Re: Until The Last Back (Tekworld Hero Team)
Posté : 14 sept. 2024 15:24
« Qu'est-ce qu'on fait ? »
C’était la question à un million de crédits, ça. Rozalia tenait sa dague dans la main, et regarda Rinako, ne sachant pas quoi lui répondre. Pour poser une telle question, la Celkhane devait être inquiète, comme la plupart des soldats. Les alarmes de sécurité continuaient à rugir, et la brèche dans le secteur 7 ne fut bientôt plus le seul souci des signaux d’avertissement. Les soldats étaient épuisés après le combat dans les hauteurs, mais étaient pour autant prêts à en découdre.
« Évacuation ! Évacuation ! Évacuation ! lâcha soudain la voix mécanique. Annulation de tous les précédents ordres de mission. Évacuation ! Le site est compromis ! Vous devez rejoindre les tunnels de sortie A et B le plus rapidement possible. Autodestruction du complexe dans dix minutes. »
Rozalia regarda Rinako.
« On fout le camp, voilà ce qu’on fait ! »
Les soldats hurlaient entre eux, tandis que les Formiens progressaient. Le système de sécurité se mettait en place, et Rozalia remarqua alors, en sortant du mess dans un couloir, que d’énormes herses de sécurité, de gros murs en acier, s’abattaient dans le couloir, cloisonnant ce dernier, probablement afin de limiter les Formiens. C’était la panique, et Rozalia suivit le mouvement, essayant de rester près de Rinako, tout en se faisant bousculer. Elles arrivèrent à un embranchement, et Rozalia tourna la tête en entendant des hurlements de douleur entrecoupés de coups de feu et d’explosions.
« Fuyez !
- Pit... AAAAAAHHHH !
- Ils sont trop nombreux ! Repliez-vous ! »
Les ampoules d’urgence étaient systématiquement brisées, et Rozalia vit une herse commencer à s’abattre, tandis qe trois Tekhans couraient en tirant derrière eux à l’aveugle. Les Formiens devaient sûrement les poursuivre, mais, étrangement, Rozalia n’entendait pas les cliquètements si caractéristiques des espèce d’insectes arachnides qui les avaient attaqué là-haut. L’un des trois fugitifs s’écroula alors, comme s’il avait trébuché, et poussa un hurlement. Son collègue essaya de l’attraper par la main, mais le malheureux fut alors tracté dans l’obscurité, tandis que le soldat qui avait tenté de le sauver fut transpercé au niveau du torse par une espèce de queue noirâtre et pointue, qui l’envoya s’écraser contre le mur. Le dernier faillit réussir à s’échapper avant qu’une créature que Rozalia n’avait pas vu ne jaillisse du plafond, et ne s’écrase sur lui dans une gerbe de sang. Un peu de sang gicla sur le visage de Rinako.
La créature regarda brièvement les deux femmes. Elle était noire, immense, et avait tout d’un monstre issu d’un mauvais film d’horreur. C’était un abominable Xénomorphe, qui ouvrit sa gueule, et cracha un jet verdâtre. La herse se ferma toutefois au même moment, et quelques rares gouttes passèrent, touchant le sol, le faisant fondre.
« Putain de vacherie de bordel de merde ! » s’exclama Rozalia.
L’expression résumait plutôt bien la situation. Rozalia regarda Rinako. Le sang avait été jusqu’à tacher ses longs cheveux, mais Rozalia n’avait pas le temps de lui faire sa toilette. Elle reprit sa course vers les tunnels d’évacuation. Tout le site était un grand dispositif militaire comprenant de nombreux bunkers, ce que Rozalia réalisa en s’approchant d’une espèce de carte qui clignotait furieusement, et qui représentait le système de défense souterrain, qui ressemblait à ça, leur bunker étant indiqué en rouge clignotant :
Une installation complexe, chaque bunker étant relié par des tramways. Après avoir brièvement regardé ce plan, Rozalia décida de se rendre vers les quais, en compagnie de Rinako et des autres soldats qui fuyaient. La scène était bordélique au possible, et elles empruntèrent une cage d’escaliers remplie. Un soldat glissa sur une marche, trébuchant, et s’affala contre la rambarde. Rozalia tendit la main pour qu’il se relève, quand on entendit des hurlements.
« Là-haut !
- Au secours !
- Nous sommes faits comme des rats !
- Tirez ! »
D’autres Xénos étaient depuis les sommets de la cage d’escaliers, et se mirent à plonger sur leurs proies, dans un enfer de balles, de hurlements, et de membres qui s’envolaient. Rozalia vit le garde qu’elle avait aidé à se redresser se recevoir une queue pointue dans la tête, avant de s’envoler pour s’écraser comme une boule de bowling sur d’autres soldats, les renversant. Elle réalisa alors que les Tekhans faisaient plus de dégâts entre eux que les Formiens. Les Xénomorphes avaient brisé les lampes, plongeant la cage dans la pénombre.
*Un abattoir... Cet endroit est un coupe-gorge !*
Attrapant Rinako par le poignet, afin de la décourager de jouer aux héroïnes, Rozalia tenta de se replier, de retourner vers les couloirs.
« On ne peut rien pour eux, Rinako ! » hurla-t-elle pour que sa voix porte par-dessus les hurlements d’agonie et les rafales.
Rozalia sortit la première, mais un Xénomorphe les avait vu, ou avait senti la signature magique de Rinako. Toujours est-il que sa lourde queue frappa la frêle Rinako sur les flancs, le bout cinglant la jambe de Redemption. Cette dernière tomba par terre tandis que le Xénomorphe ouvrit sa gueule, faisant pointer sa curieuse langue en forme de tube, qu’il pouvait utiliser pour la planter dans le cerveau de Rinako, et ainsi, outre la tuer, absorber sa cervelle ([size=10pt]NdA : les Xénos de base, si je ne m’abuse, n’absorbent pas la cervelle de leurs victimes, mais on a bien le droit d’innover ![/size]). Tout se déroula pour Rozalia presque au ralenti. Basculant en avant, avec une blessure à la jambe, sa main gauche s’écrasa sur le sol, et elle s’en servit pour appuyer dessus, s’élançant dans les airs, décrivant une espèce de roulade. Son arc glissa de son dos, tandis que la salive du Xénomorphe tombait autour de Rinako. La main droite Rozalia attrapa une flèche, tandis que la gauche se relevait, les jambes de Rozalia retournant sur le sol, derrière sa tête. Elle décrivit une espèce de glissade, et lâcha sa flèche, avec une rapidité et une dextérité qui auraient fait pâlir n’importe quel elfe sylvestre.
La flèche se planta dans la langue du Xéno, qui se mit à couiner de douleur en se reculant, laissant ainsi à Rinako l’opportunité de l’achever avec son feu. Rozalia récupéra alors son transmetteur pour appeler Nika :
« Nika ? Nika ?! Tu es où, bordel ?! »
Aucune réponse. Rozalia jura, et, se reprenant, elle se dirigea vers une porte, l’ouvrant pour débarquer dans une espèce de petite armurerie. Elle referma la porte derrière Rinako.
« Je crois qu’il faut prendre un autre chemin. Merde... »
C’était la question à un million de crédits, ça. Rozalia tenait sa dague dans la main, et regarda Rinako, ne sachant pas quoi lui répondre. Pour poser une telle question, la Celkhane devait être inquiète, comme la plupart des soldats. Les alarmes de sécurité continuaient à rugir, et la brèche dans le secteur 7 ne fut bientôt plus le seul souci des signaux d’avertissement. Les soldats étaient épuisés après le combat dans les hauteurs, mais étaient pour autant prêts à en découdre.
« Évacuation ! Évacuation ! Évacuation ! lâcha soudain la voix mécanique. Annulation de tous les précédents ordres de mission. Évacuation ! Le site est compromis ! Vous devez rejoindre les tunnels de sortie A et B le plus rapidement possible. Autodestruction du complexe dans dix minutes. »
Rozalia regarda Rinako.
« On fout le camp, voilà ce qu’on fait ! »
Les soldats hurlaient entre eux, tandis que les Formiens progressaient. Le système de sécurité se mettait en place, et Rozalia remarqua alors, en sortant du mess dans un couloir, que d’énormes herses de sécurité, de gros murs en acier, s’abattaient dans le couloir, cloisonnant ce dernier, probablement afin de limiter les Formiens. C’était la panique, et Rozalia suivit le mouvement, essayant de rester près de Rinako, tout en se faisant bousculer. Elles arrivèrent à un embranchement, et Rozalia tourna la tête en entendant des hurlements de douleur entrecoupés de coups de feu et d’explosions.
« Fuyez !
- Pit... AAAAAAHHHH !
- Ils sont trop nombreux ! Repliez-vous ! »
Les ampoules d’urgence étaient systématiquement brisées, et Rozalia vit une herse commencer à s’abattre, tandis qe trois Tekhans couraient en tirant derrière eux à l’aveugle. Les Formiens devaient sûrement les poursuivre, mais, étrangement, Rozalia n’entendait pas les cliquètements si caractéristiques des espèce d’insectes arachnides qui les avaient attaqué là-haut. L’un des trois fugitifs s’écroula alors, comme s’il avait trébuché, et poussa un hurlement. Son collègue essaya de l’attraper par la main, mais le malheureux fut alors tracté dans l’obscurité, tandis que le soldat qui avait tenté de le sauver fut transpercé au niveau du torse par une espèce de queue noirâtre et pointue, qui l’envoya s’écraser contre le mur. Le dernier faillit réussir à s’échapper avant qu’une créature que Rozalia n’avait pas vu ne jaillisse du plafond, et ne s’écrase sur lui dans une gerbe de sang. Un peu de sang gicla sur le visage de Rinako.
La créature regarda brièvement les deux femmes. Elle était noire, immense, et avait tout d’un monstre issu d’un mauvais film d’horreur. C’était un abominable Xénomorphe, qui ouvrit sa gueule, et cracha un jet verdâtre. La herse se ferma toutefois au même moment, et quelques rares gouttes passèrent, touchant le sol, le faisant fondre.
« Putain de vacherie de bordel de merde ! » s’exclama Rozalia.
L’expression résumait plutôt bien la situation. Rozalia regarda Rinako. Le sang avait été jusqu’à tacher ses longs cheveux, mais Rozalia n’avait pas le temps de lui faire sa toilette. Elle reprit sa course vers les tunnels d’évacuation. Tout le site était un grand dispositif militaire comprenant de nombreux bunkers, ce que Rozalia réalisa en s’approchant d’une espèce de carte qui clignotait furieusement, et qui représentait le système de défense souterrain, qui ressemblait à ça, leur bunker étant indiqué en rouge clignotant :

Une installation complexe, chaque bunker étant relié par des tramways. Après avoir brièvement regardé ce plan, Rozalia décida de se rendre vers les quais, en compagnie de Rinako et des autres soldats qui fuyaient. La scène était bordélique au possible, et elles empruntèrent une cage d’escaliers remplie. Un soldat glissa sur une marche, trébuchant, et s’affala contre la rambarde. Rozalia tendit la main pour qu’il se relève, quand on entendit des hurlements.
« Là-haut !
- Au secours !
- Nous sommes faits comme des rats !
- Tirez ! »
D’autres Xénos étaient depuis les sommets de la cage d’escaliers, et se mirent à plonger sur leurs proies, dans un enfer de balles, de hurlements, et de membres qui s’envolaient. Rozalia vit le garde qu’elle avait aidé à se redresser se recevoir une queue pointue dans la tête, avant de s’envoler pour s’écraser comme une boule de bowling sur d’autres soldats, les renversant. Elle réalisa alors que les Tekhans faisaient plus de dégâts entre eux que les Formiens. Les Xénomorphes avaient brisé les lampes, plongeant la cage dans la pénombre.
*Un abattoir... Cet endroit est un coupe-gorge !*
Attrapant Rinako par le poignet, afin de la décourager de jouer aux héroïnes, Rozalia tenta de se replier, de retourner vers les couloirs.
« On ne peut rien pour eux, Rinako ! » hurla-t-elle pour que sa voix porte par-dessus les hurlements d’agonie et les rafales.
Rozalia sortit la première, mais un Xénomorphe les avait vu, ou avait senti la signature magique de Rinako. Toujours est-il que sa lourde queue frappa la frêle Rinako sur les flancs, le bout cinglant la jambe de Redemption. Cette dernière tomba par terre tandis que le Xénomorphe ouvrit sa gueule, faisant pointer sa curieuse langue en forme de tube, qu’il pouvait utiliser pour la planter dans le cerveau de Rinako, et ainsi, outre la tuer, absorber sa cervelle ([size=10pt]NdA : les Xénos de base, si je ne m’abuse, n’absorbent pas la cervelle de leurs victimes, mais on a bien le droit d’innover ![/size]). Tout se déroula pour Rozalia presque au ralenti. Basculant en avant, avec une blessure à la jambe, sa main gauche s’écrasa sur le sol, et elle s’en servit pour appuyer dessus, s’élançant dans les airs, décrivant une espèce de roulade. Son arc glissa de son dos, tandis que la salive du Xénomorphe tombait autour de Rinako. La main droite Rozalia attrapa une flèche, tandis que la gauche se relevait, les jambes de Rozalia retournant sur le sol, derrière sa tête. Elle décrivit une espèce de glissade, et lâcha sa flèche, avec une rapidité et une dextérité qui auraient fait pâlir n’importe quel elfe sylvestre.
La flèche se planta dans la langue du Xéno, qui se mit à couiner de douleur en se reculant, laissant ainsi à Rinako l’opportunité de l’achever avec son feu. Rozalia récupéra alors son transmetteur pour appeler Nika :
« Nika ? Nika ?! Tu es où, bordel ?! »
Aucune réponse. Rozalia jura, et, se reprenant, elle se dirigea vers une porte, l’ouvrant pour débarquer dans une espèce de petite armurerie. Elle referma la porte derrière Rinako.
« Je crois qu’il faut prendre un autre chemin. Merde... »