The Multiversity

D’une petite voix pleine d’un désir retenu, et d’une envie lancinante, Lissa posa ses mains sur les fesses de sa Maîtresse, tout en l’incitant à y aller. La vampire n’en demandait pas plus. Nue, allongée contre son corps, la femme était désirable, et les canines de Mélinda s’approchèrent de son cou, se plantant dans sa chair. Elle atteignit rapidement la veine, et se mit à sucer, grognant et gémissant, ses bras venant enlacer la nuque de la jeune esclave, une main posée sur ses cheveux. Son corps s’écrasa contre le sien, et elle se mit à mordre, fermant les yeux pour mieux apprécier ce moment. Le sang afflua dans sa bouche, filant dans ses veines, et… Et bien, il était tout simplement délicieux ! Mélinda se mit à gémir, en sentant son intimité s’humidifier assez rapidement. Elle se tortilla légèrement le corps de la femme, frottant son corps au sien, sans toutefois trop déplacer sa tête, de manière à ne pas rompre le contact.

Elle ne prenait pas trop de sang, le buvant lentement. La qualité de son sang confirmait le fait qu’Evangeline prenait soin de ses esclaves, veillant à conserver une certaine qualité de vie. Elles n’étaient pas que dociles et belles, elles étaient aussi en bonne santé. Le sang filait généreusement dans la bouche de Mélinda, qui soupirait et hoquetait, s’aplatissant contre elle, tout son corps se mettant à frissonner, ses sens devenant alors incroyablement affinés. Son toucher était devenu très sensible, d’où le fait que de simples caresses pouvaient la faire mouiller. C’est dans ce genre de moments que le terme poétique d’« Étreinte » pour désigner la morsure vampirique prenait tout son sens. Mélinda était en train de mouiller, et elle y allait plutôt doucement. Si elle avait voulu faire souffrir Lissa, il aurait fallu planter un peu plus loin ses crocs, afin d’endommager la veine. Ici, tout ce que Lissa avait initialement pu ressentir fut une morsure, avant que l’absorption de sang ne provoqua une sorte d’euphorie, de sentiment de plaisir névralgique, comme si elle était en train de planer. Bien sûr, il y avait toujours des exceptions, des cas où la morsure, peu importe la douceur avec laquelle on l’effectuait, engendrait une sensation de douleur.

« Hmmmm-haaaaannn…. »

Par-delà les bruits de suçotement de la bouche de la vampire, on pouvait entendre ses soupirs et ses gémissements. La femme soupirait tendrement, et, plus le temps passait, et plus le plaisir était là, enflant en elle, la faisant mouiller. Il fallait bien la comprendre : il n’y avait pour elle aucun nectar qui ne soit plus bon, plus intense, plus jouissif, que celui du sang. Elle le buvait ardemment, sans toutefois trop en prendre, son désir n’étant nullement de plonger Lissa dans le coma. En tout et pour tout, Mélinda prit relativement peu de sang, et finit par retirer ses lèvres. Elles étaient imbibées de sang, et elle les lécha avec sa langue, les nettoyant un peu, puis retourna embrasser Lissa.

« Hummmm… Tu étais délicieuse, ma chérie… »

Si délicieuse que Mélinda avait du mal à se retenir… Ce qui amena finalement sa verge à sortir, venant taper contre les cuisses de la femme, avant de se redresser, se pressant entre leurs deux corps.

« Oops… »

L’Étreinte galvanisait les instincts d’un vampire, accroissait l’excitation naturelle que le vampire ressentait. C’était une surcharge de sang qui venait à se diluer dans les veines d’un vampire, provoquant une hausse de son adrénaline, et de son excitation. Boire le sang était vraiment quelque chose de délicieux pour un vampire, le plus grand des mets, et aussi la plus grande de leur dépendance. Aussi nobles soient-ils, le vampire était un paradoxe à part entière, ce qui, en un sens, le rapprochait intimement de la Nature. La Nature était un immense paradoxe, mélangeant beauté et cruauté, et le vampire en était une incarnation. Boire du sang, c’était son plus grand plaisir, mais ceci avait aussi pour conséquence de rendre un vampire beaucoup plus sensoriel.

Autrement dit, Mélinda avait la trique, et bandait comme un âne en rut.

Sa verge était sortie toute seule de son corps, presque automatiquement. Il fallait bien admettre, à son corps défendant, qu’elle n’avait pas goûté du liquide carmin depuis plusieurs jours, et que le sang de Lissa était particulièrement bon. Cette verge, qui était son héritage depuis que des démones mijakiennes l’avaient acheté comme esclave, et l’avaient doté de cet appendice, faisait part entière avec son corps. Elle fonctionnait sur le principe de la magie, enflant et grossissant quand Mélinda voulait la faire sortir, déformant son sexe en pointant hors du trou. Maintenant, sa verge était là, et elle vit l’incrédulité de Lissa se peindre sur son visage, se mélangeant à une sensation de désir enivrante.

Mélinda se recula un peu, posant ses fesses sur le lit, en voyant Lissa fonctionner en pilotage automatique, sa bouche avide de sensations se dirigeant d’elle-même vers sa queue. Se mordillant les lèvres de plaisir, la vampire écarta lentement ses jambes, révélant ainsi l’accès à son sexe, à ce vit dressé vers le plafond. Ses mains se crispèrent sur la couverture quand elle sentit la bouche de Lissa s’enrouler contre sa verge.

« Haaaa… » soupira Mélinda, fiévreuse.

Oh oui, c’était si bon ! Basculant sa tête en arrière, la vampire gémissait de plaisir, se tortillant d’avant en arrière, crispant ses doigts sur la couverture. Le plaisir irradiait en elle, explosant dans son corps, la faisant soupirer, encore et encore. De longs soupirs de plaisir s’échappaient de sa bouche, et l’une de ses mains alla flatter les cheveux de Lissa, caressant sa douce et soyeuse chevelure.

« Oui, ma puce, hummm… Haaaann, vas-y, suce, suce bien… »

Mélinda était gonflée à bloc, électrique, et sentir cette bouche sur sa verge était comme la plus onctueuse et la plus délicieuse des sucreries, un réconfort jouissif et fort bienvenu. Le plaisir remontait dans tout son corps, et, avec l’une de ses mains libres, Mélinda entreprit de titiller l’un de ses seins, pinçant son téton, augmentant ainsi son propre plaisir, son corps basculant lentement en arrière, s’étalant sur le dos. Elle soupirait et gémissait.

« Enfonce-toi en moi, mon cœur… Enfonce-toi, et prépare-toi à recueillir ma généreuse crème… »

En plein dans sa bouche ! Mélinda sentait en effet l’orgasme venir rapidement, poussé par ce surplus de sang délicieux qui palpitait en elle. Ce n’était maintenant plus qu’une question de minutes, voire de quelques dizaines de secondes, tant sa verge était grosse et dure, douloureuse et assoiffée.

Ce que Lissa avait fait à Mélinda avait été relativement délicieux. La jeune esclave avait un indéniable talent, un talent qui ne faisait que confirmer celui, plus important encore, d’Evangeline. Plus le temps passait, et plus Mélinda avait confiance en ce partenariat. Il allait lui offrir de nouvelles étendues, de nouvelles possibilités... De nouvelles perspectives. Lissa venait de sentir sa semence en elle, et s’avoua un peu confuse, ne s’attendant pas à cela... Elle avait tout avalé, amenant Mélinda à se demander si Lissa n’avait jamais goûté à la joie d’une éjaculation faciale... Encore que, pour le coup, Mélinda n’avait pas joui sur son visage, mais directement dans sa bouche. Encore mieux, non ? Lissa restait propre, et la vampire arqua un sourire ravie n voyant qu’elle avait tout avalé. La vampire se sentait mieux, plus sereine, plus apaisée... Mais le délicieux sang de Lissa bouillonnait encore en elle, et il continuait à s’exprimer dans ses veines, pulsant dans son organisme. Or, vu le regard de Lissa, cette dernière avait visiblement envie de profiter encore un peu des talents et des charmes de sa Maîtresse. Pouvait-on vraiment le lui reprocher ? Mélinda était une belle femme, pleine de charme, pleine de sensualité, et faisant preuve d’une incroyable et dévorante énergie sexuelle... Il était tout à fait normal de saliver devant elle, et ceci flattait son égo.

S’humectant les lèvres, Mélinda ne tarda pas à répondre à Lissa. La jeune esclave s’était en effet assise de façon très suggestive, écartant ses jambes, révélant sa vulve, son sexe parfaitement épilé, ce corps très bien entretenu. Se mordillant un doigt en observant ce joli spectacle, la vampire hocha donc la tête, claquant sa langue dans son palais.

« Je vois ça... Mets-toi donc à quatre pattes, ma petite chérie, et bombe ton joli cul... »

Une sodomie ? Tout était possible avec Mélinda, mais, pour l’occasion, ce n’était pas ce trou qu’elle visait. Lissa avait été une hôte admirable, et Mélinda souhaitait juste la récompenser... Rien de plus, rien de moins. Elle lui laissa donc le temps de se mettre en position, observant son beau petit cul, admirant ses formes magnifiques, se mordillant les lèvres. Elle se rapprocha d’elle, et commença par lui masser tendrement les fesses, malaxant ce joli petit cul ferme et souple pendant quelques minutes, appuyant dessus. Mélinda mettait à l’épreuve les hanches et les bras de Lissa, et constata rapidement que la jeune femme était résistante, suffisamment endurante pour faire plaisir à la vampire, et, surtout, pour supporter ce qui allait lui tomber dessus.

« Bien, bien.. Sache que je dirais à Evangeline que tu es une formidable esclave, Lissa... Evangeline pourra être fière de toi. »

Elle lui caressa encore un peu le corps, ressentant un frisson de plaisir... Un frisson à l’idée de dominer intégralement une telle femme. N’était-ce pas gratifiant ? n’était-ce pas jouissif de sentir ce pouvoir sur quelqu’un d’autre ? Mélinda le sentait à chaque fois qu’on embrassait tendrement ses pieds, ou ses jambes. Le pouvoir du respect, la force de l’admiration et de l’adulation qu’une personne pouvait ressentir pour vous-même. Elle en était toujours toute excitée, et, à chaque fois qu’elle ressentait ce frisson, elle se disait qu’il était décidemment bien plus intéressant de dominer les autres par l’amour et le respect que par la crainte et la peur.

Mélinda s’humecta les lèvres, puis, après quelques secondes d’attente supplémentaires, le temps de soupirer, elle passa aux choses sérieuses. Une main sur sa verge, elle la guida le long du bassin de la femme, l’enfonçant dans son intimité... Puis commença à remuer. D’avant en arrière, elle se mit à la prendre, optant pour une position de levrette, une position qui lui permettait de donner des coups de reins bien plus forts et bien plus intenses.

« Hunnn... Aaaaahhh, Lissa !! »

Lissa allait avoir droit à un magnifique orgasme. Mélinda la baisait joyeusement, remuant lourdement et profondément en elle, d’avant en arrière, ses mains se crispant sur sa croupe. Elle donnait parfois de belles tapes sur son beau corps pâle et tendre, doux comme celui d’un bébé. La vampire la pénétrait profondément, de plus en plus rapidement, haletant et gémissant, ses griffes s’enfonçant légèrement dans sa chair, marquant cette dernière de ses traces. La vampire filait en elle, longuement, joyeusement, haletant et couinant, sa salive glissant parfois de ses lèvres. Ce coït était magnifique, et il lui fallut de nombreuses minutes avant de jouir. Mélinda se soulageait avec cette esclave, et s’abandonna donc joyeusement en elle, jouissant longuement et généreusement dans son corps.

« Haaaaaaaaaaaannnn… !! Haaaaaaaaaaaaaaaaaa !! OOOOhhh… Lissa, haaaaaannnn… !! »

Elle l’avait pénétré pendant un bon quart d’heure, s’enfonçant dans ses entrailles, se tortillant dans son corps, sentant l’esclave couiner et gémir, heureuse d’être ainsi prise par sa Maîtresse. Cet orgasme fut donc particulièrement agréable, comme à chaque fois, et Mélinda se déversa dans l’esclave, puis, dans un long soupir, ralentit lentement le rythme. Elle laissa sa verge dans le corps de la femme pendant encore quelques instants, puis se retira ensuite d’elle, après avoir caressé lentement tendrement ses fesses. Elle laissa Lissa s’allonger sur le lit, et se pencha vers elle, la couchant sur le dos. Elle lui mordilla tendrement le cou, puis l’embrassa sur les lèvres.

« J’ai passé un très bon moment avec toi, ma petite Lissa… Je ne manquerais pas de dire à Evangeline quelle bonne petite esclave talentueuse tu es… »

Comme la Maîtresse des Poupées semblait fonctionner comme elle, Mélinda savait que Lissa devrait apprécier ça. Ses propres esclaves adoraient faire la fierté de leur Maîtresse. Mélinda se releva donc, et apprit que l’heure du souper était venu. Elle remit donc ses vêtements, sa robe dorée, recoiffa un peu ses cheveux, se mit du parfum, puis, une fois propre, sortit. Elle rejoignit ainsi la salle à manger, arrivant un peu en retard… Mais, comme elle était l’invitée principale de la soirée, il n’y avait aucun problème à ce qu’elle arrive la dernière. Ses esclaves avaient déjà eu l’occasion de se promener dans ce grand manoir,e t c’est avec plaisir que Mélinda constata que plusieurs d’entre elles étaient assises à côté des esclaves d’Evangeline, parlant avec elles, rigolant probablement en comparant leurs Maîtresses respectives.

Mélinda fut conduite par Echo, et, en chemin, elle s’était penchée vers elle, glissant quelques mots dans le creux de son oreille :

« Tu diras à Evangeline que Lissa est une très bonne esclave, et que je suis extrêmement satisfaite de son service. »

C’est sur ces belles paroles qu’elle s’était ensuite retrouvée à la salle à manger.

Cette première journée se déroulait merveilleusement bien.

Echo était une femme froide et calme, d’un calme presque surnaturel, ce qui surprit un peu Mélinda. La vampire ne dit cependant rien, et s’avança vers le salon. Le repas allait bientôt arriver, et son premier contact ici s’était très bien passé. C’était une chose qu’il fallait bien comprendre, car Mélinda n’était guère rassurée à l’idée de laisser certaines de ses esclaves ici. Ses filles étaient très proches d’elle, et le Royaume Terranide était géographiquement très éloigné de la capitale impériale. Même avec la présence d’un Portail magique qui permettrait de relier instantanément les deux, Mélinda savait que la magie avait ses caprices, et que ces miroirs magiques ne fonctionnaient pas à tous les coups, notamment s’il y avait une tempête. La magie était soumise aux éléments, et, en cas de tempête forte sur le chemin magique entre les deux points, il était franchement déconseillé de venir, sous peine de voir la ligne se rompre, et de finir exploser en plein vol. Or, le Royaume Terranide était rempli de montagnes et de champs enneigés... Les tempêtes devaient donc y être nombreuses... Cependant, Mélinda devait aussi tenir compte de réalistes économiques et structurelles. Il lui fallait développer son activité, afin de devenir un empire commercial vaste. Elle ne voulait plus simplement se limiter aux frontières impériales, et la vampire continuait donc à s’implanter. Cette alliance avec Evangeline s’annonçait bien, et cette scène de sexe avec Lissa avait été on ne peut plus attirante.

Suivant Echo, Mélinda se retrouva ainsi dans le salon, et sourit en voyant Evangeline... Ainsi qu’une autre femme, sur la fenêtre. C’était cette petite poupée que Mélinda avait aperçu tantôt, à la silhouette sinistre, empreinte d’un certain charme. La vampire n’y songea cependant plus, préférant se concentrer sur Evangeline. La vampire s’assit donc lentement, face à Evangeline, et posa ses mains sur la table.

« Je vous félicite pour la qualité de vos servantes, Evangeline... Naturellement, j’éprouvais quelques doutes à l’idée de vous confier certaines de mes petites protégées, mais, plus je vois les vôtres, et plus je trouve que c’est un endroit parfait pour elles. Cependant, je me dois de vous avertir... Elles seront déstabilisées au début, et peut-être un peu rebelles... Ne soyez pas trop dures avec elles, elles souffriront instinctivement en pensant que je les ai abandonnées. »

C’était quelque chose contre laquelle Mélinda ne pouvait rien faire, tout simplement parce que son éducation de ses esclaves tournait autour d’un fort lien d’affection entre elle et elles.

« N’hésitez pas à les faire sortir... Une fois qu’elles comprendront que je ne les ai pas punies, tout se passera bien. Elles iront volontiers voir les autres habitants de votre village, et se plieront à vos volontés. »

Elle estimait nécessaire d’en parler, de manière à ce qu’Evangeline ne soit pas surprise, et revint alors sur l’idée de la boisson.

« Je veux bien goûter à votre boisson, Evangeline, je suis sûre qu’elle m’ira à ravir... »

La vampire n’avait aucune raison de mentir, ou de remettre en cause l’honnêteté ou les compétences d’Evangeline. Si elle était jusque-là, c’est que, fondamentalement, elle estimait qu’il y avait très peu de chances qu’Evangeline se montre indigne de la confiance qu’elle lui voulait.

Son invité installé Evangeline pris place face à elle tendait que la folle s’assied sur la table à côté de son propre verre. Evangeline souri en écoutant el commentaire que Melinda fit sur Lissa. Son inquiétude était toute justifié et compréhensible. Elle y avait largement passé, c’était même pour ça qu’un portail fut créé.

-Je comprends très bien vôtre inquiétude. C’est en partie pour ça que j’ai demandé que ce soit vous qui choisissez la responsable de l’établissement, une représentante en votre nom. Vos filles ont besoin de visage familier et les mienne s d’expérience du métier. Je suis certaine que tout se déroulera bien et si besoin je pourrais organiser des navettes pour faire rouler vôtre personnel pour qu’elles ne soient pas séparées de vous trop longtemps si le besoin se fait. L’argent n’est pas mes limites, quand on fera la visite de l’établissement j’attends de vous le moindre commentaire. Vous savez mieux que moi ce qu’il peu manqué.

Evangeline se tourna vers l’une des servantes présentes de la pièce pour que cette dernière s’occupe de la demande. Habituer à recevoir des invité pour différent partenariat ou simplement des personne travaillant pour elle, le manoir avait une grande cave. Des vins rares et de toute sorte, mais également des bouteilles plus spécifiques comme des bouteilles de sang rare pour d’éventuels vampires ou démon.

-Pour ce qui est des sorties, elles seront libre en dehors de leur horaire au harem. Tant qu’elle reste dans la vallée tout ira bien. Elles seront également les bienvenue au manoir, si elle souhaite venir me voir ou l’une de mes filles pour une raison ou une autre. La vallée n’est pas encore très attractive et ne possédé pas beaucoup de distraction, je fais construire se harem dans ce but. Mais fur et à mesure que mes projet se mettront en place, elles pourtant en profité si le souhaite.

Un homme entra alors dans la pièce avec un élégant costume et un plateau contenant la fameuse bouteille. L’homme était un majordome du manoir qui s’occupait majoritairement des services de la table. Ka bouteille fut donc présenté à l’invité pour laisser voir de quoi il s’agissait et laissé le choix d’y gouté ou non. Le sang proposé étant du sang de nymphe, une créature rare et difficile à trouver. L’obtention d’une telle bouteille lui avait couté pas mal d’argent, mais Evangeline tenais à avoir toujours un petit quelque chose pour plaire au invité.

-Je ne sais pas si vous avez déjà ut l’occasion d’en gouter, j’espéré qu’il vous plaira.

Suivant sa réponse elle fut servie tendit qu’Evangeline profitait d’un alcool de la région, quelque chose qu’elle aimait beaucoup et ne regrettait pas d’avoir fait développé après l’avoir gouté la première fois.

-Tant que vous êtes ici, après le repas, un tour dans notre source chaude vous tenterais-t-il ? Elle se trouve dans mon jardin derrière le manoir. A la nuit tombée la vue sur le ciel étoilé et la montagne est magnifique.

La belle Evangeline lui expliqua que les esclaves auront le droit de sortir. Leur relation ici s’apparentera à un contrat de travail, avec des heures d’activité, et des heures de liberté. C’était exactement le même système qu’au harem d’Ashnard, où il y avait un roulement entre différentes équipes et les différentes femmes composant le harem. L’idée était que le harem fonctionne de manière ininterrompue, et le planning était une chose importante et vaste, dont les secrétaires se chargeaient. C’était le genre d’expérience que Mélinda pouvait amener ici. Evangeline lui expliqua que son souhait était de dynamiser cette région, et, par conséquent, un harem était une bonne manière de retenir les voyageurs, et d’attirer le peuple. Mélinda n’était pas une spécialiste en économie, limitant son expertise à l’économie sexuelle. Elle savait donc qu’un harem serait insuffisant, en tant que tel, pour attirer du peuple, mais c’était souvent une bonne rentrée d’argent. Certes, il fallait nourrir et loger les esclaves, mais c’était un bien faible coût, par rapport à tous les bénéfices que les passes rapportaient. La vampire faisait pleinement confiance à Evangeline pour s’occuper de ses terres, et il fallait encore qu’elle lui parle de quelque chose...

Alors qu’elle y réfléchissait, un majordome arriva. Impeccablement habillé, il lui présenta une bouteille de sang, et Mélinda sentit le nectar délicieux. Ses yeux pétillèrent, et elle se mordilla les lèvres. C’était du sang de nymphe, et elle hocha la tête, devant la remarque d’Evangeline.

« Du sang de nymphe... C’est souvent un grand cru. J’en ai parfois goûté lors de certaines dégustations organisées par des clans vampiriques ashnardiens. »

Tout comme les vignerons organisant des dégustations de vins dans leurs châteaux, certains clans, pour impressionner les autres, organisaient des dégustations dans leurs caves, dans des châteaux gothiques, somptueux et grands... Mélinda y était souvent invitée, généralement parce que ces clans voulaient la rattacher à eux. Flattée à chaque fois, car c’était la preuve de son influence grandissante, la vampire tenait cependant trop à son indépendance pour accepter... De fait, son plus cher désir était de fonder son propre clan, pas de se soumettre à l’autorité d’autres personnes.

Le majordome versa donc dans son verre un beau liquide rouge, et Mélinda attrapa le verre à pied, y trempant ses lèvres, après l’avoir humé, sentant sa soif se réveiller... Ce sang était parfaitement bien traité, et elle le but joyeusement. Les nymphes... Ces créatures surnaturelles qu’on trouvait notamment dans la forêt étaient connues pour leurs perversions et leurs tendances sexuelles très lubriques, ce qui en faisait de bonne esclaves. C’était à cause d’elles que le terme « nymphomanie » existait, après tout. L’inconvénient était qu’une nymphe séparée de son élément naturel dépérissait, comme une fleur à qui on aurait coupé sa racine. Alors que Mélinda le buvait, et qu’elle sentait le désir l’envahir, Evangeline lui posa une autre question.

« Tant que vous êtes ici, après le repas, un tour dans notre source chaude vous tenterais-t-il ? Elle se trouve dans mon jardin derrière le manoir. A la nuit tombée la vue sur le ciel étoilé et la montagne est magnifique. »

Mélinda hocha lentement la tête.

« Hum... Je serais ravie de tremper avec vous, Evangeline. Néanmoins... Il y a encore une chose dont je me dois de vous entretenir. »

Heureusement qu’elle avait couché avec Lissa tantôt... Elle pouvait supporter plus facilement les effets secondaires de ce sang. Chez la baronne vampirique qui avait offert le sang de nymphe, quand les invités l’avaient bu, la dégustation avait dégénéré en une orgie joyeuse et totalement débridée... Mélinda en conservait encore un excellent souvenir, car les vampires avaient une manière très intense et très fusionnelle de faire l’amour.

Fermant les yeux pendant quelques secondes, elle finit par reprendre :

« Pour rapprocher mes esclaves du harem, j’ai pris la liberté d’amener un miroir magique... Il servira de lien entre mon harem et ici, afin de leur permettre, quand les conditions le permettent, de revenir rapidement au harem. J’aimerais savoir si, non seulement ce procédé vous convient, et, si oui, si vous voulez que le miroir soit mis dans le quartier de mes petites chéries, ou dans un local spécial... »

Mélinda en parlait comme si c’était un détail anecdotique... Mais il était en réalité crucial, car, si les esclaves avaient besoin d’elle, l’inverse était tout aussi vrai. La vampire avait besoin de ses filles, et voulait s’assurer d’avoir un moyen de les contacter régulièrement, afin de s’assurer qu’elles aillent bien.

Evangeline fut satisfaite de voir que le sang proposé convenait à Melinda. Bien sûr elle n’ignorait pas l’effet pouvait provoquer un tel sang sur un vampire. C’est pourquoi des hommes et des femmes n’était pas loin pour venir se glissé éventuellement sous la table pour la soulager. Une tel chose pouvait repousser certain, mais Evangeline. La Maitresse des Poupées prenait régulièrement un thé à la rose avec un effet aphrodisiaque qui faisait qu’elle avait l’habitude de ce genre de chose. Son invité tenant un harem, elle serait plutôt surprise qu’elle soit repoussée par ce genre de chose. Melinda accepta sa proposition du bain de nuit dans la source chaude. Evangeline en fut ravie car c’était l’un de ses plaisirs et l’une de ses prochaines étapes de développement de la région. Puis la femme aborda le sujet qu’attendait Evangeline.

-Le fameux miroir. Vous comprenez bien qu’un tel objet n’es pas inaperçu en entrant sur mon domaine Je comprends très bien votre intention avec lui. Maintenant laissait-moi vous expliqué ce qui me pose problème. Comme vous la savez, je dirige cette vallée indépendante que beaucoup révéraient d’annexé à leur territoire. De ce fait j’ai quelque ennemi tout particulièrement dans empire comme le vôtre. Mes défense ici son largement assuré, mais avec un tel passage je m’expose à de grand risque. Pouvez m’assuré que ce passage serra parfaitement dissimulé et que personne d’autre de mal intentionné pourrais venir s’en servir ? Je ne suis pas contre son utilisation, mais comprenait moi.

La folle se mit marché sur la table et regarda directement Melinda et la désigna du doigt.

-L’œil !

Evangeline regarda la poupée surprise par son intervention et ne comprenant pas de quoi elle parlait. Sur le coup elle regarda les yeux de Melinda n’y voyant pourtant pas ce qu’elle voulait dire.

-Qu’es que tu racontes ?

La petite poupée s’assied sur la nappe continuant à la désignée du doigt.

-L’œil est chez elle ! L’œil veillera sur le passage.

Evangeline commença à perdre patience, ne comprenant pas où elle voulait en venir

-Mais de qu’œil tu…

C’est alors que lui reviens un souvenir de sa visite chez Melinda à travers le corps d’Echo, elle avait ressenti une étrange présence. Une présence à la fois inquiétante et à la fois familière.

-Tu parle de celle que j’ai ressentie ?

La folle fit enfin descendre son doigt et se décida à expliquer.

-L’œil est une créature de la Folie comme moi. Il est jeune et veille sur les pouvoirs de la Démone. Cette créature est l’une des fidèle de la déesse, elle a la capacité d’assuré la protection là-bas. Elle est l’une des mains de Tisiphone, oui il n’y rien à craindre. Elle protégera les deux côtés. Xia doit être la gardienne du passage et son existence doit rester secrète. Ainsi se sera possible.

Evangeline faisait confiance au dire de la poupée qui était une encyclopédie au niveau des serviteurs et fidèle de la déesse. Pour autant, elle ne connaissait cette Xia. Evangeline regarda Melinda pour avoir son avis sur la question.

-Que pensé vous de cela ? Peut-on faire confiance à cette Xia pour surveillé l’utilisation de se miroir ?

Evangeline expliqua à Mélinda qu’elle n’avait, sur le principe, rien contre le miroir, mais désirait s’assurer que ce dernier soit sûr, afin que ses ennemis ne puissent pas en profiter pour s’infiltrer sur ses terres. C’était une chose que Mélinda comprenait aisément, et, alors qu’elle comptait répondre pour la rassurer sur ce point, la petite poupée intervint alors, en se mettant à parler d’un « œil », pointant la vampire du nez. Clignant des yeux sous l’effet de la surprise, Mélinda la laissa faire, sans rien, surprise, étonnée. Qui était donc cette curieuse créature ? Elle accompagnait Evangeline comme si elle était sa seconde, et se permettait de prendre la parole sans son autorisation. Les deux filles parlèrent entre elles, sans que Mélinda ne parvienne à comprendre de quoi elles parlaient... Avant d’entendre plusieurs noms lui rappelant quelque chose : Tisiphone, la Folie... Et Xia. Mélinda se pinça les lèvres en redressant lentement et légèrement la tête.

Xia... Limma Darts. Son esclave était revenue la voir il y a quelques jours, afin de se soumettre à elle, de renouveler le lien de servitude qui l’avait initialement lié à Mélinda. Limma Darts pouvait se découper en trois : l’esclave, la femme normale, et la démone... Xia. Une femme envers qui Mélinda se méfiait, qui avait tu ses motivations profondes, ce qu’elle cherchait à Ashnard, mais qui, visiblement, semblait avoir la bénédiction d’Evangeline. Semblait, car elle lui demanda son avis.

Quelques secondes planèrent, suspendues aux douces et tendres lèvres de la vampire, pendant lesquelles elle regarda cet étrange duo, avant de leur répondre :

« Pour commencer, ce miroir se situera dans une salle protégée et verrouillée, et moi seule disposerait de la rune permettant de l’activer, ce que je ferais pour me renseigner sur mes petites protégées. Concernant Xia... Elle est partiellement l’une de mes esclaves. Son esprit, celle d’une démone cruelle, a été assemblée avec celle d’une esclave, Limma Darts. Je sais que les deux ont récemment entrepris un long voyage pour gérer ce problème de personnalités multiples, et Limma Darts m’est ensuite revenue, docile, acceptant de redevenir mon esclave... »

Elle ne faisait que récapituler sommairement les faits, placer le contexte, afin de pouvoir donner un avis qui soit plus réfléchi :

« Je ne sais pas ce que veut Xia... Elle est forte, imprévisible, têtue, et cruelle... Néanmoins, et même s’il est difficile de le dire, je crois que, dans une moindre mesure, elle m’apprécie... Plus ou moins. »

Mélinda ne le savait pas trop... Xia était une démone, mais la vampire savait que les sentiments de Limma à son égard avaient parasité les siens... Peut-être se refusait-elle tout simplement à se dire qu’elle pouvait ressentir de l’affection pour elle.

« Dans tous les cas, je peux lui demander de surveiller ce miroir, mais rien ne l’oblige à le faire... Aussi chargerais-je quelqu’un d’autre, en parallèle, de s’en occuper, sauf si cela vous dérange... »

Evangeline avait été surprise par l’intervention de la folle dans cette discussion. La raison lui parut plus claire quand elle évoqua la présence d’une créature similaire à elle. Ce n’était pas une poupée, mais un œil. Décidément la déesse était vraiment étrange. Melinda lui parlant donc de Xia qui semblerait être la propriétaire ou plutôt la protégé de l’œil. Evangeline ne connaissait pas cette démone, mais le fait qu’elle soit sous surveillance de cet œil prouvait qu’elle était folle. Ainsi il fallait rester prudent quand même.

-Je vous fais confiance sur le sujet, après tout vous avez autant d’intérêt que moi à ce que personne n’entre pas se passage sans autorisations. Laissais-moi juste-vous avertir. J’ignore tout ce cette Xia et de l’œil, mais si elles sont des servantes de la folie, je vous conseille de resté sur vos gardes. La Folle ma garantie qu’on pouvait lui faire confiance pour défendre le portail et j’ai confiance en jugement. Pour autant le fait qu’elle soit une main de Tisiphone signifie aussi est dangereuse. La fille de Mania ne s’entoure généralement pas à l’aveugle. Je vous recommande à la fois de vous méfier sans trop cherché à en savoir. Sans adhérer à la folie trop cherché à la comprendre est très risqué.

Après tout Evangeline était bien placée pour être au courant de ce genre de chose. Après tout elle devait la vie à la déesse de la folie et son manoir abritait un temple dédié aux Déesses. Pour autant se temple était étroitement surveillé et protégé, rare était les habitants du manoir y avoir accès et les visiteurs à moins d’être des fidèles reconnue, n’en n’avait pas l’autorisation. Pour autant, Melinda qui devenait une partenaire commercial et peut être même une amie, se retrouvait impliqué malgré elle dans des projets qui la dépassé. Si cette Xia était au service de la déesse jalouse, c’était qu’elle préparait quelque chose la bas. Ne pouvant pas de donné de détail sur les risques sa pouvait représenter pour Melinda, elle tenait à l’avertir un minimum.

-J’ignore votre relation avec cette Xia, mais au vue de ce que vous m’avez dit elle a ut l’honneur de rencontré comme moi la Déesse Mania. Ce qui implique une forte folie chez elle. Je me doute que par conséquence vous devez être curieuse du culte de la folie. Si tel est le cas, dans la mesure du possible je serais ravie de vous apporter les informations ou les documents vous voudrez sur notre culte. Je pense qu’ainsi vous prendrez moins de risque. Mais pouvez aussi en resté à l’écart, ce qui pourrait être plus sage.

En attendant la folle avait complétement abandonné la conversation c’était couché plus loin sur la table contre la corbeille à pain et jouait avec la nappe. Alors que la discussion se faisait des majordomes apportèrent l’entrée du repas pour les deux femmes. Une assiette contenant à la fois de la charcuterie et des crudités, le tout dans un parfaite présentation digne d’un grand chef cuistot. Evangeline sourie face à ce premier plat.

-Bien j’espère que ce genre de nourritures vous convient. Sinon n’hésitez pas à avertir, il ne mets pas difficile de vous préparer autre chose. Je tien à ce que vous profitez d’un bon repas. Ainsi peut être préférez-vous remettre cette discussion à plus tard ?

Evangeline lui recommanda de se méfier de Xia. Un sage conseil, qui ne tombait pas dans l’oreille d’une sourde... Et, de toute manière, Mélinda se méfiait déjà de Xia. Elle s’en méfiait même énormément, à tel point qu’elle comptait trouver des artefacts ou des sortilèges capables de la contrôler, si jamais Xia s’énervait et devenait dangereuse. La démone lui avait dit qu’elle avait une mission secrète à mener, et, si la vampire recoupait ces éléments avec ce qu’Evangeline disait, elle soupçonnait que cette mission secrète était celle de Mania. Une mission de la Déesse de la Folie n’était pas forcément bon signe, ce qui amenait la vampire à se poser des questions sur cette femme. Est-ce qu’elle comptait la trahir, tôt ou tard ?

« Je sais que Xia est dangereuse, et c’est pour ça que je cherche un moyen de pouvoir l’affaiblir, si jamais elle devait venir à être menaçante. Peut-être auriez-vous justement un sortilège ou une rune spéciale dans ce sens ? »

La réponse ne vint pas tout de suite, car on amena les plats. De la charcuterie et des crudités, dans des plats en argenterie, très bien faits. Mélinda sentit l’appétit venir dans son estomac, et, face à la remarque d’Evangeline, elle hocha lentement la tête.

« Oh, ça a l’air fameux... »

Mélinda attrapa une fourchette, et enfourna dans sa bouche un morceau de charcuterie. Elle était bien face à une femme puissante, et la vampire appréciait cela. Dialoguer avec des femmes puissantes était particulièrement agréable, renforçant le sentiment qu’elle avait d’être une personne influente. Evangeline était une solide partenaire commerciale, et Mélinda souhaitait accroître ses liens avec elle, afin d’étendre l’influence de son harem. L’avantage qu’il y avait à négocier avec elle était que la vampire allait pouvoir véritablement étendre son Empire, en allant au-delà des frontières de Mijak.

« Pour le reste, nous pouvons continuer à converser. Je dois bien vous admettre que je ne sais pas grand-chose sur cette Mania. De manière générale, j’ai tendance à éviter de me mêler des affaires des Dieux, et je ne sais pas grand-chose sur le panthéon divin. »

Elle savait qu’il était très riche, et que Terra comprenait énormément de divinités. Tous étaient censés se regrouper à l’Olympe, un palais divin légendaire, mais tous les Dieux n’y siégeaient pas, car certains rejetaient l’autorité de l’Olympe. Les Dieux se mélangeaient aux personnes non-divines, et, de manière générale, la vampire se méfiait d’eux. Ils avaient en effet tendance à manipuler les humains, et n’hésitaient pas à les tuer.

« Pouvez-vous m’en dire plus sur cette Mania ? »

Mélinda, de fait, ne savait pas grand-chose sur cette Déesse... Et le peu qu’elle en savait ne l’encourageait guère à vouloir se rapprocher d’elle.

La conversation fut interrompue le temps de servir l’entrée du repas. Evangeline laissa son invitée gouté le plat et s’assurée que ça lui convenais avant de commencé à répondre à ses questions. L’informé sur le culte de la folie plutôt que de prendre le risque de la laissé chercher, était à son avis le meilleur choix. Le fait que La Folle n’est pas réagi montrait qu’elle ne s’y opposait pas.

-Pour ce qui d’affaiblir votre démone, j’en suis certainement capable. Je pourrais par exemple faire d’elle une de mes poupées et m’approprier sa puissance. Je pourrais supprimer sa magie ou bien d’autre procédé. Mais je ne le ferais pas, déjà par ce qu’il faudrait qu’elle vienne elle-même ici pour ça et de plus elle semble être protégée par une créature similaire à La Folle. Ce Fameux œil, si je m’attaquais à cette protégé de Tisiphone, il serait facile à la déesse à supprimer se lien avec sa mère qui me maintien en vie. Vous comprendrait que je ne prendrais pas le risque d’attiré la colère de mes déesses.

Evangeline fit une pause le temps de prendre une bouché après avoir pris la peine de lui donner sa position sur le sujet. L’informé comme elle comptait le faire était déjà un risque, même si le côté imprévisible des déesses faisait qu’elle était en danger permanant. Elle prit une profonde inspiration et se lança enfin dans les explications.

-Je vais commencer par vous présenté les Déesses du culte de la folie. Pour commencer la Déesses principale, Mania. Mania est la Déesse de la folie, elle est la Folie elle-même. Chaque être vivant à une part de folie en lui. Mania gagne en puissance et en influence à travers la folie de chacun. Je vous laisse imaginé l’étendu de sa puissance et de influence. Mania n’est bonne, ni mauvaise. Elle est complétement imprévisible, sa folie a apporté de grande chose au monde, de grand progrès scientifique son née à partir de sa folie. Comme le bien ou le mal ne l’affecte pas ses progrès sont parfois dus à des massacres, comme ils sont des fois dût à des miracles. Mania est une Déesse aussi positive que négative ; mais elle est surtout indispensable. Car sans la folie, l’équilibre n’as pas de raison d’existé. Elle est à l’ordre, ce que les Ténèbres sont à la Lumière.

Sa description était un peu compliquée, Evangeline avait du mal à trouver comment décrire la Déesse. Décrire la folie elle-même n’était pas chose aisé, elle était à la fois contradictoire et logique. Pour comprendre ça, il fallait l’avoir rencontré une fois. La suite allait déjà être plus simple. Les filles principale de Mania était déjà plus sable et avait des personnalités plus facile à décrire. Puis à ce qu’elle avait compris, Xia était l’origine de cette discussion était au service de l’une de ses filles, voir des deux.

-Ensuite viens deux de ses filles. Mania par sa folie à ut de nombreux enfants, certain avec des êtres vivants, d’autre avec de simples objets. Mais deux sont née d’un autre parent Divin, faisant d’elles des Déesses à part entière. Se sont celles qui vous concernent. Il y a d’abord Mégère la Déesses Blanche. C’est une déesse mineure qui dépende de sa mère pour ses pouvoirs, ce qui ne signifie pas qu’elle est faible. Elle représente la cupidité et l’avarice, elle est très proche d’une jeune enfant, capricieuse et voulant s’approprié tout et n’importe quoi. Elle a une attirance pour les être faible et fragile. Son influence se fait ressentir chez les personnes les plus cupides.

Mégère était la déesse qui l’appréciait le plus. Elle aimait beaucoup sa collection de poupée et de serviteur. De plus son envie d’expansion approchait de son domaine ce qui influençait sur les faveurs de la Déesses .Malgré tout Evangeline restait surtout une fidèle de Mania, même si cela inclue dans le lot ses deux filles principales. Maintenant Tisiphone celle qui concernait directement Melinda. Elle repris une bouché avant de reprendre les présentations.

-Maintenant celle qui concerne directement votre Xia. Tisiphone est la sœur de Mégère, son influence viens de la jalousie et de la vengeance. Dans un monde comme le nôtre, vous comprendrais qu’elle est très présente. Tisiphone tout comme Mégère dépend de sa mère et en ce sens plus leur mère est puissante, plus elles le sont également. C’est pourquoi elle agit sur le monde pour étendre la folie et gagné en puissance et en influence. Elle est à l’origine de nombreuses guerres. C’est pourquoi si une démone puissante comme vôtre Xia est à son service, je vous recommande d’être prudente.

Son assiette terminé, elle arrivait à la conclusion des présentations et de qu’elle pouvait se permettre de lui dire sans trop de risque.

-Si je me permet de vous dire ça c’est par ce que vous semblait concerné malgré vous. Et cherché à en apprendre plus sur la folie entraine souvent d’être entrainé par elle. Nombreux sont ceux qui ont sombré suite à ça. Si certain en sont ressortie plus fort, nombreux ceux qui trop faible en fini en triste état. C’est pourquoi je préfère vous en parlé que de vous laisser prendre ce genre de risque. Je ne peux rien vous garantir, mais j’ai des fois l’honneur de pouvoir avoir des entretiens avec les déesses. 0 la prochaine occasion, je me renseignerais sur la démone et l’œil. Je vous donnerais tous les détails qui me serra autorisé, ainsi vous e saurait peut être plus pour votre sécurité.

Mélinda n’était jamais avare en informations, et c’était précisément ce qu’Evangeline comptait lui offrir : des informations sur Xia, et notamment sur la Déesse envers qui Xia dépendait. Des informations très utiles, car, en matière de mythologie, la vampire était un peu perdue. Evangeline lui expliqua ainsi que Mania était la Déesse de la Folie, une Déesse amorale, ni spécialement bonne, ni spécialement mauvaise. Elle était juste ambivalente, à l’image de la folie. Difficile de dire qu’une personne folle était bonne ou mauvaise, car son raisonnement était biaisé dans la mesure où elle n’avait pas conscience de ce qu’elle faisait. Quel était le rapport entre Mania et Xia ? Limma lui avait dit que c’était Mania qui s’était chargée de découper son esprit en trois personnalités bien distinctes… Une chose que seule une divinité pouvait faire. Sans rien dire, la vampire entendit ensuite parler des enfants de Mania, notamment de deux d’entre eux, Mégère et Tisiphone, deux Déesses. La première était une Déesse cupide, et la seconde une Déesse jalouse et cruelle… Dont Xia était le héraut. En entendant cela, Mélinda fronça légèrement les sourcils.

*Serait-il possible que la mystérieuse mission de Xia à Ashnard soit liée à cette Déesse ? Que me prépare-t-elle donc ?*

Cette histoire lui posait bien des soucis, Xia étant aussi forte qu’imprévisible. Elle n’était pas fiable, et la vampire savait que Xia ne l’aimait pas, ce qui, en soi, n’était pas très surprenant. Elle lui en parlait tout en mangeant, et Mélinda mangeait aussi, découpant la viande, l’enfournant dans sa bouche. Evangeline avait beau vivre dans des montagnes isolées, elle savait bien des choses. Est-ce que sa maîtrise des poupées lui venait d’une quelconque affiliation divine ? Mélinda ne saurait le dire. Elle se méfiait beaucoup des Dieux, des êtres terriblement puissants, et aussi injustes et égocentriques. Elle ne comprenait pas ceux qui venaient prier pour obtenir leur aide, Mélinda ayant toujours considéré qu’il fallait avancer debout, sans avoir à vouloir dépendre de quelqu’un d’autre. Plus généralement, elle ne croyait pas en la nécessité de devoir se référer à des puissances supérieurs, incontrôlables, et donc dangereuses, afin d’obtenir ce qu’on voulait. Mélinda avait toujours tout obtenu par elle-même, et refusait cette intervention extérieure et hautaine. Néanmoins, elle savait que les Dieux existaient, et qu’ils avaient un peu trop tendance à se mêler d’affaires qui ne les regardaient pas… Comme cette Mania. D’un autre côté, dans la mesure où son action lui avait permis de récupérer Limma, Mélinda ne pouvait pas non plus totalement rejeter cette femme.

Evangeline termina son discours en lui recommandant d’être prudente, et Mélinda hocha la tête.

« Je n’avais nullement l’intention de sous-estimer Xia. J’ignore ce qu’elle me prépare, et je n’ai qu’une confiance très limitée ne elle, encore moins après vos informations… »

Tisiphone, la Déesse de la Jalousie et de la Vengeance… Que cherchait Xia à Mijak ? Sa mission consistait-elle à commettre un meurtre pour se venger de quelque chose ? Mélinda espérait bien que ce ne serait pas le cas… Car, avec sa veine habituelle, il s’agirait très certainement d’un Impérial haut placé, ce qui, autrement dit, risquait de lui attirer bien des soucis supplémentaires, ce dont elle n’avait vraiment pas envie, en l’état actuel des choses.

« En tout cas, je vous remercie pour vos informations, tout comme pour votre repas. Vous êtes une hôte d’une très grande qualité, Evangeline… Je suis convaincue que nos affaires ensemble ne pourront être que roches et profitables. »

Elle annonça cette dernière phrase avec un sourire engageant sur le coin des lèvres.

Evangeline termina son explication en même temps que son plat. Comme prévu les informations qu’elle donna à son invité sur le culte de la folie intéressèrent grandement Melinda. Qu’es que Tisiphone pouvait vouloir faire à Mijak ? Cette cité militaire et puissante pouvait offrir beaucoup de chose. C’est quelque chose à surveiller de très prés. Les assiettes terminées, une assiette de gibier chassé dans les montagnes pris la suite du repas. Au moins Melinda semblait apprécier son séjour ici et Evangeline espérait qu’il en soit ainsi jusqu’à bout. Après tout étant enfermé sur son propre territoire, l’empêchait de fréquenter beaucoup de monde. Ainsi quand des invités venaient au manoir, elle faisait tout pour leur donné envie d’y revenir.

-J’en suis ravie Melinda. Faire des affaires avec des femmes comme vous est souvent un plaisir. Ça change des hommes qui ne vous prennent pas au sérieux tant qu’ils n’ont pas vue l’étendu de vôtre pouvoir. Et qui ne comprennent pas la beauté de mes poupées. Avec vous je sais que celle que je vous confirais seront entre de bonne mains.

Le changement de sujet n’était pas plus mal et permit de poursuivre le repas dans une atmosphère moins pesante et plus agréable. Melinda était une femme appréciable et qui appréciait des choses qu’elle-même aimait. Ainsi elle comprenant plutôt bien. Evangeline était maintenant convaincue d’avoir fait le bon choix pour ce partenariat. Arriva alors le désert, un gâteau pâtissier à la crème. Quand le gâteau fut servi, Evangeline fit un geste pour qu’Echo approche. Elle lui donna quelque instruction pour faire préparer le bain dans la source chaude.

-Melinda, que préféré vous ? Un bain juste nous deux ou avec de la compagnie pour le plaisir ?

Echo attendit la réponse avant de partir dans une révérence pour aller tout mettre en place.

Les explications d’Evangeline sur Xia et sur Tisiphone n’étaient pas tombées dans l’oreille d’une sourde. Le jeu des Dieux était souvent dangereux et cruel pour les mortels, il y avait assez de contes là-dessus pour le savoir. Après Xia, elles parlèrent de sujets plus simples, moins dangereux. Mélinda lui expliqua ce qu’elle attendait de ce partenariat, et elles parlèrent plus longuement des esclaves qu’elle avait apporté, et de leurs relations à plus ou moins long terme. Disposant d’une longévité exceptionnelle, la vampire envisageait toujours les choses sur le long terme, ce qui convenait fort bien à l’esclavage, qui était une logique sur le long terme. Quand on investissait dans l’esclavage, les bénéfices mettaient des années à venir. Il fallait attendre que toute la mécanique se lance pour pouvoir espérer prospérer et faire des bénéfices, mais, quand la machine prenait bien, les bénéfices étaient colossaux. Mélinda n’avait nullement honte de dire qu’elle roulait sur l’or, et qu’elle aurait tout à fait pu acheter elle-même des dépendances et des terres dans les régions qui l’intéressaient. Si elle avait choisi un partenariat commercial, c’était parce qu’elle estimait ça plus facile à gérer. Ainsi, elle n’aurait pas à être sur tous les fronts, ni à avoir le problème d’ouvrir de nouveaux marchés. Elle piocherait dans les marchés préexistants.

Sa stratégie, pour l’heure, se révélait efficace, ce que la conversation avec Evangeline confirma. Comme elle, elle pensait que la cruauté gratuite ne présentait aucun intérêt dans le dressage d’esclaves. Comme elle, la Maîtresse des Poupées pensait que la douceur était bien plus efficace pour soumettre d’autres personnes. Mélinda ne pouvait être plus d’accord avec ce point de vue. Elle acquiesçait silencieusement à tout ce que la femme disait, et elle acquiesçait à ses remarques. Autrement dit, le courant passait à la perfection. Le dessert finit par arriver, se composant d’un excellent gâteau, et, alors qu’on servait le plat de la vampire, Echo s’approcha de sa Maîtresse, lui murmurant quelques mots dans le creux de l’oreille. Clignant des yeux, Mélinda ne tarda pas à en savoir la teneur, et esquissa un léger sourire.

L’heure du bain approchait donc, et, évidemment, le partager avec la femme ne pouvait que l’enchanter. Un léger sourire éclaira ses lèvres, et elle ne tarda pas à lui répondre :

« Ma foi... Je ne serais jamais contre l’idée d’être à plusieurs. Plus on est de folles, après tout... »

Et puis, ce serait l’occasion de se rapprocher davantage du personnel de son manoir. Toutes les occasions étaient bonnes à prendre, même si la vampire n’avait aucune raison de douter de la bonne foi d’Evangeline. Depuis son arrivée ici, tout se déroulait à merveille et à la perfection.

Il n’y avait aucune de raison de penser qu’il allait en être autrement... Et le regard que Mélinda couvait envers Evangeline exprimait tout le désir de cette dernière à son égard. Il fallait bien l’admettre : Evangeline était une femme très appétissante... Et très belle, avec sa longue chevelure blanche.