The Multiversity

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

« Jeannie? C’est la petite déesse sympa au chapeau. Grande manipulatrice de la réalité. Donc… Si elle veut parler une langue… C’est une simple affaire de se dire et si je connaissais cette langue… Et voilà! Et quand elle m’a créé, elle s’est assurée que je sois polyglotte. Que je puisse parler, lire, écrire, comprendre toutes les langues de cette planète. Overkill, si tu veux mon avis. La lubie d’une déesse! »

Elle m’a demandé qui est Jeannie et comment il se fait qu’elle parle le navajo et j’ai répondu en conséquence. Pas besoin d’en dire plus si elle n’en demande pas plus. Après tout… Pas d’offense à Quiet mais nous ne sommes pas amies, encore moins proche. Et je n’aime pas sa patronne, par-dessus le marché. Si elle veut en savoir plus, je n’ai pas vraiment de problème avec l’idée globale… Mais je m’attends à un peu plus… D’ouverture… De sa part. Et non, pour les mauvaises langues, il n’y a aucun sous-entendu de nature sexuelle dans mes paroles. Certainement, elle est loin d’être vilaine au regard mais à première vue, elle a plus l’air de la professionnelle qui se concentre uniquement sur sa mission qu’autre chose. Qui plus est, avec un physique comme le mien, je suis rarement le « type » de personne recherché par les autres. Un cul d’enfer, une poitrine d’enfer…

Mais ce sont les muscles qui plus souvent qu’autrement dérangent. Et la grande taille. La plupart des mecs se sentent émasculés par une femme plus grande et plus forte qu’eux. Souvent, les femmes désirent quelqu’un de plus féminin. Pas que ça me dérange. Je suis moi et je m’aime ainsi. Je ne vais pas changer pour les autres. Et puis du reste, techniquement, elle est en mission. Pas trop le temps de flirter ou de jouer à ce genre de jeu. Bon, je fais surtout de la figuration en ce moment mais… Quel autre choix est-ce que j’ai? Je veux éradiquer ce nid de criminels et je ne sais pas où il est. Ma stratégie classique est de tabasser ma proie jusqu’à ce qu’elle parle mais dans ce contexte spécifique, ce n’est hélas pas possible. Et je ne suis certainement pas miss subtilité donc j’ai besoin de quelqu’un qui l’est. Enfin. Techniquement. Comme je travaille seule en général…

Je fais sans. Mais là, tant qu’à avoir l’expertise sous la main, autant en profiter, non? Je déteste l’espionnage. Cela demande quelque chose que je n’ai pas : de la patience. Je n’ai aucune honte à l’avouer. Je ne suis pas patiente. J’ai été créée à partir de clichés de films d’action. C’est très rare une personne de film d’action qui soit patient. Regardez un film avec Arnold, Stallone ou Willis. Ce ne sont pas des modèles de calmes et de patiente réflexion. Je ne le suis pas non plus. Et je ne comprends pas pourquoi on devrait faire toute cette gymnastique. J’utilise la matériakinésie pour passer au travers un mur sans le briser, on appréhende qui on doit appréhender, on le tabasse et le tour est joué, non? Évidemment, on ne me laissera pas jouer selon mes forces… Ce qui ne m’arrange absolument pas, soyons honnêtes. Attendre… Combien de temps on va rester dans cette chambre?

« Au fait, on va rester longtemps ici à plus ou moins rien faire? Mon style est plus… Actif…Attendre qu’il se passe quelque chose? Pas mon truc. Vraiment pas. La patience n’a pas vraiment été inclue dans ma création, si tu vois ce que je veux dire. Je comprends que tu dois faire… Ce que tu es en train de faire… Mais s’il faut être honnête, je vais m’emmerder solide d’ici les prochaines quinze minutes, c’est clair… »

[Quiet]

Jeannie… Encore cette fameuse Déesse. Quiet avait le droit d’être sceptique. Tout ce qui évoquait les Dieux était pour elle assez incompréhensible. Elle n’avait jamais eu affaire aux Dieux, même si elle ne doutait pas de leur existence. Après tout, ils s’étaient récemment manifestés de manière assez violente au Japon. Elle ne comprenait toutefois pas trop le fonctionnement des Dieux. Jeannie appartenait-elle à un panthéon quelconque ? Était-elle une Déesse autonome ? Comment avait-elle été conçue ? Quels étaient ses objectifs ? Elle avait fait d’Alix sa championne, mais comment Alix avait-elle vu le jour ? Était-elle une humaine bénie à la base ? Avait-elle une famille ? Les questions, Quiet en avait beaucoup, mais Alix n’était pas du genre à discuter… Et, si Quiet était du genre à penser beaucoup, elle n’était pas non plus du genre à discuter. La jeune femme laissa donc ces interrogations de côté, tout en se disant que cette Déesse avait bon goût. Curieusement, si parler pouvait tuer ses partenaires, Quiet avait remarqué que de simples soupirs ou grognements, des propos inintelligibles, restaient sans douleur. Ses parasites vocaux nécessitaient qu’elle prononce des mots. Elle pouvait donc faire l’amour, mais s’exprimait en navajo quand elle le faisait, ce qui était parfois assez particulier pour ses quelques rares amants. Alix était tout à fait son type, mais Quiet était en mission, et elle n’était pas du genre à dévier.

Suite aux brèves explications de la femme, Quiet observa le décor par la fenêtre. Elle n’avait malheureusement pas une fenêtre avec vue sur la rue, mais à l’arrière. Elle pouvait voir la piscine, et la mer au loin. Quiet observa la zone sans rien dire. Elle s’était penchée sur la fenêtre, ce qui permettait à tout le moins de voir ses agréables formes, et elle se retourna quand Alix lui demanda combien de temps elles allaient devoir rester ici, et qu’elle n’aimait pas s’ennuyer.

« Je ne sais pas quand notre cible viendra à sa chambre d’hôtel. L’attente, cela fait partie de mes prérogatives. Si tu ne sais pas patienter, tu ne feras pas une bonne soldate. Le plus dur, dans un combat, c’est d’attendre, et de se tenir prêt au bon moment. »

Quiet n’avait pas trop à se plaindre, la chambre était agréable. Elle se décolla de la fenêtre, et marcha lentement.

« J’ai bien peur qu’il nous faille attendre plus de quinze minutes. Tu n’as qu’à faire… Ce que tu fais quand tu n’es pas occupée à user de tes poings. »

Cette femme devait forcément avoir des loisirs, non ?

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Je rigole en lui disant qu’en effet, je ferais une très mauvaise soldate. Souvent, les gens ont tendance à nier ce qui est autrement évident. Je n’ai pas de problème à reconnaitre ce qui est pour moi un fait indéniable. Je n’ai pas grand respect pour l’autorité et je ne suis pas patiente ou particulièrement disciplinée. Je ne suis que rarement un scalpel. Je suis plus une masse d’arme faite pour éclater la gueule des ennemis de la loi et de l’ordre. Je suis basée sur les héros de films d’action des années 90, après tout. Et qu’est-ce qu’on voit dans ces films? Des policiers qui font les choses à leur manière et des commandos qui opèrent sans vraiment obéir aux ordres car leur but est d’éliminer le méchant, pour la justice et la liberté! Bah voilà. C’est un peu mon ADN, en un sens. Alors non en effet, je ferais une très mauvaise soldate. Et je ne compte pas en devenir une.

Je suis habituée à travailler en solo. Je n’ai aucune envie de faire partie d’un groupe plus grand. La seule raison pour laquelle je me joindrais à la Justice League, ce serait pour me taper Wonder Woman de façon régulière. Donc, on voit clairement que c’est un objectif purement intéressé et non pas dans le but de respecter leurs idéaux. Ça aussi, je suis capable d’être honnête avec moi¬-même. Je sais qui je suis. Ce que je suis. Et surtout, ce que je ne suis pas. Et je ne vois pas en quoi ça devrait me déranger. Ceux qui sont trop cons pour être capables de reconnaitre leurs faiblesses sont voués à échouer plus souvent qu’autrement. Au moins, la vue est quand même agréable. Je parle de Quiet, pas de la mer. Et elle a raison. Tant qu’à attendre, autant faire quelque chose de productif. Elle a dit loisir mais… Mes loisirs sont principalement d’entretenir cette musculature dont je suis fière.

Donc… Faire de l’exercice. Lever de la fonte. Évidemment, si l’hôtel a une salle de sport, elle ne sera pas adaptée à mes besoins. Mais je peux improviser avec ce qu’il y a dans la chambre. Simple mesure de précaution, par contre : fermer le rideau. Pour plusieurs raisons. La première est très simple : j’aime reprendre mon apparence « par défaut » quand je fais ce genre d’activité. Ce n’est pas obligatoire mais c’est ma préférence. Comme je suis arrivée à l’hôtel sous une autre apparence, si jamais il y a un drone espion ou je ne sais quoi dehors, ça va au moins cacher ce qui pourrait être observer par une simple observation visuelle. La seconde est que c’est assez peu commun de voir un être humain lever sans effort un lit, un meuble télé ou autre… Considérant que je me spécialise dans des stratégies plus bulldozer, tout ce qui est super force, endurance, etc., je le garde instinctivement.

Je fais un clin d’œil à Quiet avant de lui dire : Welcome to the gun show. Pour rendre la chose plus difficile pour moi, je peux volontairement diminuer mon niveau de super force pour me donner un défi plus grand. Comme il faut être discrètes, je ne pousse pas de grognements ou ces bruits qu’on fait en général quand on fait un grand effort mais au moins, la vue, elle, sera très agréable. Si c’est votre genre. J’ai repris mon apparence par défaut et je suis habillée dans un simple soutien-gorge de sport et le sous-vêtement assorti. Non, pas de t-shirt et pas de short. Juste en sous-vêtements. Comment ça, de la provocation et pas du tout orthodoxe? Mais parfaitement. Si madame Quiet se prétend être bonne soldate, la discipline en fait donc partie. Cela veut dire être capable d’affronter des situations inusitées tout en restant stoïque voire inflexible. Et comme je ne suis pas particulièrement pudique… Voilà.

Elle voulait que je m’adonne à mes loisirs? Je m’entraine. Objectif accompli!

[Quiet]

Quiet n’avait, elle, que peu de loisirs en-dehors de ces missions. Après tout ce qu’elle avait vécu, et son incapacité à parler sans tuer les gens autour d’elle, la jeune femme était plutôt du genre isolée. Elle aimait beaucoup Internet, qui lui permettait d’entretenir des relations sociales sans trop de risque, mais elle faisait aussi beaucoup de sport… Essentiellement pour se vider la tête. Elle pouvait aussi regarder la télévision, mais cela avait tendance à vite l’abrutir et à la lasser. Elle qui aimait le calme, elle n’appréciait que peu le tintamarre ambiant des chaînes télévisées. Elle pouvait en revanche apprécier la musique, quand bien même ce n’était pas non plus une pratique très calme… Mais c’était différent, bien moins abrutissant. Elle s’attendait presque à ce qu’Alix lui propose d’écouter des vidéos sur YouTube, mais la femme se releva, et tira les rideaux, les plongeant dans l’obscurité.

L’agente du SHIELD fronça les sourcils en voyant Alix reprendre ce qui semblait être sa forme normale, celle d’une grande femme musclée aux cheveux blancs coupés court. Elle la vit ensuite se déshabiller… Et finir en sous-vêtements ! Nouvel haussement de sourcils de Quiet, qui constata qu’il s’agissait de sous-vêtements moulants, sportifs.

« Hmm… »

Elle se rapprocha, tandis qu’Alix la regardait avec intensité. Elle s’étira devant elle, faisant doucement craquer ses articulations. Quiet observa ses solides muscles, et sourit doucement en se rapprochant d’elle.

« Tu comptes faire tes exercices dans le salon ? Tu sais qu’il y a une salle de sport dans l’hôtel ? Mais… Je ne sais pas s’ils te laisseront rentrer dans cette tenue… »

Quiet se tapota les lèvres. Si Alix n’était guère pudique, Quiet n’allait pas lui jeter la pierre ! Elle-même avait après tout son style, un style assez identifiable ! Elle se rapprocha de l’intéressée, observant ce corps musclé, puissant… Il suffisait de voir son regard pour y sentir un certain désir, palpable et marqué.

Elle reprit ses esprits en se raclant la gorge, un peu gênée.

« Tu es plutôt pas mal… Ton petit-ami… Ou ta petite-amie… Ils ont bien de la chance. »

Car elle imaginait mal cette femme être célibataire… Ou alors, c’était une stratégie classique pour savoir ce qu’il en était vraiment de la vie amoureuse de cette femme…

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

« Alors déjà, quand je m’entraine, je reprends toujours mon apparence par défaut et j’aime être à l’aise donc… Je porte ce que tu vois. Donc, non seulement on ne me laissera pas entrer à cause de ma tenue et parce que ce n’est pas avec cette apparence que je suis arrivée ici mais en plus je dois diminuer ma propre force si je veux espérer avoir un challenge digne de ce nom. Ce n’est pas mon gym… »

Évidemment que j’ai remarqué le regard de Quiet ainsi que certains de ses commentaires. Je commence à m’entrainer, donc, en soulevant une lourde armoire. C’est clairement un bois massif et j’imagine que quand ils ont monté ça ici, ce n’était certainement pas pour le redéplacer de sitôt. Qu’elle se rince l’œil, ça ne me dérange pas. Et si elle s’y connait un peu, elle va voir que je ne suis pas une frimeuse qui veut juste faire son intéressante. Je sais comment m’entrainer intelligemment, de façon sécuritaire et surtout efficace. Je prends mon entrainement très au sérieux d’ailleurs. Non mais c’est vrai. Je n’ai pas envie de me blesser en faisant un effort physique, après tout. Cela va impacter sur mes aptitudes à combattre et ce serait absolument inacceptable. Comment vais-je pouvoir neutraliser Shayne si j’ai une luxation, une déchirure ou autre truc du genre?

Pendant que je m’entraine, bien sûr, j’explique à Quiet que je n’ai pas de petit ami ou de petite amie. Des conquêtes, oui. Et j’en suis fière. Mais que voulez-vous : se mettre en couple, ce n’est pas trop mon style. Je préfère rester libre et continuer de profiter d’expériences mutuellement plaisantes. Attention, j’ai un énorme respect pour les couples, surtout ceux qui durent et dans lequel les partenaires sont heureux. Mais ce n’est pas pour moi. Je suis une héroïne solitaire et ça me va comme ça. Avoir une petite amie ou un petit ami, c’est peinturer une cible sur le front de quelqu’un et je trouverais cela incroyablement égoïste de ma part. Ma Némésis est dangereuse et n’aura aucune hésitation à utiliser ce genre de stratégie pour me faire du mal. C’est ce que je mentionne sommairement à Quiet. C’est elle qui a posé la question initiale, après tout, pas moi. Et ce n’est pas tout.

Les gens qui s’imaginent coucher avec Wonder Woman, Power Girl, She Hulk ou autre super héroïne avec une super force oublient un détail crucial : si ladite super force n’est pas parfaitement contrôlée, cela pourrait causer la mort de quelqu’un. Alors non, je n’ai pas tendance à fréquenter, même pour une nuit, n’importe qui. Il faut être prudent et responsable. Ah c’est un flagrant contraste avec mon attitude autrement très bulldozer mais je vous rappelle que je suis supposée faire partie des gentils, pas des méchants. Et donc c’est parfaitement normal de se dire : Alix, il faut que tu fasses attention. Fait parler ta tête et non pas ta libido. Fait le bon choix. Ah c’est d’un chiant, c’est sûr. Mais Quiet comprend ça. Si elle parle autre chose que le navajo, elle tue. Elle est dans une situation très similaire, ultimement. L’expression en anglais? Blessed with suck. Ah carrément, hein.

« Tu n’es pas mal non plus, si je peux te retourner le compliment. Et le choix de garde-robe fait que c’est plutôt plaisant au regard. Et non, pas la peine de me dire pourquoi cette tenue si tu ne veux pas. Je suis peut-être un bulldozer qui fonce dans le tas mais en général, j’essaie de ne pas faire de mal à mes alliés. Ça aide à avoir de saines relations et éviter des disputes qui n’ont pas lieu d’être, si tu vois ce que je veux dire… »

[Quiet]

Quiet observa la scène, et vit avec surprise Alix utiliser une armoire. À défaut d’haltères, elle attrapa ce meuble pour le soulever, et la jeune femme grimaça légèrement. Ne risquait-elle pas de dégrader ce mobilier ? Est-ce qu’elle faisait tout ça pour lui montrer qu’elle était puissante, pour la charmer ? Quiet n’en savait trop rien, mais cela l’étonnait. Elle n’avait pas spécialement envie que le personnel de l’hôtel les pourchasse pour avoir endommagé leurs meubles. Alix lui signala qu’elle n’avait pas de petit-ami ou de petite-amie, une information que Quiet nota silencieusement, et qu’elle conserva dans un coin de sa tête. Elle lui indiqua ensuite qu’elle n’était pas mal, tout en l’interrogeant sur son look.

*Ah, ça…*

En soi, ce n’était pas quelque chose qui était classé secret défense. Quiet réfléchit un peu, et se pinça les lèvres. Elle réfléchissait à la suite, et se rapprocha d’Alix, qui était au milieu du salon. Le meuble faisait un sacré tintamarre en étant ainsi soulevé et abaissé. Quiet se rapprocha donc d’Alix, et l’observa.

« Tu sais, je ne suis pas sûre que ce meuble serve à ça… Si tu veux que je t’en dise plus sur moi… »

L’agente se tut pendant quelques secondes. Il n’y avait en soi aucune urgence, et ce corps musclé n’était pas pour lui déplaire, alors… Elle se rapprocha de la femme, contournant le meuble, et posa sa main gantée sur son épaule, croisant son regard.

« Fais-moi parler… Ma vie personnelle, c’est plutôt intime… Alors, si tu veux que je t’en dise plus… On va devoir devenir intimes. »

L’invitation était donnée…

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

«  Donc tu veux qu’on aille prendre un verre au bar en s’échangeant des regards complices? Ou tu es plus du genre à te battre avec les personnes de ton goût parce que tu refuses de fréquenter quelqu’un n’ayant pas une certaine force ou un certain talent?  Parce que là, vraiment, je ne peux que me demander : comment est-ce qu’on devient intime avec une espionne et une assassin? Par son amour du danger? Hum… »

Je repose l’armoire qui, soit dit en passant, je n’ai pas endommagé. Pourquoi? Parce que j’ai utilisé ma matériakinésie pour la rendre plus solide le temps de mes exercices. Donc… Comment devenir intime avec la demoiselle en face de moi? J’ai bien quelques idées, bien entendu… Mais je pense qu’il y en a une plus que les autres qui me tente. On s’entend pour dire qu’en général, Quiet ne peut pas parler. Ah c’est clair que le nom de code lui va comme un gant. Alors autant jouer sur le même terrain qu’elle. Si elle ne veut pas parler… Son corps le fera pour elle. Non, je ne dis pas que je vais me jeter sur elle et coucher avec. Peut-être plus tard. Pas tout de suite. Là… C’est un petit jeu avec lequel je suis familière qui commence. Je l’invite à venir se coucher sur le ventre sur le lit. On me dira : ne risque-t-elle pas de croire qu’elle pourrait être en danger, Alix? AH!

À ça je réponds : à mon avis, elle doit connaitre au minimum trois façons de me buter même en étant sur le ventre donc… Voilà quoi. Ensuite… Je vais découvrir son corps grâce à un massage. Là vous allez dire : Alix, tu déconnes. Comment tu vas devenir intime avec un massage? Ce sera un massage érotique? Bien sûr que non. Enfin. Peut-être un peu. Quiet est une tueuse. Elle sait donc autant que moi que si vous savez bien jouer vos cartes, vous pouvez faire vivre la plus grande extase ou la plus agonisante des souffrances en pressant à certains endroits. Si elle a de vieilles blessures, des cicatrices, des points de tension, je le saurai dans mon massage. Cartographier ainsi un corps, c’est également déceler son histoire et se faire une meilleure idée de la personne en face de soi. Un corps a beaucoup plus à dire que vous ne le suspecteriez. Et en plus… Un bon massage fait toujours du bien.

D’un point de vue pragmatique, avec des muscles moins tendus… Ça aide avec les performances de combat. Et je ne suis pas chaste dans mon massage. Je touche ce que je dois toucher. Après tout, c’est Quiet qui a lancé l’invitation, c’est à moi d’y répondre, d’une façon ou d’une autre. Et une de mes techniques c’est de montrer à mes futures conquêtes que je sais m’occuper d’elles aux petits soins. Vous seriez étonnés du nombre de personne qui secrètement ne demandent que cela, un peu d’attention. Respectueuse, de surcroit. Dans une société qui carbure au je, me, moi… C’est rare, d’une part et très valorisant, d’autre part. Peut-être pas pour Quiet, toute stratégie n’est pas universelle… Mais chaque petit soupir, frisson, tressaillement ou réaction de son corps révèle un peu plus. Je finirai bien par obtenir la réponse que je cherche. Voire les réponses que je cherche…

« Je serais presque jalouse… Une personne dans ta profession qui a la peau si douce et si peu de marque est soit une personne qui n’a jamais connu le combat ou qui excelle dans son domaine et donc ce sont les autres qui portent les cicatrices et les vestiges de vieilles blessures. Je remarque aussi que plusieurs points de tension classiques semblent absents… Tu es un roc, Quiet. La vague se brise sur toi mais elle ne t’érode pas. Qu’est-ce que ton corps a à me révéler d’autre, je me demande… »

[Quiet]

Quiet n’avait pas vraiment en tête d’aller prendre un verre au bar… Est-ce qu’elle avait été trop subtile, ou est-ce qu’Alix faisait semblant de ne pas comprendre ses allusions ? Elle reposa en tout cas le meuble, non sans un certain soulagement pour les délicates oreilles de Quiet. Alix l’invita ensuite à ce coucher sur le lit… Cela ressemblait déjà un peu plus à ce que Quiet envisageait, mais pas encore exactement… Car Alix, en rejoignant le lit, opta pour un massage très naturel, très simpliste, mais sans négliger aucune des parties du corps de Quiet. Elle glissa sur ses hanches, se rapprochant de son bassin, et malaxa ses fesses, avant de remonter. Quiet se mordilla les lèvres en sentant ses joues s’empourprer doucement.

« Tu… Tu t’en sors bien… » reconnut-elle.

Elle ne pouvait pas le nier ! Alix continuait ses délicats attouchements, caressant son corps, palpant sa peau. Elle commenta la douceur de sa peau, et Quiet se crispa légèrement. Alix ne connaissait pas tous les détails… Ce qui était bien normal, puisqu’elles ne se connaissaient pas avant ! Quiet resta silencieuse, la tête au repos sur ses bras croisés, et finit par se retourner. Elle croisa le regard d’Alix, puis, sans vraiment lui laisser le temps de réagir, s’assit sur ses genoux… Et lui vola un baiser. Elle l’enlaça et l’embrassa pendant quelques secondes.

Quiet sourit ensuite en rompant le baiser.

« Quand je parle d’intimité, Alix, je parle de ça… Quant aux secrets de mon corps… Tu connais mes conditions. »

L’agente rompit donc le baiser, et se coucha sur le lit, sur le dos. Elle s’appuyait sur ses avant-bras, et croisa doucement les jambes, la regardant lentement.

« Alors, tu viens, ou tu es trop timide pour faire ça ? »

La provoquer, ça marchait souvent avec ce genre de personnalités… Du moins, c’est ce que Quiet pensait !

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

« Et moi qui tentait d’être plus professionnelle dans mon approche. Je ne voudrais pas que ta patronne mette ma tête à prix parce que je n’ai pas été chevaleresque avec son agente en mission. D’ailleurs c’est con mais je pose la question : sommes-nous seules, si je puis dire ou est-ce que nous avons un public? Depuis ma mission avec Wonder Woman, j’avoue que je suis un brin plus parano qu’avant… »

Oui non, la mission avec Wonder Woman… Ces histoires d’agences et d’espions et de si et de ça… Ce qui aurait dû être simple est devenu stupidement compliqué… Je dis stupidement parce qu’à mon avis, on aurait pu juste ne pas rencontrer le « SHIELD oriental » et ça aurait été parfait. Je laisse la politique et la coopération internationale aux autres. Vraiment pas mon truc. Moi je suis du genre : pointe le problème et j’élimine le problème. On ne se casse pas la tête avec des histoires de frontières ou de juridiction. Oh que non. Mais… Apparemment, tout le monde ne pense pas comme ça. Là, avec le SHIELD, on parle d’agents d’élite, d’espions et d’assassins. Ce ne serait pas impossible donc que miss « bitchy attitude » traque Quiet pour je ne sais quelle raison. Et oui, c’est con mais quand je couche avec quelqu’un, je le fais pour moi, pas pour… Bah…

Un public, merde! Il y a une différence entre ne pas être pudique et aimer le voyeurisme. Dans mon cas, si je fais quelque chose avec Quiet, c’est mes affaires, pas celles de sa patronne! Jugez-moi tant que vous voulez, c’est une question de principe. Et puis bordel, c’est une espionne et une assassin. Clairement que la dernière chose qu’elle veut dans son métier, c’est se faire voir. Bonne nouvelle pour moi, cependant, Quiet me confirme que nous sommes seules. Voilà qui me plait beaucoup plus. Bon. Par quoi commencer? J’ai envie de dire : par tâter le terrain. Par des caresses beaucoup moins sages et beaucoup moins chastes. Faire monter la pression. Ça aussi c’est classique mais… S’il y a bien une chose qui est universel, à première vue, c’est que susciter le désir, c’est pas mal la base des bases. Je me retrouve donc au-dessus d’elle, supportée par un seul bras pendant que…

Bah pendant que l’autre touche les vêtements de Quiet qui semble se désintégrer. Je dis semble car au fur et à mesure que je fais disparaitre la matière, si elle regarde au pied du lit, près de mon pied gauche, ses vêtements se font recréer dans une pile bien propre. Encore une fois, je prends mes précautions. Des fois que sa patronne hurlerait à la mort pour destruction de matériel appartenant au SHIELD… Et puis bon, c’est bête à dire mais les pieds ont des extrémités comme les mains donc peuvent servir dans le processus de matériakinésie. La mienne est de contact, je n’ai pas dit quelle partie de mon corps… Donc… Une fois Quiet ainsi débarrassée de tout obstacle, je commence à l’embrasser un peu partout, des baisers fougueux, brûlants. Le genre qui pourrait laisser une belle marque rouge sur une peau autrement ordinaire. Sauf que je me doute qu’elle n’a rien d’ordinaire…

« C’est plus proche de ce que tu voulais dire? Je serais tentée de dire oui au vu de comment ton corps réagit… Pas de subtilité, pas de complication. Avant d’aller plus loin, sécurité avant tout, est-ce que tu as… Un safe word? Parce que j’imagine que tu ne vas pas juste te contenter de mes baisers fougueux et de mes caresses vigoureuses et impures… Rayez les mentions dramatiques inutiles. Ou est-ce que j’ai mal compris ce que tu veux? »

[Quiet]

Être plus professionnelle dans son approche… Quiet se retint de tout commentaire, car utiliser un meuble comme haltère, ce n’était pas vraiment ce qu’on pouvait appeler une approche professionnelle ! Quiet ne dit donc rien, et s’assit à califourchon sur Alix, qui s’était posée sur le lit. Elle se pencha encore vers elle, caressant son corps, et posa ses mains contre son cou. Entrouvrant les lèvres, Quiet l’embrassa tendrement, et pressa sensuellement son corps contre le sien. Elle goûta à ses lèvres puissantes, à son corps solide et musclé, et sentit ses vêtements disparaître sous les caresses d’Alix. Elle frissonnait encore, chaque contact d’Alix la faisant trembler. Alix, quant à elle, pourrait sentir combien la peau de Quiet était particulière… C’était une peau bien plus douce que n’importe quelle peau d’humain, et très sensible aussi. Si Quiet aimait le sexe et les massages, ce n’était pas pour rien non plus. Sa peau était très spéciale, car elle avait après tout été entièrement reconstituée à l’aide d’opérations génétiques et chirurgicales. Sa peau était donc très douce, et, tandis qu’elle frissonnait, Alix lui demanda s’il n’y avait pas une écoute du SHIELD, et si Quiet n’avait pas un safeword à utiliser.

« Hum… »

Quiet avait encore le goût des lèvres d’Alix sur elle. Elle ne portait plus que ses gants et ses collants. Frissonnant encore doucement, Quiet embrassa longuement Alix, serrant ses cheveux dans sa main. Elle enfonça sa langue dans la bouche d’Alix, ne répondant pas encore à ses questions. Un safeword… Venant de quelqu’un qui était habituée à ne pas parler, l’idée pouvait paraître assez incongrue. Elle avait assuré à Alix que personne ne les regardait ni ne les écoutait, ce qui était vrai. Elle se pressa encore contre elle, si tant est qu’Alix finit par se retrouver couchée sur le lit. Quiet rompit alors cet énième baiser, et lui sourit ensuite.

« Aucune idée, je te laisse choisir le mot de sécurité… Moi, j’ai juste envie de baiser. »

Ce que Quiet disait n’était pas très subtil… Mais avait le mérite d’être honnête !

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Alors… Le safeword sera… Armageddon! Quoi? Je n’ai jamais dit que j’étais particulièrement imaginative et c’est suffisamment clair pour ne pas être confondu avec un râle de plaisir ou assimilable. J’avoue que je suis quand même surprise que Quiet, si professionnelle en apparence voire distante, ait cette facette à sa personnalité. Oh je ne m’en plains pas. J’aime quelqu’un de direct et droit au but. Pas d’ambiguïté, pas de confusion. Je me souviens, une fois, j’ai commis l’erreur d’avoir une relation avec une spécialiste en relation publique, une ex athlète se maintenant très en forme et qui devait défendre la compagnie contre les allégations diverses contre leur boisson énergétique… Désolé mais moi, quand on me parle, je veux que ce soit clair. Bleu, c’est bleu. Ce n’est pas lagune profonde de Thaïlande. Oh oui, on va bien s’entendre, Quiet et moi, je pense…

Remarquez que bon, comme parfois, au lit, ça peut être intense, ça pourrait être aussi je panse. Pansements, j’entends. Ah oui. Les précautions habituelles. Renforcer structurellement le lit, les murs, le sol et le plafond et augmenter le facteur isolation sonore. Oh vous pouvez bien rire mais quand on dispose d’une super force, si on ne veut pas finir ce petit jeu entre adultes consentants au sous-sol, il faut prendre des précautions, c’est tout. Évidemment, pendant que je prépare le terrain, j’en profite pour caresser la peau inhumainement douce de Quiet pour bien la mettre dans l’ambiance. Une fois que les préparations sont complétées, on peut passer à la suite des choses. Et si elle est si motivée à passer aux choses sérieuses… Sautons donc quelques étapes facultatives… Quoi? Ça vous étonne que je ne sois pas très préliminaires, peut-être? Parce que ça ne devrait pas.

Quand vous avez ma carrure et ma masse musculaire, souvent, c’est vous qui êtes sur le dessus, qui prenez la dominance. Et cette fois ne fera pas exception. Je ne pense pas que Quiet va s’y opposer en tout cas. Je vais me faire un bel accessoire pour adulte avec ceinture et lui montrer que j’ai le coup de rein solide, un bon rythme, une bonne endurance et de quoi la faire grimper aux rideaux. Si ce qu’elle veut c’est de profiter d’un moment intime et vigoureux sans la moindre attache, moi, ça me convient tout autant. Pas de problème avec moi de ce côté. De toute façon, je doute que ce soit une grande romantique pour commencer et je n’en suis définitivement pas une non plus. Ce sera purement physique. Charnel. Et je lui dis que si c’est son genre de griffer ou de mordre, elle n’a pas à s’inquiéter. Ma peau résiste aux balles, je doute qu’elle ait de quoi me faire mal.

Donc… Une fois Quiet sur le dos, sur le lit, une fois que j’ai son accord, je lance les festivités. Rien que le coup d’envoie devrait donner le ton. Sans mes précautions, la tête du lit aurait frappé violemment le mur et considérant le tempo qui s’installe, elle aurait souvent frappé le mur, la tête du lit. D’accord, ma technique n’est pas ce qu’il y a de plus raffinée et elle est étonnamment simple. Ajuster le jouet en fonction de l’espace, si j’ose dire, dont je dispose pour qu’il ait juste la bonne taille. Évidemment, comme Quiet participe autant que moi, si elle veut quelque chose de plus gros, plus petit, plus long, plus court, d’une certaine façon voire d’un certain matériel (là c’est plus ce que vous trouveriez de haute qualité dans une boutique interdite aux mineurs) elle n’a qu’à le dire et j’ajusterai en conséquence. Quoi? Dans ce genre d’échanges, le but c’est encore que les deux s’amusent, non?

 

[Quiet]

Quiet avait énoncé très calmement les termes, et elle entendait les suivre. Le romantisme, c’était très peu pour elle ! Elle voulait juste s’envoyer en l’air avec cette géante musclée qui lui tapait dans l’œil. Celle-ci lui indiqua que le « safeword » était le mot « armageddon », une information que Quiet nota d’une oreille très distraite. Il était en vérité fort peu probable qu’elle ait jamais à utiliser ce mot, mais elle ne voulait pas spécialement vexer son hôte. Elle entendit des craquements ici et là, et Quiet comprit vite que sa partenaire avait renforcé le lit pour qu’elles puissent faire l’amour sans risquer de briser le lit… Un choix très certainement judicieux ! Quiet se retrouva couchée au milieu du lit, et frémit encore en voyant Alix s’étaler sur elle. Un corps massif, puissant, qui la fit hoqueter. Elle sentit alors un contact contre ses jambes, et constata qu’Alix avait généré un strap-on solide entre ses cuisses.

« Oh… »

Même si elle pouvait lui parler en navajo, ce n’était pas la langue naturelle de Quiet. Ironiquement, Alix la maîtrisait sans doute mieux qu’elle. Quiet avait donc désormais pour langue naturelle, pour réflexe le silence, ou les onomatopées. Il fallait éviter de déclencher les parasites vocaux, qui étaient bien trop dangereux. Ceci dit, elle ignorait quel effet les parasites feraient sur Alix, vu la nature particulière de cette femme, mais Quiet n’avait pas envie d’essayer. Elle écarta les jambes, et soupira. Certes, Quiet était une professionnelle, une agente du SHIELD, mais elle restait une femme malgré tout, une femme asociale, incapable de tisser des liens sérieux, et dont les rapports sociaux se limitaient aux ordres de mission du SHIELD, aux missions secrètes de Nick Fury, et à s’envoyer en l’air entre les deux. Elle s’initiait aussi au jeu vidéo et aux réseaux sociaux. Mine de rien, sur Internet, il n’y avait pas besoin de parler, alors on pouvait dire qu’elle passait beaucoup de temps sur les forums, sur les réseaux sociaux, s’instruisant sur le monde… Mais, du peu qu’elle voyait sur Twitter, le monde ne donnait guère envie d’en savoir plus !

Alix la pénétra, et Quiet soupira, fermant brièvement les yeux. Elle crispa ses mains sur les épaules de sa partenaire, remonta jusqu’à sa nuque, et l’embrassa avec appétit.

« Hmmm… ! »

Ses jambes se crispèrent sur les cuisses d’Alix, et, dans un soupir, elle se laissa faire. Le gode en elle se mit alors à vibrer, durcissant légèrement, et se recouvrit de plusieurs picots sur le pourtour, des petits ronds qui raclaient ses parois vaginales, vibrant chaudement sur elle. Les joues de Quiet s’empourprèrent encore, et elle la laissa faire, se laissant bercer par les agréables et puissants coups de reins d’Alix, griffant involontairement le haut de son dos. Elle cherchait un baiser supplémentaire, jouant de sa langue avec elle, gémissant, sentant ce corps massif l’écraser, se presser furieusement contre elle.

Encore, voilà tout ce qu’elle implorait !

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Je me souviens, une fois… Vous allez rire. J’avais rencontré une superbe rousse dans un bar. J’ai un faible pour les rousses. Et les fortes poitrines. Et les femmes musclées. Bref, disais-je, une superbe rousse. La conversation s’avéra fort positive, les choses menèrent à d’autres choses et nous nous sommes retrouvées à partager un lit. Ce que je ne savais pas, c’est que j’étais juste un bonus avant que sa cible se pointe pour qu’elle s’assassine. Et cette cible, c’était moi. Vous imaginez bien ma surprise quand au moment où je l’ai senti se crisper sous moi et atteindre la conclusion de ces ébats, j’ai senti une lame de couteau se briser contre ma peau. Quoi, vous pensez que je suis stupide au point de retirer les propriétés de ma peau qui résiste aux balles et aux armes blanches? Il faut bien admettre que c’est très pratique sur le terrain, on ne va pas se le cacher.

Faut pas déconner, quand même. Shayne ayant des cultistes partout, ce serait prodigieusement con. Et parlant de cultistes, qui, pensez-vous, avait tenté de me poignarder? Bah voilà. Une personne au service de ma Némésis. Pourquoi est-ce que je mentionne cette anecdote? Parce que je me dis que si elle le voulait et si j’étais quelqu’un de normal, même en étant sous moi, Quiet pourrait m’éliminer de bien des façons. Même pendant le sexe, je reste vigilante. Pour plusieurs raisons, en fait, la première étant que si je ne veux pas lui faire de mal, je dois garder toute ma tête. Super force. Et ce n’est pas une plaisanterie. Elle pourrait se retrouver avec de sérieuses blessures, autrement. Doser sa force et prendre en considération que la personne qui se trouve sous vous est extrêmement fragile… Alors cela me permet d’être plus attentive au non verbal de ma partenaire.

Oh et elle peut me griffer le dos tant qu’elle veut. Ou me mordre l’épaule. Elle ne me fera pas mal. Je comprends parfaitement que tous ne réagissent pas de la même façon au plaisir, encore moins quand ce qui vous pénètre s’ajuste en fonction de vos désirs. Jeannie m’a donné les pouvoirs que j’ai en ce moment. C’est encore à moi de décider comment je les utilise. Et si cela implique de faire plaisir à une ravissante espionne… Je ne compte pas cesser ce petit jeu tant qu’elle ne sera pas pleinement satisfaite. On me dira que c’est quelque chose de très classique, que ce n’est pas, par exemple, une position élaborée du kama sutra mais est-ce que c’est vraiment grave? Non. Mon but est de faire plaisir à Quiet. C’est une grande fille. Si elle veut quelque chose, elle le dit. Là, son non verbal me dit de continuer. De ne pas arrêter. J’ajuste mon rythme en fonction de ses réactions, même.

Et c’est assez facile de savoir quand j’atteins le tempo optimal. Elle griffe plus fort! La, ce moment, il lui est dédié. Chaque baiser, chaque pénétration, si elle désire quelque chose et que je peux le lui donner, je le ferai. Avec grand plaisir, même. Parce que même si c’est plus pour elle que pour moi, mon prix, ma récompense étant d’en savoir plus sur elle (et j’espère qu’elle dira la vérité et non pas un tissu de mensonges), cela ne veut pas dire que je vais mettre moins d’efforts ou ne pas y prendre plaisir. Avec moi, on peut parfaitement mélanger plaisir et affaires. Je vous l’ai dit : je ne suis pas une super héroïne. Je joue selon mes propres règles. Et je dois dire que c’est plutôt impressionnant. Je suis habituée à avoir des partenaires bruyantes. J’aime entendre quand je fais plaisir à quelqu’un. Mais Quiet ne peut pas se le permettre, à moins de parler en navajo. Et j’ai comme l’impression que là…

Son non verbal sera le meilleur des interlocuteurs. J’espère que tu as de l’énergie, Quiet, car je peux tenir le rythme pendant très longtemps…

[Quiet]

Avec une femme comme Quiet, on comprenait vite l’importance du langage non-verbal. Si elle pouvait soupirer et gémir, parler lui était beaucoup plus compliqué, et il fallait donc agir avec une certaine efficacité. Fort heureusement, Quiet se montrait souvent assez expressive dans la manière dont elle recevait le plaisir de son partenaire, et dont elle exprimait le sien. Difficile de se méprendre sur ses soupirs, sur les frissons de son propre corps, sur la pointe de désir qui l’envahissait. Alix la dominait, et son corps puissant s’abattait avec passion sur le sien. Cette sensation était magnifique, et Quiet se laissa donc faire. Si elle griffait, c’était bien involontaire, et elle essayait de se retenir, privilégiant clairement les baisers. Elle se mit donc à l’embrasser, plaquant sa bouche sur la sienne, sa langue jouant avec la sienne. Leurs baisers étaient assez longs, et devenaient de plus en plus intenses au fur et à mesure que le temps passait.

« Hum… ! »

On pouvait entendre les grincements du lit, les claquements de la chair. Ce corps massif l’écrasait ! Oh, Quiet aurait pu rester comme ça pendant des heures ! Ses jambes s’étaient relevées pour s’enrouler autour du bassin de sa partenaire, et sa chatte s’humidifiait. Cela, Quiet le sentait. Ce désir, elle le percevait, elle le sentait l’envahir, tandis que sa partenaire, inlassablement, la prenait. Habituellement si bavarde, Alix s’était concentrée sur sa tâche, ce qui faisait qu’elle ne parlait pas, elle aussi. Mais Quiet préférait ça. Il lui était toujours compliqué de savoir comment réagir quand ses partenaires lui parlaient pendant l’acte. Quiet ne s’appelait pas ainsi pour rien, et sans doute avait-elle, elle aussi, fini par prendre goût au silence. En tout cas, il suffisait de regarder ses yeux, la rougeur de ses joues, la manière dont son corps frissonnait sur place, pour constater que le plaisir était bel et bien là, une vague irradiante qui l’envahissait de part en part.

Quiet se laissait porter, et, tout en raffermissant la prise avec ses jambes, elle la renversa soudain. Une inversion des rôles qui amena Quiet au-dessus d’Alix. Elle s’assit à califourchon sur elle, et esquissa un léger sourire en croisant le regard d’Alix. Sa main se posa alors sur le visage d’Alix, et elle posa un doigt sur ses lèvres, comme pour lui intimer le silence, ou plutôt de les laisser comme ça. Ainsi dressée, Quiet se mit à chevaucher sa partenaire, gémissant lentement.

« Haaa… »

Elle sourit ensuite, et se pinça les lèvres, puis commença à danser sur le corps de sa partenaire, s’empalant dessus avec appétit.

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Je ne suis pas quelqu’un de vraiment compliqué. Je veux dire… Avec un corps comme le mien et le fait que j’utilise principalement ma nature surhumaine au lieu de la matériakinésie comme stratégie principale… Je ne suis pas subtile. Je n’essaie pas d’être subtile. Je n’ai pas besoin d’être subtile. Même que je vous dirais que le plus gros « turn off » que je peux concevoir c’est demander quelque chose à quelqu’un et c’est tellement cryptique qu’on ne comprend absolument rien. Avec Quiet? Elle est peut-être une espionne et une assassin mais en ce moment, elle est comme moi : tout sauf complexe. Et oui je suis grande gueule. Mais je sais aussi m’adapter aux situations. Et là, clairement, le non verbal sera cent fois plus efficace que des paroles parce que… Quiet ne peut pas vraiment parler et effectivement, il est possible que je parle mieux navajo qu’elle en plus.

Donc… Est-ce que parler est VRAIMENT nécessaire? Elle est très claire dans ce qu’elle veut dans ses gémissements, ses soupirs ou ses baisers de plus en plus intenses. Et quand elle décide de changer de position, d’inverser les « rôles »? En général je ne suis pas fan de me retrouver avec la position du dessous. En même temps, c’est encore moi qui porte le gode ceinture donc ça va. Oui bon, donner, recevoir, tout ça… Bref. Si Quiet veut montrer ses dispositions athlétiques, pourquoi pas. Je veux dire : si elle a envie d’essayer quelque chose de relativement simple… D’accord. Je ne suis pas très positions du kamasutra ultra acrobatiques et tout. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Est-ce limitant? Peut-être. Mais mon jeu est un jeu physique. Puissant. Si ça ressemble à une partie de Twister, comment je fais, je vous le demande! Je vais vous le dire, moi : on ne fait pas!

En tout cas une chose est bien certaine. Au risque de me répéter, vu de la façon dont nos interactions initiales ont commencé, je ne m’attendais certainement pas à finir dans le même lit que Quiet. Déjà pour commencer, et pas d’offense à Wonder Woman, je peux respecter que les gens veuillent faire partie d’une organisation mais j’aime autant laisser la politique à la porte quand j’interagis intimement avec mes conquêtes. Je laisse Quiet mener la danse et je me dis bon, tant qu’à, autant se faire plaisir et je commence à caresser ma généreuse poitrine. Sauf qu’apparemment, l’espionne n’est pas d’accord car elle prend mes mains dans les siennes pour me faire arrêter. Une réplique cinglante meurt bien vite dans ma gorge car… Cette peau incroyablement douce… Jamais de ma vie je n’ai senti pareille caresse. C’est… Je ne dirai pas divin car ce serait de très mauvais goût mais…

Pour reprendre une citation d’une émission des années 2000 : je suis si excitée que je pourrais couper du verre avec mes mamelons. Et je me rends vite compte que autant moi je joue force brute et avec ce que j’ai dans mon jeu, autant Quiet… Je ne sais pas, elle a une compétence en décryptage avancé su corps et du non verbal? Elle sait où palper, caresser, malaxer pour un maximum de plaisir et elle joue avec mes pointes comme un virtuose de son instrument. Juste la combinaison parfaite de pression pour que ce ne soit pas douloureux. Forcément, ayant un jeu plus physique, je ne suis pas habituée à ce genre d’actions délicates, en finesse. Et impossible de bluffer ou de cacher ce qu’elle me fait ressentir. Mon corps est bien trop honnête pour cacher ça. Je vous jure sur ma propre tête que si les enfoirés de la chambre d’à côté débarquent et interrompent notre partie de plaisir, il va y avoir du meurtre dans l’air! C’est tellement… Bon!

[Quiet]

C’est à ce moment qu’on pouvait constater la dualité de Quiet, son ambivalence profonde. Elle, une Widow violente, brutale, qui avait tué des centaines de personnes au cours de sa vie… Elle, qui était une arme de destruction massive ambulante, portant dans sa gorge des parasites vocaux qui pouvaient tuer dans d’atroces souffrances quiconque l’écoutait… Elle, donc, qui avait pourtant une peau d’une douceur infinie, génétiquement reconstruite, et elle, qui, tout en aimant le sexe avec cette femme puissante, se montrait aussi douce et joueuse. On aurait pu y voir une poupée de porcelaine, mais cela aurait été assez trompeur. Quiet agissait juste comme elle l’avait toujours fait, ni plus, ni moins ! Elle se pencha vers sa partenaire, palpant ses seins, et l’embrassa encore.

« Hmmm… »

Elle pouvait sentir le regard d’Alix changer, évoluer. Elle était surprise, mais… Agréablement surprise. Et cela amusait Quiet. Elle rompit le baiser, et, sans attendre, l’embrassa dans le creux du cou, forçant le visage d’Alix à se relever. Elle était puissante, forte, mais, plus le temps passait, et plus son corps semblait s’affaiblir. Elle se laissait faire, et Quiet continua sa descente, se rapprochant de ses gros seins. Alix avait une poitrine plutôt bien fournie ! Épaisse et moelleuse, elle était très attirante, et Quiet s’y faufila. Elle embrassa l’un de ses seins, le goûtant avec appétit, et le mordilla ensuite. Titillant le téton, Quiet jouait avec, le léchant, sentant le téton durcir. Sa partenaire soupirait, et le strap-on se tortillait sous elle. Elle sentait ce membre artificiel se modifier, évoluer… Alix modifiait encore la réalité, consciemment ou non, mais faisait en sorte que ce jouet devienne de plus en plus similaire à un vrai phallus.

Sur elle, Quiet dominait sereinement la scène, excitée, heureuse. Elle se délesta ensuite du sein, et sourit. Le sein était désormais humide, et Quiet se redressa donc, gémissant lentement, et recommença à danser sur elle. Une danse envoûtante, sensuelle, où elle remuait sur place, de haut en bas. Un plaisir vorace l’envahissait, et elle se laissait porter, les minutes défilant, rythmées par ses coups de reins. Parler devenait difficile pour elle, car elle craignait toujours de fourcher. Elle soupirait donc longuement, continuant à danser sur son corps, de haut en bas. Des mouvements simples, en deux temps, tandis qu’elle mouillait longuement, soupirant encore, sentant bien qu’à ce rythme, elle approcherait d’un orgasme !

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Être la création d’une déesse est un bien curieuse chose. Quand on y pense, j’ai été créée avec un pouvoir précis, une fonction précise, un but précis. Il serait donc attendu de ma part que je ne me concentre que sur cet objectif. Et pourtant, quelque part, consciemment ou non, ma créatrice m’a doté de bien plus. Suis-je le reflet de ce qu’elle aurait voulu être? Confiante, badass et bien plus à l’aise avec les affaires du sexe que ce qu’elle est confortable avec? Elle a les souvenirs de millénaires de servitude et hélas souvent de servitude sexuelle. Pas moi. J’ai des bribes, des échos, du fait que nous partageons une forme de lien. Mais c’est tout. Donc, oui, en ce moment, au lieu de courir après Shayne, je suis dans une chambre d’hôtel, dans un lit, en train de m’amuser de façon fort adulte avec une ravissante assassin. En soi, ce ne devrait pas être possible, en fait.

Elle semble être le genre de personne avec un but précis. Un objectif bien spécifique en tête. Le genre de professionnelle méthodique qui ne laisse rien à la chance ou au hasard. On s’attendrait donc de pareil personnage que tant que la mission n’est pas complétée, elle reste singulièrement focussée sur cette dernière. Mais ce n’est clairement pas le cas. Et on pourrait s’attendre à ce qu’elle soit agressive au lit voire carrément violente mais ma grande faiblesse est et restera toujours la douceur au lit. Je suis une femme d’action et mon style sous les couvertures n’est pas différent de mon style de combat. Puissant et physique. Quiet, par contre, semble plus être du genre à prendre le contrôle du champ de bataille et le manipuler à sa guise, ce qui est plus le genre de chose qu’on attendrait d’une tacticienne que d’une espionne. Je n’irai pas m’en plaindre. Je dis que je suis agréablement surprise.

L’autre chose qui m’étonne est que ma matériakinésie, et celle de Shayne par extension, fonctionne un peu comme ce qu’était notre créatrice avant de devenir une déesse. C’était une génie. Et les génies doivent pouvoir exaucer des vœux donc déterminer les désirs de leur maitre. Je simplifie les choses. Je ne considère pas Quiet comme étant la dominante. Certainement pas. Mais j’ai envie de lui faire plaisir. Et donc le gode ceinture se transforme en se basant sur ses pensées de surface et bien sûr, grâce à mon pouvoir. Ce ne sera jamais un vrai membre masculin. Ce n’est pas mon genre. Je vais m’amuser avec le jouet, jamais avec le vrai truc entre mes jambes. Un autre trait hérité de Jeannie. Ceci étant dit, Quiet aura ce qu’elle désire. Elle voudrait que ce soit une réplique de son acteur préféré, de l’incroyable Hulk ou je ne sais quelle fantaisie encore, en soi, ce n’est pas un problème.

Matériakinésie. La version « pauvre » de la manipulation de la réalité. Ce qui est définitivement certain c’est que la pression augmente. Pas besoin d’être un génie pour savoir que la conclusion approche à grand pas. Entre elle qui me fait frémir agréablement sous ses caresses et attentions et elle qui se retrouve à chevaucher quelque chose de plus en plus plaisant et qui vient la stimuler juste comme il faut, c’est con à dire mais j’espère qu’elle sait se retenir. Non, pas d’avoir un orgasme. De crier. De plaisir, pas de douleur. Parce que je ne sais pas comment ce qu’elle a peut faire la distinction entre « crier en anglais » et « crier en navajo ». Techniquement, un cri ce n’est pas un mot donc difficile de dire qu’il est dans une langue particulière. Ceci dit, et c’est con à dire, c’est toujours pendant l’acte que ce genre de préoccupations vient me déranger. Ceci dit…

Cela n’aura aucun impact sur ma performance!

[Quiet]

Leur séance se poursuivait, intense et jouissive. Quiet suivait le rythme, se montrant sans doute plus endurante que ce qu’Alix avait pu croire initialement. Sous leurs mouvements, le lit grinçait doucement. Quiet se faisait donc prendre avec passion, et laissait la vague l’envahir. Ah, quel pied ! Cela avait beau être simple et frugal, mais le sexe était quelque chose que Quiet adorait. Tant qu’elle ne parlait pas, aucun risque de déclencher ses terribles parasites vocaux ! Alors, elle pouvait émettre des sons, des borborygmes, des onomatopées… Elle n’émettait pas de phonèmes en faisant cela. En soi, tout le monde pouvait émettre du bruit. Un chat miaulait, un chien aboyait… Mais le langage, le fait d’émettre des sons articulés, c’était quelque chose de différent.  À ce titre, la langue française comprenait 36 phonèmes, 16 voyelles et 20 consonnes. C’était sur ce principe que les parasites vocaux de Quiet avaient été élaborés, en utilisant les phonèmes.

« Hmmm… »

Au cas présent, Quiet dansait sur le corps de sa partenaire, s’empalant avec joie sur ce corps musclé. Les femmes musclées comme elle n’étaient pas déplaisantes, loin s’en faut ! Elle sentait les mains fermes d’Alix la caresser, et Quiet se pencha, venant l’embrasser à nouveau. Sa chatte s’humidifiait furieusement, et elle se coucha donc à nouveau, venant l’embrasser, gémissant et soupirant contre elle. Le plaisir déferla alors en elle, et le visage de Quiet se crispa en une grimace de plaisir exquise. Elle laissa la vague l’envahir, et se mit donc à jouir. L’orgasme la traversa, délectable et savoureux. Une agréable vague qu’elle laissa venir, s’abandonnant avec joie à cette petite mort.

« Ohh… »

Quiet se mit ensuite à cligner des yeux, et s’assit à califourchon sur le corps d’Alix, puis se glissa ensuite, et se coucha à côté d’elle. Le corps en sueur, elle reprit progressivement ses esprits, et se mit à parler :

« Tu es… Très agréable, Alix. Merci… »

[Jeannie]

Jeannie incarne:



Alix Cindra Erling, Super héroïne à temps partiel et badass extraordinaire

Vous savez ce qu’on dit sur le livre et la couverture, qu’il ne faut pas le juger de telle ou telle manière… Et bien on ne peut pas dire qu’avec Quiet je n’ai pas eu une agréable surprise. Son gabarit ne laisse pas supposer une telle endurance et pourtant… On ne peut pas dire que le moment n’a pas été plaisant. Après ce sport de chambre, nous voilà couchées côte à côte et elle me remercie même pour ce moment d’intimité. Je lui renvoie le compliment, bien entendu. J’en avais plus besoin que je ne le pensais. Après une telle performance, une bonne douche chaude nous fera le plus grand bien et je la prends dans mes bras pour l’amener dans la salle de bain. La douche, évidemment, est loin d’être innocente et j’ai autant joué avec le corps de Quiet que je l’ai nettoyé mais bon. Tant que notre cible ou nos cibles ne se pointent pas… Voilà quoi.

Et si vous vous posez la question, ce n’est pas parce que je suis ici dans un cadre « professionnel » que je vais arrêter d’être qui je suis. Et je ne pense pas que Quiet va se plaindre d’avoir pu s’amuser un peu sous la douche. De toute façon, ce que nous faisons ensemble ne vous regarde absolument pas. Après une bonne douche, aussi relaxante que divertissante ou plaisante, nous sommes de nouveaux habillées et prêtes à reprendre notre surveillance. Cette longue attente que je trouve honnêtement plus ou moins interminable. Ma façon de procéder implique bien plus d’action d’ordinaire et beaucoup mois d’attente. Je ne suis pas du genre à aimer d’attendre. Considérant que je suis un peu ce qui fait le héros de film d’action des années 80-90 personnifié… L’attente n’était effectivement pas dans leurs grandes forces. Mais là, je vais avoir le droit d’avoir une réponse à ma question.

Mais oui, rappelez-vous, en apprendre plus sur Quiet! J’ai rempli ma part du contrat, si on peut dire les choses ainsi. Maintenant, c’est à son tour. Et donc, je l’écoute parler avec attention en me disant que je vais avoir des questions à poser. Évidemment, dans le meilleur des mondes, c’est mon plan. Toutefois, nous n’aurons pas vraiment le temps de discuter plus longuement apparemment car, enfin, il y a du mouvement dans la chambre d’à côté, celle que nous sommes supposées espionner. Je n’ai pas oublié la mission, au cas où vous auriez eu des doutes. C’est un peu dommage, j’aurais aimé pouvoir poursuivre la discussion un peu plus longtemps mais… Il n’en demeure pas moins que la mission va devoir prendre la priorité. Moi? J’attends de voir ce que Quiet va décider qu’on fasse. Parce qu’on peut écouter, c’est certain. Ou… Si elle préfère une approche plus… Comment dire…

Proactive? Je peux modifier la structure du mur qui sépare les deux pièces, permettre à Quiet de passer au travers et elle capture ces gens pour interrogatoire. Ou j’y vais très Kool Aid Man, je défonce le mur et on profite de l’effet de surprise pour capturer l’ennemi. Au choix, vraiment. Je suis plus là en soutien, c’est la mission de Quiet donc c’est elle qui va savoir quoi faire et comment le faire. Je suis capable de suivre des consignes. Tant que c’est de la collaboration. Si elle tente de me marcher sur les pieds, là ce sera quelque chose de bien différent. Mais pour le moment, je dirais que nous arrivons à quand même bien travailler ensemble. Je crois entendre via le drone, machin, gadget espion que la destruction du convoi dont je me suis rendue responsable plus tôt n’est pas passée inaperçue et cela semble rendre certaines personnes nerveuses. Tant mieux. Les gens nerveux font des erreurs…

[Quiet]

Elles firent l’amour trois fois.

Une première fois sur le lit, où Quiet chevauchait la puissante Alix. Cela fut plaisant.

Une deuxième fois dans la cabine de douche, où Alix, usant de sa musculature, coinça Quiet contre le mur, et la pénétra avec force, la besognant avec acharnement. Griffures et morsures accompagnèrent les coups de reins solides du corps huileux qui se mouvait dans la buée et la vapeur d’eau. Alix était très endurante, mais Quiet l’était tout autant ! Elles durent sans doute vider le ballon d’eau chaude en sortant.

Une troisième fois, enfin, en revenant sur le lit. Elles y avaient laissé leurs vêtements, et, alors qu’Alix voulait se rhabiller, Quiet se surprit à la pousser sur le lit. Le regard courroucé d’Alix se transforma vite quand Quiet récupéra son strap-on, et inversa les rôles. Elle pénétra à son tour la femme, la prenant avec force. Elle se coucha contre elle, la prenant en missionnaire, sentant les mains fermes d’Alix se serrer sur ses cheveux, sur ses fesses, son dos. Elle la prit donc, et elles finirent ainsi. Quiet se lova ensuite contre le corps musclé d’Alix, la tête reposée sur l’un de ses moelleux seins, comme un oreiller duveteux, la main d’Alix négligemment posée sur son dos et sur ses fesses. Quiet lui demanda ensuite une cigarette, et la fuma doucement, invitant Alix à la fumer. Quiet aimait bien fumer après avoir fait l’amour, alors, quand Alix l’interrogea sur son passé, Quiet lui répondit.

« Je suis orpheline. J’ai été formée par l’Armée Rouge dans le cadre d’un programme spécial consistant à former des espionnes de talent devant s’infiltrer dans les pays occidentaux… La Red Room. J’ai été une Widow. C’était notre nom de code. J’ai rejoint FOXHOUND, une unité d’espionnage secrète fondée par un espion, surnommé Big Boss, en lien avec la CIA. J’ai rejoint l’une des sections de FOXHOUND, XOF, une section secrète chargée de soutenir les opérations de FOXHOUND. La mission de FOXHOUND était de déployer des agents dans les pays instables, en proie à des révolutions ou à des régimes autoritaires… Des pays où les États refusent de venir. XOF devait soutenir en secret les opérations militaires de FOXHOUND, mais cette unité était corrompue. Son dirigeant, un individu surnommé Skull Face, m’avait envoyé mener une mission dans un hôpital militaire à Chypre. Je devais, selon lui, neutraliser un dangereux terroriste qui cherchait à déclencher une guerre entre la Turquie et la Grèce autour de Chypre en faisant exploser une bombe. »

Quiet n’eut pas l’occasion de terminer, car son appareil signala une arrivée dans la chambre voisine. Alix lui caressait alors doucement les cheveux. Quiet se releva, et l’embrassa, puis décida de retourner au boulot. Dehors, le soleil avait commencé à se coucher, et elle se dirigea vers son ordinateur, montant le son, et enfila ensuite ses vêtements.

Joao Silva ne leur livra que peu d’éléments intéressants au début. Il parlait au téléphone, commanda de l’alcool, puis discuta avec ses collaborateurs. Quiet, qui l’écoutait, l’entendit alors discuter avec sa secrétaire à distance.

« Mon rendez-vous ce soir… Vous pouvez me rappeler où c’est ?... Hmmm… Un vrai pays de pauvres, oui ! Vivement que ça se termine, bordel ! Alors, redites-moi, que je raconte ça au chauffeur… Le Can Phumo ? Okay… »

Quiet se pinça les lèvres, et regarda Alix.

« Visiblement, notre ami est de sortie ce soir… Je pense qu’on devrait le suivre, non ? »