Yoake est "La Nouvelle Aube" du Japon. Symbole du renouveau économique nippon, Yoake est une commune maritime de premier plan dans la politique du Japon.

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
Le fait de l'entendre affirmer que l'idée était bonne redonnait un soupçon de joie pour Aoki. Elle n'était pas prête d'oublier cette journée et la blessure ne se refermera pas comme ça. Mais au moins, elle savait que lorsque le cœur lui en dira, elle aura de quoi s'amuser avec Felicia! Voilà qui était déjà toujours ça de pris! C'était aussi ses petits moments de détente qui faisait qu'elle adorait Felicia. Pourquoi toujours parler sexe? D'accord, elle était un très bon coup et ne manquait pas de satisfaire Aoki mais là n'était pas la question. Elle était belle, amusante, sympathique, adorable, pas étonnante qu'elle ait craquée sur elle. Maintenant, elle ne pouvait plus s'imaginer sans elle d'ici quelques mois. Elle ne voulait pas finir officiellement en couple avec elle dès demain mais elle espérait que d'ici un mois ou deux, elle puisse se sentir amoureuse. Déjà que leur rencontre d'environ deux mois, un peu plus même. Elle ne voulait pas précipiter les choses mais elle ne voulait pas avancer comme un escargot. Ce rythme lui convenait pour le moment. Puis ce n'était plus à elle de faire le premier pas. Son homme l'avait quitté, sa meilleure amie l'avait quittée aussi même si elle gardait de bons rapports avec elle, la « rupture » fut douloureuse et il a fallu un certain temps avant de la revoir. Hors de question de foutre cette histoire en l'air!

Le cadeau de Felicia avait eu de quoi la toucher. Ce n'était qu'une photo, pas de message derrière cette photo, juste une adorable Felicia bébé qui dormait auprès d'un chat, ou le chat qui dormait auprès du bébé, ça revient au même. Mais ça restait un cadeau, de Felicia. Elle ne sut quoi dire à part sourire en ayant une bouffée de bonheur dans cette journée horrible. En temps normal, elle l'aurait surement câliné ou embrassé mais elle remua à peine des lèvres pour lui dire merci. La prochaine fois, elle lui offrira une photo similaire. Elle en avait plusieurs d'elle en étant bébé. L'euphorie de n'importe quel parent a mitraillé son enfant en photo, surtout le premier, à chaque seconde de sa vie, surtout lors des premiers mois. Laquelle pourrait-elle lui donner? Il y en avait une aussi touchante que celle de Felicia. Une photo où elle se trouvait bébé, mordillant l'oreille d'un ours en peluche, le regard sur l'objectif... mordre était un bien grand mot puisqu'elle n'avait pas la moindre dent! Cette photo lui fera certainement autant plaisir à elle que celle qu'elle venait de lui offrir. En tournant les pages, elle resta bloquer sur une photo d'elle avec un homme puis des enfants, deux filles. Ce sont les filles de Felicia?

Aoki n'ignorait pas ses anciens amants bien qu'elle n'ait jamais voulu tout entendre. Non pas par jalousie mais pour éviter d'ouvrir les vieilles blessures. Bien qu'elle savait que Felicia avait des enfants – car cette dernière les avait évoqué rapidement sans vraiment s'en rendre compte – jamais Aoki ne lui avait posé des questions à leurs sujets, jamais elle ne les avait vu et toutes les deux ressemblaient à leur maman. Du papa aussi, mais Aoki voyait surtout les similitudes avec la Chatte Noire. Elles étaient trognones la petite à la sucette comme l'ainée qui se cachait derrière sa mère. Combien de temps ne les avaient-elles pas vu? À quel point elles lui manquaient? Un de ses jours, ça sera surement à son tour de la réconforter à ce sujet... peut-être. Pour le moment, elles ne pouvaient pas s'épauler pour deux probablement à la fois. L'album se referma alors qu'elle lui proposa de faire un gâteau. Elle ne s'attendait pas vraiment à cette idée mais soit, ça devrait lui changer les idées. Jamais elle n'avait fait de gâteau avec Kanzaki, jamais elles n'avaient parler pâtisserie non plus même si elles en ont dégusté une fois ou deux. Un rapport entre un bon cadeau et sa petite sœur spirituelle? Aucun. Ça devrait donc être bon.

« Tu tiens tant que ça à me faire prendre du poids? » lâcha-t-elle sur un ton amusé « Une chance qu'avec toi, j'élimine facilement ce qui est en trop. »

Une nouvelle allusion? C'est qu'elle remontait la pente mine de rien! Il fallait éviter de la faire replonger mais c'était toujours mieux de la voir sourire un peu! Pour le moment, ses allusions étaient assez douces, d'ordinaire, elle va beaucoup plus loin que ça dans ses allusions. Pour Aoki, le sexe n'était pas un moyen d'oublier le reste, même pour un petit moment. Quand quelque chose la tracassait à ce point, elle pouvait à peine embrasser les autres, elle ne réussissait pas à aller plus loin, l'idée même de se dénuder la paniquait autant que se déshabiller devant des violeurs. Jamais elle n'avait connu cela, forte heureusement mais elle se doutait que sa peur n'était pas si forte, même si l'impression devait être à peu près la même. Se relevant à son tour, elle déposa ses mains sur les épaules de Felicia pour lui déposer une bise avant de continuer vers la cuisine à son tour.

« Seulement, je veut t'aider à le faire ce gâteau. »

L'idée de l'attendre à se tourner les pouces risquait de la rendre folle! Alors que là, elle passera le temps en se changeant les idées. Néanmoins, il lui faudrait éviter la vue des couteaux. Ça risquerait de lui rappeler ce pour quoi elle est ici. Sans ça, le reste devrait aller. Elle allait voir sa belle aux fourneaux, ça promettait! Elle allait pouvoir avoir un aperçut du talent de la ravissante maman Hardy en espérant que faire ça ne lui donnera aucune peine, aucune tristesse. Elle pourrait toujours tenter de lui changer les idées en évoquant le fantasme de voir l'autre nue sous un tablier, couverte de farine ou de crème au chocolat? Une idée succulente, elle ne manquait pas de le laisser dans un coin de son esprit pour plus tard. Retroussant ses manches, elle se lava les mains avant de patienter dans un coin en se demandant ce qu'elle allait faire?

« Ça va aussi être l'occasion de progresser. Je n'ai jamais été très douée en cuisine. Avec tes conseils, ça sera surement mieux? »

Qui sait, un jour, elle lui fera peut-être un bon petit plat? Une soirée romantique si un jour, marre d'attendre la phrase qui ne venait pas, elle se trahirait et avouerait une bonne fois pour toute ses sentiments à Felicia.

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
Félicia sourit à l’allusion d’Aoki, mais sans vraiment chercher à la relever. La Chatte Noire était relativement perturbée, troublée. Ce n’était pas la première fois qu’elle affrontait la mort dans sa vie. Elle avait perdu son père, et, dans une certaine mesure, on pouvait considérer que Morbius était mort. Son premier amant était devenu un vampire, et s’était séparé définitivement d’elle. Elle comprenait donc ce qu’Aoki ressentait, et se mettait à sa place. Et, à sa place, Félicia n’aurait pas spécialement apprécié qu’on l’embête. Il fallait prendre des gants, et amener l’esprit d’Aoki à s’occuper. Félicia la guida donc dans la cuisine, et elles firent un gâteau au chocolat. La rumeur disait que le chocolat était antidépresseur, c’était le moment d’éprouver la solidité de cette théorie. Félicia et Aoki firent donc un délicieux gâteau, la préparation n’étant interrompue que par les demandes de quelques chats près de leurs gamelles.

Lorsque le gâteau fut terminé, l’après-midi commençait à peine. Félicia fit un bol de crème anglaise, et commença à manger silencieusement. Elles parlaient de choses et d’autres, sans vraiment chercher à avoir une conversation intéressante, simplement à casser le silence qui s’instaurait entre elles. La Chatte Noire réfléchissait sur sa soirée. Elle allait devoir traquer l’Éventreur, obtenir des pistes, probablement suivre des policiers. Ce serait risqué, mais elle aimait bien ça. Elle ne serait pas une super-héroïne autrement. Il fallait un certain amour du danger et du risque pour faire ce hobby, pour se balancer de toit en toit, affronter des criminels, tout en défiant l’hostilité des forces de l’ordre, qui n’appréciaient que dans les films de voir des saltimbanques les faire passer pour des idiots, et compliquer le rôle de l’accusation du procès. Les chiffres ne mentaient pas : la plupart des prévenus arrêtés par des super-héros étaient relâchés pour des vices de procédure. Comment se fier à la parole d’un absent ? D’un individu violent qui agressait des individus ? L’accusation était bancale, fébrile, et s’écroulait facilement, les avocats n’ayant aucune difficulté à démontrer l’inefficacité des agissements super-héroïques. Ayant des connaissances en droit, et un ami avocat, Félicia le savait plutôt bien. Quand elle était chez Norman, elle s’était même amusée à consulter des articles doctrinaux traitant de la question. Sur cette question, le droit japonais était beaucoup plus strict.

*Je fonctionne différemment des super-héros classiques...*

Ce n’était pas pour rien si Félicia avait défendu la loi de recensement sur les super-héros, qui avait sonné la fin de l’indépendance des super-héros, et le début de leur légitimité. Elle n’avait rencontré aucun avocat sérieux, aucun auteur de doctrine crédible, qui avait pu être contre cette loi, tant la situation devenait ingérable. Félicia laissait vagabonder ses pensées, et finit par soupirer.

« Je pense que je ne vais plus tarder à y aller... »

L’après-midi était passée, et le soir approchait. Elles avaient fait plusieurs gâteaux, avant de s’occuper. Elle se rendit dans sa chambre, et enfila son costume, sa longue combinaison noirâtre avec de longs poils blancs, et se contempla dans le miroir. Elle lui allait toujours bien, et elle retourna dans le salon, tenant dans sa main son petit masque. Elle le tendit à Aoki, lui faisant un léger sourire.

« Tu veux bien m’aider à le mettre ? »

Elle portait encore sa chevelure blonde, signe qu’elle n’avait pas commencé à transformer son corps, mais ne tarda pas à le faire. De cette manière, elle ne donnait plus l’impression de glisser dans son costume, sa chevelure blonde devenant une belle chevelure argentée, ses seins enflant légèrement, grossissant un peu. Sa combinaison embrassa à la perfection sa peau, et elle posa ses mains sur les hanches d’Aoki. Lorsque cette dernière vint lui poser son masque, elle en profita pour lui voler un long baiser. La Chatte Noire et Aoki avaient passé une bonne partie de l’après-midi à montrer à cette dernière le fonctionnement de l’appareil, et la Chatte Noire portait avec elle un petit collier en cuir autour du cou. La petite particularité de ce gros collier était qu’il permettait d’incorporer une petite caméra, permettant ainsi à Aoki de voir où la Chatte Noire était.

Le baiser fut assez long, et Félicia finit par le rompre. Elle se mordilla les lèvres.

« Je... »

Elle retint ce qu’elle avait à dire, essayant failli se trahir, et l’embrassa à nouveau.

« Je pense à toi, se rattrapa-t-elle. Tout se passera bien pour moi, ne t’en fais pas. »

C’était une promesse qu’elle lui faisait.
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
Pour peu, cette après-midi était presque idyllique, sympathique, l'image même d'un couple qui passait une journée paisiblement. Mais cette ambiance paisible n'était du qu'à l'état de deuil d'Aoki qui tentait tant bien que mal de chasser ce qui pouvait la faire chuter et la faire redevenir triste. Pour le moment, elle s'entrainait avec Felicia à faire des gâteaux, en commençant par un au chocolat. C'était plutôt amusant, elle n'avait jamais été emballé par la grande cuisine ou ceux et celles qui passaient des heures à préparer un plat aussi bon à manger qu'à regarder. Du moment que ce qu'elle préparait ne semblait pas bizarre et que c'était bon, c'était parfait! Pour le petit cours de cuisine, elle trouvait ça beaucoup mieux de le faire avec cette femme qu'elle aimait tant. Dire que sans cette mâtinée catastrophique, elles auraient très bien pu passer du cours de cuisine à une autre façon de manger de la crème anglaise, de la chantilly ou autres. Ça semblait beaucoup plus amusant de déguster tout cela sur une autre personne, surtout quand ça se logeait dans des coins intimes. Eh oui, Aoki avait parfois poussé ses envies plutôt loin, mais jamais elle n'avait mangé quelque chose sur le corps d'une autre personne.

Bien qu'elle ait fait un effort pour en manger une part, puis une seconde, elle laissa le reste de côté. Ce n'était pas perdu et ça serait pour plus tard quand l'appétit lui reviendrait un peu. Cela ne les avait pas empêché de faire d'autres gâteaux pour se changer les idées et apprendre certaines choses. Quitte à parler pendant ce travail, elle en avait appris un peu plus sur les goûts de Félicia, que ce soit les pâtisseries, les gâteaux ou la nourriture en général. L'échange était équivalent et Aoki avouait certaines choses qu'elle adorait comme le chocolat, les éclairs au chocolat, les religieuses, les gâteaux saupoudrés de noix de coco aussi, ou ceux à la vanille! Oui, c'était une grande gourmande! Elle avait son petit salon de thé qu'elle visitait une fois par semaine pour une petite pause lecture avec un bon thé, quelques biscuits et parfois, une pâtisserie! En nourriture générale, elle n'était pas si difficile, seulement, il y avait certaines viandes et légume qu'elle ne supportait pas. Mais personne ne peut aimer tout ce qui est mangeable, il y a forcément une chose que l'on n'aime pas? Même chez les chefs cuisiniers. Le reste de l'après-midi, outre le petit cours culinaire, c'était aussi le temps de se familiariser avec le logiciel qu'Aoki devait utiliser. Savoir un peu mieux son rôle, ce qu'elle devait faire dans telle ou telle situation. Elle avait tout compris, même compliquer, elle aurait surement tout retenue. Ce n'était pas de l'amusement, Felicia allait traquer un fou dangereux et elle devait avoir le rôle d'observer et d'analyser ce qu'elle recevait comme information.

Même si elle aurait préféré une mission de terrain, c'était surement mieux qu'elle reste là. Son état pourrait la pousser à fauter, cela pourrait même être dangereux et contrairement à sa belle chatte, elle n'avait pas de super vitesse, super force ou des tas de gadgets. Elle laissa Felicia enfiler sa combinaison, sans éprouver ne serait-ce que le besoin de l'observer se changer et se sentir excité par elle. Même en étant une gentille perverse qui irait simplement la complimenter ou caresser son corps pour lui donner un peu de courage. Non, Aoki n'avait pas le cœur à ça. Si l'enquête de la police ou de leur part progressait bien et que justice semblait se faire, elle serait plus à même de s'amuser de nouveau avec elle dans quelques jours, pas pour le moment. Dans le salon, elle passait sa main sur la tête de Chippy qui réclamait un peu plus de caresses de sa part alors que la seconde et belle Chatte Noire arriva, ayant encore sa chevelure blonde, qu'elle changeait rapidement en argenté et lui demanda de l'aider pour son masque. C'était compliqué à mettre? Il suffisait juste de l'enfiler derrière la tête? Avec quoi, élastique ou ficelle? 

Elle lui passait le masque sur les yeux, sentant les mains de cuir de Felicia se poser sur elle avant de se rapprocher pour lui voler un baiser. Un baiser, la seule preuve d'amour physique qu'elle était encore capable de faire. Combien de fois l'avait-elle embrassé aujourd'hui? Beaucoup de fois, c'était une façon à elle de se sentir vivante et aimée, sentir que sa vie n'était pas si chaotique que cette nouvelle lui avait laissé. Elle avait tant à faire encore pour Kanzaki en passant avant tout chez ses parents pour présenter ses condoléances mais, pour le moment, c'était trop dur! Son baiser était délicieux comme d'habitude, Aoki se laissait volontiers prêter au jeu, laissant ses mains remonter le long des bras de Felicia pour se poser dans son dos pour la maintenir contre elle. Combien de temps pour cette douce sensation qu'elle partageait avec son amour? Combien de fois sa langue s'était retrouvée collé contre celle de la Chatte Noire? Elle n'en savait rien, plus long qu'un simple petit baiser mais ça restait si bon. Enfin décollée, elle gardait son regard sur elle, que ferait-elle aujourd'hui sans Felicia? Cette question devenait de plus en plus existentielle pour la vie de la jeune femme. Petit à petit, l'héroïne devenait une part de sa vie, une part qui prenait de plus en plus de place.

Juste avant de la laisser partir à la chasse aux informations, ce baiser ne serait pas la dernière chose qu'elle emportera avec elle car malgré une première phrase qui avait eu du mal à sortir, un faux espoir pour Aoki, son rattrapage sonnait un peu faux. Je pense à toi. Certes, elle aussi mais pour le moment, elle se voyait mal avouer ses sentiments pour oublier sa tragédie. Serrant Felicia dans ses bras, elle posait sa tête pour son épaule, gardant un peu de sa chaleur, de son odeur sur elle avant de la laisser partir. Elle avait connu bien pire, beaucoup plus dangereux comme endroit à infiltrer qu'un vulgaire commissariat dans une banlieue mais bon, le danger pouvait être partout.

« Tu pourrais me le dire cent fois que je continuerais à m'inquiéter pour toi... fait attention à toi... »

Le même message renvoyé à Felicia mais qu'importe, elle espérait que ce petit message serait comme une protection pour la jeune femme, ainsi, rien ne lui arriverait. Elle laissait Felicia partir, observant sa fuite jusqu'à ne plus la distinguer avant de se mettre sur l'ordinateur, activant la retransmission de sa caméra qu'elle avait autour du cou. Elle pouvait aussi lui parler mais pour le moment, elle la laissait se concentrer sur ce qu'elle avait à faire. Elle commençait à gérer ce qu'elle aurait à faire, gérer les informations qu'elle allait recevoir observer après ce qu'elle verra des caméras du commissariat sur la télévision, bref, un véritable épisode des drôles de dames des temps modernes, la troisième dame en moins aussi. Prenant son mal en patience, elle attendait sur une chaise, seule, chez Felicia. Une fois encore, dans d'autres circonstances, ça serait l'occasion de lui faire une bonne surprise pour son retour. L'attendre nue dans son lit? Avec des dessous sexy? Voir si la belle n'avait des objets qu'elle pourrait utiliser à son tour? Préparer un petit quelque chose de romantique sinon? Hélas, pas pour ce soir. Plusieurs minutes défilaient avant qu'elle ne reçoive un signal de la part de Félicia qui s'infiltrait dans le commissariat. Aoki précisa que tout semblait fonctionné, caméra, réception radio. Elle la laissait placer le petit objet top secret sur le système des caméras et bingo!

L'écran avait plusieurs petits écrans pour chaque caméra placer dans l'enceinte. Vraiment passionnant comme système! Si elle serait fourbe, elle userait du même système pour faire chanter sa boîte... Pas une mauvaise idée finalement. Elle adorait son job mais devoir subir les caprices de ses supérieurs, homme comme femme, ça devenait lassant, surtout depuis qu'elle fréquentait de plus en plus la Chatte Noire. Hélas, ils avaient des preuves contre elle, et au pire, même s'ils ne parlaient pas de ça, ils avaient les moyens pour qu'elle ne trouve aucun job similaire dans la ville. Renoncer à sa passion? Hors de question! Mais faire en sorte qu'elle ne soit plus embêtée par ce genre de problème, pourquoi pas! Il faudrait voir plus tard avec Felicia, pour le moment, il fallait jouer les espionnes.

« Annonce-moi le chemin à suivre, je te dirais si c'est libre. »

Elle devait à la fois gérer les caméras et le plan sur l'écran de l'ordinateur. Comme c'était une enquête actuelle, le dossier devait se trouver dans un bureau, pas dans une salle où toutes les preuves étaient stockées. Ça rendrait déjà les choses plus simples à condition de ne pas avoir de flics qui roderaient dans les parages. Il lui faudra surement retourner dans le bureau de ses deux inspecteurs de ce matin, c'était quoi leur nom déjà?

« Tu devrais commencer par le bureau de ce matin, la plupart des dossiers concernant l'enquête doivent s'y trouver. »

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
Embrasser Aoki était un maigre réconfort, une douce consolation, bien insuffisante aux yeux du chagrin qui accablait cette dernière. Félicia la maintint contre elle, éprouvant soudain l’envie féroce de rester avec elle, de se blottir contre elle, de la rassurer, et de ne surtout pas agiter du stress supplémentaire en allant au commissariat. Félicia agissait-elle pour le bien d’Aoki ? Ou par égoïsme ? Afin de se protéger ? Ses précédentes romances l’avaient tellement fait souffrir qu’elle se réfugiait inconsciemment dans sa tenue de Chatte Noire. Elle se décolla un peu d’Aoki, revenant sur la terrasse, et se retourna, la saluant de la main. Félicia plongea ensuite dans le vide, disparaissant dans les méandres de la ville. Elle se laissa tomber du toit, trouvant ce système plus rapide qu’emprunter l’ascenseur, et descendit en s’agrippant à différents promontoires, ralentissant ainsi sa chute, jusqu’à atterrir au sol. Empruntant sa moto, Félicia fila ensuite vers le commissariat central de Seikusu, roulant rapidement. Son esprit était perturbé, embrumé par tout ce qui se passait autour d’elle. Aoki, l’Éventreur... La blonde restait seule chez elle, et s’était énormément rapprochée de Félicia. Bien plus que cette dernière ne l’aurait initialement souhaité.

*L’amour est comme un feu... Quand on s’y frotte, il faut faire attention à ne pas se brûler, Félicia...*

Indéniablement, cette dernière s’était brûlée. Elle ne tarda pas à rejoindre l’impressionnant commissariat central. C’était un immense bâtiment noir qui se dressait près d’un boulevard, avec plusieurs autres petits bâtiments qui y étaient reliés. Des nuages gris dansaient dans le ciel, annonçant la tempête. Félicia s’arrêta au feu rouge, et fit le tour du commissariat, filant dans des rues latérales, voyant des passages menant dans le parking souterrain du commissariat. Elle arrêta sa moto dans un coin, en descendit, et se rapprocha du bâtiment, entreprenant de le grimper. Elle chercha une entrée, et ne tarda pas à la trouver, se retrouvant dans le commissariat.

Il était plus grand, et assez animé. Félicia avançait prudemment. Elle entra dans une salle sombre, et comprit qu’il s’agissait des serveurs informatiques du central. Elle ouvrit lentement la porte, s’aventurant dans un couloir, jusqu’à trouver un ordinateur. L’homme qui devait s’en occuper était probablement aux toilettes, ou parti se prendre un café. Elle observa l’ordinateur, et glissa dans l’un des ports USB de la tour sa clef, allant rapidement chercher plusieurs informations. C’était un ordinateur de maintenance, et elle s’en écarta rapidement, mettant dans sa clef quelques documents sur l’organigramme interne, afin de repérer les bureaux.

Félicia s’écarta ensuite prudemment, montant un escalier rapidement. Elle était attentive aux moindres mouvements annonçant des policiers, et s’abrita dans un coin en voyant deux individus s’avancer, descendant les escaliers. Aoki lui suggéra alors de se rendre dans le bureau où elles avaient été tantôt. Le bureau d’Hanzue...

« Indique-moi où il se trouve, et j’y irais. »

Aoki lui donna les informations requises, et Félicia s’avança. Elle atteignit le bon étage, mais ce dernier était bondé. Difficile de passer sans se faire remarquer. La Chatte Noire se mordilla les lèvres, réfléchissant à une approche, et aperçut que les toilettes étaient à proximité. Elle jeta un bref regard vers la pièce principale, et se faufila rapidement dans les toilettes. La porte des toilettes pour femmes s’ouvrit, et elle choisit donc de rapidement se réfugier dans les toilettes pour hommes. Félicia se dissimula dans une cabine, son cœur battant la chamade. Elle était excitée, et entendit la porte s’ouvrir. Un homme s’avançait dans la pièce, et ouvrit le robinet d’un lavabo. Elle tourna la tête, et vit un Occidental, un Américain plutôt sexy et bien bâti.

*Tout à fait mon genre de mec...*

Il se passa de l’eau sur la figure, avant de soupirer, passant sa main sur une barbe de plusieurs jours.

« Putain de soirée de merde » grogna l’homme avant de s’écarter.
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
C'était officiel, Aoki jouait les espionnes avec Felicia et elle avait plutôt bien endossé le costume. Malgré le fait qu'elle se trouvait là-bas à cause des évènements de ce matin, cela empêchait la jeune femme de penser à son malheur, même chez la Chatte Noire, elle ressentait l'excitation de la situation. Est-ce que c'était ça qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle allait cambrioler des choses? Qu'elle devait récupérer des dossiers secrets? Observant la situation depuis la microcaméra à son cou, elle ressentait une telle sensation de plaisir, de danger aussi. Elle savait que cette femme n'échouerait pas mais de vivre cela pour la première fois, elle avait l'impression d'être à sa place. En théorie, ça ne ferait pas autant d'effets mais pour le moment, elle était vraiment à fond dedans. Elle lâchait les caméras pour observer la carte sur l'ordinateur et la guider du point actuel au bureau de l'officier de ce matin. À moins que ce soit un inspecteur? Surement, elle ne savait plus et sur la carte, il y avait seulement le nom du policier, pas son grade. Avec la télécommande de la télévision, elle pouvait sélectionner une des caméras pour l'avoir en plein écran.

Elle avait pu voir le monde qui se dressait sur le chemin de la Chatte Noire, le temps de la prévenir, la voilà qui arrivait discrètement pour se diriger vers les toilettes et comme ce n'était pas de chance, elle rentra dans celui des hommes. Du moment que c'était vide! Elle y trouva aussi une caméra au-dessus de la porte mais ça permettait simplement de voir ce qui se passait au niveau des lavabos, elle ne pouvait pas voir Felicia. Elle trouvait ça agaçant de voir autant de policer au travail! Ils ne pouvaient pas retourner voir leur famille, s'occuper de leur enfant et laisser les preuves se copier! Pour une fois que des gens faisaient bien leur boulot, on ne pouvait pas leur jeter la pierre. La chatte avait connu bien pire alors ce n'était pas une petite équipe de policiers qui allait lui faire peur! Le temps que ce flic quitte les toilettes, elle annonça à Felicia qu'elle allait observer les autres caméras, voir si elle ne pouvait pas obtenir quelques indices de son côté. Zapant sur les différents plans, elle voyait le petit attroupement juste à côté des toilettes, des policiers qui discutaient sur le travail qu'il devait accomplir. Bien sur, Aoki n'avait pas le son, mais il y avait une carte de la ville sur la table et tous étaient autour en train de bavarder. L'éventreur? Peut-être bien... Mais il n'y avait pas que cette affaire sur laquelle ils bossaient.

Parcourant les différentes caméras, elle trouva beaucoup de couloir vide, elle trouva même les cellules de dégrisement et autres hurluberlus enfermer pour des petites choses. La plupart étaient des hommes, certains dormaient, d'autres étaient déjà alcoolisés et se plaignaient de tout et de rien, certaines restaient calmes. Son regard se porta surtout sur un type qui semblait avoir un long discours, tout seul. Il se baladait entre les quatre murs, remuaient les bras comme s'il y avait foule devant lui, une foule a impressionné. Sauf qu'il n'y avait que la solitude, à la limite, ses autres camarades qui devaient en avoir marre de ses longs discours. Ce visage... il lui disait quelque chose... Ce n'était pas un de ceux qu'elle avait vus ce matin? Oui... Il tenait des discours d'apocalypse ou quelque chose comme ça? Il était toujours là? Il devait surement attendre de se faire enfermer en psychiatrie alors! Néanmoins, elle remarquait un détail étrange avec lui? La lumière de sa cellule semblait fatiguait, s'éteignait rapidement pour se rallumer juste après. Bizarre mais pas le temps de s'attarder sur les fous, sauf s'il était l'Eventreur! Mais elle le voyait simplement comme un pauvre gars. Retournant sur la caméra la plus importante, celle de la salle que Felicia devait traverser pour rejoindre les bureaux. Toujours autant de monde, peut-être un ou deux policiers en plus ou en moins, elle n'avait pas compté à vrai dire.

« Ils sont toujours-là, tu veux que je tente d'appeler pour une fausse alerte? Je peux toujours leur demander de faire un saut près de mon appartement car un de mes voisins aurait vu quelqu'un rodé près de ma porte? »

Pas sur, au pire une patrouille irait mais pas eux, sauf s'ils étaient les seuls mais faut pas trop compter dessus. Elle observait un peu mieux la caméra, il y avait une chance et Felicia devrait pouvoir la saisir? Après, elle ignorait si c'était possible. C'était la vraie vie, pas un film! Quoi qu'avoir une super héroïne en guise de « presque » petite amie, ce n'était pas banal.

« Si tu te faufiles doucement sur la gauche en sortant, tu pourrais longer les bureaux, ils ont l'air très occupés sur un plan de la ville, je pense. Si tu ne fais aucun bruit, tu devrais pouvoir atteindre le couloir pour accéder aux bureaux. Mais fait quand même attention, s'il te plaît. »

Elle lui faisait confiance mais on n'était jamais trop prudent.

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
Depuis les toilettes, la position de Félicia était relativement précaire. Elle regardait autour d’elle, cherchant des solutions, tandis qu’Aoki parlait dans son oreillette. La Chatte Noire esquissa un lent sourire suite à la première solution d’Aoki. Elle ne voulait pas lui faire de la peine, mais la police ne risquait pas d’envoyer toute la cavalerie pour une histoire de chats écrasés, ou de voisins un peu trop bruyants.

*Ma pauvre Aoki, tu dois voir trop de films à l’eau-de-rose...*

Félicia garde ses réflexions pour elle. Aoki elle-même semblait réaliser l’absurde de ses propos, car elle ne tarda pas à faire une proposition plus intéressante. Félicia, prudemment, se rapprocha de la sortie des toilettes, et jeta un coup d’œil. Il y avait des rangées de bureaux, mais les policiers semblaient effectivement observés une conférence de presse sur un écran plasma. Elle devait porter sur l’Éventreur. La Chatte Noire vit une ouverture, et se cacha derrière un box, attendant qu’un homme passe, un gobelet de café à la main, des dossiers dans l’autre. C’était la logique de l’entreprise : toujours donner le sentiment qu’on a une pile d’affaires, de dossiers, à faire. Elle resta à l’abri, et s’avança ensuite vers l’escalier, continuant à suivre les instructions d’Aoki.

Elle fila dans un couloir, reconnaissant les lieux. Elle avait été avec Aoki ce matin, afin de répondre aux questions des inspecteurs. La plupart des bureaux étaient plongés dans l’obscurité, et elle n’eut aucune difficulté à trouver celui qu’elle cherchait. Félicia tourna la poignée. Le bureau n’était pas fermé, et elle s’avança à l’intérieur. Elle espérait que le flic n’emportait pas ses dossiers chez lui, mais ne tarda pas à trouver ce qu’elle cherchait. Elle s’assit sur la chaise, allumant une petite lampe pour lire, espérant que des visiteurs ne passeraient pas à l’improviste. Elle vit de nombreux procès-verbaux, des analyses médicales. Les pièces de l’instruction. Il y avait parfois des annotations, des soulignements, mais rien de bien concret. Félicia consultait le lourd et épais dossier, mais ne vit rien. Ne se décourageant pas, elle le reposa, et alluma l’ordinateur. Le temps que la machine se mette en marche, elle regarda par la vitre. Personne dans les coins.

« Je vais essayer de trouver des fichiers intéressants à t’envoyer, Aoki... De ton côté, avertis-moi si jamais quelqu’un se rapproche. »

La machine était plus lente à démarrer que son propre ordinateur, et elle constata qu’Hanzue était quelqu’un d’assez ordonné. Elle trouva un dossier « Affaires », et, à l’intérieur, deux sous-dossiers : « [Affaires classées » et « Affaires en cours ». Elle double-cliqua sur le second dossier, et ne tarda pas à voir une série d’autres dossiers, correspondant à des numéros procéduraux. Se mordillant les lèvres, Félicia reprit le dossier qu’elle avait trouvé, et trouva, sur la première de couverture, un chiffre. Elle n’eut ensuite plus qu’à trouver le dossier avec le même chiffre, et l’ouvrit. Il y avait de nombreux fichiers à l’intérieur. Hanzue avait numérisé les PV les plus importants, ainsi que certains rapports. Elle enfonça sa clef USB dans la tour, et téléchargea les données.

Félicia ouvrit un fichier intitulé « Rapport psychiatrique », et vit, sans surprise, un avis psychiatrique sur l’Éventreur. L’expert employait des termes assez techniques, et elle s’intéressa à ce qu’Hanzue avait surligné : « personnalité complexe », « sociopathe », « désir de défier l’autorité ». En conclusion, l’expert indiquait que l’Éventreur semblait avoir une personnalité tout à fait « atypique ». Ce rapport était toutefois sujet à caution, l’expert, en prélude, indiquant clairement que ses observations étaient faites à partir des scènes de crime. La Chatte Noire ferma la page, et en chercha d’autres. L’Éventreur s’attaquait aussi bien aux hommes qu’aux femmes, ce qui était assez original pour un serial killer. Les femmes étaient généralement les cibles de ces derniers. Ceci semblait éloigner un trouble psychologique ayant pour origine un problème œdipien. Comme le psychiatre l’avait indiqué, on s’éloignait du cadre des psychopathes pour rentrer dans celui des sociopathes.

Le sociopathe, contrairement au psychopathe, n’était pas quelqu’un ayant forcément des problèmes avec ses parents, qu’il exprimait à travers des meurtres ritualisés évoquant ces traumatismes passés. Un sociopathe était un individu froid, amoral, qui ignorait toute norme sociale. Manger une glace, défoncer le crâne de quelqu’un, ne lui faisait aucun effet sensiblement différent. Inversement, un psychopathe, quand il tuait quelqu’un selon un rituel précis, sentait généralement une sorte de plaisir, d’excitation profonde, de satisfaction inconsciente. Concrètement, cette distinction n’apportait pas grand-chose, mais pouvait expliquer pourquoi l’Éventreur n’avait pas un modus operandi uniforme d’un meurtre à l’autre. Dans un dossier « Annexes », Félicia vit une série de fichiers .PDF sur les tueurs en série, des études sur la psychopathie et la sociopathie, et alla voir autre chose. Elle continuait à faire des recherches, ouvrant de nombreux fichiers, mais réalisa qu’elle passait un peu trop de temps ici. Elle se releva.

« Tu as bien reçu les données ? Je vais aller fouiller dans d’autres bureaux... »
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
N'ayant comme seule vision celle de la caméra autour du cou de Felicia, elle pouvait tenter de voir à peu près où elle se trouvait sur les caméras? Après tout, comme il y avait peu de monde, ça n'empêchait pas la Chatte Noire de se faufiler et d'accompagner l'obscurité pour éviter d'être repérée par la police. Laissant sa partenaire faire le boulot, elle continuait d'avoir un œil sur les caméras car il ne faudrait pas que l'une de ces personnes ne croise par hasard le chemin de sa tendre voleuse. Elle qui avait déjà volé son cœur... Ce n'était pas le moment d'être romantique, elle était sur une mission importante avec elle! Le temps que sa voleuse arrive à destination, Aoki observait rapidement les autres caméras, rien de suspect? Quelques policiers allant se chercher un bon café pour tenir le coup, certains qui allaient aux toilettes, bon, ils ne semblaient pas avoir vu Félicia, c'était toujours ça de prit. Les chats de sa – future, car elle en était sûre! – petite copine dormaient paisiblement, l'un non loin de l'autre. Un petit retour à la mission. La Chatte Noire était arrivée dans le bureau de ce matin. Un flash-back d'horreur d'entendre de nouveau leur voix qui laissaient échapper leurs informations, même peu, sur Kanzaki et ce qui lui était arrivée. Elle empoigna le petit micro pour respirer un bon coup, faire quelques inspirations et expiration pour ne pas ravoir le cœur dans la bouche, prêt à lui faire verser de nouvelles larmes...

De la vision de Félicia, elle voyait l'ordinateur s'allumer, les dossiers qu'elle consultait mais rapidement, elle inséra sa clé USB pour lui envoyé le tout, de son ordinateur, ça sera plus simple d'inspecter tout ça! Évidemment, pas de photo de suspect, même potentiel. Un simple profil fait par un spécialiste sur l'état mental de ce tueur, quelques fichiers sur les profils célèbres de ce genre de malade, des études de psychothérapie, et autre domaine médical sur le cerveau humain et ceux qui en ont des problèmes au cerveau! Ça risquait d'être de la lecture assez chiante ça mais pour trouver le tueur, elle était prête à souffrir mentalement pour mieux cerner son coupable!

« C'est bon, j'ai tout reçu. Je jette un œil aux caméras pour voir si tout va bien d'abord. »

Passant de son écran à la télévision, elle observa rapidement le tout, apparemment le même nombre de policiers dans le bureau central, quelques-uns disperser dans le commissariat pour la pause pipi, la pause-café, ils avaient bien le droit de souffler un peu les pauvres. Elle regardait chacune des caméras, tour à tour, quand elle repassait sur les cellules, le fou de ce matin continuait son monologue, son néon de cellule déconnait toujours autant! Ça devait être frustrant! Logique qu'il ne puisse pas dormir! Mais quand on parle du loup, voilà justement qu'il avait lâcher, plongeant ce pauvre homme dans le noir. Espérons que ce ne soit pas phobie sinon il aurait un mauvais souvenir de ce jour. Même sans lumière, il semblait toujours si agité contre la vitrine de sa cellule d'isolement puis ensuite, il s'était calmé. Elle ignorait pourquoi mais elle était assez figé par les mésaventures de ce pauvre type. C'est comme observer le passage d'une mouche quand on est trop fatigué, ça hypnotise! Lorsque la lumière revint comme par magie, il semblait avoir pris peur de ça justement. Il se terrait dans son coin, comme un petit enfant qui avait vu le monstre du placard durant la nuit. Pauvre gars, ça devait être ses voisins qui seront soulagés d'avoir un peu de calme. Malgré la lumière et sa peur, il semblait avoir un petit sourire... Difficile à dire vu le niveau de la caméra, puis il n'y avait pas de zoom. Reprenant le fil de ses idées, elle visionna rapidement le reste des caméras, repassant quand même par ceux où était Félicia au cas où ça aurait bougé durant sa petite pause.

« La voie est libre, tu peux y aller. »

Mine de rien, ça avait un petit côté excitant de jouer les espionnes, même à distance! Laissant sa partenaire bossée à côté, elle observait avec un peu plus d'attention ce qu'elle lui avait envoyé. Elle commença par le rapport d'analyse sur le comportement que ce tueur « semblait » avoir. Rien de bien rassurant évidemment. Aucun lien parmi le nom, âge et sexe de ses victimes, pas même de famille, d'amis, simple relation? Selon les témoignages, aucun lien entre toutes ces personnes avec en bas du nom des victimes, celui de Kanzaki... Ce salaud devait payer! Elle observa en coup de vent les autres fichiers envoyés mais c'était le genre de chose à lire attentivement, au calme. Juste des profils de psychopathe, de serial killer comme on dit, quelques expertises médicales sur leur mode opératoire, leur façon de penser, d'agir... Et « Lui », avait-il des habitudes pour sélectionner ses proies? Ça lui rappelle cette série, Dexter. Même si ce personnage est un tueur, il prenait le soin de voir le passé de ses victimes et de voir si, une fois sortis de prison, ils recommençaient à truander ou non. Si ce n'était pas le cas, il leur laissait cette seconde chance, en général. En revanche, si ce n'était pas le cas... Un long rituel, toujours préparer avec soin. Et lui, il avait ça? Elle ne pensait pas. Musique forte, une chambre abominable de ce qu'elle avait retenu des détails de l'inspecteur... 

Que pouvait-il reprocher à Kanzaki? D'aimer la vie? Ses amies? Sa famille? Elle aurait refusé une de ses invitations? Si ça se trouve, c'était un Stawlker ce mec! Il fallait vérifier ça mais elle n'avait aucun moyen pour cela. Fermant les diverses fenêtres sur l'ordinateur, elle observa ce que consultait Félicia depuis la caméra qu'elle avait autour du cou.

« Tu as pu trouver du nouveau? Tout est calme pour le moment dans le commissariat, tu n'as rien à craindre mais... rien... »

Reviens-moi vite... impossible de lui dire ça. Elle n'aimait pas la savoir là-bas, elle savait qu'elle ne risquait rien, elle avait un œil partout dans ce commissariat mais... elle avait une drôle d'impression de la savoir là-bas. Peut-être parce qu'elle savait que c'était mal? Car elle avait quand même peur du pire? À moins que ce ne soit tout autre chose? Il n'y a que dans les films où l'on voit des membres des forces spéciales piéger une voleuse comme ça ou alors des truands qui débarquent dans un commissariat pour éliminer leur adversaire de la justice. Même les grands bandits ne sont pas assez fous pour commettre ce genre de coup tordu! À part ça, rien ne pouvait arriver dans ce commissariat! Mais plus vite elle sera avec elle, mieux ça sera...

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
Tandis que Félicia explorait les lieux, dans les cellules du commissariat, aux étages inférieurs, près des garages, un homme tapait contre les barreaux en parlant à voix forte, énervant ses voisins. A chaque fois que le néon éclairant les cellules faiblissait, l’homme poussait des hurlements hystériques.

« Ne me laissez pas dans l’obscurité ! Il arrive ! Le Jugement va s’abattre sur les impies et les Hérétiques ! Il frappera dans l’ombre ! »

Un homme s’avança rapidement vers lui, et frappa avec sa matraque contre les barreaux.

« Ta gueule, le cinglé ! hurla le flic.
Il détruira votre âme ! répliqua l’homme. Repentez-vous de vos péchés, car...
Laisse tomber, lâcha un autre agent, ce mec est complètement atteint !
Il a rien à foutre ici. Ils font quoi, à l’asile ?
Ils ne se déplaceront pas avant demain matin.
Putain de merde...Ces Amerloques, tous des cinglés... »

Et le néon, pendant ce temps, continuait à clignoter, grésillant dangereusement. Le type qui paniquait était un Américain, et, à voir sa tête, une bonne cure de désintoxication ne lui ferait pas de mal. Les flics ne prêtaient toutefois aucune attention aux délires de cet homme, et retournèrent regarder la télévision.

Félicia, de son côté, pénétra dans une sorte de grand bureau, qui ressemblait à une salle de réunion. Il y avait de nombreux sièges, et un énorme tableau blanc avec de nombreux mots. Ce devait être la salle de réunion des inspecteurs travaillant pour arrêter l’Éventreur. En s’approchant, elle vit, sur le long tableau, de nombreuses pistes. Plusieurs colonnes avaient été tracées, et elle vit aussi une grande carte de la ville, recensant, avec des punaises et des posts-its, les différents lieux où on avait retrouvé les cadavres. Les policiers s’en servaient pour essayer de détermine rune géolocalisation des nombreux meurtres, afin de déterminer la zone d’activités du tueur. Elle prit différentes photos de la scène, et reçut ensuite un message d’Aoki. La Chatte Noire sourit lentement, s’empressant de la rassurer.

« Tout va bien, ne t’en fais pas... Une chatte retombe toujours sur ses pattes, Aoki. »

Elle comprenait la nervosité de cette dernière. Félicia s’en voulait un peu de l’abandonner dans son appartement, mais elle estimait que c’était le mieux pour elle. Lui occuper l’esprit. Félicia continua à regarder la pièce, décortiquant un peu le tableau. On avait essayé de dresser le point commun entre toutes les victimes de l’Éventreur, mais les nombreux points d’interrogation semblaient témoigner de la difficulté des enquêteurs à trouver quoi que ce soit. Le mode opératoire de ce dernier était visiblement de traquer ses proies dans des endroits animés, comme des discothèques, des night clubs, des cabarets... On retrouvait généralement les victimes dans des lieux désolés, des chambres d’hôtels, qui étaient généralement proches de certaines discothèques. La Chatte Noire continua à observer la carte, et constata rapidement que bien des meurtres avaient été accomplis près d’une boîte de nuit en particulier : la K-Night. Félicia avait entendu parler de cette discothèque. Elle se concentrait sur ce phénomène musical en vogue actuellement dans le monde : la K-Pop. Au lycée, beaucoup de jeunes s’y rendaient.

Félicia supposa que les flics devaient avoir investi les lieux, à la recherche de leur homme. Elle hésita. Elle ne trouverait probablement plus rien d’utile au commissariat. Il était donc temps pour elle d’aller faire des recherches ailleurs.

« Je vais me rendre à cette boîte de nuit, Aoki. »

Qui sait ? La chance lui sourirait peut-être. Elle sortit du bureau, et remonta le long d’un couloir, s’approchant d’une fenêtre dans un bureau. Elle l’écarta, et sentit le vent frais remuer ses cheveux. Elle sortit dehors, le long de la façade en verre, et utilisa ses griffes pour descendre lentement.0 En approchant du sol, elle bondit, décrivant une petite pirouette en l’air, avant d’atterrir en douceur sur un toit longeant le commissariat, puis elle sauta dans une rue, et rejoignit sa moto, avant de décoller.

« Tout va bien, Aoki ? s’enquit alors Félicia. Les chats ne t’embêtent pas trop ? »
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
Aoki faisait tant bien que mal de rester devant l'écran d'ordinateur et la télé pour surveiller Félicia et remplir sa tâche. Ce n'était pas très compliqué mais elle ne voulait pas qu'il arrive la moindre chose à sa Chatte Noire. Elle voulait qu'elle sorte sans que personne ne se doute de quelque chose, sans qu'ils ne trouvent le moindre cheveu perdu sur le sol! Ça, ça devait être compliqué mais elle avait confiance en elle et ses talents. Elle prenait souvent des informations sur ce qui se passait, elle avait l'image mais avec l'obscurité, ce n'était pas terrible, même en infrarouge. Félicia était une professionnelle et ce n'était pas ce petit commissariat qui allait la repérer mais amoureuse comme elle était de la belle chatte, Aoki ne voulait absolument pas la perdre, surtout pas en ce moment avec tout ce qui se passe autour d'elle. Même si ça allait bien pour elle, elle continua un peu les recherches pour finalement trouver un véritable indice, après les quelques informations envoyées, elle voulait se rendre dans la boîte de nuit qui avait fait le plus de victime de « sa » part? Une bonne idée, un bon indice? Peut-être l'endroit où Kanzaki fit piéger? Elle ne dit rien sur le coup, la laisser se préparer pendant que tout cogitait dans sa tête.

Avec tout ce qu'elle a comme indice, elle n'arriverait pas à trouver ce taré, comprendre éventuellement un peu mieux ce qui clochait chez lui mais ce n'était pas ainsi que les filles trouveront le coupable. Puis passer la nuit à lire ce genre de document, ce n'était pas son délire. Aider Félicia était une seule mais lire, seule, des rapports pyscologiques et tout ce qui peut s'en rapprocher, ça risquait de l'endormir! D'ailleurs, à force d'avoir les yeux si près de l'écran pour lire chaque ligne en attendant le retour de Félicia, elle sortit ses lunettes pour les mettre sur le nez. Elle ne les portait pas toujours mais pour être au bureau ou devant un écran, c'était essentiel pour elle. Devait-elle la suivre? Il n'y avait pas vraiment de danger en plus? Elles n'étaient pas flics, il n'y avait pas vraiment un rapport direct avec Kanzaki, elle n'était pas de sa famille, juste son employeur. Et de plus, comment ce dingue pourrait la connaître? Félicia semblait prête à partir, reprenant des nouvelles d'Aoki pour savoir si ses chats ne l'embêtaient pas, là, elle devait le lui dire avant qu'elle ne soit déjà bien loin!

« Je vais venir aussi t'accompagner en boîte! »

Vu la rapidité, ça pourrait laisser croire à une petite jalousie pour que personne la drague sans qu'elle ne le voit mais elle n'avait pas précisé comment elle irait? Elle aurait pu infiltré une entrée et rester incognito dans l'ombre, au-dessus des pistes après tout? Mais Aoki voulait se rendre plus utile, ce n'est pas en boîte que la discrétion d'une minicaméra et de son micro risquait de payer. À part d'éventuelles photos, c'est la seule chose à gagner! Mais comment savoir qui était le coupable? Il était comment? Petit, gros, beau, grand, blond, brun, bronzé, environ la quarantaine, personne n'avait d'indice physique sur lui! Puis elle repris plus doucement à la suite de sa demande.

« Deux paires d'yeux valent mieux qu'une. Toi-même tu sais que je ne veux pas te suivre pour m'amuser, je veux t'aider à coincer ce salaud! Le moindre indice que l'on trouvera sera surement fait pour faire avancer les choses. On se rejoint sur place. Ah et je t'emprunte quelques vêtements aussi. »

Elle passerait mieux en boîte avec quelques vêtements un poil aguichant plutôt qu'un jean et un pull. Elle coupa la communication pour éviter que Félicia lui fasse changer d'avis. Elle était prévenue au moins et Aoki devait autant aider la chatte que la mémoire de Kanzaki! La boîte que Félicia visait était effectivement à la mode ses derniers temps, Aoki y avait déjà fait un tour une fois ou deux avec quelques-uns de ses jeunes stars dont elle avait la garde. Une petite photo dans les salles VIP, ça ne mangeait pas de pain pour les journaux people du lendemain. Parfois, ça permettait d'avoir un autre petit coup de pouce dans leur carrière, un duo en chanson avec une des stars en vogue, ça aussi ça marchait même mieux pour les faire produire. Comme souvent, il y avait leur producteur avec eux, du moins un certain temps et entre artistes et producteurs, on s'entendait souvent bien, surtout si c'était rentable pour les deux partis! Se dirigeant vers sa chambre, elle ouvrit son armoire et piocha quelques petites choses assez passe partout, surtout pour ce genre d'endroit. Une petite chemise aux manches courtes, le haut ouvert de quelques boutons pour commencer à voir la fente de sa poitrine. Une petite veste marron sans manche par-dessus la chemise, ce genre de petite chemise comme porte certains garçons de café. C'était vraiment pratique d'autant plus que le dos était ouvert avec un long lacet à nouer! Ajuster à la taille de Félicia, ça allait à peu près mais elle allait devoir lui demander de lui renouer tout ça dans les toilettes pour que ce soit plus confortable!

Son nombril était presque visible, la boucle de ceinture était assez classique et avec cela, un pantalon noir assez moulant! Pour quelques centimètres près, elles faisaient la même taille! S'observant dans le miroir, aucun bijou fera l'affaire, surtout que les bijoux d'une femme, ça avait parfois plus de valeur sentimentale qu'autre chose, comme son collier en forme de cœur. Elle ne prendrait donc aucun bijou de Félicia. Le maquillage! Après une telle journée, elle devait se faire une petite beauté quand même! Une chance qu'elle avait le minimum dans son sac! Un peu de rouge à lèvres, un crayon pour les yeux, un peu de produit anticerne, c'était déjà mieux. En revanche, elle devait prendre une paire de chaussures avec des petits talons, est-ce qu'elle avait ça? Ayant une ou deux pointures en-dessous de la sienne, Aoki du essayer plusieurs paires avant d'en trouver une plus petite qui allait à son pied! Fin prête, elle commanda un taxi qui l'amena rapidement sur place. La queue était déjà bien longue mais par chance, ça avançait vite! Est-ce que il y avait beaucoup d'entrée ou au contraire du recalage? Qu'importe, Félicia devait être déjà là? Zut, elle avait zappé! Elle sortit de son sac à main la petite oreillette pour la mettre à son oreille en cachant le gadget autant que possible.

« Félicia, je suis arrivée à la boîte. Tu pourrais m'attendre dans les toilettes? Je vais avoir besoin de toi pour un petit service... »

Ce n'était rien de serrer un peu plus le nœud, après tout, l'américaine était un peu plus grande qu'elle donc déjà, il y avait une petite différence. Une fois le message bien reçu, elle coupa l'oreillette pour la placer dans sa poche, au cas où. Non pas qu'elle avait l'idée de profiter de la situation, elle n'en avait pas vraiment le cœur, pour une fois, il ne fallait pas chercher trop loin que le sens des mots. Une fois à l'intérieure, elle confia son petit sac au vestiaire avant de chercher les toilettes pour s'y diriger avant même de chercher à la repérer au milieu des autres ou de trouver un premier type louche! Ouvrant la porte, elle la voyait là, dans le fond, près des lavabos en train de l'attendre! Ni une, ni deux, elle courra la rejoindre pour sauter dans ses bras en blottissant sa tête dans le creux de son cou. Dans ses moments, il valait mieux se taire plutôt que dire quoi que ce soit. L'étreinte dura facilement une bonne minute avant qu'elle ne se redresse un peu pour la regarder dans les yeux. Dieux qu'elle était belle! Elle devait faire tache avec peu de maquillage et la fatigue de la journée encore assez marquée. Elle aurait aimé lui dire qu'elle l'avait manqué mais inutile de rendre cet instant trop cucul, ça ne faisait qu'à peine une heure, un peu plus qu'elle l'avait quitté. Néanmoins, elle s'autorisa un petit baiser langoureux en la serrant contre elle.

Son regard se perdait ensuite dans le sien une fois cette petite preuve d'amour fini. Ses lunettes glissaient doucement sur son nez. Elle aurait pu la regarder encore longtemps comme ça mais d'une part, le temps presse! Elle se rappela soudainement comme échappé d'un beau rêve.

« Ha oui! Je t'ai emprunté cette petite chemise pour être sur de rentrée mais tu pourrais la resserrer un peu? Comme je suis un peu plus petite, la ficelle pend un peu... »

Du coup, elle l'avait glissé dans son pantalon. Aoki retira la petite chemise marron et son dos était en partie visible, tout comme le fait qu'elle avait ôté son soutien-gorge. Une chose qui aurait pu être amusant en d'autres circonstances. Tenant la petite veste dans ses bras, elle commença à retirer la ficelle glisser dans le pantalon et n'attendait plus que Félicia pour que tout soit opérationnel. Oh bien sur, elle n'était pas resté tranquillement chez elle mais ici, ce n'était pas dangereux tant qu'elles ne s'éloignaient pas trop. Elle voulait l'aider plus que tout! Félicia faisait ça pour elle mais Aoki devait bien agir aussi!

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
Dehors, Félicia comptait se rendre au K-Night, quand Aoki lui affirma qu’elle allait venir. Se tenant sur un toit, près de sa moto, la Chatte Noire s’arrêta, légèrement surprise. Avait-elle peur que Félicia ne cherche à draguer de jeunes minettes ? La Chatte Noire ne répondit pas sur le coup, et, pensant sans doute que cette idée lui était venue à l’esprit, Aoki décida de se justifier. Elle lui expliqua qu’elle estimait que deux paires de yeux étaient préférables, mais, pour Félicia, tout ça sonnait comme des excuses. Elle pensait plutôt que la vraie raison pour laquelle Aoki venait était qu’elle n’avait pas envie de se sentir seule. La Chatte Noire aurait pu rentrer chez elle pour se changer, mais elle avait peur de louper quelque chose ce soir, de manquer de temps.

« D’accord, Aoki, dit-elle. On se retrouve là-bas. »

La Chatte Noire rejoignit ensuite sa moto, et démarra. Le moteur vrombit, et elle fila le long des boulevards, ses cheveux blancs volant au vent. Elle n’était pas Spider-Man, elle ne pouvait pas balancer des filaments de toile pour se suspendre dans les airs, ni Superman. Elle ne volait pas dans les airs, se contentant de son petit bolide. Ayant bien du mal à respecter les limitations de vitesse en vigueur, elle filait à toute allure, slalomant entre les voitures, grillant les feux rouges, s’attirant parfois quelques klaxons furieux. Il ne lui fallut qu’une dizaine de minutes pour rejoindre le K-Night. La boîte de nuit était le long d’un boulevard, avec d’autres boîtes de nuit à côté. Il y avait plusieurs parkings, et elle se gara dans un coin.

« Sexy, la combi’ ! » lâcha un homme qui passait par là, en compagnie d’autres types.

Félicia se contenta de sourire, et partit dans une ruelle à l’arrière de la boîte de nuit, enjambant un grillage. Elle rejoignit assez facilement le toit, d’où elle se posa en observatrice. Ce n’était pas la Toussaint, mais l’un des quartiers les plus en vues de Seikusu. On pouvait parfois se croire à Tokyo. Il y avait des enseignes partout, dont des petits stands ambulants avec des vendeurs de nouilles, ou de sushis. On pouvait sûrement acheter aussi des rāmens, mais Félicia doutait qu’il y ait des hot dogs. Observant la région autour d’elle, elle aperçut également, à plusieurs reprises, les mêmes voitures qui faisaient le tour du pâté de maisons. Les flics. Il y en avait sûrement également d’autres à l’intérieur de la discothèque. Elle profita de ce moment pour modifier un peu son oreillette, de manière à pouvoir capter les appels radios de la police. Travailler avec le S.H.I.E.L.D. lui permettait de pouvoir faire cela.

Ce faisant, la Chatte Noire chercha ensuite une entrée, et entendit alors Aoki lui parler, lui demandant de la retrouver aux toilettes.

« D’accord, j’y serais » répliqua-t-elle rapidement.

Félicia Hardy s’avança le long du toit, et entra par un conduit de canalisation. Elle atterrit rapidement dans la boîte de nuit, entendant une musique endiablée. Fuse des Hudson Mohawke résonnait dans la pièce. Ce n’était pas vraiment de la K-Pop, ce qui tranchait un peu avec l’enseigne, mais cette musique underground semblait ravir les jeunes, qui se déhanchaient sur la piste de danse dans une ambiance électrique. Cette image rappelait à Félicia son passé, quand elle s’y rendait à l’époque du lycée, puis de l’université. Elle avait dansé toute la nuit dans des countrys clubs, des night-clubs, à écouter Chuck Berry, Bruce Springteen, Steppenwolf, les Gun’N’Roses... Même à cette époque, danser sur Johnny B. Goode ou sur Sultans of Swing vous classait dans la catégorie des gros ringards, les boîtes de nuit préférant généralement mettre Scooter, Masterboy, des morceaux bien plus électros, bien plus modernes.

La Chatte Noire sortit de ses pensées. Elle descendit depuis le conduit, atterrissant sur une mezzanine en hauteur, juste devant un homme qui dansait avec une jeune femme. Ils la regardèrent en clignant des yeux. Félicia les regarda, et leur sourit.

« La laisse pas filer, elle est sexy !
Euh... Merci... » balbutia l’homme, médusé.

Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que Félicia les planta là. Elle se rendit vers les toilettes, qui étaient plutôt grands, et se rendit dans ceux faits pour femmes. Une femme était dans une cabine, et Félicia se dissimula dans un coin, attendant qu’elles s’éloignent. Elle parlait à voix forte au téléphone :

« Ouais, je l’ai eu il y a genre quinze minutes... Putain, ce qu’il est lourd ! Merde, je suis suffisamment grande pour pouvoir aller en boîte sans devoir l’inviter ! C’est pas de ma faute s’il s’est barré à Tokyo pour ses études ! ... Ouais, genre, y va faire le mec jaloux, t’sais ! Qu’est-ce que je dois dire, moi, hein, quand il traînait avec cette pétasse de Naomi ? »

Félicia haussa les yeux au ciel. La jeune fille se repoudrait le nez devant le miroir, avant de sortir, continuant à parler à toute allure. Voilà sans doute une chose qui ne lui avait pas manqué. Dans les toilettes, Félicia pouvait entendre la musique rugir. Elle s’approcha des lavabos, et ne tarda pas à entendre la porte s’ouvrir à nouveau. Elle eut un sourire en voyant Aoki. Cette dernière alla se blottir dans les bras de Félicia, qui lui caressa les cheveux. La revoir lui faisait toujours autant plaisir. Et elle constata qu’Aoki avait choisi quelques judicieux vêtements, comme son chemisier court avec le dos nu. Une petite trouvaille qu’elle aimait plutôt bien. Aoki avait également opté pour un pantalon noir qui moulait magnifiquement ses formes, ainsi que pour une veste noire sans manches, et un peu de maquillage.

« Ha oui! Je t'ai emprunté cette petite chemise pour être sur de rentrée mais tu pourrais la resserrer un peu? Comme je suis un peu plus petite, la ficelle pend un peu... »

Félicia sourit.

« Tu avais sérieusement peur qu’on te refoule à l’entrée ? » plaisanta-t-elle.

Aoki ôta sa veste, et se tourna face à Félicia, qui vit qu’elle avait coincé la ficelle sous son pantalon. Il était très tentant de venir caresser ses belles fesses, de les presser, de glisser ses doigts sous le pantalon pour les caresser. Aoki avait ôté son soutien-gorge, et elle se demandait si elle avait conservé sa culotte ou non.

« En tout cas, mes vêtements te vont plutôt bien. Tu es d’une grande beauté ce soir. »

Ses mains vinrent s’attarder sur la ficelle, et elle fit des nœuds un peu plus serrés. Aoki et Félicia faisaient à peu près le même poids et la même taille, même si Félicia était légèrement plus imposante. Elle s’occupait de son dos quand la porte s’ouvrit, livrant passage à plusieurs filles qui gloussaient comme des poules.

« T’as vu la tronche qu’il a tiré quand il a renversé de l’alcool sur son pantalon ?! »

Ce fut tout ce qu’elle capta. Les adolescentes se calmèrent, rougissant légèrement en voyant les deux femmes. Félicia tourna la tête, embrassant Aoki dans le cou.

« Ça donnerait presque envie... »

Elle termina de nouer le lacet du chemisier d’Aoki, et la retourna. Félicia resta près d’elle, lui caressant tendrement les cotes, avant de l’embrasser sur les lèvres, ne pouvant se retenir. Elle la plaqua légèrement contre le rebord des lavabos, avant de cesser son baiser, un sourire sur les lèvres.

« Miam... Je devrais peut-être te faire cadeau de ce chemisier... »

Cessant de plaisanter, elle relâcha Aoki, avant de croiser les bras.

« J’ai l’intuition qu’il va se passer quelque chose ce soir. Comment vas-tu ? Tu te sens mieux ? »

Elle ne pouvait pas s’empêcher d’être inquiète pour elle. C’est qu’elle y tenait, après tout, à sa petite Aoki !
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
La sentir contre elle, il n'y avait rien de mieux pour aller tout de suite bien! Contre Félicia, elle avait l'impression que tout son petit monde était sur un nuage! Si seulement il n'y avait pas cette raison de leur présence ici, ça serait tellement mieux. Elle avait emprunté ses petites affaires à la chatte mais c'était toujours mieux ainsi plutôt qu'avec les affaires qu'elle trimballait depuis ce matin. D'un autre côté, ça la rassurait d'avoir son odeur près d'elle, ne serait-ce que le temps du trajet pour la rejoindre, Aoki s'était tout de suite sentie mieux que seule dans l'appartement. Lui tournant le dos, face à ses compliments, elle agissait comme une petite jeune fille en fleurs, baissant la tête en la remerciant doucement. Aujourd’hui, Aoki avait remarqué qu'elle était un peu plus couverte que d'habitude d'ailleurs, elle remarquait à peine la fissure de ses seins presser l'un contre l'autre. Félicia refaisait les nœuds pour resserrer un peu plus son chemisier, ça épousera un peu mieux ses formes. Même quand des demoiselles entrèrent pour se remaquiller ou une pause pipi, le silence fut totale!

Le lacet noué, Félicia la retourna pour l'embrasser avec envie et la pauvre Aoki ne pouvait que répondre à son appel, ses mains plaqué sur ses seins, elle remonta doucement pour vouloir l'enlacer et ne plus jamais la lâcher. Dans cet état, elle se sentait plus vulnérable, seuls les baisers lui semblaient supportables mais elle voulait tant retenir Félicia et ne plus jamais la lâcher. Pourquoi un tel drame a gâché leur journée? Sans ça, la journée aurait pris d'autres tournures mais la vie ne pouvait pas toujours être rose bonbon et délicieuse. Le baiser rompu, la chatte voulait lui offrir ce chemisier, c'était gentil mais ce n'était pas de son chemisier dont avait besoin mais d'elle. Comment lui dire? Déjà qu'elle refusait de faire le premier pas. Comme on dit, jamais deux sans trois alors vu que les deux dernières fois, ça avait foiré, pas une troisième fois. Mais comment réagirait-elle si l'instant d'après elle réalisait son souhait? Elle ne pouvait pas savoir, un tel bonheur pour cacher une telle tragédie, non, elle ne voulait pas entendre ses mots aujourd’hui. Mais bien vite, elle reprenait son sérieux en demandant de ses nouvelles. Avec elle, ça allait toujours et c'était évidemment bien mieux que finir seule chez Félicia avec les deux chats comme compagnie et une photo de Félicia bébé.

« Je crois que ça va mieux... Ici, je me sens un peu plus utile que chez toi... Ce que tu m'as envoyé m'a vite fatigué les yeux et j'y comprenais pas grand-chose... Faut dire que ça ne nous avance pas beaucoup je trouve... Si seulement on avait un nom, un indice plus sérieux. »

Remontant ses lunettes sur le nez, elle observait la porte, se demandant si ce salaud était déjà en train de chercher une nouvelle proie? Comment le trouver? Dans les fichiers, à part des analyses mentales, elles n'avaient rien! Elles ne savaient pas s'il portait les cheveux longs, courts, lunette, mate, pâle, costume chic ou plouc, aucun indice important! C'est vrai que ce n'était pas écrit sur le front des gens s'ils ont tué des gens la veille?

« Il va falloir être très prudente en observant les autres, surtout ceux ou celles qui viennent nous voir... si ça se trouve, il sera plus proche qu'on ne le pensait... »

Après tout, ça pourrait être un homme charmant qui les inviterait à boire un verre? Elle le qualifiait comme un homme car ce n'était pas possible que ce soit une femme selon elle qui ait pu faire un tel crime. Les femmes tueuses existaient mais pour ce coup-là... elle sentait que c'était un homme, un putain de maniaque tueur! La main sur la poignée de la porte, elle était prête à l'abaisser en repensant à Kanzaki, c'était pour elle qu'elle était là ce soir. Mettant le fun de coter pour régler quelque chose d'important. Elle pourrait se dandiner avec Félicia au milieu de la piste, faire ça dans les toilettes, obligeant l'autre à faire le moins de bruit quand quelqu'un est dans une des cabines, il y avait tant de choses amusantes à faire en boîte. Des choses dont elle ne devait pas penser ce soir car il y avait plus important à faire. Gardant un léger sourire, Aoki restait tout de même sérieuse en lui annonçant cela.

« Il ne faudrait pas que l'on se perde de vue, qui sait ce qui pourrait nous arriver avec tout ce monde autour. Je pense que séparer, on aura plus de chances de localiser une ou deux personnes louches que toutes les deux... Après, c'est toi qui as plus l'habitude des filatures ou des recherches de suspects. »

Pour elle, ce n'était que les films et les romans qui nourrissaient cette connaissance des choses. Et quelques reportages à la télévision aussi mais peu de choses comparé à une professionnelle. Avant de commencer leur recherche, Félicia avait peut-être eu de nouvelles informations dont en sait où?

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
« Ho ! Vous allez arrêter votre cirque, oui ?! »

L’homme tapa furieusement contre la porte, mais il n’y eut aucune réponse. Derrière la porte, il y avait une musique rugissante, tonitruante, assourdissante. Il arrivait parfois que les nuits de Gaku soient raccourcies, à cause des tarés qui sortaient de la discothèque d’à côté, le K-Night. Les rares fois où Gaku dormait, il lui arrivait ainsi d’être dérangé. Une chance qu’il dormait peu ! Cependant, le voisin d’à côté était en train de dépasser toutes les limites, à tel point que Gaku avait pu l’entendre malgré sa partie. Casque sur la tête, il était plongé dans les bruitages d’une partie de Starcraft 2, lorsque les hurlements et les accords déchirants de la musique avaient fini par avoir raison de sa patience. L’otaku était sorti de son studio, se dirigeant vers l’autre, juste à côté, mais la porte était fermée. Solidement fermée. Il avait tambouriné dessus à plusieurs reprises, sans qu’on ne daigne lui répondre. Furieux, il hésitait, et vit d’autres voisins sortir. Un couple. Un retraité.

« Qu’est-ce qui se passe ?!
Je ne sais pas ! répliqua Gaku, avec véhémence. J’ai beau tambouriner à la porte, personne n’ouvre ! »

L’homme se rapprocha, furieux, une robe de chambre rapidement mise sur le corps, et, comme Gaku il y a plusieurs minutes, frappa également à la porte. Cette dernière trembla, mais al musique ne s’arrêta pas. Il n’y avait en revanche plus d’hurlements.

« Ces cris avaient semblé très réalistes... nota la femme. Vous savez qui vit à l’intérieur ? »

Les voisins haussèrent les épaules.

« Le concierge n’a pas le double des clefs... remarqua à nouveau la femme.
J’en ai assez, j’appelle les flics. Il y en a toujours plein devant la boîte de nuit, ils viendront pas en envoyer deux pour ouvrir la porte, et forcer cet abruti de taré à cesser sa musique de dégénérée ! »

Gaku ne pouvait que confirmer. Il n’avait qu’une envie : retourner jouer. Mais on ne pouvait pas décemment jouer sous un tel bruit. Il n’y avait dès lors plus qu’à espérer que la police viendrait rapidement.

Dans la boîte de nuit, Félicia se mit à légèrement sourire devant les actes d’Aoki. Il fallait dire que la belle blonde était déjà, par nature, relativement attirante. Alors, quand elle avait de tels vêtements, son attirance décuplait. Et Félicia, dans son apparence de Chatte Noire, était bien moins pudique qu’en temps normal. C’était l’effet que le costume procurait, tout simplement. Aoki lui parlait, l’invitant à revenir se concentrer sur ce qu’elles fabriquaient ici, et Félicia hocha lentement la tête, s’écartant un peu du corps d’Aoki.

« Tu sais, les affaires de ce style commencent toujours ainsi, en tâtonnant et en grattant. Il est rare d’avoir rapidement une série d’indices, a fortiori avec un tueur en série. Quand j’étais à la fac’, j’ai suivi un cours de psychologie criminelle. Les tueurs en série sont des individus excessivement paranoïaques, mais, tôt ou tard, ils commettent une erreur. Nous ne sommes plus à l’époque du Zodiac, les techniques et les méthodes d’investigation criminelle ont sensiblement évolué pour permettre d’appréhender des suspects. »

A tel point qu’on pouvait presque se demander si la police criminelle ne se résumait pas parfois à une police scientifique, mais c’était un autre débat. L’époque des super-flics et de leurs intuitions fracassantes appartenait de plus en plus au passé.

« Je ne te perdrais jamais de vue, Aoki, ne t’en fais pas pour ça... » la rassura-t-elle.

Félicia avait la très nette impression que leur ennemi était là, ou à proximité. Elle conseilla à Aoki d’aller se perdre dans al boîte de nuit, tandis qu’elle-même ferait ses recherches de son côté. Félicia, en réalité, ignorait totalement par où chercher. La boîte de nuit était remplie. Le tueur pouvait être n’importe où, être n’importe qui. Quantité d’individus rentraient et sortaient avec des femmes, seuls ou en groupe. Comment surveiller tout e monde ? Avec son expérience, Félicia put remarquer les quelques policiers infiltrés, qui se prêtaient plutôt bien au jeu, mais évitaient de boire .Elle-même se tenait en hauteur de la grande salle, ayant bouché ses oreilles avec ses écouteurs pour que la musique ne la dérange. Invisible dans l’obscurité, elle cherchait, clignant des yeux, n’écoutant que les appels radio qu’elle captait.

Il n’y avait rien de suspect dans cette boîte de nuit. Des individus complètement ivres, parfois, débarquaient, avant d’être rapidement jetés hors du night club par les videurs. Ils y allaient manu militari, ce qui rappela à Félicia cette fois où elle était venue avec des amis dans une boîte de nuit, et où elle avait vu un videur balancer un individu défoncé dans les poubelles. Il l’avait attrapé en lui passant une main entre les jambes, une autre sur ses cheveux, et l’avait jeté comme un sac de patates. Les videurs de cette boîte de nuit restaient conformés aux stéréotypes en vigueur sur les videurs. Félicia restait en place, avançant le long des poutres, s’appuyant sur ces dernières à l’aide ses bras et de ses jambes.

*Où te caches-tu ? Qui es-tu ?*

Plus les minutes passaient, plus elle avait la sensation de perdre son temps, de faire fausse route. Aoki avait raison, leur piste était ténue, faible, pour ne pas dire virtuelle. Elle se reposait sur la seule piste que les inspecteurs semblaient avoir : une géolocalisation des crimes qui indiquait que le K-Night était la boîte de nuit à partir de laquelle le tueur trouvait ses cibles. Mais cet homme pouvait être n’importe qui, voire même un simple lycéen. De nos jours, tout était possible. Elle s’étira un peu, faisant délicatement craquer les articulations de son corps, et reçut alors un signal radio. Quelque chose crépita dans ses oreilles, et elle alla s’asseoir sur la poutre.

« ...’Bles... ‘Nage... »

Le signal n’était pas terrible, juste sous le toit. Il y avait de plus de nombreuses interférences. Félicia se dépêcha de courir, et rejoignit la trappe de ventilation par laquelle elle était passée. La Chatte Noire grimpa vers le toit, et put ainsi recevoir un message plus clair :

« ...Les locataires d’un immeuble ont signalé des bruits excessifs dans un appartement. Ils assurent avoir également entendu des cris féminins très perçants... Demandons à ce qu’une patrouille se rende sur les lieux... »

On donna ensuite l’adresse. Félicia avait compris que la numérotation des rues, au Japon, était radicalement différente de celle existant aux Etats-Unis. C’était bien plus précis, mais aussi bien complexe. L’adresse ne comprenait en effet pas de nom de rue, ce qui était très occidental. Au Japon, on se référait à l’aide de chiffres, et une adresse comprenait une série de chiffres, ainsi que d’autres informations, comme le nom de l’arrondissement. Elle apprit ainsi que l’adresse se trouvait dans le bloc « 7 » de son quartier, ce qui, d’un point de vue administratif, signifiait que c’était dans le coin. Elle entendit également le sous-bloc, « 22 », qui correspondait au bloc de bâtiment, et le numéro de l’immeuble, 233.

*A deux pas d’ici...*

L’une des innombrables difficultés qu’il y avait quand on venait d’Occident pour aller au Japon était, outré la barrière de la langue, celle de l’administration. Ce n’était pas insurmontable, mais ça surprenait toujours. Félicia resta sur le toit, et décida d’avertir Aoki. Elle fit sortir un petit téléphone de sa combinaison, et l’appela rapidement :

« J’ai une piste, Aoki... Je te communique l’adresse, mais évite de faire des bêtises. »

La Chatte Noire avait une intuition.
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
La boîte de nuit, leur seul piste valable selon les indices de la Chatte Noire. Rien de bien spéciale, il n'y avait pas de carte à l'effigie du club, pas de note pour un rendez-vous dans cet endroit sur une scène de crime, juste que meurtres étaient commis pour la plupart non loin de cet endroit. Est-ce que c'était ici aussi que Kanzaki a vécu ses derniers instants avec ses amies avant de tomber dans la paume de ce fou? Surement. Mais avoir Félicia qui veille sur elle était déjà nettement plus rassurant, il fallait le reconnaître. Pour ce qui est du reste, c'était surtout à leur intuition car à moins d'un meurtre en pleine piste de danse, trouvez le tueur ne sera pas aussi simple que ça. La fatigue accumulée aujourd'hui était toujours présente chez elle et ce n'était pas la petite sieste qui l'avait remise d'aplomb mais pour sa petite sœur factice, pour sa mémoire, elle ne devait pas jeter l'éponge et mettre tout en œuvre pour retrouver ce salaud et le tuer, au pire, le livrer à la police mais sincèrement, si ça devait être le cas, il risquait d'être dans un sale état. Suivant les conseils de la voleuse, Aoki retourna sur les devants de la scène et se mêla aux autres danseurs, dragueurs, buveurs, il y avait de tout ici comme dans toutes les boîtes.

Qu'est-ce qu'elle se fichait des autres! Qu'importe leur beauté, leur talent, leur humour, il n'y avait qu'une seule personne qu'elle cherchait mais elle ne savait pas qui c'était? C'était vraiment chercher une aiguille dans une motte de foin! Cela pouvait être long, elles pourraient repartir bredouille mais Aoki n'allait pas baisser les bras et mettrait tout en œuvre. Où se placer? Félicia la surveillait surement mais où elle était, elle? Tant pis, elle pourrait toujours la contacter au moins. Doit-elle se placer au milieu des autres? Près d'une table? Du bar? L'un ou l'autre risquait de ramener ceux et celles en quête d'une nuit d'amour plus ou moins torride. Admettons même qu'il n'y avait pas eu Kanzaki, elle se ficherait bien des autres, elle avait Félicia et ça comptait bien trop pour risquer de tout gâcher avec le coup d'un soir. Même avec un couple échangiste, mixte ou lesbienne, elle ne dirait et ne ferait rien sans l'accord de la Chatte Noire. Mais là n'était pas la question. Elle se mêlait au jeu en se dandinant doucement sur la musique. Pas vraiment son genre. Oh elle était jeune pourtant et elle n'avait rien de spécialement contre la musique d'aujourd'hui mais ce genre de chose, techno ou K-Pop, non, ce n'était pas sa tasse de thé. L'air de rien, elle observa chaque personne dans son champ de vision, tentant de repérer un détail qui ferait sortir un inconnu du lot. Un regard, un sourire, une tâche, un détail quoi! Mais rien! Toutes ces personnes, hommes et femmes étaient tout ce qu'il y avait de plus normal! Pourtant, il devait se trouver ici?

Merde! Elles auraient peut-être négligé un détail? Et s'il avait une sorte de planning? Si ce taré laissait les autres tranquilles quelques jours après avoir commis un meurtre? Si c'était le cas, elles ne faisaient que perde du temps ici! Zut, elle aurait dû vérifier ça avant de partir en trombe pour la rejoindre! C'était pourtant un détail qui revenait souvent chez ce genre de taré! Ne tuer qu'un jour précis, ne faire ça que les soirs de pleine lune, il y avait tant de possibilité! Et Félicia n'aurait pas non plus ce genre de détails! Voilà ce qui arrive quand on mélange vitesse et précipitation! Mais pendant qu'elle se torturait avec ce petit détail qui les avait surement trahi, elle recevait un message de Félicia. Une piste! Elle devait y être aussi! Précipitamment, elle lui indiquait qu'elle allait la rejoindre et faire son possible pour avoir le maximum d'informations possibles. La Chatte Noire en fera surement de même mais en cherchant chacune de leur côté, elles pourront avoir le vrai du faux. Quittant la boîte de nuit si rapidement, elle n'oublia pas de récupérer ses affaires dont sa veste avant de quitter la boîte de nuit et filer à pied vers l'adresse. Vu ce qui se passait en ce moment le soir, les rues étaient sûrs dans le coin, le soir aussi. Aoki se frayait un passage à travers les quelques passants et en arrivant sur les lieux du crime, il y avait déjà la police qui empêchait les gens d'entrer dans l'hôtel, trop de curieux! Elle en faisait partie elle aussi mais c'était différent!

La police faisait bien son boulot, aucune personne n'arrivait à sortir ou rentrer à part d'autres agents de la paix. Aoki ne prêta pas attention à ce détail et bousculait doucement chacune des personnes qui lui bloquait la route jusqu'à arriver devant le policier qui la retenait en lui demandant de regagner la foule. Mais la jeune femme n'était pas si bête. Elle s'imaginait la veille, imaginant que c'était peut-être Kanzaki qui se trouvait sur la scène du crime.

« Ma sœur! Elle m'a dit qu'elle allait ici! Quand on était en boîte tout à l'heure, elle m'a dit qu'elle irait ici! Dites-moi si c'est elle! Je veux la voir! Je veux des détails, des explications, s'il vous plaît! Je veux pas que ce soit elle! »

Tenant les épaules de l'agent, les yeux embrumés de larmes en repensant à l'annonce de ce matin, le policier la plaçait sur le côté alors qu'il tentait de voir certaines choses avec ses collègues. Lui montrer la scène serait hors de question vu le massacre dans la chambre mais avec certains détails sur cette fameuse sœur, ils pourraient confirmer ou non si c'était elle? Ce serait difficile, le tueur avait surement fait en sorte de repeindre la chambre en rouge, de même que ses vêtements et son visage... espérons qu'elle en ait encore un! Observant la foule de curieux qui cherchait à savoir, tous observaient l'entrée de l'hôtel pour avoir des détails croustillant à raconter, journaliste comme simple civil. Certains posaient un regard et chuchotaient en observant Aoki – faussement – paniqué. Est-ce que c'était comme ça aussi pour Kanzaki. Dans la foule diverse, elle remarqua un homme plutôt élégant, elle devait le reconnaître. Bien habillé et un sourire... pourquoi il souriait? Il avait l'air si inquiétant comme ça, ce con! Elle observa le policier revenir vers elle avant que son cerveau n'enregistre ce détail! Et si... Elle braqua sa tête vers la foule mais plus rien! Était-elle trop fatiguée de sa journée? Son cerveau avait inventé le coupable? Il était là? Comment savoir, elle n'en savait trop rien avec sa fatigue et tous ses évènements. Le policier venait prendre quelques détails sur cette sœur mais même en piochant au hasard sur la tenue et l'apparence d'une fille qu'elle avait vue sur la piste, le policier eut un semblant de sourire en lui annonçant que ce n'était pas elle mais que les personnes dans les chambres avaient ordre de ne pas sortir donc, tout allait bien pour sa « sœur ».

« Je peux rester ici... Je suis un peu fatigué et même si je suis soulagé... je... j'arrive à peine à tenir debout... »

Pris d'une certaine compassion ou de son charme, l'homme accepta qu'elle reste sur le côté, contre le mur. La vérité, elle avait surtout peur de croiser ce fantôme qu'elle avait remarqué une seconde avant de s'envoler. Fatigue ou coupable, est-ce qu'elle aura la réponse? Elle n'en savait rien, et ses membres tremblaient de toutes parts en s'imaginant l'avoir croisé ce tueur. Avait-il fait-elle sa prochaine victime? Est-ce qu'il la voyait en ce moment? Tant de chose qui la rendait nerveuse, très nerveuse...

* Il est faux... je suis juste fatigué et... il n'est que mon imagination... Félicia, reviens vite... *

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
« Sortez !
Mais c’est… tenta de dire le voisin.
Sortez immédiatement, ou vous serez poursuivi pour obstruction à la justice ! »

Le ton du flic laissait clairement comprendre qu’il n’avait pas envie de discuter des heures, et le voisin obtempéra, se reculant. Le couloir était éclairé, et on pouvait entendre les accords de musique. Les policiers ne voulaient aucune interférence avec les badauds. Deux policiers s’approchaient de la porte, tenant nerveusement leurs armes. Bien sûr, rien ne voulait dire que leur tueur, le fameux Éventreur, soit derrière cette porte, mais la police se raccrochait à cette histoire folle. L’hôtel était proche de la boîte de nuit où il sévissait, et personne n’avait répondu après de nombreux coups. De plus, les voisins avaient affirmé avoir entendu une femme hurler. C’était mince, mais suffisant pour que la police envoie des hommes. Dans le couloir, il y avait d’autres policiers, qui veillaient à écarter les voisins, leur ordonnant de descendre au rez-de-chaussée pour faire des dépositions.

Les deux agents de police en avant tapèrent à la porte, ordonnant qu’on leur ouvre.

« Police ! Ouvrez la porte ! »

Personne ne répondit, naturellement. Les deux agents se regardèrent, puis décidèrent d’enfoncer la porte. C’était une petite porte en bois d’hôtel, pas vraiment le genre de portes qui étaient faits pour résister. Il y eut plusieurs séries de solides coups de pied, avant que la porte ne cède. La serrure fut arrachée, et ils entrèrent, pointant leurs armes... En sentant une odeur écœurante envahir la pièce. C’était un décor digne de ces slashers américains. Les murs étaient couverts de rouge, des traînées et des projections d’hémoglobine qui descendaient lentement vers le sol, formant des rivières pourpres. Le sang s’égouttait lentement sur le sol, et des morceaux de peau étaient collées contre le mur. Une odeur terrifiante agressait les narines des deux agents. Le lit était face à la porte, et, au centre, une masse informe évoquait vaguement un cadavre déchiqueté, éviscéré, ouvert en deux au niveau du torse, et à qui on avait ôté ses organes. Des veines ensanglantées circulaient sur le sol, formant des espèces de longs tentacules infects et poisseux.

L’image était tellement insoutenable, tellement inattendue, que les deux agents mirent un certain temps avant de voir qu’un homme était assis sur un fauteuil, buvant tranquillement un verre, avec quelque chose qui flottait dessus. Une sorte de petit cercle qui répandait du rouge... Un téton !

« M-Mains en l’air ! »

L’homme reposa lentement le verre. Il portrait un élégant costume noir, des cheveux laqués proprement plaques en arrière. S’humectant les lèvres, il releva la tête, plantant son regard dans le leur. Avec sa barbe de trois jours, il avait le look type de l’homme cool, branché, cet Occidental un peu insolent. L’homme se releva, et attrapa alors sur la table basse un long couteau ensanglanté.

« Mains en l’air ! réitéra le policier.
Je n’aime pas les armes à feux, glissa alors l’homme en leur tournant le dos, ses souliers en cuir crissant sur le sol. Les gens de notre jour... Aaaaah, ils ne comprennent pas toute l’importance qu’il y a entre les individus.
Déposez immédiatement votre arme, ou nous serons en situation légitime pour ouvrir le feu !
L’important, c’est de créer unlien. C’est aussi simple que ça, en réalité. Quel lien peut-il donc y avoir entre un pistolet et celui qui la reçoit ? Une balle, c’est quelque chose de rapide, d’éphémère. Fffffuittt... On la tire, et elle est déjà partie ! L’évolution des armes est à l’image de notre civilisation. Tout va trop vite, on ne prend plus le temps de se connaître. »

Nerveux, les policiers hésitaient de plus en plus à tirer, alors que l’homme marchait devant le lit. Le cadavre de la pauvre fille était là, inerte. En jetant un coup d’œil sur la gauche, l’un des policiers vit une salle de bains ouverte, avec des vêtements ensanglantés à l’intérieur. Ce taré avait pris le temps de se prendre une douche, probablement pour être propre, afin de les recevoir.

« Avec un couteau, il y a un lien qui se créé, une sorte de saine et magnifique alchimie. »

Les flics se regardèrent à nouveau. Ils pointèrent à nouveau leurs armes, et hésitèrent à ouvrir le feu, lorsque les lumières s’éteignirent brusquement. Elles se rallumèrent très vite, mais l’homme n’était pas là. Plus là. Surpris, ils entreprirent de fouiller l’appartement, mais sans voir qui que ce soit. Où diable était-il donc passé ? C’était incompréhensible !

Dehors, il y avait de plus en plus de badauds, notamment les résidents de l’immeuble, qui, pour la plupart, ne comprenait rien à ce qui se passait. Les policiers étaient de plus en plus nombreux, affluant en nombre, ainsi qu’une ambulance. Il y avait des gyrophares partout, et Félicia se tenait sur un immeuble, devant ce morceau de rue où la police forçait les badauds à s’écarter. La Chatte Noire vit Aoki se mêler à la foule, mais ne s’approcha pas trop. Le tueur était là, elle pouvait le sentir. La Chatte Noire observait la scène en fronçant les sourcils, et vit alors le visage d’Aoki se déformer par la peur. Félicia vit alors un homme, au milieu des badauds, se mettre à disparaître, dans une volute de fumée, avant de réapparaître à côté. Habituée au surnaturel, elle ne poussa pas de hauts cris perchés, mais sentit sa proie. La Chatte Noire bondit dans les airs, s’agrippant à un lampadaire, et s’en servit pour bondir dans les airs, atterrissant dans la ruelle où l’homme s’avançait.

« Hey, vous ! » s’exclama-t-elle.

L’homme s’arrêta sur place, et se retourna, esquissant un léger sourire.

« Oh, quelle charmante dame ! »

Félicia fronça les sourcils, se redressant lentement. Une ampoule clignotait faiblement devant une porte verte.

« Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle simplement.

Elle savait que c’était lui. Mains dans les poches, l’homme se mit à lui sourire.

« Appelez-moi Mr. Scratch. »

Mr. Scratch était relativement séduisant. Il ne devait avoir aucune difficulté à séduire les jeunes femmes, avec son charme à la con.

« Mr. Scratch, hein ? »

Tu parles d’un nom pourri !

« Tu vas aller passer tes jours à l’ombre, mon grand ! »

L’homme se mit à rire, et Félicia se mit à courir vers lui, rapidement. Il tendit la main, et une onde noirâtre jaillit de sa main, un souffle qui frappa Félicia. Poussant un hurlement, la Chatte Noire décolla du sol, et s’écrasa contre une voiture, passant par-dessus cette dernière, s’affalant sur le sol. Son dos lui faisait atrocement mal, et l’alarme se mit à lui vriller les tympans.
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
Aoki n'en croyait pas! Elle qui était habitué aux grands classiques de l'horreur du cinéma, adorant la peur, cette sensation – puis en plus, ça faisait maigrir – et tout ce qui touche de près ou de loin aux malades! Mais comme on se dit que ce n'est que du cinéma, il n'y avait rien à craindre sauf que là... C'était vrai. Et la pauvre Kanzaki en avait fait les frais et cet homme ou cette illusion lui filait la chair de poule! Qu'il soit vrai ou né de sa fatigue ou réel, elle ne voulait plus revoir cet homme. Il semblait séduisant mais elle avait ressenti de la peur en le voyant, comme ce genre de pressentiment qu'ont à en voyant une ruelle sombre, comme dans les quartiers de la Toussaint. On se dit que le chemin est plus court mais la vie aussi peut-être plus courte. La jeune femme ignorait tout de ce qui pouvait se passer à quelques pas de son trottoir, que Félicia était face à leur tueur, qu'elle allait rencontrer les premières difficultés avec ce Mr Scratch. Le hurlement fut ressenti par Aoki mais avec tout ce remue-ménage, ces bavardages incessants, elle avait un doute sur ce qu'elle avait entendu. Mais l'alarme de voiture mit tout le monde d'accord sur une chose, il se passait quelque chose non loin de là! Car qui serait assez fou pour voler une voiture près d'une telle quantité de policier.

La jeune femme pensait déjà au pire! Ce n'était pas son imagination, elle avait bien entendu un cri, celui de Félicia! Elle se redressa en se mettant à courir vers la voiture. Elle voulait voler une voiture? Non, elle avait sa moto puis c'était une professionnelle, faut pas prendre les gens pour des cons! Donc forcément, c'était soit son imagination, soit c'était pire et avec tout ce qui se passait depuis ce matin, elle n'avait pas besoin d'une telle chose dans sa petite vie! La plupart des curieux restaient près de l'hôtel et les policiers présents se décidaient sur qui allait voir ce qui se passe? Surement que l'hôtel était plus important qu'une vulgaire alarme de voiture? Mais c'est ce qui faisait la chance d'Aoki sur le coup! Le policier l'avait oublié en bavardant avec son collègue. En courant comme elle pouvait, chose qui n'était pas simple avec des talons aiguille, elle vit d'abord la longue crinière blanche de sa petite amie, étalée sur le sol. Mon Dieu! Tant de chose horrible lui traversa l'esprit mais en la voyant se redresser, elle avait déjà un peu plus d'espoir de ne pas craindre le pire! Aoki ne faisait même pas attention à ce qui pouvait se trouver autour d'elle, elle avait déjà du mal à garder son calme avec cette foutue alarme qui agressait les oreilles des filles!

Agenouillée près d'elle, elle la redressait doucement par les épaules, espérant ne pas lui faire mal? Que lui était-il arrivé? Une chute? Pas possible, la voiture semblait presque intacte. Ça devait être autre chose mais quoi?

« Est-ce que ça va? Réponds-moi vite! Cette foutue alarme va rameuter les flics, faut pas qu'ils te trouve, Félicia! Tu as besoin d'aide, attend, je vais t'aider... »

Délicatement, elle passait sa main derrière son épaule pour la soutenir et l'aider à évacuer la zone et se mettre à l'abri. Elle devait savoir mais loin de cette alarme et des curieux qui risquaient de vite arrivée. Caché quelques dizaines de mètres plus loin, elle n'avait pas vérifiées si quelqu'un les épiait? Elle s'en fichait, se sentant déjà plus rassuré près de Félicia et de la savoir en vie après cette frayeur.  Caché derrière une voiture garée, elle la déposait pour qu'elle se repose un peu, caressant sa joue en cherchant son regard. Rien ne semblait clocher apparemment. Elle avait envie de la sentir contre elle, se faire réconforter un peu mais ce n'était pas le lieu pour ça et on risquait de les surprendre.

« Que s'est-il passé? Quelqu'un ta attaqué je présume? »

Qui était assez fort pour lui faire mal? Dans sa petite logique et son petit monde, elle ne voyait personne capable de faire tomber Félicia malgré qu'elle savait qu'il devait y avoir plus fort qu'elle, des gens avec des super pouvoirs, comme la Chatte Noire.

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
L’attaque de cet homme, ce Mister Scratch, avait été particulièrement inattendue. Une espèce de fumée noire était partie de sa main, la prenant de plein fouet pour la décoller. Une force irrépressible l’avait balancé contre la voiture. Elle avait rebondi sur le toit de cette dernière, avant de mollement s’étaler sur le trottoir, sonnée. Un magicien... Elle y songeait en gisant sur le trottoir, tentant de se relever. L’attaque avait été puissante, et l’alarme lui donnait mal à la tête. A New York ? Félicia en avait vu de toutes les couleurs. Elle avait vu un docteur fou avec des tentacules métalliques reliés à son épiderme, elle avait vu un symbiote extraterrestre prendre possession d’un journaliste, avant de se mettre à pondre des petits, elle avait vu un vaisseau volant, des invasions extraterrestres, un homme-rhinocéros... Mais, à sa connaissance, encore aucun mec qui balançait des ombres. Qui était ce type ? Un nouveau super-vilain made in Japan ?

*Les Américains ont trop souvent tendance à exporter leurs curiosités locales... Allez, relève-toi, Félicia !*

La Chatte Noire entendait quelqu’un se rapprocher, et fut soulagée de constater qu’il ne s’agissait que d’Aoki. Avec cette alarme, la police n’allait pas tarder à débarquer.

« Est-ce que ça va? Réponds-moi vite! Cette foutue alarme va rameuter les flics, faut pas qu'ils te trouve, Félicia ! Tu as besoin d'aide, attend, je vais t'aider... »

Elle n’allait pas la contredire, et réussit à se relever. Son dos lui faisait mal. Cette attaque avait été puissante, et, sans sa constitution surdéveloppée, il était probable qu’elle aurait fini dans le coma, vu la vitesse avec laquelle elle avait heurté la voiture, puis le sol. Ou alors, elle commençait à rouiller. Félicia parvint lentement à se relever, secouant la tête. Aoki était à côté d’elle, inquiète.

« Que s'est-il passé? Quelqu'un ta attaqué je présume ? »

Félicia secoua la tête.

« A ton avis ? » grogna-t-elle.

Elle se retourna ensuite vers Aoki, réalisant qu’elle avait été assez cassante.

« Désolée... C’est juste que je ne m’attendais pas à ce qu’on me balance comme un sac de patates... Il... Il est parti par cette ruelle, mais... Ce n’est pas un être normal. »

Et, en disant cela, Félicia était loin de se douter à quel point cet individu était tout, sauf normal. Les policiers se rapprochaient, et elle attrapa la main d’Aoki. Elle aussi ne pouvait pas rester là, car Félicia ne voulait pas qu’elle soit impliquée. Cependant, alors que les femmes se mettaient à courir, les ampoules des réverbères publics se mirent à clignoter par intermittence, et les alarmes des voitures se mirent toutes à s’allumer, provoquant une cacophonie insupportable.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? »

C’était quoi encore, ce bordel ? Toute la rue était en train de péter les plombs. Elle tenait la main d’Aoki, et les réverbères s’éteignirent alors brutalement, plongeant la rue dans l’obscurité. Une panne de courant ? La Chatte Noire n’y comprenait plus rien.

« Hey, vous ! Arrêtez-vous immédiatement ! » hurla un policier vers eux.

Félicia jura.

« Merde ! Vite, on fout le camp ! »

Elle se mit à courir un peu plus rapidement, et partit sur une rue à droite, également sombre. Les policiers les poursuivaient, et la Chatte Noire partit vers un muret sur la gauche, sautant dessus, avant de tendre une main pour qu’Aoki s’y accroche. Elle la souleva, et elles atterrirent dans une espèce de petite cour résidentielle, avec un jardin, une aire de jeux, et une série de poubelles. Félicia plaqua alors Aoki contre le mur, et l’embrassa fermement, de manière à éviter qu’elle ne fasse trop de bruits, tandis que les policiers passaient rapidement. La Chatte Noire attendit ensuite un certain temps avant de retirer ses lèvres.

« Tout va bien, Aoki, okay ? Détends-toi, et respire... Je vais bien, j’ai juste été surprise... »

Tournant la tête, elle vit alors que l’éclairage public était également coupé ici, mais que, bizarrement, on voyait de la lumière à travers les fenêtres des appartements. Elle regarda prudemment autour d’elle, et entendit un bruit venant du toboggan de l’aire de jeux. S’y rapprochant, elle vit qu’un ballon avait glissé le long de ce dernier, se perdant dans les petits graviers. Elle s’en approcha, et le prit entre ses doigts, l’observant silencieusement... Avant d’entendre un autre crissement. Cette fois-ci, c’était le tourniquet qui avait légèrement tourné. Ce genre d’objets où les enfants couraient tout autour, rapidement, afin de le faire tourner, avant de sauter dessus, de s’y cramponner, en hurlant comme des idiots. Mais il n’y avait personne, ici, pour le tourner. Il n’y avait qu’elle et Aoki, et aucun vent. Elle tendit sa main vers le tourniquet, arrêtant les mouvements de ce dernier, et entendit, à nouveau, d’autres grincements. Désormais, c’était la balançoire qui s’était déplacée toute seule.

*Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ici...*

Les ampoules grésillèrent brièvement, tandis qu’elle s’avançait vers la balançoire. Elle observa les graviers. Pas d’homme invisible, car il n’y avait aucune trace de pas sur le sol. Félicia ne comprenait pas ce qui se passait, avant d’entendre du bruit. Tournant la tête, elle les retourna vers les poubelles. Ces dernières étaient attachées entre elles, et reliées par des chaînes à une espèce de petit véhicule ressemblant à un caddy de golf. Le véhicule avançait tout seul ! Il n’y avait personne au volant, et Félicia vit pourtant ce dernier bouger. Le caddy fonçait tout droit vers Aoki, ayant pour objectif de l’écraser.

« Aoki, attention ! »
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
Apparemment, c'était plus de peur que de mal, heureusement! Aoki n'aurait pas supporté de voir la chatte dans un sale état. Elle était déjà bien fatiguée de sa journée, elle ne voulait pas succomber à tant d'émotion. Même si le ton employé par Félicia lui avait fait bizarre, elle savait que c'était surtout la douleur qui en était la cause puis faut avouer que la question était loin d'être très intelligente. Évidemment qu'elle avait eu mal et que quelqu'un l'avait agressé. Étrangement, les lumières de la rue clignotèrent en même temps que toutes les voitures qui se mettaient à sonner. Pourquoi? Il n'y avait pas eu de secousse? Et ça serait étonnant de voir une bande de voleurs tenter de voler toutes les voitures stationnées en même temps! Même dans une série ou un cartoon, ça serait impossible! Quoi que si, pour le cartoon? Bien sur, une telle chose attira les policiers et la suite était la seule chose de possible! Mais allez courir avec des talons aiguille! Autant marcher sur des œufs sans les casser alors qu'on a un sac de cent kilos sur le dos! Par chance elle ne tombait pas sous le rythme imposé par la Chatte Noire. Elle ne tomba pas et elle ne s'était pas tordu la cheville en plus! Elle méritait bien une médaille! Sa récompense, ce fut plutôt un baiser imposé après avoir grimpé un mur, tiré par Félicia. Et la respiration dans tout ça? Elle ne refusait pas ce genre de choses de la part de Félicia mais faut pas oubliées certaines choses essentielles. Heureusement, la belle chatte avait vite stoppé le baiser en lui demandant de souffler et reprendre son calme. Ça, elle savait le faire!

Ce fut doux et bon, comme d'habitude mais avec Félicia à terre, la course-poursuite, elle n'avait pas eu le temps d'apprécier tout ça. Elles s'étaient retrouvée dans une cour résidentielle apparemment, le genre coin tranquille dans le coin, loin des bruits de la circulation, des jeunes trop bruyants. Un peu comme chez elle où c'était surtout des gens qui recherchaient le calme ou des retraités qui venaient ici. Aoki avait cependant un appartement dans un coin moins tranquille mais il n'y avait pas beaucoup de différences en y regardant bien. L'obscurité était toujours maîtresse ici aussi mais il y avait de la lumière chez les gens, un défaut dans les rues? Elle n'était pas électricien mais ça serait étonnant de voir que tout marche chez les gens mais pas dans la rue. Face à un bruit suspect, il semblait y avoir quelqu'un ou quelque chose avec elles? Un chat? Un type perdu? Comment savoir? Si ça se trouve, c'était même le suspect que les flics recherchaient. Pire. Ce type effrayant qu'elle avait vu devant l'hôtel! Non, faut pas pousser la paranoïa aussi loin. Aoki restait là alors que Félicia observait de plus près ce qui se passait près du toboggan, la balançoire, les lumières semblaient toujours si défectueuses en plus. C'était l'ambiance film d'horreur. Si ce n'était pas sur un écran, la demoiselle ne semblait pas vraiment aimée cela. Depuis ce matin, c'est merde sur merde qui lui tombe dessus et elle voudrait au moins bien finir cette soirée, un indice important, quelque chose quoi!

La Chatte Noire s'avançait de plus en plus dans le petit parc de jeu, recherchant l'auteur de ses bruits suspect mais rien. Cherchant comme elle pouvait, Aoki ne lui était pas d'un grand secours ici aussi. Elle devait pourtant l'aider du mieux qu'elle pouvait! Trop prise vers un coin sombre, elle tentait d'y voir quelque chose mais rien. Le bruit se faisait de plus en plus fort et au même moment, elle entendait Félicia lui crier de faire attention. Voyant un véhicule arrivé à vive allure sur elle, la jeune femme sauta sur le côté et tant pis si elle salissait ou abimait les affaires de sa belle compagne. Le véhicule l'avait raté et continuait sa route avant de se tourner vers elle, comme il le pouvait. Le temps de se redresser, elle ne cherchait pas à savoir qui est-ce qui tentait de la tuer, elle commençait à courir alors que le véhicule redémarrait pour tenter une nouvelle fois. De nouveau, il fit une ligne droite vers elle mais en contournant un arbre, le petit véhicule l'avait pas eu ce réflexe et s'écrasa dedans pour le laisser bien sonner. D'ailleurs, il semblait plus calme maintenant. La Chatte Noire ne se fit pas lente pour retourner vers elle, Aoki était tremblante et tentait de se calmer dans les bras de son amour. Elle ne pleurait pas, mais elle n'en était pas loin.

« Il se passe quoi à la fin! »

Kanzaki, un tueur fou, un meurtre dans un hôtel, un problème de courant, un adversaire pour Félicia dit la Chatte Noire et quelqu'un qui tente de tuer Aoki? Tout ça devenait de plus en plus étrange! Elle se croyait de plus en plus dans un bouquin de Stephen King! La pression, la peur, la fatigue, peut-être un peu de tout ça, Aoki n'avait plus la force de tenir sur ses jambes et courir comme ça à la conquête de ce mystère! Étreinte par la fille qu'elle aimait, Aoki tentait tout de même de garder un œil sur tout ce qui les entouraient.

« Rentrons, s'il te plaît... »

Elle avait eu sa dose puis avec le peu d'information récoltée par l'une, puis par l'autre, elles devraient avoir quelques petits indices sur celui qu'elles recherchaient. Fatiguée, elle ferait quand même tout pour ne pas être un poids pour sa belle héroïne.

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
Si elle avait été Peter, une sonnerie aurait retenti dans la tête de Félicia, l’avertissant d’un danger immédiat : un chariot fonçait droit sur Aoki. Qu’il n’y ait personne pour le piloter était un autre signe que tout, dans cette histoire, était incompréhensible. Elle n’eut pas le temps de se rapprocher d’Aoki, mais cette dernière réussit à s’écarter. Félicia poussa un soupir de soulagement, et retourna voir Aoki. Elle prit la jeune femme dans ses bras. Aoki, ce qui était compréhensible, était complètement paniquée, terrorisée, même. La Chatte Noire lui caressa les cheveux, sentant la belle blonde sur le point de fondre en larmes.

« Il se passe quoi à la fin !
Ça, c’est la question à mille dollars... » soupira Félicia.

Elle-même avait pour l’heure du mal à comprendre quoi que ce soit, mais, en tant que super-héroïne new-yorkaise, elle avait déjà eu droit à son lot de bizarreries. Que ce soit des symbiotes extraterrestres, une guerre entre super-héros, des invasions aliens, des lézards géants, un individu avec des tentacules métalliques dans le dos, Félicia était formée, plus apte qu’Aoki à maîtriser sa peur. Les objets étaient inanimés, par une espèce de sort télépathique très étrange. Regardant autour d’elle, elle ne voyait pas où était le mage, ce tueur en série complètement fou qui l’avait balancé contre une voiture. Ses mains caressaient vigoureusement le dos d’Aoki, afin qu’elle cesse de paniquer.

« Rentrons, s'il te plaît... » demanda-t-il.

Elle lui parla d’une petite voix affaiblie, épuisée. Aoki n’en pouvait plus, et la Chatte Noire se mordilla les lèvres. Elle regarda Aoki, une petite moue sur son visage. L’une de ses mains vint désormais caresser les cheveux de la blondinette.

« Très bien, Aoki... J’ignore ce qui se passe ici, pour être honnête, mais cet endroit est trop dangereux pour toi. »

La Chatte Noire aurait bien aimé rester là, mais elle devait veiller au bien-être de sa belle. Elle entendit alors les objets se mettre à nouveau à bouger, et tourna la tête. Le tourniquet se remettait à tourner, de plus en plus rapidement. Elle relâcha le corps d’Aoki, et vit que les balançoires remuaient également frénétiquement. En fronçant les sourcils, elle vit que des espèces de zones d’ombres tournoyaient autour des objets. Les planches en bois des balançoires se détachèrent alors, et foncèrent sur elles. Félicia réagit par instinct, et envoya un coup de pied retourné sur la planche en bois, la brisant. L’autre planche la frappa toutefois en pleine tête, et elle poussa un cri de douleur, tombant sur le sol, et se releva rapidement, se frottant le nez. Le tourniquet continuait à tourner, à une vitesse surhumaine.

« Cours, Aoki. Cours ! »

Se retournant, Félicia se mit à courir, Aoki sur ses talons, tandis que le tourniquet, à force de tournoyer, finit par se détacher des attaches le fixant au sol. Il fonça alors vers le duo, en tournoyant rapidement. Félicia fila sous un immeuble, dans un petit passage, et le tourniquet s’écrasa violemment juste derrière elles, heurtant le mur. Félicia se retourna, tenant toujours la main d’Aoki, qui était moite. Le tourniquet tomba sur le sol, inerte, et Félicia avança, débarquant dans le parking interne de la résidence. Cet individu devait être un puissant magicien, mais Félicia n’arrivait pas à le voir.

« Tout va bien, Aoki ? Ne panique pas, et fais attention... Il contrôle les objets. »

Elle essayait de comprendre ce qui se passait. Des zones d’ombres qui enveloppaient les objets... C’était bizarre... Quel était donc ce sort ? Félicia aurait bien aimé que le Dr. Strange soit à côté d’elle, afin de l’aider. Elles s’avancèrent prudemment, vers les voitures. Il y avait une petite rue privée, avec un portail électronique pour entrer ou sortir. Félicia relâcha la main d’Aoki, restant toutefois près d’elle. Elle affrontait un ennemi puissant, et devait en plus veiller sur Aoki. Pour le coup, la Chatte Noire regrettait vraiment de l’avoir amené ici. Elle avait pris un risque inconsidéré, et en payait maintenant les conséquences.
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Aoki Kou »

Avatar du membre
Aoki Kou
Messages : 266
Enregistré le : 24 août 2024 16:26
Cette soirée, Aoki aurait dû écouter Félicia et rester chez elle à analyser les donnés médicales, les photos, ses indices ou au pire, à dormir, du moins essayé. Mais non, sa fougue l'avait emporté aux portes de cette boîte et la voilà maintenant plongée dans un univers qui n'était pas le sien! Elle avait eu du mal à croire Félicia et sa double vie de Chatte Noire mais aujourd'hui, comment pourrait-elle avouer ne pas y croire? Cette petite voiture, ses lumières qui ne fonctionne pas comme il faut – quoi que ça, c'est peut-être simplement leur usage –, les jeux pour enfants qui bougent tout seul. Soit c'était un fantôme car elle y croyait quand même un peu à ses poltergeists ou alors c'était un méchant vilain qui voulait faire du mal aux gentils! Comment savoir? Pour Aoki en tout cas, rien ne valait les bras de sa belle chatte, elle se sentait déjà plus en sécurité mais elle en avait marre. Fini les émotions fortes, elle était fatiguée! Elle voulait rentrer mais ça ne sera pas aussi simple que ça car cette personne – ou chose – qui leur voulait du mal n'en avait pas fini de leur en faire voir de toutes les couleurs. La petite air de jeu continuait de bouger selon leur volonté, sans personne pour les pousser, les faire tourner, bref, ça foutait vraiment les jetons! Oui cet endroit était dangereux pour elle, oui désormais elle ne jouera pas les fortes têtes et dira amen à tout ce que Félicia lui demandera de faire, promis juré!

Alors que la fuite s'improvisait, les jeux devenaient de plus en plus fous, les balançoires se balançaient de plus en plus vite, le tourniquet était infernal, bref, la peur était au rendez-vous! La Chatte n'avait pas peur en tout cas ou alors elle le cachait bien et si les planches de la balançoire se retiraient, elle en élimina une avec un coup de pied mais la seconde se cogna contre elle. Ce n'était qu'une planche... mais si jamais la super femme n'était pas capable de les protéger? Qu'il arrivait malheur à celle qu'elle aimait? Cette pensée la traversa mais elle refusait d'y croire! C'était la Chatte Noire après tout! Même si la jeune femme refusait de lui poser des questions sur son passé en tant qu'héroïne, elle savait une ou deux petites choses quand même, laissant filtrer une ou deux informations sans le vouloir. Et ce n'était pas une planche qui allait avoir raison d'elle! Non mais s'était qui son adversaire? Super-Arbre? Même si la balançoire se calmait, ce n'était pas le cas du tourniquet et si deux planches bien fixé ont pu se détacher alors... fallait vite courir et fuir cet endroit maudit pas le diable, les fantômes ou qui que ce soit! Aoki courait avec elle mais c'était difficile! La peur battait facilement la fatigue ce qui l'empêchait de penser à ses jambes sans force, sa fatigue mais ses maudits talons, comment courir dans une situation de crise alors qu'elle avait ça!

C'était extraordinaire qu'elle ne soit pas tombé ni même qu'elle se soit foulé la cheville et la voilà à l'abri alors que le tourniquet avait foncé sur le mur, évitant de finir morte. Arrivant dans un parking vidé de présence, Félicia faisait tout pour la rassurer mais elle avait les larmes au bord des yeux. Ne pas paniquez... Elle avait envie de dire le contraire. Elle n'était pas habituée aux mégalos dangereux que Félicia a pu combattre dans sa carrière, elle ne connaissait rien non plus aux bandits qui braquaient des banques ou prenaient des otages. Elle était loin de tout ça! Elle éduquait des jeunes pour en faire des vedettes, peu importe que ce soit la danse, la mode, le dessin, c'était de l'art qu'elle côtoyait, pas du sang et des fous! Elle relâchait sa main mais Aoki retourna bien vite la reprendre, peur de la perdre, qu'il lui arrive malheur, elle refusait de la perdre, ne serait-ce que de vue.

« Pardon... si j'avais su... je serais pas venue... J'aurais dû rester chez toi mais... Kanzaki... * snif * je voulais la venger! Je voulais t'aider! »

Aoki craquait peu à peu, après ce type devant l'hôtel, c'était Félicia qui allait mal puis les lumières qui disjonctent puis les jeux, elle en avait marre de tout ça. Elle voulait se réveiller de ce long cauchemar qu'elle vivait depuis ce matin. Pourquoi ça ne pouvait pas être comme prévu? Se réveiller avec Félicia, nue, puis un bon câlin pour commencer la journée, pourquoi pas une douche à deux puis elles auraient parlé un peu et seraient sortie cette après-midi, faire les boutiques, un cinéma ou autres. Pourquoi ne pas finir avec un petit diner romantique, comme lors de leur rencontre? Avec un petit arrêt dans un sexe-shop avec un pari stupide et la perdante auraient dû prendre une surprise pour finir la soirée et finir tout ça dans les draps d'Aoki, à jouer à une partie de jambe en l'air, ignorant ce que ça aurait pu être comme jeu... Elle ne pensait pas à ça actuellement, elle n'en avait pas la force. Quand ce cauchemar allait prendre fin pour commencer cette belle journée avec Félicia Hardy qui la réveillerait tendrement en lui secouant doucement les épaules ou avec un baiser? Quand cela allait se produire? Elle en avait marre de cette longue nuit et de ce cauchemar! Serrant sa main de libre, elle se retenait de pleurer pour ne pas alerter ce méchant qui les suivait mais elle en avait marre! Ensemble, elles marchaient dans cette rue privée, arrivant devant la porte à la serrure électronique, Félicia avait trouvé rapidement la combinaison. Peut-être que le coup de pied pour l'ouvrir était le bon code? Quoi qu'il en soit, elle voulait renter chez elle ou chez Félicia, peu importe, elle voulait se coucher et se réveiller à l'aube d'une journée où tout cela ne serait qu'un mauvais rêve...

Re: I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Message par Félicia Hardy »

Félicia Hardy
Félicia Hardy
Messages : 319
Enregistré le : 16 août 2024 15:16
Fiche
Demande de RP
« Pardon... si j'avais su... je serais pas venue... J'aurais dû rester chez toi mais... Kanzaki..., lâcha-t-elle, avant de renifler. Je voulais la venger ! Je voulais t'aider ! »

L’aider... Voilà bien une chose dont Félicia ne doutait pas. Mais elle n’avait pas besoin qu’Aoki se mette à craquer maintenant. Indiscutablement, il se déroulait ici des choses surnaturelles, terriblement dangereuses. Elle commençait à peine à percevoir tout le potentiel dont l’Éventreur était capable. Il était tout, sauf un psychopathe ordinaire. C’était un magicien qui avait visiblement des pouvoirs terrifiants. Félicia ne dit rien, préférant avancer. Le duo remontait une petite rue sombre avec le portail, et elle préféra ouvrir la porte à côté, celle pour les piétons. Un bon vieux coup de pied la fit ouvrir dans un grincement, et elle fit signe à Aoki de la suivre.

« On retourne à la moto, et on rentre à l’appartement. »

L’idéal était de rassurer sa chérie, qu’elle ne panique pas inutilement. Dans cet état, elle serait en effet bien plus dangereuse. Félicia était aussi nerveuse, car, mine de rien, elle avait été balancée comme un fétu de paille contre une voiture. Elle était juste habituée à ce genre de situations, et donc, partant de là, plus à même de conserver son calme, de ne pas paniquer, et de conserver la tête froide. Les deux femmes avancèrent le long d’un trottoir, Félicia s’emparant de son téléphone portable pour localiser sa moto, déclenchant une application de ce dernier pour enclencher le pilote automatique, et la faire venir. Comme la voiture de James Bond. Le temps que la moto arrive, Félicia se retourna vers Aoki, et la prit dans ses bras.

« Détends-toi, répéta-t-elle en lui caressant le dos, calme-toi, ma belle... Là, tout va bien, tu vois... On s’en est sorties... »

Elle lui caressait désormais les joues, se trouvant dans un rôle assez rare chez elle. La Chatte Noire était une solitaire, une femme luxueuse qui aimait cambrioler les bijouteries et prendre les risques. Au lieu de ça, elle se retrouvait à devoir calmer une femme, à faire la psychologue. Félicia Hardy, psychologue... Non, ça sonnait faux... Ou alors, elle avait muri avec l’âge pour devenir une femme un peu moins surexcitée. Félicia l’ignorait... Mais elle savait qu’avec Aoki, elle se sentait bien moins volage, bien plus nerveuse, bien plus anxieuse... Les signes avant-coureurs de l’amour, ce sentiment terrible qui l’avait déjà autant fait souffrir que quand Octopus l’avait envoyé à l’hôpital. Elle embrassa Aoki sur les lèvres, l’invitant à se blottir contre son corps, et entendit sa moto revenir. La Chatte Noire se retourna, et grimpa sur cette dernière, puis fit signe à Aoki de la rejoindre. Félicia n’ayant qu’un seul casque, elle le donna à Aoki, puis démarra rapidement.

Comme elle s’y attendait, le courant avait été coupé dans tout le secteur, et les gens qui ne dormaient pas ou n’étaient pas là étaient dehors, essayant de comprendre ce qui se passait. Félicia fila rapidement, et revit l’éclairage public, confirmant que la panne de courant ne touchait pas toute la ville, mais simplement une partie. Elle s’enfonça le long des boulevards, moto imperceptible roulant bien au-dessus des limitations de vitesse, zigzaguant entre les véhicules, le long de grands boulevards éclairés. Ses cheveux flottaient au vent, et elle continua à rouler, jusqu’à pénétrer dans le parking souterrain de son immeuble. Elle arrêta sa moto, puis les deux femmes filèrent dans l’ascenseur, jusqu’à s’enfermer dans l’appartement de Félicia, où l’éclairage fonctionnait.

« Je crois que je suis bien contente d’être de retour chez moi... Si j’étais toi, Aoki, j’irais prendre une douche. Dans ce genre de situations, une douche chaude, ça fait toujours du bien. »

Félicia parlait par expérience. Elle en savait quelque chose.
Image

DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

Vous trouverez sur ce topic la liste de tous mes personnages jouables !
Répondre

Retourner vers « Atarashï Yoake »