The Multiversity

Mélinda avait patiemment formé Mineko. Elle avait passé de nombreuses heures de formation théorique, d’apprentissage. Pour éveiller le désir en elle tout en la gardant vierge, la vampire avait employé de redoutables techniques. Elle avait notammén amené Mineko à regarder de nombreuses scènes de sexe en ayant les yeux bandés, afin qu’elle s’inhale des cris, des hurlements, des soupirs. Il fallait concilier deux paradoxes, celui de former Mineko, tout en s’assurant qu’elle conserve sa pureté autant que possible. À ce titre, il était inenvisageable de trop lui en montrer. Elle avait travaillé sur des moulures, des poupées. Alice pouvait consulter tout ça, car Mélinda était très consciencieuse, et avait tenu un journal, un carnet de bord avec des vidéos et des photographies. Elle avait tout consigné, et Alice, en voyant ainsi Mineko lécher son membre, sut qu’elle allait se régaler par la suite à consulter tout ça.

Pour l’heure, la Maîtresse de Mineko souriait doucement, une main en appui sur sa tête, et tripotait doucement ses lèvres avec ses doigts gantés, mordillant parfois dessus quand elle sentait sa queue se durcir, se tendre, et sentait comme une vague remonter en elle. Une délicieuse vague de chaleur, mais qui formait aussi comme une lame, une pointe qui traversait son ventre et remontait dans son organisme.

« Hum, là, encore, oui… Prends tout ton temps, Mineko-chan, je sais que tu as travaillé sur des moulures, que tu as léché tes godes. Sens comme ma verge vibre, palpite, comme elle est chaude… C’est très différent d’un sex toy, hein ? »

Elle n’attendait pas vraiment de réponses, car Mineko était très concentrée. Elle avait dû recevoir beaucoup de consignes de Mélinda sur cette séance avec Alice. La vampire tenait beaucoup à son amitié avec la jeune Princesse, autant pour des raisons économiques que personnelles. Il fallait donc détendre Mineko, car, même si Alice était la Maîtresse, elle était tout de même beaucoup moins rigide que Mélinda. La jeune Princesse soupirait encore, se mordillant doucement les lèvres. La doucereuse langue de Mineko lappait sa queue, remontant progressivement, jusqu’à atteindre la pointe de son membre.

Ce faisant, Mineko ouvrit alors la bouche, et, après avoir regardé sa Maîtresse, vint le prendre en bouche. Alice gémit alors doucement, ses joues s’empourprant délicatement sur place, et posa sa main sur les cheveux de Mineko. Elle la serra doucement, se crispant sur place, tandis que la délicieuse bouche de Mineko filait dessus.

« Là, ouiii… Pense à respirer par le nez, Mineko-chaaan… Prends ton temps, rien ne presse, ta Maîtresse veille sur toi. N’y mets pas les dents, surtout… Glisse ta langue si tu veux, et… Enfonce-là progressivement en toi, prends ton temps, ma belle… »

Très clairement, l’optique d’Alice n’était pas de la mettre sous pression, mais de la calmer, de lui donner confiance en elle…

…Bref, de l’éduquer pour en faire une parfaite esclave sexuelle !

Alice n’avait aucune raison de la stopper, même si elle ne lui prendrait pas sa virginité maintenant. Oh non, l’hymen de Mineko était sacré ! Pour le coup, Alice avait envie de s’inspirer de son amie Mélinda, ou aussi de Nanami. Car elle comptait bien présenter Mineko à Nanami, même s’il faudrait voir comment les deux femmes allaient pouvoir s’occuper de la jeune fille. Mais Alice savait déjà qui prendrait l’hymen de Mineko… Ce sera son mari, Melendil ! Pouvait-on rêver d’un meilleur cadeau ? Melendil n’était pourtant pas un esclavagiste, loin s’en faut. Il avait d’ailleurs encore du mal à apprécier Mélinda, partagé entre ses convictions profondes sur les esclaves et le fait qu’il devait bien admettre que Mélinda n’était pas cruelle envers ce qu’elle considérait comme ses « protégés ». Et Alice était suffisamment lucide pour savoir qu’il aurait du mal, au début, à accepter d’avoir une esclave. Cependant, le choix d’Alice était fait, et, à voir la belle petite bouche de Mineko remuer sur sa verge, elle ne pouvait que la prendre. Comment aurait-elle pu refuser un tel cadeau ?

« Oh, Mineko, hmmm… »

La queue de Mineko se durcissait lentement, ce que Mineko pouvait sentir. Elle se redressait aussi naturellement, défiant ainsi les lois de la gravité. Les doigts gantés de la Princesse se serrèrent encore sur les cheveux de Mineko, et elle gémit une nouvelle fois, rougissant sur place. Elle se déplaçait lentement, faisant crisser son latex. Le latex pouvait être étouffant en ce moment, et, pour bien pouvoir le porter, il fallait s’y habituer. Mais, sous cette tenue, c’était comme si une autre personnalité d’Alice émergeait, une personnalité plus perverse, plus dominatrice, bien plus conquérante. Elle gémit une nouvelle fois.

Sans forcer Mineko, Alice laissait les minutes s’écouler, se délectant des soupirs de son esclave, de ses délicats gémissements, qui étaient comme autant de signes d’une excitation graduelle qui remontait en elle. Ses joues prenaient de délicieuses couleurs, et elle soupira encore.

« P-Plus loin, Mineko, vas-y… Pense à respirer par le nez, ma toute belle… Hmmm… Enfonce ma queue aussi loin que possible entre tes lèvres d’amour, haaaa… »

Ses doigts se crispaient régulièrement sur les cheveux de Mineko, les caressant longuement. Elle jouait avec elle, et continuait longuement à gémir. Oh oui, elle adorait les gorges profondes, et cela risquait bien de l’amener à jouir !

« Je… Haaaan, Mineko, suce-moi bien, remue ta langue, hnnnn… »

Parler devenait de plus en plus compliqué ! Alice s’agitait sur place, nerveuse, ses seins devenant plus douloureux. Tous les signaux annonçaient sa jouissance. Mais est-ce que Mineko arriverait à avaler son sperme ? Pour une première fois, ce serait peut-être difficile, sauf à ce que Mélinda l’ait aussi formé là-dessus… Mais, dans tous les cas, la jouissance d’Alice arrivait rapidement maintenant !

Alice avait sa propre esclave ! C’était assez incroyable ! Elle s’y faisait progressivement au fur et à mesure que Mineko la suçait. Mélinda avait dû mettre des mois pour la préparer, pour l’éduquer, et tout ça avait été fait uniquement dans le but de satisfaire la Princesse de Sylvandell. C’était, à sa manière, vraiment touchant. Alice aurait pu s’offusquer à l’idée d’avoir une esclave, mais elle savait aussi que cette vie était bien meilleure que celle que Mineko avait eu avant, et elle ne voyait aucun signe de maltraitance sur le corps de la jeune femme, ni aucun signe de peur dans le blanc de ses yeux. Au contraire, les esclaves de Mélinda n’avaient peur que quand Mélinda envisageait de les libérer, car ils n’étaient plus avec elle. D’un autre côté, Alice pouvait comprendre la forte persuasion magnétique que Mélinda exerçait sur les autres, elle-même n’y étant pas totalement insensible non plus. C’était Mélinda qui avait révélé à Alice son masochisme, et son goût de la soumission, et qui, à sa manière, la formait maintenant sur la domination.

« Hmmm… Ouii, tu es vraiment douée de ta bouche, ma chérie… »

Yeux clos, Alice soupirait longuement, et serrait les cheveux de Mineko avec sa main. Elle la regardait ensuite, et rougissait doucement. Son membre durci approchait du point de rupture, tandis que Mineko se forçait à bien agir.

« Re-Regarde-moi, Mineko, en prenant ma queue en bouche… Regarde combien tu fais plaisir à… À ta Maîtresse, hmmm… »

C’était si bon ! Alice avait été souvent à sa place, immobilisée par Mélinda ou par ses esclaves plus autoritaires, ou même en suçant la queue de son mari. Mais l’inverse était tout aussi agréable, même si Alice sentait en elle un besoin furieux d’agir naître. La fellation était un acte simple, que Mineko allait sûrement pratiquer régulièrement. La jeune tête blonde avait hâte de présenter Mineko aux autres, comme Nanami, ou encore son mari, Melendil. Mais, avec Nanami, elle se disait qu’elles pourraient sûrement s’amuser avec Hikari aussi. Les deux esclaves pourraient se faire l’amour ensemble, et c’est cette succulente idée qui acheva les résistantes de la Princesse.

En la regardant, Mineko pourrait, à force, savoir précisément quand sa Maîtresse approcherait de l’orgasme, car, face au sexe, elle n’arrivait pas à masquer ses émotions. Son corps se crispa sur place, et elle se mit à jouir compulsivement, recrachant sa délicieuse semence dans la bouche de Mineko. Sa main se serra fortement sur ses cheveux, empêchant Mineko de se retirer, et Alice sentit tout son corps se tendre, s’arquant autour de sa queue, avant de se détendre longuement et fortement, au fur et à mesure qu’elle balançait des giclées de foutre.

« Haaaaa, Mineko, hmmm… »

Alice se calma progressivement, et retira sa verge de la bouche de la jeune femme… Avant de se laisser glisser devant elle. Elle s’agenouilla face à la belle servante, et lui sourit alors, caressant sa joue. Elle savait que Mineko devait avoir du sperme pour la première fois de sa vie dans ce bouche, et, comme le dentifrice, le sperme avait initialement un goût assez amer.

« N’avale pas, ma chérie, partage cette substance avec moi… »

La jeune tête blonde attrapa de nouveau la tête de Mineko, et se pencha vers elle pour l’embrasser, et avaler un peu de ce liquide blanchâtre en elle…

La situation était très agréable pour la jeune Princesse. Une esclave... Elle avait une esclave ! Cette situation aurait dû l'horrifier, mais c'était tout l'inverse qui se produisait. Son cœur battait joyeusement la chamade, s'enflammant à l'idée de cette scène exquise. Dire que Mineko était, jusqu'à présent, une simple camarade de classe ! Oh, Mélinda cachait vraiment bien son jeu ! Mais Alice espérait être à la hauteur, celle-ci n'ayant jamais eu une esclave avant cette date...

Elle l'embrassait donc, longuement et sensuellement, sa langue jouant avec la sienne. L'excitation de Mineko était aussi palpable que la sienne, et elle le sentait bien, en voyant la manière dont la belle esclave lui répondait. Elle avalait son propre sperme, ce qui était un spectacle aussi excitant que sale.

« Hmmm... »

C'était onctueux ! Alice prenait tout son temps, et frottait son corps sur celui de Mineko. Elle soupirait longuement, continuant son office, sentant petit à petit la langue de Mineko réagir avec la sienne. Un contact électrique, tandis que la Princesse faisait durer son plaisir, jusqu'à ce que seules leurs salives ne les unissent mutuellement.

Elle sourit alors, retirant ses lèvres.

« Et bien... Je n'aurai jamais cru te faire l'amour comme ça, Mineko--chan. On peut dire que tu caches bien ton jeu. »

Alice restait encore couchée sur elle, réfléchissant à la suite.

« Je peux continuer à te faire l'amour, ma chérie, mais je pense que tu as aussi envie de voir Sylvandell, non ? Dis-moi quelles sont tes préférences, ma belle... »

Mineko venais de finir sa première vraie fellation et partageait dans un baiser plutôt chaud le sperme qu’elle avait en bouche avec sa maitresse. Sa lui avait fait plus d’effet qu’elle ne l’aurais crus. Les deux s’allongèrent sur le lit continuant cette échange plutôt doux et excitant. Jusqu’à que finalement Alice décide de rompre pour lui parler. Elle aussi n’aurais pas imaginé trouvé ça si agréable…c’était autre chose qu’un gode en plastique.

Sa maitresse lui laissa alors le choix, continué à faire l’amour ou partir pour le pays de la Princesse. C’est vrai qu’elle était l’esclave d’une fille importante, finit la formation, elle était maintenant officiellement la propriété d’une femme importante. Bien qu’elle avait pas mal d’apprentissage théorique et simulation, en expérience réel elle n’avait pas grand-chose. Si elle lui laissait vraiment le choix, Mineko n’avait pas envie d’aller trop vite.

-Je…Mineko veux bien découvrir vôtre pays. L’esclave ne veux pas aller trop vite, pour une première fois.

C’était pas évident de s’habitué à cette façon de parler, elle espérait au moins que ça lui plaisait. De toute façon elle se plierais à ses choix, c’était après tout son rôle.  En tout cas l’idée de voir un autre pays fantastique que celui où elle c’était déjà rendu, était quand même tentant. Cette perspective qui commençait à lui faire envie et l’excitation qu’elle ressentait encore, peut être que ses émotions n’était pas aussi morte qu’elle le pensait.

Alice aurait pu piéger Mineko. Elle était la Maîtresse, et ses désirs s’imposaient normalement sur ceux de son esclave. Ainsi, quand elle donna le choix à Mineko, ce choix n’était en réalité qu’illusoire, car Alice n’était pas tenue de suivre ce que sa servante lui disait. Elle avait beau détesté bien des aspects de l’esclavage, et surtout la violence, tant psychologique que physique, qui allait avec, il fallait bien reconnaître que pouvoir donner des ordres à d’autres personnes était quelque chose de délicieusement excitant. Alice sentait ce frisson de domination remuer en elle, ce frisson qu’elle avait déjà ressenti quand Mélinda s’amusait à la sortir de son rôle de soumise pour qu’elle soit plus dominatrice. Mine de rien, Alice ne s’en sortait pas si mal, mais elle ne voulait pas rompre son lien de confiance avec Mineko.

Sa belle servante souhaitait voir Sylvandell. Alice, dans sa tenue de latex, acquiesça doucement, mais, avant ça, retourna l’embrasser.

« Alors, n’allons pas trop vite, mais je veux encore t’embrasser pendant quelques minutes, Mineko-chan… »

Les tendres lèvres d’Alice se collèrent aux siennes, et elle déplaça ses mains, venant attraper celles de Mineko, qu’elle plaqua contre le lit. Son corps se pressa ensuite chaudement contre le sien, et elle soupira longuement, serrant son corps au sien.

« Hmmm… »

Rien ne pressait, comme Mineko venait, à juste titre, de le dire, et c’était bien quelque chose qu’Alice comptait mettre en pratique. Elle appuya son corps contre le sien, et s’amusa à remuer son ventre d’avant en arrière, faisant ainsi couiner le latex. Ses jambes gainées de latex se frottaient également sur celles de Mineko. Chez Mélinda, on apprenait à aimer le fétichisme, ainsi que ce genre de tenues, mais Alice ne s’habillait que rarement ainsi, toujours dans un cadre intime et privé. Collant ses lèvres à celles de sa partenaire, elle fit durer le baiser, serrant ses doigts avant de les relâcher, et appuya encore. Elle aurait pu laisser Mineko la caresser, ou elle-même le faire, mais elle voulait uniquement l’embrasser. Elle voulait que Mineko goûte à ses délicieuses lèvres, que celle-ci puisse se faire à cette sensation, à ce délicieux plaisir, à ce moment intime et sensuel.

Le temps passait lentement, rythmé par ce baiser appuyé, soutenu, lent et passionné. Mineko ne pouvait que se laisser porter, le baiser se rompant pour mieux reprendre. Elles reprenaient alors leur souffle, jusqu’à ce que leur salive se mélange mutuellement, collant leurs lèvres ensemble. Alice remuait finalement de plus en plus faiblement, pour mieux se lover contre le corps de sa servante, adhérant à celui-ci.

Finalement, Alice mit fin à ce long baiser, où elle mit peu la langue, préférant plutôt se concentrer sur ses lèvres. Un doux sourire orna ensuite ses lèvres.

« C’est bon, hein ? Tu vas t’habituer à mon contact, Mineko… Il va falloir que je te forme, tu sais, et j’ai neuf mois pour le faire. »

Neuf mois, oui… Alice renchérit ensuite en restant collée contre Mineko.

« Si Mélinda m’a confié tes services, ce n’est que pour assouvir mes soifs sexuelles, Mineko… D’ici neuf mois environ, j’aurai deux enfants, et il faudra bien une nourrice pour veiller sur eux. Tu penses pouvoir en être capable ? »

Mineko laissa son choix sur voir le pays de sa maitresse, elle ne voulait pas aller trop vite. Mais bien sur elle ne donnait que son avis, elle savait parfaitement qu’Alice était libre de pas le suivre et de la prendre sur le champ voir même pendant le voyage. Après tout Mineko ignorait encore comment sa maitresse voyageait entre les mondes et comment rejoindre son pays. Alice décida de la suivre, mais avant de partir, elle voulait en profiter encore un peu pour l’embrassé.

Elle se laissa donc faire, laissant les lèvres de sa maitresse se coller au sienne. Sentir son corps contre le sien, même dans sa tenue de latex, ce n’était désagréable. Elle ressentait une certaine chaleur de ce moment, quelque chose d’à la fois excitant et apaisant. Resté comme ça, sans aller plus loin ne la dérangeait pas plus que ça, au contraire elle en fut presque déçue quand finalement Alice rompue son baiser pour parler.

-Hum oui maitresse, c’est bon…Mineko est prête à être formé selon vos envie.

C’était un choix qu’elle accepté donné sa vie, devenir un bien, plutôt que d’y mettre fin. C’était un choix qu’elle avait accepté et qu’elle devait maintenant assumer. Et oui Mélinda l’avais formé et offert pour servir d’esclave sexuel à une princesse, mais cette dernière semblerait envisager bien plus d’option pour elle. Lui parlant de sa grossesse et de ce qu’elle pourrait faire pour elle après.

-Et bien plus jeune j’ai…

Non plus « je », elle n’était plus cette personne, c’était une vie qu’elle avait perdu.

-Enfin Mineko avait un petit frère, elle à pas mal aidé sa mère à l’époque. Elle pourra aider à s’occupé de vos enfants Maitresse. Avec plaisir même.

Bien qu’elle ne se considérait plus comme la grande sœur heureuse qu’elle était à l’époque, elle se souvient encore de la joie qu’elle avait de s’occupé de son petit frère. Même si ça ne remplacerais pas se dernier mort, s’occupé d’autre enfant lui ferrais surement du bien.

-Oui elle saura vous aidez, autant qu’elle pourra.

Alice s’amusait à jouer la Maîtresse, mais elle n’y était pas spécialement habituée. Elle n’avait après tout jamais eu d’esclave ! Mélinda lui avait fait un sacré cadeau, alors Alice comptait prendre son temps avec cette belle servante. Mineko lui expliqua que veiller sur ses enfants ne la dérangerait nullement, et Alice acquiesça doucement en souriant.

« À la réflexion, je pense que tu pourrais parler à la première personne en temps normal, et conserver la troisième personne lorsque nous jouerons au jeu de la Maîtresse… Ça te va ? »

Ce n’était pas vraiment digne d’une Maîtresse, Mélinda n’aurait sûrement pas été très fière, mais Alice faisait ce qu’elle pouvait ! Elle se déplaça encore, et commença à sortir ses habits.

« Bon, le latex c’est bien, mais c’est quand même parfois inconfortable ! Aide-moi à enfiler cette robe, Mineko-chan ! »

Alice se déshabilla devant elle, mais lui tourna le dos, ce qui fit que Mineko ne vit finalement pas grand-chose de cette forme. Elle aida ensuite Alice à enfiler ses longs gants soyeux, puis l’aida à enfiler une superbe robe chinoise. Alice lui tendit ensuite la fleur noire que Mineko posa dans ses cheveux, et lui sourit ensuite, venant l’embrasser doucement sur les lèvres.

« Je vois à ton regard que j’ai l’air de te plaire dans cette robe… Et c’est très bien que tu aimes les enfants. Je compte beaucoup sur toi pour m’aider pendant ma grossesse, et même après. »

La Princesse s’était radoucie. Comme quoi, le changement de tenue amenait aussi un changement de comportement.

« Tu continueras aussi à suivre des études au lycée, Mineko, je pense que Mélinda apprécie ta présence… Mais, pour l’heure, je vais te montrer mon royaume ! »

Avant ça, Alice l’habilla et la recoiffa un peu, terminant cela par un baiser appuyé sur ses lèvres.

Elle attrapa doucement sa main, et la guida vers la pièce de Mélinda abritant son Portail, puis ouvrit un Portail vers celui de Sylvandell, situé dans le Palais Royal. Il fallut attendre quelques instants pour que le Portail se stabilise, puis la tête blonde regarda à nouveau Mineko, serrant ses doigts sur les siens.

« Alors… Tu es prête ? »

Mineko fut soulager de pouvoir parler de nouveau normalement, bien qu’elle s’y serait surement fait de lui parler tout le temps comme ça. Mais si elle devait continuer ses études normales sur terre, ça ne serais pas l’idéal quand même.

-D’accord, c’est vrais que ça serra plus simple pour moi aussi.

Alice était donc dans l’idée de poussé plus loin son rôle de maitresse à certain moment, que d’autre. Ça ne changeait rien qu’elle lui appartenait, mais sa maitresse semblait vouloir un comportement plus amicale le reste du temps. Alice comptait donc se changer avant de partir, c’est vrais qu’une tenue plus classique serrais peut être mieux qu’une tenue en latex.

-Oui bien sûr.

A sa demande Mineko s’approcha pour venir l’aidé que ce soit pour retirer la tenue ou mettre la nouvelle robe. Mineko trouvait que cette robe lui allait vraiment bien, il est vrai qu’elle était très belle digne d’une princesse de conte de fée, même si elle était finalement une vraie princesse. La nudité de cette dernière l’avait même fait un peu rougir face à ce corps magnifique qu’elle avait. Mineko faisait pâle figure à côté d’elle, pour autant elle ne se trouvait pas mal non plus, juste un style différent.

-C’est incroyable qu’une robe de ce style vous vas si bien. Vous avez un corps de poupée, je suis certaine que tout vous vas bien.

Peut-être tout, mais elle faisait partie de ses filles qui pouvait tout porté sans avoir honte du rendu, elle était persuadé. Une fois changer, Alice s’occupa d’elle, c’est vrai qu’elle aussi portait une tenue qui pouvait être gênante à l’extérieur.  Si Alice l’aurait voulu, elle serrait rester comme ça, mais elle lui confia une tenue plus normal, dans un style gothique. En se voyant dedans, Mineko se rendit compte que ça lui allait plutôt bien en réalité.

Toute les deux se rendirent alors au portail pour changer de monde. Elle avait déjà entendu parler de Sylvandel, mais elle ne l’avait jamais vue. Mineko avait quand même hâte de voir ça pour de vrais.

-Oui Maitresse, je vous suis.

Alice sourit devant les réactions de Mineko. Si timide, la jeune fille commençait peu à peu à se laisser aller. Elle avait sûrement eu peur quand Mélinda lui avait annoncé qu'elle servirait une autre femme. Aussi rassurante que soit Mélinda, elle pouvait aussi paradoxalement se montrer très intimidante, parce qu'on pouvait avoir peur de la décevoir. Plus que sa colère à votre encontre, c'était la déception qu'on craignait, car c'était avec l'amour que la vampire vous happait. Et l'amour était une force terrible. Mineko était donc naturellement nerveuse, et c'était aussi pour ça qu'Alice changeait d'attitude, essayant de trouver comment amener la jeune femme à se confier à elle. Sa rougeur ne lui échappa pas, et la Princesse sourit doucement face à elle.

Mineko était ravie de la voir dans sa belle robe chinoise. Mélinda avait conçu celle-ci sur mesure en se rapprochant des tisserands du Shogunat Tao-Bang.

« Ça me fait penser que j'ai une tenue pour toi aussi, Mineko ! De l'autre côté... »

La jeune femme était prête, alors Alice attrapa doucement sa main, et elles passèrent à travers le vortex.

Le déplacement fut pour ainsi dire presque instantané. Elles arrivèrent de l'autre côté, débarquant dans les appartements royaux d'Alice, au sein du nouveau Palais royal de Sylvandell. C'était une pièce cylindrique, avec un orbe qui était situé sur un piédestal devant. Une chambre de résonance magique, que les magiciens utilisaient généralement pour méditer et maîtriser les flux magiques. Le Portail sylvandin était situé sur un petit promontoire, et Alice descendit les quelques marches, tout en regardant si Mineko se faisait à ce transfert.

Elles n'étaient plus sur Terre, maintenant. Alice se déplaça avec elle, tenant toujours Mineko par la main.

« Le sailor fuku n'est pas très recommandé sur Terra, expliqua Alice.

Alice sortit de la chambre de résonance, et emprunta un agréable couloir. Le couloir menait à un autre couloir plus grand, avec de grandes fenêtres permettant de voir les montagnes de Sylvandell. Toutefois, elles n'allèrent pas très loin, car la Princesse ouvrit une autre porte, menant à une penderie.

« Mélinda m'a offert ça... C'était pour toi. Ta tenue quand tu seras à Sylvandell. »

Puisque Mineko avait aidé Alice à enfiler sa robe, elle l'aida. Mineko se déshabilla donc, et Alice sourit en voyant son beau corps. La jeune esclave était vraiment très belle, mais Alice resta professionnelle. Elle enfila son porte-jarretelles, puis une chemise rouge avec une jupe noire gothique, et, pour finir, un corset. Alice noua lentement les lacets dans le dos de Mineko, puis se positionna face à un miroir.

« Alors ? Comment tu te trouves ? Mineko est-elle jolie ? »

Elle demanda ça en remettant les lunettes de Mineko sur son nez, de sorte que celle-ci put admirer sa nouvelle tenue dans le miroir...

Mineko suivie donc sa maitresse qui allait lui montrer son monde et son château. Son nouveau lieu de vie. Quand elle ne serait pas avec Alice au manoir, elle la servirait ici. C’est donc ainsi qu’elle arriva au portail magique. Mineko en avait déjà vue au manoir et même traversé. Mélinda l’avais déjà conduite sur Terra dans son harem où elle lui avait signé de son plein grés les papiers qui fit d’elle esclave. Elle avait abandonné l’envie de vivre et c’était ainsi qu’elle avait accepté de donné sa vie à Mélinda plutôt que d’y mettre fin. Mais avec le temps, sa formation et la bienveillance quand même présente dans son esclavage, elle commençait à remonter un peu la pente. Pour autant, elle avait un choix et comptait bien l’assumé.

Ainsi le portail passé, la voilà de nouveau sur Terra. C’était quand même un lieu différent que le harem de Mélinda. L’aspect était plus médiéval, avec un coté mystique. Alors qu’elle suivait sagement sa maitresse, Mineko observait quand même le décor nouveau, cherchant à prendre des repères. Elles n’allèrent pas bien loin, suivant le couloir se fut finalement à penderie qu’elles allèrent. Cette fois se fut Alice qui l’aida à se changer, lui trouvant une tenue offerte par Mélinda. Es qu’elle lui avait apporté sur mesure, mais lui cachant le cadeau qu’elle était pour elle ? Mineko en avait aucune idée, mais comme pour la combinaison qu’on lui avait mise pour être offerte, elle se laissa sagement faire. Elle rougie quand même un peu, bien que ce n’était pas la première fois, se retrouvant finalement nue, avant d’être de nouveau habillé. Un ensemble gothique rouge et noir, c’était plutôt mignon. Alice fini par lui remettre ses lunettes face au miroir. C’est vrais que ça lui allait plutôt bien, elle était même jolie.

-C’est vrais…c’est la première fois que je me vois comme ça. Merci Maitresse.

Elle afficha même un timide sourire face à son reflet.

Mineko était magnifique là-dedans, ce qu'elle admit elle-même, semblant un peu sortir de son cocon. Mélinda avait dit à Alice que Mineko était très fragile, qu'elle était une ancienne dépressive qui avait failli se suicider. Elle s'était reconstruite dans la servitude, mais elle conservait en elle cette souffrance lancinante. Alice n'était toutefois pas du genre à être violente, et elle comptait prendre soin de la jeune femme... À tel point qu'elle ne lui avait même pas mis de collier ! C'était assez inédit, mais son cou était désormais nu. Alice sourit donc, et retourna Mineko. Elle entrouvrit les lèvres, et caressa ses cheveux, puis l'embrassa sur les lèvres, descendant sa main pour filer sous sa minijupe, et palpa directement ses fesses. Elle pressa ses doigts dessus.

« Hum... »

Alice se pressa donc contre elle, et fit durer le baiser pendant une bonne minute. Elle le rompit ensuite doucement, un sourire doux et tendre sur le coin des lèvres. Mineko tremblait nerveusement, ses seins s'appuyant contre ceux d'Alice.

« Évidemment que tu es belle... Tu en doutais, peut-être ? »

Simple question rhétorique, bien sûr, car Alice ne voulait pas la mettre mal à l'aise.

« J'ai encore autre chose pour toi ! Au début, je pensais te mettre un collier, mais je me suis dit que c'était mieux de te dégager un peu le cou, vu cette chemise. Alors... »

Maintenant sa phrase en suspens, Alice alla ouvrir un coffret, et en sortit une série de bracelets. Ils étaient de différentes couleurs, et elle se rapprocha à nouveau de Mineko, lui demandant de tendre sa main. Alice commença par le bracelet jaune.

« Celui-là, c'est le mien... Le bracelet de Sylvandell. »

Elle le mit sur son poignet, et l'embrassa encore, comme pour consacrer ce moment. Alice attrapa ensuite un bracelet rouge, et celui-là rejoignit l'autre bracelet, donnant lieu à un second baiser. Mineko allait très certainement devoir s'habituer aux nombreuses marques d'affection de sa Maîtresse !

« Lui, c'est pour te rappeler Mélinda... Rouge pour le sang ! »

Alice rangea ensuite les autres bracelets dans le coffret.

« Les autres bracelets seront pour les autres grandes étapes de ta vie, ma chérie... Alors, tu les porteras progressivement... Quand tu rencontreras quelqu'un, que vous aurez un enfant, ou plusieurs... »

La princesse n'avait pas le profil d'une esclavagiste comme Mélinda.

« Tu veux voir ta chambre ? Ou peut-être que tu as faim... Nous allons prendre le temps que tu t'installes ici avant de commencer à me servir, ma belle, ne t'en fais pas ! »

Mineko se regardait dans le miroir avec sa Maitresse à ses côtés. Alice la retourna et l’embrassa doucement, n’hésitant pas à lui mettre une main dans les cheveux, puis sous sa jupe à lui caressé les fesses. C’était plutôt agréable…Alice la trouvait belle, Mineko n’en doutais pas, mais sans se trouvé laide, elle se trouvait surtout banal. Elle avait le profile typique d’une japonaise, elle passait inaperçu au milieux des autres filles.

Alice lui sortit alors une boite avec des cadeaux, des bracelets. C’est vrai qu’elle portait encore jusque-là un collier avec médaille au nom d’Alice. C’était une preuve qu’elle était l’esclave d’Alice et dans un sens ça lui plaisait bien. Mais peut être qu’elle lui remettra plus tard, pour l’instant elle lui mit deux bracelet un rouge au signe du pays de la princesse et un rouge en souvenir de Mélinda. Les autres serrais pour plus tard, à d’autre étape de sa vie.

-Comment ça se fait que vous avez tout ça pour moi ? Je suis votre cadeau surpris, une esclave qui n’était pas prévue ? Ou alors Mélinda vous avez préparé à vous en offrir un jour ?

Ce qui était perturbant aussi c’était de parler d’avoir des enfants, es qu’elle souhaitait qu’elle lui produise des esclaves ? Mélinda avait plusieurs des siennes qui avait des enfants qui était par la suites ses esclaves aussi.  Mais elle n’était pas certaine que ce soit le même genre de la princesse. L’idée d’avoir des enfants lui était pas vraiment passé par la tête et pour le moment à part si c’était la volonté de sa maitresse, c’était pas dans ses projets.

Alice lui proposa alors de découvrir la chambre qui serrais la sienne ou d’aller manger un peu. C’est vrai qu’elle était plus dans une sorte de dortoir avec les autres filles chez Mélinda, elle avait aussi anticipé une chambre ? Après c’était une princesse dans un château, c’était peut-être pas si compliqué à trouver pour elle.

-Je veux bien découvrir la chambre. Avoir un point de repère dans ce château.

Si elle allait vivre ici, elle se demandait qui elle allait rencontré. Alice avait parler de son mari, mais surement d’autre de sa famille. Il lui faudra apprendre comment elle devra se comporté avec eux.

Alice sourit doucement à Mineko, qui l’interrogea sur le fait qu’elle ait anticipé cela.

« Et bien… Mélinda m’en a parlé il y a quelques jours, mais cela fait plusieurs semaines que nous évoquons le sujet, elle et moi. Enfin, pour être précis, elle m’a dit qu’elle me ferait un cadeau il y a quelques jours, mais j’ignorais que c’était toi. J’avais préparé tout ça pour une potentielle esclave… Mélinda m’a dit que je devrais m’endurcir, pour être une bonne mère. Mais, quand je te vois, Mineko, j’ai surtout envie de te rouer de baisers que de te fesser ! »

La jeune Princesse n’avait clairement pas la même approche que Mélinda. Elle était beaucoup plus douce, et bien moins autoritaire qu’elle. Sa main attrapa celle de Mineko, et elle la guida vers sa chambre. Mineko souhaitait découvrir le château, et Alice acquiesça doucement.

« Enfin, ne t’y habitue pas trop, nous sommes en train de construire un plus grand château, tu auras une chambre plus grande que cette petite pièce ! On pourra t’y installer plein de tenues différentes ! »

Alice voyait davantage Mineko comme une amie que comme son esclave. La chambre en question était effectivement très petite, comprenant un lit une place et une bibliothèque, avec une fenêtre donnant sur l’extérieur. Une véritable cellule de moine ! La chambre de Mineko chez Mélinda était en effet plus grande, mais Alice pouvait aussi la laisser dormir dans sa chambre, ou retourner dormir chez Mélinda.

« Pour l’heure, tu vas avoir quartier libre, Mineko. Le château est très petit, nous pouvons aussi aller explorer un peu dehors, voir le nouveau château… Ou grimper sur un dragon, mais on fera peut-être ça dans les prochains jours. Ce soir, je compte sur toi pour être en ma compagnie, mon époux sera là, et aura très sûrement envie de découvrir notre servante. »

Elle lui sourit doucement, et embrassa alors Mineko sur les lèvres.

« Alors, qu’est-ce que tu veux voir ? Ou tu veux peut-être te reposer un peu ? »

Comme toujours, Alice restait soucieuse du bien-être des personnes qui lui étaient proches, quitte à désacraliser son rôle de Maîtresse !

Mineko apprit donc que Mélinda avait préparé Alice à ce genre de chose, avant de choisir Mineko et finalement l’offrir comme esclave à la princesse pour son anniversaire de venue sur Terre. Mélinda avait donc préparé Alice et Mineko à cette nouvelle relation Maitresse esclaves, sans prévenir l’une l’autre à qui elles allaient avoir à faire. Marchant finalement ensemble, tenue par la main de sa Maitresse, Mineko se laissa guidé dans ce château « petit ». Dans un sens c’était amusant quand on connaissait la taille des appartements japonais. Mineko avait été impressionné la première fois qu’elle était arrivée au manoir Warren, alors même ici un petit château, avait du mal à lui paraitre petit. Pourtant Alice parlait déjà d’un plus grand en construction...c’était impressionnant. Finalement arrivé à la pièce qui lui servirais de chambre, Mineko la regarda loin de l’avis de sa Maitresse.

-J’aurais vraiment cette chambre pour moi ?

Mineko avait vécu en famille dans un petit appartement, partageant sa chambre avec son petit frère, puis à la suite partageait une chambre de dortoir avec d’autre esclave de Mélinda, alors une pièce comme ça pour elle toute seule, c’était nouveau.

-C’est…merci, j’ai jamais ut une pièce à moi.

Sa Maitresse parlait pourtant déjà d’une chambre plus grande dans le future château, une pièce où elle comptait lui ranger pas mal de tenue. Es que ça maitresse comptait jouer à la poupée avec elle ? Dans un sens ça pourrais être amusant, surtout que bien qu’elle est corps plutôt banal, beaucoup de tenue lui allait bien. Peut-être qu’elle aurait pu faire une bonne cosplayeuse dans une vie normale. Sa maitresse évoqua alors la suite du programme, lui proposant des choses intéressante, un vol en dragon ? Es qu’elle était sérieuse ? En tout cas elle semblait décidé pour le soir.

-Je veux bien aller voir dehors, je connais mal ce monde. Mais pour ce soir, je serais ravie de vous servir, vous et votre mari.

Plus tôt sa Maitresse lui avait déjà parler qu’il serrais surement celui qui lui prendrait sa virginité, mais es que se serrais se soir ? Qu’importe de toute façon, elle appartenais à sa Maitresse et c’était elle qui choisirais qui et comment, elle allait lui prendre.

Jouer à la poupée avec Mineko était assurément quelque chose d’amusant pour Alice ! Elle était curieuse de voir comment celle-ci allait se comporter avec différentes tenues ! Alice savait que, quand elle portait ses tenues de dominatrice en latex, elle avait tendance à devenir plus perverse, plus autoritaire. Et elle était tout simplement curieuse de voir quelle tenue siérait le mieux à Mineko ! Oui, l’habiller sous toutes les coutures allait clairement être très fun ! Mais, pour l’heure, Mineko semblait sincèrement émue d’avoir une chambre rien que pour elle. Alice était intriguée. Mélinda n’avait-elle pas eu le temps de lui donner une chambre ? Elle haussa les épaules brièvement, puis Mineko accepta d’aller dehors, et était ravie de passer sa soirée en compagnie d’Alice et de son mari. Cela fit sourire Alice, qui embrassa alors Mineko sur les lèvres.

« C’est très bien, Mineko. Tiens-moi par la main, tu n’es pas n’importe quelle esclave, tu sais… Tu sers une Princesse ! »

Elles sortirent des quartiers d’Alice, et descendirent un escalier, ce qui leur permit de rejoindre la cour extérieure. Un solide pont en pierre menait de la partie haute de la ville à ce château, niché sur une colline. En contrebas, une énorme vallée rocailleuse filait à perte de vue, vers de nombreux monts. Sylvandell était au cœur d’une vaste chaîne de montagnes, et, sur le pont, l’air de la montagne vint les saisir tous les deux, s’accompagnant de plusieurs solides bourrasques. Alice huma joyeusement cet air frais. Et, depuis le pont, elle se rapprocha du rebord, et désigna du doigt le flanc de la plus proche montagne. Une ville semblait avoir été collée sur le flanc.

« C’est la partie basse de la capitale, expliqua-t-elle. En bas, s’étend la vallée de Sylvandell, une vallée très fleurie, assez grande, avec des lacs, de petites forêts… Et, en haut, c’est la partie haute, comprenant des manoirs, des édifices religieux… Et le futur Château royal. »

Alice retourna ensuite vers le château, car un palefrenier vint lui amener son cheval, Éclair. Cet ancien destrier de guerre s’ébroua doucement en voyant sa Maîtresse, qui caressa son museau.

« Tu as déjà fait du cheval ? Je vais enfiler un pantalon, viens avec moi, tu vas m’aider… »

La Princesse fila donc dans les écuries, et rejoignit un vestiaire. Elle troqua sa robe pour un pantalon en cuir moulant, et enfila ensuite un corset souple.  Mineko pouvait, soit rester avec elle dans la cabine, soit attendre dehors, Alice n’avait aucun secret pour elle, pas même de pudeur. Toutefois, quand ce fut au tour du corset, elle appela Mineko, afin que celle-ci l’aide à faire les nœuds derrière. Mineko s’affaira donc. Alice portait le corset en cuir comme sous-vêtement, sous un chandail blanc, et sourit encore à Mineko, qui eut droit à un nouveau baiser.

« Tu peux m’embrasser quand tu veux, au fait ! Bon, assez perdu de temps ! »

Elle grimpa ensuite sur Éclair, et aida Mineko à grimper à son tour. Avec sa petite jupe, celle-ci pouvait sans problème se poser sur la selle du cheval. Éclair s’ébroua ensuite, et les deux femmes traversèrent le pont, rejoignant l’entrée de la capitale.

« Alors, où veux-tu aller ? Voir le chantier, ou aller vers le Sanctuaire des Dragons ? »

Pour Mineko, c’était littéralement un nouveau monde qui s’offrait à elle, et Alice pouvait sentir son émerveillement, qui brûlait dans ses yeux.