The Multiversity

[Camille Marquise]

Mais… Mais ! Pourquoi Shaïra lui racontait toute son histoire ?! Ce n’était clairement pas un bon souvenir de se rappeler avoir été attaché dans une forêt dangereuses par une bande de jeunes humanoïdes méchants et ne savant pas quoi faire de leurs dix doigts. Pourquoi est-ce qu’elle le mettait dans une telle position ? Camille baissa la tête tout du long que Shaïra parla. Il ne la releva que rapidement quand il fut obligé de prendre l’initiative de parler.

« Je… »

Bien entendu qu’il ne savait plus où se mettre ! Une partie de son esprit resassait encore le fait que sa Shaïra voulait le droguer quand il ferait l’amour. Ca le plongeait dans un tel abime de perplexité. Ce n’était pas bien. Droguer était un mot avec une connotation mauvaise. Et pourtant, il avait quelques flashs. Des intensités de ce qu’il avait vécu grâce à… la drogue.

*Shii ! Il faut que tu te contres sur Shii ! *

« J’ai été attaché dans une forêt par d’anciens camarades de classe qui m’ont jugé sur mon physique. Là-bas, j’étais le seul à ne pas avoir des traits d’animaux. Alors, ils ont abusé de ma naïveté, et m’ont ligoté dans une forêt. J’ai entendu les loups qui hurlaient leur faim sur une frontière invisible. Je… je me suis fait dessus. »

Shaïra n’avait pas précisé qu’il devait s’excuser. Elle avait commencé à raconter son histoire puis lui avait donné la parole. Perdu, il avait cru qu’il devait parler de ça. Et il continua.

« Je me suis réveillé plus tard dans un bâtiment abandonné. J’étais habillé seulement d’une paire de collants noirs et de longs gants. Ceux que je porte actuellement, en fait. Rien d’autre. Et j’ai fait la connaissance de Shaïra. Elle était monstrueuse. Elle m’a drogué. Elle m’a fait l’amour. Plus d’une fois. Plus que mon petit corps ne pouvait le supporter. Et… j’ai décidé de la suivre. De répondre à sa lettre qu’elle m’avait laissé sous mon oreille à mon second réveil dans un hôpital. »

*Pourquoi est-ce que je lui raconte tout ça ? Ce n’est pas normal de raconter ce genre d’expérience, non ? *

Camille ne savait plus où se mettre. Est-ce qu’il avait dit ce qu’il fallait ? Il était une boule de doutes. Tout ce qu’il avait entrepris jusqu’à maintenant s’était soldé par un échec. Alors il releva enfin les yeux, (il avait parlé tout du long en regardant le sol et ses pieds) pour (re)découvrir la nouvelle tenue de maid de Shii.

« Je suis désolé d’avoir cru que singer un concours de tee-shirt mouillé pourrait être une bonne idée. Cette tenue est très jolie. »

Il se tourna vers Shaïra et eut une nouvelle idée. Qui pouvait potentiellement faire plaisir à Shii et à Shaïra.

« Tu… tu en aurais une autre ? Une tenue comme la tienne ? »

[Shaïra Elrunalan]

Dire à Shii que Shaïra était « monstrueuse » en insistant sur le fait qu’elle l’avait « drogué » n’était sans doute pas la meilleure des choses à dire. Shaïra était perplexe, car elle n’aurait pas pensé rencontrer un jour quelqu’un qui avait encore plus de mal qu’elle à s’exprimer socialement ! Il insista donc sur son traumatisme. Shii l’écouta donc, regardant aussi Shaïra quand il avait parlé de « drogue ». Elle retourna lui caresser affectueusement les cheveux.

« Pour éviter tout malentendu, j’ai utilisé mon venin, sous ma forme de Lamia, pour le rendre plus endurant… Il a besoin d’entraînement dans ce domaine. »

Shii se rapprocha de Camille… Et lui fit alors un câlin.

« Oh, mon pauvre petit ! Ce que tu as subi est HO-RRI-BLE !! »

Shii le serra dans ses bras encore, puis lui sourit ensuite.

« Moi aussi, j’ai été victime… De harcèlement… »

Elle rougit et se retourna ensuite.

« On ne m’a jamais attaché à un arbre, mais on m’enfermait dans le casier, on me mettait du chewing-gum dans les cheveux, ou on me piquait mes lunettes… Et puis, un jour, Clara est venue dans les toilettes où on voulait m’humilier. Elle a fracassé la tête de l’une de ces sales filles contre la vasque du lavabo. Elle a été exclue pour ça… Puis elle m’a présenté à Maîtresse. »

Elle regarda à nouveau Camille, et lui prit les mains.

« Personne ne devrait subir ça. Je suis désolée de m’être emportée tout à l’heure… Je… Maîtresse dit que je manque de confiance en moi, et que c’est ça qui me rend susceptible. Mais c’est pas une excuse, tu es un invité, un hôte… »

Le plan de Shaïra avait marché ! Celle-ci en était soulagée. Il aurait été quand même regrettable pour elle de partir alors qu’elle n’avait même pas couché avec la moitié du personnel ! Et puis, il fallait aussi qu’elle apprenne à Camille à ne pas être jaloux. Elle n’était pas venue ici que pour avoir un logement, l’idée était aussi de consolider son couple avec Camille.

« Je n’ai pas de tenue pour toi, mais il y en a à l’intendance… Enfin, avant ça, je dois quand même me faire pardonner ! »

Shii l’embrassa alors, comme pour tourner la page, et repartir sur des bases plus saines… Ce qui, dans ce manoir, impliquait de s’envoyer en l’air.

[Camille Marquise]

Cette fois, Camille apprécia le baiser. Bien entendu, il avait tout de même été surpris. Mais il n’avait pas fui ou faire une nouvelle bêtise pour ruiner tous les efforts de coopération entre tout le monde.

« Moi aussi je suis désolé. J’ai du mal à comprendre comment vous vivez dans ce manoir. Et je ne voulais vraiment pas t’humilier en renversant ce verre de jus d’orange sur toi. Je suis désolé. »

Camille observa alors Shaïra pour savoir si tout allait bien. Il avait grandi avec une certaine éducation. Le fait de se mettre en couple avec un monstre était déjà une anormalité. Celui de créer des liens via des baisers et davantage était également quelque chose de complètement anormal pour lui.

« Je suppose que te dire que je te pardonne ne suffira pas dans ce manoir ? »

Son regard ne cessait de faire des allers-retours entre Shaïra et Shii. Il lui fallait l’aval des deux femmes pour chaque action. Chaque phrase qu’il disait. Il était loin d’être en confiance. Bien que, le baiser de Shii n’avait pas été sans effet. Et porter des vêtements moulants ne dissimulerait pas le début d’une nouvelle érection.

« Alors dis-moi ce que je dois faire. Je ne prendrai pas d’initiative personnel pour tout ruiner. Oh, et j’ai proposé à Shaïra qu’elle pouvait reprendre son apparence monst… son autre apparence si elle était plus confortable au-dedans. Tout comme elle pourrait me dro… me faire une de ces injections si ça permettait de réparer mes bêtises. Voilà, tu sais tout. Je suis tout à toi, Shii. Je suis à ta disposition, même si moi je ne porte pas de tenue et que, au vu de la tienne, ce soit normalement à toi de… rien. Je devrai arrêter de parler. Je crois que je suis nerveux. Désolé. »

Son regard était fuyant. Il avait du mal à éprouver le regard des deux femmes. Il jouait avec ses doigts de façon nerveuse en même temps qu’il se rendait compte que la paume de ses mains était un peu moite. Une partie de lui voulait fuir cette atmosphère plutôt pesante. Bien que l’homme en lui savait très bien que l’air avait goût de sexe. Et tout homme désirait, au fond de lui, trouver réconfort et plaisir dans la chaude intimité d’une autre.

Et dire qu’il avait fallu échanger des traumatismes pour en arriver à ce point. Comme quoi, les relations humaines étaient compliquées. Et que chaque situation requérait la bonne manœuvre. Jamais Camille n’aurait parlé de son harcèlement si Shaïra ne s’était pas engagé sur cette voie. Elle avait trouvé ça bizarre mais c’était bien à cause (grâce ?) à elle qu’il avait parlé de tout ça. Au final, cela cachait peut-être autre chose. A savoir trouver une amie à qui partager des choses intimes et/ou importantes. Une seconde relation différente de celle qu’il aurait avec la femelle de sa vie.

[Shaïra Elrunalan]

La situation prenait un tournant plus cocasse maintenant que les choses s’apaisaient enfin. Camille ne savait plus où se mettre, ni même quoi dire. Une simple poignée de mains ou un bisou étaient insuffisants au sein du manoir, ce que Camille savait parfaitement. Il expliqua que Shaïra était prête à prendre sa forme « monstrueuse » et à le droguer, tout en bafouillant là-dessus. En réponse, les deux mains de Shaïra se posèrent sur ses épaules.

« Vu comment tu insistes là-dessus, je vais finir par croire que tu adores vraiment quand ton petit corps s’enroule dans ma queue et que mon venin vient renforcer ton corps… »

Il avait beau dire qu’il n’aimait pas l’idée que Shaïra le drogue, au fond, la femme commençait à se demander s’il n’était pas en train de se mentir à lui-même. Elle lui fit tourner la tête avec la main, et l’embrassa… Et, tandis qu’elle l’embrassait, Shii s’agenouilla devant lui, et commença à le caresser intimement. Ses mains expertes glissèrent sur sa verge, et elle se mit à le masturber. Camille s’agita nerveusement, et sentit les mains de Shaïra se serrer sur ses épaules, l’immobilisant davantage. De son côté, Shii faisait preuve d’un certain talent, et d’un indéniable doigté, jouant avec passion avec la verge de Camille, soufflant dessus et l’embrassant, tout en la caressant. La réponse fut assez immédiate, sa verge ne tardant pas à durcir et à se redresser.

Shii avait de l’expertise, et Shaïra empêchait Camille de se reculer. Il ne pouvait donc que subir, tandis que sa verge se mettait à durcir, et que Shii continuait à la lécher. Elle serrait d’une main son vit, et déplaçait volontiers ses lèvres pour titiller ses testicules, les léchant avec amour, relevant son regard pour croiser le sien, s’amusant de sa nervosité. Il gesticulait lentement, et Shaïra l’embrassait dans le creux du cou.

« Tu n’as pas besoin qu’on te drogue pour bander, Camille… Et, si tu veux qu’on sympathise, il est important que je te fasse jouir, c’est une marque d’amour et d’affection… Tu n’es pas d’accord ? »

Elle posa cette question en embrassant la pointe de sa verge, n’attendant visiblement plus qu’un signe de ce dernier pour aller pomper son dard assoiffé…

[Camille Marquise]

« N-non, ce n’est pas vrai. Personne de… sensé admettrait aimer se faire droguer… »

D’un point de vue extérieur, en prenant de la distance avec la situation, Camille exprimait une vérité universelle. Seulement, il y avait ce bégaiement. Cette hésitation. Et cette répétition à revenir encore et encore sur ce sujet. Mais, à sa défense, se faire droguer par un monstre pour accroitre son endurance sexuelle était très loin d’être un fait anodin.

Toujours est-il que Shaïra le maintenant en place et l’embrassait. Et si son corps était toujours tendu, il n’y avait aucun doute à avoir qu’il appréciait et répondait au baiser de la femelle de sa vie. Celle qu’il avait mis enceinte. Lui, le faible petit être humain. Ça allait même au-delà en fait. Le fait d’être immobilisé. De ne pas jouir de sa liberté. D’être « forcé » à devoir passivement observer et ressentir toute l’expertise d’une Shii agenouillée.

Ça l’excitait.

« Je… je crois que je suis d’accord. »

Une réponse pour Shii. Elle ne tarda alors pas à faire disparaître sa verge dans sa bouche chaude et humide. Camille ne put s’empêcher de lâcher un gémissement de contentement. Ce n’était pas du tout viril. Mais il était leur petite poupée à toutes les deux. La petite chose fragile. Celui qu’on utilisait. Et… ça l’excitait. A chaque fois que sa tête lui rappelait cet état de fait, sa verge avait un soubresaut.

« T-tu devrais me serrer plus fort, Shaïra. Je… serai bien capable d’avoir un réflexe à fuir… »

Il n’était pas masochiste. Enfin, il ne pensait pas… Il espérait ne pas l’être. Mais il commençait à réaliser certaines choses sur lui et sa libido. Et le fait de ressentir l’étreinte du serpent (enfin, de ses mains humaines sur son corps fragile) s’accentuer, une nouvelle fois, l’excitait. Est-ce qu’il aimait être attaché ? Etait-ce une déformation de ce qu’il avait subi dans ces bois ? Il se détestait de penser à ça. Il se détestait encore plus d’envisager qu’il y avait peut-être un lien. Mais c’était plutôt sinistre…

« Mais je ne fuirai pas mes responsabilités. Je ne fuirai pas notre enfant à venir. Je… »

*Je parle trop ! Imbécile. Mince, je crois que je ne vais pas tarder à jouir. Ce qu’elle fait avec sa langue ! Elle est trop forte, Shii ! *

[Shaïra Elrunalan]

Camille continuait à se confronter à Camille. Comme tout être humain, il y avait l’homme de raison, et l’animal. Shaïra était elle aussi la personnification de ce duel. Il y avait Shaïra l’Humaine, qui était une femme posée et rationnelle, et Shaïra la Lamia, une femme beaucoup plus sensuelle, passionnelle. Elle sentait les hésitations chez Camille. Finalement, il commençait à admettre qu’il aimait cela. Être soumis à une Lamia brutale et sexuellement affamée, même se faire droguer… La manière dont il revenait dessus n’était pas anodine. Shaïra s’en amusait, tandis que Shii commençait à le pomper, et ce avec un certain talent.

Shaïra sourit en se lovant dans le dos de Camille, caressant son corps, glissant ses mains pour les poser sur ses tétons, et l’embrasser régulièrement. Camille était nerveux, très excité, peinant à se retenir. Une excitation bien compréhensible, vu son état !

« Hmmmm…
-  Elle est douée, hein ? Ne te fie pas à son apparence, elle est plus âgée que tu ne le penses. »

Shii soupira lentement. Elle était encore une humaine, mais sa Maîtresse avait pour projet de la vampiriser. Shii fantasmait naturellement à cette idée, elle qui était l’une des plus anciennes esclaves terriennes de sa Maîtresse. À chaque année, sa Maîtresse pratiquait sur elle un rituel de magie rouge qui visait à rajeunir ses cellules. Mais ce rituel marchait de moins en moins. Depuis que sa Maîtresse avait réussi à contrer la malédiction de son sang vampirique et à tomber enceinte, elle avait moins d’objections à vampiriser ses esclaves. Shii était naturellement l’une de ses favorites.

Par conséquent, sa fellation était très réussie. Elle se redressait, et elle savait précisément quand aspirer, quand sucer, quand s’arrêter, notant chaque soupir, chaque contraction du corps de Camille, ou même de sa verge. Elle le trouvait magnifique, il était très beau ! Shii tremblait doucement, tandis que Camille n’arrivait plus à finir ses phrases.

Le jeune homme put alors sentir une bosse se former contre ses fesses. Shaïra s’était un peu concentrée, et on put entendre le son de ses vêtements tombant au sol. Une langue fila sur le creux de son cou, puis s’étira, devenant reptilienne, glissant sur le cou du jeune homme.

Shaïra venait de se déshabiller, et déploya sa verge, heurtant le fondement du jeune homme. Shaïra siffla encore, et mordilla le creux du cou de l’homme, diffusant un premier venin… Qui fit rapidement frissonner ses fesses. Il put sentir une chaleur à hauteur de son postérieur. Le venin lubrifiait son fondement.

« Je ne compte pas rester une ssssssimple spectatrice, mon Camille… »

Elle avait insisté sur le « mon », et elle serra d’une main le corps de l’homme. Son autre main se posa sur sa verge, ce membre turgescent et affamé, qu’elle alla mettre dans le fondement du jeune homme.

« Hmmmm… !! »

[Camille Marquise]

La pauvre Shii subissait les coups de rein involontaires de Camille. Il y avait le premier qui l’avait fait frissonner quand il avait senti la langue serpentine glisser sur son cou. Son esprit n’avait pas encore compris que Shaïra se transformait. Il était bien trop excité et englué dans sa propre confusion pour réfléchir convenablement.

Puis il y avait eu le deuxième coup de rein en sentant quelque chose contre ses fesses. Quelque chose qui avait une envie d’exploration intime. Et étant donné que c’était sa femelle derrière lui, ça ne pouvait qu’être quelque chose d’agréable. Même si son esprit embué avait encore des difficultés à accepter que c’était une verge.

Le troisième coup de rein fut le plus violent. Shaïra l’empoisonnait ! Camille s’enfonça loin dans la bouche de Shii et éprouva absolument et uniquement que du plaisir à pareil acte. Ce n’est qu’en réalisant ce qu’il s’était passé qu’il se confondit en excuse. Et si elle avait un gag reflex ? Camille ne voulait pas énerver Shii une fois de trop…

« Je suis désolé ! Je… je ne voulais pas abuser de toi. Je… c’est ma femme, ma… femelle. Elle m’a… non, je ne peux pas te le dire. Ce n’est pas bien. Ca ne devrait pas… m’en faire. »

Il était à la merci de deux femmes. L’une d’elle lui faisait une fellation extraordinaire. Tant qu’il se demandait comment il était possible qu’il n’ait pas encore joui dans sa gorge. Camille suspectait même que Shii soit si forte qu’elle parvienne à réguler sa propre endurance à éjaculer. Et s’il n’y avait que ça… il lui était impossible de partir. Fuir n’était pas une option et… il adorait ça. Avoir du sexe sans possibilité de choix. Bien entendu que c’était faux. Son corps voulait ce coït. Son éducation s’alarmait d’être en couple avec un monstre et de faire l’amour avec une inconnue pour créer des liens. Mais… Camille était excité. C’était indéniable. Le rouge à ses joues. Ses petits tétons pointés. Son érection si dure. Même son cœur battait la chamade !

*Elle m’a revendiqué comme SA propriété. Je suis à elle. Elle s’impose sur Shii. Elle… lui accorde ce cadeau, celui de me sucer. Je suis à elle. Ma Shaïra. *

Ca le rendait tout chose, Camille. Et puis, il y avait aussi le venin qui circulait dans son corps. Cette chaleur dans son cou, là où la langue bifide circulait. Cette chaleur dans ses fesses. Cette humidité à, AH !, accueillit cette queue monstrueuse. De nouveau Camille eut un coup de rein. Que Shii le suce encore ou non.

« Ce… ce n’est pas bien. T-tu m’avais dit que tu préférais rester sous forme humaine. Que… que me droguer n’était pas… han ! »

Il ne parvenait plus à bouger. Tout son cerveau était uniquement concentré sur les assauts perpétués sur son petit cul adorable. Ses mains s’étaient relevés dans les airs, les doigts écartés et tendus par l’acte de pénétration. Il allait JOUIR !

[Shaïra Elrunalan]

« Shaïra a promis de ne rien faire qui soit contre ce que veut son Camille… »

Il pouvait encore mentir, mais Shaïra n’était pas dupe… Ni Shii, qui ne ressentit à aucun moment l’envie de flageller Camille. Elle sentit sa verge durcir et le corps du jeune homme se crisper sous une vague de plaisir supplémentaire quand sa Maîtresse lamia vint le mordre. Elle ne répondit pas immédiatement à Camille, car elle était à ce stade bien occupée. Shii sentait ce membre épais dans sa bouche, ce membre tendu et volumineux. Il aurait pu jouir, mais le venin semblait retenir son orgasme, comme pour faire durer la chose. Pendant ce temps, Shaïra achevait de se transformer. Une longue queue caudale ne tarda pas à glisser sur le sol. Shaïra la commandait en se redressant un peu, et la queue s’enroula autour de Shii et de Camille. La délicate esclave put sentir la queue frotter ses jambes, ce qui la fit confusément rougir. En étant aux services de Mélinda, on apprenait à faire l’amour avec de multiples créatures surnaturelles. Shii avait eu droit à son lot de tentacules, elle avait aussi couché avec la Slime Mélona, avec des animaux, des démons… Alors, pourquoi pas une Lamia ?

Shaïra s’enfonça dans le fondement du jeune homme. Camille était désormais tout nu, et les mains de Shaïra, qui étaient devenues grises, plus épaisses et plus acérées, se pressèrent sur ses tétons. Elle lécha encore son creux du cou, promenant une longue langue reptilienne sur sa douce peau. Et, surtout, sa verge venait de s’enfoncer dans le cul du jeune homme. Elle titillait sa prostate en donnant des coups de reins. Même avec l’aide de sa toxine, il n’était pas aisé de se glisser ainsi dans le corps de son amant, elle devait donc forcer le passage, crispant ses muscles. Sans ce précieux venin, la chose aurait été très douloureuse pour Camille, mais le poison atténuait fortement la sensation de douleur. Le venin était déjà dans le cerveau du jeune homme, stimulant les neurones liés au plaisir. Dopamine, sérotonine… Beaucoup de noms savants pour tout simplement retenir qu’elle le faisait bander.

« Hmmm… »

Shii se contentait de gémir, tout en se caressant chaudement sous sa tenue de maid. La queue de Camille se déplaçait encore, et finissait par s’étaler derrière eux.

« Ne sois pas désolé tout le temps, Camille, Sssssshii aime sentir ta grosse queue dans sa petite bouche… »

Il finit par jouir, sans doute en apprenant que Shii aimait ça. Shii soupira, sentant le foutre lui remplir la bouche, et elle se crispa contre lui, posant ses mains sur les fesses du jeune homme, facilitant au passage la pénétration de la verge de Shaïra dans son délicieux fondement. Camille se relâcha donc en elle, et put voir Shii avaler son foutre en souriant.

« Tu as très bon goût, Camille… Mais n’escompte pas t’en sortir comme ça. Maintenant que tu m’as excité, il faut assumer jusqu’au bout ! »

Shaïra sourit, et l’un des serpents à hauteur de sa tête descendit sur la verge du jeune homme. Elle était ramollie, alors le serpent mordilla dedans. Une petite pointe de douleur, mais qui permit à la verge de Camille de se dresser rapidement. La main de Shaïra aida en le masturbant vigoureusement. Shii, de son côté, se recula, et heurta la queue de Shaïra. Elle tomba dessus, et Shaïra poussa en avant. Elle se redressa, et décolla Camille du sol, pour l’amener à s’allonger contre Shii. Shaïra s’était alors relevée, sa partie humaine dominant le duo, tandis que sa partie reptilienne, soit sa longue queue caudale, leur servait de matelas.

« Allez, Camille, baise-là, elle n’attend que ça… ! »

[Camille Marquise]

"Elle-elle n'est pas si grosse. Je sais qu'elle n'est pas petite non plus mais..."

Camille n'était pas prêt de se soulager de cette "innocence". Si le sexe était une activité qui lui apportait indéniablement du plaisir, c'était aussi une activité avec cette notion de tabou. Son éducation restait un frein à la libération complète de ses envies.

Ce qui ne l'empêcha pas de finir par éjaculer dans la bouche de Shii. Il déglutit en ouvrant légèrement la bouche quand il la vit avaler. Ce n'était pas une perverse. En tout cas, il ne pouvait pas l'appeler ainsi. Mais cette expression sur son visage ? C'était bandant. Bon, la, oui, son sexe était à l'opposé de dur. Et- AIE! Une morsure. Dea drogue (encore) et voilà qu'il rebandait à nouveau.

"La- la baiser ?"

Allongée sur une supposée jeune femme excitée, enhardie par les préliminaires : Camille trouvait ce terme familier de "baiser" très excitant.

Il la dominait. Il était au dessus d'elle. Ses cheveux tombaient et semblaient les enfermer dans une petite pièce cloîtrée. Une sensation d'intimité. De rapprochement. Camille respirait plus fort. Il avait chaud.

"Je... Je veux être sur et-et certain que tu es excitée. Alors..."

Il posa son doigt sur les lèvres de Shii. Puis le fit glisser. Pour passer entre ses seins. Repassant sur son costume de maid. Glissant sur son ventre. Se perdant dans les plis de sa jupe. Pour remonter et glisser entre ses grandes lèvres.

"Tu mouilles. "

Nouveau déglutissement. Tout ça l'excitait sérieusement ! Timidement, comme un explorateur sur un nouveau territoire, il la penetra d'un doigt hésitant. Un soupir de sa part le rassura. Il lui mit alors deux doigts et commença à la doigter. De plus en plus intensément. Une façon comme une autre de la baiser, oui ?

[Shaïra Elrunalan]

Shii était tremblante de désir, comme Camille commençait à le réaliser. À ce stade, il ne se plaignait même plus des injections de Shaïra. Elle ne pensait qu’à son bien, et avait désormais pleinement pris sa forme de puissante Lamia. Elle poussa en avant pour que Camille se retrouve contre Shii. Il était nerveux, mais l’excitation balayait tout le reste. Shii ne put que soupirer quand il commença à la caresser intimement, vérifiant son niveau d’excitation. Bien sûr, elle mouillait ! Comment cela n’aurait-il pas pu être le cas ? Les joues de Shii s’empourprèrent naturellement, et elle caressa la joue de Camille, avant de lui sourire doucement, et même de l’embrasser en retour. Elle pouvait sentir sa verge durcir contre elle. Écartant les cuisses, Shii se pinça aussi les lèvres, et caressa la joue de son amant, glissant son pouce sur ses lèvres.

« Et dire que je te prenais pour un goujat… Un garçon tellement mignon qu’il fait fondre le cœur de toutes les filles… En fait, tu es très timide, hihi. »

Elle semblait s’amuser de la situation. Ceci étant dit, Shii regrettait aussi son emportement. Elle s’était méprise ! Comme quoi, son propre complexe d’infériorité avait fini par déteindre sur elle, lui faisant imaginer des choses qui n’étaient pas vraies. Elle s’en voulait, alors, Shii faisait ce qu’elle savait faire de mieux : se servir de ce sentiment de culpabilité comme d’un moteur, d’une force pour lui permettre d’aller plus en avant, d’oublier tout le reste. Elle embrassa donc à nouveau Camille, plus fiévreusement, serrant d’une main ses longs cheveux humides, et pressa son autre main contre le bas de son dos. Elle était couchée sur la face intérieure de la queue d’une Lamia. C’était étrangement doux et chaud. Shaïra avait éloigné ses écailles, laissant ainsi une peau chitineuse, plus stable, non tranchante.

Shaïra souriait en observant la scène, et se déplaça un peu, sa verge s’enfonçant à nouveau profondément dans le cul de Camille, tandis que ses serpents glissaient sur ses côtes, caressant et vibrant contre sa peau, se frottant chaudement et sensuellement à lui.

« Allez, mon beau Camille, prends-là, c’est ce qu’elle veut…
-  O-Ouiii… Viens en moi, je veux sentir ta queue juter dans mon corps… »

[Camille Marquise]

C’était impossible pour lui de réfléchir maintenant. L’excitation du sexe, d’abord. Normal. Mais il y avait le fait de se faire pénétrer par une femelle-serpent. Il y avait une notion d’interdit, de tabou qui finissait toujours par faire gagner le plaisir sur son éducation. Et ses serpents qui glissaient sur ses cotes ? C’était comme autant de mains qui le caressaient ? Mais des mains monstrueuses. A nouveau cette impression de signer un pacte avec le Diable. Autant excitant qu’interdit. « Ce n’est pas naturel. » « Ce n’est pas normal. » Alors pourquoi c’était aussi plaisant ? Pourquoi sa verge était-elle aussi dure ?

« Si c’est ce que tout le monde veut, alors… »

Les doigts qui étaient dans Shii sortirent et vinrent se poser sur les lèvres de la belle maid. Doucement mais fermement, il voulait pénétrer cette bouche. Qu’elle goûte sa propre mouille. C’était étrange mais cette sensation de s’imposer, de lui faire faire ce que lui voulait : oui, il y avait aussi quelque chose d’excitant. Comme si, grâce à cette situation et au sexe, il pouvait s’accorder avec la partie homme en lui. Et oui, il savait que dans le même temps, il se faisait enculer comme s’il avait un « trou de fille ».

« Je vais le faire… »

Sa voix était davantage un souffle qu’une voix posée et virile.

« Mais il ne faudra pas vous plaindre si je ne contrôle pas mon désir et que la belle Shii tombe enceinte de moi. »

Il ne voulait pas de cet enfant. Enfin, peut-être pas… Mais l’idée de féconder une autre femme (alors qu’il avait Shaïra !) était excitante. Prendre le risque d’avoir du sexe sans protection. Ne pas se soucier du contrôle et marquer ce territoire de son sperme. C’était totalement être en accord avec le mâle en lui. Cette conquête commençait à l’obséder. Il la voulait ! Pour lui !

« Tu vas voir de quoi est capable un garçon mignon. »

C’était dit comme si on l’avait provoqué. Ca avait été répondu avec la mignonnerie d’un garçon qui veut prouver à ses parents qu’il en est capable. Camille était incapable d’avoir ce « charme brut » des hommes musclés ou des badboys. Ce qui n’empêchait pas le démon du sexe de prendre possession de son cerveau.

Son sexe entra rapidement en elle ! Il n’avait pas cherché à y aller progressivement. Il n’avait pas prévenu. Il était entré ! Et ça avait été si facile avec toute cette mouille.

Alors tout concentré à sa tâche, Camille y allait d’une énergie renouvelée par la drogue. Le rythme était intense. En appui sur ses bras tendus, il semblait faire une course contre un adversaire invisible. Il allait exaucer le souhait de la belle maid : il allait juter en elle ! Avant que ses bras ne le lâchent. Avec que son éducation reprenne le contrôle.

« Tu vas te souvenir de moi. Han ! Bébé ou pas bébé. Han ! Et on restera en contact. Han ! Je sens que ça vient. Ca vient ! »

Alors que la jouissance était sur le point de la remplir, Camille réalisa qu’il venait d’évoquer le fait qu’il voulait devenir amie avec elle. Ce qui sous-entendait qu’il souffrait comme beaucoup d’une terrible maladie : la solitude. Et il ne pouvait faire une pareille révélation qu’en étant dans un état second. Et quel meilleur état second que le sexe ?

[Shaïra Elrunalan]

Shaïra avait donc à nouveau drogué Camille. Il lui avait dit qu’il ne le voulait pas, mais son corps avait dit l’inverse de ce qu’il disait. Et, dans ce genre de situation, il fallait écouter ce que le corps disait, car il mentait moins que la bouche. Shaïra s’enfonçait donc dans le cul de Camille, le sodomisant avec saveur, sans pour autant trop restreindre ses mouvements. Elle tenait cependant à être aux premières loges lorsqu’il fera l’amour avec Shii, une situation qui ne tarda d’ailleurs pas. Excité, le bel homme était en train de céder, de rompre à sa prudence pour accepter sa situation, et pour prendre avec passion leur partenaire. Shaïra souriait donc, tout en entendant Camille mettre en garde Shii sur le fait qu’il risquait de l’enfanter. Shii rougit doucement devant cette phrase, et se mordilla les lèvres.

« Ca-Camille, tu… Haaaa… »

Qu’il l’enfante était en réalité peu probable, car Shii prenait régulièrement la pilule. Elle n’arrêterait de la prendre que quand sa Maîtresse le lui demanderait, et le premier bébé qu’elle mettrait au monde viendrait d’elle. Mais Camille… Ilm fallait être honnête, il était vraiment très beau ! Elle soupira donc, tout en se demandant si sa Maîtresse autorisait pareille union… Avant de se sermonner immédiatement. Diable, elle ne connaissait Camille que depuis une heure à peine ! Et on ne pouvait pas dire que leur rencontre se fut initialement bien passée… Elle rougit ensuite quand il indiqua qu’elle se souviendrait de lui, et qu’ils resteraient en contact. Sans doute ne comprit-elle pas tout, mais Shaïra, elle, le comprit. La vie avec une Lamia echidna était une vie solitaire. Cela, Camille le savait, et c’était aussi pour ça que Shaïra avait tenu à faire une escale ici. Elle voulait de la meilleure vie possible pour son chéri, et cela impliquait qu’il ait des rtelations, des connaissances, qu’il mène la vie que tout jeune homme aimerait mener… Une vie saupoudrée de sexe.

La verge de la Lamia continuait à remuer dans son fondement, et elle l’enfonçait quand Camille s’enfonçait dans Shii, renforçant ainsi la puissance de ses coups de reins. Petit à petit, elle arrivait à calquer son rythme sur le sien, l’accompagnant avec tout l’amour bestial dont elle était capable. Camille, pris par tant de sensations différentes, ne tarda pas à jouir. Il s’abandonna dans la chatte de Shii, et Shaïra se redressa ensuite. Elle se retira du fondement du jeune homme, et Shii le retourna ensuite. Elle se dressa au-dessus de lui, et lui se retrouva couché sur la queue de Shaïra, et put voir sa Maîtresse palper le corps de son amie, l’embrassant tout en malaxant ses seins, sa verge toujours nichée dans la chatte de Shii, prête à retrouver de la vigueur.

« Hmmmm…
-  Tu aimes me voir l’embrasser, Camille ? Cette Ssssssshii… Est adorable ! » siffla Shaïra.

[Camille Marquise]

Son cœur avait tellement accéléré que tout le monde devait l’avoir entendu. Il avait même poussé un petit gémissement aigu. Découvrir Shii rougir et se mordiller les lèvres parce qu’il l’avait prévenu qu’elle tomberait peut-être enceinte de lui ? Ca avait déclenché quelque chose en lui ! Et ce n’était pas bien. Il ne pouvait pas commencer à fantasmer à faire tomber enceinte toutes les femmes avec qui il passerait du temps. Ce n’était pas sain. Ce n’était pas… mais qu’y avait-il de logique dans les fantasmes de toute façon ? Peu importait ! Il se faisait prendre entre ses petites fesses en même temps qu’il s’enfonçait dans le chaud fourreau de sa nouvelle amie.

*Et ce rythme ! C’est moi ou Shaïra a un rythme calqué sur le mien ? C’est comme, han ! C’est comme marcher à l’unisson. Mais en tellement plus jouissif ! *

Camille embrassait totalement sa partie féminine. Immergé dans le plaisir, il ne pensait plus du tout à si cette situation était bien ou non. A questionner son identité. Ou même à se demander si ses parents seraient fiers de lui. De toute façon, une petite voix lui disait qu’il leur avait déjà fait du mal et qu’ils étaient trop loin pour le juger. Après tout, il avait tout quitté pour sa femelle de lamia…

Et il JOUIT dans sa Shii !

*Non. Elle n’est pas à moi. Elle… *

Il n’avait rien compris. Voilà qu’il était allongé sur la queue monstrueuse de Shaïra tandis que cette dernière « jouait » avec le corps de son amie. « Son » amie ? Elle gémissait entre les pattes de sa femelle de monstre. Et, et… il ne savait pas quoi en penser. Et puis, c’était dur de penser à quelque chose avec un pareil duo sous ses yeux. Surtout qu’il avait toujours son sexe dans son amie !

« Vous… vous êtes jolies, t-toutes les deux. Hmmm… »

Il venait de gémir ?! Oui, c’était le cas. Et… il avait envie d’autre chose. Mais il devait batailler avec lui-même. Son épouse monstrueuse lui avait dit qu’il n’avait pas le droit d’être jaloux. Et puis, il avait fait ce qu’il fallait, non ? Il avait « juté » en elle comme elle le lui avait demandé. Comme les deux lui avaient demandé. Il pouvait maintenant profiter d’un excitant spectacle confortablement allongée sur la queue serpentine, non ? Non ?...

« Non. »

Il commença à remuer des hanches. Il savait qu’il devait avoir la tête d’un petit garçon à qui on a pris son jouet et qui essaie de le reprendre. Mais il était aussi un homme. Avec un désir de possession écrit dans son ADN. C’était phallique. Naturel. Mais il avait aussi un côté brisé. Une sexualité anormale.

« Shaïra, mords-moi encore. Rends-moi dur. Shii n’est pas encore satisfaite. Sinon, elle ne m’aurait pas laissé rester en elle. C’est mon amie. Et je compte bien le lui prouver. Et puis, puis… »

Il déglutit. Ce n’était pas bien ce qu’il voulait dire. C’était… « sale ».

« Et puis si ça ne déborde pas, c’est que je ne l’ai pas rempli comme il faut. J’ai déjà déçu tout le monde. Je ne peux pas me permettre de continuer dans cette voie. »

[Shaïra Elrunalan]

Shaïra s’amusait de la situation. Fort heureusement, Shii semblait avoir pardonné à Camille son comportement cavalier de leur première fois. Faire l’amour, cela avait le don de rapprocher les gens. Il venait de jouir en elle. Il était assez peu probable qu’il la mette enceinte, d’autant que Shaïra connaissait suffisamment bien les lieux pour savoir que, si Shii fantasmait à l’idée d’être enceinte, c’était surtout à l’idée de porter le bébé de sa Maîtresse. Cependant, Shaïra avait envie d’entretenir ce sentiment chez Camille. Elle ne voulait pas qu’il soit jaloux, et cela nécessitait qu’il prenne confiance en lui. On disait que la jalousie était le fruit de l’amour, mais la Lamia n’était pas d’accord avec ce concept. La jalousie était pour elle l’expression de la défiance, du manque de confiance en l’autre, et donc, finalement, du manque de confiance en soi. Shaïra n’était pas jalouse, par exemple, même si elle aimait se montrer possessive. Elle aimait l’idée que Camille lui appartienne, qu’il soit son jouet, son esclave autant que son amant. Si elle était jalouse, elle aurait peur qu’il ne la quitte, mais elle ne pouvait le concevoir. Camille lui appartenait, et elle trouvait cette idée très plaisante. Seulement, elle n’aimait pas qu’il en doute, que son manque de confiance en lui l’amène à croire que Shaïra souhaite se débarrasser de lui. C’était un sentiment de rejet sur lequel ils allaient devoir travailler ensemble, et le mieux, pour ça, c’était que Camille s’enhardisse, et qu’il ait d’autres amantes.

Couché désormais sous Shii, sa verge avait quelque peu ramolli. Impossible pour lui de tenir la cadence, tandis que Shii pouvait sentir contre ses fesses le renflement de l’épaisse verge de Shaïra. La Lamia malmenait ses seins, les pinçant, les pressant, et Shii tourna la tête vers elle. Les deux femmes s’embrassèrent, et cela fit frémir Camille. Il demanda alors à Shaïra de le mordre, de le rendre plus endurant. Shaïra ne répondit pas immédiatement, occupée qu’elle était à embrasser Shii. Elle avait posé une main sur ses cheveux, et entendait la jeune femme soupirer, sa langue reptilienne s’enfonçant dans sa bouche, se glissant même dans sa gorge.

« Hrrrmmm… »

Néanmoins, et tandis qu’elle l’embrassait, Camille put sentir quelque chose remuer sur sa jambe, glisser dessus. C’était l’un des deux serpents de Shaïra, qui sifflait sur sa peau, s’enroulant dessus, en remontant jusqu’à son bassin. Shaïra rompit alors son baiser, tandis que sa verge continuait à glisser contre les fesses de Shii, faisant furieusement rougir cette dernière. L’autre serpent de Shaïra titillait l’intimité de la jeune femme, et la léchait, avant que sa tête ne s’y glisse, arrachant à la jeune femme de délicieux soupirs.

« Tout de ssssssuite, mon Camille… » siffla Shaïra.

Le serpent siffla contre les testicules de Camille, et mordit ensuite à côté de son sexe, repérant l’artère qui allait jusqu’à l’appareil génital de Camille. La brève douleur se remplaça rapidement par un désir vif, tandis que sa verge se redressait furieusement. Les serpents de Shaïra s’éloignèrent alors. Celui qui farfouillait l’intimité de Shii s’enroula autour du cou de la jeune femme, et pressa sensuellement, tandis que Shaïra s’enfonçait dans le fondement de Shii. Ses lèvres s’entrouvrirent progressivement en un cri muet, puis elle s’empala sur la verge de Camille. Shaïra laissa ensuite le choix aux deux amants : est-ce que Camille comptait se redresser pour jouer avec les seins de Shii, ou est-ce qu’elle laissait cette dernière s’allonger contre lui pour que les deux tourtereaux s’embrassent ? Le choix leur appartenait pleinement !

[Camille Marquise]

Elle ne lui répondait pas ! C’était injuste. Il voulait continuer à être dur et à donner du plaisir à sa nouvelle amie. Mais Shaïra préférait embrasser Shii. Devant ses yeux ! Et Camille était quasiment sur que ce n’était pas un simple baiser. Elle devait jouer de sa langue extraordinaire. Il avait envie de piquer une colère comme un enfant… quand il sentit quelque chose glisser sur sa jambe. Une sensation familière. Il savait ce que c’était. Mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Qu’est-ce que… Il ne savait pas si voir un serpent titiller l’intimité de Shii était bandant ou révoltant.

« Aie ! »

Il bandait à nouveau à pleine rigidité. Sa femelle l’avait encore drogué. Mais… c’était lui qui avait demandé. Il ne put alors s’empêcher que quelque chose n’allait décidément pas chez lui. Mais c’était si bon. Comment quelque chose de déraisonnable pouvait être si bon ? Camille ne comprenait pas. Et son corps prenait de toute façon domination sur sa réflexion.

Il était dans sa nouvelle amie. Et elle ne disait plus rien. Ses lèvres s’ouvraient mais aucun son n’en sortait. Sa femelle l’étranglait tout en lui donnant du plaisir. C’était si nouveau tout ça. Il ne savait pas quel était le bon choix. Alors il décida de n’en faire qu’à sa tête et de suivre un caprice.

« S’il y a une personne qui doit la priver de sa jolie voix, ce doit être moi. »

Il voulait donc l’embrasser. Mais pas seulement. Il réalisait plusieurs choses. Si Shii était bien une femme avec sa propre volonté et ses propres rêves : elle devenait plus ou moins une convoitise que se disputait un jeune couple. Au vu de sa réaction à se faire étrangler, elle devait y prendre du plaisir. Il n’en restait pas moins qu’à cet instant, elle était objectifiée. Camille réalisait aussi qu’il voulait plonger sa langue dans la bouche de Shii. Comme si cela pouvait lui permettre de savoir où la langue de sa femelle était allée. Comme s’il pouvait goûter à ce plaisir après coup. Il voulait aussi, égoïstement, effacer toute trace. Il voulait s’imposer. Il voulait conquérir la bouche de sa nouvelle amie. Elle ne devait penser qu’à lui. Ce qui était impossible, il le savait, étant donné que Shaïra aussi été enfoncée en elle.

Et donc il l’embrassa. C’était un peu brouillon. Ca manquait de la sensualité et de la monstruosité de la langue serpentine. Mais l’intensité et la passion était bien au rendez-vous. Sans compter le fait que, petit à petit, Camille écoutait le corps de sa partenaire. Il parvenait donc à trouver un rythme qui se synchronisait de plus en plus entre ses baisers et ses pénétrations. Et il se sentait en confiance. Shii en avait envie. Il avait déjà joui en elle. Il commençait à la connaître. Et il savait pouvoir compter sur l’endurance de la drogue. Oui, Camille devenait meilleur amant qu’au tout début de ce plan à trois. Ce qui allait forcément plaire !

[Shaïra Elrunalan]

Shaïra pouvait sentir une pointe de reproche quand Camille lui dit que c’était à lui de faire taire Shii. Shaïra avait vraiment du mal avec cette partie toxique de la personnalité de son Camille, cette facette de lui qui l’amenait à voir Shaïra comme « sa » propriété. Beau comme il est, elle s’était souvent dit qu’il devait avoir toutes les filles qui le cajolaient ou qui le pouponnaient, et que cela pouvait expliquer cette assurance dont il faisait parfois preuve. Une assurance qui allait jusqu’à l’amener à croire qu’il pouvait dominer Shaïra ! Si, sous forme humaine, la Lamia était bien plus conciliante, quand elle reprenait sa forme naturelle de Lamia echidna, cela revenait aussi avec toute sa fierté animale, toute cette domination. Pour Shaïra, les humains lui étaient inférieurs, ils étaient des proies. Elle en avait déjà tué, et, même si elle ciblait des individus peu fréquentables, le fait est qu’elle avait déjà tué. Ses cibles privilégiées étaient des violeurs qu’elle surprenait sur le fait dans les grandes forêts de Volony. On aurait pu y voir une sorte d’altruisme, mais Shaïra n’était pas justicière. Les violeurs étaient juste des concurrents. Elle les tuait, puis elle s’occupait ensuite de leur proie. C’était, somme toute, la même logique qu’elle avait suivi avec Camille, sauf que, quand elle était arrivée, ses agresseurs étaient partis. Cependant, aucune des personnes qu’elle prenait ne durait aussi longtemps que Camille, et elle n’avait jamais pris le risque de se mettre en couple avec l’un d’entre eux.

*Et aucun ne m’a jamais considéré comme sa femelle…*

Pour amener Camille à embrasser Shii, Shaïra releva sa queue caudale, là où Camille était allongé. Elle redressa brusquement sa queue avant de la recoucher, ce qui souleva Camille. Shii lui sourit, et posa ses mains sur ses épaules, avant de l’embrasser.

« Hmmm… !! »

Des deux, ce fut surtout elle qui l’embrassa. Un baiser soutenu, appuyé, mais tremblotant, rythmé et dérangé par les coups de butoir qu’elle subissait. Shaïra était dans son dos, la jonction de sa queue avec son corps dessinant une boucle. Elle pouvait ainsi remuer avec force dans son cul, et, quand elle s’enfonça à nouveau, cette fois profondément, Shii gémit contre la bouche de Camille. Ses yeux se révulsèrent, et elle mordilla involontairement sa lèvre inférieure.

« Hoooo… Hoooo… »

Les serpents de Shaïra glissaient sur le corps de Shii, l’un d’eux la ceinturant à hauteur de son ventre, tandis que l’autre s’enroula autour de l’une de ses jambes. Shaïra observait les deux tourtereaux, et caressa d’une main les fesses de Shii, en pinçant une, tout en déplaçant l’autre pour la peloter. Elle embrassait le haut de son dos, glissant jusqu’à sa nuque, léchant sa peau, son œil unique regardant Camille par-dessus l’épaule de Shii. Aucune hostilité dans ce regard, Shaïra semblait juste heureuse de partager sa proie avec Camille, et s’apprêtait à jouir, à inonder le cul de Shii avec force…

[Camille Marquise]

Ca aurait du être lui dans le contrôle du baiser. Après tout, il avait dit à voix haute qu’il voulait la faire taire. Mais c’était elle qui l’avait embrassé. Shii avait pris la dominance et ce n’était pas pour déranger Camille. Au contraire ! Il avait une personnalité de soumis. Et ça tirait même vers le passif. Alors ce baiser passionné où il n’y avait qu’à répondre et s’en nourrir : il adorait ! Ca l’excitait.

« Oh putain !... »

Il avait juré. C’était sorti plus rapidement qu’il ne l’aurait voulu. Etre proche d’une femme qui expérimentait un orgasme était beaucoup trop sexy et intense pour lui !

« Si beau. Ce moment était si beau. Et tu es si belle Shii quand tu jouis. Ca… ça m’excite. »

Et voilà que sa Shaïra explorait le corps de son amie. C’était si sensuel. Si intense. Il pouvait voir le corps de son amie frissonner à cause du passage des deux petits serpents. Un détail qui aurait du le faire fuir. Mais pris dans l’alchimie du moment, il trouvait ses deux petits reptiles d’une force qu’il ne pourrait jamais posséder. C’était comme si son corps d’être humain était dépourvu de tous les membres requis pour faire monter une femme au septième ciel. En fait, sans l’appui de Shaïra et de sa drogue, il ne serait même pas capable de bander suffisamment longtemps.

« Fais-la jouir encore. S’il te plaît. Je veux voir son visage se transformer sous le pic de bonheur que tu vas cracher en elle. Oui, s’il te plaît, Shaïra. Fais-la jouir pour moi. Je suis aux premières loges. Je veux voir ça. Fais ça pour mon amie, s’il te plaît. »

Voilà qu’une pensée dérangeante apparaissait dans son esprit. Il n’avait jamais fait ça de sa vie. Ca paraissait même « sale ». Mais dans cette dynamique, dans cet état d’esprit altéré par la drogue et le sexe : ça devenait soudainement très excitant. Il sortit son sexe et le plaqua contre le bas-ventre de Shii. Il ne savait pas pourquoi il faisait ça. Il avait soudainement envie de prendre en main son propre sexe. Pour réaliser à quel point tout ça le rendait dur. Parce que ce n’était pas la même sensation de le sentir directement dans sa main pâle ou dans le fourreau chaud de son amie.

*J’ai l’impression que mon sexe n’a jamais été si long et si dur. C’est incroyable. Moi qui suis si lisse. Avec mon corps efféminé. Mon sexe a des veines nouvelles. Hum… rien que de glisser le bout de mon doigt dessus me fait me sentir mâle. Et puissant. J’ai déjà envie de le remettre dans Shii. *

Et il le fit. Tout doucement. Pour voir l’effet que chaque centimètre provoquait. La progression de son sexe se voyait dans les yeux brouillés de sexe de Shii. Et alors, enfin, il avoua la « drôle » d’idée qui s’était fiché dans sa tête et qui commençait à l’exciter.

« De nous trois, je suis le plus faible. J’accepte donc de nettoyer le petit trou de mon amie de ma langue. Parce que, nous ne pouvons pas rendre Shii à la Maîtresse de maison toute sale. J’ai déjà été suffisamment impoli comme ça. »

[Shaïra Elrunalan]

Allongé sur la queue de la Lamia, et en ayant Shii sur ses cuisses, Camille devait sûrement flotter dans un cocon de surréalisme, tout comme Shii. Pourtant, la lycéenne avait déjà assisté à bien des phénomènes paranormaux avec sa Maîtresse. Mais se faire prendre par une Lamia, sentir la langue de cette femme puissante qui sifflait contre son oreille, des serpents qui sortaient de ses cheveux… Cela ressemblait, soit à un cauchemar éveillé, soit à l’un de ces fantasmes bestiaux et impensables qu’on osait pas raconter à voix haute. L’un des serpents s’enroula autour du cou de Shii, qui gémit doucement en sentant cette peau écailleuse, légèrement humide, qui lubrifiait son cou, sans doute pour éviter des démangeaisons ou des irritations. Shii sentait ses lunettes rebondir sur son nez, ses verres se couvrant de buée quand elle respirait fort, et gémissait. Ses belles joues avaient rougi, la sueur coulait de ses mèches, formant pour Camille un spectacle magnifique : celui d’une femme qui succombait au plaisir ultime, à un orgasme fulgurant !

Elle mouilla furieusement sur sa queue, et Camille, en tremblotant, demanda à Shaïra de lui faire l’amour devant lui. Il alla même jusqu’à retirer son sexe trempé de la chatte de Camille. Shaïra fronça son sourcil unique. Son monocle magique lui permettait de voir que le désir explosait dans les veines de Camille, irradiant dedans, donnant à ses veines et à son sexe une teinte rosâtre.

La langue reptilienne de Shaïra glissa sur l’oreille de Shii, qui avait désormais la chatte à ‘lair.

« Haaaa… Maî-Maîtresse…
- Hmmm… Ssssshii souhaiterait-elle dire quelque chose à Maîtresse Ssshaïra ? »

La belle lycéenne déglutit, et essayait de ramener la verge de Camille en elle. Elle avait tellement chaud entre les cuisses ! Mais Camille se masturbait contre sa peau, observant la manière dont sa queue se gonflait, se durcissait, bandant furieusement. Le venin de Shaïra l’affectait d’un priapisme fulgurant, mais, s’il ne jouissait pas, il risquait d’avoir très mal !

*Il est quand même surprenant qu’il tienne encore…*

Normalement, ce venin aurait dû lui faire perdre la raison. Malgré son petit corps, il était somme toute très endurant ! Shaïra réagit donc rapidement. Elle banda ses muscles, et Shii sentit les écailles de la Lamia frémir. Le serpent enlaçant son cou serra davantage, l’étranglant avec délectation, ce qui durcit les seins de Shii. Shaïra ne s’était pas trompée sur elle, elle était une perverse bien plus intense que l’image qu’elle aimait donner !

Sifflant lentement, Shaïra fit pousser sa seconde verge, et l’enfonça dans la chatte de Shii, qui bava sur place. Ses yeux se révulsèrent, et, sans Shaïra la retenant, elle aurait basculé en avant. C’était comme si tout son corps avait atteint son point de rupture. Elle jouit une nouvelle fois, dans un sifflement ténu, avant que le serpent ne se décrispe, lui permettant de respirer à nouveau.

Shaïra tourna la tête de Shii avec sa main, et l’embrassa sensuellement, serrant sa main sur ses cheveux. De son côté, Camille put sentir pendant ce baiser le second serpent de Shaïra, qui s’enroula autour de sa queue, et commença à le masturber. Les écailles du serpent vibraient chaudement, comme si on avait mis le sexe de Camille dans un délicieux vibromasseur.

« Tu veux salir le corps de Ssshii, mon Camille ? Tu vas jouir sur elle, et tu la laveras ensuite avec ta langue… Son ventre, son cul, ses jambes, Camille lèchera Sssshii partout… ! » soupira Shaïra, dont les verges durcirent à cette idée.

[Camille Marquise]

La langue de Camille s’était tendue quand son amie s’était mise à baver. Une réaction suite à sa seconde pénétration. Shaïra pouvait s’occuper des deux trous de son amie sans lui. Il en était un peu jaloux. Mais c’était lui qui avait décidé de se retirer de ce fourreau si chaud et humide. Tout ça pour un désir de voir son propre sexe gonflé. Si dur et si palpitant grâce au poison de sa magnifique femelle ! Elle avait un corps et des capacités extraordinaires. Il était si fier (et il bomba son petit torse) à l’idée d’avoir été choisi parmi une infinité d’autres humains. C’était lui et personne d’autre avec qui elle passerait le reste de leurs vies.

« Ouiii ! Je veux la salir. Je veux souiller mon amie ! HAN ! »

Cette masturbation était incroyable. Sans l’excitation du sexe, l’idée de se faire branler via des écailles de serpent aurait tout de l’image d’horreur. Mais là ? Présentement ? C’était intense et excellent. Cette chaleur. Cette texture particulière. Et ces vibrations ! Sans compter l’idée de jouir sur sa nouvelle amie. Ce qui paraissait si « mal ». Il avait provoqué tant de drames à renverser du jeu d’orange sur son précédent uniforme de maid. Et là, c’était Shaïra qui lui disait de le faire. Et Shii ne disait pas non.

« Fais-moi jouir, Shaïra. Plus de serrage, s’il te plaît. Plus de vibrations. Plus de, OUI ! Comme ça. Comme ça, oui. Je sens que ça vient. aaAAHH ! »

Son jet fut incroyable. Il y eut du sperme chaud et coulait sur son ventre, ses seins, une goutte qui tenait dans un équilibre précaire sur ce téton si dressé, mais aussi jusqu’aux lèvres de son amie. Camille, soudainement obsédé par ces lèvres tremblantes de désir, manquant de souffle pour contenir le rythme que Shaïra lui infligeait : Camille s’en alla, langue tendue, pour essuyer ces lèvres si humides de ce corps qui se faisait ravager par son monstre à lui.

« J’espère que ma nouvelle amie parlera en bien à ta Maîtresse. »

La langue lécha son menton puis revint sur ses lèvres déjà propres. Il fallait qu’il mette sa langue au-dedans. Peut-être qu’elle en avait avalé ? A moins qu’il ne voulait simplement que l’embrasser.

« J’ai fait des bêtises mais, tout est réparé maintenant, oui ? »

Sa langue commença à laper son cou et l’espace au-dessus de sa poitrine. Ses doigts glissaient sur ses flancs qu’il sentait sensible. Il ne cherchait pas à la chatouiller. Il voulait faire réagir son corps. La sentir frissonner de plaisir. La sentir se cabrer. Il lécha son téton et le nettoya avec force succions. Puis sa langue traça un sillon humide sur son ventre pour finalement lécher son bon rose mais aussi ses lèvres écartées par le sexe de Shaïra.

« C’est quand tu veux, ma puissante femelle. Remplis-la. Implose en elle. Je promets de tout nettoyer. Shii sera heureuse et conquise. Fais-la trembler de désir. Je suis là si elle manque de nous faire un coma sexuel. Je la soutiendrai. Et je la laverais de ma langue. Qu’elle ait conscience de moi ou non. »

[Shaïra Elrunalan]

Qu’une Echidna puisse tomber amoureuse d’une autre personne était quelque chose de surprenant, d’unique ! Pourtant, c’était bien ce que Shaïra ressentait en compagnie de Camille, un amour sincère et vif. Elle devait jouer avec le manque de confiance de Camille, un manque qui le rendait jaloux et envieux. Petit à petit, Shaïra sentait toutefois que les mauvais instincts de Camille s’étiolaient. Cette soirée chez Mélinda Warren l’amènerait peut-être à s’endurcir, à s’enhardir, et à comprendre que sa jalousie était mal placée. Shaïra ne pouvait que l’espérer, car elle ne voulait pas que Camille s’énerve à nouveau. Pour l’heure, le petit homme était néanmoins conquis, et observait sa belle verge durcie. Le venin de Shaïra faisait honneur au dieu Priape, renforçant l’érection de Camille, durcissant sa queue. Devant lui, il y avait le spectacle irrésistible de Shii qui se faisait puissamment besogner par les deux verges de la Lamia. Shaïra ne lui épargnait rien, enserrant son cou autour de l’une de ses queues de serpent. Ses deux puissantes verges la ramonaient méthodiquement, s’enfonçant avec force en elle. Tout le corps de Shaïra remuait ainsi, d’avant en arrière, afin de bien bourrer la belle élève. La Lamia mettait à l’épreuve la résistance et la renommée des esclaves de Miss Warren !

Shii gémissait lentement, et posa ses mains sur le serpent de Shaïra. Elle s’y crispa, et continua à gémir. Tout ça était très intense pour elle, mais elle était plus résistante qu’elle ne le pensait, et très expérimentée. Cela, Shaïra pouvait le sentir, et elle savait donc que leur partenaire allait tenir le coup. Camille se mit alors à jouir, et balança d’épais chapelets de foutre sur le corps nu de Shaïra, jouissant de son bas-ventre à son visage, éclaboussant les joues de Shii, ainsi que ses seins. Un très bel orgasme, assurément !

« Haaa, tu en as mis partout, Camille… »

Shii laissa ensuite Camille nettoyer son corps. Il n’était retenu par rien, et put donc se déplacer. Il lécha ainsi le corps de Shii, remontant consciencieusement dessus, la léchant avec passion. Camille s’appliquait, léchant tout, pendant de longues minutes. Shaïra ralentit légèrement le rythme de ses pénétrations, pour mieux faciliter les mouvements buccaux de Camille. Il s’appliquait, et elle l’observait, tandis que Shii contractait les orgasmes. Elle était dans un état semi-comateux, où les orgasmes s’enchaînaient de manière irrégulière. Camille demanda à Shii si tout était réparé. Elle sourit lentement, et déplaça ses bras.

Elle les enroula autour du cou de Camille, et l’embrassa fiévreusement. Sa main se serra sur sa nuque, et elle enfonça sa langue dans sa bouche. Shaïra sifflait, et ce fut le long de ce baiser que la Lamia explosa en elle. Ses muscles se contractèrent, ses mains se posèrent en appui sur le corps de Shii, et, dans un sifflement, Shaïra balança d’épaisses et abondantes salves de foutre dans les deux trous de Shii. La belle lycéenne fut remplie à ras bord tandis que le double orgasme de Shaïra s’étirait, s’étalant, ses queues crachant leur semence sans jamais devoir s’arrêter. L’orgasme tonitruant de Shaïra dura bien une bonne minute, une minute à remplir la belle, dont le ventre gonfla sous la profusion de sperme en elle.

« Haaaa… »

Shii rompit le baiser quand Shaïra s’apaisa, et Camille bascula en arrière. Shii tomba sur lui, et s’étala sur le corps du jeune homme, la respiration lourde et le corps rougi.

« Oui… parvint-elle à dire d’une voix éreintée. T-Tu es pardonné, mon beau Camille... »