The Multiversity

Aoki s'était de nouveau absenté, son devoir de manager passait avant tout alors elle était très souvent au téléphone. De toute façon, quand il s'agit de travail, elle n'était pas maîtresse, elle était manager. Elle faisait tout pour les filles, elles devaient donc la remercier en donnant tout ce qu'elles pouvaient en contrepartie. Qu'elles réussissent ou non, ce n'était qu'un détail, car pour elle, l'important, c'est qu'elles donnent tout de leur performance. Après tout, Aoki ne pouvait pas forcer les producteurs à accepter. Les filles étant de nouveaux entre elles, les Strawberries se demandaient ce que Doutzen prévoyait comme carrière au cinéma ? Certes, on ne fait pas toujours ce que l'on veut, mais y a certains rôles qui collent à la peau, Sean Bean est quasiment sûre de mourir dans ses films, même si ça, c'est plus un gag qu'un rôle, Keanus Reeves avait le vent en poupe dans les films d'action ses dernières années, on le verrait mal avoir un rôle dans un film comme Scary Movie. C'est aussi ça les managers, éviter que leur poulain ne signe n'importe quoi. Alors, que prévoyait Doutzen ? Comédie à l'eau de rose ? Film d'horreur ? Auteur ? Action ? Malgré sa passion pour cette célèbre actrice américaine, elle prévoyait plutôt une carrière action. De nos jours, les femmes aussi avaient droit à ce genre de choses, de plus en plus. On en voyait pas mal aussi avant, mais quand c'était le cas, c'étaient souvent des films à petit budget qui servait d'excuse pour mettre des filles en petite tenue...

Doutzen aussi avait des questions les concernant, à savoir si elles comptent rester dans la musique ? À vrai dire, quand on choisi de devenir une Idol musicale, on sait déjà que ce sera une courte durée. Certes, après elles peuvent basculer pour former un vrai groupe, mais le terme Idol dans la musique, c'est aussi le côté kawaii, glamour, cute. Forcément, prenez des filles qui ont la trentaine, à moins d'une nouvelle mode, ce ne seront pas de vraies Idols musicales. On associe forcément ce genre de groupe aux jeunes femmes. Cela ne veut pourtant pas dire qu'elles sont destinées à mourir dans une carrière éphémère, elles peuvent rebondir de bien des façons, c'est ça qui est bien avec le terme Idol. Rester dans le chant et avoir simplement un groupe ? Passer au mannequina ? Cinéma ou série ? Simplement devenir comme Aoki et former la prochaine génération d'Idol ? Elles avaient plusieurs portes de sortie, mais pour mieux atteindre ses portes, il fallait d'abord réussir ici.

« [Tout dépend de ce que nous réserve le futur, mais autant que possible, on pense que le chant est notre meilleur accès possible. Après... On verra bien comment cela se goupillera, mais Kou-Senseï ne nous lâchera pas comme ça.] »

Affirma Kurumi sans le moindre doute. Outre ses Idols, elles étaient aussi à présent ses esclaves ! Même si Aoki ne la connaît pas encore, elle l'était à moins grande échelle, mais elle était une Mélinda Warren à sa façon, prendre soin de ses esclaves et leur offrir le meilleur. Vivant pour le moment au Japon, Doutzen devait bien se douter qu'avant de viser Hollywood, elle allait devoir se faire un nom ici, au pays du soleil levant et qu'à la force de ses bras, elle pourra aller voir ailleurs ensuite. Une étrangère qui parle bien le japonais avec son physique, non seulement le Japon serait tenter, mais même par la suite, de grands studios qui veulent un film japonais avec des visages pas asiatique, mais une telle maîtrise de la langue, ça pouvait fonctionner. Les Américains sont allergiques aux sous-titres et aux visages pas Américains, ce qui explique la qualité médiocre de tous leurs remakes dix fois moins bien que l'œuvre originale, mais avec ce genre d'atout dans ses manches, Doutzen pouvait voir grand ! Même si ailleurs cela ne marche pas forcément, les lives actions de manga ou jeux vidéo ont leur petite côte ici, et une non-Japonaise blonde qui maîtrise la langue, ça pourrait donner une touche plus fidèle à l’œuvre d'origine. Au moins sur ça, au Japon, les gens crient moins au scandale qu'ailleurs. Qu'un personnage soit japonais alors qu'il à un nom très français, ça ne choquait pas, ailleurs... C'était une tempête sur les réseaux sociaux.

« [Je ne sais pas si j'ai du talent d'actrice, mais à défaut de parler Japonais, pour le moment, l'anglais, je maîtrise ! Alors si dans ton boulot ta besoin d'une mignonne demoiselle qui maîtrise l'anglais, je pourrais t'aider !] »

Annonçais fièrement Tiên. C'est sûr que pour elle, les chansons qu'elle chante, pour le moment, c'est juste des mots à apprendre par cœur, elle maîtrisait bien l'anglais, mais le Japonais, elle apprenait tout doucement. Là où Mei pouvait tenir de petites conversations en japonais, mais il ne fallait pas trop lui en demander. De toute façon, outre le langage, désormais, un lien très fort unissait les trois fraises à leurs deux maîtresses.

« [En tout cas, je te souhaite de trouver ta voie dans le cinéma et surtout d'y réussir, Doutzen-chan, c'est que... Kou-Senseï voudrait.] »

Pas de lapsus cette fois de Mei même si elle dut faire une pause pour ne pas dire d'office Maîtresse. Leur pause déjeuné était bientôt fini, de quoi refaire quelques scènes ici puis quelques plans en extérieur, ailleurs en se servant du soleil couchant et logiquement, tout sera fini après ça. Ce sera aux monteurs de faire la suite et de pondre leur premier clip.

Doutzen était plus ou moins sûre qu’elles avaient dû coucher toutes les trois avec Aoki… Et peut-être aussi avec Félicia ? Cela était moins sûr, mais ce n’était pas impossible non plus… Félicia et Aoki semblaient tout à fait en mesure de gérer ces trois beautés, et Doutzen se plaisait à imaginer la scène. Enfin, il ne fallait pas non plus trop l’imaginer, Doutzen devait rester concentrée ! Pour l’heure, les Strawberries ne voyaient aucun autre horizon que le chant. Doutzen acquiesça de la tête, ne voulant pas non plus les harceler, puis Mei lui indiqua qu’elle lui souhaitait de réussir dans le cinéma.

« On verra, répondit Doutzen en souriant légèrement. Mais, pour l’heure, on devrait réussir ce clip ! »

Il était donc temps d’y retourner ! Doutzen se releva donc, et laissa les Strawberries en faire de même. Le reste de la journée se déroula ainsi sans incident particulier. Doutzen recommença à tourner les mêmes prises. Un tournage était souvent très répétitif, car il fallait répéter plusieurs fois la même scène, jusqu’à ce que le réalisateur soit satisfait. Fort heureusement, le réalisateur n’était pas Stanley Kubrick, qui pouvait refaire tourner la même scène une centaine de fois. Ici, c’était plus simple, les enjeux étaient plus faibles, mais ce n’était pas une raison non plus pour négliger cela. Doutzen était motivée, elle avait envie de tourner dans d’autres trucs que de simples clips promotionnels. Hollywood restait encore assurément un rêve lointain, mais qui sait ? Doutzen avait aussi le malheur d’être une belle blonde aux yeux bleus, alors qu’Hollywood cédait aux sirènes du wokisme, et voulait des personnes « racisées » partout.

Doutzen choisit de ne pas y songer davantage, et passa donc le reste de la journée à tourner le clip. Tout se passa plutôt bien, et, à la fin de cette journée de tournage, Doutzen était heureuse. C’était une journée bien remplie, et elle s’écarta ensuite, retournant dans sa loge pour se changer. En théorie, tout devrait bien se passer, mais, avec Kou-san, qui sait ce qui pourrait se passer ensuite ?

Le tournage allait donc reprendre, le temps pour elles de retourner quelques scènes dans ce maid café afin d'être sûre d'avoir assez de prises et rendre ce clip le plus parfait possible ! Ce serait dommage d'avoir quelques passages moins bien filmé ou traité, car ça manque de prise. Mais en une heure, ce fut bouclé, le tournage n'était cependant pas terminé, mais pour ce qui était des prises dans ce café, c'est fini ! L'équipe allait donc changer d'endroit pour tourner et pour cela, tout le monde se dirigea en ville, dans le parc où la verdure et le paysage devraient être parfaits pour les dernières séquences du clip. Les trois petites fraises n'avaient pas besoin de se changer, car elles devaient garder leur rôle de maid, idem pour Doutzen qui allait encore devoir faire parler son talent d'actrice surtout que pour la fin du clip, on allait vraiment l'entendre parler, il n'y aura pas de musique placée sur ce qu'elle disait. L'équipe s'installait de nouveau et pour cette fin, pas de danse pour les Idols, pas ici, la scène était plutôt simple, dit comme ça.

Après avoir quitté le café, Doutzen – du moins son personnage – s'éloignait pour trouver un endroit plus tranquille et gagnait donc ce parc. Après toutes les paroles et le message de la chanson sur le fait que, tout n'était pas fini et que l'amour la gagnera tôt ou tard, elle tombe de nouveau sur les trois maids qui tienne un saladier de fraises. Mei au centre, la plus petite et la plus mignonne du trio lui tend le saladier et Doutzen en pioche une pour croquer dedans avant de retrouver le sourire. C'était un peu niais et quand on sait que le nom du groupe était « Strawberry Girls » on se doutait que ce plan avait un petit message subliminal. Une belle étrangère, blonde, qui croque dans une fraise avant de retrouver le sourire. Chacun était libre d’interpréter ça comme il voulait. Après tout, ça pouvait juste dire que le groupe redonnait le sourire aussi, hein. Le tournage sera moins long sur ce plan, au pire des cas, ce sera sûrement le plan sur la bouche de Doutzen qui croque la fraise et sourir, qui aura besoin de plus de plans différent, mais courage, c'était bientôt fini.

Aoki était toujours avec elles, supervisant tout cela pour que tout se passe bien, tant avec ses quatre filles que du côté des caméras, elle n'allait pas laisser l'ambiance devenir plus éreintante ou autres, le domaine du cinéma, de l'art, ect, ça demandait des efforts alors, au boulot ! Mais pour sûr, comme elles travaillaient bien, elles mériteront de souffler et de se reposer ensuite. Cette dernière retrouva d'ailleurs ses filles avec un petit sourire, car ici, elle n'était pas leur maîtresse, mais leur manageait donc, elle n'était pas ici pour les caresser dans le sens du poil, sauf que là, elles s'en sortent bien.

« [Allez, un peu de courage les filles, c'est bientôt fini. Doutz-chan, comparé à tout ce qui a été fait au café, c'est ici que l'on va surtout avoir besoin de ton talent donc, donne toi à fond, d'accord ?!] »

Certes, marcher, prendre une fraise, croquer dedans et sourire, ce n'est pas compliqué, mais elle allait devoir le faire plusieurs fois, sous les ordres du réalisateur, c'était lui qui commandait, mais bien sûr, c'était à Doutzen de briller ! Aoki avait confiance en ses filles !

« [Oui, Kou-Senseï, nous nous donnerons à fond !] »

Voilà qui rassurait Aoki.

La deuxième partie du tournage avait lieu à l’un des parcs publics de Yoake. Doutzen et les Strawberries Girls grimpèrent dans une voiture, et suivirent l’équipe de tournage. Les producteurs avaient payé la privatisation du parc pendant l’après-midi, et Doutzen savait que le grand moment se rapprochait. Et, quand ils arrivèrent, elle put voir qu’il y avait des groupies. Des gens avaient entendu parler du tournage, et s’agglutinaient à l’entrée du parc, pour espérer filmer et photographier les Strawberries.

« Elles sont vraiment très populaires… » fit-elle observer à Aoki, qui se chargeait de piloter la voiture.

C’était un constat indéniable ! Les Strawberries étaient des idols girls très populaires, et Doutzen savait que leur visite sur place attirait toujours des curieux au sein du lycée. Ils se garèrent devant l’une des entrées latérales du parc. Les équipements étaient en train d’être montés. Caméras sur trépieds, projecteurs, ventilateurs, sonos… Doutzen devait marcher sur un sentier menant à un kiosque, où les Strawberries l’attendaient pour lui remettre une fraise, et pour qu’elle danse ensuite avec elles. Doutzen trouvait toujours le scénario idiot, mais elle allait faire de son mieux !

Des drones permettraient de la filmer en hauteur, l’idée étant qu’elle marche lentement vers le kiosque, tête basse, la mine triste. Dans le clip, c’était là où le personnage qu’elle jouait avait embrassé son amant. Les ventilateurs feraient remuer des feuilles autour d’elle. Doutzen était prête, alors elle commença à le faire, devant reprendre le sentier à plusieurs reprises, le temps que les caméras se mettent en place, et la filment au mieux sous différents angles. Le réalisateur avait besoin de beaucoup d’essais différents, alors Doutzen faisait au mieux.

Elle rejoignit finalement le kiosque, soucieuse de bien faire. Doutzen se retrouva face aux Strawberries, et récupéra la fraise.

« Et… Coupez ! »

Le réalisateur, Takara, se releva de sa chaise, visiblement heureux. Les délais étaient respectés.

« Bon, il reste la dernière étape, la danse finale sur le kiosque. Doutzen, tu te sens prête pour y participer ? »

Doutzen hocha la tête. Elle avait bien préparé cette danse pour être à la hauteur !

« Okay, parfait. On fait une pause d’un quart d’heure, et on enchaîne ! »

Populaire, oui, dans un sens. Comme toutes les jeunes Idols, les Strawberry Girls commençaient petit même si leur activité première, le cosplay, faisait qu'elles avaient chacune une bonne quantité de fans. Mais faire leur preuve dans le monde des Idols, de la danse et du chant, c'était autre chose. Leur agence et leur habitation commune se trouvant à Yoake, c'étaient surtout des fans de la première heures qui étaient là. Au Japon, vénérer les Idols, c'était comme avoir une religion, ce n'était pas rare d'en aimer plusieurs, mais parfois, les fans allaient vraiment loin et gare à celui ou celle qui disait ne pas aimer la favorite d'un autre fan. Se déplaçant à tous leurs concerts, achetant des goodies plus que nécessaire pour les encourager, montrant sa dévotion dés que possible lors des concerts, sur les forums, les réseaux sociaux. C'était à la fois la preuve de leur talent, mais parfois, c'était aussi étrange et suspect... Combien de célébrité ici ou ailleurs ont eu leur lot de stawlkeur et de malade ? Enfin, avant l'épisode des Yakuzas, jamais elles n'avaient eu de chose étrange et dorénavant, le gang d'Harley se chargeait de leur protection donc elles n'avaient pas à s'en faire.

« Ce n'est que le début, elles en auront beaucoup en suivant mes directives. Tout comme toi, Doutz-chan. Profite de ta vie d'étudiante et de tes sorties paisible, car tôt ou tard, ce sera impossible de sortir dans devoir te cacher ou avec une ou deux personnes pour t'escorter. »

Aoki était confiante, Rome ne s'était pas fait en un jour alors ce n'est pas demain qu'elles allaient avoir trente invitations par jour pour des plateaux télé, mais elle savait que les efforts payent alors, y a pas de raison que ça échoue si elles suivent les ordres à la lettre. Et qu'elles ne ne jouent pas les diva au moindre petit succès. De nos jours, c'était un calvaire que de supporter ce genre de comportement sous prétexte que des tas de personnes les suivaient sur instagram ou autre, la moindre touche de succès les transformaient parfois en diva capricieuse. Mais pas avec elle, car ce genre de comportement, c'est le début de la chute. La scène se mettant en place, plusieurs prisent furent filmée pour ça, ne restant plus que le passage de danse pour finir. C'était logique de garder le plus fatigant pour finir. Toujours là, Aoki affichait un léger sourire en allant vers elle.

« Très bien les filles, vous avez presque fini. Encore un dernier effort, d'accord ? »

Les trois Idols répondaient avec joie à cela, ce qui ne pouvait que plaire à leur maîtresse. Elle adorait se donner à fond pour ses élèves qui en faisait autant pour les efforts qu'elle fournissait pour leur carrière. Son regard se tournait vers Doutzen, gardant son sourire.

« Doutz-chan, un des techniciens m'a donner la carte d'un autre producteur qui cherche une fille comme toi pour un clip aussi. Je dois encore m'assurer de quel genre de type, c'est mais tu auras peut-être encore un autre petit job pour toi. »

Ce n'était pas Hollywood, mais en une journée, elle avait déjà un prochain rendez-vous et peut-être un second. C'est sûr que ce n'était pas encore ce dont elle rêvnait, mais c'étaient les étincelles qu'elle avait besoin pour faire démarrer son feu. Après, ce sera à elle et au destin d'alimenter ce feu que sera sa carrière, mais pour débuter, forcément, c'est parfait ! Toutes les grandes stars n'ont que rarement été propulsé d'inconnu à star du grand écran comme ça. Même de grands nom d'aujourd'hui comme Henry Cavill a été vu dans ses premiers rôles dans des petits films minables. Qui douterait que cette star que tout le monde s'arrache aujourd'hui à jouer dans les années deux milles dans une des suites de la saga Hellraiser, une des suites sortie directement en DVD, ce qui n'est pas bon signe, mais voilà... Petit rôle dans un film que peu défendrait et aujourd'hui, lui-même pourrait dire « je veux tel rôle » que des scénaristes bosseraient jour et nuit pour qu'ils lisent leur script. Doutzen avait commencé à jouer dans le clip des Strawberry Girls, puis peut-être un autre clip, ainsi que figurante pour un petit rôle et qui sait... dans quelques mois, à force de se faire voir ici et là, elle sera de plus en plus présente sur les tv japonaises, puis les grands écrans puis son visage sera exporté ailleurs et son rôle pourrait prendre vie ? C'est tout ce qu'elle lui souhaitait, c'était son travail.

Bref, pour en revenir à ce dernier acte, ce ne serait que de la danse, donc ça demandera des efforts, encore plusieurs prises, mais après ça, la fin de tournage sera enfin déclarer, elles seront libérées de tout ça et pourront souffler chez elles. Ce ne sera plus qu'aux monteurs de faire en sorte que leur clip ait la meilleure version possible !

Avant le dernier acte, Aoki s’entretint un peu avec Doutzen, et lui expliqua qu’elle avait rencontré un technicien qui comptait la promouvoir auprès d’un autre producteur. Le visage de Doutzen s’illumina sur place, et, faisant fi de toute la bienséance japonaise, Doutzen enlaça Aoki. Elle se serra fortement contre elle, enfouissant sa tête contre ses seins en remuant sa tête dessus. Elle se recula alors, et hocha la tête.

« Merci, Kou-san ! »

Elle s’écarta ensuite, rougissant légèrement, puis se rapprocha des Strawberries. La scène finale allait commencer ! Doutzen rejoignit le kiosque, où les trois Strawberries s’étaient positionnées. Doutzen rejoignit avant une loge, où elle enfila un uniforme de lycéenne similaire à celui que les Strawberries portaient, mais avec des couleurs plus rouges. Elle fila donc ensuite sur le kiosque, et sourit aux Strawberries, puis commença un échauffement. Les femmes remuèrent ensemble, devant danser en harmonie. Doutzen, fort heureusement, ne s’en sortait pas si mal. Elle était très souple, et Reto veillait à ce qu’elle le reste, dans tous les domaines. Le bondage avait aussi pour effet de rendre son corps plus agile, et elle suivait régulièrement des cours de danse.

De fait, les femmes ne tardèrent pas à se synchroniser, pour le plaisir du monteur en scène. Un chorégraphe leur donnait des consignes pour qu’elles s’adaptent mieux. Doutzen s’amusait, en réalité, et, peu à peu, elles furent prêtes. Le tournage commença donc, mais elles durent s’y reprendre à plusieurs fois, soit parce que le réalisateur n’était pas content, soit parce qu’ils voulaient perfectionner certaines prises. Pour les encourager, on mettait la musique en fond sonore. Elles devaient remuer les lèvres mais sans trop se soucier de chanter.

*Elles sont vraiment douées ces trois-là, je sens une vraie synergie entre elles… C’est grisant !*

Au bout d’une heure, le réalisateur mit fin à la séance. Il avait toutes ses prises de vue, et les remercia.

« Bravo, les filles ! Vous avez été magnifiques ! Et bravo aussi à toi, Kroes-chan ! Tu es une vraie graine de star en devenir ! »

Autant dire que Doutzen flottait sur un petit nuage…

La fin du tournage approchait et les filles se donnaient à fond, Aoki observait tout cela, avec autant un regard de manager que de maîtresse. Elles devaient le réussir. Les Strawberry s'échauffaient avec Doutzen, tentant de synchroniser autant que possibles leurs pas, même si ce n'était pas un passage très compliqué de leur chorégraphie, il fallait tout de même que tout soit le plus parfait possible. Sur ça, c'était Tiên la plus douée, la danse, elle maîtrisait bien. Non pas que les deux autres avaient du mal, mais dans le trio, la danse, ce n'était pas un souci pour elle et chacune y allaient de son petit conseil pour aider Doutzen. Les prises s’enchaînent, bonne ou mauvaises selon le producteur, de toute façon, il faudra plusieurs plans et plusieurs angles donc forcément, tout ne pouvait pas être filmé en une seule prise. Par chance, la fin de tournage était déclarée, tout le monde applaudissait, les danseuses comme l'équipe technique, même Aoki qui revenait vers elles en leur souriant, à toutes les quatre. Les filles attendaient forcément un mot de leur manager, et même si son sourire parlait pour elles, elle concluait.

« [Bravo les filles. Vous étiez parfaites !] »

Reste plus qu'à voir le travail des monteurs pour rendre cette journée de travail en un clip qui sera le premier véritable pas des Strawberry Girls dans le monde des Idols ! En attendant, une fois l'équipe technique saluée, Aoki pouvait rentrer avec les filles à la maison, leur journée était bel et bien finis ! Même si pour fêter ça, elle fit un arrêt avec elles dans un Starbucks où chacune avait droit à son petit café ou autres, avec un morceau de gâteau, là aussi, ça se fête ! L'occasion de souffler et de revenir sur leur journée de dur labeur où le stress était évacué et où elles pouvaient déjà évoquer la suite ! Un nouveau clip ? Mais quelle chanson choisir dans leur petit catalogue ? Y aura-t-il une avant-première diffusée sur un site ? Et la reprise dans leurs petits concerts alors ? Que des soucis de jeunes femmes ! C'était bizarre de voir trois Asiatiques parler en anglais, mais pour la compréhension générale, c'était plus simple. Mei comprenait globalement les choses si ce n'était pas compliqué, mais Tiên avait encore du mal à comprendre le japonais.

« [Les filles, aligner vous sur la banquette. On va faire savoir à vos fans que vous avez fini de tourner votre clip avec Doutzen en prime !] »

Aoki prit son portable, les filles avaient chacune leur compte sur leurs réseaux sociaux de leur choix, mais celui du groupe, elle le gérait. De gauche à droite, on y voyait Tiên, Mei, Doutzen et Kurumi en train de poser, sans forcément montrer la marque, pas de placement de produit non payé quand même ! Elle mentionna évidemment le compte des trois fraises ainsi que celui de Doutzen si jamais elle avait des comptes histoire de commencer sa pub à elle aussi. Bref, cela étant fait, à peine poster que certaines notifications montraient déjà les likes et quelques commentaires, enfin, le portable était en silencieux, même pour Aoki, c'était une fin de journée, et même de semaine. Il était déjà prévu que Doutzen passe le week-end chez sa maîtresse, mais elle avait une légère surprise, même si toutes les quatre passeront le week-end en compagnie de leurs maîtresses, ce vendredi soir, c'est entre elles qu'elles passeront la soirée. Doutzen pourra en apprendre plus sur ses futures nouvelles amies, et ça laissera l'occasion pour Aoki et Felicia d'aller dîner en amoureuse aussi.

« [Dis, dis, Kroes-chan ! T'aimes faire quoi d'habitude en dehors des cours et de ta carrière ?] »

Elle aimait sortir, se reposer, passer son temps devant des séries, sortir avec des amies – et donc où – bref, il était déjà temps de faire plus ample connaissance alors que chacune dégustait son petit gâteau ou son café bien mérité ! Aoki les laissaient souffler un bon coup, elle n'avait pas besoin de les rappeler à l'ordre, l'occasion pour elle de finaliser son rendez-vous de ce soir ou certains autres détails qui ne les regardaient pas.

Après cette journée de tournage, les filles avaient bien mérité un peu de repos ! Aoki proposa de les inviter à un Starbuck dans le coin. Doutzen acquiesça, tout en envoyant un SMS à Olga, l’une des amantes de Reto, et sa formatrice sexuelle. Aoki avait une relation directe avec Olga, mais Doutzen préférait gérer ça. Elle indiqua que le tournage était fini, et demanda si elle pouvait passer la soirée avec Aoki. Olga ne tarda pas à répondre, en donnant son accord, puis Doutzen fila dans le Starbuck

Il était fréquent pour les élèves, après les journées de cours, d’aller se détendre dans ce genre d’endroits. Les quatre s’installèrent donc face à Aoki Bien que populaires, les Strawberries n’attiraient pas encore des foules entières, ce qui leur permettait d’avoir une vie normale. Elles se complimentaient réciproquement sur leurs performances artistiques, et Doutzen pouvait sentir en elle une véritable symbiose, une synergie qui n’avait rien d’artificiel, comme c’était souvent le cas dans ce genre de groupes. Si elle était un peu plus cynique, elle aurait pu se dire que cela viendrait plus tard, le temps pour leur relation de se déliter à l’épreuve du temps. Aoki proposa alors une photo-souvenir, et Doutzen acquiesça.

« Avec plaisir, Kou-chan ! »

Dans un endroit public, Doutzen ne prenait pas le risque d’appeler Aoki « Maîtresse », et y allait même par quelques appellations très affectueuses. Elle se mit donc en position, et sourit, tandis qu’Aoki prenait la photo. Elle était la manager des Strawberries, mais aussi d’Aoki Kou. Elle aurait pu encourager leur rivalité mutuelle, mais Aoki avait une approche qui se voulait moins agressive. C’était tout à son honneur, et cela risquait de jaser sur les réseaux sociaux, de spéculer. Les Strawberries allaient-elles recruter un nouveau membre ? Aoki savait ce qu’elle faisait.

L’une des Strawberries lui demanda alors ce qu’elle aimait faire en-dehors des cours. Un léger sourire orna les lèvres de Doutzen, qui se retint de dire qu’elle couchait surtout avec Aoki.

« Et bien, euh… Ce que tout le monde fait à notre âge, je suppose. Lire… Faire la fête le soir… Regarder des séries, des mangas… Pas vous ? »

Elle ne se voyait clairement pas dire qu’elle était aussi le Petit Chaperon Rouge d’un criminel d’une mafia russe. Ce n’était pas vraiment le genre de choses qu’on pouvait dire dans un Starbuck !

Le tournage était fini, sonnant donc la fin d'une dure journée de travail, mais aussi le début du week-end ! Cela leur arrivait parfois de travailler le samedi, un petit concert ou continuer de s’entraîner, mais après une journée si intense, elles méritaient de souffler un peu ! Il était agréable de les voir si heureuses et unies. Aucune rivalité, sur ce point, Aoki savait que quand un groupe d'idol se faisait trop nombreux, il devait y avoir une cheffe. Une qui dirige, que l'on voit le plus souvent devant les autres ou au centre sur les affiches. C'est pour ça que pour elle, trois membres, c'était parfait. Kurumi était en quelque sorte le leader du groupe, car elle était la plus âgée et la Japonaise du groupe. Question amour du pays, ça pouvait jouer sur les fans, mais ainsi, Aoki pouvait mieux véhiculer les ordres pour qu'elles travaillent de leur côté aussi. Mais en dehors de ce poste, chacune avait son moment de gloire. Des chansons où elles avaient plus la parole, où elles décidaient pour leurs camarades. Pour le moment, elles n'avaient tourné qu'un seul clip, Aoki ayant essayé de faire en sorte que chacune auraient autant sa place à la caméra que les autres, mais plus tard, Mei, Kurumi et Tîen auront chacune une chanson vedette où elles seront plus mise en avant. Mais Rome ne s'étant pas fait en un jour, ça viendra doucement.

Les filles bavardaient entre elles, simplement comme des filles normale de leurs âges, se libérant de la pression de la journée en parlant de choses et d'autres. Difficile de croire que derrière cette image si parfaite et adorable, se cachaient trois demoiselles qui miaulaient dans l’apparentement de leurs maîtresses pour avoir un peu d'attention de leur part. C'était si proche et si loin cette histoire d’enlèvement. À leurs côtés, elles ne craignaient rien, avec en plus Harley et son gang qui assurait la sécurité en dehors, elles pouvaient que se rassurer ! Mais elles savaient qu'il n'y avait que chez elles ou chez leurs maîtresses qu'elles pouvaient se lâcher. Même au bureau, elles devaient avoir un minimum de sérieux et seulement quand le bureau d'Aoki était bel et bien fermé à clé qu'elles pouvaient doucement, se lâcher un peu. Mais bon, comme le disait Aoki, le bureau, c'est pour travailler ! Cela lui arrivait de féliciter – rarement punir – là-bas, mais le travail avant tout. Sans travail, pas de récompense.

« [A peu près pareil... Les fêtes en moins.] »
« [Nous devons travailler nos répétitions, tout ça, donc nous n'avons pas l'occasion de ce genre de choses.] »

Des fêtes avec des jeunes de leur âge, non, mais parfois demander à passer une nuit dans le lit de leurs maîtresses, ça oui ! Bon, pas tous les soirs, car il fallait être raisonnable et laisser les fiancées profiter un peu de leurs intimités, mais promit, un jour, elles auront le droit de venir à une de leurs soirées quand Pamela et Harley passaient les voir ! Elles connaissaient bien Harley après tout, maintenant. Terminant leur petite pause bien méritée ici, elles pouvaient reprendre la route, Aoki conduisant sans surprise en direction de chez elle. Mais que Doutzen ne se fasse pas de film, elles n'habitaient pas chez sa maîtresse, même si elles y étaient très souvent, elles avaient leur appartement juste en dessous du leur. Une façon de vivre près d'elles – surtout après l'épisode de l’enlèvement, un moyen de les rassurer – et légale, car les faire habiter chez leur manager, ça pourrait éveiller des soupçons. Prenant l'ascenseur, elles allaient bientôt pouvoir se conduire vraiment plus naturellement, sans filtre.

« [Les filles, je compte sur vous pour être sage avec votre invitée. S'il y a le moindre souci, vous venez nous voir ou vous nous appeler, d'accord ?] »

Les filles répondaient positivement. Même si Aoki et Felicia aiment passer du temps avec leurs chatons, elles avaient besoin de petits moments à elles. La présence de Doutzen, pour ce soir, leur permettra de se faire un petit diner en amoureuses dehors. Demain, elles pourront sûrement passer plus de temps toutes ensemble, mais pour ce soir, sauf en cas de problèmes, elles vont passer une soirée entre amies. Cela devrait que les rapprocher et se lier une amitié plus solide. L'ascenseur fit un premier arrêt, à leur étage où Aoki les salua, avant de monter à son étage. Les filles arrivaient à leur porte, solide, sécurisée pour ensuite laisser entrer Doutzen chez elles.

« [Bienvenue chez nous !] »

Il était aussi grand que l'appartement de ses mâitresses, mais comportait autant de chambres que celui de Felicia. Sauf qu'ici, c'étaient leurs chambres à elles, même si souvent, elles dormaient ensemble dans une des chambres. Là où au-dessus, il y avait la chambre de leur maîtresse, une chambre d'amis, et leur donjon... La décoration était assez minimaliste, on sentait qu'elles avaient emménagé il y a peu. Un coin pc, salon, cuisine, il y avait tout le nécessaire sans trop déborder, un appartement de jeunes filles venant d'emménager. Côté chambre, car elles faisaient visiter, c'étaient trois ambiances différence. Celle de Kurumi était bien rangée, très blanche, un rose légèrement clair sur quelques petites touches de décoration. Une chambre de jeune femme japonaise typique et bien ordonnée. Celle de Tîen laissait traîner quelques vêtements ici et là, sans être le bordel, ça dénotait avec la chambre d'a côté. Quelques posters au mur, tant de série, manga ou acteur/actrice qu'elle appréciait. C'était plus ado mais ça lui collait bien ! Et enfin, la chambre de Mei. Elle aussi très blanche et rose, mais le rose y était plus prononcé et moins discret. Des peluches et choses mignonnes ici et là, une fois encore, cela collait à son image ! Dans les trois pièces, il y avait un mannequin portant un de leurs cosplays, sur lequel elles étaient en train de travailler. Doutzen n'aurait pas droit à ses maîtresses ce soir, comme les filles, mais elle pouvait très bien s'amuser avec elles aussi.

« [Voilà notre chez-nous ! Si tu as la moindre envie ou question, n'hésite pas à nous le demander. Oh, mais tu dois sûrement avoir envie de te doucher vu la journée ? Tu es notre invitée alors, à toi l'honneur !] »
« [Par contre, on te prêtera un de nos pyjamas, je pense ? Ta pas prévu de vêtement de rechange après tout ?] »

Sur ce détail, Aoki pourrait aller chercher des vêtements pour elle demain ou elles peuvent se prêter des affaires ? Vu sa carrure, les vêtements de Kurumi, même peut-être Tîen, ça devrait aller ?

Doutzen suivit donc les Strawberries Girls, et elles rejoignirent ensemble leur grand appartement Doutzen était surprise !  Le Japon avait depuis plusieurs années une crise du logement durable, crise qui avait conduit au développement de minuscules studios, ou de ces fameux « hôtel-capsules » Voir que les Strawberries habitaient dans un grand appartement, un duplex avec plusieurs chambres et une mezzanine à l’étage, voilà qui était des plus surprenants ! Doutzen observait la situation en clignant des yeux, surprise

« Waow ! Vous avez un sacré appartement, les filles ! »

L’endroit était géant, très moderne, très propre Doutzen constata aussi que tout était très bien entretenu, soigneusement rangé et nettoyé. On aurait pu s’attendre à davantage de désordre venant de trois filles vivant ensemble… Mais non, pas de slip au sol, ni de chaussettes répandues ici et là ! Elles lui proposèrent alors de se doucher, tout en se demandant si Doutzen avait un pyjama.

« Euh… Non, je n’en ai pas ! Vous… Euh… C’est gentil. »

Elle rougit doucement, et Doutzen attrapa ensuite la main de Tiên, suivant celle-ci vers la salle de bains. Elle était dans un couloir au fond, derrière le salon principal. La salle de bains abritait une grande baignoire, pensée pour les trois Strawberries, ainsi qu’une agréable et confortable cabine de douche.

« Merci, Tiên… »

Doutzen se déshabilla ensuite, puis fila dans la cabine, et se laissa aller. L’eau ne tarda pas à fuser sur elle, et se laissa doucement porter. La jeune femme avait passé la journée à être très sérieuse, à tout faire pour réussir au mieux. Elle espérait qu’Aoki serait fière d’elle, que sa Maîtresse viendrait la récompenser… Cela ne manquait pas de la stimuler. Yeux clos, Doutzen s’adossa contre le mur, et commença peu à peu à se laisser aller, à se toucher intimement, à se caresser. Elle approcha petit à petit le pommeau de douche, tout en repensant à sa folle nuit d’amour débridée avec Aoki et Félicia. Elle se rappelait comment elles lui avaient fait l’amour, sans relâche, jusqu’à l’aube ! Même maintenant, bien des semaines après, Doutzen continuait à y repenser avec excitation, rêvant chaudement et sensuellement de cette soirée dans son lit.

Oh, sa Maîtresse ! Elle la revoyait, dans sa tenue en latex, l’embrassant, s’allongeant sensuellement contre elle, avant de la retourner, et de la sodomiser. Lentement, le pommeau descendit entre ses cuisses, et Doutzen remonta le jet d’eau, venant se soulager, se détendre. Elle se laissait porter par cette vague, gémissant doucement, sans trop savoir si les Strawberries l’entendraient en venant lui remettre le pyjama…

Eh oui, les Strawberry Girls avaient un très bel appartement, cela avait ses avantages d'être les petits chats de Felicia et d'Aoki. Mais après ce qu'elles avaient vécue, Aoki se voyait mal de les laisser seules, dans des appartements, seuls ou entre elles, le fait que les deux héroïnes était juste au-dessus de leur tête, ça avait au moins le mérite de les rassurer, même en étant seule ici. Bien entendue, elles passaient beaucoup de temps chez leurs maîtresses depuis ce fameux soir mais elles savaient aussi qu'elles devaient les laisser respirer, d'où cette sortie en intimité ce soir, laissant les demoiselles seules pendant que les fiançées allaient dîner quelque part. Mais au moins, elles avaient une nouvelle amie à présent, et, même si c'était un ordre indirect, elles devaient vraiment se lier d’amitié avec Doutzen. Cela ne devrait pas être trop compliqué. C'est vrai qu'il était un peu tôt pour vouloir porter un pyjama même si le ciel orangé laissait doucement place au voile nocturne, mais entre leur journée de tournage et l'ambiance, mieux vaut se sentir propre et fraîche que suintant de mauvaises odeurs. Oh, il y en a qui aiment, pas elles. Autant dans le feu de l'action, ça finissait par faire partie du décor, autant dès le début...

La belle européenne se douchait doucement, Mei et Kurumi hésitaient sur le dîner, fait maison ou commandé, mais quoi ? Pendant que Tiên piochait dans l'un de ses pyjamas pour le prêter à Doutzen. Elle pénétra la salle de bain, même si frapper à la porte avait dû être masqué par le bruit de l'eau ? La petite vietnamienne déposait le pyjama, entendant des bruits qu'elle connaissait bien, émaner de la cabine de douche. Elle restait immobile quelques instants, essayant de deviner si c'était juste un petit soulagement dû au fait de se sentir sous l'eau chaud ou autre chose ? Mais après en avoir eu le cœur net, la maid – car depuis la fin de tournage, elles avaient toujours leur costume – retira doucement sa tenue et s'approcha comme un chat de la cabine, en silence. Ouvrant doucement la porte pour y glisser un œil, elle gloussa à l'idée de ne pas s'être trompée ! Comme elle l'avait deviner, elle avait un joli corps, bien propre et entretenu... Aoki leur avait rapidement parlé de Doutzen, sachant bien que la future étoile n'était pas juste une de ses protégées, elle était comme elles, une de ses esclaves. Elle l'avait dit sans trop en dire, juste de quoi confirmer leurs pensées, mais pour le reste, ce sera plus drôle de parler entre elles de leurs expériences avec leurs maîtresses.

Ouvrant la porte sans se cacher, Tiên exposait sans honte son corps fin, doux et imberbe à Doutzen. Elle avait moins de formes que la belle blonde, mais elle n'en avait pas honte. Toute façon, en temps normal, la demoiselle n'était pas du genre à se sentir gêné, certes, le premier soir, mais c'était différent, c'était le début. Maintenant, c'est une autre histoire.

« [Je me suis dit que tu aurais besoin d'aide pour te laver le dos, Doutzen-chan ?] »

Son petit accent, quand elle parlait anglais, la rendait encore plus craquante alors qu'elle se glissait près d'elle, relevant le pommeau de douche pour sentir l'eau couler sur son corps. Après tout, elles aussi avaient besoin de se doucher.

« [Maîtresse veut qu'on se rapprocher alors...] »

Tiên prenait ça au pied de la lettre, mais ce n'était pas plus mal après tout ? Elle ne faisait que lui faire face pour le moment, sans la toucher, ni avec son corps, ni avec ses lèvres. Mais ça ne saurait tarder à aller plus loin.

« Haaa… Maîtresse… »

Nue dans l’eau, Doutzen exhibait sans vergogne son très joli corps. Elle entretenait solidement son capital beauté, et le résultat était magnifique à voir. Ses magnifiques fesses se frottaient contre la paroi de la cabine de douche, formant un très joli spectacle pour Tiên, qui se rapprochait discrètement. Plongée dans ses pensées, Doutzen ne la voyait pas venir. Absorbée dans son office, elle se laissait faire, laissant l’eau filer sur elle, déplaçant le pommeau entre ses cuisses, s’imaginant cette fois faire l’amour avec sa Maîtresse et les Strawberries. Sa mouille se mélangeait à l’eau du pommeau, et elle se laissait porter, joues rougies, yeux clos… Quand la porte de la cabine s’ouvrit.

La surprise fut le premier réflexe, bien naturel, de Doutzen. Elle heurta le mur en voyant Tiên entrer, toute nue.

« Tiên !! »

Tiên proposa de l’aider à masser son dos. Les joues rouges, Doutzen cligna des yeux à plusieurs reprises, avant de se faire à l’idée qu’il y avait une jeune fille nue dans la cabine de douche avec elle. Elle se racla la gorge, tandis que Tiên lui expliqua que « Maîtresse » voulait qu’elles se rapprochent. Impossible de se tromper, maintenant ! Les soupçons de Doutzen étaient confirmés, et elle se pinça lentement les lèvres, puis se décolla du mur. Tiên referma la paroi derrière elle, et Doutzen se rapprocha d’elle. Sa main droite caressa la joue de Tiên, leurs corps se pressant l’un à l’autre. La belle blonde était un peu plus grande qu’elle de quelques centimètres. Elle se pinça les lèvres en croisant le regard de la Vietnamienne.

Souriant doucement, Doutzen hocha la tête.

« Oui… Maîtresse aime que nous soyons très proches. »

Elle déplaça son autre main, la posant sur la nuque de Tiên, puis l’embrassa alors. Leurs corps se collèrent l’un à l’autre pendant ce baiser, où Doutzen fourra sa langue dans sa bouche, jouant avec celle de Tiên. Elle sentit la Vietnamienne lui répondre, et Doutzen maintint le contact, déplaçant l’une de ses mains pour caresser le dos de Tiên, descendant jusqu’à pouvoir palper ses fesses, qu’elle pressa avec dévotion.

« Toi aussi, non ? Il faudrait quelqu’un… Pour te masser le dos ! »

Mei et Kurumi vaquaient à leurs occupations dans l'appartement, laissant Doutzen se laver dans leur salle de bain, mais la belle européenne n'était pas seule, Tiên était venue lui apporter son aide, se proposant pour lui laver le dos, mais pas seulement. Aoki avait souvent évoqué Doutzen, tant pour son talent et ses rêves que lorsqu'elle était dans leur appartement ou lors de séance spéciale au travail, pour la récompenser, rarement la punir ou alors, la moindre chose servant d'excuse pour sortir la carte de la maîtresse dominante. Mais leur manager n'avait jamais vraiment parler trop intiment d'elles, jugeant que c'était à Doutzen de le faire si elle voudrait. Elle n'allait pas déballer sa vie privée après tout, même si cela n'englobait que sa vie privée en tant qu'esclave d'Aoki, pas le reste. Les filles partageaient ce point commun, d'être sous ses ordres, tant au travail que dans le privé, mais Aoki – et Felicia – n'en profitaient pas, elles leur laissaient du temps libre, elles avaient déjà bien assez à faire dans le privé, mais bon, quand leurs trois petites chattes venaient gratter à la porte, il était rare que la porte reste fermée. Idem avec Doutzen même si la concernant, c'était plus délicat de l'avoir dans leur appartement. Mais qui sait ? Peut-être demain soir ou dans la journée ?

La petite vietnamienne profitait de baiser, avec douceur et passion, il n'y a pas si longtemps, Aoki lui volait son premier baiser dans le lit conjugal, maintenant, elle embrassait sans gêne ni honte cette autre jeune femme qui était liée à sa maîtresse. Elle se pressait contre sa peau humide, profitant aussi du jet de la douche pour se retrouver aussi humide que sa nouvelle future amie. Sa douce peau glissa sur la sienne alors que Doutzen évoquait l'idée que oui, elle aura besoin d'aide aussi pour lui laver le dos. L'excuse, mais bon, elle avait sortie la même excuse, qui restait quand même vrai, elle allait lui laver, le dos, mais pas que... Après avoir assez profité de ses lèvres, elle retira sa bouche en l'observant, ses yeux bridés observaient les prunelles de Doutzen, elle n'était pas trop dépaysée, Felicia aussi n'était ni Japonaise ou chinoise, pour ne citer que ses deux amies. Mais à Yoake, croisé autre chose qu'une personne japonaise, c'était pas si rare, mais là, elle pouvait en profiter plus facilement. Et puis, elle avait environ son âge et surtout, elle n'était pas sa maîtresse.

« [Je me demande bien, à quoi tu as pu jouer avec nos mamans chattes ?] »

Parlant anglais, comme toujours, elle était celle du trio qui maîtrisait le moins le Japonais, elle prenait des cours, forcément, mais il n'existait pas encore de machine pour apprendre une langue facilement en écoutant juste un CD ou autres. Cela se faisait petit à petit. Mais pour en revenir à ses propos, eh oui, Aoki et Felicia étaient leurs maîtresses, elles restaient leurs bébés chats aux yeux des deux femmes. Quoi de plus normale, elles devaient tant à Black Cat et White Cat. Enfin bon, Doutzen pourra sûrement y répondre aux côtés des deux autres petites fraises, elles avaient une soirée pyjama de prévue après tout. L'avantage d'avoir leur maîtresse comme voisine du dessus, c'est qu'elles avaient beaucoup d'anecdote à raconter, mais bon, Doutzen à moins profiter de leur appartement, mais elle a vécu plus de choses au travail, avec leur maîtresse.

Tiên glissa le long de son corps, profitant de leurs corps humide pour se retrouver à genoux devant elle, son nez face à son intimité toute lisse. Elle levait les yeux vers elle avec un grand sourire en laissant l'une de ses mains caresser la cuisse de la jeune femme.

« [Tu es notre invitée, on doit donc te couvrir d'attention. À commencer par... cette zone que tu semblais... bien t'occuper... Dit... tu imaginais quoi en te touchant ?] »

Elle n'avait pratiquement rien vue, mais elle avait deviner juste en pénétrant ici. Elle allait écouter ses propos, rapprochant ses lèvres pour commencer à la lécher et à se régaler, avant même que Kurumi et Mei n'en profitent. Mais elles, ça viendra plus tard, là, c'étaient deux duos, deux douches, après, qui sait ce qui se passerait dans cet appartement ?

Doutzen et Tiên s’embrassèrent longuement et doucement. Leurs corps nus se collèrent l’un à l’autre, et Doutzen posa une main sur la nuque de la Strawberry, en appui, tandis que l’autre se glissa dans le creux de son dos, serrant au mieux sa peau nue, nue et douce. Le contact était savoureux, sa peau était très tendre, et son baiser magnifique, agréable aussi. Doutzen ferma les yeux pendant une bonne partie de ce baiser. Leurs peaux nues se frottèrent ensemble, et, quand leurs lèvres s’écartèrent, Doutzen rouvrit les yeux. Ses beaux yeux bleus croisèrent ceux plus sombres de Tiên, qui lui parla de ses « mamans-chattes ». Une curieuse appellation, qui fit brièvement se froncer les sourcils de Doutzen.

« Tu les appelles comme ça ? C’est mignon… »

La jeune femme comprit aussi que ses Maîtresses devaient être plus douces avec les Strawberries qu’elles ne l’étaient avec elle, adaptant leur jeu à leur partenaire. Doutzen était après un « Petit Chaperon Rouge », une jeune femme qui avait l’habitude de faire l’amour, et qui aimait se faire intensivement baiser. Avec elle, il était donc inutile d’y aller par le dos de la cuillère. Doutzen aimait le sexe intensif, elle aimait se faire sévèrement baiser, mais, face aux Strawberry Girls, on ne ressentait que douceur et tendresse. Comment vouloir faire du mal à des êtres si précieux ? Tiên semblait si douce, si innocente… Doutzen aurait pu s’y méprendre ! L’intéressée commença alors à s’agenouiller devant elle, venant lui demander à quoi elle pensait en se caressant intimement. Doutzen sourit alors, une lueur malicieuse dans les yeux. À la réflexion, elles n’étaient peut-être pas si timides ou innocentes que ça…

Avant de lui répondre, elle vit Tiên s’agenouiller devant elle, faisant face à son intimité. Doutzen se pinça les lèvres en écartant légèrement les jambes, et caressa la tête de Tiên. Sa main glissa sur ses cheveux, avant de les empoigner plus fermement.

« Tu es bien curieuse, ma chérie…Commence par me lécher, délie-moi la langue… »

Elle sentait chez cette Tiên une certaine audace qui n’était pas pour lui déplaire.

« Haaa… Hmmm… Je… Je vous visualisais… Toutes les trois, hmmm… Avec moi, dans le grand lit de nos Maîtresses… Nous faisions l’amour, nous préparant en les attendant, haaaa… Et vous me léchiez… Hmmm… Un peu comme ça, en fait ! »

Oui, il fallait bien admettre… Que c’était très agréable !

Ce n'était pas faux, Felicia et Aoki étaient plus douces avec les trois idoles qu'avec Doutzen, mais le contexte compte beaucoup aussi. Dés leur premier soir, les demoiselles ont subit un enlèvement alors il ne fallait pas brusquer les choses, elles ont été doucement jusqu'à leur offrir sécurité et confort. Même si aujourd'hui, elles ne semblent pas avoir de traumatisme ou autres, le couple avait garder cette habitude. Bien sûr, parfois, quelques « maîtresses » étaient lâchées, mais elles ne forçaient pas, se contentant bien de leur rôle de maman chat aussi. C'était très bien comme ça. Peut-être Doutzen laisserait couler ou peut-être qu'elle voudra avoir le fin mot de l'histoire auprès de ses maîtresses ? Cela dit, si elle demande gentiment, elle aussi pourrait bien devenir leur nouveau chaton. Leur lit était bien assez grand pour un petit chat en plus. La belle blonde apprendra ce soir à connaître les filles, mais Tiên était entre les deux, là où Mei était douce et Timide, Kurumi n'était pas spécialement dominantes, mais elle portait la culotte dans le trio. Elle, elle était plus sur l’excentricité, proposant des choses originaux, parfois un peu fou, mais elle ouvrait de nouvelles voies aux filles. Cela ne veut pas dire qu'elle faisait que ça, pour preuve, elle était en position pour simplement lécher la belle Doutzen.

Son petit fantasme sous la douche n'avait rien de bien spécial, il est possible que demain soir, il prenne vie. Ce soir, les adultes avaient un peu de temps pour elles, et même si elles ne comptaient pas passer la nuit dehors, elles ont bien droit de profiter de leur lit, à deux. Être leurs voisines et protéger ne voulaient pas dire qu'elles étaient toujours chez elles, elles comprenaient le besoin d'intimité. Doucement, Tiên venait glisser sa langue entre ses cuisses, autant en surface qu'en profondeur, elle faisait ça doucement en écoutant son histoire, se délectant aussi du goût intime de la belle Doutzen. Mine de rien, en dehors de Mei et Kurumi, elle avait couché avec plus de personnes hors d'Asie qu'ici. Bon, ça commençait tout juste avec Doutzen, mais même si elles ne font pas tout maintenant, d'ici le sommeil, elles auront partagé bien plus.

« Mmmmmh.... [Tu te doutes bien que notre soirée pyjama ne sera pas uniquement devant un film... Mais nous auront toute la nuit pour bien en profiter même si... je veux un petit avant-goût.] »

Sa langue venait un peu plus se concentrer sur son clitoris pendant que deux de ses doigts venaient se glisser entre ses cuisses, glissant en elle, provoquant quand même une bonne dose de plaisir pour la belle européenne. Chacune des filles du trio dégageait son petit charme bien à elle, ajoutant à cela un petit accent quand elles parlaient anglais, on ne pouvait que fondre pour ces jolies fraises. Surtout que de ce côté-là, Tiên y était obligé, elle connaissait deux ou trois mots de Japonais, mais ce n'était pas encore ça pour se faire comprendre, même simplement. Là où Mei arrive un minimum à discuter. Bon, Kurumi est japonaise à la base, donc elle n'avait aucun mal de ce côté-là. Du plaisir, en gardant un œil sur elle, on pouvait dire que les Strawberry savaient recevoir !

Tiên était joueuse et gourmande, mais c’était bien à cela dont on pouvait s’attendre, de la part d’une des élèves d’Aoki. Doutzen avait bien compris qu’Aoki couchait avec ses élèves, et que c’était là une forme d’encouragement. Elle était curieuse de savoir comment la relation entre Aoki et les Strawberries avait pu évoluer pour aller jusqu’à un aspect sexuel. Elle-même avait encore parfois du mal à se rappeler comment leur propre histoire avait évolué pour arriver à ce point. L’histoire des Strawberries restait toutefois glauque, puisqu’elles avaient été kidnappées par des Yakuzas ayant qu’Aoki ne leur vienne en aide en compagnie de Félicia. Cela, Doutzen l’ignorait, et c’était sans doute une bonne chose. Mieux valait ne pas troubler ou perturber l’intimité de ce moment, et cette relation naissante entre les deux jeunes femmes. Tiên avait soif, soif de sexe, et s’agenouilla devant Doutzen, qui s’appuya contre l’un des murs de la cabine, et écarta les jambes, soupirant doucement en voyant la délicieuse Vietnamienne se rapprocher de son intimité, titillant son fruit défendu.

« Haaa… Oh, ma petite chérie, hmmm… »

Doutzen sentit les mains de Tiên explorer ses cuisses, Elle voulait « un petit avant-goût » avant une soirée qui, visiblement, ne se limiterait pas à une partie de Monopoly. Doutzen soupira encore, remuant d’avant en arrière, et posa ses deux mains sur la tête de Tiên, caressant ses longs et humides cheveux bruns, soupirant contre elle. La langue de l’intéressée glissait en elle, et Doutzen caressait ses cheveux, les empoignant parfois avec force, continuant à gémir. Le plaisir était là, montant graduellement en elle. Soupirant encore, Doutzen la laissait jouer.

« Là, là… Lèche plus profondément, hmmm… Haaa… Tu sais y faire, toi… »

Souriant doucement, Doutzen remuait d’avant en arrière, lentement, cherchant à accompagner les mouvements buccaux de sa partenaire, sans trop la gêner ou la restreindre. Ce délicat plaisir était très agréable, un très bon avant-goût pour ce qui allait suivre ensuite…

Les petites fraises étaient devenues rapidement très proches du couple alors que pourtant, elles étaient toutes les trois pour ainsi dire, inexpérimentée. Elles les avaient sauvées, tiré des griffes de Yakuza, pour sûr que pour elles, elles feraient ce qu'elles voulaient et bien vite, rembourser leur dette était simplement devenue une activité qu'elles aimaient partager. Combien de fois se sont-elles invité chez elles avec une excuse plus ou moins faible ? Combien de fois Mei se glissait dans le lit conjugal pour qu'à l'arrivée de ses maîtresses – ou même une seule – elle puisse passer un moment avec elle/s ? Combien de fois Tiên était passer pour voir les chats, avant de jouer à son tour les petits chats pour elles ? Combien de conseil venait demander Kurumi sur sa façon de faire tel ou telle cours avant de finir dans les bras d'Aoki ou Felicia ? Le couple avait frappé fort car désormais, elles leur appartenaient naturellement. Certes, quand elles disaient non, elles savaient respecter cela, pour preuve, elles sont parties dîner et comptent passer une soirée seule, en amoureuse, ce sera le cas. Même si Doutzen n'aurait pas été là, le final aurait été le même. Mais Aoki a jugé bon qu'il soit temps qu'elles fassent connaissance.

Dans la cabine de douche, la petite vietnamienne profitait comme il se doit de leur invitée de la soirée. Si Aoki voulait qu'elles soient copines, elles le seront d'ici demain. Pourquoi ça ne collerait pas ? Après tout, à moins qu'elle soit raciste ou hétéro, y a pas de raison ! Mais comme elle habite au Japon, elle ne devait rien avoir contre les Asiatiques et étant elle aussi esclave d'Aoki, peu de chance qu'elle n'aime que les hommes. Elle lui caressait les hanches en continuant de la lécher, levant parfois les yeux vers elle, mais elle se concentrait surtout sur ce que faisait sa bouche. Sa langue qui glissait entre ses lèvres, glissant en elle pendant que ses lèvres remuaient à la surface. Parfois, sa langue se retirait, pour mieux titiller son clitoris, avec ses lèvres... avec sa langue... avec ses dents... Doutzen continuait de doucement la mener vers le plaisir. Tiên fit une courte pause, levant la tête vers elle, elle lui dit une petite chose, dans sa langue natale, ce qui signifiait qu'il y avait peu de chance que Doutzen comprenne le moindre mot prononcé pour elle. Après tout, elle avait fait une pause exprès pour la regarder, le message lui était destiné.

La jeune femme lui avait simplement dit en vietnamien qu'elle allait bientôt la faire jouir. Et elle reprenait avec sa langue, de façon plus insistante cette fois, bien décider à faire ce qu'elle lui avait dit. Elle caressait la jeune femme, ses mains venant se diriger un peu plus vers ses fesses alors qu'elle lui dévorait le minou avec un sacré appétit ! Si Doutzen arrive à tenir le coup... ce serait très surprenant !

Doutzen était confortablement placée ici. Au milieu de la cabine de douche, elle se tortillait d’avant en arrière en laissant la langue de Tiên jouer en elle. Soupirant longuement, Doutzen serrait ses cheveux d’une main. Elle se doutait bien que Kou-san était derrière tout ça. Maîtresse Aoki voulait sans aucun doute que ses élèves se rapprochent, et soient plus que de simples partenaires. Plus que jamais, Doutzen était convaincue que Tiên et les Strawberries avaient dû faire l’amour avec Maîtresse Aoki… Et elle se demandait jusqu’où la perversité de Maîtresse Aoki pouvait s’arrêter. C’était une réelle question, vu ce qu’elles avaient fait ensemble, dans l’appartement de Maîtresse Félicia. Doutzen se devait d’être à la hauteur. Elle serra donc ses deux mains sur les cheveux de Tiên. Celle-ci léchait avec appétit, n’hésitant pas à utiliser ses dents, et profita d’un moment d’inattention pour parler en vietnamien.

« Shhtt… Suce-moi encore, hmm… Pe-Petite catin… »

La belle blonde soupira encore, remuant d’avant en arrière, et sentit les mains de Tiên se serrer sur ses fesses. Elle couina encore, soupirant en rougissant de plaisir. Son corps remuait de plaisir, et elle mouillait doucement, pensant à la suite. Baissant la tête, elle regarda Tiên s’appliquer avec passion.

« Je… Haaaa… Je vais te baiser ce soir, ma Tiên-chan… Toi et les deux autres, hmmm… Nous avons une Maîtresse commune, mais… Haaan… Ce soir, ce sera moi, votre Maîtresse ! Je suis sûre que… Maîtresse Aoki veut que je vous évalue, hmm… ! Lèche bien, ma petite chatte, sois une belle petite chienne, fais… Fais-moi j-jouir, haaa… !! »

Et Doutzen sentait bien que cela allait approcher…

Dans la salle de bain, il s'en passait de belles choses entre elles. La jolie petite fraise était la seule, pour le moment, à profiter de leur invitée. Entre ses cuisses, elle léchait sa petite chatte, avec douceur et envie. Une chose qu'elle avait l'habitude de faire, autant avec ses deux amies que ses maîtresses. Aoki et Felicia étaient très adeptes de se munir d'une queue pour jouer avec elles, mais les plaisirs saphiques restaient une chose très douce et savoureuse. Doutzen apprendre à mieux connaître les trois jeunes idoles, mais pour le moment, une, c'était bien suffisant. Elle commençait à ressentir une envie de domination avec Tiên, était-ce ce qu'Aoki attendait d'elle ? Seule, elle pouvait le dire, car son seul « ordre » fut qu'elles passent leur soirée ensemble, leur laissant passer une soirée en amoureuse, tranquillement. Se tenant aux fesses de la jeune femme, elle léchait avec appétit, mordillant son petit bonbon, quand même, pour augmenter le plaisir.

« Mmmmmh~haaaaaaaaa~ »

Ses mains maintenaient sa tête entre ses cuisses, non pas qu'elle comptait fuir, elle aimait ce petit jeu, quand bien même la belle européenne se donnait déjà de grands airs comme leur maîtresse, la prenant pour sa petite chienne. Non pas qu'Aoki leur épargnait ce genre de choses, mais, vu ce qu'elles avaient vécu, le couple avait plus pour habitude de prendre soin, gentiment, de leurs petits bébés chats. Même si parfois, leur tenue SM était justifiée, mais le plus souvent, elles faisaient preuve d'une grande douceur et d'un amour particulier pour elles. Mais la jolie Vietnamienne venait continuer de la lécher, jusqu'à arrivée enfin, à l'orgasme. Sa tête était plus pressée que jamais entre ses cuisses, puis ce goût particulier sur sa langue. Oui, ce doux plaisir.

« Haaaan~ [c'est si bon...] »

Tiên allait cependant montrer qu'elle n'était pas forcément une soumise. Certes, pour Aoki et Felicia, elle obéissait aux ordres, mais Doutzen, elles apprenaient à se connaître. Elle se redressa, lui faisant face, son corps se pressant doucement contre le sien, tout comme ses mains glissaient le long de son corps, comme l'eau leur coulant dessus.

« [Je ne sais pas si Maîtresse Aoki veux que tu nous domines... mais je sais qu'elle veut qu'on se rapproche, alors...] »

Elle l'embrassa, passionnément, ses mains venant la soulever par les cuisses pour la clouer au mur. Elle sentait le plaisir guider ses mouvements, faisant en sorte que son intimité se frotte un peu aussi contre sa nouvelle amie. Doutzen n'était pas la seule à vouloir jouir ! Et Tiên, des trois, ce n'était pas elle la plus soumise du groupe. Disons qu'elle était entre les deux, parfois elle aimait prendre les choses en main, parfois elle aimait suivre les ordres. Elle était l'électron libre, en dehors de ses maîtresses, on ne pouvait pas vraiment lui dire quoi faire.

« [Mmmmmmmh, Doutzen-chan~] »

Doutzen ne se voyait pas vraiment imposer une domination sur les Strawberries… Sous l’effet du désir, elle disait juste ce qui lui passait par la tête. Et, en tant que grande soumise, il semblait logique qu’elle puisse fantasmer sur l’autre côté, sur le fait de dominer les autres… Qu’elle se fasse passer pour une dominatrice devant les Strawberries ne manquerait en outre pas de piquant, quand on savait combien elle était soumise ! Elle avait vécu avec ses Maîtresses une aventure extraordinaire, quelque chose qui avait défié l’entendement ! Oh, quel pied ! Tiên venait de la faire jouir, et se releva alors, venant l’embrasser, la palper. Doutzen, si elle avait voulu jouer ce rôle à fond, aurait pu la repousser, mais elle n’en fit rien, répondant plutôt avec emphase à ce baiser énergique.

« Hmmm… !! »

Soupirant doucement, Doutzen restait lovée à Tiên, et se déplaça, venant la plaquer contre le mur.

« Commençons par te faire jouir, alors, petite perverse… »

Doutzen l’embrassa encore, et profita du fait que Tiên avait enroulé ses jambes autour de sa taille pour fourrer des doigts dans sa chatte. Elle la pénétra tendrement, et joua ainsi avec son corps. Deux doigts s’enfoncèrent en elle, et elle laissa Tiên se maintenir contre elle, la peau se frottant à la peau. Leurs peaux étaient humides, la sueur se mélangeant à l’eau de la douche. Doutzen l’embrassa encore, avec appétit, puis déplaça ses lèvres. Elle alla l’embrasser dans le creux du cou, mordillant doucement sa chair, se plaisant de sentir son corps lové contre le sien.

« Haaann… Tiên-chaan… ! »