celle qui avait voulu se jeter à corps perdu dans le monde pornographique avec la volonté de tout révolutionner et de se faire un nom. La vie est si complexe qu’elle est rarement résumée en quelques mots. Il y a toujours des complexifications et des ramifications.

Oh, justement, Hosoo lançait de nouvelles piques ? De nouvelles interrogations sur ce sujet. Son ancienne carrière. Son présent niveau de vie. Et ses probables desseins pour son élève ? Tout un programme qui méritait quelques réponses.

La réalité était que Lissandre ne savait pas ce qu’elle souhaitait. Deux trois ans en arrière, elle aurait surement profité de cette lycéenne sans plus réfléchir. Enfin, elle aurait vérifié que la caméra dans la chambre était bien allumée. LES caméras, au pluriel. Mais aujourd’hui ? Sa priorité semblait être passée au niveau de développer et donne à sa famille tout ce dont elle avait besoin.

*Donc… au final, qu’est-ce qu’Hosoo a besoin ? Vraiment besoin ? D’une relation sexuelle ou d’une nouvelle figure maternelle ? *

« Ah oui ? »

*Non, vraiment. Je ne suis pas même sure de pourquoi je me suis trompé de placard ? Je me suis vraiment trompé ?... *

Lissandre avançait déjà vers Hosoo. A la manière d’une féliné. D’une prédatrice. D’une alpha. Inévitablement, cela devenait intimiste. Forcément, Hosoo allait devoir reculer et s’allonger sur le lit. C’était soit ça, soit tenir sa position et offrir ses lèvres pour embrasser sa nouvelle professeure. Quel tabou, non ?

Des pleurs. Soudain. Lissandre n’eut pas à choisir. Le moment fut brisé. L’enfant commandait. La mère devait se soumettre.

« Je suis désolé. »

Elle l’était ? Ou était-elle soulagée ? Merde, Lissandre ne savait plus. Elle brisa la proximité qui apportait son lot d’intensité. Elle était debout et était à côté de la porte pour sortir de sa chambre. Et de celle de sa femme.

« Je vais aller voir qui et pourquoi il pleure et… »

Comme le rire, les pleurs se propagèrent aux deux autres enfants.

« Tu peux explorer le placard si tu en as envie. Mais, s’il te plaît, ferme la porte. Ou sinon, tu peux redescendre en bas. Sortir dehors. Même faire un tour en ville. Je ne suis pas ta mère. Tu es libre de faire ce que tu veux. Il y a une salle de bains au fond du couloir aussi. Je reviens très vite. »

Et Lissandre s’en alla s’occuper de la prochaine génération des Verrières.

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 29 sept. 2024 11:59
par Hosoo Ienaga
Le désir dans cette simple question : Hosoo l'avait perçu. Son enseignante s'était approchée. La lycéenne pouvait déjà sentir son parfum lui chatouiller les narines. Qu'elle allait être sa réaction ? Basculer à nouveau sur le lit et s'étendre en attendant de recevoir les petites attentions de la prof' ? Non ! La kunoichi envisageait très fortement la confrontation. Elle ne s'inclina qu'un tout petit peu vers l'arrière, les muscles de son dos et de ses cuisses la retenant sans mal. Elle était prête à entrouvrir les lèvres et à se familiariser avec une mère de famille quand des pleurs se firent entendre.
Uh ?
Hélas pas pour la première fois, Hosoo eut l'air bien idiote.
Madame Verrières s'excusa avant de se précipiter vers la porte.
Son programme était clair et justifié, sauf que le qui n'avait plus lieu d'être : le boucan du premier bébé ayant provoqué une réaction en chaîne parmi ses voisins.
La lycéenne fit la grimace.
Quel boucan ! Ce ne serait pas plutôt une descendance de banshee ?
Avant de s'éclipser dans la chambre voisine, sa professeure lui présenta plusieurs options. La première s'avérait tentante : les nombreux jouets du couple soulevaient de nombreuses questions pratiques dans l'esprit de la kunoichi ; la deuxième relevait de l'échappatoire mais ne lui inspirait pas grand-chose ; quant à la troisième, elle traitait de l'hygiène.
Hosoo ne mit guère longtemps à se décider.

- Entendu ! fit-elle en levant la main. Prenez tout votre temps, professeure. Je ne serai pas bien loin~

Direction le bout du couloir !
Même si la jeune femme ne détestait pas cette robe à fleurs, elle éprouvait le besoin de se laver. Parce que sa peau, elle en prenait toujours grand soin. Une peau douce qu'elle entretenait avec des produis naturels, tel que l'incontournable huile de coco.
Mais ici, dans cette salle de bain qui n'est pas la mienne, je vais faire une exception et prendrai ce qui me tombera sous la main.
Avec l'aisance de l'habitude, Hosoo se débarrassa rapidement du superflus. Nue comme une nymphe, elle se glissa sous la douche et tourna le robinet. Un lavage à l'eau tiède comme petit plaisir de bon matin... ou de presque midi, en cette journée pas comme les autres.
La porte de la salle de bain n'était pas verrouillée, non.
Un oubli ?
Possible : Hosoo ayant pris l'habitude de vivre seule, dans son coquet petit appartement.
Sa garde baissée, elle s'était mise à fredonner quelque chose de gai.

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 02 oct. 2024 12:17
par Lissandre Verrières
Maman Lissandre veillait sur sa protégée. Ce qui signifiait que Mélissandre ne pouvait pas agir comme elle l'entendait. Elle devait espionner. Se cacher. Jouer. Chasser sa proie. Alors elle serait tenue immobile derrière la porte entrouverte de sa chambre. Et elle avait attendu. Puis elle avait ressenti le changement d'atmosphère dans la chambre des parents. L'air qui se chargeait d'énergie sexuelle. Elle devait agir ! Alors elle fut un peu méchante avec un bébé. Juste de quoi le faire pleurer. Puis elle revint en vitesse dans sa chambre.

Mélissandre : *Parfait : hi hi ! Maman Lissandre est occupée avec les bébés. Et Hosoo est toute nue dans la salle de bains. A moi de jouer !*

Mélissandre pénétra dans la douche. Sa proie ne savait pas qu'elle était là. Peut-être qu'elle sentirait un petit quelque chose sucré. Mais pour le moment, rien de rien. Et Mélissandre imaginait déjà dans sa tête ce qu'elle allait lui faire. Entrer toute nue. Coller sa grosse et moelleuse poitrine contre le dos. Faire glisser ses mains sur son ventre tout mouillé. Aller caresser, plutôt effleurer ses lèvres intimes. Rien de vraiment sexuel. Tout pour enflammer sa libido. Et...

Mélissandre : *Non. Maman Lissandre va me prendre la main dans le sec. Je serai punie. Et je ne pourrais pas jouer avec elle. Je dois être plus... maman. Plus... vicieuse ?

Donc ? Mélissandre vola la robe. Elle n'avait pas de sous vêtements. Donc Hosoo ne pourrait pas s'habiller. Elle serait obligée de sortir toute nue. Ce serait rigolo et... Non. Mélissandre perdit son sourire. Ce n'était pas assez. Elle pourrait se sécher et cacher son corps derrière une serviette. Elle devait donc voler toutes les serviettes aussi : vite ! Voilà. C'était bien mieux. Maintenant, elle sortirait nue. ET toute mouillée.

Mélissandre : *Mais il faudrait qu'elle vienne me voir. Vite vite vite ! Elle va bientôt avoir fini. Une idée. Vite, Mélissandre !*

Elle allait faire sa princesse. Comme dans l'histoire. Comme un de ses vieux films d'animation. Celle avec la citrouille. Celle où la princesse perd son soulier de verre derrière elle. Sauf que Mélissandre allait laisser sa cuissarde à talon à l'entrée de la salle de bain. Et puis elle laisserait un chemin parfumée invisible et sucrée dans l'air. Ainsi, Hosoo pourrait la retrouver dans sa chambre. Et dans ce cas, Maman Lissandre ne pourrait rien y faire !

Mélissandre : *Mais... si les bébés continuent à pleurer. Ce sera nul pour lécher son abricot... Mais je n'ai plus le temps pour un autre plan !*

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 02 oct. 2024 20:48
par Hosoo Ienaga
Tandis que Mélissandre la privait en douce de tout ce qui aurait pu la servir à se couvrir, Hosoo savourait le moment qu'elle passait sous l'eau. Ses cheveux relâchés et trempés cascadaient le long de sa nuque, entre ses omoplates. Le shampoing et gel douche qu'elle avait utilisés diffusaient de leur doux parfum floral le long de son épiderme sensible. La kunoichi se sentait bien, un peu comme si elle s'était retrouvé perchée sur un petit nuage, au-dessus de vapeurs chaudement enivrantes. Elle se frottait le corps avec douceur et minutie, n'en oubliant absolument aucune parcelle. La mousse odorante glissait le long de sa ronde poitrine, de ses fesses rebondies et de ses jambes fuselées.
L'un des plus beaux moments de la vie, songea-t-elle. Plus agréable encore que de sentir un démon agonir sous les coups de ma lame.
Une pensée qu'elle écarta rapidement de son brûlant esprit.
Madame Verrières ne devrait pas en avoir pour très longtemps. Je ferais mieux de ne pas abuser de sa patience. En tant qu'invitée, c'est à moi de me tenir prête - et non pas l'inverse.
Alors elle acheva ses ablutions plus rapidement encore que si elle avait été dans son propre appartement. Hosoo estimait en avoir tout de même bien profité. Elle se sentait propre ; elle se sentait bien ; et surtout, elle sentait tellement bon !
J'aurais presque envie de me lécher les mains comme un petit chien~
Une pensée un tantinet embarrassante, oui.
La lycéenne sortit de la douche. Ses yeux noirs passèrent en revue la salle de bain et...
La robe. Où est-elle passée ? Il me semblait pourtant l'avoir déposé là.
Elle avait disparu. Hosoo s'approcha davantage de la porte, ses pieds nus émettant de petits bruits spongieux au contact du sol froid.
Et les serviettes ? Ne me dites pas qu'elles se sont volatilisaient, elles aussi ?
Là, ça commençait à devenir bizarre...
En bonne chasseuse, la kunoichi leva le nez et se mit à renifler l'air.
Cette odeur sucrée...
Marmelade ou Mélissandre ? Naturellement, Hosoo penchait plus pour la plus âgée des deux. Et ce qu'elle découvrit en laissant tomber ses yeux par terre acheva de la convaincre.
Ça, c'est un acte signé.
En fait, c'était encore plus audacieux que cela : l'enquêtrice décelait en cet abandon d'accessoire flashy une invitation.
Je me demande bien si ce n'est pas elle qui détient aussi ma combinaison et tout le reste de mon avoir...
Qu'avait-elle à perdre à lui rendre une petite visite ? Son enseignante ne lui avait pas interdit de l'approcher. En fait, elle n'était même pas contre leur rapprochement ! Par ailleurs, elle était toujours occupée avec ses marmots. Hosoo n'avait plus envie d'attendre. Elle avait surtout une affaire à régler avec cette bombe qui l'avait allumée, la nuit dernière.
Pendant que maman est occupée, réglons nos comptes, joli cœur !
Mélissandre n'était pas une démone mais une femme-slim dotée de pouvoirs particuliers. Ce détail rassurait suffisamment Hosoo pour qu'elle décide de ramasser la cuissarde abandonnée et de se diriger vers sa chambre à pas feutrés. Son corps, non essuyé, ruisselait de partout au point de laisser des empreintes de gouttes et de pieds mais tant pis !
C'est plus de sa faute que de la mienne, non ? J'espère simplement que Madame Verrières comprendra mon point de vue. Ou qu'elle me pardonnera en temps voulu, à la rigueur. L'un comme l'autre fera l'affaire !
Hosoo fit bien attention à pousser la bonne porte derrière laquelle elle se glissa promptement. Et aussitôt son regard de voleuse avertie s'était lancé dans une nouvelle analyse.

- Tu as perdu quelque chose, ma belle, mais j'imagine que je ne t'apprends rien, pas vrai ?~

Impossible de se méprendre sur le ton employé.
Cette situation - cette audace ? - l'amusait plus qu'autre chose.

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 03 oct. 2024 23:40
par Lissandre Verrières
La chambre de Mélissandre n’était pas du tout à l’image du donjon onirique du Général Erick (ce qui signifiait qu’il y avait une petite possibilité que la version réelle possède une version de ce lieu…). Elle ressemblait à une version d’une chambre d’une petite fille toute rose. Il y avait bien ce meuble avec de nombreuses étagères sur lesquels étaient entreposés des objets de toutes les couleurs dans des formes plus longues et courbées. Ça ressemblait à des jouets.

Mélissandre : « Ah oui ? Hi hi ! »

La fille de la professeure Verrières était assise sur son lit en train d’agiter ses pieds d’avant en arrière. Une façon comme une autre de faire remarquer qu’elle avait un pied nu.

Mélissandre : « Mais je crois que je ne suis pas la seule à avoir perdue quelque chose. »

Entre sa main et le lit se trouvait la robe à fleur étalée. Mélissandre ne cachait rien. Elle révélait tout.

Mélissandre : « Tu n’as peur de Maman Lissandre, toi. Oser te promener toute nue. Mettre de l’eau partout. Sans compter l’intrusion en pleine nuit. Ca commence à faire beaucoup. Beaucoup beaucoup comme pourrait le dire Marmelade. Peut-être que tu devrais être punie ? Hi hi ! »

A bien y regarder, ce n’était pas des objets de collection très couleurs pop ! Exposés sur les étagères, des jouets sexuels. De toutes les tailles. De toutes les formes. De toutes les couleurs. Des verges humaines. Des répliques de sexe de chien et de cheval. Mais aussi des inventions ( ?) tels qu’un pénis de licorne ou de dragon.

Mélissandre : « Oh la coquine ! Mes jouets te plaisent ? J’adore ceux avec le système qui crache. Ça fait beaucoup de liquide en moi. Plus qu’une éjaculation d’un homme normal. Ça peut même être chaud pour le bidon. Ou aromatisé. Tu sais que certains ingrédients peuvent faire partie de la liste pour faire un gâteau ? On l’a déjà fait. Et… oui, l’idée de manger un gateau sucré au foutre de licorne nous a « émoustillées ». »

Mélissandre arrêta de jouer avec ses deux jambes. Elle présenta seulement celle qui avait encore une cuissarde à talon. Et elle le fit de sorte que ça forme une ligne qui amènerait le regard de la curieuse vers son intimité. Mais elle avait aussi son bras tendu pour présenter ses jouets. Des lignes directrices fortes. Une forme de manipulation. Mélissandre jouait avec sa proie. Elle avait déjà le corps ruisselant et le ton amusé. Seulement, il y avait encore la porte ouverte. Et donc les pleurs des rejetons.

Si elle fermait la porte… Si elle verrouillait derrière elle… Hosoo réaliserait que les pièces étaient toutes curieusement bien insonorisées.

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 05 oct. 2024 12:14
par Hosoo Ienaga
Que voyait-elle, de prime abord ? Une chambre à coucher fidèle aux goûts vestimentaires de la jeune femme. Une pièce qui ressemblait étonnamment à celle d'une petite fille, mais avec des décorations longiformes qui lui conféraient une tout autre dimension.
Impossible de se méprendre quant à leur réelle utilité.
Le regard de la kunoichi s'était décalé sur la pomme souriante de Mélissandre, et pas que : le fait qu'il lui manquait une cuissarde n'avait rien de surprenant, n'est-ce pas ? Oh ! Et cette robe à fleur sur laquelle reposait sa main "innocente"... comment avait-elle bien pu se retrouver ici ?
Hosoo croisa les bras sous sa poitrine et se mit, en signe d'impatience, à tapoter du pied.
Mélissandre dressa alors l'ardoise de tout ce que l'on pourrait lui reprocher suite à son "intrusion" dans cette chambre.
La kunoichi haussa un sourcil amusé.

- Punie ? Vraiment ? Et par qui ? Par madame Verrières, ou bien par sa cochonne de fille ?

Paroles qu'elle agrémenta d'un geste révélateur en direction des étagères. De nombreuses, très nombreuses, variétés de godemichets trônaient à hauteur de regard. Il y en avait des si longs qu'ils ressemblaient presque à des armes d'hast ! Hosoo était impressionnée, oui, mais c'était davantage son amusement qui ressortait.
Mélissandre avait depuis longtemps fait tomber le masque. Ses jouets, disait-elle, possédaient des options assez particulières. Certains d'entre-eux crachaient toutes sortes de liquide, par exemple, dont des... ingrédients adaptés la conception de gâteau.
La lycéenne, intriguée par tant d'ingéniosité et d'exotisme, cligna des yeux plusieurs fois non sans reculer la tête.

- Où as-tu appris à t'amuser d'une telle manière ? (Elle plissa les paupières de façon suspecte.) C'est ta mère qui t'a enseigné ça ? (Un sourire.) Tu m'apparais bien moins mesurée qu'elle ! C'est à cause de la différence d'âges ? Pourtant vous vous ressemblez tellement que même la Déléguée - que je sais très observatrice - s'est laissée berner l'autre nuit.

Peu lui importait qu'elle refuse d'en parler. Hosoo, de toute manière, n'était pas dupe. L'attitude provocante de la fille de sa prof' redirigeait intelligemment son regard vers tout ce qu'elle avait envie de lui exposer...
J'ai affaire à une chasseuse. Je n'obtiendrai ma tranquillité qu'une fois qu'elle m'aura consommée.
La kunoichi était en mesure d'éviter cette épreuve. Il s'était écoulé une nuit reposante, entre cet instant et leur "conversation" de la soirée. Elle avait eu le temps de refroidir. Et pourtant, le goût de son fluide mammaire, lui, n'avait pas tout à fait disparu de son cerveau.
Elle évacua un soupir, pivota vers la porte, posant une main dessus, et... la claqua doucement.

- Tu es une sacrée perverse, Mélissandre, pour m'avoir conduite ici, sans l'ombre d'un vêtement sur le dos, dans ton petit havre de paix.

Elle verrouilla la porte, puis se retourna ouvertement vers l'intéressée.

- Bon ! Nous avons été interrompues au tout premier round. Ta sœur ayant fini par vendre la mèche, madame Verrières nous a toutes les deux prises la main dans le sac. (D'une démarche féline, elle s'était approchée du lit.) Sur le moment, j'ai trouvé notre situation fâcheuse et embarrassante. Mais avec le recul, j'en suis venue à me dire que ce n'était peut-être pas si mal~ (Elle ne se gêna pas une seconde pour grimper sur le lit et s'installer à ses côtés.) Tu n'es pas du genre à apprendre de tes erreurs, pas vrai ? En fait, je suis même sûre que tu ne considères pas ton approche comme une erreur en soi. (Du bout des doigts, elle effleurait sa cuissarde.) Insensible à la gêne occasionnée, tu t'intéresses surtout à ton trophée de chasse. Parce que tu as très bien senti que, tôt ou tard, je finirai pas céder à mes pulsions. Tu n'es pas une diablesse : tu es une coquine assidue ! (Tout en parlant, Hosoo la débarrassait de sa cuissarde. Ses gestes se voulaient minutieux, lents et précis.) Vraiment redoutable, comme fille ! Mais je ne peux pas dire que je déteste ton attitude. Oui : il m'arrive parfois d'en faire autant avec des camarades de classe. (La lycéenne se pencha sur Mélissandre, la regardant droit dans les yeux.) Je tâte le terrain avec de petites taquineries toutes simples. Je teste leur réceptivité. Je prends le temps qu'il faut pour évaluer leur potentiel... (Elle lui attrapa les mains, nouant ses doigts avec les siens.) Puis quand vient enfin le moment de passer à l'offensive, je fonce !

Ajoutant le geste à la parole, elle se jeta littéralement à ses lèvres, les engloutissant entre les siennes, les dévorant à pleine bouche ! Hosoo renonça à une de ses mains douces pour lui agripper la nuque et étendre goulument ce baiser d'affamée.
Plus possibilité de reculer. Ni pour l'une, ni pour l'autre !

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 06 oct. 2024 13:21
par Lissandre Verrières
Mélissandre avait gloussé quand elle s’était faite traitée de « cochonne de fille ». Hosoo avait très vite compris que ce n’était pas une collection de figurines étranges sur ses étagères. Elle savait que c’était des sextoys ! Et elle parlait. Elle parlait soudainement beaucoup alors qu’elle était toute nue et dans une maison pleine d’étrangères. Elle n’avait pas peur l’élève de maman ! Hi hi !

Et puis il y eut un silence. Mélissandre n’avait pas envie de lui répondre. Pas tout de suite en tout cas. Elle était beaucoup trop curieuse (et excitée) par ce que disait sa nouvelle copine. Oui, on pouvait vite devenir amie avec Mélissandre. Et voilà qu’Hosoo s’enfermait avec elle ! Elle ne put s’empêcher de rire à nouveau. Mais aussi de gémir en glissant une main sur son opulente poitrine jusqu’à se ficher entre ses cuisses.

Voilà ! Hosoo avait pris l’initiative et l’embrassait. VICTOIRE ! Mélissandre ne joue pas l’ingénue. Sa langue ne perdit pas de temps et vint chercher celle de sa nouvelle partenaire de sexe. Elle allait se régaler avec une pareille fille ! La situation présente et future l’excitaient déjà. Elle gesticulait un peu tandis qu’elle répondait avec intensité au baiser de la ninja.

« Blablabla. Tu parles beaucoup, tu sais ? Mais tu sais aussi utiliser ta langue. Ça, je l’ai bien ressenti : hi hi ! »

Les deux bras de Mélissandre entourèrent le corps d’Hosoo. Difficile de dire maintenant qui était la chasseuse et qui était la proie. Et la question se poserait très probablement, et très vite, de savoir qui serait la dominatrice et qui serait la soumise.

Mais pour le moment, Mélissandre voulait recommencer à l’embrasser. Ses lèvres lui plaisaient beaucoup. Et puis, elle devait aussi la rendre accro à elle. A sa technique de langue. A son goût sucré. Mélissandre voulait posséder Hosoo. Peut-être simplement pour cette heure. Elle savait à quel point les êtres humains étaient inconstants. Et puis, qui pourrait savoir si dans deux heures, Hosoo serait toujours vivante ? Victime d’un rituel démoniaque ? D’une abduction d’extraterrestre ? Tout pouvait arriver. Mais Mélissandre vivait au présent. Et actuellement, elle vivait dans la bouche d’Hosoo.

Le second baiser se termina. Et Mélissandre sauta du lit comme une enfant. Elle se jeta sur ses étagères et commença par prendre bien en main un premier jouet sexuel. Il n’y avait aucune honte. Aucune pudeur. C’était comme se saisir d’une fourchette pour passer à table. Mélissandre était complètement à l’aise avec sa sexualité. Après tout, elle se nourrissait de sexe. Puis elle reposa ce premier jouet de couleur surtout jaune. Elle fit demi-tour. Puis fit un tour sur elle-même. Elle rit toute seule. Elle était tellement exciutée. Elle voulait faire tant de chose sà la fois. Mais là, actuellement, elle avait une enveloppe surtout humaine. Après avoir fait son tour sur elle-même, elle embrassa rapidement Hosoo. Puis elle fonça sur un petit banc qui était non loin. Elle vira les coussins moelleux et… révéla une étrange configuration.

Il y avait des trous sur le dessus. Mélissandre retourna rapidement à ses étagères et sélectionna quatre jouets. Qui (bizarrement ?) avait la forme parfaite pour mettre en place les objets de plaisir.

« En gros, le petit vert il doit faire 5cm. Après, il y a le jaune dans les 10cm. Le orange dans les 20cm. Et puis le rouge, le big boss, qui fait bien 40cm. Tu voudrais pas les essayer ? Dis oui dis oui ! J’ai trop envie de te voir t’empaler sur mes jouets à moi. Mais promis ils sont tout propre, hein ! J’ai trop envie de savoir ce que tu es capable de prendre. Alors, tu veux bien faire ça pour moi ? Hi hi ! »

Ce qu’Hosoo ne savait pas, ce que Mélissandre oubliait quand elle était excitée, c’était le nombre effarant de caméras dans la villa Verrières. Lissandre avait son passif dans le monde de la pornographie. Actrice. Réalisatrice. Peu importait à ce moment. L’important était qu’elle aimait filmer. Comme des films de famille ? Mais aussi des souvenirs. Et des façons de se masturber sur de beaux moments.

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 07 oct. 2024 14:23
par Hosoo Ienaga
Evidemment qu'elle savait se servir de sa langue ! Autant de filles que de garçons pouvaient en attester. Hosoo les avait presque collectionnés, à l'image de tous ces jouets lubriques qui garnissaient la chambre de Mélissandre.
Mais avec celle-ci, il y a quelque chose de nouveau. Quelque chose de plus satisfaisant. Quelque chose d'encore plus.... excitant~
Sous ses airs de grande gamine, la fille de l'ancienne pornographe ne manquait pas de talent ! En tout cas, son jeu de langue faisait de l'effet à sa compagne du jour. Elle adorait son goût. Celui de sa langue, de ses lèvres et de sa salive. Hosoo l'embrassait sans retenue, acceptant son étreinte chaleureuse. Elle ne se contentait pas d'enfouir sa langue dans sa bouche, de sucer la sienne ; elle lui mordillait aussi les lèvres en même temps que ses mains exploraient son corps couvert.
Finalement, leurs bouches avides s'écartèrent sur une deuxième baiser sans que la nudiste fut parvenue à soulager sa partenaire de sa tenue phare.
Rien ne presse. Sa mère a trois enfants sur les bras : elle ne s'en départira pas aussi facilement~
Hosoo la regarda bondir du lit et se jeter sur ses obscènes possessions. Mélissandre débordait d'une telle énergie que son attitude l'amusait. C'était comme un retour en enfance mais avec une indéniable touche de maturité.

- Méli-Méli, tu vas finir par me donner le vertige, à tourner comme ça~

La kunoichi ne manquait rien du spectacle de ce corps tourbillonnant. La femme-slime ne voyait pas à la dépense. Elle paraissait si excitée d'être arrivée à faire de la lycéenne sa "prisonnière" que cette dernière en vint à se demander si ce n'était pas la première fois que la fille de son enseignante "accueillait" quelqu'un dans sa chambre.
Continuant son manège, Mélissandre lui décocha un baiser fugace avant de fixer son attention sur un banc percé de quelques intrigants orifices. Elle l'avait dépouillé de ses coussins afin d'en exposer les trous, puis s'en était allée récupérer quatre de ses jouets.
Pas mal de déplacements inutiles, mais je ne me sens pas vraiment capable de lui en vouloir.
Ici, dans cette chambre close, assise au bord du lit les jambes croisées, Hosoo pouvait se permettre de la mater sans vergogne. Ces hanches parfaites, cette poitrine volumineuse, cette souplesse dans ses membres, ce visage de coquine et cette chevelure d'ange... sans oublier son parfum, présent dans toute la pièce puisqu'elle remuait sans cesse.
Il n'a pas quitté ma langue.
Il s'était même ravivé ! Hosoo n'allait sûrement pas réfréné son désir pour cette femme sous prétexte qu'elle était la fille de sa prof' remplaçante.
A cette idée, son sourire se fit vicieux.
Les interdits ont le mérite d'être diablement stimulants~
Mélissandre lui présenta donc son assemblage de luxure. Un banc, avec quatre dildos de différentes tailles à emboîter dessus. Une configuration simple affublée d'un code couleur. Le plus petit, vert ; le modèle juste au-dessus, jaune ; le suivant, orange ; le dernier, rouge.
Les lèvres pincées, ses yeux rivés sur les outils mis à sa disposition, la lycéenne pencha la tête de côté.
Le premier est un couteau à beurre, le second relève de la dague, le troisième ressemble à glaive et le quatrième à un espadon.
Telle était son estimation.
Hochant la tête pour elle-même, son regard amusé croisa celui de Mélissandre.

- Je ne doute pas une seule seconde de ton hygiène, siffla-t-elle. Ta mère est très à cheval sur le sujet, sans compter le fait que tu es carrément du genre à te pouponner ! Les seuls "champignons" qu'il peut y avoir sur ce banc sont ceux que tu viens de me décrire avec tant d'enthousiasme.

Elle se leva avec souplesse, à savoir sans utiliser les mains, puis dépassa la maîtresse des lieux qui se vit récompenser d'une belle main aux fesses.

- Très bien, Méli-Méli ! Tu as gagné. Puisqu'on est là toutes les deux, autant se faire plaisir, pas vrai ?~

Sans hésitation aucune, elle s'empara du orange : objet de 20 cm de long qu'elle fixa délicatement sur son support avant d'en tester, de ses deux mains, la fiabilité.
C'est visiblement un jouet d'excellente facture.
Nouvel secousse de la tête. La moue qu'arborait la kunoichi s'avérait appréciative.
Et bien sûr, Hosoo, dos à Mélissandre, s'était penchée en avant durant son analyse. De quoi lui offrir une belle vue sur son intimité trempée et son derrière de grande sportive. Une façon comme une autre d'ajouter un peu de piquant à leur joyeuse affaire ! S'humidifiant d'abord les doigts, la lycéenne frotta le membre synthétique sur lequel elle n'allait pas tarder à prendre place. Ce faisant, elle coula, par-dessus son épaule nue, un regard à son observatrice avertie.

- Tu comptes te masturber devant ta chère invitée, je présume ? (Elle gloussa.) Il serait malavisé que je te tourne le dos à ce moment-là.

En enjambant le banc, Hosoo se positionna donc face à elle. Son sourire félin valait bien le sien ! De ses longs doigts, elle caressa l'extrémité de la verge orange, tâtant sa pointe, imprimant sa position exacte dans sa mémoire, avant de l'empoigner plus fermement au niveau de sa base et d'y caler sa féminité. Les yeux mi-clos, elle se mordilla les lèvres tout en fléchissant doucement sur ses jambes sveltes. Droit et fier, le gland artificiel s'aménagea un espace entre ses pétales de chair, lui soutirant de ce fait un joli gémissement.

- Huuunnmmh ♥

Il restait quantité de centimètres à faire passer mais la lycéenne préférait procéder calmement, en y allant étape par étape. Elle soupira par le nez puis poursuivit sa savoureuse descente. Un bon quart du divin accessoire pénétra sa vulve luisante tandis qu'Hosoo mesurait sa respiration. Appuyées de chaque côté du banc, ses mains ne tremblaient même pas. Un délicieux frisson la traversa avant qu'elle ne se remette à travailler. Au sein de son ardent fourreau, le deuxième quart talonna le premier...
Les yeux fiévreux, kunoichi poussa un plus gros soupir.
Ce n'est pas... encore assez.
Elle descendit encore plus bas, piégeant entre ses cuisses brûlantes les trois quarts du jouet orangé.

- Ouuuh !... Aaaahn... O-oui... On est pas mal, là~

Pour le moment, elle n'alla pas plus loin, non. Hosoo, les joues quelque peu rougies par son récent exploit, remonta le bassin pour mieux redescendre, et ainsi de suite ! Elle jouait des hanches si souplement, avec une telle assurance, que le banc sous ses fesses roulantes ne couinait même pas. Ses yeux noirs s'ouvraient et se refermaient sur le visage de Mélissandre, qu'elle s'efforçait de conserver dans sa ligne de mire. Les lèvres de la kunoichi produisaient des petits sons de plaisir pendant ce petit rodéo en solo.

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 11 oct. 2024 13:56
par Lissandre Verrières
« Méli-Méli ? Hi hi ! C’est rigolo et mignon. Et je crois que tu es la première à me donner un surnom. »

Oooh ! Mélissandre fit de grands yeux surpris. Elle se plaqua même les mains sur ses joues en ouvrant la bouche sans libérer un seul mot. Sa nouvelle copine s’était de suite ruée sur le jouet orange. Ce n’était pas du tout ça qu’elle avait en tête. Elle avait vu une vidéo sur un site d’adultes où la femme s’asseyait sur les jouets du plus petit au plus grand. Elle avait trouvé ça rigolo en plus d’être excitant. Alors elle s’était attendue au même scénario avec Hosoo. Mais Maman Lissandre l’avait déjà prévenu. La vie n’était pas le cinéma. Le porno n’était pas le sexe « IRL ».

*Mais maman est une cochonne. Elle a vécu des trucs plus excitants que la majorité des vidéos pornos sur internet : hi hi ! *

Mélissandre ne bougea pas du lit quand sa nouvelle copine lui demanda si elle allait se masturber. Soudainement, c’était elle qui était prisonnière de l’attitude « succubesque » d’Hosoo. Elle ne la quittait plus des yeux. Mais elle la regardait très très bien ! Cette façon de marcher. Ce sourire. Cette intensité dans le regard. Et la façon dont ses tétons clamaient haut et fort que tout cela l’excitait.

« Tu es trop jolie à t’empaler sur mon jouet orange comme ça ! Ca me rend toute chose ! Je suis toute excitée. Tu m’as hypnotisée, copine ! Et tu m’as aussi surprise. Tu es une grosse gourmande ! Directement le orange. Moi je pensais que tu allais augmenter la difficulté des couleurs petit à petit : hi hi ! »

Mélissandre rejoignit Hosoo et s’accroupit sur le banc devant elle. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire. Mais elle ne voulait rien manquer. Elle leva une seule fois la tête vers un coin supérieur de la pièce, là où se trouvait une caméra presque dissimulée. Elle avait simplement été peinte en rose pour s’harmoniser avec le reste.

« Attends, je reviens. Je suis tellement habituée à maman que moi aussi je garde mes vêtements. Mais je n’ai pas son drôle de fétichisme. Allez hop ! Toute nue la Mélissandre : hi hi ! »

Puis elle revint s’installer devant sa nouvelle copine qui continuait à se pénétrer toute seule. Mélissandre lui piqua un baiser. Mais elle ne s’attarda pas. Elle ne voulait pas briser le rythme ou l’alchimie spéciale de l’environnement. Elle recula un petit peu, toujours en équilibre parfait sur ses doigts de pieds. Elle ne tremblait pas. Mélissandre était belle et bien une créature faite pour le sexe. Elle rigola encore une fois. Une première goutte était tombée entre ses doigts de pied. Son intimité suintait de plaisir. Et elle resta à cette même place jusqu’à ce que sa nouvelle copine ait réalisé ce fait.

Mélissandre s’empara du jouet vert et fit le tour pour se retrouver dans le dos d’Hosoo. Bien entendu, elle n’avait pas essuyé sa petite flaque « sucrée ». Accroupie sur le banc, elle plaça le petit jouet vert pour que l’extrémité vienne toucher le petit trou lors de la redescente.

« Hi hi ! Je me demande si tes fesses sont aussi gourmandes que toi ? Tu crois que ça va vite rentrer ? »

Elle pouvait le tenir d’une main. Ce qui permit à celle qui était maintenant libre de venir toucher le jouet orange. Pour réaliser à partir de la mouille de son amie jusqu’à quel point s’était entrée en elle. Et elle sourit béatement en réalisant que les trois quarts avaient visité son amie. Sa main s’attarda également sur les lèvres intimes d’Hosoo. Juste un effleurement. Une caresse. Rien de véritablement stimulant et aucunement de pénétration. Mais ce genre de geste pouvait enflammer le corps et l’esprit. C’était comme des prémisses. Des promesses de délicieuses choses à venir.

« Mais dis-moi, toi qui n’a pas respecté les règles que j’avais dans ma petite tête. Tu comptes en faire quelque chose du gros jouet rouge ? »

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 14 oct. 2024 18:38
par Hosoo Ienaga
Elle avait gagné un point en donnant un surnom affectueux à la joyeuse fille de sa prof'. Et elle en avait accumulé un second en se dandinant sur le deuxième plus gros mât qu'elle lui avait proposé. Cela avait aussi eu pour effet d'accroître sa curiosité à son égard. Hosoo ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire de fierté. Elle était bonne cavalière et, vu les circonstances, la chaude kunoichi ne pouvait qu'en rougir.

- J'ai tout bonnement pris...hhh... celui qui m'apparaissait le plus... hhh.. adapté à ma corpulence, fit-elle en toute modestie alors que ses hanches trempées remuaient sans discontinuer. Le vert est trop petit... tandis que le jaune... oooh... trop mignon~

La rose s'installa sur le banc, face à elle. Mélissandre tourna distraitement la tête après lui avoir volé un baiser. Hosoo suivit la trajectoire de son regard et remarqua alors ce qui se fondait admirablement bien dans le coin de la pièce.
Une caméra ? C'est pas un peu déplacé d'en avoir posé une ici ?
Bah ! Il y en avait sans doute une de planquée dans la salle de bain aussi. Peut-être même plusieurs, à la réflexion ?
La kunoichi s'en désintéressa très vite.
A quoi bon se prendre la tête ?
Le "mal" était déjà fait, de toute façon.
Mélissandre lui demanda d'attendre. Galvanisée par leur activité, elle se mit toute nue sous les yeux légèrement humides de son invitée.
Quel corps elle a ! Définitivement pas le genre de femme à développer un complexe.
Hosoo se mordillait la lèvre inférieure. Cette vision lui donna envie d'approfondir son empalement. Elle absorba deux nouveaux centimètres, qui lui parurent délicieux au point d'en avoir des frissons.

- Aaaah... b-bon sang... je le sens bien au chaud, là ♥

Dix-sept centimètres entre les cuisses ! La kunoichi avait bien sûr repris du mouvement. Monter, descendre, monter, descendre... elle en soupirait d'allégresse alors que les parois de son vagin se dilataient contre le membre artificiel.
L'écho clair d'une goutte de bonheur la fit baisser les yeux entre les pieds de Méli-Méli.

- Ahn ?

La blonde pulpeuse mouillait. Elle emporta le jouet vert avant de se lever pour se glisser dans son dos. Les yeux noirs de la kunoichi s'arrêtèrent de la suivre à mi-chemin ; ils étaient retournés se poser cette tache d'humidité, qui avait sensiblement grossi. Les narines d'Hosoo palpitèrent.
Cette odeur...
Une diversion adéquate tandis que sa propriétaire emboitait astucieusement le jouet vert sur le banc de sorte à ce qu'il vienne lui titiller l'entrefesses. Hosoo s'immobilisa un instant, le temps de couler un regard passablement étonné à la maîtresse de jeu.

- Attends un peu... tu veux que je m'assois dessus sans lubrifiant ?

Les doigts de Mélissandre se trouvaient à la base des deux lombriques. On eût dit une gamine en train de manipuler ses figurines. Impression qui se volatilisa au moment où l'une des mains de la coquine effleura ses lèvres écartées. Un rappel à sa conscience que la fille de son enseignante, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, se tenait vraiment très proche de sa personne enhardie par un exercice particulièrement obscène.

- Oublie le big boss, haleta la kunoichi. J'ai beau être trempée de la tête aux pieds, mon cul, lui, n'est pas encore prêt... à recevoir. (Elle lui sourit tant bien que mal.) Fais-moi plaisir, d'accord ? Récupère le vert et... recouvre le de ta salive~

Hosoo luttait contre la tentation de se le glisser à sec. Mais c'était aussi une occasion pour Mélissandre d'apprendre à préparer le terrain.

- Mais avant cela...

La kunoichi se contorsionna, glissa un index sous son menton pour l'inviter à se redresser, puis l'embrassa goulument. Elle se sépara de ses lèvres exquises dans un joli claquement de langue. La voix de la kunoichi était très chaude quand elle lui proposa :

- Soit tu me lèches ce jouet, soit tu me lèches tout court ♥

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 19 oct. 2024 09:28
par Lissandre Verrières
« Hi hi ! Hosoo est bien autoritaire empalée sur mon jouet. Pas vraiment en position de force normalement, hein ? Hi hi ! »

Mélissandre abandonna donc son jouet vert et retourna devant la kunoichi. N’était-ce pas une faute grave pour une ninja de se faire autant voir ? Enregistrée par une caméra ? Emprisonnée sur un banc de « jouets » ? Oooh, qu’elle l’aimait de plus en plus sa Hosoo la Méli-Méli !

« Tu sais, je n’avais pas l’intention de faire passer le big boss, comme tu as dit, dans ton petit trou. Mais… Hi hi ! Disons que l’idée est dans ma tête maintenant, petite coquine et grosse gourmande. »

Mais peu importait ce qu’elle pensait de ses quatre jouets de couleurs et du ou des plans qu’elle avait eu en tête. Hosoo. Ho-Ho ? Soso ? Est-ce qu’elle devait lui trouver un surnom ? Le doigt sur ses lèvres, les yeux levés vers le plafond rose, la slime réfléchissait soudain. Puis elle haussa les épaules avec un grand sourire épanoui.

« Ce n’est pas important pour le moment ! »

Et elle bondit à nouveau pour se remettre sur ses jambes. Sans avoir délivré le fond de sa pensée à une élève qui avait presque atteint la note maximale de vingt. De quoi recevoir les félicitations de sa professeure ? Oh ! Méli-Méli s’en allait déjà vers un tiroir qu’elle, et bien, tira. Elle revint les mains chargées devant sa nouvelle copine.

« J’ai un collier de cuir normal. J’en ai un rose avec un petit chat dessus. Je le trouve très mignon. Trop choupi ! Et puis j’ai celui-là. Ca, on l’a trouvé dans le rayon animalerie avec Maman Lissandre. Et puis j’ai celui-là. High-tech 2.0 je ne sais pas trop quoi. Enfin, moderne. Technologique ? Peu importe le mot ! Ce qu’il faut savoir, c’est que tout le tour c’est un écran. Il y a un texte qui peut défiler. Ou alors de la lumière. Ah ! Et j’ai aussi un accessoire, mais il est encore dans le tiroir, qu’on peut mettre derrière chaque collier. Comme ça, avec une petite télécommande, on peut envoyer des décharges électriques. Et puis j’ai aussi des chaînes. Une en acier. J’ai différentes grosseurs de maillons. Une en cuir. En corde tressée rouge. Parce que c’est très beau le shibari avec ces cordes-là. Oh ! Je crois que j’ai beaucoup parlé, oui ? Hi hi ! »

A la base, Mélissandre devait simplement choisir entre un ordre ou un autre. Qu’était-ce déjà ? Ah oui ! Lécher le jouet vert pour aider à l’insérer dans le petit trou de sa copine. Ou lécher « tout court ». Donc lécher son corps.

« Je crois que je vais commencer par ça. »

Elle lui lécha le bout du nez puis rit légèrement et malicieusement à nouveau.

« Tes lèvres aussi. Puis… »

Son doigt glissa sur une ligne médiane au-dessous de son cou, glissant sur sa gorge, passant par le chemin le plus court entre ses deux seins. Descendant toujours. Jusqu’au nombril. Vers son clitoris. Et elle s’arrêta en tournant autour du petit bouton sans jamais le toucher directement. Sa langue vint refaire le même parcours. Elle lécha comme ordonnée. Mais sa langue, elle, lécha le clitoris. Puis se contorsionna pour réussir à lécher, ah non, Hosoo remontait sur le jouet orange. Alors la langue de Mélissandre lécha la mouille sur la façon orange et remonta jusqu’à rencontre une autre paire de lèvres. Elle leva ensuite les yeux pour croiser le regard de sa copine.

« Hi hi ! »

Re: La prof remplaçante porte du latex rose ! [Avec Hosoo Ienaga]

Posté : 21 oct. 2024 14:45
par Hosoo Ienaga
Ha ! Elle, la kunoichi, en position de faiblesse parce qu'elle jouait du rodéo sur un banc surmonté d'une jolie corne ?
C'était rudement mal la connaître !
Malgré les circonstances, Hosoo se sentait bien. Bien et surtout vivante. Une sensation précieuse qu'elle recherchait à chaque fois qu'elle s'adonnait à ce type d'exercice, ou de gymnastique, avec un tiers.
Aussi en était-elle arrivée au stade où passer incognito ne lui évoquait plus rien du tout. Elle s'était fait prendre la veille. Les caméras avaient sans doute enregistré son image dans bien des pièces. Et dans celle-ci, elle se trémoussait, complètement nue, son corps sublimé par l'humidité d'une douche bienfaitrice, au-dessus d'un membre artificiel qui la faisait haleter de plaisir.
La lycéenne n'avait pas cessé de regarder Méli-Méli qui, de son côté, envisageait de lui soumettre des épreuves de plus en plus ardues.

- Le big boss... dans mon fondement ? s'étonna-t-elle. Je ne suis pas sûre de pouvoir... assumer la charge. L'idée me semble... hh... aussi délicieuse qu'effrayante~

Le gode rouge au lieu du vert ? Quarante centimètres contre dix ?
En toute franchise, Hosoo ignorait si son arrière-train pourrait encaisser pareil Boeing.
La blonde s'en était déjà allée chercher autre chose dans un tiroir.
Encore d'autres jouets ? Non, quand même pas ?
Eh bien, si ! En revanche, il était plutôt question de colliers. Mélissandre en possédait de toutes sortes. Une sacrée collection, oui ! passant du simple accessoire en cuir à une petite merveille de technologie dotée d'un écran circulaire et luminescent.
Curieuse, Hosoo ne parvenait pas à s'interdire de les examiner tandis que sa croupe, comme passée en pilotage automatique, avalait les centimètres et les faisait ressortir tout aussi facilement. Le banc, en dessous de ses fesses en mouvement, comptait de nombreuses taches humides.

- Des... décharges ? Du cordage ? D-des chaînes ? ...Hmmmn... du shibari ? recapitula songeusement la lycéenne, en haussant un sourcil. Tu comptes... "torturer" ton invitée, Méli-Méli ? M-mais que voudrais-tu... entendre de sa bouche ? (Elle sourit entre deux sulfureux soupirs.) Tu vas devoir... prendre le temps... aaah... de bien y réfléchir~

En attendant, Mélissandre avait une autre décision à prendre. Elle fut rapide à lui décocher une léchouille sur le nez. Hosoo n'eut pas à mimer la surprise. Elle n'avait pas du tout imaginé que la fille de sa professeure s'attaquerait à cette partie de son visage. Du bout du doigt, la charmante femme-slim traça ensuite son chemin sur le corps de la kunoichi. Une descente de son cou jusqu'à son bouton de plaisir, qu'elle évitait avec un délicat soupçon de sournoiserie.
Quelle fripouille ! J'ai bien envie de croquer dans ses chairs en retour~
La langue prit la place du doigt, laissant une empreinte rectiligne le long de sa gorge (premier frisson !), de sa poitrine (entre ses deux seins aux tétons ressortis.), de son ventre plat (derrière lequel ça chauffait sérieusement!), pour finir sur son clitoris.

- Aaaah ! Oui, l-lèche bien, ma jolie ♥

Ce fut bref mais intense. D'ailleurs, en parlant d'intensité, le bassin de la lycéenne touchait maintenant la surface plane du banc. Les vingt centimètres du tube orange glissaient aisément dans son antre torride. La langue de la blonde se régalait du dépôt aqueux qui y était accroché, et côtoyait par intermittence ses pétales de chair écartés. Hosoo luttait pour conserver les yeux baissés - et non clos - sur le minois joueur de l'intrépide Mélissandre.
Elle lui passa une main dans les cheveux, savourant autant leur texture que leur éclat d'or.

- Tu ferais... une adorable petite chienne~

En la flattant, Hosoo l'encourageait à poursuivre son ravalement.
Maîtresse de ses mouvements, elle ralentit bien volontiers ses descentes et remontées, imprégnant encore et toujours de sa mouille le jouet élu. Ce manège obscène, la courageuse lycéenne le reproduisit autant de fois que nécessaire. Elle ne réprima point ses gémissements, pas plus qu'elle n'empêcha une de ses mains de se peloter allégrement les seins.
Hosoo se poussait délibérément dans ses retranchements, et ce dans un but bien précis.

- J'ai... Ouuh... un cadeau pour toi, souffla-t-elle, son entrecuisse en feu, avant de descendre les deux mains sur cette tignasse blonde particulièrement soyeuse. Fais "Aaaah!".

Qu'elle le fasse ou non, la kunoichi pressa sa tête contre son intimité et lui libéra le fruit sirupeux de sa jouissance en plein visage !
Plutôt que de continuer à se retenir, elle avait jugé le moment opportun pour la prendre par surprise.