La capitale impériale est une cité circulaire située au centre d'un vaste désert !

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Juliette Beaumont
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Juliette suivit Décatis devant la porte. Elle enclencha une série de sorts pour l’ouvrir, et Juliette, en frissonnant, vit une série de sceaux magiques et de glyphes s’illuminer devant elle, avant que la porte, lentement, ne se déverrouille. La sécurité était assez forte, et Juliette ressentit un frisson d’excitation supplémentaire, à l’idée de rentrer dans un tel endroit. Elle allait visiter les trésors secrets de Décatis, cette femme qu’elle admirait, et qui l’impressionnait. Elle était un peu comme ses professeurs, tout en étant bien plus accessible, bien moins supérieure, et bien moins portée sur la discipline que ses enseignants. Si ces derniers toléraient les familiarités, elles s’inscrivaient toujours dans une logique militaire assez lourde. Elle sentait son cœur tambouriner lentement dans sa poitrine, en voyant un couloir se profiler sous ses yeux. Un client arriva alors, portant un manteau noir avec une capuche, masquant ainsi, par ce biais, son visage.

« Bon je dois m'occuper du client. Je te laisse rentrer, mais tu ne touches surtout à rien c'est compris ? Il y a encore des protections qui sont dangereuses tant que je ne suis pas là. C'est la porte de droite, surtout fait que regarder.
D’accord. Ne vous en faites pas, tout se passera bien, je serais prudente. »

Sur ce point, Juliette était relativement humble. La jeune femme s’avança dans le couloir. Il y avait deux portes à droite : une porte sur la droite, close, et une porte, sur la gauche, qui était légèrement entrouverte. Juliette s’arrêta, observant les deux portes. Décatis lui avait bien précisé d’emprunter la porte de droite, et, en s’approchant, Juliette sentait effectivement, derrière cette porte, une sorte de vive résonance magique, légèrement dangereuse. Il y avait là-dedans des objets dangereux, trop dangereux pour laisser de simples clients les approcher. Des objets qui rappelaient toute la puissance de la magie, toute sa dangerosité, toute sa noirceur. Lentement, les doigts de Juliette glissèrent le long de la porte. Elle hésitait à rentrer... Et, en même temps, cette porte entrouverte la travaillait. La curiosité, après tout, était typiquement féminine. Que se trouvait derrière cette porte ? Pourquoi avoir senti le besoin de l’isoler ?

Intriguée, prenant vaguement conscience de désobéir à ses directives, Juliette se rapprocha, et posa ses doigts. De l’autre côté, elle ne sentait pas ces résonances. Il n’y avait pas d’objets magiques à l’intérieur, ou, alors, aucun qui ne soit aucun puissant que ceux situés dans l’autre pièce.

*Ce ne peut pas être une simple réserve, c’est impossible. Elle ne se donnerait pas la peine de la protéger comme ça...*

Alors, quoi ? Sa bibliothèque personnelle ? Juliette le pensait. Un endroit où elle entreposait ses traités, ses recherches empiriques, ou ses bocaux chimiques. On ne pouvait pas les sentir, magiquement parlant. Juliette hésita. Il y aurait là peut-être des secrets sur les pouvoirs de Décatis... Et puis, cet endroit la tentait trop, voilà ! Si Décatis ne voulait pas qu’elle entre, elle aurait fermé cette porte-là, aussi ! À moins que ce ne soit un piège... Qu’il y ait un dispositif permettant de la détecter était possible. Juliette hésita donc, et elle finit par entrouvrir, très légèrement, la porte, glissant un œil à l’intérieur.

La pièce était, naturellement, plongée dans la pénombre, et elle fronça les sourcils, attendant que ses yeux s’habituent à l’obscurité. Incapable de voir quoi que ce soit, Juliette finit par murmurer une petite formule magique, et une boule de lumière se forma à l’extrémité de l’un de ses doigts. Elle souffla dessus, et la petite balle se mit à s’envoler, jusqu’à rejoindre la pièce, où elle s’alluma immédiatement.

« Oh, c’est pas vrai ! »

Juliette écarquilla les yeux de stupeur en voyant la pièce, et la porte s’ouvrit alors. Elle entra. La première chose qu’elle avait vu, c’était une croix en bois contre le mur, de taille humaine, avec des sangles. Des sangles et des chaînes étaient suspendues du plafond, et la pièce baignait dans une profonde obscurité. Il y avait un lit dans un coin, avec des attaches pour des liens, et plusieurs placards et autres meubles servant à maintenir des objets. Fouet, cravaches, chat à neuf queues, plugs... En ouvrant les portes des placards, Juliette, qui avait les joues rouges, le souffle court, se mordilla les lèvres en voyant l’intérieur d’un placard. Il y avait une succession de combinaisons en latex, de corsets, de gants, de longues bottes, ainsi que d’autres instruments, comme des cordes, des menottes, des gag-balls, des objets servant à cacher les yeux, des culottes en cuir, des instruments servant à pincer les seins.

*Ohlàlà, c’est pas vrai, c’est pas vrai, mais c’est pas vrai !*

Elle approcha ses mains, glissant sur une combinaison en latex avec, à l’intérieur, des vibromasseurs orientés à hauteur des parties intimes, et des pinces pour les seins. D’autres combinaisons étaient intégrales, dissimulant tout le corps, et il y avait aussi des ceintures de chasteté. Juliette déglutit silencieusement, se mettant à se dandiner sur place. Il y avait un chevalet, qu’elle caresse délicatement. Elle comprenait mieux le caractère secret de cet endroit... Juliette se surprit alors à imaginer Décatis, en combinaison de latex rouge, lui fouetter les fesses, alors qu’elle était retenue sur le chevalet. En imaginant les coups de fouet sur ses fesses, Juliette déglutit silencieusement, se mordillant les lèvres, et se tortilla légèrement sur place, fermant les yeux...

Sa main, d’elle-même, glissa vers son intimité, la frottant sous la robe, alors qu’elle heurta l’un des placards. Elle attrapa l’un des longs gants en latex, et l’enfila, puis défit sa robe, lentement, soumise à une sorte de pulsion irrésistible. Décatis pouvait à tout moment la surprendre, Juliette savait qu’elle devait se rendre vers la pièce en face, mais elle ne pouvait pas lutter contre ce besoin pressant. Juliette était toujours vierge, mais elle avait 23 ans... Autant dire que le sexe était quelque chose d’important pour elle, surtout depuis qu’elle voyait ses sœurs se livrer à ce genre d’exercices. Le sadomasochisme, le cuir, le latex, les fouets, le bondage... Juliette se mit à se mordre les lèvres. Elle s’était déjà mise dans une combinaison en latex, une fois, sans se faire voir, et avait joui dedans. Ses doigts vinrent pénétrer son corps, et elle se doigta lentement, se mordillant les lèvres.

« Décatis... Oh, Décatis, Décatis... Maîtresse, haaa... »

Juliette gémissait silencieusement, sa mouille glissant de ses deux doigts, qui se précipitaient de plus en plus vite. Cette nouvelle était tellement surprenante que Juliette ne mit que cinq minutes à jouir. Elle titilla son sexe, et sentit sa mouille exploser. Juliette poussa un cri de plaisir, et resta là, pantelante, le désir toujours présent, mais assez affaibli pour lui permettre de reprendre son esprit. Juliette récupéra sa robe, retira précautionneusement le gant, et se dépêcha de sortir.

Sans le réaliser, elle avait laissé quelques traces de cyprine sur le sol. De plus, elle referma la porte, ne la laissant plus entrouverte. Les joues rouges, encore perturbée par cette découverte complètement inattendue, Juliette fila dans la salle de droite, et inspecta les objets, sans toutefois arriver à se plonger dedans.

Elle se voyait humiliée et battue par Décatis, avec un collier de chienne autour du cou.
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Décatis Cryptinna
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Ses affaires réglées avec l'homme, Décatis claqua des doigts ce qui ferma automatiquement la porte de la boutique et retourna le panneau d'ouverture. Il valait mieux que personne n'entre dans la boutique pendant que la réservé était ouverte. Il y avait deux raisons à ça, la première était bien sûr de ne pas être dérangé, la seconde était surtout d'éviter que l'énergie maléfique de certains objets n'attire des personnes peu recommandables et surtout qui ne devaient pas acquérir ses objets. Sans compter bien sûr le côté secret de ce qui s'y trouvait. Décatis s'engouffra dans le couloir pour rejoindre Juliette qui devait l'attendre. Son bijou ne l'avait pas alerté et aucune des sécurités ne c'était enclenché, il n'y avait à première vue aucune raison de s'inquiéter. C'est alors que l'enchanteresse arriva au niveau des deux portes. Décatis regarda la porte de gauche avec un soudain mauvais pressentiment. Il était rare qu'elle pense à fermer complètement cette porte. En temps normale, elle était seule à venir ici. Si la porte était fermée, il était possible qu'une curieuse y soit rentrée. Décatis s'en voulut d'avoir oublié cette pièce en laissant rentrer Juliette ici... Restant faussement calme, elle entra dans sa réserve magique et parti à la recherche de la jeune fille.

Finalement Décatis la trouva entre les rangées à observer les objets entreposer, mais elle le sentait et le voyait. Ses sens de vampire lui faisait ressentir ce genre de choses, l'excitation sexuelle dominait la jeune fille. Sa et la porte fermée, lui suffit à conclure que Juliette n'avait pas obéi et n'était pas venue directement ici. Il était évident qu'elle avait vue ce qui était entreposé et abandonné dans l'autre pièce. Décatis sentit la colère montée en elle, la colère était autant tournée vers elle-même pour avoir était aussi négligente que contre Juliette qui avait très certainement fouillé ses affaires. Elle se plaça face à la jeune fille et croisa les bras sous sa poitrine et posa son regard sur elle.


-Je peux avoir une explication sur ce qui t'a mise dans cet état ? N'espère pas me mentir, le mensonge ne fera qu’attiser ta situation.

Malgré sa colère, son expression restait parfaitement neutre. Les seules choses qui tarissaient sa colère était le ton presque agressif de sa voix et ses yeux. C'est dernier avait perdu leur apparence humaine et avait retrouvé leur apparence de créature de la nuit, même sa dentition avait retrouvé leur arme de dévoreur de sang. Heureusement la lumière magique de sa boutique était faite pour ne pas abîmer ses yeux si sensibles à la lumière.

-Je veux tout savoir jeune fille ! Tu préfère peut-être que je te face la démonstration de certain des objets qui se trouvent ici ? De toute façon il n'y a que deux choses qui ai put te mettre dans cet état, le fait d'avoir vue ce que tu n'avais pas à voir ou avoir touché un objet qui t'était interdit de toucher à ce qui me semble. Je me demande si gradé une fouineuse à mes côtés est une bonne idée... Après tout ce n'est pas moi qui ai besoin de ce stage.

Décatis n'avait pas vraiment l'intention de la renvoyer, mais elle voulait entendre la vérité de sa bouche avant de choisir comment réagir. Il était simple de lui effacer la mémoire, mais au pire se n'était pas un grand secret d'on elle avait honte. Il était plus utile que cet incident lui serve de leçon. Pour une jeune fille, surtout de haute société, s'était dangereux de se montrer fouineuse. Juliette pouvait tomber sur plus dangereux qu'elle et se mettre dans des situations encore moins souhaitable. Décatis ne bougea pas et de cligna même pas des yeux attendant tout simplement ses aveux ne la lâchant pas du regard.

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Juliette Beaumont
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Juliette savait qu’elle ne tiendrait pas. Elle était trop innocente, trop naïve. Incapable de se contrôler, incapable de savoir mentir. Devant sa mère, elle n’avait jamais pu soutenir son regard plus de deux secondes avant d’être coupable. Petite, quand elle avait cassé un vase en porcelaine, elle avait essayé de dissimuler son forfait, mais il avait suffi que la Matriarche la regarde dans les yeux pour pouvoir ensuite la fesser. Juliette ne savait pas mentir, il fallait croire que ça se lisait dans ses yeux. Elle se sentait coupable d’avoir enfreint aux consignes de Décatis, d’avoir été là où elle ne devait pas aller, d’avoir fait sa curieuse. Elle était comme la femme de Barbe-Bleue : elle avait fouillé là où elle ne devait pas aller, et son histoire était terminée. Quand Décatis arriva, elle la perça immédiatement à jour, et, face à son air sévère, et à ce ton autoritaire, Juliette se sentit fondre, comme un deux essayant de défier un flush royal.

« Je veux tout savoir jeune fille ! Tu préfère peut-être que je te face la démonstration de certain des objets qui se trouvent ici ? De toute façon il n'y a que deux choses qui ai put te mettre dans cet état, le fait d'avoir vue ce que tu n'avais pas à voir ou avoir touché un objet qui t'était interdit de toucher à ce qui me semble. Je me demande si garder une fouineuse à mes côtés est une bonne idée... Après tout ce n'est pas moi qui ai besoin de ce stage. »

Les joues rouges, Juliette se pinça les lèvres en baissant honteusement la tête, sentant son cœur s’alourdir. Elle avait l’impression d’être devant une réplique de sa mère, et sentait sa peine s’aggraver. Elle soupira lentement, et releva la tête, clignant des yeux à plusieurs reprises. Elle savait que son stage était terminé. Fini en une journée. Bel exploit ! Elle allait au devant d’un certain nombre de tracas. L’académie n’aimait pas les stages avortés, et sa mère lui en voudrait sûrement. Juliette sentit l’angoisse envahir son cœur, alors qu’un scénario-catastrophe explosait dans sa tête.

« Je... Je... »

Elle ne risquait pas de redoubler son année, car elle trouverait certainement un stage dans les boutiques professionnelles habituelles, mais elle allait, encore une fois, déshonorer le nom des Beaumont. On saurait pourquoi son stage avait échoué, on saurait qu’elle était une fouineuse incompétente, qui n’apportait que l’opprobre sur sa famille, comme elle l’avait prouvé avec son fiancé, Valentin, qui n’avait cherché qu’à la duper. Elle avait été ridicule, et elle savait qu’on se moquait d’elle. Le même scénario allait se reproduire. Juliette retenait ses larmes.

*Ah non, pas ça ! Si tu pleures, c’est fini ! Une Beaumont relève fièrement la tête ! Relève-là, tout de suite ! Allez !*

Cette voix, autoritaire et dure, ressemblait à celle de sa mère. Juliette soupira encore.

« Je... Je ne voulais que... Que regarder... La... La porte était entrouverte, alors je me suis dit que... Qu’il y avait peut-être d’autres objets... Je... »

Elle avait du mal à aligner ses mots, et elle s’écarta alors, fermant les yeux, une grimace de douleur déformant ses traits.

« Je suis désolée ! Je ne vous embêterais plus, je vais m’en aller... »

Juliette s’avança alors vers la porte, ne voulant pas supporter à nouveau le poids de ce regard inquisiteur. Ses yeux étaient légèrement embués, et elle prit conscience qu’elle pleurait.

Elle venait, après tout, d’échouer à nouveau. Encore. Il y avait largement de quoi verser quelques larmes.
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Décatis Cryptinna
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Restant patiente Décatis continua à observer Juliette attendant ses aveux. Il ne fallut pas longtemps à la jeune fille pour craquer et avoué avoir regardé dans la pièce. Il était évident qu'elle regrettait de l'avoir fait. Elle prit même au sérieux la menace de mettre fin à son stage. Décatis pensa alors à sa fille... sa fille qui ne donnait plus de nouvelle depuis maintenant plus d'un an... cette fille qui lui manquait tant. Elle repensa à tous ses moments où elle s'était montrée trop sévère avec elle et qu'elle regrettait de l'avoir été. Juliette s'excusa et commença à partir, l'enchanteresse n'en avait pas fini avec elle. Elle lui posa là main sur l'épaule pour la retenir.

- Il ne me semble pas avoir dit que tu avais fini ta journée, jeune fille.

Décatis s'avança pour se remettre face à elle, elle remarqua alors larme de Juliette qui coulait doucement sur ses joues. La voir ainsi calma sa colère, après tout, elle-même était en partie responsable de ce qui c'était passé. Puis même si elle était complètement différente pour le moment Juliette lui rappelait sa fille et la voir si touché l'affectait plus qu'elle devrait.

-Sortons d'ici, la visite de la réserve se fera plus tard.

La poussant doucement dans le dos, elle conduisit sa stagiaire en dehors de la réserve. De retour dans la boutique, Décatis regarda à travers la vitrine, il était encore un peu tôt pour la pause du midi, mais rouvrir maintenant ne servirais à rien. Autant profité du temps qu'il restait pour discuter avec elle de ce qu'il venait de ce passé. Lui faisant signe de la suivre, l'enchanteresse conduisit Juliette dans son salon, là où quelque jour plus tôt la jeune avait réussi à la convaincre de la prendre sous son aile.

-Assis toi.

Reprenant la même place que la dernière fois, Décatis la regarda calmement le temps qu'elle sèche les larmes qu'elle avait laissées s'échappé. A vrais dire elle ne savait pas vraiment quoi lui dire, en tout cas surement pas qu'elle allait la virer. Si elle avait sorti ses mots c'était pour l'inciter à avouer, rien de sérieux.

-Écoute moi Juliette, je ne vais pas te virer pour ça...Je me suis un peu emporter. Ce qui me dérange c'est que tu tes permis de regarder alors que je t'avais demandé d'aller dans l'autre pièce. Ce que tu as vue, tu le garde pour toi c'est bien clair ? Mais tu as besoin d'une leçon, il faut que tu apprennes que fouiller dans les affaires des autres ça ne se fait pas, ou du moins ça se cache mieux. Comme punition tu resteras une heure de plus pour faire du rangement. Si je te reprends à regarder là où je ne t'ai pas dit il faudra t'attendre à une sanction plus lourde, je me suis bien fait comprendre ? Cette fois et cette fois seulement je garde sous silence ce qui s'est passé, sa ne sera pas rapporté à l'académie.

Étrangement c'était venue tout seul, elle avait réussi à dire ce qu'elle voulait et lui avait donné une sanction sans se montré trop sévère, mais laissant quand même plané une menasse si elle se faisait de nouveau prendre. C'était même déjà décidé ce qu'elle allait ranger durant sa punition, mais ce n'était pas encore le moment pour ça.

-Réfléchi bien à ton acte et surtout aux conséquences que cela aurait pu entrainer. Enfin n'en parlons plus pour l'instant. Il est encore un peu tôt pour aller manger, ainsi en attendant vas prendre un peu l'air sa te fera du bien, reviens me voir dans une demi heure. Sort par l'entrée de la boutique, vas te vider la tête.

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Juliette Beaumont
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Une Beaumont ne devait pas pleurer. Les larmes étaient réservées aux faibles et aux mécréants, pas aux Beaumont. Les Beaumont était l’une des plus anciennes familles de Mijak, une famille puissante et influente, qui avait fait participer des premiers hommes ayant participé au rituel sacrificiel qui avait permis de poser les fondations de l’Empire. Pourtant, Juliette était bien en train de pleurer, et elle savait que, si elle partait, ce serait pour s’isoler dans un coin, et fondre en larmes. Sa maudite curiosité lui avait grillé toutes les pistes possibles avec cette femme. Elle avait été comme la femme de Barbe-Bleue, et elle devait maintenant en assumer les conséquences. Alors qu’elle s’apprêtait à partir, elle sentit la main ferme de Décatis l’interrompre, lui disant qu’elle comptait encore l’achever. Juliette ferma les yeux, les joues rouges. Si elle était un peu plus autoritaire, elle aurait repoussé cette femme, et serait tout simplement partie. Cependant, Juliette était une femme très respectueuse de l’autorité. Son stage était foutu, mais elle ne voulait pas, en plus, supporter un sermon.

Décatis lui ordonna de s’asseoir. Juliette avait l’impression d’être face à un policier venant de vous arrêter pour une infraction. D’un seul coup, elle comprenait mieux pourquoi cette femme lui avait dit qu’elle était assez autoritaire. Qu’elle travaille seule n’était peut-être pas si incroyable que ça. Diriger une entreprise, exercer un pouvoir de direction sur des salariés, c’était savoir faire preuve de conciliation, d’une certaine dose de psychologie et de tempérance. Un employeur absolutiste, qui se prenait pour un professeur, n’avait pas beaucoup de chance de faire fonctionner son affaire. Juliette eut droit à un sermon, où Décatis lui assura qu’elle avait besoin d’une « leçon ». L’intéressée baissa les yeux, sans rien dire, attendant juste que ça passe, sentant son cœur s’alourdir.

« Réfléchis bien à ton acte et surtout aux conséquences que cela aurait pu entrainer. Enfin n'en parlons plus pour l'instant. Il est encore un peu tôt pour aller manger, ainsi, en attendant, va prendre un peu l'air ça te fera du bien, reviens me voir dans une demi heure. Sors par l'entrée de la boutique, va te vider la tête. »

Juliette se releva, de manière raide, le dos tendu, et s’avança d’un pas pesant vers la sortie. Elle posa sa main sur la poignée, et tourna sa tête vers la femme, tête basse.

« Je suis désolée de vous avoir causé tant de soucis. »

Juliette sortit alors, sentant les larmes revenir. Elle s’avança rapidement, s’écartant de l’endroit, oubliant sa convention de stage, et le travail qu’elle avait pu commencer à accomplir. Juliette avait tout simplement tout gâché. Le pire, c’était qu’elle ne pouvait en parler à personne. Ses sœurs se moqueraient d’elle, sa mère la trouverait ridicule et la giflerait pour avoir pleuré... À la limite, Juliette aurait pu en parler à son père, Baldur. Malheureusement, il était souvent très occupé par la gestion de ses affaires impériales. Juliette ferma les yeux, sentant les larmes affluer.

Au bout de la demi-heure, elle n’était pas revenue, ni même au bout d’une heure.

Juliette s’était rendue sur la promenade filant le long du lac de Mijak, désignant les épaisses douves entourant le Palais Impérial. Elles étaient si longues qu’on avait l’impression que le Palais Impérial était un lac à part entière. Juliette connaissait cette promenade, qui faisait tout le tour du lac. La baigne était interdite, car des créatures dangereuses rôdaient dans l’eau. Juliette séchait ses larmes en restant assise dans le banc.

*Je suis un boulet...*, se disait-elle.

Ses doigts s’entortillaient entre eux, alors qu’elle soupirait longuement. Elle revoyait en tête le visage sévère, le ton cassant et autoritaire de Décatis. Le pire était qu’elle ne pouvait même pas lui en vouloir, car la femme avait entièrement raison. Juliette avait fait n’importe quoi, comme toujours. Elle avait à nouveau jeté l’opprobre sur son nom, le déshonneur et la disgrâce.

Juliette soupira à nouveau. N’était-elle donc condamnée qu’à enchaîner les échecs et à les multiplier, sans jamais devoir en tirer la moindre leçon ?
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Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Décatis Cryptinna
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Après le départ de Juliette, Décatis rouvris la boutique le peu de temps qu'il restait avant l'heure de fermeture normal. Personne ne passa, ce qui lui laissa le temps d'aller inspecté ce que la curieuse avait touché, ce qui ce résumé a pas grand-chose. Ce qu'elle remarqua sur le sol ne la surprit pas vraiment, vue dans l'état où elle avait retrouvé sa stagiaire. Après la demi-heure qu'elle lui avait accordée, Juliette n'était pas revenue. Décatis laissa passé, c'était de toute façon la pause déjeuné. La jeune fille était libre de ne pas manger avec elle et de continuer à réfléchir à ses actes. Encore une heure après Juliette n'était pas de retour, Décatis comprit alors que malgré ce qu'elle lui avait dit, la jeune fille n'avais pas l'intention de revenir. L'enchanteresse était un peu perturbé, Juliette semblait bien plus toucher qu'elle ne l'aurait pensée par ce qui venais de ce passé.

A la fois inquiète et avec une pointe de regret, Décatis décida de pas laissé tomber comme ça. Elle caressa l'une de ses bagues se trouvant à sa main droite ce qui fit apparaître une nuée de guêpe en argent. Ses petites créatures enchantées lui étaient très pratiques pour la récolte d'ingrédient, mais aussi pour étudier des zones sans danger. Après l'ouverture de la fenêtre chacune des guêpes partirent dans une direction différente pour retrouver la jeune fille. Leurs petites tailles étaient parfaites pour rester discrètes. Il fallut qu'une dizaine de minute pour que l'une des petites créatures arrive à la trouver. Avec le pouvoir de la bague qui permettait d'invoquer ses créatures Décatis eut l'information sur la position de Juliette. Elle ferma donc la boutique une nouvelle fois, prit un grand manteau rouge à fourrure et partit à travers les rues de Mijak pour la rejoindre.

Décatis se déplaçait moins vite que ses créatures à travers la ville, mais elle finit par apercevoir Juliette assise sur un banc à se morfondre. Une nouvelle fois, Décatis s'imagina sa propre fille à sa place, ce qui la fit culpabilisé un peu plus d'avoir réagi ainsi avec elle. Mais pour que Juliette soit aussi touchée, c'était surement que d'autre chose devait la perturbé en plus de ce qui venait de se passé. La goûte qui avait fait déborder le vase ou les larmes dans ce cas précis. Décatis respira un bon coup et s'approcha d'elle avec un sourire plus doux. Pour le moment le stage ne l'intéressait plus, ce qui l'importait c'était cette fille qui lui rappelait la sienne et qui se sentait mal. Peut être que c'était son esprit maternel, mais elle voulait lui venir en aide, fini la femme autoritaire. Elle s'installa à côté d'elle et la regarda de façon plus compatissante.


-Juliette ? Sa vas ? Question idiote je vois bien que non...


Elle leva les yeux au ciel, trouvé les bons mots n'était facile, surtout avec une jeune fille qui se sent mal et que l'on connaît à peine sa personnalité.

-Je vois bien que quelque chose te tracasse, quelque chose qui dépasse notre petit incident « sans importance ».

C'était volontairement qu'elle avait insisté sur le « sans importance », Décatis voulait bien lui faire comprendre que pour elle se n'était pas si grave et que c'était même oublié. Ce qui l'intéressait c'était ce qui perturbait à ce point la jeune fille pour la faire craquer émotionnellement si facilement. De ses souvenirs, le jour de leur entretien, Juliette lui avait parlé de sa famille, de sa mère cruelle et son sentiment d'infériorité du point de vue de ses frères et sœurs. Il y avait des chances que ses problèmes trouvent leurs origines dans sa famille.

-Tu veux bien m'en parler ? Soulagé ce que tu as sur le cœur ? Tu sais je suis une femme, mais je suis avant tous une mère et je vois bien que tu en as besoin. Je peux te jurer que cela restera entre nous. Si je peux, je pourrais même te venir en aide. Si je peux t'apprendre tout ce que j'ai appris par rapport à la magie, je peux surement t'apprendre autre chose, comme surmonter des épreuves de la vie...des choses que j'ai échouées avec ma propre fille...

En lui avouant ce qui était pour elle son plus gros échec, elle espérait gagner la confiance de Juliette et la convaincre de se confier à elle. Son envie de l'aider était sincère, peu importait le temps que cela allait prendre, sa boutique pouvait rester fermer des heures, voir la journée, personne n'allait lui en tenir rigueur.

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Juliette Beaumont
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La plupart des gens qui passaient devant Juliette voyaient bien que cette dernière n’allait pas très bien. Silencieuse, coite, elle semblait traversée par une quelconque affliction des plus sinistres. Une déprime d’amoureuse, devait-on se dire. Personne ne cherchait vraiment à s’y intéresse, et Juliette espérait surtout que personne ne la reconnaîtrait. Si, en plus, on apprenait qu’une Beaumont pleurait toutes les larmes de son corps sur les promenades de Mijak, elle serait encore une fois la risée de sa famille. Juliette essayait de se calmer, mais elle ne pouvait s’empêcher de dire qu’elle cassait tout ce qu’elle touche, qu’elle n’était tout simplement pas faite pour être une Beaumont. Il y avait certainement eu une erreur de berceau à la naissance, un échange d’enfants. Comment diable un tel raté comme elle pouvait se trouver au sein de l’une des plus anciennes familles de l’Empire ? C’était à peine croyable ! Ses larmes vinrent à se calmer, mais elle soupirait encore, son esprit songeant à tous ses échecs. Cette séance, dans le stage, c’était effectivement la goutte d’eau, lui rappelant le lourd et récent échec de sa vie : Valentin. Elle avait aimé cet homme, sincèrement, avant d’apprendre qu’il ne s’était approché d’elle que parce qu’il avait besoin d’obtenir des informations sur les Beaumont. Loin de soulager sa peine, sa mère, quand elle avait appris cette histoire, avait manqué de peu la battre, ou l’abandonner sous un porche. Elle lui avait hurlé dessus, maudissant son existence, l’existence d’une petite pimbêche, une sale idiote qui se croyait dans un conte pour enfants, et constituait une menace pour sa propre famille. Sa propre famille ! Juliette avait été atterrée, seule face à un chagrin d’amour, seule face à une famille qui ne voyait en elle qu’une erreur.

Son esprit était comme une chaloupe perdue en pleine tempête, ballottée dans tous les sens, manquant à chaque instant de se briser. Elle était encore perdue dans ses pensées lorsque Décatis revint à elle. Juliette releva lentement les yeux, essayant de faire bonne figure. Peine perdue. On pouvait voir ses yeux rougis, ses silencieux soupirs. Elle s’attendait à se faire reprocher d’avoir quitté son poste, de ne pas prendre en compte ses responsabilités, d’agir comme une espèce de gamine immature incapable d’assumer ses erreurs. Au lieu de ça, Décatis alla s’asseoir à côté d’elle, et lui parla sur un ton plus doux, plus calme. Ce n’était plus ce ton autoritaire et cassant qu’elle avait utilisé dans la réserve, ce ton qui lui avait rappelé sa redoutable mère quand elle s’énervait, et que son ire imposait un silence de mort autour de la tablée.

« Je vois bien que quelque chose te tracasse, quelque chose qui dépasse notre petit incident ‘‘sans importance’’. »

Sans importance... Vu la manière dont elle s’était faite engueulée, Juliette doutait que ce soit vraiment « sans importance ». Décatis reprit alors, et lui parla d’un échec avec sa fille. Juliette cligna des yeux, n’osant rien dire. Cet aveu était surprenant, et n’était nullement feint. Elle baissa ensuite son regard, puis tendit une main, attrapant l’une des mains gantées de Décatis.

« Vous venez d’arriver récemment à Mijak, non ? Vous ne savez donc peut-être pas qui sont les Beaumont... Dans notre famille, le nom de famille prime sur le prénom. Les Beaumont font partie des premières familles qui ont fondé Mijak. Ils venaient de Lumen, où ils avaient connu mauvaise fortune, et ont su profiter de la création de l’Empire pour s’enrichir. Nous avons notre propre siège au Conseil Impérial. »

Elle parlait lentement, commençant par des généralités, avant de regarder l’impressionnant Palais impérial. Bâti au milieu d’un immense lac, il était vraiment immense, avec des tours vertigineuses, et quantité de créatures ailées tournoyant autour, sans parler des immenses ponts-levis qui y menaient.

« Les Beaumont sont des êtres mi-humains, mi-démoniaques... Mais moi, je n’ai rien de démoniaque... Et je n’ai rien à voir avec mes sœurs. Récemment... »

Elle soupira, peinant à en parler. Ses épaules se voûtèrent alors qu’elle savait qu’elle allait en parler.

Valentin.

« Récemment, reprit-elle, j’ai rencontré, lors d’une soirée, un... Un homme. Il... Il s’appelait Valentin, et... Je croyais qu’il m’aimait. J’étais même prête à lui donner virginité, et je m’étais fiancée à lui... Puis j’ai découvert qu’il était venu à moi uniquement pour... »

Juliette clignait rapidement des yeux, sentant ses yeux s’embuer à nouveau.

« L’amour est un sentiment ridicule pour les démons... L’amour extra-filial, j’entends... Valentin...Je l’aimais, je l’aimais vraiment, mais lui, il... Je dois vous sembler ridicule à me morfondre ainsi... »

Curieusement, elle n’arrivait pas à dire qu’elle avait été flouée par lui.

*Ce n’est pourtant pas si compliqué. Tu as été la bonne poire de service ! Il voulait t’user pour obtenir des informations croustillantes sur les Beaumont, et les vendre aux Emreis. En quoi est-ce si difficile à admettre ?!*

Elle soupira à nouveau, s’humectant les lèvres.

« Tout ce que Valentin voulait, c’était obtenir des informations sur ma famille... J’ai apporté la honte et l’opprobre sur ma famille... Tout comme je viens de le faire avec vous... »
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Décatis Cryptinna
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Assise à côté de Juliette Décatis c'était montré sous un jour plus doux. Elle lui avait fait part de son envie de l'aider, elle cherchait à la comprendre et à soulager son cœur. Heureusement la jeune fille accepta venant à prendre sa main avant d'avoir le courage de parler. Cette pauvre petite en avait vraiment besoin. Décatis avait bien compris que l'image était une chose très importante dans sa famille. C'est pourquoi discrètement, l'enchanteresse avait fait sortir de sa bague d'autre petite créature. Des petits papillons d'or qui avaient alors formé une demi-sphère autour d'elles, les enfermant dans un cocon occultant. Ainsi les passants n'étaient plus conscients de leur présence et elles pouvaient parler en toute intimité. Surtout que Juliette était si perturbée qu'elle n'y prêtait même pas attention.

Décatis recouvra sa main avec l'autre pour lui donner un peu de chaleur et l'écouta avec attention. L'image qu'elle avait dans sa famille était bien médiocre, ce qui expliquait qu'elle soit si fragile. Etre mal vue des personnes qui nous sont les plus proches, c'est surement ce qu'il y a de plus dure. Mais se n'était pas le plus dur, Juliette lui parla alors d'un évènement ressent qui l'avait profondément marqué, un événement qui touchait très souvent les femmes les plus fragiles et pas seulement. Le plus dur était surtout que sa famille avait enfoncé le clou au lieu de la réconforter. Décatis comprenait mieux ce qui n'allait pas chez Juliette. Elle avait besoin d'amour, de reconnaissance et de confiance en elle. Quand elle ut fini son explication, l'enchanteresse lui relâcha la main pour la prendre dans ses bras. Voyant sa surprise, elle commença à s'expliquer.


- Rassure-toi, personne ne peut nous voir. N'hésite pas à vidé ton sac et écoute moi. Tu viens de traverser une épreuve difficile que beaucoup de femmes ont connue. Les ennuie d'amour sont malheureusement très rependu. Et pour moi la première.

Décatis relâcha un peu son étreinte pour regarder Juliette en face et lui raconter ses propres malheur en amour. Lui faire comprendre qu'elle n'était pas la seule à avoir subis ce genre de choses, pouvait être déjà une première étape pour la rassurer et la calmé.

-Il y a de ça plusieurs années, alors que je vivais encore dans mon petit village natal, je travaillais dans la boutique de mes parents. Une boutique qui n'avait rien avoir avec la magie. J'y rencontra un jour un homme beau et séduisant. Il était plus âgé que moi, mais je l'aimai et je croyais que lui aussi. Après presque un an il finit par m'emmener avec lui pour qu'on s'installe ensemble dans une grande ville. J'étais heureuse avec lui et je l'aimais, mais un jour je lui annonça que j'attendais un enfant... Ce jour là se fut le dernier jour où je l'ai vu. Il m'abandonna là toute seule avec presque rien et une fille sur les bras... Se fut un moment très difficile pour moi, me remettre de mon chagrin, commencer ma vie par moi-même, je ne me voyais pas rentré chez mes parents avec une fille. J'ai ainsi crée ma première boutique et j'ai travaillé encore et encore, pour subvenir à nos besoins et élever ma fille. C'est surement là que j'ai fait une erreur, j'ai surement tellement étudié et travailler que je ne me suis pas suffisamment occupée d'elle...

Parler de sa fille qui avait maintenant disparu depuis trop longtemps la toucha un peu trop. Si elle s'étendait trop sur le sujet, elle aussi aurait besoin de réconfort. Pour le moment le plus important c'était Juliette et ses problèmes pas elle. Elle marqua une petite pause pour se ressaisir.

-Après le départ de fille, je me suis retrouvée toute seule. Avec ma première boutique je m'était fait une grande fortune, je n'avais aucun problème d'argent. C'est pourquoi j'ai voulu profiter d'être libre, pour de nouveau bouger et voyager un peu de temps en temps. Un soir j'ai rencontré un autre homme, encore une fois il était plus âgé que moi. Il avait un charme incroyable, je ne voyais rien d'autre que lui et à ma grande surprise il s'intéressa à moi. Il ne lui fallut pas longtemps pour me séduire et m'entrainer avec lui dans son lit. Le lendemain il m'avait déjà abandonné, mais il m'a laissé un lourd cadeau...

Pour s'expliquer, Décatis lui montra alors ses crocs de femme de la nuit. Son état vampirique étant contrôlé par de nombreux objets magiques qu'elle avait elle-même crée. Se fut l'une de ses épreuves les plus durs à gérer dans sa vie. Aujourd'hui heureusement elle maîtrisait pas mal son évolution et écrivait même un livre sur ce qu'elle avait fait, espérant peut être un jour venir en aide a d'autre jeune vampire, pour survivre aux difficiles épreuves qu'imposait leur condition.

-Tout ça pour te faire comprendre Juliette, que les chagrins d'amour font partie de ce qui formé l'être que tu vas devenir. Il ne sera peut être pas le dernier, je ne te le souhaite pas bien sûr. Le conseil que je peux te donner c'est de ne pas voir ça comme un échec, mais comme une épreuve. Une épreuve qui une fois surmonté te rendra plus forte. Tu as besoin de prendre confiance en toi, tu as besoin d'être guidé pour grandir et devenir une femme forte. Sans vouloir critiquer ta famille, j'ai bien compris que tu n'y trouveras pas l'aide qu'il te faut pour y arriver.

Encore une fois trouvé les mots n'étaient pas évidant, Décatis avait peur d'un peu trop s'avancer, mais ce qu'elle s'apprêtait à lui proposer était sincère. Dans un sens elle comprenait bien les problèmes de Juliette et avait envie de lui venir en aide. Cette fille avait un certain courage et elle lui avait même démontré qu'elle avait de la motivation quand elle s'était présentée à elle pour son stage. Décatis était convaincu que bien guidé Juliette avait du potentiel pour devenir une femme forte.

-Si tu veux, je peux tenter de t'y aider. Avoir une confidente ça peut être utile. Tu pourrais me poser les questions que tu ne peux pas poser à ta famille. Je me ferais un plaisir d'y répondre. Si tu gardes pour toi ce que je t'ai dit, il n'y pas de raison que je ne fasse pas de même. Tu vas peut être pas me croire, mais quand tu es venue me voir, je n'ai pas vue en toi une faible, mais une jeune femme forte et qui avait envie de progresser. Je suis convaincue que tu peux devenir une femme forte et qu'avec des efforts tu pourras surmonter tes différences avec ta famille et leur montré que toi aussi tu as de la valeur et qu'as ta manière tu mérites tout autant ton nom. Et je suis prête à mettre mon énergie à ta disposition pour t'y aider.

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Juliette Beaumont
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Juliette ne se sentait pas très bien. Elle avait honte. Valentin était son échec, un échec sur tous les points. La petite Juliette avait cru être dans un conte de fées, elle avait cru tomber sur son prince charmant, et, au lieu de ça, la réalité s’était abattue sur elle. Se confier à Décatis n’avait pas vraiment réussi à soulager son trouble. Elle avait peur que Décatis lui trouve idiote, qu’elle lui dise que ce n’était qu’une amourette ridicule, qu’elle était riche et fortunée, et était une Beaumont. Comment pouvait-elle seulement oser se plaindre, quand on avait un tel nom de famille ? La Matriarche autoriserait chacun de ses désirs, par principe. Pourtant, Juliette avait toujours désiré des choses simples, des choses que sa mère était incapable d’offrir. Une curieuse ironie du sort, digne d’un conte de fées. Elle s’attendait donc à ce que Décatis la sermonne... Mais, au lieu de ça, elle prit Juliette dans ses bras.

Ce contact, totalement inattendu, fit sursauter le cœur de Juliette, qui entrouvrit les lèvres, écarquillant les yeux sous l’effet de la surprise. Elle n’avait pourtant pas rêvé ! Juliette ne savait plus quoi dire, et Décatis se mit à lui parler, commençant par lui expliquer que personne ne pouvait les entendre, car elle avait créé une sorte de bouclier qui les isolait. Juliette cligna des yeux, et put voir que les gens passaient sans les regarder. Il y avait des espèces de papillons qui voletaient, et qui devaient être à l’origine de ce tour. Elle ne dit rien, tandis que Décatis se mit à se confier, parlant de sa propre expérience. Elle lui expliqua qu’elle avait été abusée deux fois par des hommes, ce qui avait résulté en une fille... Et en une nouvelle existence. Juliette sentit ses larmes disparaître, au fur et à mesure que Décatis lui contait son histoire. Une femme qui avait offert son corps à des hommes trop lâches pour accepter leurs propres responsabilités. Ça aussi, à bien y réfléchir, ça ressemblait beaucoup à un conte pour enfants. Juliette écouta silencieusement la femme parler, tout en se demandant quel âge on pouvait avoir. En effet, les vampires ne vieillissaient pas.

*Ceci explique sans doute sa grande aptitude dans l’art de l’enchantement, si elle existe depuis des années...*

Cette hypothèse était toutefois peu probable, car elle lui avait expliqué avoir eu sa fille avant d’être transformée en vampire. Sa fille devait donc, par conséquent, être une humaine classique. Or, vu comment Décatis parlait de sa fille, Juliette avait le pressentiment que cette dernière était toujours en vie. En conclusion, Décatis devait probablement avoir un âge proche de la quarantaine, si sa fille avait environ la vingtaine. Le vampirisme la conservait plutôt bien, car son beau corps n’avait aucune trace de ride, mais une certaine autorité brûlait dans ses yeux. Juliette se sentait intimidée en contemplant ce regard

« Sans vouloir critiquer ta famille, j'ai bien compris que tu n'y trouveras pas l'aide qu'il te faut pour y arriver. »

Juliette ferma lentement les yeux. Ce ne serait donc pas de sa faute ? Elle avait toujours eu la conviction que sa femme était d’une redoutable cruauté, mais, n’ayant pas vraiment une autre famille, elle s’était toujours demandée si le problème ne venait pas tout simplement d’elle, trop douce, trop sensible, trop humaine. Elle se mordilla les lèvres, silencieusement, avant que Décatis ne reprenne, en émettant l’idée qu’elle puisse devenir sa « confidente ».

*Quoi ?!*

Étonnée, Juliette cligna des yeux. Elle avait pourtant bien entendu, et rougit davantage. C’était... C’était totalement inattendu, et ça la tremblait. Ses joues devinrent rouges, et elle baissa la tête, sans savoir quoi dire, sans arriver à mettre de l’ordre dans ses pensées, au fur et à mesure que la belle femme parlait. Elle lui disait qu’elle pouvait devenir une « femme forte », digne de porter les Beaumont. Juliette se mordilla les lèvres. Sa confidente... Cette idée instaurait une certaine forme d’intimité, et, en y repensant, elle se mit à revoir la salle intime de Décatis... Sa confidente, sa mentor... Juliette repoussa rapidement l’idée perverse qui naquit dans son esprit tortueux, tant elle était incongrue, tant elle était saugrenue... Elle préférait ne même pas l’envisager ! Elle releva la tête vers Décatis, les lèvres pincées, légèrement tremblotantes. Rien ne lui venait en tête, le vide, une page blanche.

« Votre... Votre énergie... Mais... »

Juliette ferma encore les yeux, penchant lentement la tête sur le côté. Oui, elle n’avait pas rêvé. Elle avait bien entendu Décatis le dire. L’aider, la conseiller... Mais pourquoi ? Voilà la question qui l’intriguait ! Pourquoi une telle dévotion ? Juliette n’était rien de plus qu’une stagiaire ! Était-ce dans l’expectative de se faire bien voir de la part des Beaumont ? Juliette envisagea vaguement que tout ne soit pas aussi clair que ça, que Décatis cherche à lui jouer une quelconque vilenie, mais l’esprit de Juliette n’était pas encore assez rompu à l’art fin et sournois de la politique pour envisager sérieusement cette idée. Elle l’évacua donc rapidement, pour se concentrer sur le fond du sujet : Décatis lui avait proposé son aide, son soutien, son assistance.

« Je... Je suis flattée, sincèrement, mais, mais... Je... Enfin, je... »

Elle secoua la tête.

*Mais quelle cruche ! Quoi, tu as perdu ta langue ? Tu n’arrives plus à bavarder comme tu le fais si bien ?! grinça dans sa tête une voix qui ressemblait à un mélange entre celle de sa mère et de Joan. Allez, c’est pas si compliqué que ça !*

Juliette soupira à nouveau, joignant ses mains à hauteur de sa poitrine, presque en position de prière, puis planta son regard dans celui de Décatis, pour exprimer le fond de sa pensée :

« J’ai... Pourquoi voulez-vous m’aider ainsi ? C’est moi qui suis en faute, je... Je n’aurais pas du aller dans cette pièce... »

Si elle avait été plus courageuse, elle aurait été jusqu’à dire qu’elle n’avait pas fait qu’entrer dans cette pièce, mais qu’elle s’était aussi... Elle n’arrivait même plus à y repenser, même plus à formuler correctement ce mot, tant elle en avait honte ! Pourtant, elle savait très bien ce qu’elle avait fait, et le plaisir coupable, meurtrier, qu’elle avait également ressenti. Juliette se contenta de rougir en baissant à nouveau les yeux, incapable de le dire.

Sa phrase se termina donc de manière assez abrupte, car elle n’osait pas le dire. Elle ne voulait pas penser à l’image qu’elle avait eu en tête quand elle s’était imaginée dans cette pièce, image qui, en réalité, était la véritable raison de son trouble... Car on ne pouvait décemment pas fantasmer être fouettée par votre employeur, après tout... Non ?
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Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Décatis Cryptinna
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Les mots que Décatis venait de prononcer avait bien sûr surprit la jeune Juliette. C'est vrai que tout ça était un peu soudain de plus vue comme ça famille semble être, elle ne devait pas avoir l'habitude d'être soutenue. Même si les circonstances sont plutôt différentes, Décatis avait connue ça avec les gens de la noblesse et autre riches. Ses origines lui valut d'être rejette du milieu, mais en persévérant, elle avait su s'imposer dans le milieu. Même si elle ne portait aucun titre, n'appartenait à aucune famille noble, Décatis était de plus en plus souvent invité à des soirées et fréquentait de plus en plus de noble. Pour Juliette, c'était plus compliqué, elle avait besoin de se faire acceptait de sa famille. Décatis voulait lui aider, à la fois pour Juliette et à la fois pour elle-même. Elle voulait se le prouver, prouvé quel était capable d'être maternel. Dans un sens elle voulait se rassurer.

Juliette un peu calmé était quand même perdu. Évidement, elle voulait comprendre pourquoi elle lui proposait tout ça. Décatis la regarda dans les yeux pour lui montrer qu'elle était sincère et que tout ça n'est pas que des mots en l'air destiné à la rassurer.


-Je te l'ai dit, même s'il est vrais que tu n'aurais pas du y entrer, j'aurais dût également être plus prudente. Oublions cette histoire veux tu ? Si je veux t'aider c'est pour plusieurs raisons. Déjà j'ai bien comprit que tu as une pauvre opinion de toi-même, et je trouve ça dommage. Comme je te l'ai dit, j'ai vue en toi une jeune femme forte, même si tu n'en as pas conscience, je suis persuader que tu vaux bien plus que tu ne semble le croire.

Décatis lui attrapa les mains pour les serrer dans les siennes. Étant cacher des regards des passants, elle pouvait se permettre de se montrer aussi intimes avec elle. Juliette en avait besoin, et ce n'était pas tous les jours qu'elle-même pouvait se permettre ce genre de choses.

-La famille c'est quelque chose d'important. Je suis placée pour le savoir...C'est pourquoi j'ai envie de t'aider à prouver à la tienne qui tu es. Leur montrer que se n'est pas par ce que tu es plus humaine qu'eux que tu es plus faible.

Décatis se leva pour se mettre face à Juliette et lui fit un sourire chaleureux et lui tendit la main amicalement.

-Si tu acceptes mon aide, je vais t'aider à reprendre confiance en toi. Si tu veux bien après ton stage, je te propose de t’embauchè comme assistante. Je pourrais alors d'apprendre des choses que tu ne verras jamais dans tes courts. Je pourrais te guider dans bien d'autres domaines. Je pourrais faire de toi quelqu'un d'exceptionnel. Je te demanderais que deux choses en échange. La première de me faire confiance et la seconde serra de tenir la boutique toute seule quand tu en sauras suffisamment. J'aimerais profiter de plus de temps pour partir à la recherche de ma fille...Qu'en penses-tu, Juliette ? Acceptes-tu mon aide ?

Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Juliette Beaumont
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Une « jeune femme forte »... Ça, c’était elle qui le disait ! Personnellement, Juliette peinait à voir en quoi elle était forte. Elle était incapable de faire grand-chose de ses dix doigts, et, de manière générale, tout ce qu’elle touchait finissait invariablement par se fissurer. Elle sentait bien que Décatis essayait de la rassurer, de la convaincre qu’elle n’était pas si nulle, et qu’il y avait peut-être quelque chose à sauver chez elle... Cependant, Juliette n’était pas totalement satisfaite de son propre raisonnement, car il se heurtait à quelques contradictions. Elle avait bien compris que Décatis n’aimait pas l’échec, l’insubordination, ou l’incompétence. Pourquoi se serait-elle donnée la peine de la poursuivre, si ce n’est pour l’entretenir de choses importantes ? Pourquoi aurait-elle été jusqu’à lui faire tout ce discours, si elle ne croyait pas en ses capacités ? Juliette ne savait plus quoi penser... En son for intérieur, tout se perturbait, tout se mélangeait et se confondait. Ce qu’elle croyait comme étant communément admis ne l’était pas tant que ça. Perdue, elle écoutait Décatis lui parler, lui asséner qu’il y avait en elle du potentiel, un potentiel capable d’impressionner ses sœurs, sa redoutable mère. Elle le lui avait dit en lui prenant les mains, et, mue par un irrésistible sentiment, Juliette avait relevé les yeux, croisant le regard de Décatis, l’écoutant parler.

Cette femme était forte, forte, belle, et déterminée. En la voyant se relever, Juliette l’observait, tout en sentant, à nouveau, de biens obscures et intimes pensées venir assaillir son esprit... Elle se mit à imaginer Décatis, tenant le fouet, et le faisant claquer sur son corps en lui ordonnant d’agir, de se réveiller, et d’être une bonne élève. Juliette ferma brièvement les yeux, essayant de masquer son rougissement. Comment pouvait-elle se permettre de penser une telle chose en un moment aussi crucial ?! Face à elle, Décatis se mit à sourire, tendant sa main gantée vers elle, pour continuer ses explications :

« Si tu acceptes mon aide, je vais t'aider à reprendre confiance en toi. Si tu veux bien après ton stage, je te propose de t’embaucher comme assistante. Je pourrais alors d'apprendre des choses que tu ne verras jamais dans tes cours. Je pourrais te guider dans bien d'autres domaines. Je pourrais faire de toi quelqu'un d'exceptionnel. Je te demanderais que deux choses en échange. La première de me faire confiance et la seconde sera de tenir la boutique toute seule quand tu en sauras suffisamment. J'aimerais profiter de plus de temps pour partir à la recherche de ma fille... Qu'en penses-tu, Juliette ? Acceptes-tu mon aide ? »

Cette proposition la fit ciller des yeux, et elle se sentait perdue. Assistante ? Tenir la boutique ? Avait-elle bien entendu ? Juliette n’avait pas rêvé, Décatis l’avait dit. La servir, être proche d’elle, apprendre des secrets, des sorts puissants... Assistante d’une boutique, ce n’était pas très reluisant, mais, si ça lui permettait d’améliorer ses sorts, d’affiner sa magie, Juliette pourrait impressionner ses sœurs, avant de convoiter quelque chose d’autre. Quoi, elle n’en avait pas la moindre idée, mais elle avait toujours le temps de se fixer sur ce point.

Juliette hésita un peu. Elle avait peur de ne pas être à la hauteur, de décevoir Décatis... Elle la décevrait forcément, et Décatis s’énerverait encore... Mais, d’un autre côté, si Juliette rentrait bredouille chez elle, sa mère serait, encore une fois, furieuse. À choisir entre les deux, Décatis était encore moins terrorisante que sa mère. C’est en se fondant sur cette comparaison que Juliette finit par délicatement attraper la main de Décatis, et par se relever.

« Je... C’est d’accord, Décatis. Je... Je veux bien retourner à... À la boutique, et... Et ne pas te décevoir à... À nouveau... »

Les gens qui bégayaient étaient insupportables, mais son cœur tambourinait tellement dans sa poitrine qu’elle avait du mal à parler. Elle se força à inspirer longuement, reprenant ainsi son souffle, puis reprit. Elle avait bien compris que Décatis souhaitait retrouver sa fille, et, sur ce point, Juliette pouvait peut-être l’aider :

« Vous savez, les Beaumont sont l’une des plus puissantes familles de l’Empire... Peut-être pourrais-je vous aider à obtenir des informations sur la localisation de votre fille... »

Juliette se sentait un peu redevable envers elle, et c’était bien pour ça qu’elle essayait, dans la mesure du possible, de lui proposer son aide.
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Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Décatis Cryptinna
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Après tous ces efforts, Juliette prit sa main et se releva et accepta sa proposition. Elle était encore perturbée, mais au moins elle allait mieux. La jeune fille lui proposa alors son aide ou plutôt celle de sa famille pour l'aider à retrouver sa fille. C'était généreux et bienvenue, surtout qu'elle n'aurait jamais osé lui demander et Décatis n'en n'avait même pas l'intention.

-Toute aide pour retrouver ma fille sera la bienvenue, je t'en remercie. Bon maintenant si tu vas mieux, retournons à la boutique.

Décatis désactiva son enchantement et les papillons dissipèrent le sort, avant de revenir disparaître dans la bague de l'enchanteresse. Avec le sourire pour l'encourager un peu, elle reprit la marche pour revenir à sa boutique, sans pour autant presser le pas. Durant la marche, elle resta silencieuse, laissant Juliette dans ses pensées. Après toutes ses émotions, elle  avait besoin surement de faire un peu le point. C'est pourquoi, pour la fin de la journée, elle n'allait rien lui donner de bien compliquer à faire. De retour à la boutique, Décatis refit l'ouverture avec un de retard sur l'horaire habituel. Pour terminer cette première journée, elle confia quelque petite tâche de rangement dans l'atelier et lui fit faire un petit exercice d'identification d'enchantement. Découvrir les propriétés magiques d'un objet, revenait souvent dans les demandes des clients. Sa pourra toujours lui être utiles de savoir rapidement faire ce genre de choses.

La soirée arrivant et la fermeture de la boutique avec, Décatis qui l'avait laissé seule la plupart du temps pour s'occuper de client, remonta la rejoindre. Elle lui laissa finir ce qu'elle faisait, puis lui tendit trois livres.

-Juliette pour cette première journée, tu n'as pas fait grand-chose de bien excitant. Mais ça viendra vite. Je t'ai promis une punition pour ce qui c'est passé tout à leur et tu l'auras, mais pas aujourd'hui. Je te laisse rentrer chez toi à l'heure. Par contre tu vas prendre ça.

Elle lui remit les trois livres. L'un était un peu gros et vieux, l'autre plus récent et le dernier était plutôt un cahier.

-Je te les confis. Le plus gros est un ouvrage qui parle surtout d'erreur à ne jamais faire en enchantement. Comme des matériaux à ne jamais associer ensemble. Tu en as surement appris une partie, mais il serait bon que tu le lises de temps en temps. Le second est un livre sur l'identification d'objet, c'est la première chose que je tiens à ce que tu maitrises. Je veux donc que tu l'étudies avec sérieux. Et pour finir, je te confie mon cahier. Prend en grand soin et surtout ne le montre à personne. Je l'ai écris quand j'ai réellement commencé à étudier sérieusement l'enchantement. Tu y trouveras mon journal de recherche de l'époque, tu y trouveras mes erreurs, mais aussi mes découvertes. En le lisant tu verras que tu n'es pas la seule à avoir des difficultés, que moi aussi j'ai ut des débuts difficiles. Puis à travers lui tu apprendras à comprendre mon mode de penser.


Avec le sourire, Décatis lui posa sa main dans le dos et la poussa doucement vers la porte de l'atelier.

-Aller rentre chez toi, je t'attendrais demain pour la même heure. Repose toi bien et réfléchit à tout ce que je t'ai dit, j'étais sérieuse.

Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Juliette Beaumont
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Après ce dérapage émotionnel, Juliette se retrouva à nouveau dans la boutique, et se replongea peu à peu dans son activité de stagiaire. Ce fut difficile au début, car elle avait encore en tête la dispute dans la réserve, et elle plia sans protester aux exercices de Décatis. Cette dernière ne lui demanda rien de bien compliqué : ranger l’atelier, faire un peu de nettoyage, et faire quelques exercices d’identifications de sorts sur des objets enchantés. Lesdits objets étaient faciles à enchanter, les sorts étant plutôt simples, et elle comprit que Décatis cherchait juste à la ménager. Froide et fermée en apparence, il semblerait que cette femme savait aussi faire preuve d’empathie... Suffisamment pour aller poursuivre sa jeune stagiaire, et lui éviter d’être la cible des quolibets en pleurant sur un banc, comme elle avait l’habitude de le faire les jours suivant la trahison de Valentin. Une plaie qui continuait encore à peser sur son cœur. Cependant, il fallait aller de l’avant, et Juliette n’y pensa pas beaucoup.

L’après-midi finit par se terminer, et Juliette se sentait mieux. Elle se retrouva devant Décatis, qui lui offrit trois livres, tout en lui disant que Juliette serait punie. Cette dernière baissa les yeux sans rie dire. En un sens, c’était légitime, car elle avait malgré tout désobéi aux ordres. Oh, elle ne mentirait pas en disant qu’elle aurait souhaité que Décatis décide de passer l’éponge, de faire comme s’il ne s’était rien passé, mais... Et bien, ce serait agir de manière un peu lâche. Cependant, la démarche de l’enchanteresse étonna un peu Juliette. Pourquoi lui dire qu’elle allait être punie, tout en lui offrant des livres ?

*Parce que tu es un poids mort ? glissa une voix sarcastique dans sa tête. Une pauvre quiche incapable d’aligner deux mots sans trembler comme une vieille qui a de l’arthrite ? Vois les choses en face, petite truie, tu t’es plantée au bout d’une journée, et elle te donne des bouquins afin de s’assurer que tu n’es pas totalement bonne à jeter. Il n’y a pas d’autres explications.*

C’était une voix méchante, mais Juliette choisit de ne pas l’écouter, et hocha lentement la tête, en faisant planer les livres à côté d’elle. L’un des petits avantages de la magie, elle se voyait mal traverser la ville avec ces trois bouquins sur les bras.

« Allez, rentre chez toi, je t'attendrais demain pour la même heure. Repose-toi bien et réfléchis à tout ce que je t'ai dit, j'étais sérieuse.
Très... Très bien, Madame. Je vous souhaite une bonne soirée. »

Nerveuse, perturbée, Juliette sortit, et s’avança le long de la rue, avec le sentiment persistant qu’on l’observait.

La soirée se passa pour elle à lire, mais elle consulta surtout le troisième livre. En réalité, elle avait déjà lu les deux autres ouvrages, qui figuraient à la bibliothèque de l’académie. Ils étaient souvent appréciés des étudiants, car ils étaient plutôt clairs, synthétiques, évitant de partir dans d’interminables élucubrations et problèmes théoriques. Elle consulta donc le journal de recherches de Décatis. La femme avait une plume très droite, très belle, trahissant son esprit ordonné et autoritaire. Aucune rature, aucune fausse note. Elle s’était lancée assez tôt dans de grandes tentatives, comme enchanter un objet avec des éléments magiques élémentaires opposés. L’enchantement devenait très compliqué dès qu’on envisageait d’associer les effets. Or, les associations magiques étaient extrêmement difficiles, mais c’est que les clients recherchaient le plus souvent. Un exemple caricatural était la tentative d’associer un élément de Feu et de Glace sur une épée. Le coup d’épée envoyait alors une double attaque magique, mais les deux sorts s’annulaient entre eux, ou l’un des deux absorbait l’autre, ce qui faisait que le coup d’épée, dans la plupart du temps, était tout juste un simple coup.

Juliette ne pouvait néanmoins s’empêcher d’avoir à l’esprit l’insidieuse menace formulée par Décatis. La « punition »... Que lui réservait-elle ? Son esprit avait bien quelques idées, mais elle rougissait rien qu’à y repenser. Oui, Juliette se sentait coupable d’avoir fouillé la réserve de Décatis, mais, en réalité... En réalité, elle y avait vu un endroit magnifique, qui avait réveillé en elle des pulsions refoulées, des pulsions qui, si sa mère les avaient découverts, lui auraient valu le fouet. Elle s’était imaginée être attachée par ses sangles, par ses cordes, et... Et...

*Non... Non, non, juste non !!*

Elle se refusait à y penser, elle s’y refusait, VOILÀ ! Essayant de se sermonner, Juliette remuait sur son lit, mais l’idée, maintenant qu’elle était lancée, était chassée par la porte pour revenir taper à la fenêtre. Un simple moment d’inattention, et elle revoyait cette pièce sombre, cette odeur de cuir, la sensation du latex contre ses doigts... Elle s’imaginait le sifflement du fouet, les corps en sueur, leurs formes moulées par ces vêtements noirs, la chaleur qui montait, les cris, les gémissements, les soupirs... Instinctivement, sa main se rapprochait de son intimité, et sa chaleur montait... Sa respiration s’accélérait, haletante et lourde... Juliette en tremblait, alors que ses doigts, lentement, se rapprochaient de son intimité. Tentant, c’était si tentant... Et ça la piquait, oh, ça lui faisait mal, elle en avait chaud, ça remontait dans son corps, atroce sensation ! Juliette soupira lentement, se pinça les lèvres, bascula sa tête en arrière, retenant sa respiration, et expira lentement. Cuir, soupirs, le visage de Décatis, posant ses lèvres sur elle, l’attrapant par le collier... Les doigts se rapprochaient, glissaient, filant sous sa nuisette. Un soupir, et Juliette prit son ticket pour le paradis.

« Décatis... Décatis, haaa... »
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Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Décatis Cryptinna
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Une première journée de stage bien mouvementé c'était écoulé. Décatis était loin de s'imaginer que Juliette était si perturbée. Au début l'enchanteresse ne souhaitait pas prendre quelqu'un sous son aile, puis Juliette avait su la convaincre par sa motivation et sa détermination. Puis maintenant elle avait après bien des choses intimes sur sa stagiaire et lui avait proposé de devenir une sorte de mentor en l'épaulant et l'embauchant même après son stage. Il était rare qu'elle change autant d'avis en si peu de temps. Comme elle lui avait dit, Décatis était convaincu que cette jeune fille avait du potentiel et elle méritait de le développé. Pourtant, il y avait un problème, Juliette ne croyait pas du tout en ses compétences et ça en partie à cause de sa famille qui lui donnait une image négative d'elle-même. L'enchanteresse comptait bien lui faire passer ce traumatisme, certaine qu'une fois sûr d'elle, Juliette se révélera être talentueuse et pourra progresser rapidement grâce à sa propre expérience. Mais tout ça n'allait pas se faire du jour au lendemain.

La journée se termina en s'occupant de certaine demande de client, puis par un bon bain et un bon diner. Juste avant de se coucher, elle fit une petite sortie nocturne reprenant sa véritable apparence de femme de la nuit. Son corps de vampire avait bien mûrie et elle en maîtrisait déjà ses capacités. C'était plaisant de sentir doute cette énergie, se baigner dans la nuit sans fatigue. Durant cette promenade nocturne, elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire faire à Juliette pour la faire progresser. Il ne lui fallut pas longtemps pour lui faire un programme pour le lendemain. Après ça elle rentra, repris son corps magique redevenue en partie humain et entama une bonne nuit de sommeil.

Le lendemain, Décatis accueillit le retour de sa stagiaire comme prévue. Elle ne lui laissa que peu de temps pour se mettre en condition et lui donner un premier travail. Installer à une table aménager spécialement pour elle, Juliette devait étudier et identifier l'enchantement d'un collier. C'était une demande d'une cliente que c'était fait offert cet objet pour un amant et soupçonnait une magie néfaste dans l'objet. Décatis avait déjà résolu ce mystère, mais elle tenait à faire en sorte que Juliette y arrive aussi. Si Juliette se retrouvait avec une table pour elle se n'était pas sans raison. La table avait était installé derrière le comptoir et pers de l'escalier. Ainsi tout en travaillant, Juliette pouvait observer comment ça se passait pour Décatis, elle pouvait voir comment se comportait les clients, comment Décatis arrivait facile à comprendre des demande pas claire de gens qui ne connaissaient rien à la magie. Après tout Décatis voulait que plus tard dans son stage, Juliette s'occupe à son tour du comptoir. Mais il y avait une autre raison à sa position. Décatis attendait que des clients fassent des demandes pas trop compliqué, pour les confier directement à Juliette. Ainsi en fin de mâtiné, un client fit enfin ce qu'elle attendait.


-Juliette, laisse ça pour l'instant et viens ici s'il te plait. Monsieur, c'est cette jeune fille qui vas s'occuper de vôtre demande. Ne vous inquiéter pas, vous aurez un très bon résulta de sa part.

L'homme n'était pas trop convaincu, mais s'expliqua quand même. L'homme était un éleveur venant en ville vendre la viande de ses bêtes. Il souhaitait quelque chose pour repousser des prédateurs durant son voyage, pour ne pas perdre sa marchandise. Car l'odeur de ses bêtes attirait forcément des animaux qui voyaient là leur nourriture arrivée sur un plateau. Décatis la laissa cherchée une solution et quoi lui proposer. Il y avait en vente dans sa boutique des charmes capables de dissimuler des odeurs, des amulettes provoquant la peur sur les animaux ce qui pouvait suffire à les repoussés, mais pouvait aussi affecter les bêtes du marchants. Il y avait bien des objets dans la boutique pouvant lui venir en aide, Décatis attendit de voir quel raisonnement elle allait effectuer pour répondre à sa demande.

Après avoir finalement donné à l'homme ce qu'il lui fallait, Décatis ferma la boutique pour la pause du midi. La boutique n'allait pas rouvrir avant deux heures. Ce qui laissa largement le temps pour manger. Sauf qu'au bout d'une heure Décatis s'approcha de Juliette.


-Tu vas commencer ta punition pendant une heure avant de reprendre le travail dans la boutique. Suis-moi.

Décatis l'entraîna devant la porte sécurisée derrière le comptoir, la porte menant à la réserve. Tout comme la veille, elle désactiva les enchantements de protection et la fit rentrer dans le couloir. Décatis la fit rentrée dans la pièce qui avait apporté tous les problèmes la veille. La pièce n'avait as bougé à l'exception d'un tas de carton à côté de l'entrée. Sinon tout le matériel, les armoires contenant les tenues et autres jouets, tout était à sa place.

-Ta punition va être de me vider les armoires, tous les accessoires et tout ce que tu pourras et de tout ranger dans ses cartons. Je compte m'en débarrassé, tu vas me faire gagner un temps précieux.

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Juliette Beaumont
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Les repas gémissaient silencieusement, mais ce n’était nullement pour déranger les femmes.

« Cet Emhyr me fatigue... »

Les Beaumont n’étaient pas, à proprement parler, des vampires, mais ils maîtrisaient des sorts de magie sanguine, ce qui faisait que se nourrir de sang humain était toujours assez revigorant pour eux. De plus, ils appréciaient la chair humaine. Si Juliette mangeait de simples tartines ce matin, elle était accompagnée de sa mère et de ses sœurs, qui, elles, étaient en train de boire le sang de prisonniers. Les pauvres étaient nus, et Juliette avait droit à une vision des plus obscènes devant elle. La Matriarche, Ursa Beaumont, était en train de planter ses crocs dans le cou d’un esclave, tout en le masturbant tendrement, sa grosse verge glissant entre ses longues griffes. Elle s’entretenait essentiellement des tensions politiques et familiales avec ces maudits Emreis. Izaël était également en train de « déguster » un simple homme, un autre prisonnier, buvant son sang.

Ces esclaves étaient des criminels, des condamnés. Les Beaumont n’avaient aucun scrupule à les tuer ainsi. Après tout, ils avaient mérité leur sort. Juliette, elle, trouvait cela barbare. La bouche de sa mère était couverte de sang, alors que l’homme soupirait faiblement contre elle, sans aucun doute à mi-chemin entre l’extase et la souffrance.

« Continue-t-il à croire que le Conseil Impérial lui obéit ?
Ce misérable rat d’humain... Un véritable porcinet. Il lui suffit de quelques sourires pour convaincre les autres. Il ne doit sa popularité qu’au talent de son frère et à ses intrigues politiques. »

Juliette ne dit rien. Elle savait que sa mère n’était pas vraiment la mieux placée pour dire ça, car elle était la reine des complots et des intrigues politiques. Les deux femmes ne dirent rien pendant un instant, continuant à boire, à se désaltérer, soupirant lentement. Derrière, Joan s’ennuyait ferme, tandis que ses deux esclaves adorés, une Ange et une démone, lui léchaient les pieds. Ses esclaves favoris, que Joan adorait exhiber. Penny, quant à elle, s’ennuyait dans un coin, songeant qu’organiser une orgie ici serait plutôt cool. À chaque fois, Ursa et Izaël parlaient de ce qui se passait avec les Emreis, du déroulement interminable du procès, et des tentatives désespérés de Kyle et de leurs avocats pour trouver une faille contre les Emreis.

« Et a-t-on des nouvelles de la campagne de Tiberium ?
Il a promis de me ramener de nouveaux esclaves, pour que je puisse offrir de nouveaux jouets à mes petites poupées... » soupira Joan.

Juliette finit de manger, et se leva alors poliment. Elle aurait espéré que sa mère ne daigne pas l’embêter, mais cette dernière ne l’avait pas oublié. Sancha hésitait à lui dire que, d’après ses informations, on avait vu Juliette pleurer le long du lac de Mijak, sur un banc. Sancha n’avait jamais aimé Juliette, la voyant comme la partie faible de la famille, ce que sa récente amourette ridicule avec Valentin avait bien illustré.

« Et toi, Juliette ? Comment ça se passe, avec ton enchanteresse ? »

La jeune femme rougit, tandis que l’esclave devant Ursa se vidait lentement de son sang. Elle ne comptait surtout pas lui dire la vérité, à savoir qu’elle avait été punie, et se contenta de lui avouer que ça se passait plutôt bien, et qu’elle apprenait des choses.

« Je l’espère bien, Juliette. Passe une bonne journée, et tâche de ne plus nous décevoir.
Je... Je tâcherais... »

Juliette les laissa à leur repas morbide, tandis que Sancha l’observait partir en souriant, rêvant du moment où elle pourrait à nouveau la fouetter. Il fallait juste qu’elle fasse attention à ne pas tomber en même temps sur la Matriarche, car elle n’aimait pas ça, mais... En toute honnêteté, c’était jouable.

La jeune Beaumont rejoignit donc la boutique, et se retrouva rapidement à travailler. Elle avait du mal à s’habituer au contact de sa famille, et essaya d’oublier le sang et les esclaves que les membres de sa famille mangeaient, tout en travaillant sur son collier. Le travail l’aida à oublier sa famille, les intrigues politiques, les complots, et toutes ces tensions, autant de choses dont, en réalité, elle se passerait bien. Elle était un peu nerveuse sur la fameuse « punition », que Décatis n’avait pas évoqué, ce qui n’était pas du tout pour la rassurer. Elle en était encore à travailler sur le collier quand Décatis l’envoya auprès d’un propriétaire terrien, un fermier, qui lui expliqua son problème.

« Je pense que le mieux que vous ayez à faire est d’utiliser une potion à mettre sur vos bêtes, et qui permettra d’atténuer leur odeur. Vous pourriez aussi utiliser des enchantements sur des épouvantails, afin de repousser les animaux sauvages, mais leur efficacité dépend des bêtes qui vous attaquent. »

Le fermier lui expliqua que les monstres venaient la nuit, et qu’il n’avait donc aucun réel moyen de les repérer. Il pourrait engager une guilde, mais ça lui coûterait cher, et il ne voulait pas envoyer ses esclaves à la surveillance, sous peine de les voir mourir également. Pour Juliette, le plus simple était d’empêcher les monstres de venir, car, s’ils avaient faim, ils pourraient braver la peur des épouvantails. Elle lui recommanda donc un onguent à mettre sur chaque bête, à renouveler chaque jour, le temps que les bêtes finissent par partir chercher d’autres proies. Elle espérait que l’onguent soit efficace, et en vendit plusieurs litres. L’homme partit, visiblement satisfait.

Le temps de pause s’afficha alors, mais, en plein milieu de ce dernier, Décatis lui annonça que l’heure d’accomplir sa « punition » était venue. À cette idée, Juliette sentit la panique venir, mais accepta, malgré tout, de suivre docilement la femme. Elle n’allait pas se défiler. Sûrement pas. Elles retournèrent dans la réserve, et Juliette sentit son cœur s’emballer. Il y avait deux portes, mais elles n’allèrent pas dans la pièce abritant les enchantements et les objets dangereux... Mais dans l’autre, qui était encore pire !

Juliette se sentait nerveuse, se rappelant ce qu’elle avait fait hier, son regard venant sans cesse à l’endroit où elle s’était... Où elle avait... Où... Non, elle ne pouvait même pas y penser ! Même pas !Juliette ferma les yeux, comme pour chasser de telles pensées, alors que Décatis lui expliqua qu’elle voulait tout ranger.

« Ta punition va être de me vider les armoires, tous les accessoires et tout ce que tu pourras et de tout ranger dans ses cartons. Je compte m'en débarrassé, tu vas me faire gagner un temps précieux. »

Ohlàlà ! Tout ?! Mais... Mais elle allait mourir sur place !

« Mais... Euh... Pou... Pour… Pour…Pour-Pourquoi vous… Euh… Vous voulez v-v-v-vous en dé… Dé… Débarrasser ?! »

Juliette bégayait comme une vieille chèvre, le signe qu’elle était vraiment trempée.
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Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Décatis Cryptinna
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Sa première vente c'était plutôt bien passé, Juliette avait trouvé toute seule l'une des solutions pour le client. C'était surement la moins cher à lui proposer et à ce titre la plus adaptées pour cet homme. Il y avait bien d'autres solution, mais tout était hors de prix pour un simple fermier. Décatis avait ensuite après l'avoir laissé se restauré, conduit Juliette dans la pièce où tous ses objets étaient stoker depuis bien trop longtemps. Il était temps de s'en débarrasser et pour ça Juliette allait en ranger la plus grosse partie dans des cartons. Bien sûr, elle n'allait pas lui faire démonter les structures, ce qu'elle attendait c'était surtout de vider les étagères et les armoires. Puis elle ne pourrait pas tout faire en une heure, pour le reste elle verra comment ça se passera plus tard.

La réaction de Juliette l'intrigua, cette dernière semblait plus intriguée par le sort des objets que du sien. Peut être qu'elle s'y intéressait ? C'était bien possible, mais intéressé ou non, n'importe quelle femme ne pouvait rester insensible devant autant d'objet dédier au plaisir du corps. Que ce soit de façon attirante ou repoussante.


-Comme tu le verras en rangeant, tout ça prend la poussière depuis bien longtemps. Je n'ai plus personne avec qui les utilisé, alors quel intérêt d'occuper une pièce pour ça ? Non cet endroit pourra à servir à autre chose. Autant que je me débarrasse de tout ça. Tu n'es pas d'accord ? En plus ça évitera de nouveau d'attirer des curieuses.

Elle lui fit un sourire plus doux, pour montrer qu'elle plaisanter. Maintenant qu'elle connaissait mieux Juliette, Décatis avait décidé de se montrer plus douce avec elle. Enfin en dehors des heures de stage normal en tout cas. Pour autant, elle n’en oubliait pas son autorité et sa promesse de l'aider à devenir une femme forte. Sa allait prendre du temps, mais c'était un défi qu'elle allait relever.

-Aller pour commencer je vais te donner un coup de main.

Prenant deux cartons, elle en donna un à Juliette et en garda un pour elle. Décatis s'approcha de l'étagère où se trouvaient les différents accessoires destinés à attacher les personnes. Puis regarda autour d'elle, pour déterminer le plus simple pour Juliette. Les robes et dessus lui paraissait le mieux.

-Tu vas commencer par me vider l'armoire, range tout comme ça viens, tu n'as pas besoin de faire un tri quelconque.

Décatis se tourna pour commencer sa part de rangement, tournant le dos à Juliette ne voyant pas ce qu'elle faisait pour l'instant. En rangeant certain objet quelque souvenir de leur utilisation lui revenait en mémoire. Il vrais qu'avoir joué les dominatrices ne lui avait pas déplut à l'époque, mais depuis qu'elle ne voyait plus l'homme qui lui avait fait découvrir cet univers tout ça n'avait pas servit. Depuis le temps, elle ne voyait plus trop l'intérêt de tout garder, mais peut être qu'elle gardera quand même quelle que petit objet, après tout certain pouvait servir sans en venir à ce genre de pratique.

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Juliette Beaumont
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Décatis lui expliqua qu’elle entendait s’en débarrasser, car elle ne voyait pas l’intérêt d’entreposer de tels objets... Si ce n’est pour faire un remake sexuel du conte de Barbe-Bleue, comme elle le dit à demi-mots en souriant. Juliette rougit légèrement. Cette pièce devait probablement avoir une quelconque valeur sentimentale pour Décatis, et Juliette n’osait pas poser les questions logiques qui s’ensuivaient... Qui était donc cet homme dont elle parlait ? Elle était sûre que de tels objets avaient déjà du servir, et, rien qu’à y penser... Ah, non, non, non ! Voilà, c’est tout ! Elle ne devait PAS y penser ! Tout simplement ! Juliette essaya de s’imprimer ça dans sa tête, mais, dès qu’elle fermait les yeux, elle ne pouvait s’empêcher de revoir exactement les mêmes images qu’hier : elle, attachée à la croix, avec une boule sur les lèvres ou un bâillon, et le fouet, noir, qui claquait sur son corps nu, et les hurlements silencieux qu’elle poussait, bras et jambes écartés. Il fallait qu’elle revienne à la réalité ! Juliette secoua la tête, et se rapprocha de l’endroit désigné par Décatis.

Par ailleurs, quelque chose lui revenait à l’esprit : elle n’avait plus personne avec qui « les utiliser ». Si Juliette était un peu moins timide, elle aurait pu se proposer, mais elle n’osait pas le dire... Elle avait peur de passer pour une grosse perverse... Ce qui, en soi, était d’autant plus amusant que Décatis ne pourrait pas lui reprocher grand-chose. Juliette se retrouva ainsi devant un placard, et rougit comme une tomate en voyant un ensemble de tenues particulièrement indécentes et aguicheuses.

*Oh Seigneur, par le Premier Empereur...*

La jeune femme était extrêmement nerveuse, extrêmement dérangée. Elle se mordilla les lèvres en observant cette succession de tenues. Il y en avait pour tous les goûts. Elle vit ainsi une belle tenue noire avec des gants et des collants, et sentit sa chaleur interne s’accroître, mais son trouble s’accrut davantage quand elle vit tout un ensemble. Elle tremblait comme une feuille, et vit plusieurs vêtements regroupés ensemble, sur un mannequin. Juliette se mordilla les lèvres, et posa ses mains sur cette nouvelle tenue, frissonnant à son contact.

C’était un superbe ensemble rouge qui convenait bien mieux à Décatis que les autres tenues noires. Juliette ne pouvait s’empêcher de s’imaginer Décatis à l’intérieur. Cette tenue instaurait un certain charisme, ainsi qu’un certain charme esthétique, ce qui convenait bien mieux à Décatis. Oui, elle était faite pour elle, pour ainsi dire ! Juliette tenait la veste entre ses bras, peinant à la ranger, ou à se concentrer. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, alors qu’elle observait cette veste. Il y avait également d’autres tenues, pour les soumises, et Juliette... Juliette ne se sentait pas bien... Son intimité lui faisait mal, et elle se dandinait sur place. La respiration lui manquait, et, subitement, elle relâcha la veste, qui tomba sur le sol.

« Ow !! Pardon, Maî… Euh, Madame !! »

Juliette soupira, et s’abaissa, récupérant la belle veste, puis se releva à nouveau, appréciant le contact de cette texture entre ses doigts, s’amusant à tirer un peu dessus. Cette pièce n’était pas poussiéreuse, et les vêtements étaient propres. Soit Décatis les entretenait, soit elle avait enchanté les vêtements pour les protéger des émanations de poussière.

« Vous... Vous avez une très belle collection... »

Izaël avait aussi une collection, une petite chambre privée où elle fouettait ses amantes... Juliette y repensait... La dernière fois qu’elle l’avait vu, qu’elle avait entendu les claquements du fouet... Sur le coup, elle avait cru qu’elle avait uriné, car quelque chose glissait le long de ses cuisses, mais ce n’était pas aussi collant et corrosif que l’urine, c’était... Bien différent. C’était la première fois de sa vie que Juliette avait mouillé.

Et , cette sensation était en train de revenir à toute allure !
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Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Décatis Cryptinna
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Remplissant son carton de divers objet, décatis ne faisait plus trop attention à ce que Juliette faisait. Elle repensait à quelque jeu qu'elle avait fait avec tout ça. La plupart du temps, elle avait joué la dominatrice, mais elle s'était aussi testé la soumission. Rapidement, ils étaient revenus à elle qui dominait, son caractère naturel, la rendait dur à soumettre, même pour le plaisir. Le carton se remplit plutôt rapidement, maintenant qu'elle rangeait tout, Décatis se rendit compte qu'elle avait quand même une sacré collection d'objet, surtout pour le peu de temps que leur relation avait duré. Il faut dire que c'est lui avait pratiquement tout acheté. Ce n'est que quand elle entendit Juliette qu'elle se déconcentra sur elle. Elle avait fait tomber une veste qu'elle avait mise quelques fois, tous ses souvenirs la firent sourire.

Après quelque minute, son premier carton était déjà rempli. Il contenait tout un tas d'objet destiné à attacher les soumis de différentes manières. Se levant elle porta le carton à l'entrée et prit un nouveau carton vide. Curieuse de voir comment avançait la jeune fille, elle arriva dans son dos pour voir le résulta. Juliette n'avait pas beaucoup avancé, c'est tout juste, si elle avait mis de quoi cacher le fond de son carton. La pauvre semblait si perturbé par tous ses vêtements qu'elle en arrivait pas à faire ce qu'elle lui avait demandé. Décatis en retiens un soupir, avant de s'accroupir à côté d'elle.


-Et bien qu'es qui t'arrive ? Tout ça te perturbe trop ?

Elle lui saisit délicatement le menton lui faisant un sourire bienveillant sans le moindre reproche. Après tout elle pouvait très bien comprendre qu'elle ne pouvait rester insensible face à tout ça. Mais jusqu'à qu'elle point tout cela l'affectait. Il ne restait plus qu'as lui demander indirectement, en faisant passer plus ou moins pour une plaisanterie.

-Si c'est trop pour toi, on peut en resté là et je trouverais autre chose si tu veux...Hum à moins qui se soit autre chose ? Tu veux en essayer une peut être ?

Décatis se redressa et sorti un petit ensemble qui pouvait être à sa taille. Et lui tendis. Décatis lui proposait ça plus pour la détendre qu'autre chose, mais si elle voulait vraiment en arriver là, ce n'est pas elle qui allait l'en empêché. Décatis était curieuse de voir sa réaction.

Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Juliette Beaumont
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« Et bien qu'est-ce qui t'arrive ? Tout ça te perturbe trop ? »

Cette soudaine phrase fit sursauter Juliette, qui sortit de sa torpeur. Elle cligna des yeux, et, sans avoir le temps de répondre, sentit la main de Décatis se poser sur son menton, l’amenant doucement à relever la tête. Les joues de Juliette étaient légèrement rouges, et il lui semblait assez difficile de se méprendre sur ce qu’elle ressentait. Pour elle, c’était terrible ! Elle avait l’impression qu’on pouvait lire le mot « SALOPE » gravé sur son front. Elle planta son regard dans les yeux de Décatis, persuadée que cette dernière pouvait alors lire dans son esprit, et y voir tout ce que la jeune femme cherchait à dissimuler... Ses envies, ce désir secret et inavoué d’entendre le claquement du fouet. Juliette continuait à tenir entre ses mains cet ensemble rouge, des mains moites, nerveuses, alors que son cœur bondissait lentement dans sa poitrine. La jeune femme se mordilla les lèvres.

Décatis, comme si elle avait envie de se jouer d’elle, poursuivit alors, comme pour l’achever :

« Si c'est trop pour toi, on peut en resté là et je trouverais autre chose si tu veux... Hum à moins qui se soit autre chose ? Tu veux en essayer une peut être ? »

Juliette rougit encore plus, et ses yeux s’écarquillèrent sous l’effet d’une surprise sincère. Elle s’était attendue à ce que Décatis lui reproche ce genre de sentiments, ce genre d’envies. Elles étaient là pour travailler, après tout, et pas pour se laisser aller à.... À la débauche ! Car, en fin de compte, c’était bien à ça que se résumait cette proposition : du sexe dans cette pièce ! Juliette était alors trop troublée pour se demander si ça n’avait pas été le désir initial de la femme, si elle n’avait pas cherché, dès le début, à la placer dans cette situation ô combien embarrassante !

La Mijakienne timide se mordillait délicatement les lèvres, et n’osait pas parler. Son cœur hurlait dans sa poitrine, et Décatis lui montra alors une tenue exotique, une parfaite tenue de soumise... Similaire aux tenues que plusieurs des esclaves d’Izaël étaient obligées de porter. Des tenues ô combien sexy, que Juliette s’était déjà imaginée mettre, afin de sentir sur elle le contact du cuir, du latex, mais sans jamais oser le faire, de peur qu’on puisse la surprendre. Et là... , juste sous ses yeux, , à la tenter, , à être l’objet même du désir et de la tentation... La chaleur entre les cuisses de Juliette remontait, alors qu’elle observait cette tenue, fermant les yeux pour s’imaginer la porter... Pour s’imaginer comment elle serait bien dedans, tandis que Décatis, elle, porterait l’autre tenue... Oh oui, ce serait divin ! Oh oui, ce serait fabuleux ! Oh, oh, elle en rêvait déjà ! Elle en salivait d’avance, et se mordillait les lèvres... Mais il fallait qu’elle le dise ! Non, Juliette, ce n’était pas un piège ! Lâche-toi, ma grande, allez, hurle ton envie à la face du monde ! Merde, cesse d’être cette petite dégonflée, cette lâche qui n’ose rien faire, et DIS-LE !

Dans sa tête, tout se mélangeait, mais Juliette n’arrivait tout simplement à le dire, se contentant de bredouiller, de cafouiller lentement :

« Je... Euh... Je… »

Aucun autre son ne semblait réussir à sortir de sa bouche, si ce n’est ses bredouillements. Elle s’humecta à nouveau les lèvres, se dandinant lentement sur place. Comme Décatis l’avait dit, tout ça la perturbait effectivement trop, mais pas dans le sens où elle était choquée. Au contraire ! Mais elle était tellement timide, tellement nerveuse, qu’elle n’arrivait pas à s’exprimer.

« Je... »

En guise de seule réponse, des gouttes se mirent à glisser hors de sa jupe, pour filer entre ses jambes. Juliette était en train de mouiller, le signe le plus explicite pour indiquer ô combien elle avait envie de ça, mais n’osait tout simplement pas le faire !

Il allait encore falloir continuer à la tenir par la main, et à la guider.
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Re: Romance interdite [PV : Décatis Cryptinna]

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Décatis Cryptinna
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L'observant, Décatis resta souriante et douce, il n'y avait rien de sadique ou de moqueur dans son regard. Sans vraiment le vouloir, il semblerait qu'elle avait touché juste. La jeune fille s'excitait, il était évident qu'elle s'intéresser à tout ça, mais conformément au personnage, elle n'arrivait pas à l'admettre ou plutôt à l'avouer. Décatis était un peu perdu, faire les propositions qui lui venaient en tête, était déplacé pour une mentor à sa stagiaire. Surtout après juste deux jours. Peut être avec le temps. Pour l'instant, il ne fallait pas trop la bousculer, sans pour autant l'abandonné après lui avoir fait une telle proposition.

-Bon Juliette...On va remettre ça à plus tard. Finalement, je vais encore réfléchir avant de me débarrasser de tout ça. Considère que tu as effectué ta punition.

Elle se releva et se tourna vers la porte se trouvant de dos à la jeune fille.

-Je te laisse réfléchir, tu n'auras qu'as me rejoindre à l'heure pour la réouverture. En attendant fait ce que tu veux, tu peux la portée pour voir, la ranger. C'est comme tu le souhaites, si tu le désir je t'en fais cadeaux. Mais si tu veux la garder, tu devras la porter sous tes vêtements jusqu’à rentré chez toi. Sa sera une sorte de punition ou un test avec récompense vois ça comme tu veux...

Sans en rajouté davantage, Décatis sorti de la pièce la laissant médité sur ce qu'elle venait de lui dire. Après tout elle ne la forçait à rien et quoi que soit le choix qu'elle fera ça ne changera en rien ce qu'elle lui avait déjà proposé. Décatis lui avait promise de l'aider à devenir une femme forte et prouver à sa famille qui elle peut être. Une fois dans le couloir, Décatis s'appuya contre le mur du couloir un peu perturbé. L'enchanteresse réalisait qu'elle s'attachait un peu trop à cette jeune fille, sans vraiment arriver à se l'expliquer, elle se demander si c'était une bonne chose. Elle aura tout le temps d'y penser ce soir, elle sorti donc du couloir pour vraiment laisser Juliette dans ses propres pensées.

En attendant que l'heure de la réouverture ne se fasse, l'enchanteresse prépara dans son atelier divers exercices, qui servirons à la fois à la former et à préparer divers objets pour la vente. Suivant son choix Juliette sera peut être mieux en haut qu'en bas à la vue de tous les clients.
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