The Multiversity

Paul et Marley allaient offrir à leur patronne une expérience extraordinaire, car la magie rose de Mélona les enveloppait tous les trois. Si cette magie rose faisait sauter les barrières en désinhibant les gens, elle renforçait aussi leur endurance sexuelle. Les deux hommes étaient donc déchaînés, et Lissandre, elle aussi, laissait parler ses profonds fantasmes. Fusionnée à elle, Mélona ressentait ses pensées et ses fantasmes, et s’en délectait joyeusement.

« Une retenue de salaire ? C’est vilain, ça, Lissandre ! Je pense que tu pourrais plutôt les humilier, les fouetter, les battre, leur mettre des ceintures de chasteté en les sodomisant… »

Si Lissandre avait honte de ses fantasmes, elle n’avait clairement pas encore vu ceux de Mélona ! La Slime pouvait être redoutable, mais Lissandre avait surtout été troublée quand Mélona l’avait qualifié de « Maman ». Une simple mauvaise pensée ? C’était difficile à croire. Mais, en même temps, la psychologie torturée de Mélona pouvait toujours laisser quelques surprises. Disons que la Slime n’était pas au bout de toutes les surprises qu’elle comptait révéler à Lissandre.

Elle rigola encore dans sa tête, avant de poursuivre :

« Tes fantasmes sont tes fantasmes, Lissandre, je ne fais que t’aider à les révéler… Mais sache que le sexe, cela existe aussi chez les animaux. Je peux aussi les contrôler pour copuler avec les humains. Pour moi, ce n’est que du sexe inter-espèces, comme nous le faisons en ce moment… Et, de toute façon, je ne suis pas aussi coincée que vous sur ce sujet ! »

Elle était souvent surprise de voir à quel point les humains, pourtant si beaux, étaient aussi sclérosés à l’égard du sexe. Paradoxalement, cela les rendait aussi bien plus malléables, et accroissait leur perversité. Mélona était donc partagée, mais manquait surtout encore de maturité pour comprendre certaines notions complexes. Elle avait toujours en elle ce raisonnement d’enfant débridé qu’elle appliquait à travers les rapports sexuels. Pour elle, tout ça était une sorte de bouillis qui formait un même ensemble : affection, tendresse, amour, sexe… Pouvait-elle seulement concevoir la notion de viol ? L’idée qu’on puisse faire du sexe sans apprécier ? Ça n’avait pour elle aucun sens, comme si on voulait refuser un câlin ! Elle ne pouvait justifier ça que par la pudibonderie propre aux êtres humains. Autant dire que, avec elle, Lissandre avait du souci à se faire.

Pour l’heure, toutefois, seuls comptaient Paul et Marley. Les deux hommes étaient élancés dans un ballet interminable, partageant le corps et les lèvres de Lissandre. Ses jambes se crispaient autour du bassin de Paul. Paul, lui, continuait à besogner son amante en grognant encore, se pinçant les lèvres, sentant sa queue endolorie l’élancer furieusement, témoignant de sa furieuse envie de jouir, de se relâcher copieusement en elle, de cracher son abondante semence. Oh, qu’elle était bonne ! Certes, il allait falloir leur apprendre le respect ensuite, mais Mélona était là pour ça, non ?

En tout cas, la jeune Slime se régalait joyeusement de cette situation, et laissa finalement les deux hommes se relâcher, en même temps que Lissandre.

« Pa-Patronne… !
-  Hmmm… !! »

Les deux, après plusieurs minutes de cette puissante pénétration, n’en pouvaient plus… Et jouirent en même temps, se relâchant dans le corps de Lissandre.

« Haaaaaaaaaaannn… !! »

Lissandre ne fut pas la seule à jouir, Mélona jouit aussi, un orgasme plus cérébral, qui amplifia celui de Lissandre, qui sentit tout son corps vibrer. Partout où il y avait du latex, sa peau se mit à frissonner, comme pour traduire le plaisir suprême de Mélona, qui se laissa aller à cet orgasme jouissif et intensif.

Un pur régal, tout simplement.

Quelle sensation étrange et grisante que de jouir sans avoir le contrôle de son corps ! Quelle sensation étrange que de ressentir tant de choses et de ne pas pouvoir relâcher les muscles de ses jambes ou décider de s’allonger pour récupérer. Et pourtant elle le vivait. Elle ressentait des frissons sur sa peau de choix. Son latex frissonnait et lui donnait l’impression d’être vivant. Lissandre adorait ça !

C’était chaud en elle. Elle le sentait par deux endroits en même temps. C’était une sensation agréable et… soudain ça le fut beaucoup moins !

« NON !! »

Ils avaient tous les deux éjaculés en elle. Il y avait du sperme dans son intimité. Une possibilité qu’il remonte jusqu’à ses œufs et que de cette union commence la fabrication d’un enfant.

« Non non non non ! Ce n’est pas possible ! Ça ne peut pas arriver ! »

Elle n’avait pas le contrôle de son corps et soudainement, elle se sentait comme dans une prison. Jamais elle n’avait pu penser que sa combinaison de latex rose pourrait lui redonner cette sensation de claustrophobie. Elle avait envie de taper de ses mains sur les épaules musclées. Elle avait envie de fuir avec ses jambes qui n’étaient pas sous son contrôle.

« Pourquoi vous avez joui en moi ?! Je ne veux pas tomber enceinte !! Non, je ne veux pas avoir un enfant ! »

Toutes les idées étranges et possiblement attirantes parce que tabou qu’avait mis la slime dans sa tête n’existaient plus. Que ce soit la punition qu’elle prévoyait pour les deux gardes ou les fusions de slimes avec des animaux. Tout ça ne faisait plus partie des pensées importantes. En fait, dans sa tête, c’était la panique. C’était l’intérieur d’un sous-marin nucléaire qui était plongé dans une lumière rouge avec des alarmes bruyantes.

Elle avait envie de crier. Mais sa psyché lui faisait croire que même ça n’était plus sous son contrôle.

Elle voulait fuir et aller se nettoyer. Quelle ironie alors qu’elle se trouvait dans une piscine. Mais son corps lui interdisait de bouger. Il n’avait plus aucun contrôle. C’était elle qui était le maître à bord. Elle qui pensait comme une enfant innocente.

Les deux hommes jouirent copieusement en elle. Avaient-ils déjà joui autant, et aussi forts ? Mélona espérait bien que non ! Ils étaient désormais au bord d’une nouvelle vie, une vie pleine de plaisir et de délice avec leur patronne ! Les deux s’abandonnèrent longuement en elle. Ils jouirent sans se retenir, et, tandis que Lissandre reprenait ses esprits… Elle agaça soudain Mélona ! Celle-ci, qui partageait un moment de bonheur, un moment d’union, un peu comme une petite chatte qui ronronnerait contre sa Maîtresse, l’entendit soudain piailler, hurler, gesticulant, tambourinant sur le torse de Paul. Elle craignait d’être enceinte, et Paul grogna alors. Car, même s’il venait de jouir, la magie rose agissait toujours en lui. Sa verge l’élançait toujours, et il remua à nouveau. Marley posa sa main sur la bouche de Lissandre, et serra, l’empêchant de parler. Son corps ne pouvait lui obéir, et ses bras cessèrent soudain de se remuer. Ils cessèrent de tambouriner sur le torse de Paul, et caressèrent les épaules de l’homme, avant de pincer le cou de Paul.

« Ta résistance est inutile ! Tu vas te calmer, je compte encore longuement jouer avec toi ! «

Mais Lissandre refusait d’obéir. Paul la gifla alors, et Mélona gonfla et durcit sons lime à hauteur des poumons de Lissandre, l’étouffant ainsi progressivement. Paul attrapa ensuite le visage de sa patronne, et l’embrassa sèchement, mordillant sa lèvre inférieure.

« Oh non, Patronne ! Même si vous me virez ensuite, je m’en fous, il y a trop longtemps que je vous vois vous dandiner sous mon nez comme ça ! »

Marley pinça également ses seins. Il était plus brutal que lui.

« Vous n’êtes plus en position de faire des exigences, Chef. Là, vous êtes notre salope, et j’ai encore très envie de me décharger en vous, putain ! »

Pauvre Lissandre ! Mais ce qu’elle craignait n’avait en réalité aucune raison d’être ! Le Slime était là, en elle, recouvrant ses parois vaginales, et s’enfonçant toujours plus profondément.

« Je croyais te l’avoir dit, je me nourris de ça… J’ai avalé tout leur sperme, je ne t’en ai pas laissé une seule goutte, hihi ! Mais tu as tort, tu sais… J’adorerai donner la vie, mais je suis totalement inféconde. J’adorerai avoir une petite Mélona que je cajolerai et que j’aimerai pour que nous te violons ensemble ! »

Oui, pour Mélona, le sexe était un jeu, rien de plus, rien de moins… Peut-être bien parce qu’elle ne pouvait pas tomber enceinte ? Qui sait ? Mais toujours est-il qu’elle ne voulait pas que Lissandre boude ! C’était son moment ! Et, pendant ce temps, Paul la retourna, puis attrapa sèchement ses cheveux, redressant son corps, tandis que son bassin se frottait contre sa queue. Il frotta sa verge sur les fesses en latex de Lissandre, visiblement très impatient de passer à la suite.

Devant Lissandre, Marley, de son côté, récupéra parmi ses affaires un collier pour le chien de garde, et le mit autour du cou de Lissandre, tout en ricanant sur place.

« La magie rose est une arme à double tranchant, Lissandre… Il faut savoir assumer, mais, ne t’inquiète pas, je suis là pour te protéger ! Je t’aime ! »

C’était une drôle de façon de montrer son amour ! Pendant ce temps, Paul se lova contre le dos de Lissandre, et mordilla son cou, tandis que Marley attachait au collier une laisse, et tirait dessus, l’étranglant un peu.

« Tu croyais vraiment qu’on allait s’arrêter là ?
-  Paul, t’es sûr de ton coup, mec ?
-  Cette salope te fait bander autant que moi, merde ! Tous les jours, elle nous nargue en prenant son bain dans sa combinaison, en se reposant sur son transat avec son cul qui brille… Bordel, j’ai jamais eu autant envie de ma vie de baiser une nana ! »

Marley acquiesça, et Paul se frotta encore contre Lissandre. La femme en combinaison rose se tortillait sur place, totalement incapable de lutter.

« Il faut que tu profites du moment, Maman ! J’adorerai que tu m’offres une petite-sœur, mais je ne veux pas te forcer ! Tu ne seras enceinte que quand je le déciderai ! »

La Slime gloussa encore dans son esprit. Puis Paul s’enfonça alors dans le cul de Lissandre, tandis que Marley venait pétrir les seins de la jeune femme entre ses doigts. Il pinça le téton, et mordilla ensuite fortement son sein, le latex amortissant la douleur. Paul, de son côté, tenait les cheveux ou la laisse de Lissandre d’une main, et l’eau éclaboussait autour de ses fesses. Quand le postérieur de Lissandre ressortait, Paul la giflait, frappant son délicieux cul.

« Putain, si ça doit être ma dernière journée avec toi, Lissandre, je vais y prendre mon putain de pied !! »

Et Paul accéléra encore. Mélona, elle, rayonnait de bonheur !

Que se passait-il ?! Pourquoi se faisait-elle gifler ? Pourquoi cherchait-on à l’étouffer ? Qu’avait-elle fait de mal ? Est-ce que c’était elle qui avait voulu tout ça ? Est-ce qu’on abusait d’elle ? Lissandre était sur le point de paniquer mais tout allait si vite qu’elle n’y parvenait même pas. Comme si elle était décorporée. Déconnectée de son système nerveux.

*Tu… Tu t’en nourris ? Vraiment ? *

L’excitation accompagnée de la curiosité repointaient le bout de leur museau derrière l’angle du mur dans son esprit. C’était encore timide mais elle n’avait plus envie de crier.

Alors qu’une verge se frottait contre son latex et qu’un collier se rapprochait de son cou, Lissandre se concentrait sur ses pensées qui lui provoquait bien plus de réactions.

*Tu m’aimes ? Je… Merci ! Moi aussi je crois que je t’aime beaucoup ! *

Marley dut penser que sa patronne –ou ex-patronne ?- était folle. Comment pouvait-elle crier un instant et sourire aussi grandement juste après ? Il s’en fichait. Attacher ce collier autour de cou de celle qui l’employait lui donner un sentiment de toute-puissance. Sa grande verge en eut d’ailleurs un tressautement de plaisir non dissimulé.

*Tu sais quoi Mélona, je crois que pour toi, et parce que tu es très spéciale. Je crois que… *

Elle ne voulait pas devenir enceinte. Elle ne voulait pas voir la peau de son ventre se déformer, grossier et devoir porter ce poids pendant neuf longs mois. Faire attention à pleins de trucs. Souffrir dans un hôpital effrayant. Et se retrouver avec une petite vie si fragile et un corps si abimé.

Mais…

*Je crois que j’aimerai bien porter ton enfant si c’était possible. C’est possible d’ailleurs ? Qu’il y ait une partie de toi dans cet enfant fait de moi et d’un homme ? *

« Les garçons ? J’espère que vous n’êtes pas fatigués. J’espère surtout que vous ne vous êtes pas entièrement vidés parce que je n’ai rien senti. »

C’était de la provocation. Pour sûr ! Mais ce n’était pas que ça. C’était aussi une déclaration à voix haute à la slime invisible et rose.

« Vous ne me croyez pas ? Vous n’avez qu’à regarder dans l’eau. Regardez et vous verrez que vous venez de tirer à blanc. »

Mélona était très rapide à dispenser son amour. Le fait est qu’elle raisonnait comme une enfant, avec ses bons côtés… Et ses mauvais. Des mauvais côtés que Lissandre n’avait pas encore eu la « chance » de voir, car Mélona… Et bien, elle pouvait bouder. Mais là, tout ce que Lissandre, c’était une enfant avec un corps d’adulte jouer à des jeux d’adulte, mais en y appliquant la logique simpliste et redoutable d’un enfant. Mélona aurait fasciné les psychiatres du monde entier ! Mais là, dans le corps de Lissandre, elle se sentait bien, si bien. Les garçons les baisaient toutes les deux, et elle sentit Lissandre s’apaiser progressivement, ainsi qu’une étrange sensation à hauteur de son cœur, un sentiment curieux, une sorte de pulsation bizarre. Mélona pouvait simuler le désir sexuel, elle pouvait diffuser de la dopamine dans un cerveau humain pour faire de cette personne un pur pervers… Mais elle n’arrivait pas encore à synthétiser certaines émotions très spécifiques. Et il y avait quelque chose qu’elle ne comprenait pas, un obstacle sur lequel elle butait, le centre de tout ça… Sa Maîtresse lui en avait parlé quand elle l’avait interrogé.

C’était l’amour. Un truc bizarre, qui avait pu amener certains de ses partenaires à la rejeter, déclenchant chez elle une douleur qu’elle détestait ! Une sorte de pointe dans le corps, de couteau à l’intérieur qui refusait de partir, et qui tuait toute envie en elle… Même le besoin de sucreries ! Elle restait alors assise à bouder, et sentait ses joues couler tandis qu’elle synthétisait des larmes. Cela ne durait jamais longtemps, mais elle détestait ça ! Et c’est cette force qu’elle ressentait chez Lissandre ! Cela la troublait donc, jusqu’à ce que Lissandre avoue qu’elle…

…Qu’elle voulait bien porter son bébé !

Dans un manga, c’était sûrement à ce moment que Mélona aurait accueilli les yeux ! Au lieu de ça, tout le slime se mit à trembler, et, consciente de son effet, Mélona provoqua alors les deux mâles. Paul grogna alors, et tira d’un coup sec sur la laisse, étranglant la jeune femme.

« Putain, tu nous provoques, là !
-  J’voulais pas les croire, mais vous êtes encore plus salope que ce qu’on dit de vous, Maîtresse ! »

Mélona ne gloussa pas, car elle songeait à ça, à cette possibilité.

« Je n’en sais rien. À dire vrai, il y a encore quelques mois, je ne pensais même pas pouvoir fusionner avec un humain. Mais je peux produire du sperme, alors… Il faudrait que je te présente à ta Maîtresse, pour savoir si une mini-Mélona peut pousser dans ton ventre. J’adore les femmes enceinte ! J’aime poser ma tête sur le ventre, et entendre les bébés remuer dessous ! Et, maintenant que je peux me fusionner, je peux me coller directement sur le placenta, ou même aller à l’intérieur, c’est si beau ! »

Son pouvoir était absolument terrifiant, et on comprenait mieux pourquoi la Reine Noire l’avait rendu aussi naïve. Aurait-elle été plus cruelle qu’elle aurait pu provoquer des fausses couches à répétition, qu’elle aurait pu se rendre dans le ventre de femmes enceintes pour étrangler les fœtus. Mais c’était tout simplement inconcevable pour Mélona. Et c’était quelque chose que la Reine Noire tenait à conserver. L’amener à avoir un enfant, c’était prendre le risque d’amener Mélona à expérimenter des sentiments adultes. Et, si l’amour était sur le principe une bonne chose, c’était aussi le meilleur chemin menant à la haine. La Reine Noire prendrait-elle ce risque avec Mélona ? Celle de la sortir de son schéma enfantin, de ses blocages mentaux ? Il allait falloir que Lissandre arrive à la convaincre, ce qui n’était pas gagné !

Pour l’heure, deux tentacules jaillirent de la combinaison de Lissandre, et se plantèrent à hauteur de l’aine de chacun des deux hommes. Ils grognèrent alors, et leurs queues gonflèrent alors, tandis qu’ils se mirent à baver, sentant une vague de désir croître en eux.

« J’ai accru leur taux de testostérone ! Je veux qu’ils défoncent ton magnifique corps, Lissandre, qu’ils te plongent dans le coma ! Comme ça, je prendrais encore plus soin de toi, je te recouvrirai totalement ! »

Autant dire que, très clairement, le voyage de Lissandre dans le paranormal « mélonesque » ne faisait que commencer !

« C’est impossible que je tombe dans le coma de plaisir ! »

Lissandre s’imaginait penser cette exclamation. En somme, la mettre au défi d’une façon amusée. Mais c’était sortie à voix haute. Nettement intelligible pour les deux gardes qui venaient de se faire piquer. Acupuncture version super sayen !

« Oups ? »

Même sa façon de « s’excuser » était malicieuse. En fait, elle fit même un clin d’œil avec sa langue qui vint se coincer dans la commisure de ses lèvres. Puis elle sourit.

*Je ne sais pas qui est ta Maîtresse mais… je crois que c’est bizarre de penser ça mais… oui, je crois que d’une certaine façon, ça me rassurerait de savoir que mon enfant, notre enfant serait surveillé de près par toi. Puis, je crois que ce serait sympa aussi de savoir que je te porte comme mon enfant. Je sais pas trop pourquoi. Il y a quelque chose de chaleureux. Quelque chose de fort. Après tout, quel lien plus intime pourrait-il exister ? *

La réalité dépassait la fiction. La réalisatrice qui voulait révolutionner le monde avait l’impression d’avoir aucune imagination en apprenant à connaître Mélona. Et, par conséquent, en apprenant à se connaître elle-même.

« Dites les garçons, vous voulez pas qu’on sorte de la piscine ? »

Tirant sa tête en arrière pour faire tendre la laisse et attirer leur attention. Puis elle ajouta :

« Me voir marcher à quatre pattes, la laisse dans la main de l’un ou de l’autre, en train d’observer mes trous tout ouvert. Ça ne vous excite pas ? »

Elle tira à nouveau sur la laisse, comme un animal qui était impatient de sortir. Qui était trop excité.

« Il y a une chambre à l’intérieur qui a plusieurs miroirs. J’adorerais me voir en train de me faire prendre. »

*Et d’observer ce corps que tu as changé. Je veux te voir Mélona. Je veux te voir avant que je ne m’évanouisses de plaisir intense ! *

Elle sourit fort. Comme une personne qui n’avait plus le contrôle. Qui était totalement junkie au sexe et aux sensations nouvelles que lui procurait la slime, ses mots, ses actions et ce que ça impliquait dans un futur proche et lointain.

Mélona, mère ? Cette simple idée, cette simple pensée, avait en soi de quoi donner des boutons d’urticaire à quiconque ! Si elle avait déjà artificiellement créé des versions mineures d’elle-même, ce n’était jamais très sérieux, car elle était Mélona, tout simplement. Elle était incapable d’avoir une pensée trop complexe… Ou, tout du moins, c’est ce qu’elle se disait. Mais qui sait ? Avec elle, la Reine Noire avait réussi un véritable exploit. Tel Frankenstein,  la Reine avait réussi à créer la vie ex nihilo. Car Mélona était un être artificiel, créé par la magie et par un rituel très puissant. Pouvait-elle enfanter ? Procréer ? En avait-elle seulement vraiment envie ? Certes, elle le disait à Lissandre, mais c’était typiquement le genre de choses qu’elle pouvait redire ensuite au sujet d’une tarte aux fraises, ou d’un gâteau au chocolat. Mélona était ainsi, insaisissable, joueuse, moqueuse, irrésistible, mais terriblement frivole !

L’idée semblait néanmoins plaire à Lissandre, qui proposa alors à Paul et à Marley de sortir de la piscine. Ceux-ci durent cependant jouir à nouveau avant de considérer cette option. Encore une fois, Mélona agissait sur eux, entretenant leur flamme. Une fois cela fini, ils seraient définitivement à bout, et dormiraient assez profondément, le temps de retrouver leurs forces. Mais, en attendant, Lissandre pouvait profiter de deux mâles en rut.

« Hmm… Vous savez comment nous parler, Maîtresse !
-  Merde, je bande encore, si vous saviez comme votre cul est agréable ! »

Ils se retirèrent donc d’elle, et Mélona les suivit. Elle se redressa, mais, à peine entreprit-elle de se mettre debout que Paul, qui tenait la laisse, tira dessus, forçant Lissandre à tomber à genoux. Les hommes attachèrent une clochette dorée à son cou, une clochette qui carillonnait à chaque mouvement, forme ultime d’humiliation. Dans son dos, Marley récupéra une cravache, et l’abattit alors sur le cul de Lissandre.

« Allez, patronne, soyez une bonne chienne, aboyez bien fort ! »

Paul tira sur la laisse, étranglant un peu Lissandre, et Mélona avança alors, manipulant encore le corps de la jeune femme.

« Rassure-toi, j’ai encore plein de choses prévues pour nous ! Mais tu n’es pas obligée de t’évanouir, tu sais, je suis là pour que tu restes en forme, Maman Lissandre… Tu vas voir comme je suis une gentille fille ! »

Mélona continuait à la considérer comme sa mère, mais son côté pernicieux reprenait le dessus, l’amenant à s’arrêter parfois, ou à remuer le cul de gauche à droite, amenant Marley à la frapper encore, ou à la gifler, claquant sa main contre son cul.

« Je sens combien tu adores ça, hihi ! Petite perverse ! »

Pendant ce temps, les deux hommes continuaient leur route, rejoignant l’escalier menant aux chambres, et surtout à celle avec les miroirs…

Encore une fois, elle sentait la douce chaleur d’être remplie. Et que c’était agréable de savoir que Mélona passait juste après, s’en nourrissait et faisait disparaitre le problème d’engrossement.

*Bien qu’être engrossée par toi, Mélona, m’excite beaucoup. *

Les deux gardes furent ravis de son idée. Ils l’enrichiret même d’une clochette et d’une cravache. Comment une femme pourrait-elle refuser un bijou ? Et comment pourrait-elle réagir autrement qu’en frissonnant de plaisir suite à ces coups sur sa peau aux terminaisons gorgées de magie rose ?

*Comment j’ai pu vivre sans toi avant, Mélona ? Je ne peux plus m’en souvenir. *

« Wouf ! »

Lissandre perdait la tête. Tellement de situations qu’elle n’aurait jamais imaginées. Du moins, elle avait pensé à de telles scènes. Mais toujours en tant que réalisatrice. Jamais en tant qu’actrices. C’était irréelle ce qui se passait. C’étiat onirique. Et c’était délicieux.

*Maman Lissandre ? Je me demande si mon lait sera délicieux ? Tu voudras y goûter, ma Mélona ? *

Elle suivait les deux gardes. Ils l’emmenaient dans la chambre aux miroirs. Pas une seule fois ils avaient demandé leur chemin. Lissandre ne se posa même pas la question si c’était normal ou non. Après tout, ils devaient connaître la maison parfaitement. Ça paraissait inévitable pour une mission de surveillance. Puis, en y pensant, elle n’aurait pu répondre que par « wouf ! » s’ils avaient posé la question.

Ils entrèrent dans la chambre aux miroirs. Il y avait tout un pan de mur qui n’était qu’un miroir. Seul détail sur cette surface réfléchissant : une poignée. En effet, derrière se trouvait des placards de rangement. Il y avait une partie pour des vêtements qui pendaient à des cintres. Et une partie qui contenait des boîtes avec des accessoires.

Dans cette chambre aux miroirs, il y avait également un miroir de forme ronde accrochée au plafond. Le reste du plafond étant incrusté de LEDs. En éteignant toutes les lumières, le mur pouvait rappeller une nuit remplie d’étoiles lumineuses. Mais il y avait aussi d’autres programmes. Notamment un qui diffusait une lumière rose et érotique.

Dernière information de cette chambre aux miroirs ? La présence d’une femme de ménage qui astiquait ces surfaces réfléchissantes. Elle arrêta son geste en découvrant les deux mâles complètement nus et la patronne à quatre pattes. Elle ouvrit la bouche et aucun son n’en sortit tellement elle était surprise.

Mélona s’amusait comme un poisson dans l’eau ! Si on sondait sa tête, on aurait pu voir une jeune fille qui dansait sur un champ de pâquerettes sous un ciel multicolore avec des musiques pleines de joie tout autour. En ce moment, on ne pouvait que lui souhaiter tout le bonheur du monde, car elle s’était faite une nouvelle amie, et peut-être même une Maman ! Lissandre n’était pas la première à vouloir adopter Mélona, mais la Slime était très particulière, de sorte que, jusqu’à présent, personne n’avait vraiment réussi à la garder trop longtemps… Ou alors, elle finissait elle-même par partir. Resterait-elle auprès de Lissandre ? Si on lui demandait maintenant, elle se fendrait de tous les superlatifs possibles pour marquer le coup. Oui ! Absolument ! Jusqu’à la mort, et même au-delà ! Des propos excessifs, dignes de ceux que les enfants pouvaient proposer, sans jamais en assumer les conséquences… Mais, hey, n’était-ce pas précisément ce que Mélona était ? Une grande enfant !

Les deux hommes, comme possédés, connaissaient effectivement le manoir à la perfection, puisqu’ils devaient tout surveiller. Ils s’avançaient donc, peinant à retenir leurs érections, victimes d’un priapisme important qui ne disparaîtrait que quand ils seraient vraiment à bout, et totalement rassasiés. Le moins qu’on puisse dire, c’est donc qu’ils en avaient gros ! De sacrés paquets, même ! Mélona, de son côté, ronronnait presque devant les paroles de Lissandre.

« Je peux t’aider à produire du lait maternel, tu sais… À l’aide de mon slime, c’est un lait très particulier, aphrodisiaque ! Et je voudrais goûter à tous les liquides qui sortent de toi, tu ignores à quel point je suis gourmande ! Je t’aime, ma Maman Lissandre ! »

Maman Lissandre… Un surnom affectueux, pour une relation indéniablement orientée sur le bizarre ! Mélona baignait de joie, et le trio entra ensuite dans la « Chambre aux Miroirs ».

Un grand lit rose en forme de cœur était étalé en plein milieu, et un mur tout entier n’était composé que d’un miroir très propre. Un miroir supplémentaire se trouvait au plafond, et la pièce n’avait aucune fenêtre, seulement un éclairage artificiel et modulable. Mélona nota tout ça, mais aussi, et surtout, la jeune femme qui travaillait ici comme intérimaire pour payer son loyer. Habillée en maid, Reiko n’était pas du lycée Jinmu, et rougit donc comme une pivoine devant cette scène. Deux hommes nus, et sa patronne, traînée comme une chienne.

En la voyant, Paul et Marley écarquillèrent également les yeux, et Akira rougit jusqu’aux oreilles.

« M-M-M-M-M-Mais… »

Elle se recroquevilla sur place. Lors de l’entretien d’embauche, sa patronne avait exigé qu’elle porte une tenue de maid spécifique. Elle était assez courte, et Akira venait toujours au manoir après les cours, arrivant donc dans son sailor fuku. Sa patronne était un peu bizarre, mais elle la payait généreusement. Sans être encore totalement innocente, Reiko ne savait pas grand-chose du sexe. Elle n’avait encore jamais embrassé un seul garçon ! Elle rougit donc devant cette scène qui semblait tout droit sortir des romans idiots d’Eishun, son grand-frère, qui n’en ratait jamais pas une pour se moquer d’elle !

Mélona, percevant le malaise, vit la jeune lycéenne se mettre à partir précipitamment.

« EXCUSEZ-MOI, JE N’AI RIEN VU !! »

Elle tenta de les contourner, mais la main de Lissandre, guidée par Mélona, s’agrippa soudain au bras de Reiko. La jeune lycéenne se dégagea, sans toutefois noter une petite tâche rose sur son bras qui n’était pas là avant que la main ne se pose.

Paul et Marley la laissèrent partir en grognant.

« Qu’est-ce que tu fous encore là ?!
-  Retourne chez toi ! »

Marley referma la porte à clef, tandis que Lissandre se déplaça alors, et s’agenouilla devant Paul, venant caresser sa verge.

« Ne t’inquiète pas pour ta domestique, Maman, Mélona s’occupe de toi ! Je trouve par contre que ces Messieurs ne sont pas très excités... Heureusement, je suis là ! »

Paul frémit au contact de cette main sur sa queue, et Marley eut ensuite droit à la seconde main, qui glissa sur sa queue. Lissandre n’avait plus qu’à les regarder, et ils la caressèrent alors, semblant rapidement oublier cet incident. Paul n’hésitait pas à tirer sur les cheveux de Lissandre pour relever sa belle tête en arrière.

« Alors, c’est là votre chambre d’amour, hein, Patronne ?
-  Répondez en aboyant… Un pour Oui, deux pour Non ! »

Et oui, elle n’avait pas encore retrouvé le droit de parler !

« On a entendu tellement de choses sur cet endroit… Vous vous regardez en train de baiser ou quoi ? Vous êtes encore plus perverse que ce que je pensais !
-  Oh ouais, notre salope à nous ! » exulta l’autre.

Nul doute que Lissandre était encore loin d’en avoir fini avec eux !

« Tu embauches vraiment de gros pervers, Maman, hihi… Enfin, j’ai beau les influencer, je ne peux pas créer cette soif qu’ils ont en eux. Je crois vraiment qu’ils rêvent de te baiser très forts depuis longtemps, ma belle Maman ! Ceci dit, je les comprends, à leur place, je t’aurai prise dès l’entretien d’embauche sur la table, hihi ! »

*Du lait maternel ? Je pourrais en produire maintenant ? *

La pensée de voir ses seins gonfler. La pensée de les sentir gorger d’un tel liquide. Et cette pensée de pouvoir s’y abreuver ! Pourquoi est-ce que ça lui faisait monter une bouffée de chaleur ? Pourquoi en avait-elle tellement envie soudainement ?

Reiko la maid était déjà partie.

*Tu t’en occupes ? Comment est-ce que tu pourrais faire ça alors qu’elle est sortie de la chambre ? Chambre qu’il a fermé à clé en plus ! *

Une chambre d’amour ? Le termen était plutôt élogieux. Lissandre l’aurait plutôt appelé sa chambre de sexe. Ou encore la salle des jolies perversions. Mais, étant donné la situation dans laquelle elle était, elle ne pourrait pas essayer de leur expliquer les nuances. Donc elle n’avait plus qu’un seul choix :

« Wouf ! »

Accompagné d’un grand sourire, elle tira la langue et halèta. S’ils voulaient une chienne, elle jouerait le rôle jusqu’au bout !

« C’est délicieux de se voir dans le miroir pendant que je joue avec mon corps. »

Elle venait de connaître une bêtise. Quelle était la punition pour une chienne ? Une tape ? Être mise dehors ? Voulant tout de suite recoller à son personnage, Lissandre reprit sa « voix ».

« Wouf wouf wouf !! »

Puis elle baissa la tête, comme une chienne sachant qu’elle a commise une bêtise. Le problème ? C’est qu’elle arborait un beau sourire malicieux ! Hi hi !

Mélona sourit intérieurement, amusée par les multiples interrogations de Lissandre, auxquelles elle s’efforça de répondre, puisqu’elle avait envie d’être une gentille fille, et qu’elle devait donc répondre aux interrogations de sa maman :

« Bien sûr ! Je peux t’aider à générer du bon lait rose ! Et, pour Reiko, ne t’en fais pas, je t’ai dit que je m’occupais de toi ! Elle a pris un peu de mon slime, je ne peux pas faire grand-chose avec, mais suffisamment pour qu’elle fasse un petit somme. Toi et moi, Maman Lissandre, on s’occupera d’elle plus tard ! »

Mais, pour l’heure, il allait falloir que Paul et Marley la punisse, vu que l’insolente chienne s’était mise à parler ! Les deux hommes se regardèrent donc, hésitant sur la conduite à tenir, puis Marley alla ouvrir un placard, et sourit en voyant, derrière, de multiples « jouets ». Il y avait des fouets, des martinets, des sangles, des colliers, des cordes, des strap-ons, des vibromasseurs… Une véritable caverne d’Ali Baba du sexe ! Paul attrapa alors le fouet, et nota également que le lustre en hauteur avait des sangles.

« Notre chienne est un peu trop rebelle, j’ai une idée…
-  Je te laisse faire ! »

Paul se rapprocha alors du lit, et descendit le lustre, avant d’ordonner à Lissandre de lever les bras. Ses poignets furent attachés à des cordes qui étaient retenues au lustre, puis le lustre se redressa, de sorte que ses bras se retrouvèrent relevés. Souriant doucement, Paul arrêta à mi-chemin, et… Abattit brusquement le fouet ! L’arme claqua en l’air, avant de s’abattre copieusement sur le cul de la jeune femme. Un premier coup de fouet, suivi d’un second.

Marley ricana, et se rapprocha alors, rejoignant le lit, et se mit devant Lissandre, posant ses mains sur sa tête. L’entendre hurler était un pur régal, mais son membre tendu avait très soif de sa bouche.

« Suce ma queue, petite chienne, pendant que Paul te corrige !
-  Oh ouais, tu es faite pour ça, vraiment, j’adore le son du fouet sur ton cul de petite salope rembourrée en latex ! »

La Slime gloussa encore dans la tête de Lissandre.

« Ils sont si appétissants, tu ne trouves pas ?! Que d’énergie, que de vigueur ! »

Oui, Mélona était sous le charme…

Après deux cris, des larmes coulèrent sur les joues de Lissandre. La douleur avait été courte mais intense. Comment aurait-elle pu en être autrement ? La slime avait renforcé ses sensations de sa matière magique.

Impossible de s’en plaindre aux deux gardes. Elle n’était pas autorisée à parler le langage des humains, seulement celui des chiennes. Puis, Mélona était toujours là. Avec elle. Si proche d’elle. Elle était certaine que si la douleur était trop forte : elle viendrait à son aide.

*Je vais avoir un blocage de la machoire à force d’astiquer leurs queues. Hi hi ! *

Haletant comme une chienne, Lissandre regarda d’abord droit dans les yeux du beau noir. Aucune rebellion dans le regard de la bourgeoise. Que du plaisir. Alors elle lapa le bout du gland de Marley. Donnant des coups de langue comme une chienne et non comme une femme qui masturbait avec sa bouche.

Lissandre releva le regard pour voir à quel point Marley s’amusait de la situation. Puis elle décida de changer de méthode. Elle fit d’abord tourner sa langue autour du gland de la queue noire. Quand elle eut fini de faire le tour du propriétaire, elle le suça de la bonne façon. En somme, elle avait décidé que les préliminaires étaient terminés.

*Je le ferai cracher dans ma bouche ! Il ne tiendra pas longtemps ! Foi de moi ! Hi hi ! *

Dans une partie de ses pensées, Lissandre se demandait ce que faisait Reiko en ce moment. Est-ce qu’elle était partie se cacher dans le vestiaire ? Est-ce qu’elle était allée à la recherche de collègues pour parler de ce qu’elle venait de voir ? A moins qu’elle est décidée de s’en faire pousser une paire et qu’elle soit allée dans la salle de surveillance pour regarder le show ?

*Oui. Je crois qu’on s’amusera bien toutes les trois tout à l’heure ! Surtout que j’ai plein de jouets à partager. Hi hi ! *

Mélona ne faisait plus qu’une avec Lissandre. Allait-elle se retirer d’elle ? Oui, forcément, mais… Pas tout de suite !: Elle profitait encore du corps de sa partenaire, tandis que Lissandre succombait peu à peu, s’abandonnant à ce vice infini, à cette luxure exquise. Les coups de fouet claquèrent fortement sur son cul, car Mélona avait amplifié les sensations sur ses zones érogènes. Paul la fouetta encore, faisant gémir à chaque fois Lissandre, se régalant de ses couinements, de ses longs soupirs.

« Putain, ce que vous êtes bonne, Maîtresse !
-  Ah, j’ai l’impression qu’elle m’aspire la queue, bordel ! »

Marley grognait encore, sa grosse queue tapant contre la gorge de Lissandre. Il serra ses mains sur sa tête, l’écrasant sur sa verge, donnant des coups de reins supplémentaires. Là encore, Mélona faisait des merveilles, car une femme normale aurait pu s’étouffer sur cette verge… Mais la Slime veillait au bonheur de sa mère d’adoption, et l’aidait à supporter ça, tout comme ce sentiment de régurgitation qui s’emparait normalement de tout individu quand on titillait sa glotte. Lissandre grognait lentement, car, après avoir joué de sa langue avec la queue de Marley, l’homme fourra sa puissante verge. Il grogna encore, serrant ses mains sur ses cheveux, et Les bras de Lissandre se détachèrent alors du lustre.

Jouant avec, Mélona guida les mains de la femme sur le solide cul charpenté de l’homme, et les malaxa.

« Oui, Maman Lissandre, toi et moi, on va tellement s’amuser ! »

Mélona était très heureuse en ce moment, comme si elle était la Slime la plus heureuse du monde ! Et comment ne pas l’être ? Lissandre était en train de sucer une magnifique queue, et elle sentait celle-ci partir petit à petit, comme si cette dose massive de sexe la faisait délirer. Mélona était habituée à ça, c’était une réaction normale des humains, mais elle continuerait à s’occuper de Lissandre, même après ! Oh oui, la Slime était encore loin d’en avoir fini avec elle.

Paul finit par relâcher son fouet, et les rejoignit alors. Il se lova dans le dos de Lissandre, s’asseyant sur ses genoux, et souleva le corps de Lissandre. Sa verge caressa à nouveau les délicieuses fesses de sa patronne, et Mélona écarta le slime et le latex, permettant ainsi à sa queue de se nicher entre ses fesses. Il grogna en heurtant sa porte arrière, et pinça ses mains sur ses hanches, avant de la mordre dans le creux du cou.

De son côté, Mélona déplaçait les mains de Lissandre, palpant encore le cul de l’homme.

« Tu sais, les hommes adorent qu’on titille leurs fondements… Ça stimule leur prostate ! »

Et, toujours aussi joueuse, Mélona enfonça son doigt dans le fondement de Marley, qui se crispa encore sur place, grognant lentement, et remua le doigt de Lissandre, avant d’en glisser un second, tout en déplaçant son autre main… Qu’elle utilisa pour caresser intimement la jeune femme.

« Là, laisse-moi te faire du bien, Maman Lissandre, tu es si chaude… Mélona sera toujours là pour veiller sur sa mère adorée ! »

Qui refuserait un tel plaisir, une telle gentillesse de la part d’une Slime si aimante ?

C’était étrange de se masturber avec sa propre main et de ne pas en avoir le contrôle. C’était comme une main étrangère qui provoquait des sensations différentes. Non, en fait, c’était même différent. C’était un nouveau type de sensation de se donner/recevoir du plaisir en même temps. C’était à en perdre la tête !

*Tu serais un terrible et délicieux casse-tête pour les psychologues et autres scientifiques. Han ! Hum… oui. Je veux dire, tu repousses tellement les limites de nos compréhensions. Même ma tête ne sait plus ce qu’elle doit faire ! Hi hi ! *

Alors Lissandre redoublait d’efforts. Sa langue s’activait autour du membre jamais épuisé du beau noir. Elle s’était promis qu’il éjaculerait dans sa bouche. Mais le bougre semblait avoir de l’endurance ! Alors elle décida d’appliquer la même technique que Paul : la morsure.

*Tu as vu comment il vient de réagir quand je l’ai mordillé ? Hi hi ! *

Elle n’arrêtait plus. Elle était insatiable. Elle avait un objectif en tête et l’accomplirait quitte à ce qu’elle ne puisse plus parler après parce que sa mâchoire serait victime d’une crampe. Lissandre alternait entre les coups de langue, les petites morsures et les allers-retours dans sa gorge. Comment pouvait-elle faire tout ça ? Grâce à Mélona, bien entendu !

*Viens, mon beau. Viens me donner tous tes petits enfants ! Tu me donnes soif ! *

Ça sonnait comme une vilaine sorcière. Comme une ogresse avec des envies de cannibale. Ou plus simplement comme une nymphomane en devenir ?

Une partie de sa tête se demandait toujours ce qui se passait dans le reste de la villa. Où était la servante ? Que faisait-elle ? Et le reste du monde alors ? S’était-il mis en pause pour savoir comment toute cette affaire allait finir ? Lissandre sourit à cette pensée. Comme si elle était une célébritée mise sous le feu des projecteurs. Comme si elle était une actrice dans les dix dernières minutes d’un épisode d’une série : le dernier de la série après trois saisons éclatantes de succès et d’audimat.

Mélona, chez une psychologue ? L’idée amusa la Slime, qui gloussa doucement. À dire vrai, elle ne savait pas trop de quoi il s’agissait, mais Mélona n’était jamais contre les nouvelles expériences ! Il fallait toutefois bien admettre qu’un psychiatre risquait de vite s’arracher les cheveux en essayant de comprendre le fonctionnement de Mélona. Elle était après tout non-humaine, avec une mentalité très spéciale. La Reine Noire s’était chargée de son éducation, à sa manière. Sa Maîtresse n’était pas forcément très maternelle, et avait gavé Mélona de douceurs en tout genre, des bonbons, des gâteaux, et beaucoup de sexe. Mélona était née Slime, elle avait vu le jour sous la forme d’une grosse flaque, et avait peu à peu changé d’apparence, jusqu’à adopter sa forme standard. C’était elle qui avait choisi, et ce n’était que quand elle avait réussi à se stabiliser, à avoir une forme régulière, que la Reine l’avait autorisé à sortir, et à explorer les autres mondes.

Pour en revenir au cas présent, la Slime sourit encore, dans le corps de Lissandre, sentant que celle-ci était en train de partir, de se disloquer sous l’effet d’un plaisir intense et inouï :

« Je ferai tout ce que ma Maman veut ! Mélona ira voir une psychologue, tu crois qu’elles font de bonnes pâtisseries ? » demanda-t-elle alors.

Lissandre, de son côté, se surpassait, allant jusqu’à mordiller la verge de Marley. C’était douloureux, mais les yeux de l’homme luisaient également. Une lueur rose malicieuse, signifiant que, comme Paul, et comme Lissandre aussi, ils étaient sous l’emprise de la Luxure. Pour en témoigner, le sceau de Lust se formait sur eux, à hauteur du nombril. Il apparaissait sur Paul ainsi que sur Marley, témoignant du fait que Mélona avait le pouvoir de corruption sexuelle d’une succube. Et, comme ils étaient ensemble depuis un certain temps, l’influence de Mélona ne cessait de s’étendre. Lissandre était en train de se caresser, et Mélona la sentait mouiller avec délice. Et, comme elle était intimement liée à elle, elle n’eut qu’à insister un peu, et…

Là, voilà ! Lissandre se crispa sur place en ayant un orgasme. Sa mouille afflua le long de ses doigts, inondant le slime de Mélona, qui frémit sur place, se resserrant autour du corps de sa chère mère.

« Peut-être qu’on devrait conserver leur sperme pour le mélanger à mon slime afin de te rendre enceinte, Maman ? Mais je t’avoue que je ne sais pas comment faire ! Il faudra que je te présente à ma Maîtresse, elle est très intelligente et très forte ! C’est elle qui m’a créé en utilisant la magie et sa propre cyprine, alors je suis sûre qu’elle pourra t’aider ! Je ne te quitterai jamais, Maman Lissandre, je t’aime trop ! »

Des propos, encore une fois, très enfantins, mais Lissandre devait en avoir l’habitude ! En tout cas, Paul et Marley continuaient à s’unir à elle. Les mains de Paul pincèrent à nouveau les tétons de Lissandre, et, répondant aux mordillements de la jeune femme, il mordilla son cou, serrant le creux, ses dents s’enfonçant dans ce latex. Sa queue lui faisait furieusement mal, et Paul n’avait jamais autant bandé de sa vie. Marley ressentait exactement la même chose ! C’était à croire qu’ils fantasmaient secrètement depuis des mois sur leur patronne, tant ils se déchaînaient ! Marley enchaînait les gorges profondes, chaque mordillement de Lissandre le faisant grogner, la douleur éclatant en lui.

« Bordel, elle me mord, cette chienne !
-  Elle est affamée ! »

Le latex crissait, couinait, tandis que les épaisses mains de Paul pétrissaient ses seins, tirant encore dessus, s’excitant sur les tétons. Les deux grognèrent encore… Et finirent alors par jouir à l’unisson.

Ils inondèrent la bouche et le cul de Lissandre, jouissant copieusement. La marque de Lust s’illumina furieusement pendant cette jouissance, et Mélona eut également un orgasme, tout comme Lissandre… Puis la marque s’évapora, et les deux hommes s’effondrèrent. Cependant, Lissandre sentit en elle une énergie l’envahir furieusement, réveillant tous ses membres engourdis. Alors que cette séance aurait dû l’amener dans un état d’ahegao, elle se sentait au contraire trépidante d’énergie…

« C’est parce que nous avons absorbé leur énergie sexuelle, glissa alors une petite voix fluette sur l’épaule de Lissandre. C’est une spécialité des succubes, mais, comme je suis créée à partir de la magie rose, je peux aussi le faire ! »

Cette petite voix fluette émanait… D’une version miniature de Mélona ! Une Chibi Mélona qui déposa un tendre petit baiser sur la joue de Lissandre.

« Hihi ! glissa alors la voix plus forte de la Mélona principale. Je t’ai dit que je pouvais générer des clones, non ? C’est cette petite poupée qui a endormi ta servante… »

Chibi-Mélona acquiesça alors, en frottant son visage contre la joue de Lissandre.

« Oui, je l’ai endormi pour que tu puisses la rassurer, Maman Lissandre ! »

Car, aussi paradoxal que ce soit, après toute cette baise intense, Lissandre devait encore ressentir en elle un insatiable désir sexuel… Mais Paul et Marley, qui dormaient maintenant profondément, n’allaient clairement pas pouvoir l’aider…

Lissandre se jeta sur Chibi-Mélona et la prit dans ses bras.

« Wouah ! Tu es si mignonne. On dirait une poupée ! »

Lissandre ne relâcha pas Chibi-Mélona. En fait, elle n’y pensa même pas tellement elle était excitée. Elle avait tant d’énergie ! Paul et Marley dormaient. Leur sexe enfin épuisé mais pas encore totalement au repos. Lissandre y voyaient encore une bonne longueur. Elle alla donc auprès d’eux pour caresser sensuellement la blanche et la noire. Elle crut percevoir des frissons dans les corps des deux gardes. Mais aucun retour à une érection en bonne et due forme.

Elle se souvint alors qu’elle avait avalé la giclée dans sa bouche. Elle sourit à ce souvenir. Ça lui avait paru si délicieux. Elle se souvint également que Mélona lui avait demandé si elle devait conserver leur sperme maintenant. Lissandre haussa les épaules.

*Si on a besoin d’eux pour faire des enfants toutes les deux, on saura où les trouver ! *

« Bon ! Allons nous occuper de la maid ! Hi hi ! »

Maintenant debout, Lissandre regarda une dernière fois les deux hommes en sommeil. Elle tenait toujours Chibi-Mélona contre sa poitrine magiquement grosse.

« Petite Mélona, montre-moi où tu as emmené la maid. Je suis inquiète pour elle. »

*Et j’ai très envie d’elle. Ah mais c’est vrai que tu es toujours dans ma tête. Hi hi ! Mais est-ce que Petite Mélona entends aussi ? *

Reiko dormait dans une chambre que Lissandre avait demandé à être aménagé selon un de ses désirs. C’était un mélange entre une chambre d’enfants et des envies d’adulte. En face du lit se trouvait un bar. Derrière ce bar se trouvait une énorme installation de chimie et de couleurs. Des ustensiles en verre dont Lissandre ne connaissait pas les noms techniques. Mais elle s’en fichait. Ce qu’elle voulait, c’était voir les couleurs aller d’un endroit à un autre. Elle voulait voir les sept couleurs de l’arc-en-ciel dans cette installation de verre qui montrait très haut. Jusqu’au plafond. Tout ça pour faire quoi ? Pour satisfaire son esprit enfantin et joviale, mais également sa soif de cocktails d’adulte.
Allongée sur le lit, en tournant la tête à gauche : on pouvait voir un mur de peluches. En tournant la tête de l’autre côté, on découvrait un beau meuble repeint en rose et pour le moment fermé.

Lissandre tenait toujours Chibi-Mélona dans les bras. Elle la laissa dans la légion de peluches. Après un baiser sonore sur ses petites lèvres, elle alla s’allonger à côté de la maid endormie.

*Elle est jolie quand elle est dort. *

C’était plus fort qu’elle, elle avait une telle soif de luxure que sa main glissa sur son latex rose, passa sur les dents dures de sa fermeture éclair et commença à jouer avec son bouton d’amour. Très vite elle dut enfoncer deux doigts.

Elle retira ses doigts et caressa tendrement la joue de Reiko. Laissant au passage son fumé humide sur la peau de la maid. Lissandre ne savait pas trop quoi faire. Elle avait cette faim de sexe qui la tenaillait et dans le même temps, elle avait envie de couver Reiko. Elle avait envie de la prendre dans ses bras et de la dorloter.

*Peut-être même lui donner le sein. Je suis curieuse de savoir si ça lui ferait plaisir. Curieuse de savoir quel goût je donnerais. *

Et elle sourit de nouveau en imaginant une vache violette. En imaginant quel goût aurait son lait à elle en comparaison du lait chocolaté de l’animal rural.

Chibi-Mélona allait-elle devenir la peluche de Lissandre ? Une peluche que Lissandre utiliserait pour dormir ? Mélona s’imaginait déjà Lissandre poser la peluche Mélona à côté du lit, et venir frotter son adorable petit nez sur son ventre, ou lui chatouillant le ventre Mine de rien, Mélona était très sensible aux chatouilles ! Cela pouvait surprendre, venant d’une créature aussi indescriptible que la Slime, mais Mélona était pleine de surprises ! En tout cas, les pouvoirs de Mélona avaient relancé l’énergie de Lissandre, qui observa Paul et Marley. Profondément endormis, ceux-ci allaient mettre plusieurs heures à réveiller, et de difficile de savoir comment ils réagiraient. Pour certains, le sommeil avait des vertus d’amnésie. Ils oublieraient cela, et en rêveraient la nuit. Ou peut-être se souviendront-ils de tout, et se réveilleront-ils avec le besoin irrépressible de s’offrir à nouveau à Lissandre ? Même Mélona ne pouvait le garantir, à ce stade !

Lissandre joua un peu avec Chibi-Mélona, faisant glousser cette dernière, qui gigota en remuant les bras, puis Lissandre l’attrapa, et décida d’aller voir Reiko, tout en s’interrogeant sur le fait de savoir si Chibi-Mélona entendait ses pensées.

« Bien sûr ! Je suis aussi Mélona, tu sais ! Juste… Un morceau d’elle ! »

Le morceau principal était encore fusionné avec Lissandre, qui se dirigea ensuite vers l’endroit où était Reiko, la poupée Mélona la guidant. Elle avait déposé Reiko dans une chambre. Difficile de voir comment une petite poupée avait pu transporter le corps d eReiko, ce qui laissait entendre que cette poupée pouvait sans doute aussi générer des tentacules. Reiko était en tout cas dans sa tenue de maid, allongée en plein milieu d’un lit. Elle dormait silencieusement.

La chambre, elle, était très particulière, avec une sorte de coin chimie monstrueux, car des liquides circulaient dans des éprouvettes et dans des bocaux. Sur un autre côté, il y avait un mur avec une série d’étagères remplies de poupées en tout genre. Lissandre y posa Chibi-Mélona, qui passa clairement en mode « poupée », ses yeux se figeant, son corps prenant une teinte plus brillante, cristalline. Mais Mélona remuait toujours dans le corps de Lissandre, qui se rapprocha de la jeune Reiko.

Lissandre rejoignit lentement le lit, et observa le visage endormi de Lissandre, commentant sa beauté.

« Pas que quand elle dort, hihi ! Je l’ai endormi avec un nuage aphrodisiaque, je me demande de qui elle rêve en ce moment… Peut-être de toi, ma Maman adorée ? »

Ce serait mignon, si mignon ! Lissandre se masturba brièvement, sentant une soif de désir la saisir, et caressa la joue de Reiko avec ses doigts imbibés de mouille. Reiko soupira doucement, tandis que Lissandre suggéra alors de lui donner le sein.

« Elle dort d’un sommeil léger, et je ne connais aucun meilleur réveil… »

Mélona se concentra encore, et Lissandre sentit alors ses seins gonfler à nouveau, et devenir plus douloureux. Le lait maternel se formait dans le sien au niveau des alvéoles, des petites poches regroupant le lait, fabriqué à partir de petites cellules. Les alvéoles étaient elles-mêmes protégées par des silos de graisse, formant des couches de protection des alvéoles, chaque alvéole disposant de cellules de fabrication permettant de réunir tous les éléments nécessaires à la confection du lait :


Ce que Mélona faisait était plutôt simple. De petits tentacules jaillissaient dans les alvéoles, et instillaient les cellules de fabrication en y mélangeant son propre slime. Les tentacules se déplaçaient lentement, afin de ne pas endommager les seins de Lissandre, qui avaient grossi en raison des fameux silos de graisse, Mélona ayant rajouté ses propres silos de slime. Tout cela, la Slime le faisait très instinctivement, sans même vraiment comprendre ce qu’elle faisait.

Lissandre sentit donc ses seins se gonfler, et approcha l’un d’eux des lèvres de Reiko.

« Hmmm… »

La jeune fille soupira, et Mélona déplaça une main de Lissandre pour relever sa tête, serrant ses cheveux. Reiko suçota ensuite, machinalement, inconsciemment, et Lissandre sentit une vague de plaisir la traverser, car les seins gorgés de lait étaient souvent douloureux, distendant les alvéoles.

« Masturbe-là pour la réveiller, Maman Lissandre… Qu’elle se réveille en plein orgasme, il n’y a pas meilleur réveil au monde ! »

Mélona, elle, n’était toujours pas sortie du corps de Lissandre, et n’avait pas encore abattu toutes ses surprises…

*Je n’ai jamais été réveillée de la sorte. Hum, en fait, je n’ai jamais connu le grand Amour avec un a majuscule. J’ai eu quelques histoires mais c’est tout… *

Lissandre était triste à cette pensée. Mais elle ne pouvait le rester longtemps. Parce qu’il y avait d’un côté la gravité qui essayait de l’attirer de ses bras dans son lit. Et parce que de l’autre côté, il y avait une femme qui lui tétait et se nourrissait de son lait. C’était une expérience incroyable !

*Je vais te faire confiance, Mélona. Je vais mettre tous mes efforts à réveiller Reiko. J’ai envie qu’elle soit contente de travailler pour moi. J’ai envie que ce soit moi qui travaille pour elle, aujourd’hui. Hi hi ! *

A regret, elle retira ses deux doigts de sa propre intimité bien humide. Elle les fit glisser sur la cuisse de Reiko, passant en-dessous sa jupe. Puis rencontrèrent un obstacle de fine épaisseur. Elle portait une culotte. Est-ce qu’elle était avec la tenue ? Elle ne pensait pas. Est-ce que ça pouvait être considérée comme une faute professionnelle dans ce cas ? Lissandre rit à cette pensée.

« Vilaine fille. Hi hi. Méchante employée. Hi hi. »

Ce sur quoi elle déposa un baiser sonore sur sa joue. Puis ses doigts reprirent leur aventure. Passant en-dessous la culotte très douce. Au moins, Reiko avait du goût. Puis les doigts mouillés de Lissandre de sa propre mouille se mélangèrent à celle de la maid. Le nuage aphrodisiaque semblait faire son effet. Rapprochant ensuite sa bouche de l’oreille de Reiko, Lissandre demanda en murmurant :

« J’espère que à moi que tu penses. J’espère que c’est moi qui te fait mouiller de la sorte. »

Elle y allait doucement. Elle remuait ses doigts tout en regardant de très près le visage de Reiko. La bouche de cette dernière tétant sans discontinuer contre son téton qui, maintenant qu’elle y pensait, devait avoir été libérée d’une façon ou d’une autre de sa peau de latex. Ça ne l’embêtait même pas ! Lissandre était soulagée de ressentir la perte de poids. Lissandre était heureuse de nourrir Reiko.

*C’est formidable d’être maman. Si c’est vraiment ça être maman, je veux vraiment être la tienne pour toutes nos deux vies, Mélona ! *

Elle retira de nouveau ses doigts et leur fit faire des allers-retours sous le nez de Reiko. Elle espérait que l’odeur la réveillerait. Ça devait être si puissant comme fragrance ! En tout cas, elle, elle avait l’impression que son odeur était omniprésente.

« Réveille-toi, petite maid. J’ai soif et j’ai très envie d’un cocktail coloré. Allez, debout, s’il te plaît. »

Mélona n’eut aucune difficulté à libérer le téton de Lissandre, puisqu’elle avait fusionné avec le latex. Elle aurait pu ouvrir le latex, mais elle le rendit… Tout simplement plus poreux. Elle joua avec le fait que le latex de Lissandre et son lait comprenaient tous les deux du slime, ce qui permettait donc de simplifier le transfert du lait. Comme quoi, Mélona était vraiment capable de prouesses incroyables, des prouesses qu’elle appliquait en ce moment même sur Lissandre. Sa nouvelle Maman était pleine d’énergie, et se laissa aller, caressant délicatement l’intimité de Reiko, qui gémissait en buvant ce lait. Elle remua faiblement, tout en portant une fine culotte à dentelles qui s’humidifia légèrement sous le contact des doigts joueurs de Lissandre.

Lissandre caressa son sexe, sentant ses poils pubiens, et approcha ensuite ses doigts mouillés du visage de Reiko, les glissant sur ses lèvres, et commenta le bonheur qu’elle avait à l’idée d’être Maman.

« Pour les Mamans normales, je ne saurai pas dire, mais, pour ce qui est d’être la Maman de Mélona, oui, je vais te remplir d’amour, hihi ! »

Reiko soupira alors, et, tout en remuant sur place, ouvrit timidement les yeux. Ses seins étaient bien tendus, et elle cligna des yeux, avant de voir le beau visage de Lissandre devant le sien.

« Ma… Ma-Madame… ? Je… »

Un peu surprise, Reiko était encore toute vierge, et sentit Lissandre allongée contre elle. Ses mains remuèrent alors, manipulées par Mélona, et l’une des mains de Lissandre se glissa sous la tête de Reiko, serrant ses cheveux. La jeune lycéenne soupira alors, ressentant un terrible désir sexuel. Là, devant elle, Lissandre devenait un immense atome de désir. Le slime de Mélona avait fusionné avec son latex, et dégageait une vive aura aphrodisiaque qui ne pouvait que marquer les esprits.

« Madame, je… »

Pour la faire taire, Mélona posa un doigt de Lissandre sur ses douces lèvres, et se pressa encore, comme pour inviter sa Maman à l’embrasser.

« Je ne t’ai pas encore présenté toutes mes surprises, Maman Lissandre… Mais, pour l’heure, il faut rassurer Reiko, offre-lui l’un de tes baisers magiques ! »

Oh oui, Lissandre allait bientôt le constater !

*Je suis capable de faire des baisers magiques, maintenant ?! *

Les yeux grands ouverts, Lissandre regardait Reiko. On pouvait voir des étoiles dans les yeux de Lissandre aux lourds seins de lait. Des étoiles de rêve, d’anticipation, d’excitation. Qu’est-ce qui allait se produire ? Reiko allait tomber sous son charme ? Mélona allait changer de corps et la contrôler ? Est-ce que la maid allait avoir des tentacules kawaii lui pousser de… de quel endroit ? Au-dessus des fesses comme une queue normale ? Un peu n’importe où en mode monstre mignon et bizarre ?

Alors Lissandre fit ce qu’il y avait à faire. Elle écrasa Reiko de sa lourde poitrine et posa ses lèvres sur celles de la maid. Elle l’embrassa comme si sa vie en dépendait. Comme si l’intensité qu’elle mettait dedans permettrait de multiplier les effets magiques de la slime. Lissandre embrassait Reiko avec peut-être plus d’entrain que les deux gardes qui étaient maintenant en état de K.O. technique.

*Elle est si mignonne. Pourquoi je ne l’ai jamais embrassé plus tôt ? *

Sa langue s’était immiscée à travers les lèvres pour le moment innocentes de Reiko. Elle jouait avec l’autre. Elle sentait la salive passer d’une bouche à une autre. L’idée de décoller sa bouche et de voir couler toute cette bave sur le corps de Reiko l’excitait. C’était une forme de salissement.

*Quand elle sera salie de nos salives, elle sera obligée de se déshabiller pour lancer une machine. Hi hi ! *

Lissandre joua encore dans la bouche de Reiko. Mais l’excitation était maintenant trop grande. Elle laissa la maid reprendre sa respiration. Lissandre quant à elle se redressa et eut un mouvement de perte de contrôle en sentant le nouveau poids de sa poitrine. Quand elle se fut redressée, le buste bien droit, elle fut obligée de jouer avec sa nouvelle poitrine. Elle voulait appuyer sur ses tétons. Elle voulait voir ses jets de lait. C’était comme un jeu !

*Alors alors alors, quel est le résultat de mon baiser magique ?! *