Re: Une offre difficilement refusable. [PV Streeaka Z'Ress]
Posté : 14 oct. 2024 21:30
Les filles étaient bien obligées de s'acclimater. Ce n'était pas la première fois qu'elles vivaient un tel évènement, à vrai dire. Toutes avaient, d'une certaine manière, déjà fini dans la couche d'un client aisé... ou dans la leur, avec le ou la chanceuse en question. Eviscéran était toujours prêt à partager ses possessions de chair avec un bon arrangement financier - d'autant plus qu'une bonne partie de jambes en l'air alimente toujours son vaisseau en carburant. Il était néanmoins prêt à faire une exception avec les personnalités importantes comme Streaaka Z'Ress histoire de s'acheter intelligemment leur étroite collaboration. Cette dernière souhaitait que le trio s'installasse à leurs côtés.
Face à la perplexité de ses trois servantes, l'orc noir fronça légèrement les sourcils - il voyait poindre un désagréable soupçon de rébellion, inacceptable cette fois-ci. Il fit mine de se lever. Puis son regard suivit celui de Nérénie. Il comprit alors leur menu désarroi en remarquant la chaise qui manquait à l'appel.
Heureusement, la Matriarche avait une solution à ce problème : elle invita Shabel - l'heureuse élue ? - à prendre place sur ses genoux.
Son regard croisa d'abord celui de la Drow, puis celui de son maître et tourmenteur. Elle eut le culot de le supporter une poignée de secondes avant de se soumettre à la requête.
- Pas le choix, ronchonna-t-elle.
Sans grande surprise, elle sentit les doigts sombres de la Matriarche glisser aux environs de ses reins. Il lui fallut faire un effort pour ne pas se raidir comme un animal sur le point de se faire renverser.
Streeaka Z'Ress lui demandait de la servir, et donc de diluer son alcool en conséquence.
L'ex-mercenaire eut un rire sans joie.
- Vous êtes moins robuste que vous en avez l'air.
Nérenie, qui s'était installée non loin de leur propriétaire, sentit ce dernier s'agiter presque imperceptiblement suite à cette remarque audacieuse. Elle jugea plus prudent de le calmer en déposant une main sur le dos de la sienne. Celle qui portait son bracelet traceur. La noble déchue le savait attentif à ses petites attentions, aussi ne fut-elle pas surprise de voir son horrible trogne balafrée se tourner vers elle tandis que Dwëna poussait - délicatement - le verre plein à ras bord dans sa direction.
- Elle sait ce qu'elle fait, souffla Nérénie à l'oreille du géant noir. Il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
- Je l'espère pour vous trois, marmonna-t-il dans sa barbe en portant le verre à ses lèvres.
Shabel avait fait comme exigé, bien entendu. Ceci en supportant tant bien que mal les baisers dans le creux de son cou et la tension exercée sur les lanières de son vêtement obscène. Le plaisir de la Drow lui procurait l'effet inverse. Elle s'efforçait de donner le change avec un sourire guindé tout en évitant de rentrer la tête dans les épaules.
Diable, comme je déteste ces situations là !
Mais il lui fallait faire avec !
Non loin d'elles, Dwëna paraissait un peu gênée par les deux couples qui s'étaient formés si rapidement. Eprouvait-elle également une forme de jalousie ? Ou du soulagement, peut-être ? Quoiqu'il en fût, l'ingénieure eut vite fait de remettre de l'ordre dans ses pensées et de se concentrer sur la question de la Matriarche.
L'idée de boire un coup pour se donner du courage lui traversa l'esprit. Elle y renonça très vite en s'imaginant la punition que lui infligerait Eviscéran pour avoir plongé ses lèvres dans son verre sans permission.
Alors, inspirant une grande goulée d'air, elle leva la main et déclara avant tout le monde :
- Une seule fois ! (Elle sentit que tous les yeux s'étaient braqués sur sa petite personne, et dut lutter farouchement contre son embarras.) J'n'y peux rien si je suis plus sensible que les autres. Je suis une ingénieure, je vous le rappelle ! Le sport de chambre n'est pas mon domaine de prédilection...
- C'est pourquoi nous allons travailler à te perfectionner, décida son capitaine. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. Tu as bien fait de t'avancer ; à compter de cet instant, le nombre de nos "sessions d'entrainement" va décupler.
- Hein ?! Mais tout ce que vous allez réussir à faire, c'est me tuer ! protesta-t-elle.
- Pas si tu manges davantage. Nérénie tâchera de veiller à ce que tu t'alimentes en conséquence.
Dwëna en fut estomaquée.
- Elle n'est pas nutritionniste, à ce que je sache, geignit l'ingénieure.
- Ne la sous-estime pas, petite humaine. Parmi vous toutes, elle est celle qui apprend le plus vite.
Ce compliment inattendu manqua fendre le masque que portait la noble déchue. In extremis, elle était parvenue à contrôler sa respiration, à conserver un rythme cardiaque des plus stable.
- Trois fois, déclara-t-elle, sans ambages, d'une voix presque mécanique, toujours dans le but de ne pas se trahir auprès des autres. Notre capitaine a su me faire jouir trois fois comme peut en témoigner Shabel, qui partage souvent notre couche.
Silencieuse, la concernée prit le temps de bien la regarder dans le blanc des yeux avant de répondre :
- Dans mon cas, je les frôle, ces trois fichues fois. Mais le plus souvent, ça se limite à deux. Pour le meilleur et pour le pire, bougonna-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. Tss ! N'allez pas croire que j'en retire la moindre fierté.
Eviscéran, lui, n'avait aucun mal à la faire transparaître. Torse bombé, il sirotait tranquillement son puissant verre d'alcool.
- Je sais très bien ce que je vaux, affirma-t-il. Frôler la mort un nombre incalculable de fois dans votre vie a le mérite de vous rendre lucide. Par ailleurs, même durant ma période de gladiature, je n'ai jamais su me contenter d'une seule femme. La plupart tombaient d'épuisement avant même de me satisfaire ; c'était décevant. Du coup, dès le départ, je me suis senti obligé de jongler entre plusieurs femelles. (Il eut un rire gras.) J'ai beau avoir pris de l'âge, je reste toujours aussi combatif que je l'étais dans mes plus jeunes années. Et bien entourée comme elle est, ce n'est sûrement pas ma queue qui va rouiller la première !
Ce disant, il passa un bras musculeux autour des épaules de sa favorite ! Sous la charge, Nérénie, d'un gabarit autrement plus léger que le sien, faillit se ratatiner sur sa chaise. L'orc jubila avant de descendre sa lourde main sur sa cuisse charnue. Il avait bien envie de la prendre - là, tout de suite ! - mais aurait-il raison de s'abandonner ainsi à sa libido en présence de la Drow ?
Dans le doute, en bon capitaine il se contenta de promener ses énormes doigts sur la jambe de sa délicieuse humaine.
- Au fait, il serait peut-être temps de se remplir la panse, non ?
Une question qui tombait sous le sens dans la mesure où Shabel semblait avoir excité un tout autre appétit chez la Matriarche.
Face à la perplexité de ses trois servantes, l'orc noir fronça légèrement les sourcils - il voyait poindre un désagréable soupçon de rébellion, inacceptable cette fois-ci. Il fit mine de se lever. Puis son regard suivit celui de Nérénie. Il comprit alors leur menu désarroi en remarquant la chaise qui manquait à l'appel.
Heureusement, la Matriarche avait une solution à ce problème : elle invita Shabel - l'heureuse élue ? - à prendre place sur ses genoux.
Son regard croisa d'abord celui de la Drow, puis celui de son maître et tourmenteur. Elle eut le culot de le supporter une poignée de secondes avant de se soumettre à la requête.
- Pas le choix, ronchonna-t-elle.
Sans grande surprise, elle sentit les doigts sombres de la Matriarche glisser aux environs de ses reins. Il lui fallut faire un effort pour ne pas se raidir comme un animal sur le point de se faire renverser.
Streeaka Z'Ress lui demandait de la servir, et donc de diluer son alcool en conséquence.
L'ex-mercenaire eut un rire sans joie.
- Vous êtes moins robuste que vous en avez l'air.
Nérenie, qui s'était installée non loin de leur propriétaire, sentit ce dernier s'agiter presque imperceptiblement suite à cette remarque audacieuse. Elle jugea plus prudent de le calmer en déposant une main sur le dos de la sienne. Celle qui portait son bracelet traceur. La noble déchue le savait attentif à ses petites attentions, aussi ne fut-elle pas surprise de voir son horrible trogne balafrée se tourner vers elle tandis que Dwëna poussait - délicatement - le verre plein à ras bord dans sa direction.
- Elle sait ce qu'elle fait, souffla Nérénie à l'oreille du géant noir. Il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
- Je l'espère pour vous trois, marmonna-t-il dans sa barbe en portant le verre à ses lèvres.
Shabel avait fait comme exigé, bien entendu. Ceci en supportant tant bien que mal les baisers dans le creux de son cou et la tension exercée sur les lanières de son vêtement obscène. Le plaisir de la Drow lui procurait l'effet inverse. Elle s'efforçait de donner le change avec un sourire guindé tout en évitant de rentrer la tête dans les épaules.
Diable, comme je déteste ces situations là !
Mais il lui fallait faire avec !
Non loin d'elles, Dwëna paraissait un peu gênée par les deux couples qui s'étaient formés si rapidement. Eprouvait-elle également une forme de jalousie ? Ou du soulagement, peut-être ? Quoiqu'il en fût, l'ingénieure eut vite fait de remettre de l'ordre dans ses pensées et de se concentrer sur la question de la Matriarche.
L'idée de boire un coup pour se donner du courage lui traversa l'esprit. Elle y renonça très vite en s'imaginant la punition que lui infligerait Eviscéran pour avoir plongé ses lèvres dans son verre sans permission.
Alors, inspirant une grande goulée d'air, elle leva la main et déclara avant tout le monde :
- Une seule fois ! (Elle sentit que tous les yeux s'étaient braqués sur sa petite personne, et dut lutter farouchement contre son embarras.) J'n'y peux rien si je suis plus sensible que les autres. Je suis une ingénieure, je vous le rappelle ! Le sport de chambre n'est pas mon domaine de prédilection...
- C'est pourquoi nous allons travailler à te perfectionner, décida son capitaine. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. Tu as bien fait de t'avancer ; à compter de cet instant, le nombre de nos "sessions d'entrainement" va décupler.
- Hein ?! Mais tout ce que vous allez réussir à faire, c'est me tuer ! protesta-t-elle.
- Pas si tu manges davantage. Nérénie tâchera de veiller à ce que tu t'alimentes en conséquence.
Dwëna en fut estomaquée.
- Elle n'est pas nutritionniste, à ce que je sache, geignit l'ingénieure.
- Ne la sous-estime pas, petite humaine. Parmi vous toutes, elle est celle qui apprend le plus vite.
Ce compliment inattendu manqua fendre le masque que portait la noble déchue. In extremis, elle était parvenue à contrôler sa respiration, à conserver un rythme cardiaque des plus stable.
- Trois fois, déclara-t-elle, sans ambages, d'une voix presque mécanique, toujours dans le but de ne pas se trahir auprès des autres. Notre capitaine a su me faire jouir trois fois comme peut en témoigner Shabel, qui partage souvent notre couche.
Silencieuse, la concernée prit le temps de bien la regarder dans le blanc des yeux avant de répondre :
- Dans mon cas, je les frôle, ces trois fichues fois. Mais le plus souvent, ça se limite à deux. Pour le meilleur et pour le pire, bougonna-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. Tss ! N'allez pas croire que j'en retire la moindre fierté.
Eviscéran, lui, n'avait aucun mal à la faire transparaître. Torse bombé, il sirotait tranquillement son puissant verre d'alcool.
- Je sais très bien ce que je vaux, affirma-t-il. Frôler la mort un nombre incalculable de fois dans votre vie a le mérite de vous rendre lucide. Par ailleurs, même durant ma période de gladiature, je n'ai jamais su me contenter d'une seule femme. La plupart tombaient d'épuisement avant même de me satisfaire ; c'était décevant. Du coup, dès le départ, je me suis senti obligé de jongler entre plusieurs femelles. (Il eut un rire gras.) J'ai beau avoir pris de l'âge, je reste toujours aussi combatif que je l'étais dans mes plus jeunes années. Et bien entourée comme elle est, ce n'est sûrement pas ma queue qui va rouiller la première !
Ce disant, il passa un bras musculeux autour des épaules de sa favorite ! Sous la charge, Nérénie, d'un gabarit autrement plus léger que le sien, faillit se ratatiner sur sa chaise. L'orc jubila avant de descendre sa lourde main sur sa cuisse charnue. Il avait bien envie de la prendre - là, tout de suite ! - mais aurait-il raison de s'abandonner ainsi à sa libido en présence de la Drow ?
Dans le doute, en bon capitaine il se contenta de promener ses énormes doigts sur la jambe de sa délicieuse humaine.
- Au fait, il serait peut-être temps de se remplir la panse, non ?
Une question qui tombait sous le sens dans la mesure où Shabel semblait avoir excité un tout autre appétit chez la Matriarche.