Très joueuse, Alice préférait ce rôle de « Maîtresse » très au sérieux, car elle s’absorbait très facilement dans son rôle. Elle avait, certes, le profil d’une grande soumise, mais ça ne l’empêchait pas de vouloir diversifier ses expériences. Avec Nanami, elle testait quelque chose qu’elle avait peu l’habitude de faire, ce qui faisait qu’elle frissonnait d’excitation. De base, le simple fait de porter du cuir suffisait à la rendre fébrile. Autrement dit, il ne fallait pas croire qu’elle allait se dégonfler devant le premier signe de résistance de Nanami, car elle savait très bien comment cela marchait. Un bon masochiste se devait souvent de titiller le dominateur, précisément parce que, dans ce type de relation, c’était la punition qui avait des effets sexuels. C’était une déviance librement assumée, relativement inexplicable, mais qui avait toujours fait fantasmer la jeune femme. Se pinçant les lèvres, elle observait ce corps, et donna donc une belle première gifle. Elle pouvait faire mieux, mais il fallait s’échauffer un peu, faire circuler le sang.
Nanami, en retour, sembla, elle aussi, se prendre à ce jeu, puisque, d’un air revêche, elle refusa de l’appeler « Maîtresse », ce qui amena la jeune tête blonde à froncer les sourcils... Et à réagir immédiatement en levant sa main, et en la frappant une nouvelle fois sur une fesse avec sa cravache, cette fois-ci de manière un peu plus forte. Elle sentit le corps de Nanami se soulever un peu, tapant contre le bureau, produisant un claquement sonore, ce délicieux bruit de claquement que la jeune Princesse aimait par-dessus tout.
« Tu es vraiment... Une esclave... Rebelle, Nanami ! Indisciplinée, et... Très mùal éduquée ! Espèce de... Espèce de petite... CATIN !! »
Alice ponctua cette tirade de plusieurs coups de cravache supplémentaires, faisant se plier le corps de Nanami vers l’avant, puis posa ensuite ses mains sur la boucle de sa ceinture à l’avant, et la défit. Nanami était terriblement jolie dans cette tenue sanglée et érotique, mais, pour une esclave, il était préférable de le lui retirer. Elle défit donc la ceinture, et défit un peu les sangles retenant le reste du pantalon, jusqu’à le faire tomber, puis ordonna à Nanami de se déplacer, Alice sortant rapidement d’autres jouets.
Au plafond, on pouvait voir des encoches fixées au plafond. Elles avaient été placées là pour une raison particulière, et Alice y enroula des cordes, avec, à leur extrémité, des sangles en cuir, et ordonna à Nanami d’y glisser ses mains, tout en reliant les cordes de l’autre côté, afin d’en faire une sorte de treuil sommaire et rudimentaire, faisant un nœud très efficace, le genre de nœuds que Mélinda lui avait enseigné, et qu’on utilisait dans le kinbaku pour ficeler au mieux ses partenaires. Comme quoi, Alice pouvait se montrer manuelle, et elle tira donc sur les cordes, de manière à bien écarter les bras de Nanami, tout en la maintenant bien droite, les jambes également écartées.
« Voilà... C’est comme ça que je vais te punir ! Mais la cravache ne suffit plus pour une traînée comme toi... »
La Princesse, qui dissimulait décidemment bien son jeu, alla chercher un nouvel outil, un fouet émoussé. Mélinda l’avait déjà fouetté, et Alice s’était surprise à en mouiller furieusement. Rien que là, en attrapant ce long objet profilé, elle frissonnait encore doucement sur place, se pinçant doucement les lèvres, ses yeux papillonnant dans ses orbites.
« Je vais fouetter ton petit cul et ton dos, Nanami... Et je ne m’arrêterai que quand tu reconnaîtras devant ta Maîtresse être une vilaine esclave rebelle ! »
On pouvait sentir le tremblement de la voix dans l’intonation d’Alice. Ce spectacle l’excitait énormément. Elle était dans le dos de Nanami, voyant de corps musclé, solide, et terriblement beau. Plus que jamais, elle eut l’intime conviction que cette femme était très similaire à Mélinda, et elle fantasmait déjà en imaginant les deux femmes la torturer sexuellement ensemble. Alors qu’elle levait et abattait son fouet, et qu’elle entendait ce dernier claquer dans l’air, puis fondre sur le délicieux cul de Nanami, il y avait même une partie de son esprit qui y pensait...
*TCHAAAC !!*