The Multiversity

Gérer la panique de Booette ? État-ce seulement possible ? Quand la reine des fantômes était seule, ça allait, elle savait s'imposer, mais face à cette femme, elle perdait ses moyens. La seule depuis son arrivée sur ce monde à lui donner de telles sueurs froides. Elle ignorait la force de Bowsette, si ça se trouve, elle peut la vaincre ? Ou même être environ de forces égales ? Mais une chose en elle lui hurlait de ne pas l'affronter, de ne pas lui tenir tête et elle ne pouvait aller contre cette petite voix. Elle la maintenait, elle ne pouvait pas se défendre, après tout, elle était à la fois « violente » en la maintenant au sol, mais ce petit geste avec son petit nez contre le sien, c'était... mignon. Oui, aussi craintive était la reine fantôme, elle trouvait ce petit truc tout mignon et tout doux. En quoi ça pouvait être une chose, horrible ? Bon, cela ne la calmait pas pour autant, mais son cœur battait moins fort à cela.

Libérant la reine de cette emprise, elle se demanda, après avoir charmé un Boo, si la reine avait des choses à prendre avec son déménagement ? L'avantage d'être comme Booette, c'était qu'elle voyageait léger. Rien à prendre, elle se contentait du mobilier sur place. Une garde-robe ? Elle peut porter ce que bon lui semble sans porter le moindre sou. Sa robe à beau être belle et douce, c'est comme une partie d'elle-même qu'elle peut modifier à loisir. Rien ne l'empêchait cela dit de porter du vrai tissu. La reine ôta sa couronne, la présentant à ses Boos qui se jetaient dedans, un par un, laissant un « Pop » audible à chaque passage de l'un d'eux dans cette petite couronne ordinaire en apparence. L'avantage d'être un fantôme, pas de réelle masse organique, plus léger qu'une plume, tous avaient pris possession de sa couronne ce qui, parallèlement, la rendait aussi plus puissante alors qu'elle restait si craintive devant la seconde reine. Replaçant la couronne sur ses cheveux, elle hocha la tête, pas de bagage mis à part ce qu'elle portait.

« Je... Je suis prête. »

Quelle heure était-il cela dit ? Il faisait nuit ou jour ? Difficile à dire, car la présence de la reine en cet endroit avait encré un cycle de nuit, plus brumeux qu'obscur, mais ce n'était pas rassurant pour les autres, sauf pour elle et ses Boos. Non pas qu'elle craint la lumière du jour, elle supporte, mais elle supporte autant qu'une personne qui préfère l'été à l'hiver. Dés que le froid va arriver, elle va sans cesse se plaindre, trouvant toujours quelque chose à redire au temps avant de retrouver sa bonne humeurs juste après le printemps. Pareil, sauf que pour elle, c'est ça avec le jour et la nuit. Sortant de son manoir, elle observa les alentours avant de se poser une question. Importante, dans un sens.

« Ton ch-chateau est loin d'ici ? »

Booette vivait sur ses terres, dans ce manoir en se fichant du reste. Que ce soit d'un petit ou d'un grand pays, avec ou sans roi, elle était bien dans ce manoir, point. Se nourrissant de la peur et parfois de la chair des intrus, elle était bien. Pourquoi s'enquiquiner à savoir qui habite dans le coin ? À moins que ses Boos ne lui aurait rapporter la présence d'un grand château abandonnée de préférence, pourquoi elle aurait voulu partir d'ici ? Mais maintenant, elle va donc avoir un plus grand chez toi... va falloir s'habituer à son nouveau chez-soi. Facile et pas facile à la fois, mais elle verra bien ce que l'avenir lui réserve en compagnie de Bowsette. Elle va continuer de la craindre ? Se rapprocher ? Fuir ? Rien n'est sur venant de la part de la reine spectrale.

Booette semblait enfin être apaisée, elle semblait enfin se calmer. Nerveuse, elle l’était toujours un peu, mais elle récupéra la petite couronne dorée sur sa tête, et s’en servit pour rappeler tous les Boos, qui disparurent à l’intérieur. Elle remit ensuite la couronne sur sa tête, et indiqua être prête. Bowsette l’observa en souriant doucement, puis hocha la tête, et glissa a main dans la sienne.

« Nous allons utiliser Zygga, nous y serons en quelques minutes. C’est le temps qu’il m’a fallu pour venir ici. »

Monter à dos de dragon allait sûrement paniquer Booette, mais Bowsette ne se voyait pas aller jusqu’à pied à son château. Elle se retourna donc, et garda Booette par la main. Elles traversèrent lentement le manoir abandonné. D’ici peu, elle enverrait une nouvelle équipe réhabiliter le manoir. Bowsette n’était pas une mauvaise dirigeante, et savait que ce manoir serait utile. Sans doute avait-il tombé en déshérence quand tous les héritiers légaux étaient morts. Bowsette se trouvait dans une région assez pauvre, assez ravagée. C’était l’une de ces anciennes provinces du centre de Terra, ces royaumes qui étaient jadis les baronnies de l’Eld, avant d’obtenir leur indépendance, toujours sous la saine protectrice des pistoleros de l’Eld. Mais, quand le Premier Royaume humain était tombé, les Provinces Centrales avaient perdu leurs protections, et étaient devenues des régions beaucoup plus sauvages, et plus instables politiquement. L’actuel souverain de cet État n’avait tout simplement plus les moyens de protéger l’intégralité de ses domaines, ce qui expliquait pourquoi le domaine où Bowsette s’était installée était laissé à l’abandon, et avait accepté de la soutenir. Mais, si Bowsette aurait pu devenir officiellement Comtesse, ce poste ne lui convenait pas. Elle ne se voyait pas servir sous les ordres d’un Roi imbécile.

Autrement dit, Bowsette avait besoin d’alliés, et Booette était une parfaite recrue. Elles rejoignirent le hall, et filèrent vers le jardin. En voyant la silhouette massive de Zygga, Booette sembla redevenir nerveuse, craignant pour elle. Bowsette, quant à elle, sourit encore, et raffermit sa prise sur la main de Booette.

« Tu n’as rien à craindre, Booette, Zyyga est mon dragon. Il ne te fera absolument rien. Allez, viens… »

Elle se déplaça sur le flanc de Zygga, et grimpa dessus. Booette n’avait plus qu’à la rejoindre. Celle-ci hésita un peu, mais finit malgré tout par la rejoindre, se collant contre Bowsette. Celle-ci posa ses mains sur le corps de Zygga. Elle n’avait mis aucune selle sur le corps de Zygga, et semblait pouvoir le commander intuitivement, presque télépathiquement. Zygga releva ses ailes, banda ses pattes arrière, puis s’envola brusquement dans les airs. Ses pattes avant prirent brièvement appui sur une toiture, et il s’en servit pour s’élancer dans les airs, déployant ses ailes.

Au bout de quelques secondes, Zygga surplomba toute la région. Bowsette frémit de plaisir devant cette sensation de liberté et de puissance.

« Là, Booette, admire… Admire ce sur quoi nous allons régner ! Je te présente le futur Royaume de Humpa ! »

Humpa comprenait plusieurs villages et une ville centrale, située à proximité du château. Le château de Bowsette était construit dans une montagne, une forteresse anciennement fondée par les nains. Quelques fortifications ressortaient du sommet de la montagne, confirmant la taille massive du fort. Les nains avaient beau être un peuple petit, ils avaient réussi à concevoir d’immenses structures, entérinant leur réputation de « peuple de bâtisseurs ».

Zygga surplomba Humpa City, puis se rapprocha de Humpa Castle, et se posa sur le toit du donjon. C’était une terrasse végétalisée que Bowsette entretenait, avec plusieurs arbres. Elle descendit ensuite au sol, et laissa Booette la rejoindre.

« Tu vois ? Ça n’était pas si terrible ! »

Elle se déplaça ensuite, et se rapprocha du rebord. Depuis le sommet du donjon, tout le Royaume d’Humpa s’étalait à perte de vue.

« Je te souhaite la bienvenue dans notre nouveau royaume, ma chérie ! »

Booette allait devoir suivre cette femme, elle en avait peur, une des rares – si ce n'est la seule pour le moment – à la mettre dans cet état. Elle se demandait comment serait sa vie, ailleurs avec elle ? Non pas qu'elle pensait avoir de grand projets ou quoi, si elle la suivait aussi, c'était pour l'appât du gain. Si elle avait promis qu'elle pourrait, elle et ses Boos, hantées bien des choses, c'était alléchant. Parlant de Boo, tous les avoir dans sa couronne, la rendait déjà plus puissante, mais le hic étant que même si, admettons, elle serait actuellement plus puissante que Bowsette, elle en avait toujours la frousse. Main dans la main, elle la suivait jusqu'au jardin où se trouvait son dragon. Une grande créature imposante, mais qui impressionnait peu la reine. C'était surtout Bowsette qui la rendait nerveuse et lui faisait perdre ses moyens. Ce dragon serait venue seul ici, elle ne l'aurait peut-être pas renvoyé en lui donnant une seule claque, mais elle en aurait pas eu peur. Elle ne pouvait pas mourir, elle était déjà morte. Son corps était froid, elle pouvait devenir intangible, de quoi pouvait-elle se méfier ? À moins d'oublier de devenir transparente, elle ne pouvait avoir mal et dans le pire des cas, elle pourrait juste être assommé. Pas de quoi en faire un fromage.

Pour le trajet, elle se plaçait devant, Bowsette dans son dos pour guider la bête. Il est vrai qu'il était difficile de s'accrocher dans le dos de l'autre reine vu sa petite carapace à pics, ainsi que sa queue. Au moins, Booette n'avait rien de tout cela. Et dans un sens, il vaut mieux toujours avoir Booette à l’œil. Voir Bowsette de dos pourrait lui redonner courage et vouloir la punir et montrer qui était la véritable reine ici ! Mais un regard de sa part et le grand méchant fantôme aurait honte en étant apeuré. Une grande puissance, mais si peu de courage face à elle... Le souci de bien des Boos, si ce n'est tous. La reine admirait le royaume, enfin, admirer... pour elle, ça manquait de charme. La reine préférait les paysages austères, abandonnée, lugubre, désolée, alors là, bof, ça manquait de charme à son goût, mais chacun ses goûts. Une fois arrivée sur le toit de son château, là aussi, elle n'avait rien de spécial à annoncer, si ce n'est que le mot « Chérie » la fit réagir, lui donnant un peu plus de rose aux joues.

« Je, euh... d'accord... »

Toujours nerveuse, elle s'avançait avec elle, visitant petit à petit cet endroit qui sera chez elle aussi. Il va lui falloir du temps, c'était bien plus grand que son manoir et il n'était pas à son goût. Ça ne faisait pas assez peur ici, trop lumineux, trop propre, trop chaud. Où est le froid de l'abandon, la poussière de la solitude, le silence glacial, les yeux qui observaient dans le noir ? Non, c'était bien différent de chez elle, mais il lui faudra bien un peu de temps pour s'y habituer. Booette s'avançait sans un bruit, sans même bouger, comme si elle était sur un tapis roulant, observant tout ce qui l'entourait. Ses pieds invisibles ne laissait qu'une longue robe blanche aux pans disparus prouver qu'elle se déplaçait. Elle finit pas ôter sa couronne, laissant ses Boos s'installer aussi, son armée était encore incomplète mais ils étaient une vingtaine à sortir et à passer entre les murs pour fiare le tour du propriétaire. Ils n'iront pas causer de soucis sous ordre de Booette comme de Bowsette, mais on risquait d'entendre quelques cris de surprise au début. Eux aussi devaient s'installer et y trouver le confort nécessaire après tout.

« Je j'ai... j'ai encore un p-peu de... de mal, ici... c'est trop... grand et... et... lumineux... T-tu... tu n-n'aurait pas un... un en-endroit plus sombre et... et moins grand ? »

En réalité la taille de la dérangeait pas trop, mais c'était de voir toute cette lumière, ce n'était pas son élément. Il lui fallait un endroit confortable, sombre de préférence et plus petit. Elle y sera plus à son aise sûrement pour s'habituer à cet endroit ou bavarder car là... déjà que face à Bowsette elle n'était pas à son aise, chez elle, alors ici, dans ce lieu encore inconnu, elle avait encore moins de raison de bavarder.

« Qu-que-quel sera m-mon rôle i... ici ? »

L'aider à diriger avait-elle dit, mais comment ? De quelle façon ?

Les deux femmes venaient d’arriver, et Booette libéra ses Boos, qui s’enfoncèrent dans le sol. Rapidement, la Reine boo demanda un endroit plus sombre, tout en demandant aussi quelles seraient ses attributions ici. Bowsette lui sourit doucement, et l’embrassa à nouveau sur les lèvres. Booette était assez froide, mais elle pouvait chauffer, et ses rougissements en étaient d’autant plus merveilleux à voir.

« Hihi, tu as raison, Booette… Mais, rassure-toi, ce château est une ancienne forteresse naine, avec un vaste complexe minier. Des coins sombres et abandonnés, il y en a beaucoup pour toi et tes Boos. J’avais pensé à te donner comme appartements une ancienne tour assez poussiéreuse et très sombre, tu pourras la remettre en état, et c’est suffisamment… Spectral… Pour te plaire. »

Lui tenant la main, Bowsette descendit une série de marches, rejoignant des couloirs nettement plus sombres. Des couloirs médiévaux éclairés avec des bougies, où elles ne tardèrent pas à croiser plusieurs gardes, et à entendre les hurlements surpris de quelques serviteurs devant les Boos. Bowsette disposait d’un grand château, et n’avait pas encore assez de personnel pour tout administrer. Régulièrement, on découvrait de nouvelles sections, des portes secrètes, des sections condamnées… Bowsette donna quelques instructions, et ordonna qu’on la laisse seule en compagnie de Booette.

Tout en marchant, Bowsette lui parla de la suite :

« Là d’où nous venons, ma belle, mon ancien époux, Bowser, utilisait les Boos pour garder ses forteresses. Et je dirige un comté assez grand. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’explorer tous les manoirs abandonnés, les forts déserts… Ou les villes abandonnées. Tes Boos seront très utiles, ma belle, que ce soit pour sécuriser les lieux, ou pour aller embêter les villes de mes voisins. Tu comprendras vite que j’ai beaucoup d’ennemis. »

Bowsette lui expliqua que le royaume dans lequel se trouvait son domaine était pauvre. C’était jadis une baronnie de l’Eld, qui avait pris son indépendance, tout en bénéficiant de la protection du Royaume de l’Eld. Mais, suite à la Chute, le royaume avait fait face à des vagues de monstres et des attaques massives de brigands. Entre ça et les épidémies, le royaume avait progressivement perdu de sa superbe. La prise de contrôle par Zygga du château nain et des riches gisements miniers avait achevé le royaume, car Bowsette avait récupéré un comté très productif, l’un des plus riches du royaume, ce qui expliquait pourquoi le Roi cherchait à le reprendre manu militari.

Comme quoi, Bowsette avait eu le temps de se renseigner sur ce monde, et souhaitait que Booette participe activement à l’élaboration d’un nouveau royaume.

« Je veux que tu sois l’une de mes conseillères royales, Booette… Et aussi l’une de mes épouses ! »

Bowsette annonça cela en conduisant Booette dans un petit salon, et en la tenant par les mains. Une affirmation qui ne manquerait sûrement pas de la surprendre, mais qui était pourtant l’exacte vérité ! Bowsette n’y allait pas par quatre chemins, et son choix était déjà arrêté sur Booette !

Cet endroit était très étrange pour elle, Booette devait encore s'habituer à se dire que désormais, cet endroit était son nouveau chez elle. Elle ne connaissait rien encore de cet endroit donc il serait stupide de déjà donner son avis là-dessus, mais elle n'était pas à son aise. Trop spacieux, lumineux surtout. Oui, car le fait que ce soit grand n'était pas dérangeant, mais étant un fantôme, elle préférait les endroits sombres et frais de préférence, elle s'y sentait mieux. La reine des Boos se posait tout de même quelques questions, car si elle voulait bien aider Bowsette ici, quel serait son rôle ? Diriger des armées ? Passer la sérpière ? Après tout, elle avait accepté, mais elle n'avait pas été clairement informer de son rôle ici si ce n'est, gouverner aux côtés de l'autre reine. Son bsaiser surprise ne tardait d'ailleurs pas à la surprendre, la faisant à nouveau trembler en ayant le rose aux joues comme bien souvent quand Bowsette se montrait un peu trop proche et/ou tactile avec elle.

Bien que légèrement bouillante, vu les événements, elle fut rassurée d'avoir un endroit qui n'allait pas trop la dépayser. Une tour inhabiter, à remettre en ordre. Pour sûr, ça va être son petit coin de paradis et sincèrement, il y aura peu de changement, sûrement en tous cas. À part sa chambre, au moins son lit qui devra être propre et nettoyer, elle ne voulait pas dormir dans un lit sale ou plein de poussière. En revanche, les meubles et le décor gardera sa poussière et ses toiles d'araignée. C'était plus beau comme ça. Tout en ayant la main de Bowsette dans la sienne, elle la suivait dans cette petite visite guidée laissant ses petits amis allez se balader eux aussi et commencer à montrer leur présence en effrayant les gens. Ha, que de jolis sons qu'elle entendait. La reine venait à préciser un peu plus ses tâches, racontant un peu ce qu'elle vivait sur son monde et le rôle des Boos là-bas.

« Du... Du moment qu'ils peuvent s-se balader et-et effrayer les gens, i-ils seront ra-ravis d'aider, je p-pense. »

Ils ne peuvent rien refuser à leur reine de toute façon donc elle aura forcément le dernier mot. Bowsette continua ses explications sur l'histoire de ce royaume avant de reprendre la discussion les concernant, elles. Booette devant devenir sa conseillère royales, et même plus, sa femme ! Avant de la tirer de son manoir, Bowsette avait bien entendu dis vouloir faire d'elle sa compagne, mais il y a compagne et compagne. Booette avait fini par se calmer en pensant que par, Compagne, elle sous-entendait de bonnes amies vivant ensemble, pas avec un mariage à la clé. Bien sûr, la nouvelle eut de quoi lui donner plus de couleur, mais elle se cachait bien vite son visage entre ses mains, bien qu'elle écartait ses doigts pour que ses yeux puissent la regarder, elle. Bien entendue, il y avait aussi la panique habituelle de la reine spectrale qui était là pour lui tenir compagnie.

« Qu-quoiiiiii?! M-mais mais mais ! Moi ?! J-je, non, enfin, oui mais... QUOI ?! »

Paniqué, elle l'était. C'était facile à deviner vu sa panique. La reine cherchait à parler, mais bien souvent ses lèvres remuaient sans le moindre son et elle n'arrivait pas à dire clairement ce qu'elle pensait. Bowsette avait le chic pour la déstabiliser. Une chose compliquée pour le commun des mortels, mais face à cette femme, Booette devenait une empotée maladroite qui avait du mal à aligner une phrase sans bégayer.

« M-mais t-tu ne me-me-me... connais pas ! »

Pour la reine des Boos, c'était un projet bien trop rapide, elle venait, elle la tirait de son manoir pour l'amener dans son beau château et maintenant elle voulait l'épouser ? Le conte de la princesse et du prince charmant, mais d'une autre version. Elle faisait les cent pas près de sa "fiancée" jusqu'à réussir à se prendre les pieds dans les siens pour tomber dans les bras de Bowsette. Empotée, la reine fantôme venait à prouver qu'elle ne débordait pas d'assurance en sa présence. Il n'y avait qu'elle pour se faire un croche-patte à elle-même alors qu'elle lévitait même, elle ne marchait pas à même le sol. La reine des Boos semblait reprendre doucement son calme bien que la nouvelle de Bowsette était apparemment destiné à ne pas la laisser se détendre.

« Mais... Et si... Et si... tu finirais par te lasser de moi ? O-ou... que tu te rendes compte q-que... je ne suis qu'une bonne à rien ? »

Seule dans son manoir avec ses Boos, la reine portait bien son nom, elle était douée, pleine d'assurance, et même face aux autres, elle était une vraie dirigeante. Mais face à Bowsette, elle n'était qu'une fille qui perdait tous ses moyens, devenant presque une simple fille qui perdait ses moyens devant l'être aimée. C'était peut-être ça qui la forçait à se montrer si pu sûre d'elle face à l'autre reine ? Elle avait le béguin ? Les yeux dans les yeux, elle avait toujours les joues roses, ressortant bien sur sa peau si pâle.

« Quand tu es là... je... suis qu'une empotée qui fait tout de travers... Personne ne m'a fait paniqué depuis mon arrivée... pas les habitants, pas les gardes, ni même les créatures curieuses qui s'approchait de mon manoir... Il n'y a que toi, Bowsette... Je ne suis pas une reine devant toi, je ne suis qu'une cruche... »

Une déclaration ou un manque de confiance ? On pouvait se poser la question...

Bowsette était-elle sérieuse ? Épouser Booette… Il y avait quelque chose de particulier chez cette femme. Bowsette ne savait pas encore grand-chose sur son passé, mais il semblait logique de croire qu’elles viennent du même monde. Une autre mutation génétique du Professeur Tastroff, à n’en point douter. Et le résultat était très agréable. Booette était très belle, très puissante, mais la manière dont elle s’effondrait devant Bowsette… C’était presque comme si un encodage génétique l’amenait à se soumettre à la puissante femme. La promesse de l’épouser fit de nouveau paniquer Booette, ce qui était d’autant plus amusant que celle-ci avait commencé à retrouver un peu d’aplomb en sentant que les Boos commençaient à s’amuser. Bowsette les laissait jouer ici, mais, après, elle prévoyait surtout de les envoyer dans des zones spécifiques, et surtout dans des villes ennemies.

« Booette… » commença Bowsette, dans le mince espoir de la calmer.

Un espoir qui fit long feu quand sa partenaire manqua tomber, et s’affala entre ses bras. Son corps ample et frais s’abattit sur le sien, et Bowsette resta silencieuse, la regardant lentement, avant de l’enlacer doucement. Booette finit par se reculer doucement, et, reprenant un peu ses esprits, posa une question pertinente. Bowsette sourit doucement, et sa main fila caresser sa joue, son pouce glissant sur ses lèvres.

« Oui, et c’est surprenant… C’est comme si ma simple présence éteignait en toi toute forme d’agressivité et de confiance. C’est vraiment fascinant, et c’est quelque chose qu’il nous faut travailler. »

Récupérant la main de Booette, Bowsette la guida vers ses quartiers. Il y avait une salle de réunion avec une grande table, mais elle se rapprocha surtout d’un grand bureau, et lui présenta une carte de la région. C’était une sorte de salle de commandement, et de nombreuses punaises de plusieurs couleurs décoraient la carte.

« Quand je suis venue ici, j’ai récupéré ce château pour y fonder un nouveau royaume, expliqua Bowsette. Humpa. Fort-Humpa est l’endroit où nous nous trouvons. À proximité, il y a une grande ville que je suis en train de repeupler, mais mes voisins ne sont guère ravis. Autour de Fort-Humpa, il y a des gisements de matières premières que mes voisins convoitent. Il y a notamment des gisements de fer, des carrières de pierre, et quantité d’installations que j’ai récupéré, car les locaux les avaient abandonnés après l’attaque de Zygga. »

Zygga était le terrible dragon qui veillait sur le trésor de Humpa, et qui obéissait désormais à Bowsette.

« Fort-Humpa appartenait jadis au royaume de la Calla. Depuis lors, j’étends mon territoire sur les terres de la Calla. Le manoir où je t’ai trouvé, ma chérie, appartenait jadis à un notable de la Calla. C’est un royaume moribond, ravagé par la maladie, la guerre, les monstres, mais le souverain de la Calla espère remobiliser ses bannerets en menant un siège contre moi. Je vais donc avoir besoind e toi, Booette, de toi et de tes Boos, pour sévir dans les différents villages de la Calla. »

Bowstete avait beau être très belle, elle n’était clairement plus l’adorable Peach, innocente et douce, qu’elle avait jadis été. C’était une souveraine dangereuse, qui n’hésitait pas à mener une politique de la terreur, et à tuer. Elle caressa encore le corps de Booette, et déposa un tendre baiser sur ses lèvres.

« Je te veux, Booette… Jamais je ne me lasserai de toi, et, si cela devait quand même arriver, nous n’aurons qu’à divorcer. Mais je suis sûre de mon fait. Je ressens… Quelque chose avec toi. Comme si je te connaissais déjà beaucoup. C’est curieux, non ? »

Un sentiment très troublant, en effet. Elle observait encore Booette, comme si elle espérait mettre des mots sur ses interrogations.

« Qui es-tu, ma belle ? Tu n’es pas originaire de Terra, n’est-ce pas ? D’où viens-tu ? »

C’était peut-être une question qu’elle aurait dû poser bien plus tôt… Mais les évènements s’étaient légèrement enchaînés entre-temps !

Devenir la femme de Bowsette... Cette simple idée la fit paniqué, elle qui se demandait encore ce que la femme lui trouvait ? Pourquoi perdait-elle tout ses moyens face à elle, était-ce de l'amour ? Ou une autre forme de soumission face à elle, comme un instinct gravé en elle, sur laquelle elle ne pouvait lutter. Après tout, il n'y avait pour le moment que face à Bowsette qu'elle avait perdu ses moyens sinon, peu importe les gens qui étaient venue au manoir, elle n'avait pas paniqué devant eux et si elle aurait croisé le dragon avant de croiser Bowsette, là aussi elle lever le menton pour tenter de le faire ployer devant elle mais la venue de cette femme à corne et à queue avait provoqué un élan de panique en elle jamais ressentie jusqu'ici. Pourquoi perdait-elle ses moyens, devenait-elle si maladroite ? Une grande question sans réponse pour le moment.

Suivant Bowsette en étant tiré par la main, elle arriva dans ce bureau en observanbt la carte qui était posé dessus, écoutant ses explications sur les différents lieux, leur situation et ce qu'elle comptait faire avec ses forces et maintenant celle de Booette en plus dans ses rangs. Cela n'était pas une chose qui la faisait paniqué, elle pouvait aider de cette façon, envoyant ses Boos dans les zones ciblé pour faire pnaiqué les villageois ou les soldats qui pourraient s'y trouver. Il n'y avait que la magie qu'ils craignaient mais de toute façon, c'était des fantômes, au pire, ils allaient fuir, pas mourir. Mais sous leur aspect mignon, leur reine pouvait leur demander de les tuer, ça pourra toujours être définitif, surtout que Booette avait un talent qu'elle utilisait peu car elle préférait de lui ses petits Boos, celui de contrôler les morts. Elle était la reine des non-vivants après tout.

« Moui, mes Boos peuvent bien allez les empêcher de rester dans ses villes... et si les soldats y restent, ils peuvent toujours les éliminer si... si tu veux ? »

Peut-être Bowsette voulait leur faire plier le genou sans forcément les tuer ? Bowsette se rapprochait d'elle, la prenant dans ses bras, faisant à nouveau rougir ses joues avant d'être embrassé. Booette ne cherchait en aucun cas à la repousser, écoutant gentiment ce qu'elle disait mais quand elle évoqua le divorce, un léger frisson la traverssa, sentant son cœur faire un bond. L'abandon... Non, elle voulait pas qu'elle la quitte ! Mais pourquoi pensait-elle ça alors que l'idée du mariage la faisait si paniqué ? Elle ne saurait l'expliqué mais... c'était bizarre quand même...  Se posant des questions, Bowsette venait à se demander qui était la femme entre ses bras. Une bonne question que Booette ne pouvait pas vraiment répondre...

« Je... euh... ne sais... pas trop... »

Cela expliquait quand même un peu plus d'approfondissement quand même. Se mordant la lèvre inférieure, elle relevait difficilement le regard vers elle avant de poursuivre.

« Je... je me suis réveillée dans un... une sorte de laboratoire avec pour mission de nettoyer un manoir remplis de mes confrères. Je les ai ralié à ma cause et, et... absorbé les autres fantômes, ainsi que le roi Boo. »

Voilà qui expliquait pourquoi elle était la reine des Boos. Mais ça n'expliquait pas tout cependant.

« Mais... une fois le manoir nettoyé, on m'a envoyé de force sur ce monde où j'ai pu trouvé ce manoir où tu... tu m'as trouvé... J'ignore qui j'étais avant mon réveil, si j'étais toujours Booette ou... une autre personne... Mais je m'en fiche, je suis la reine, je dois guider et veiller sur mes sujets et puis... »

Bien que Booette ne se souvenait plus de son vivant comme étant Daisy, elle n'avait pas perdu son amour pour secret pour Peach. Cet amour pour Peach mêlée à la servitude du roi Boo envers Bowser avait créer ce drôle de mélange d'amour et de peur envers Bowsette. Levant les yeux vers elle, se forçant à la regarder dans yeux sans quitter son regard, on pouvait y voir de petites larmes naître sous ses yeux de rubis.

« Ne m'abandonne pas... je veux pas t-te decevoir, n-ni di... divorcer... Je ferais tout p-pour être... une bonne épouse... »

Booette s'ouvrait un peu plus pour elle, la preuve que l'amour faisait quand même quelques miracles.

Là, si proche d’elle, Bowsette avait l’impression de connaître Booette, de l’avoir déjà vu auparavant… Comme si, sous l’apparence, sous les pouvoirs, l’âme de Bowsette avait résonné avec elle, l’amenant spontanément à lui demander sa main. Même Bowsette était surprise de sa hardiesse. Proposer ainsi à une quasi-inconnue de l’épouser… On aurait pu croire qu’elle plaisantait, qu’elle divaguait, qu’elle n’était pas sérieuse… Mais si. Quand elle avait sorti cette proposition, elle n’avait eu à aucun moment envie de l’inverser. Et là, en la caressant, en la câlinant, Bowsette comprit que Booette venait de son propre monde. C’était la seule explication possible. Elle venait du Royaume Champignon, ou d’un des royaumes proches, une autre expérience de Tastroff…

*C’était peut-être l’un de mes anciens sujets. Quand on combine ça au fait qu’elle a absorbé le Roi Boo, qui m’avait prêté allégeance…*

Quand Bowsette s’était mariée avec Bowser, ils avaient formé un couple très puissant, et les Boos, si souvent ennemis de Peach, avaient choisi de servir Bowsette. Le Roi Boo lui avait léché respectueusement les pieds. Revenant au temps présent, Bowsette sourit quand Booette considéra sérieusement l’idée de se marier, et manquait même de pleurer en envisageant déjà le divorce. Bowsette écarquilla les yeux, et posa sa main sur son menton, avant de l’embrasser brusquement, coupant court à ses gémissements.

Le baiser dura quelques secondes, avant que Bowsette ne le rompe, fronçant lentement les sourcils.

« Booette… Je n’ai jamais envisagé de me séparer de toi, voyons ! Divorcer, quelle drôle d’idée… Tu resteras avec moi, mon amour. »

Bowsette frotta doucement son nez contre le sien, et glissa sa main dans le creux du dos de Booette, pressant lentement sa peau sous sa robe. Son autre main se saisit de l’une des mains de sa partenaire, entremêlant ses doigts avec les siens. Sa respiration était calme, pesée. La femme se maîtrisait. Bowsette l’observait avec intensité, sentant les hésitations de la jeune femme, et fit glisser un peu plus sa main, sentant l’ourlet des fesses de Booette.

« Je crois que nous discuterons tactique plus tard, Booette. Comme toi, je viens d’un autre monde. Sans doute le même que le tien… J’étais la Princesse Peach, autrefois, du Royaume Champignon. Le Professeur Tastroff m’a… Amélioré. Je suis devenue Bowsette. Si tu étais l’un de ses sujets d’expérience, ma belle, tu devais être mon sujet… Ce qui explique sans doute ton émotion face à moi. »

Elle sourit encore, et déposa un petit baiser sur le bout de son nez.

« Et il est temps de concrétiser notre amour, ma chérie. Ma chambre est à côté… »

Avec un lit ! Elle se déplaça alors, et, maintenant sa main dans le creux de celle de Booette, elle rejoignit la chambre. Elle ouvrit la porte, traversa un couloir, et ouvrit une autre porte. C’était un grand lit agréable, dans une chambre avec plusieurs fenêtres, dont une porte-fenêtres menant sur une terrasse. Il y avait une cheminée dans un coin, une table, et plusieurs penderies, ainsi qu’une bibliothèque. Bowsette sourit brièvement, à nouveau.

Là où Peach était très timide, Bowsette était très directe, ce qu’elle manifesta encore par une question particulièrement franche :

« Alors, dis-moi… Es-tu vierge, mon amour ? »

Booette ne saurait pas dire qui elle était avant d'être une Boo qui avait fini par devenir reine. Elle ignorait si elle avait été créer de toute pièce par Tastroff ou si elle avait fusionné avec un Boo – ce qui était le cas – mais connaître son passé l'importait peu. Cela pouvait la rendre triste ? Imaginons qu'elle a laissé une famille derrière elle, ne pouvant les retrouver à présent, ça n'aurait rien de bien joyeux. Donc, son passé se résumait à avoir rallié les Boos à sa cause, vidée le manoir de mauvais fantôme et devenir reine, point. Terminant sous un baiser de sa part avec une main baladeuse, Booette n'osait retirer ni l'un, ni l'autre, mais elle devrait s'y faire venant de Bowsette, ça risque d'être comme ça bien souvent. Malgré son rythme cardiaque un peu fort, elle ne serait pas du genre à repousser la jeune femme, elle n'oserait pas, une chose en elle l'empêcherait. Mais quand elle parlait de concrétiser, que sous-entendait elle ? L'annoncer à ses sujets ? Peut-être... mais pourquoi aller dans sa chambre ?

Oui, Booette en plus d'être vierge était un peu naïf. Elle avait les connaissances dans le domaine d'une personne de son âge. Du moins de l'âge qu'avait Daisy avant de finir en Booette, mais là à les mettre en pratique. Était-elle vierge avant de devenir Booette ou devenir cette future reine avait remis son corps à zéro ? Aucune façon de le savoir, mais une chose était sûre, c'est que Bowsette allait prendre la virginité de sa future femme avec un peu d'avance. D'abord ça, le mariage plus tard. Du moins, s'il y en aura vraiment un. Arrivant dans sa chambre, Booette remarquait la grandeur de cet endroit, un certain « luxe » se dégageait de cette pièce, évidemment, ce n'était pas la chambre d'une simple bonne, mais celle d'une reine. Pas au goût de Booette, mais sa nature de Boo faisait qu'elle aimait le noir, le froid, les toiles d'araignée, bref, le genre d'endroit où un Boo se sent à l'aise, mais chacun ses goûts, surtout quand les siens étaient discutable... De là à voir ce qui l'attendait, c'était trop demander. Quand la question de Bowsette tomba, Booette fut la première surprise !

« Heeeeeeeeeeeeein ? »

Relevant les mains recroquevillées sur sa poitrine, elle observait Bowsette, peut-être en devinant la suite ? La question sortie de nul part l'avait à nouveau surprise, ses lèvres tremblaient pour montrer qu'elle voulait parler, mais le stress l'en empêchait. Parler de mariage, de concrétiser l'amour, près d'un grand lit et demander si elle était vierge devait à présent lui mettre la puce à l'oreille face aux quelques pièces de cet unique puzzle.

« Je-je-je co-connais, o-oui m-m-mais mais mais... »

Cela ne répondait cependant pas à sa question... Connaître ne voulait pas dire maîtriser. On savait comment la pluie tombait, on ne savait pas pour autant fabriquer de faux nuage pour éviter les sécheresses. La reine des Boos observait le sol en se dandinant légèrement, peut-être le stress, peut-être l'excitation ou bien les deux ? Elle avait peur autant qu'elle aimait Bowsette donc difficile de savoir lequel de ses deux sentiments était le plus fort chez la reine des Boos ? Que ce soit un effet d'excitation ou de peur peut-être, sa longue robe blanche devenait doucement plus transparente, laissant apparaître un élégant corset avec en bas, comme Bowsette avait déjà pu le voir, une jolie culotte aussi blanche que sa propriétaire, avec un porte jarretelle liée à ses collants. Booette avait après tout envers Bowsette de l'amour, de la peur, mais aussi de la servitude. Si elle voulait aller dans cette direction, qui était-elle pour dire non ? Se rendait-elle au moins compte que sa tenue disparaissait doucement ? En tout cas, Bowsette avait ses réponses. Elle était vierge et elle semblait prête, c'est ce que son corps semblait dire en tout cas.

Booette ne répondit pas, mais ce n’était pas nécessaire. La communication comprenait aussi le langage non-verbal, et ce langage s’exprimait pleinement. Booette rougit comme une pivoine, et sa robe disparut lentement, devenant plus translucide, révélant un magnifique corset mettant en valeur sa généreuse poitrine, une culotte, et des porte-jarretelles. Bowsette sourit doucement. Quand elle était Peach, elle ne se serait jamais montrée aussi directe, mais, maintenant, Bowsette avait juste une envie féroce de lui faire l’amour. Ceci étant dit, elle pouvait aussi se montrer romantique, et, tout en se rapprochant de sa future femme, attrapa ses mains, et l’embrassa à nouveau. Un baiser plus mordant, plus intense, dans lequel elle aventura sa langue dans la bouche de Booette.

Le baiser se prolongea un peu, Bowsette serrant ses mains sur celles de Booette, de belles mains gantées, et le maintint encore un peu, avant de finalement éloigner ses lèvres. Son nez joua contre le sien, s’y frottant doucement.

« Je ne vais pas te prendre ta virginité, Booette… Celle-là, je la prendrais lors de notre mariage, qui, fort heureusement, ne devrait pas tarder… »

Bowsette n’était pas spécialement très patiente, ni très croyante. Elle organiserait donc vite ça ! Pour elle, le mariage n’était qu’un contrat, une union entre deux êtres pour former une communauté solide et aimante destinée à avoir des enfants, une famille. Elle avait foi en Booette, et cela lui suffisait pleinement. Pour le reste, l’une de ses mains se détacha de celle de Booette, et se glissa le long de son dos, pour terminer sa course en se posant nonchalamment sur… Sa croupe.

La dragonne sourit alors doucement, son regard de braise se plantant sur celui de Booette, et elle déposa un bref baiser sur son nez.

« En revanche, je ne peux rien promettre pour ce qui est de ton cul… » dit-elle, très crument.

Elle pinça sa fesse, et se blottit alors contre elle, faisant ressortir ses muscles. Bowsette n’était pas une bodybuildeuse, mais elle avait un corps solide, bien bâti. Elle poussa alors Booette, qui heurta le rebord du lit, et tomba dessus. Le temps pour elle de reprendre ses esprits, et Bowsette lui tombait déjà dessus, s’étalant sur elle. Sa bouche se plaqua contre la sienne, et elle l’embrassa une nouvelle fois, plus longuement, langoureusement.

Sa main se serra à la sienne, la collant sur le lit, et l’autre main caressa le corset. La longue robe de Booette avait alors totalement disparu, et Bowsette put ainsi pincer son sein à travers le bonnet du corset, sentant contre elle la belle Boo se crisper sur place. Elle se dandina faiblement, répondant néanmoins au baiser de Bowsette, à ce long, très long baiser, qui dura bien plusieurs minutes. Un véritable baiser d’amoureuse, où Bowsette replia sa langue, puis la ramena, et la replia à nouveau… Elle savait y faire, et elle mettait tout en œuvre pour que Bowsette succombe progressivement.

Dans cette scène assez similaire à ce qu’elles avaient fait au manoir de Booette, un filet de salive relia leurs lèvres, que Bowsette balaya avec sa langue, un sourire amusé sur le coin des lèvres.

« Tu es maintenant… À moi, ma belle ! »

Et c’était là quelque chose de particulièrement gratifiant…

Elle ne comprenait pas tout, non pas que la reine ectoplasme était idiote, mais le stress lui faisait perdre tous ses moyens alors une question si simple sur sa virginité la déconcertait un peu. Car oui, elle était vierge, jusqu'à preuve du contraire, mais elle savait comment fonctionnait l'amour entre deux corps. Les différentes façons de faire, non pas qu'elle connaissait tout ce que le kamasutra pouvait leur apprendre, mais elle savait les bases au moins. Et face à la question de Bowsette, Booette était intimidé, ne sachant pas répondre correctement tandis que son corps répondait naturellement en dissipant peu à peu sa robe comme pour répondre à l'affirmative à sa demande implicite. Car Booette avait toujours deux façons de penser face à la jeune femme. Elle la craignait autant qu'elle l'aimait ce qui dans certains cas, c'était assez paradoxale. Le fait de se retrouver peu à peu nue la gênait, mais son corps refusait de remettre sa robe, et de plus, une petite voix lui disait qu'ainsi, Bowsette était contente. De somptueux dessous couvraient son corps pâle, cela faisait un peu ton sur ton, mais voir sa beauté bien moulée dedans était aussi délicieux que la voir nue, peut-être même que c'était mieux ainsi ? Tout dépendant des goûts de la reine.

Le fait d'apprendre que sa virginité sera intacte jusqu'au mariage la rassurait un peu, tout comme l'entendre parler mariage faisait brûler une petite flamme dans son cœur si froid. Sa peau, son corps était très froids, mais Bowsette saura le rendre plus chaleureux. Elle lui faisait confiance pour ça. Bowsette en profitait avec son baiser, sa main venait caresser son corps pendant qu'elle l'observait avec intensité en lui garantissant que si sa virginité resterait intacte jusqu'à devenir sa femme, ce n'était pas la même chanson pour ses fesses. Et là, comme toujours, il y avait deux refrains qui jouait en même temps. Une voix se réjouissait de bientôt sentir Bowsette la prendre par là – ce qui impliquait aussi que Bowsette avait le pouvoir de devenir une sorte de mâle ? – et une autre voix craignait d'avoir quelque chose dans cet endroit si petit et étroit... Booette tomba sur le lit, voyant sa future femme se rapprochant bandant ses muscles, un corps plus musclé que le sien, sans l'ombre d'un doute, mais cela n'était pas de trop, elle restait encore sexy. Si Bowsette aurait été une montagne de muscle avec une poitrine qui se confondait avec des pectoraux, oui, ça aurait été moins amusant mais ses légers muscles lui assurait juste la place de dominante dans le couple. Booette ne comptait pas la trahir... même si sa nature de Boo faisait qu'en observant son dos, elle pourrait avoir de drôles d'idées...

« Ha ! »

Elle lâchait un petit cri en sentant sa future femme lui tomber dessus, profitant à nouveau de ses lèvres, se laissant faire, dévorer par cette vorace femme qui la dominait. Oh oui, elle se faisait dominer par elle, elle aimait tant ça... Sa main se liait à la sienne pendant que la jeune femme l'écrasait avec son poids, sa présence, sa nature, Booette n'était plus qu'une femme face à sa prédatrice et, bon sang qu'elle aimait la sentir la dominer ! Pas sûr qu'elle le dise si facilement à voix haute cependant. Quand Bowsette rompit son baiser, ce fut pour affirmer son appartenance, la voir lui dire qu'elle lui appartenait, dans les yeux... elle sentit un frisson la traverser de long et en large, la faisant doucement gémir, rien qu'avec ses mots.

« Haaaaaan.... han oui, à toi... rien qu'à toi... »

Même si son cerveau avait toujours le cul entre l'amour et la peur, cela lui arrivait de réussir à dire une vérité qu'elle acceptait même si hors sexe, cela devrait sûrement être plus dur de lui faire avouer une telle chose. Son corps vibrait sous le sien, ses mains étaient liée aux siennes pendant que son corps remuait doucement contre le sien. Sa langue sortait de sa bouche, d'un naturel bleu, elle était cependant plus grande que la normale – bien qu'elle pouvait en contrôle sa taille – et cela lui donnait un air de petite chienne en manque. Et pourtant oui, elle était vierge. Juste que Bowsette l'inspirait beaucoup, elle voulait recevoir d'elle son amour.

« Han, redis-le moi, s'il te plaît... »

Sa langue comme son visage se rapprochait de son visage, cherchant à partager un nouveau baiser ou juste lécher son visage, sa salive ? Les Boos adoraient utiliser leur langue après tout.

Bowsette dominait Booette, et constatait avec plaisir que la peur de Booette disparaissait progressivement, remplacée par un sentiment de joie, de fierté profonde, celui d’être en compagnie de la femme de sa vie, de sa Reine, de sa Maîtresse, de son horizon… Bref, de tout ce qui faisait de Bowsette une femme parfaite. Plus musclée que Booette, elle l’écrasait sur le lit, et partagea avec elle un long baiser, un baiser magique, comme ceux des contes de fées, un baiser destiné à balayer tous ses doutes, à tout briser pour ne laisser qu’un plaisir unique, intense et jouissif. Oui, Booette était vierge, et elle le resterait… Partiellement. Bowsette frissonnait doucement tout en l’embrassant longuement, sensuellement, passionnément. Elle sentit la langue de Booette jouer avec la sienne, glissant tendrement.

La femme dragonne soupirait lentement, frottant son corps contre le sien. Elle rompit finalement le baiser, et sourit devant sa dulcinée. Un mince filet de salive les relia que leurs langues éteignirent ensemble, puis Bowsette croisa le regard de Booette. La femme Boo l’observait avec appétit, une intense lueur de désir brillant dans son regard. Sa langue jaillit de sa bouche, et elle se rapprocha des lèvres de Bowsette.

« Booette… »

Elle sourit quand Booette lécha ses lèvres, remontant jusqu’à son nez, et caressa d’une main ses cheveux et sa joue.

« Tu es mienne, Booette… Mon beau petit Boo, ma belle Reine qui m’obéira, fera tout ce que je lui demanderai, et que je chérirai en retour… Je te traiterai dignement, tu ne manqueras rien, ma Booette, car tu es à moi… Rien qu’à moi, toujours à moi… »

Bowsette parlait sur un ton lent, savoureux, et alla l’embrasser à nouveau. Ce fut un nouveau baiser, plus ardent que le précédent, et presque aussi long. Le plaisir de Booette montait progressivement, tout comme celui de Bowsette, qui se dandina sur place. Bowsette le rompit ensuite, et se redressa alors. Elle se mit à califourchon sur le corps de Booette, et l’observa silencieusement, un sourire ravi sur le coin des lèvres. Les mains de Booette glissèrent sur ses hanches, et Bowsette défit sa robe, n’ayant désormais plus que sa tunique. Elle enfila alors une longue paire de gants noirs, et sourit encore. Belle et forte, elle dominait la pauvre petite Booette, et approcha son doigt de sa bouche.

Maîtrisant la situation, elle comptait bien la dominer longtemps, et prendre ainsi soin d’elle :

« Vas-y, lèche mon doigt… Mordille-le aussi ! »

Elle l’enfonça dans sa bouche, et son autre main vint pincer l’un des seins moelleux de Booette. Elle appuya encore, puis s’écarta sur le côté.

« Tu aimes lécher, hein ? Pourquoi tu ne viendrais pas lécher mes seins, hum ? Je suis sûre qu’ils te font envie ! »

Elle disait cela en souriant encore, ce petit sourire malicieux qui laissait entendre qu’elle avait parfaitement cerné sa belle Booette…

Elle était sienne... Inconsciemment, Booette était l'esclave de Bowsette. Certes, elle l'aimait, mais au fond d'elle, jamais elle ne pourrait se rebeller contre cette sublime créature qui lui faisait face. Il est vrai qu'elle pouvait parfois changer d'avoir quand elle avait le dos tourner, mais c'était sa nature de Boo qui parlait ? Une personne qui lui laisse une ouverture, elle avait envie de la saisir ! Mais pour le moment, elle ne pouvait pas tenter une quelconque trahison, elle lui faisait face et la reine embrassait Booette de force, mais toutes les deux partageaient un vrai plaisir. La reine spectrale aimait jouer avec sa langue, comme n'importe quel Boo après tout alors un baiser pour elle, c'était un véritable plaisir, de même que lécher son corps, ça aussi ça pourrait la rendre très euphorique. Bowsette faisait preuve d'une certaine douceur, lui répétant qu'elle lui appartenait. Cela lui provoquait de petit picotement de plaisir à travers le corps, un frisson d'extase.

« Oh oui, rien qu'à toi... »

Elle était envoûtée, se perdait dans ses yeux pendant qu'elle l'écrasait de tout son poids, venant retirer sa robe noir sous ses yeux, elle observait son corps avec un certain appétit, c'est vrai, mais comment ne pas avoir faim en voyant un tel morceau ? Bowsette venait lui proposer son doigt à lécher et mordiller si elle voulait. Elle n'eut aucun mal à le glisser entre ses lèvres, la reine Boo lui fit faire une visite buccale à ce petit doigt avant que ses fines dents viennent la mordiller. C'était délicieux, elle adorait ça, elle lui parlait comme une chienne, elle lui appartenait, oh oui, elle lui appartenait !!! La reine venait en profiter pour pincer son sein, elle manqua de vraiment croquer son doigt, mais sû retenir sa souffrance. Cela dit, Bowsette venait lui faire une proposition qui lui fit retrouver des couleurs à ses joues. Son doigt hors de sa bouche, elle montait ses mains à son visage, le masquant bien qu'elle écartait les doigts devant ses yeux pour l'avoir en visuel.

« Les-les léché ?! Houlalalala je n'oserais pas ! »

Elle disait ça, mais rien que l'idée lui mettait l'eau à la bouche, sa langue sortant doucement de sa bouche pendant qu'elle contemplait sa somptueuse poitrine. Elle avait l'air très appétissante, oh ça oui. Elle en avalait sa salive avant de doucement se rapprocher malgré tout. Son regard se rapprochait de plus en plus, plus elle se rapprochait, plus ils étaient gros ! Sa langue se redressait d'elle-même vers sa poitrine, passant sur son bustier, le faisant doucement crisser avec sa salive. Augmentant sa respiration, ses mains quittaient ses joues pour doucement se poser dessus, ils étaient si fermes et moelleux ! C'était terriblement parfait ! Mais Bowsette lui avait dit de lécher, sa langue revenait donc à la charge, passant encore et encore dessus, bien que la reine Boo privilégiais le bustier à sa peau. Non pas que sa peau ne la tentait pas, mais elle n'osait pas outrepasser ses ordres.

« Ooooow Bowsette... c'est si bon, si parfait ! »

Enfin, cela ne restait que le début, que dira-t-elle une fois que Bowsette sera nue et qu'elle laissera son corps à Booette ?

Bowsette sourit doucement. Booette, cette Boo rebelle et violente, était devenue aussi docile qu’un petit chaton face à elle. Fort heureusement, elle sortait peu à peu de son trouble initial, de sa torpeur, pour se livrer à une véritable séance avec Bowsette. La Reine d’Humpa était donc ravie, et proposa à Booette de s’attaquer à ses seins, après ce bref échange. L’idée surprit et ravit Booette, qui émit une réserve, estimant qu’elle n’en était pas digne, ou qu’elle n’osait pas le faire. Bowsette soupira doucement, voyant toutefois le regard concupiscent de Booette, sa langue qui commençait déjà à pendouiller hors de ses lèvres, et elle haussa les épaules.

« Ce n’est pas l’impression que tu donnes, Booette… Allez, arrête tes bêtises, et viens, c’est un ordre ! »

La jeune Boo n’eut pas besoin de plus, et se rapprocha de Bowsette. Elle frotta son visage contre ses seins, et sa langue commença à glisser sur son bustier. De doux crissements s’en échappèrent, tandis que Bowsette se coucha plus confortablement sur le dos, et laissa la femme agir. Booette lécha encore ses seins, se ruant sur elle, s’allongeant petit à petit contre le corps de sa partenaire. Booette la léchait frénétiquement, avec un appétit renversant, et Bowsette la regardait faire. Sa main s’appuyait lentement sur les cheveux de sa partenaire, tout en la laissant agir à sa guise. Sa belle langue remontait et redescendait, se concentrant sur son bustier, léchant ce cuir, mais s’attaquant aussi à sa peau. Les seins de Bowsette ressortaient lentement, et la Reine soupira encore, crispant parfois ses doigts sur la longue chevelure de Booette.

Au bout de plusieurs minutes, elle nota toutefois que son amante revenait surtout sur son bustier, semblant apprécier le contact du cuir. Il y avait là de quoi donner des idées potentielles à Bowsette, qui comprit vite que Booette était très fétichiste. Un constat qui lui donna plusieurs images très sympathiques dans sa tête. Soupirant doucement, Bowsette la laissa encore agir, et des minutes supplémentaires défilèrent encore, minutes que Booette utilisa à bon escient, léchant encore, jusqu’à ce que la jeune femme l’amène à relever son visage.

Les joues de Bowsette avaient doucement rougi, comme pour témoigner de son excitation, et elle incita Booette à venir…

« Embrasse-moi, Booette. Embrasse-moi longuement. »

Booette, qui semblait comme possédée, se rua alors sur elle. Sa langue baveuse s’enfonça dans la bouche de Bowsette. La main de la femme se serra sur les cheveux de sa timide amante, et l’autre caressa ses hanches, descendant un peu plus bas, venant se crisper sur l’une de ses fesses. Elle pinça sa chair moelleuse, tout en répondant à son baiser, un baiser qui se devait d’être long et savoureux. Bowsette était sûre d’avoir déjà rencontré cette femme auparavant. Comme elle, elle venait de son propre univers négatif, cet univers instable qui avait disparu après son départ.

Elles étaient là, deux survivantes, deux beautés prêtes à s’unir ensemble dans le stupre et l’amour.

« Oh, Booette, ma Booette… »

Face à Bowsette, Booette se faisait toute petite, ne pouvant que lui obéir, même quand cet ordre ne semblait pas croyable et impossible, elle devait obéir, cette petite voix en elle lui disait de le faire. Alors quand sa future femme venait à lui demander de venir lui lécher la poitrine, elle devait le faire. Sa langue bleue passait sur son bustier, titillant cette jolie petite bosse qui se faisait de plus en plus visible, comme une indication de la zone à viser. La reine spectrale se concentrait sur sa tâche, espérant juste que sa femme aimait ce qu'elle ressentait ? Sa langue glissait parfois sur sa peau, mais Booette se concentrait surtout sur la petite bosse sous sa tenue de cuir ? De latex ? Elle ne savait pas trop. Était-ce parce que cela lui plaisait ? Oui... non... Elle n'en savait trop rien. Elle aimait ce contact sur sa langue, comme ce fut le cas avec le doigt de Bowsette, mais là, elle faisait ça surtout, car c'était son ordre, elle ne cherchait pas plus loin que cela. Son esprit lui disait, fait le, elle ne voulait pas aller plus loin que cela.

« Mmmmmmh, mhaaaaaaaaaa... »

Allongée sur elle, la femme en blanc faisait jouer de sa langue avec plaisir sur le bustier, ses yeux de rubis se levait vers Bowsette qui profitait amplement de ce petit service jusqu'à redresser son visage et venir lui donner un nouvel ordre à prendre effet immédiatement. Ses doigts attrapaient son visage pour lui demander de l'embrasser, longuement. Le regard toujours un peu fuyant et captivée à la fois, elle ne disait rien bien que sa bouche restait entrouverte, sa langue à peine sortie, témoignant d'une certaine excitation. Elle ne contredisait pas, elle devait juste s'exécuter. Elle grimpait un peu plus sur elle, son corps se frottant au sien pendant que Bosette en profitait en la palpant ici et et là, surtout son petit cul très tendre qui demandait qu'à être exploré par sa femme. Embrassant Bowsette, Booette pourrait lui faire l'équivalent d'une gorge profonde rien qu'avec sa langue, mais, par chance – ou non ? – elle ignorait ce qu’était une gorge profonde alors a longue langue gardait une taille normale et profitait juste de cette danse buccale pour profiter comme elle pouvait de tout cela.

« Mmmhh naaaaaa ouiiiii... je suis à toi... »

Disant cela, le fantôme avait presque des étoiles humides dans les yeux, ce sentiment de lui appartenir lui faisait tellement plaisir. Ce qui était contradictoire, car elle se prenait pour une reine, donc elle ne voulait appartenir à personne, rester indépendante, mais face à Bowsette, elle voulait juste dire oui à tout ses désirs, quitte à ne pas être la personne en haut de la pyramide. Booette n'a jamais eu de toute façon des envies de grandeur et de conquête, juste vivre dans un coin du monde, dans un superbe manoir ou château, avec ses Boos, point final. Mais là, devenir sa femme, vivre ici, pourquoi pas ? Plus ce tendre et savoureux baiser, onctueux même tant Booette pouvait saliver, plus la reine des Boo se frottait contre sa femme, consciente ou non de la chauffer plus que de raison. Mais elle aimait sa femme – enfin, future femme – elle aimait ce qu'elle vivait et bien que la reine était vierge, elle ne semblait pas si farouche que ça une fois la mèche allumée. Mais après tout, ce n'était que des préliminaires, peut-être sa réaction va varier une fois face à l'acte final ? Son corps froid se réchauffait sur celui de Bowsette, plus le baiser se faisait, plus elle se pressait contre elle. Le corps chaud et couvert de ce latex ou cuir face à ce corps froid, mais couvert d'un tissu délicat et doux. Un délicieux contraste que voilà.

« Mmmmhhhaaaaaa, Bowsette... »

Bowsette était assez excitée. Booette était très belle, mais aussi très timide ! Ceci dit, Booette allait vite constater que Bowsette avait un côté très direct, et qu’elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Quand elle voulait quelque chose, il fallait lui obéir, tout simplement ! Booette agit donc, et lécha le bustier de Bowestte, qui frémit doucement, se pinçant les lèvres. La Reine draconique se calma progressivement, sentant une soif certaine remonter en elle. Depuis que Peach était devenue Bowsette, toute la frustration sexuelle accumulée chez Peach avait éclaté, laissant ainsi place à l’énergie et insatiable Bowsette, une femme qui aimait déraisonnablement le sexe. Elle frémissait encore sur place, et lâcha la bride à Booette, qui aventurait sa longue langue visqueuse sur ses seins, glissant parfois sur sa peau nue, mais en se concentrant sur le cuir de son corset. C’était très agréable, et Bowsette s’en mordilla tendrement les lèvres, savourant le contact onctueux de la jeune femme.

« Oooh, ma Booette… »

Oui, sa Booette, car il ne pouvait tout simplement pas en être autrement ! Booette était sienne, en toute proportion. Il n’y avait aucune partie de sa Boo qu’elle ne voulait pas. La jeune femme gagnait peu à peu d’assurance, tout en lubrifiant avec délectation la tenue de Bowsette, réchauffant cette dernière. Grognant et gémissant doucement, la Reine peinait à se contrôler, à garder sa retenue. Booette se redressa alors, et alla lui voler un baiser. Un contact savoureux, qui surprit Bowsette. La femme écarquilla brièvement les yeux, avant de gémir doucement, et trembla délicatement.

C’était si bon, tellement bon ! Bowsette gémit une nouvelle fois, et crispa sa main sur les cheveux de Booette, répondant volontiers à son baiser. Les deux femmes se frottèrent l’une contre l’autre, le corps de Bowsette se mettant doucement à trembler. Booette se livra avec elle à un long et délicieux baiser, intense et savoureux.

« Hmmm… »

Pendant toute la durée de ce baiser, Bowsette décala son autre main, et la glissa contre la robe de Booette, pinçant l’emplacement de ses fesses. Elle sentit cet agréable cul qu’elle se mit à pincer, tout en gémissant à nouveau. Quand Booette tentait de rompre le baiser, Bowsette le maintenait, ce qui fit que les deux femmes s’embrassèrent mutuellement pendant de longues minutes, s’unissant goulûment l’une à l’autre. C’était un baiser empreint de passion, empreint d’énergie, un baiser d’amoureuses ! Comment refuser un tel baiser, une telle séquence ?

Quand le baiser daigna enfin se terminer, Booette avait des étoiles dans les yeux, et Bowsette sourit alors… Puis caressa son visage.

« Ma Booette, ma petite Booette… »

Souriant à nouveau, Bowsette se redressa alors, et embrassa Booette sur les yeux, léchant ses joues tendrement, comme pour accompagner ses larmes… Et la renversa ensuite. Ce fut désormais Bowsette qui se trouvait sur elle, et qui écrasa son corps finement musclé contre le sien, venant l’embrasser et la mordiller dans le creux du cou.

« Tu aimes me sentir contre toi, hein ? Palpe mon corps, ma petite Booette… Je veux sentir tes beaux petits doigts sur mon cul, ma chérie… »

Sa voix était doucereuse, agréable, pleine de désir, mais aussi très ferme…

Même si Booette était toujours tendue, Bowsette savait la ramener à elle et en faire sa chose, c'est ce qu'il fallait faire après tout. Tandis qu'elle profitait de cette jolie poitrine bien moulée dans ce corset en cuir, qu'elle léchait avec passion, sa longue langue bleue savait en profiter, Booette sentait son corps froid se réchauffer doucement. Elle était excitée par tout cela, elle était à elle, à elle ! Elle qui pourtant voulait garder son indépendance et sa liberté, elle se plaisait à être tenue en laisse par Bowsette, trouvant ça presque naturel. Les mains de la dragonne passaient essentiellement sur ses cheveux, mais elle aimait ça, elle avait l'impression de compter aux yeux de la reine, ne pas juste lui appartenir, c'était plus que ça et ça la mettait si en joie.

Leurs caresses, leurs baisers, tout cela étaient si importants pour Booette qui se régalait à chaque nouveauté. Même de sentir ses mains près de ses fesses, ça la faisait frissonner ! Sa robe disparaissait doucement, reprenant forme quand ça allait mieux, mais en cette situation, elle pouvait très bien se délester de sa robe pour laisser entrevoir avec joie et honte, ses dessous de reine. Son corset, sa culotte, ses collants et son porte-jarretelles, exclusivement blanc. C'était sa couleur. Embrassant Bowsette, elle fermait les yeux, si heureuse en profitant de cela, sa langue évitait de trop s'étendre dans sa bouche, restant à taille normale. Mais tout ce stress et cette joie faisaient naître chez la reine fantôme, des larmes qui coulait le long de ses joues. De quoi laisser Bowsette essuyer en embrassant ses paupières, ses lèvres venant récolter ses larmes.

« Ha-aaan, o-oui... je suis... ta Booette... »

Relevant les mains pour se presser les joues, elle était heureuse de dire cela, de lui appartenir, à elle, à cette simple femme venue envoyer ses sbires la déranger dans son manoir. Mais elle était à présent si heureuse. Mais la reine venait soudainement bousculer en arrière, la faisant tomber sur le lit alors que ses lèvres se perdaient dans son cou pour la mordiller alors qu'elle voulait sentir Booette lui palper les fesses ? Certes, il est vrai qu'elle adorait sentir son corps, ce cuir, se frotter contre elle, être écrasé par elle, et même palper cette zone ne la dérangerait pas, mais... cela lui mettait pas mal de pression !!!

« Bo-Bowsette... »

Ses mains se trouvaient près de cette zone, mais elle n'arrivait pas encore à les poser dessus. Mais elle pris son courage à deux mains, fermant les yeux pour déposer ses mains d'un coup sur ses fesses ! Ça aurait pu être une fessée si elle aurait pris plus d'élan, mais ça, c'était à mi-chemin. En tout cas, ça y est ! Ses mains étaient sur son cul et bon dieu que c'était moelleux ! Tendre ! Chaud ! Un sourire niait sur le visage, Booette palpait cette zone avec envie pendant que Bowsette s’occupait de lécher son cou. Elle crispait ses doigts sur ce cuir magnifique, ce cul divin, elle adorait ça, oh oui !!! Elle en bavait même doucement, à croire que ce cul était sa grande passion ? Plus que lécher sa poitrine de cuir ? Pour le moment, oui. Mais dans son innocente, dans sa virginité, Booette ne se rendait pas compte que sa robe ne devenait qu'une image du passé, pour la laisser plus en condition pour ce genre d'ambiance, en petite tenue. 

Mais après avoir bien laissé ses mains en profiter, elle fit preuve de courage pour oser demander quelque chose ! Oui, elle allait le faire !

« Bo... Bo-Bowsette !!! »

Elle n'allait pas la réprimander, oh loin de là, mais elle allait laisser parler ses envies secrète et nouvelle par la même occasion. Car elle s'était plu à palper son cul avec ses mains, mais elle venait de se faire une remarque intéressante... Et avec son visage ? Ce serait aussi bon ? Mieux ?

« Tu... Tu p-pourrais te... t'asseoir... sur mon... mon.... v-v-v-visage ? »

Les lèvres tremblantes les joues rouges, elle avait oser demander... L'idée de sentir ce cul chaud, doux, tendre, moelleux sur son visage lui plaisait beaucoup. Et même dans le pire des cas, elle se fichait de manquer d'air car étant un fantôme, elle ne pouvait pas mourir de la sorte. Mais oui, sentir son si beau cul sur son visage.... oh, elle en souriait niaisement rien qu'à imaginer ça !

Il était temps pour Bowsette et pour Booette de se rapprocher très intimement, de dépasser leurs craintes initiales et, pendant quelques instants, de ne faire plus qu’une. Embrassant Booette, la femme sentit la robe de Booette devenir plus translucide, s’éteignant, tandis que les douces mains de Booette vinrent se concentrer autour d’une zone en particulier de son anatomie : son postérieur. Elle sentit les deux mains de Booette glisser sur son dos, jusqu’à atteindre cette zone, et Bowsette frémit doucement. Elle soupira à ce contact, et sentit les mains de sa partenaire se crisper encore sur son postérieur. Booette appuya doucement, et commença lentement à le malaxer, gagnant corrélativement un peu plus d’assurance. Un tel geste n’allait pas déranger Bowsette qui, de son côté, découvrait un peu plus Booette. Son corps froid se réchauffait rapidement, excitant doucement Bowsette, qui s’amusa même à mordiller les lèvres de la jeune femme, tirant dessus.

« Hmmm… »

Cette évolution de leur relation n’était sincèrement pas pour lui déplaire, Booette était bien trop belle pour qu’on puisse lui faire du mal ! S’enhardissant un peu, la belle Booette se mit même à parler. Quand Bowsette redressa son visage, elle l’observa en souriant tendrement. Booette parla lentement, et, quand elle lui avoua avoir envie de sentir le postérieur de Bowsette s’aplatir sur son visage, la Reine sourit brièvement.

Booette se révélait peu à peu, et semblait visiblement avoir une véritable passion pour l’anal… Un choix qui était plutôt agréable pour Bowsette, car celle-ci pouvait tout à fait comprendre le fantasme. La bouche pleine du goût des lèvres de Booette, l’intéressée se redressa donc, et, dans un premier temps, s’assit à califourchon sur le corps de sa partenaire.

« Oh… Ma foi, cela devrait pouvoir s’arranger… » gloussa-t-elle.

La Reine se redressa alors, et se rapprocha alors du visage de Booette, se retrouvant debout, les jambes à gauche et à droite de sa tête. Elle sourit alors à nouveau, sensuellement, puis fléchit les genoux lentement. Son bassin se retrouva ainsi à quelques centimètres de Booette, qui pourrait voir sa délicieuse fente intime être peut-être légèrement moulée par sa tunique. Puis Bowsette se retourna ensuite, lui présentant ses fesses, en partie moulées elles aussi… Et descendit encore.

Elle veilla à s’asseoir sur les fesses, penchant ainsi son corps en avant, et écrasa son postérieur sur le visage de Booette. La jeune femme blonde remua un peu, de manière à nicher le nez de Booette contre sa croupe, et soupira ensuite doucement, caressant avec ses mains le corps de Booette, remontant sa main pour titiller son sexe. Elle fourra même un doigt, puis un deuxième, dans sa délicieuse chatte, et titilla ainsi son jardin intime, le sentant fleurir et s’humidifier doucement. Ses doigts remuèrent doucement en elle, et elle vit, elle sentit, le corps de Booette se crisper lentement contre le sien, ce qui ne put que l’amuser.

« Tu es toute fébrile, ma Booette… Pleine d’excitation ! Tu aimes ça, hein ? Sentir mon divin petit cul sur sa petite tête. Vraiment… Quelle perverse tu fais ! »

Booette avait délaissé sa robe pour montrer ce qu'elle cachait encore en dessous. Oh non, pas sa nudité, pas si tôt. Elle était encore bien habillée, un délicieux corset décoré de bien des formes en glissant ses doigts dessus. Somptueux, ravissant, le genre de chose qui ne devait pas coûter deux pièces d'or, mais bien plus ! Mais pour Booette, elle pouvait s'habiller comme bon lui semble, sa robe faisait partie d'elle, comme le reste. Un beau corset d'un blanc très pur, comme sa petite culotte en dentelle même si on pouvait y voir une petite tache humide entre ses jambes à force d'embrasser et presser bien des choses chez la jeune femme. La reine spectrale lui fit une étonnante annonce, mais c'est ce que son corps réclamait. Après avoir tant pétrit cette zone avec ses mains, la voilà en train de fantasmer sur cette zone ! Et elle ne voulait pas prendre le dessus et se faire pousser une queue pour l'enfoncer entre ses délicieuses fesses, elle n'en aura pas le courage. Mais sentir ses délicieuses fesses lui écraser le visage, ça la rendait toute chose !!!

« Haaaaa-aaaaaah... »

Même si Bowsette prenait un malin plaisir à lui mettre son fessier sous le visage, elle avait tant envie de le sentir contre elle, si bien que quand il était proche de son visage, elle avait envie d'étirer sa langue pour le lécher, mais elle attendait, ravalant sa salive. Elle vit sa fente intime si belle et tentante aussi, mais pour le moment, c'était son adorable fessier qui la tentait. Alors quand Bowsette venait enfin l'étouffer avec son cul. Une adorable sensation se pressait sur son visage, même si son nez se trouvait près de sa croupe, pratiquement enfoncer entre ses fesses, Booette avait une magnifique vue sur son cul qui remuait contre son visage. Quel plaisir ! Ses gémissements étaient étouffés pour le coup, mais Booette aurait couiné comme une petite chienne en chaleur si elle aurait pu ! Surtout que Bowsette ne restait pas inactif en écartant sa culotte pour la doigter doucement. Ooooooh, elle allait devenir folle ! Une reine spectrale folle de sexe, mais pourtant vierge ? Drôle de fusion, mais pas impossible. Peut-être que sa personnalité de son vivant se réveillait doucement sans le savoir ?

« Mmmmmmmmmhhh !!! »

Une perverse, oh oui mais pour sentir encore son magnifique cul sur le visage, elle était prête à laisser sa couronne de coter pour Bowsette et devenir sa chose. Mais juste entre elles, elle ne voulait pas que de possibles autres personnes le sache... Sa langue arrivait parfois à se retirer pour lécher son intimité à travers sa tenue de cuir donc ce n'était pas à même la peau, mais il était si parfaitement moulé que ça en était tout comme. En intimité, ça va, mais elle était une reine quand même. Son corps vibrait, tremblait de plaisir et de frustration, car même si elle se sentait si heureuse avec ce cul sur son visage, son corps en demandait plus ! Toujours plus ! Ses mains étaient posées sur le lit, se crispant dessus alors qu'elle en demandait toujours plus si bien que lorsqu'elle put enfin respirer à nouveau – ce qui n'était pas un réel souci pour un fantôme – elle respirait fort, sa langue pendait, bavante en continuant d'observer le divin cul de Bowsette...

« Haaaa haaaaa... Bo-Bowsette... »

Son corps en demandait plus, elle voulait jouir et sentir Bowsette le faire pour elle. Allait-elle résister et attendre le mariage pour lui prendre son intimité ou bien elle allait prendre de l'avance ? Cela dit, son petit cul blanc était aussi très attrayant. Mais c'était à la reine de décider comment soulager sa future femme. Elle était vierge, mais avait encore besoin de pratique. Seule Bowsette allait pouvoir la libérer de cette pression...

Qui aurait cru que Booette soit une adepte du face-sitting ? L’idée amusait fortement Bowsette, qui en profitait pour se tortille doucement sur place, remuant de gauche à droite. Elle appuyait même parfois fortement, se redressant alors, écrasant la tête de Booette sous ses fesses. Elle gloussa doucement, étouffant Booette.

« Je pourrais te tuer comme ça, tu sais… Mourir sous mon cul, ce serait la plus belle des morts, hihi ! »

Ceci étant dit, Bowsette doutait sérieusement de pouvoir tuer une femme comme Booette… Vu qu’elle était après tout une femme spectrale ! Mais, après tout, elle se comprenait… Jouant avec elle, la Reine koopa notait la surprise de Booette, qui semblait comme totalement anesthésiée, shootée par ce plaisir intense qui déferlait dans son corps. Bowsette pouvait sentir, le long de ses doigts, sa fine mouille. Booette était très excitée, ce qui ne manquait pas d’amuser la Reine koopa. Elle se pourlécha ses doigts avec la mouille de Booette, ce qui ne manqua pas de l’exciter à nouveau.

Se pinçant doucement les lèvres, Bowsette finit finalement par se relever, libérant le visage de Booette de ses fesses.

« Ne t’inquiète pas, je compte m’asseoir sur ton visage très souvent, mais… Pour l’heure, c’est une autre partie de ton corps qui m’intéresse ! »

Bowsette se déplaça rapidement, et finit entre les jambes de Booette. Elle changeait encore de position, et renifla son odeur, sentant rapidement la cyprine de Booette. C’était une odeur très excitante, qui la fit doucement frémir. Si Booette regardait sa partenaire, elle pourrait voir une langue reptilienne en sortir, signe que Bowsette usait encore de ses pouvoirs de Koopa pour changer son apparence. Sa langue fourchue titilla sa culotte, et elle écarta ensuite doucement cette fine culotte à dentelle, et fourra sa langue dans son intimité.

Un frisson la parcourut en sentant Booette se tendre doucement sur place, ses muscles venant ensuite progressivement se relâcher. Gémissant lentement, la Reine koopa poursuivit son office, et enfonça sa langue en elle. Elle remua dans son intimité, et, après avoir caressé ses parois intimes, ne tarda pas à sentir son bouton de plaisir, ce délicieux clitoris qui n’attendait qu’elle ! Sa langue titilla le bouton de plaisir sa partenaire, et elle en profita bien naturellement pour se régaler de tout ce nectar intime qui se mit à se diluer contre sa langue.

Hum-hum, quel délice exquis !