The Multiversity

Lissandre continuait à se débattre. Contre l’autorité légitime de Lucinda. Contre le plaisir furieux qu’elle sentait en elle. Contre Naven et contre les tentacules sexuels. Naven la besognait encore, enroulant ses tentacules autour du corps de Lissandre. Devant la jeune femme, Lucinda sourit en la voyant puiser dans sa rage, refusant de l’appeler Maîtresse, en lui rappelant qu’elles étaient semblables. La Reine Noire pencha la tête sur le côté, et releva sa main. Elle caressa alors la joue de Lissandre, et son pouce glissa sur ses lèvres.

« Nous sommes presque similaires, oui… Si ce n’est que j’ai créé Mélona, et que je contrôle ces Slimes qui te baisent comme jamais… Tu crois que je ne te sens pas essayer de tricher avec Mélissandre ? »

La main de Lucinda descendit pour caresser le ventre de sa partenaire. Elle sentait son « bébé », Mélissandre, qui remuait nerveusement, tandis que Naven pénétrait Lissandre par le vagin et par le fondement. Deux belles verges s’enfonçaient en elle, et des tentacules s’enroulèrent autour de ses seins, les pressant avec appétit. Les mains de Naven s’appuyèrent sur les hanches de Lissandre, et un tentacule s’enroula alors autour du cou de la jeune femme.

Les tentacules se crispaient régulièrement sur son corps, et Lucinda retira ses doigts du ventre de Lissandre.

« Ici, tu es dans mon royaume, Lissandre, et je te trouve bien impertinente… C’est à croire que tu souhaites que je te punisse encore… »

Elle sourit alors, et le corps de Lissandre se courba vers l’avant. Naven la poussait avec ses tentacules, ce qui permit à Lucinda d’attraper ses cheveux, et de l’embrasser.

« Je suis curieuse de voir à quel point tu es endurante, Lissandre… Être la Maman de Mélona, cela suppose une endurance sexuelle exceptionnelle, tu sais… Et, que tu le veuilles ou non, Mélona souhaite mon assentiment pour toi. Tu es sa deuxième Maman, mais je reste sa créatrice… »

La main de Naven claqua alors le cul de Lissandre, et la Slime continua à la pénétrer énergiquement, retournant ensuite gifler à nouveau son postérieur…

Venant d’un milieu bourgeois, Lissandre avait toujours eu cette facilité à être aux commandes. Ça venait de toute façon naturellement avec l’argent. L’argent était synonyme de pouvoir. L’argent permettait d’acheter des choses aux gens. L’argent permettait donc d’avoir du pouvoir sur les gens. Tout ça pour arriver à cette conclusion : la nature cherchait toujours un équilibre. Et on apprenait de plus en plus aujourd’hui que de grands dirigeants aimaient être soumis à des dominatrices exigeantes.

Bref : Lissandre avait elle aussi ce besoin d’être la chose de quelqu’un. Mais jamais elle ne le confesserait à la Reine sa Belle-mère !

Etre prise sexuellement de toute part était une sorte de torture quand l’esprit n’y était pas préparé. Et Lissandre n’en prenait pas un grand plaisir. C’était davantage de la douleur… Mais le coup qui lui fit le plu de mal fut quand la Reine Noire confessa que Mélona avait besoin de son assentiment.

*Ma Mélona est enchaînée à ses chaînes à elle… Je n’ai pas d’autre choix que de faire des concessions avec Belle-maman, dans ce cas… *

Même le penser, ça restait compliquer d’abdiquer. Elle cherchait toujours à se rebeller. Contre ces tentacules. Contre ces pénétrations. Contre ces attouchements de la Reine qui lui paraissait maintenant comme d’adorables gestes d’affection. Un brin pervers, oui. Mais Lissandre y voyait une sorte d’amour familial.

Lissandre luttait contre elle-même. Soudainement, ses membres « tombèrent ». Il n’y avait plus de résistance. Elle n’était plus qu’une poupée. Une sorte de marionnette pendue à des fils.

*Je suis désolé, ma Mélissandre. Maman a essayé de résister. Elle t’a demandé beaucoup d’efforts pour m’aider. Mais Maman ne peut plus. Alors… *

Ça lui faisait du mal de « perdre ». Mais son enfant slime allait pouvoir prendre beaucoup de force de cette rencontre.

*Nourris-toi de sexe, ma Mélissandre. Fais-toi plaisir. Ne lutte plus contre la slime noire. Prends ton plaisir et fais-toi festin, ma Mélissandre. *

Oui, elle venait d’abdiquer. Son corps se faisait pilonner et tripoter de toutes parts. Mais Lissandre n’y prenait pas (vraiment) de plaisir. Elle avait abandonné sa lutte parce qu’elle voulait être une bonne mère. Pour Mélissandre. Pour Mélona.

Lissandre était vaincue, défaite. Lucinda sentit sa verve s’effacer, tandis qu’elle cessa de lutter. Elle ne répondit même pas à son baiser, et la regarda silencieusement, comme éteinte. Lui jouait-elle un nouveau tour ? La Reine Noire se recula alors, réfléchissant silencieusement. Naven continuait à la besogner avec énergie, et, si le corps de Lissandre réagissait, ce n’était pas le cas de son esprit. Les bras de Lissandre étaient serrés dans son dos, reliés entre eux, ligotés par les poignets avec du slime noire. Lucinda se tapota doucement les lèvres, curieuse. Cette Française réagissait de façon vraiment étrange ! Même face à Naven, elle semblait se laisser aller, acceptant les deux épaisses verges en elle, les deux membres qui la prenaient avec force et avec appétit. Naven n’allait pas lui faire de mal, si ce n’est jouir copieusement en elle, et, à ce stade, Lucinda ne pourrait pas l’arrêter.

Il fallut donc attendre un bon quart d’heure avant que Naven ne jouisse en elle. Ses deux verges se vidèrent simultanément dans la chatte et le fondement de Lissandre, puis les tentacules se retirèrent. Lissandre tomba alors mollement au sol, épuisée, mais toujours sans réaction, même en ayant joui. Le temps pour elle de se redresser, et Lucinda était assise sur une chaise devant une table. Jambes sensuellement croisées, elle avait fait couler du thé, et buvait tranquillement, tout en observant brièvement la femme.

« Il va falloir que nous arrivions à nous mettre d’accord, Lissandre… Mélona mérite ses deux Mamans heureuses et épanouies ensemble. Si tu continues à faire ta tête de mule et à vouloir créer une opposition entre elle et moi, cela risque d’être compliqué. »

La Reine Noire reposa sa tasse de thé, puis se releva alors lentement. Elle avait aussi un carnet, qu’elle posa sur la table.

« Tiens. Ce sont des photographies de Mélona, quand elle était plus jeune. Enfin, l’âge ne veut pas forcément dire grand-chose pour les Slimes, mais je me suis efforcée de la faire grandir comme une humaine le ferait. »

Lissandre pourrait voir des photos de Mélona bébé, prises en compagnie de la Reine Noire. Froide, hautaine, autoritaire et cruelle, la Reine Noire ne semblait pour autant pas totalement dépourvue d’amour, mais semblait masquer la réalité de ses sentiments. Si Lissandre était moins têtue et moins butée sur ses positions, elle aurait sans doute pu le comprendre avant. Lucinda ignorait qui était la plus immature entre elle et Mélona, à vrai dire…

« Ou alors, je laisse Naven te baiser sans relâche pendant plusieurs heures… » fit-elle, comme pour inciter Lissandre à venir la rejoindre plus rapidement sur la table.

C’était étrange. Pendant ce quart d’heure de sexe intense, Lissandre s’était sentie comme spectatrice de son propre corps. Elle avait même eu l’impression d’échanger sa place avec sa Mélissandre. Cette dernière adorait cette sorte de réunion de famille. Elle prenait tellement de plaisir à se faire pénétrer par les deux sexes de Naven. Tellement de plaisir ! Tellement de nourriture !

Finalement le sperme avait assailli son être. Elle se sentait tellement remplie ! Et sa Mélissandre qui semblait rire comme une petite enfante toute contente et toute fière. C’était comme Noël pour elle. Elle se régalait de tous ces cadeaux. Et, comme une enfant, elle en voulait toujours plus.

Le corps de Lissandre tomba donc mollement par terre.

*Comment est-ce que tu peux avoir encore si faim après avoir autant mangé en compagnie de cette slime noire, ma Mélissandre ? Comment ?... *

Il y avait une table et du thé tout à l’heure ? Lissandre était tellement déconnectée de la réalité qu’elle parvenait difficilement à enchaîner plusieurs pensées. La faim exponentielle de son bébé l’inquiétait beaucoup plus. Pourtant, cette question de photos de l’enfance de Mélona attirait son esprit. La Reine avait hameçonné sa curiosité.

*Shh, ma Mélissandre. Shh. J’essaie de me concentrer sur ce que ta grand-mère essaie de me dire. Elle parle de ta maman quand elle était toute jeune. Oui, je sais que tu as aimé le sexe avec la slime noire, mais, oui, d’accord ma Mélissandre. J’ai compris… *

Jusqu’à présent, Lissandre était toujours effondrée. Elle avait réussi à relever la tête pour découvrir la situation avec la pose très sexy de la Reine. Mais elle n’était pas parvenue à se relever. Voilà maintenant que sa croupe se redressait. Ces deux petits trous crachant toujours la quantité phénoménale de sperme de Naven.

Oui, le corps de Lissandre redemandait encore du sexe.

*Pas pour moi. Pour mon bébé. Elle a encore faim… *

« Je ne lutte plus contre vous, Reine-maîtresse. Je viendrais aussi souvent que vous le souhaitez. Pour que ma Mélona puisse vous voir et être contente. Mais surtout pour que vous nourrissiez mon bébé Mélissandre. J’ai peur de sa faim de sexe… Elle en veut encore… »

Elle perdait le contrôle de sa vie. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Elle vivait désormais à plusieurs. Elle devait forcément faire des concessions pour plaire aux femmes de sa vie. Pour les garder près d’elle. Pour profiter de leur amour à toutes. Donc, si ça signifiait offrir son cul à une slime effrayante : elle offrirait son cul pour son Bébé.

Lucinda dégustait tranquillement son thé, mais Lissandre ne la rejoignit pas. Se redressant lentement, la jeune femme se mit alors à quatre pattes, frictionnant ses cuisses entre elles, tremblant d’excitation. La Reine sourit furtivement quand Lissandre, semblant revenir à la raison, l’appela « Reine-maîtresse ». Ce n’était pas si mal… Un peu trop obséquieux, peut-être, mais la Reine pensait Lissandre sincère, cette fois… Et, surtout, la présence de Naven avait visiblement stimulé Lissandre, ou son bébé. Mélissandre en voulait davantage, et les pensées du symbiote influençaient sur son hôte.

« Oui, et tu en veux donc aussi, reprit Lucinda en se redressant. C’est normal… Maintenant que tu portes un symbiote en toi, tu n’es plus vraiment humaine, et tes désirs sont désormais influencés par ceux de ton bébé. Mélissandre est un Slime imparfait, conçu à partir d’un fragment de Mélona. Je doute que Mélissandre puisse survivre en étant séparée de toi. Autrement dit, ton bébé risque de toujours faire partie de toi, ou mourra. »

Cette faim, cette soif, Lissandre allait en conséquence toujours la ressentir. Lucinda se rapprocha lentement, et caressa d’une main les cheveux de Lissandre. Avec son autre main, elle invoqua un nouveau sortilège, et les deux femmes se déplacèrent. Lucinda avait invoqué Naven pour punir Lissandre, mais elle disposait d’autres Slimes moins agressifs. Les deux femmes rejoignirent ainsi une autre partie du manoir, et arrivèrent devant un grand bassin…

…Ou, plus exactement, au milieu, sur un kiosque surplombant un bassin. Des coussins avaient été installés ainsi que des sofas. Lissandre pouvait toutefois sentir Mélissandre s’agiter furieusement dans son corps en voyant ce bassin. Ce n’était pas de l’eau ordinaire. Lucinda se rapprocha du rebord, et leva les deux mains dans un geste théâtral. L’eau se mit alors à bouillonner, et des tentacules aqueux jaillirent, puis une silhouette émergea sur le kiosque.

« Lissandre, je te présente une autre Slime que j’ai pu apaiser grâce à notre chère Mélona. »

Une magnifique Slime bleue se forma avec des tatouages rouges sur le corps… Erubetie ! La Reine sourit doucement en l’observant, et Erubetie se rapprocha de Lissandre, puis s’agenouilla devant elle. Ses deux mains caressèrent alors le visage de Lissandre, glissant tendrement sur ses joues.

« Maman m’a amené un nouveau jouet ?
-  Un jouet très spécial, ma chérie… C’est la Maman de Mélona. »

Les yeux d’Erubetie s’écarquillèrent, et elle renifla alors Lissandre.

« Oui… L’odeur de Mélona est partout sur Maman-de-Mélona !
-  Elle s’appelle Lissandre.
-  Lissandre… Maman Lissandre a soif ! » réalisa alors Erubetie.

La Reine Noire acquiesça. Le comportement d’Erubetie était beaucoup plus proche de celui de Mélona que de Naven. Erubetie embrassa alors Lissandre. C’était un baiser aqueux, mais, comme Mélona, Erubetie pouvait solidifier son corps. Et, tandis qu’elle l’embrassait, une autre paire de mains empoigna les fesses de Lissandre. Dans son dos, une deuxième Erubetie venait d’apparaître, se dotant d’une belle verge avec laquelle elle s’empressa de sodomiser Lissandre…

Le kiosque au milieu du bassin avait eu rapidement un effet apaisant chez Lissandre. C’était un lieu qui faisait penser à des vacances. Rien que de voir l’eau, ça lui avait rappelé des souvenirs de promenade à côté d’une rivière par exemple. Et il y avait quelque chose de profondément reposant à écouter le bruit lent du mouvement de l’eau.

Le baiser d’Erubetie acheva de calmer Lissandre. La slime bleue était bien plus pacifiste que la slime noire. Elle se laissa aller. De toute façon, elle avait déjà décidé de laisser son corps à la merci de la Reine pour nourrir son bébé Mélissandre.

*Moi qui était si seule dans la vie. Voilà que j’ai maintenant une grande famille. Et tout ça grâce à ma Mélona ! *

Que ce soit Naven ou Erubetie, toutes faisaient partie de sa famille maintenant. Et, bizarrement, ça la comblait de joie. Elle qui s’était toujours vu comme une célibataire jusqu’à la fin de sa vie pour garder son indépendance et sa liberté : voilà qu’elle s’épanouissait dans son rôle de Maman. Inattendu. Mais, la vie était imprévisible. Ça, elle le savait déjà.

Voilà que la deuxième slime bleue prenait d’assaut son cul. Un geste qui aurait pu paraître conquérant et violent. Mais Lissandre était de toute façon déjà tellement dilatée et sa Mélissandre connaissant une fin pas possible à cause de « l’eau » de ce bassin : que Lissandre encaissa sans broncher. Faux, elle laissa échapper un gémissement de plaisir quand Erubetie le lui permis en mettant un terme à leur baiser.

Lissandre ne savait pas où se trouvait la Reine, mais elle avait un message pour elle tandis qu’elle se faisait besogner.

« Reine-maîtresse. Je veux rencontrer toutes les sœurs de Mélona. Toutes les slimes qui ont une part de Mélona en elle, je veux les rencontrer. C’est ma famille. Ma grande famille à moi. Non, pardon, à nous deux. Et je veux toutes les rencontrer. Pour moi. Mais aussi pour ma Mélissandre. Ma Mélissandre et sa grande soif de sexe. Je suis sure et certaines que nous sortirons toutes grandies de cette expérience. »

Par expérience, Lissandre réalisa qu’elle aurait pu utiliser le terme d’orgie. Ce qui lui déclencha un sourire. Comme quoi, sa personnalité malicieuse de base n’était pas si loin que ça. Elle avait beau avoir abandonné face à la Reine. Il n’en restait pas moins que la Lissandre post-slime s’éclatait dans ce scénario improbablo-fantasy qu’elle expérimentait en vrai.

« Vous savez quoi, Reine-maîtresse ? Je crois même que j’ai envie de répondre à votre baiser. Si vous voulez recommencer, bien entendu. »

Erubetie souriait doucement en couchant avec Lissandre, sentant sur elle l’odeur de Mélona, ses traces, son influence. Elle la pénétrait par l’arrière, puis ensuite par le devant, tandis que Lissandre indiquait à Lucinda vouloir croiser toutes les autres Slimes. Elle voulait rencontrer la grande famille de Mélona, et Lucinda ne put que sourire, amusée par ça. Elle se déplaça doucement, ses talons claquant sur le sol. Erubetie arrache ensuite à Lissandre plusieurs soupirs, venant l’embrasser à nouveau, tandis que quatre mains aqueuses glissaient sur son corps, pinçant son latex, tirant sur les plis. L’Erubetie dans son dos serra ensuite les généreux seins de Lissandre, pinçant les tétons, tandis que celle de devant caressa ses fesses, les palpant avec passion, pinçant et pressant son petit cul, tout en la pénétrant joyeusement.

« Tu sais, ce n’est pas très poli de parler de coucher avec d’autres femmes quand je te fais l’amour !
-  Cette maman est très impolie, ronchonna Erubetie.
-  Il faut la baiser bien fort, ma chérie… Elle est très endurante. »

La Slime grogna doucement, et la double pénétration continua donc. Lissandre était coincée entre les deux femmes, et Lucinda observait la scène avec amusement, buvant encore un peu de son thé. Elle s’amusait de cette situation, et croisa à nouveau sensuellement les jambes. Honnêtement, la Reine Noire ne voyait en soi aucune objection à présenter à Lissandre les autres Slimes, mais tous n’étaient pas aussi bien éduqués que Naven ou Erubetie. Certains Slimes étaient encore extrêmement agressifs. Et, quitte à choisir, elle préférait plutôt que ce soit Mélona qui fasse la guide.

Mais, pour l’heure, Erubetie était occupée à besogner Lissandre. La Slime aqueuse pouvait sentir avec délectation Mélissandre, qui réagissait très favorablement à ce qui se passait. Le symbiote appréciait cela, bien sûr, et la Slime embrassa à nouveau Lissandre, la besognant encore. Les deux queues remuaient en elle avec force, et la Slime dans le dos de Lissandre vint lécher son cou, tandis que des tentacules s’enroulèrent autour de sa taille.

« Nous allons rappeler à Maman qu’il ne faut pas négliger une Slime affamée…
-  Quelle éducation Lissandre donnera à Mélona, sinon ? »

Les deux clones parlaient avec appétit entre elles, tout en continuant à coucher avec Lissandre, accélérant le rythme, la baisant très énergiquement, au fur et à mesure qu’elles soupiraient de plaisir. Et, tout comme Mélona, plus elles faisaient l’amour, plus leur corps se solidifiait, les rendant de plus en plus humaines, et donc bien plus palpables !

« Je n’ai jamais négligé Mélona ! »

La remarque d’Erubetie avait provoqué une douleur chez Lissandre. Elle avait accepté de se faire détruire le corps par les slimes de la Reine Noire. Mais elle refusait qu’on croit qu’elle était une mauvaise maman !

« Je donne beaucoup d’amour à ma Mélona. Elle est heureuse avec moi. Elle sourit tout le temps. Je suis une bonne Maman, Erubetie ! »

Parce qu’on avait touché son égo, Lissandre décida de redevenir passive. Se laisser faire entre toutes les mains et tous les membres de toutes les Erubetie étaient agréables. L’estomac sexuel de Mélissandre se remplissait. Le sexe la fortifiait.

*Ma Mélissandre. Faisons voir aux sœurs de Maman Mélona que nous aussi on sait faire des choses : hi hi ! *

Les hanches de Lissandre commencèrent à bouger. Très vite, comme deux personnes marchant, les deux rythmes devinrent un seul. Lissandre bougeait en même temps que les pénétrations des deux Erubetie. Elle alla même plus loin en essayant d’accélérer le rythme, de lui donner plus d’intensité. Elle tentait de gagner quelques millimètres en plus de pénétration.

*Maintenant qu’on a repris un peu de contrôle, on va pouvoir vraiment jouer avec les deux Erebutie. Tu es prête, ma Mélissandre ? Hi hi ! *

Un tentacule rose apparut et s’enroula autour du sein de l’Erubetie qui était devant Lissandre. Suivi d’un deuxième tentacule qui glissa sur son corps, à la recherche d’un trou de plaisir dans lequel s’engouffrer.

Mélissandre était en forme et elle multiplia les tentacules. Elle allait s’occuper du plaisir de sa Maman Lissandre mais également des deux sœurs de Maman Mélona. Un troisième tentacule apparut et commença à étouffer Erubetie. Ce n’était pas une attaque mais une façon de conjuguer douleur et plaisir sur une ligne mince. Enfin, un quatrième et dernier tentacule –pour le moment en tout cas ^^- chercha lui aussi un trou de plaisir dans lequel aller et venir.

« Vous voyez ? Je sais m’occuper de ma famille. Je sais prendre soin de mes slimes. Alors n’insultez plus Maman Lissandre, s’il vous plaît ! Hi hi ! »

Tournant la tête, Lissandre observa la Reine. Elle lui fit un sourire malicieux et un clin d’œil.

Lucinda ne put que s’amuser de la réaction de Lissandre, qui généra autour d’elle des tentacules pour répondre à l’ardeur d’Erubetie. Avait-elle aussi commencé à comprendre ce qui dissociait Mélona des autres Slimes ? Lucinda avait insufflé chez Mélona le désir d’humanité. Mélona faisait tout ce qu’elle pouvait pour ressembler à un parfait être humain. Erubetie n’avait pas ce besoin, ni Naven. C’était spécifique à Mélona, et c’était bien comme ça, en distillant cette part d’humanité chez les autres Slimes, que la Reine Noire avait réussi à les calmer, à les pacifier. Lissandre généra progressivement quatre tentacules devant elle, qui poussèrent depuis son ventre. L’un d’eux s’enroula autour du sein d’Erubetie, la faisant frémir, un autre autour de son cou, et deux autres glissèrent vers son bassin, rejoignant son fondement.

« Elle réagit, cette chère Maman…
-  Tu prétends être une bonne Maman, hein ? Je demande à le voir !
-  Mélona a besoin d’énormément d’amour ! »

Lucinda continuait à les laisser jouer ensemble, et vit les tentacules de Lissandre (ou, plutôt, de Mélissandre) s’enfoncer dans les parties intimes du clone d’Erubetie, qui se mit à mouiller. Elle pouvait étrangler le clone. Sur le principe, cela ne leur ferait rien, car un Slime était avant tout une créature magique, mais il y avait un effet psychologique que Lucinda avait développé en elles. Humaniser les Slimes était la meilleure façon qu’elle avait de pouvoir les contrôler, de les doter de sentiments, et ainsi d’éviter que les Slimes ne se retournent contre elle. C’était aussi pour ça qu’elle les féminisait. Si les Slimes étaient masculins, ils risquaient de développer un esprit territorial, qui pourrait les montrer particulièrement agressifs. Lucinda prenait cela très au sérieux.

Elle regardait donc les deux Erubetie besogner harmonieusement le corps de Lissandre, en avant et en arrière. Une magnifique symphonie, dans le stupre et le sexe. Se pinçant doucement les lèvres, la Reine Noire était loin d’être insensible à ça.

« On ne voulait pas dire que tu es une mauvaise Maman, Lissandre…
-  Nous captons les pensées de Mélona, tu sais… Et elle a très hâte de te revoir. Hum ! »

L’Erubetie devant elle soupirait longuement, le corps rythmé par les tentacules de Lissandre. Elles ne mentaient toutefois pas. Pour les maîtriser, Lucinda avait infusé un peu de Mélona, et Erubetie se considérait un peu comme la sœur de Mélona.

« Ça nous a surpris… Mélona tient vraiment à avoir une Maman !
-  Moi… J’ai juste envie de te baiser très fort ! Si tu es vraiment la Maman de Mélona, tu resteras éveillée pendant que nous jouons avec toi, hihi ♥ ! »

Lissandre avait présenté une faiblesse. Une faille dans sa carapace de femme excentrique et provocatrice. Apprendre des « sœurs » de Mélona que cette dernière tenait absolument à avoir une Maman avait été comme une flèche de Cupidon tirée en plein dans son cœur. Elle avait senti une douce chaleur la gagner. C’était comme une déclaration pure et sincère d’amour.

« Mais il ne faut pas vous inquiéter, Erubetie. C’est le devoir d’une Maman de coucher ses enfants. Bien entendu que je vais rester éveillée suffisamment longtemps pour qu’on joue ensemble jusqu’à ce que vous soyez fatiguée. »

Maintenant qu’elle y pensait, Lissandre se demandait si « étouffer » une slime avait vraiment une importance. Car, bien que le corps de la slime soit de forme féminine, ça ne signifiait pas du tout que son organisme était humain. Donc quoi ? Erubetie ne ressentait pas ce frisson du danger à être étranglée ? Ou alors le fait d’être plusieurs répartissaient la charge de douleur et l’amoindrissait ? Lissandre n’en savait rien. Et réalisait qu’elle s’en foutait totalement.

*Mais attends ? Ça me donne une idée, ça ! *

« Erubetie ? Maman adorerait voir encore plus d’Erubetie autour d’elle ! »

Elle était entourée d’une eau de la même couleur que la slime bleue. Il y avait déjà deux slimes. Ça paraissait logique qu’il y ait un lien entre les deux et que donc, d’autres slimes pouvaient être générés. Et il y avait deux conséquences à cette nouvelle réalité. La première : plus de slimes égale orgie. Etre entouré d’autant d’Erubetie promettaient une belle partie de sexe. La deuxième conséquence ? Si sa théorie de la douleur répartie était exacte, alors multiplier les slimes bleues allaient également diminuer leur endurance. Comme une bonne Maman, elle pourrait alors mettre Erubetie au lit après le devoir accompli.

« Maman Lissandre adorerait sentir des mains partout partout sur son corps. »

Une nouvelle fois, la ressemblance entre Erubetie et Mélona lui revenait. Les deux avaient cet aspect enfantin. Et LIssandre réalisait qu’elle avait adapté sa façon de lui parler.

Elle tourna ensuite son attention (du mieux qu’elle put étant donné que deux slimes s’occupaient de lui faire l’amour) vers la Reine Noire. Ce joli mouvement de ses lèvres chez sa Majesté était un signe qui fit énormément de bien à Lissandre. Mais elle fit taire son côté provocatrice et signifia simplement qu’elle avait vu en lui souriant.

Lucinda n’était pas frigide. Elle s’entourait de magnifiques Slimes, et Lissandre avait pu commencer à voir que le personnel féminin composant la garde proche de la Reine était de toute beauté aussi. Elle n’était donc pas insensible à ce qui se passait, et sourit légèrement quand Lissandre demanda à Erubetie de se cloner. Comme pour Mélona, Lissandre voulait sûrement la dominer, s’imposer sur elle. De fait, quand Lucinda avait infusé l’essence de Mélona dans Erubetie, la Slime avait développé un comportement beaucoup plus apaisé. Lucinda aimait ce changement, mais Erubetie n’était, pour autant, pas Mélona. Elle ne ressentait pas le besoin maternel de Mélona, et Mélona, si elle pouvait aussi se cloner, le faisait beaucoup plus rarement… Car, contrairement à Erubetie, Mélona tenait beaucoup à être la plus humaine possible.

Erubetie s’amusa donc de la requête de Lissandre, qui sentit les Slimes autour d’elle se liquéfier. Elle sentit alors un courant l’emporter, et tomba dans le bassin. L’eau s’évapora alors autour d’elle, et elle coula dans la piscine, sentant des tentacules aqueux la retenir par les bras et par les jambes. Lucinda, elle, s’était relevée, et vit le bassin d’eau disparaître peu à peu. L’eau disparut, formant une multitude de flaques, et Lissandre put voir, tout autour d’elle, de multiples clones aqueux apparaître. Il n’y avait plus deux Erubetie, mais plusieurs dizaines, qui se dressaient toutes à la place du lac. Les tentacules retenant Lissandre partirent, et la jeune femme finit à quatre pattes, sentant une Erubetie dans son dos, qui retourna rapidement la pénétrer.

« Hmmm…
-  Maman est amusante, elle pense pouvoir toutes nous épuiser ? Hihi… ! »

Lissandre sentait le clone la pénétrer, et se retrouva ensuite couchée sur une flaque aqueuse. Des mains jaillirent alors tout autour d’elle, et deux mains saisirent son cou, la basculant vers l’arrière, où une verge rentra dans sa bouche. Une autre verge s’enfonça dans ses fesses, et ses mains ne tardèrent pas à s’écarter, d’autres mains les saisissant. On la baisait, on l’embrassait, on la câlinait. Les mains glissaient sur son corps, pinçant ses seins. Difficile pour Lissandre de voir quoi que ce soit, car elle avait devant elle les jambes d’une Slime, et ne pouvait plus utiliser son corps. Même sous elle, des corps la palpaient. On pressait ses fesses, on grattait son dos, on l’embrassait dans le creux du cou…

« Hmmm…
-  Qu’elle est belle ! Mélona doit beaucoup aimer sa Maman !
-  C’est pour ça qu’elle a l’air si heureuse… Lissandre pourra sûrement la voir bientôt… Si Erubetie endort Lissandre, Lissandre se réveillera avec Mélona ! »

Cette déclaration allait-elle amener Lissandre à revoir sa stratégie avec Erubetie ? La Slime semblait en tout cas très énergique, et Lucinda, elle, observait la scène avec un appétit croissant. Peut-être était-il temps qu’elle profite, elle aussi, de cette fameuse humaine…

Meilleure

Idée

De la

Journée !

Lissandre ne comprenait plus rien à ce qui lui arrivait. Tellement d’Erubetie. Tellement de membres. Tellement de verges. Tellement d’orifices. Tellement de plaisir ! Elle adorait ça. Sa tête n’arrivait plus à imaginer la situation (vu qu’on lui avait plus ou moins privé sa liberté à voir : et elle s’en fichait ! Hi hi !). Et c’était parce qu’elle n’arrivait plus à suivre qu’elle pouvait complètement se laisser aux vagues de plaisir.

*Et c’est une putain de marée montante : Hi hi ! Les vagues sont plus nombreuses. Les vagues s’associent entre elles pour créer de grosses vagues et… je ne sais même plus ce que je raconte et si mes métaphores fonctionnent encore : Hi hi ! *

« Mais ! »

Un compliment. Une promesse. Un défi. Erubetie avait dit toutes ces choses en si peu de temps. Lissandre voulait réagir sur tout ! Elle ne pouvait pas. Parce que sa tête devait essayer de comprendre ce qu’elle voulait alors que son corps mouillait de plaisir. Elle était tellement esclave de sa libido à fleurs de peau qu’il était compliqué de savoir ce qui était le mieux : Erubetie ou Mélona ? Parce que le choix se résumait à ça : choisir une slime ou l’autre. En temps normal (c’est-à-dire hors partie de baise indescriptible) Lissandre n’aurait même pas réfléchit et aurait crié MELONA ! Mais ce n’était pas un temps normal. Et elle était spécialiste pour vivre au présent et se laisser guider par ses pulsions. Alors…

« Dans ce cas, Lissandre va profiter un maximum d’Erubetie ! Je ne sais pas combien de temps je vais résister aux 101 Erubetie. Mais je ne vais pas m’avouer vaincue si vite : Hi hi ! Surtout que les 101 Erubetie me donnent beaucoup beaucoup de plaisir ! Alors ma Mélona devra attendre encore un petit peu, le temps que je finisse de jouer avec sa sœur. Au pire, elle n’aura qu’à venir se joindre avec nous. »

Clin d’œil malicieux pour la slime bleue. Puis elle essaya de se tourner comme elle le put pour essayer de voir où se trouvait la Reine. Car, ça venait de lui revenir d’un seul coup : à l’origine, elle faisait le tour du château avec la Reine. Il fallait dire que se faire tripoter et enculer par un nombre inconnu de mains et de verges slimesques avaient de quoi provoquer quelques trous de mémoire !

« Je ne sais pas où la Reine ! Mais j’espère qu’elle aime le spectacle ! Hi hi ! »

Lissandre avait crié ça sans voir la libido de la Reine apparaître avec une expression de plaisir sur son visage. Il était fort à parier que ça allait bientôt tourner à une réunion très spéciale de famille.

101 Erubetie ? Les clones clignèrent des yeux devant ce chiffre. Erubetie n’avait jamais vu Les 101 Dalmatiens, elle n’était pas très curieuse des mœurs terriennes, et, à chaque fois que Mélona lui en parlait, Erubetie ne pouvait s’empêcher de trouver les humains trop bizarres et trop étranges pour elle ! Erubetie n’avait pas la curiosité joyeuse de Mélona, elle se contentait de vivre dans ce monde, de faire une avec l’eau, de coucher avec des paysans, des fermiers, des pêcheurs, et avec les concubines de sa Maîtresse… Et, parfois même, avec sa Maîtresse. La Reine Noire était une déité suprême ici, et Erubetie aurait pu être l’équivalent d’une divinité aqueuse, tant elle faisait un avec cet élément naturel. Quand sa Maîtresse se baignait dans les bassins du Palais, Erubetie venait souvent la voir pour lui faire l’amour énergiquement.

Erubetie continua alors à se cloner, encore et encore. Elle confirmait ainsi qu’elle était clairement plus puissante que Mélona, ou, en tout cas, qu’elle n’avait pas les mêmes restrictions que Mélona. Lissandre était désormais prête à s’endormir pour se réveiller avec sa fille. Elle se retrouva à quatre pattes, et sentit deux tentacules aqueux s’enfoncer dans sa chatte et dans son cul. D’autres tentacules caressaient son corps, fouettaient son dos ou ses fesses, et elle vit devant elle une silhouette familière.

À quatre pattes à son tour, Lucinda était face à elle, sentant également deux tentacules phalliques en elle. Sa belle cape rouge avait été retirée, et elle portait son magnifique corset rouge érotisé avec des sangles autour de son nombril. Elle attrapa les cheveux de Lissandre, et l’embrassa alors. Un baiser intense, agréable, sensuel.

« Hmmm… »

Lissandre avait des lèvres très agréables, et Lucinda l’embrassa plus longuement, fourrant sa langue dans sa bouche. Elle joua avec elle, roulant sa langue, démontrant son talent buccal.

« Hmmm… Ma chère Lissandre, haaaa… Il faut bien que je teste ton endurance sexuelle, tu sais, hmmm… Pour voir si tu es bien à la hauteur d’être la Maman de Mélona, hmmm… »

Cette séance semblait ne faire que commencer !

Il y avait tellement d’Erubetie que Lissandre ne faisait plus attention qui appartenait à quelle version de qui. Quel tentacule dans sa chatte appartenait à quelle version de la slime bleue. Quel tentacule dans son cul appartenait à quelle autre version de la slime bleue. Mais recevoir un baiser gêna la conscience diluée dans le plaisir de Lissandre… Quelque chose la rappelait à revenir à la réalité. Rien qu’un petit peu, en tout cas. Juste pour comprendre pourquoi elle devait réaliser ce qui était en train de se dérouler sous les yeux. Non, sous sa langue et au-dessus et partout ailleurs où cette autre langue jouait.

Ses yeux s’agrandirent de surprise. La Reine à quatre pattes ?!

Et… elle venait de lui faire un compliment.

« Belle-maman ?... »

C’était sorti tout seul. Ce que la Reine venait de lui dire sonnait comme une acceptation de Lissandre pour sa fille Mélona. Ça avait ébranlé Lissandre qui avait parlé plus vite qu’elle n’avait pensé.

« Mais je suis quelqu’un de bien pour Mélona, il faut me croire ! Je sais que je suis impulsive. Je sais que j’ai un côté rebelle. Je ne supporte pas l’autorité, c’est plus fort que moi. Mais je vous jure que Mélona est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. Ça a été le début de tant de choses. Fönn. Les démons. Mon bébé Mélissandre. Il faut me croire, belle-maman ! »

Ses yeux furent attirés par les lèvres de la Reine. Elle avait aimé ce baiser. Son corps en voulait un autre. Ce baiser avait quelque chose de doux contrairement à tous ces tentacules qui assaillaient son corps physiquement. Le mélange, le contraste, oui, elle voulait ça Lissandre. Ça et l’acceptation dans la famille.

Sa famille.

« Si je ne suis pas assez endurante, je vous promets de me faire opérer dans des programmes d’essai sur mon monde ou de partir dans des quêtes sur votre monde fantasy. Ne m’abandonnez pas, belle-maman ! Faites-moi confiance. S’il vous plaît ! »

Lissandre était surprise de voir Lucinda dans sa position, face à elle. La Reine sourit doucement. Visiblement, Lissandre n’avait pas encore vu toutes les facettes de la Reine Noire, et était peu à peu en train de les découvrir. Elle voyait Lucinda dans ses subtilités, de la Reine cruelle et sardonique à celle plus perverse et sensuelle. Car, enfin, qui n’aurait pas aimé baigner au milieu de cette marée d’Erubetie ? Lissandre l’appela alors « Belle-maman », ce qui faisait une bien curieuse famille, puisque Mélona était aussi la fille de Lucinda. Cela ferait plutôt d’elles des sortes d’amantes ?

*Hum… À la réflexion, belle-maman, c’est très bien !*

La Reine Noire l’embrassa donc, et ce fut un baiser très agréable. Le regard de Lissandre se riva sur les tendres et soyeuses lèvres de Lucinda, qui soupirait près d’elle, frottant son visage contre le sien, tandis que les Erubetie les besognaient toutes les deux. Un écrin de douceur et de tendresse au milieu d’une mer de sauvageries perverses, voilà un savoureux mélange ! Lucinda gémissait tout contre le corps de Lissandre, et la femme en latex lui affirma qu’elle serait assez endurante, digne d’être la mère adoptive de Mélona.

Erubetie s’amusait de cette situation. Elle aimait bien Lissandre, mais Maîtresse restait tout de même le top du top ! Elle besognait donc avec énergie et amour sa Maîtresse, consciente que Lucinda demandait toujours le meilleur de ses amantes. Lucinda, elle, grogna encore, frottant son visage contre celui de Lissandre, et lécha sa joue, avant de mordiller son oreille.

« Tu m’as pris pour une frigide, hein ? Hmmm… D’où crois-tu que Mélona a hérité de sa perversité, hein ? J’ai beaucoup d’amantes, hmmm... Mais Mélona reste ma petite chouchoute, je pense que tu peux aisément comprendre pou-pourquoi, hnnn… »

Lucinda aurait à vrai dire pu mettre fin à toute forme de désir physique lors de la création de son monde, mais elle avait choisi de conserver un corps physique, et de continuer à ressentir le plaisir. Après tout, pourquoi devenir omnipotente, si c’était pour ne pas en profiter ? Lucinda grogna encore, sentant les tentacules aqueux s’enfoncer lourdement en elle.

« Alors, tu vas subir un défi, Lissandre, hmmm… Montre-toi à la hauteur de mes épreuves sexuelles, et… Haaaa… Tu auras ma bénédiction pour être la mère de Mélona. »

C’était une belle promesse, assurément ! L’hostilité initiale des deux femmes semblait s’éloigner tandis qu’elles se rapprochaient, et que Lissandre pouvait découvrir une facette de la personnalité de la Reine qu’elle avait initialement mésestimé. Pour l’heure, Lucinda ne poursuivit pas, et attrapa les cheveux de Lissandre, venant l’embrasser plus férocement, plus longuement, enfonçant sa langue dans sa bouche, jouant ainsi avec elle, la dominant avec toute sa force et son appétit.

Lissandre avait ainsi confirmation des délicieux talents buccaux de Lucinda, et ce n’était là qu’un prélude !

Une nouvelle lueur s’était allumée dans les yeux de Lissandre. Une volonté farouche doublée d’une faim insatiable. Plutôt une soif de mouille et d’eau magique remplie de slime bleue !

Que la Reine lui agrippe les cheveux pour un baiser formidable était un geste qui plaisait beaucoup à Lissandre. Si la Reine avait décidé de donner sa bénédiction et qu’en plus de cela, elle avait un côté nympho : alors Lissandre était prête à abandonner son égo pour s’abaisser au rôle de soumise.

« Nous allons partager un moment unique et magique, Belle-maman. Ce n’est pas tout le monde qui découvre la mère de sa femme lors d’une orgie avec une seule slime qui est légion. Et je préfère largement ça à un ennuyeux diner autour d’un poulet avec le trou de balle à l’air et fourré d’herbes et autres : ah ah ! »

Elle avança ses lèvres de celles de la Reine. Elle ne voulait plus prendre d’initiative. Non parce qu’elle était allée se calfeutrer dans un coin de sa tête en attendant un jour plus tard d’affronter le trauma : mais bien parce qu’elle laissait délibérément le pouvoir entre les mains (plutôt les lèvres à ce moment précis) de la Reine.

Qu’elle l’ait embrassé en retour ou non, Lissandre se sentait consumer par cette libido qui gagnait en puissance. Elle voulait plus. Elle avait beau se faire pilonner par la chatte et le cul par des créatures magiques et fantastiques : elle voulait plus.

« Je voudrais boire entre vos cuisses, Belle-maman. Sur la Terre, des croyants vont dans des églises pour boire le sang du Christ. Moi, dans cette piscine de slime, je veux boire votre nectar. »

Son corps tremblait, parcouru d’un nouvel orgasme et du scénario qu’elle se faisait déjà dans sa tête : être entre les cuisses d’une femme si puissante qu’elle était à la tête d’un royaume et avait les connaissances alchimiques pour créer des êtres fantastiques tels que Mélona et Erubetie. Cette femme était une sorte de modèle à atteindre. Et l’analogie avec le vin du fils de Dieu n’était au final pas si mauvaise.

« Je suis assoiffée, Belle-maman. Laissez-moi boire à vos lèvres. Laissez-moi vous embrasser intimement. Je vous jure que je ne me retirerais pas avant de vous avoir offert un orgasme. Je vous le jure, Belle-maman. »

Lucinda était en train de prendre joyeusement son pied. Avec Erubetie, il fallait s’y attendre, mais elle se devait bien d’admettre que Lissandre ajoutait à ce tableau une touche supplémentaire, un zeste de fantaisie, de magie, un parfum de piquant ! Elle pouvait comprendre pourquoi Mélona avait autant accroché à Lissandre. Avec son entrain et son franc-parler, Lissandre était une femme envers qui il était facile de s’attacher. Tout ça, Lucinda commençait à le comprendre, et à l’accepter avec plaisir. Elle sourit donc doucement quand, le visage lové contre celui de Lissandre, celle-ci lui demanda de pouvoir la lécher intimement. Elle voulait goûter à son nectar, et Lucinda frémit doucement à cette idée.

Elle l’embrassa à nouveau sur la joue, s’amusant de sa proximité avec elle.

« Ma foi, je ne saurai refuser une telle proposition, ma chérie… »

La Reine Noire se déplaça alors, et les Erubetie obtempérèrent. Lissandre sentit des mains la retourner, et elle se retrouva couchée sur le dos, les tentacules phalliques toujours nichés en elle. Lucinda se dressa au-dessus d’elle, un sourire enjoué sur les lèvres. Elle s’amusait beaucoup de cette situation, et croisa le regard enjoué de sa partenaire.

« Regarde plus bas… » dit-elle sur un ton enjoué.

Lucinda s’agenouilla alors sur elle, apposant ses cuisses sur son visage, tandis que les Erubetie continuaient à leur tourner autour, la lubricité des lieux n’ayant aucunement diminué…

Le bisou sur la joue avait une saveur familiale. Lissandre se sentait comme une belle-fille et non comme un corps parmi tant d’autres dans cette orgie délicieuse.

La Reine avait accepté ! Lissandre était toute contente. Elle se laissa manipuler par les Erubetie et apprécia beaucoup de lâcher le contrôle et d’embrasser cette situation de soumise. Lâcher les renes ne signifiait pas pour autant qu’elle abandonnait sa personnalité, loin de là. Seulement, dans cette situation, ça lui permettait de vivre le sexe au temps présent.

Le regard de la Reine était intense. Comment regarder ailleurs ? Lissandre adorait ses yeux qui avaient enfanté sa Mélona. Passé ce masque d’impératrice toute puissante doublée d’une inconnue, Lissandre se régalait de ce magnétisme qui l’attirait irrémédiablement.

« Plus bas ?... »

Elle ne comprit pas tout de suite.

« Plus bas ! Hi hi ! »

Une Reine s’agenouillée sur son visage à elle. Lissandre exultait. Ses cuisses étaient douces. Est-ce que la nature lui avait donné tant de présents ou est-ce que la magie lui permettait de combattre les imperfections naturelles ? Elle n’en savait rien mais elle aimait de plus en plus cette famille. C’était la famille impossible qu’elle avait toujours imaginée. Une famille avec des créatures magiques et des relations sexuelles entre tous ses membres qui paraissaient complètement normal. Le rêve devenu réalité.

Sans un mot de plus, sa langue lécha les bords extérieurs des Royales lèvres. Lissandre comptait prendre son temps. Plus que cela, c’était une stratégie pour faire monter le plaisir chez sa belle-maman. Si tant est qu’élever la libido était encore possible lors de cette orgie. Sa langue décida ensuite de lécher entre les lèvres intimes mais sans s’y enfoncer. Des allers-retours pour aller nourrir de sa salive le bouton rose au-dessus. Encore et encore.

N’y tenant plus, elle enfonça sa langue. Cherchant à aller toujours plus loin. Soudainement, Lissandre se sentait assoiffée et voulait goûter au maximum du nectar possiblement récupérable de sa Royale belle-maman.

*J’espère que je te donne beaucoup de plaisir, belle-maman ! Hi hi ! *

Lucinda s’assit avec joie sur le visage de Lissandre, et soupira lentement en sentant les mains  de la Française s’appuyer sur ses cuisses. Elle remua avec joie de gauche à droite, ondulant sur le visage de Lissandre, et gémit une nouvelle fois. Lucinda sentait sa langue s’enfoncer en elle, et la jeune Française commença à se faire plaisir, ses gémissements et gloussements étouffés sous les cuisses de la Reine Noire. Les deux femmes se rapprochaient, unies par leur amour mutuel pour Mélona, une magnifique famille ! Lucinda soupirait doucement en la sentant agir, et les Erubetie ne tardèrent pas à venir demander leur reste.

« Hmmm… »

La langue de Lissandre filait en elle, et elle vit une Erubetie se rapprocher. La Slime posa ses deux mains sur sa tête, et enfonça sa trique dans la bouche de la Reine Noire, qui la laissa faire avec appétit, soupirant de plaisir en sentant ce membre remuer en elle. Une autre Erubetie se rapprocha dans son dos, et frotta sa verge contre ses fesses, avant de la sodomiser. Lucinda soupira longuement à ce contact, et les deux mains de l’Erubetie palpèrent les généreux seins de la Reine Noire, les pressant tendrement et amoureusement. La Reine Noire soupirait de plaisir, mouillant sur le visage de Lissandre, qui ne tarda pas à sentir, elle aussi, une Erubetie revenir à la charge.

Elle se glissa entre ses jambes, et la pénétra rudement, sa lourde verge aqueuse s’enfonçant en elle d’un coup sec. Elle remua avec appétit, s’enfonçant joyeusement dans le corps de leur hôte. Lissandre était au cœur d’une magnifique orgie, et elle allait avoir droit à un mets des plus rares et des plus précieux…

…La mouille de Lucinda !

Etre Reine dans un autre monde permettait d’avoir un tel niveau de vie ? Lissandre avait des envies de coups d’états. Non, mieux : elle voulait aussi son monde modelé selon ses envies et sa libido. Et, après avoir colonisé son propre monde de ses idées et de son énergie : elle reviendrait auprès de la Reine sa belle-maman pour signer un contrat d’alliance.

*Mon monde de sexe avec son monde de sexe à elle. Des orgies d’un tout autre niveau. Des orgies inter dimensionnelles ! Hi hi ! *

Lissandre avait beau ressentir les coups de reins de la part de toutes les Erubetie : elle n’en oubliait pas sa tâche. Elle avait beau sentir le corps de sa belle-maman secouée dans tous les sens par les verges et autres membres de la slime bleue : sa langue continuait à s’agiter entre les lèvres très humides délivrant petit à petit le nectar royal.

Puis Lissandre se dit que c’était égoïste de se concentrer uniquement sur la Reine alors que la slime bleue produisait tant d’efforts pour satisfaire tout le monde. Ses mains quittèrent la douce peau de sa belle-maman. Presque à regrets, tout de même. Ses mains s’envolèrent dans les airs. Elle était aveugle par choix, le visage enfoncé dans les cuisses royales.

Ses mains s’agitèrent dans les airs. Des mouvements d’allers-retours. Un signal lancé à l’aveugle pour venir branler des verges d’Erubetie. Ou, si ça ne satisfaisait pas la slime bleue, son mouvement changeait. Les allers-retours devenaient des mouvements de balancier avec ses doigts. Lissandre pouvait doigter la slime bleue si elle préférait.

*Du moment que tout le monde prend son plaisir et que moi je bois goulument : hi hi ! *