Re: Un désir de reconstruire et une soif de destruction [PV: Elena Ivory]
Posté : 21 oct. 2024 00:20
[Juste pour clarifier parce que c’est peut-être moi qui a mal expliqué. En gros, Myrcella avait été Reine pendant le temps où Serenos était captif de Mélisende et pendant qu’il était en Lumen. À son retour, il reprit son trône et donna à sa sœur le titre de Duchesse de Saffran, un titre qu’il avait créé pour elle. Elle est donc, dans l’état des choses actuelles, une des personnes les plus influentes des Trois Royaumes, parce que… Saffran, c’est un énorme territoire]
« Cependant, Roi Serenos, nous nous sommes mal compris. Vos ressources alimentaires ne seront pas très utiles pour Lumen. La ville est très grande. En revanche, suite à la guerre, et aux assauts de Poséidon, les bancs de poissons se sont massivement déplacés. C’est d’ailleurs comme ça que tout a commencé. »
Il y eu un bref silence, avant que Myrcella pouffe de rire devant la tête du Roi. S’il avait eu un moins bon contrôle de ses expressions, il aurait démontré un malaise, mais il se contenta de sourire en réponse aux rires de sa sœur. Il laissa donc Elena lui expliquer ce qu’elle désirait faire ; elle voulait un accord de principe, tout simplement, que les différentes zones de pêches soient partagées équitablement entre les nations.
« J’ignore comment fonctionne la procédure internationale à Meisa… » mentionna la Reine étrangère. « À Lumen, la Couronne a la prérogative de conclure un traité, qui doit ensuite être ratifié par le Conseil. Voilà ce que je souhaite : conclure un accord, ce qui apaisera les tensions chez moi. Cela vous semble-t-il envisageable ? »
« Je ferai prévenir le Conseil du Peuple et le ministère de la chasse, mais cela ne devrait pas être un problème. » la rassura Serenos. « En raison de la Sentinelle, les pêcheurs ne se risquent pas vraiment à la haute mer, mais tant que celle-ci reste dormante, je crois que je pourrai négocier quelque chose en votre faveur. »
Le Roi de Meisa ne semblait pas inquiet de s’opposer à un refus. De toute façon, malgré le fait que le territoire Meisaen soit entouré par la mer, les créatures qui s’y terraient n’avaient jamais vraiment inspiré une économie maritime ; à quoi bon pêcher le poisson s’il y avait chance égale de remonter une truite que d’attirer l’attention d’un mégalodon ? Non non. Les Meisaens, les Ayshanrans en général même, favorisaient la chasse et l’agriculture, ou alors se contentaient de pêche dans les lacs et rivières, et très souvent seulement ceux qui n’avaient jamais eu d’incident de monstre quelconque.
« Cependant, je ne saurais prendre la responsabilité d’un incident si la Sentinelle se réveille. Il faudra délimiter une zone de danger. Certaines de nos cartes pourrons vous montrer à quelle distance cette bête frappe. Il semblerait que, pour le moment du moins, l’artillerie de Nachteim soit en mesure de la neutraliser, mais je connais les Vestiges ; ce qui fonctionne une fois n’est pas garanti de fonctionner pour toujours ; ces monstres s’adaptent et finissent par rendre nos avancées magiques et technologiques inutiles. »
« Ne serait-il pas mieux d’en discuter davantage devant une carte ? » dit la Duchesse en conservant une certaine proximité avec la princesse. « Quitte à faire déplacer les Conseillers, autant qu’ils sachent ce que vous leur suggérer. »
« Ce n’est pas une mauvaise idée. Elena ? »
Le souverain lui laissait le choix. Après, ils pouvaient tout aussi bien prendre une pause et en rediscuter plus tard après avoir laissé la Reine se détendre, mais peut-être qu’elle désirait également en finir au plus tôt et passer à autre chose.
Après quelques bonnes minutes de caresse, la Mélisaine semblait en avoir assez des préliminaires. Si Aldericht n’était pas en mesure de déchiffrer son expression, il savait lire les mouvements de ses partenaires pour pouvoir au moins comprendre leur langage non-verbal. Elle le ramena alors à elle, mettant fin à ses caresses linguales, mais il continua de la stimuler quelque peu à l’aide de ses doigts. Il se pencha sur elle à son invitation et plaqua ses lèvres contre celles de l’étrangère. Ainsi penché, les longs cheveux noirs du Prince de Meisa se mêlèrent aux mèches rousses de la magicienne, formant un petit cocon autour d’eux. Entre deux baiser, elle l’invita en elle, l’appelant encore et encore par son prénom, chose qui semblait le surprendre et, en même temps, lui faisait plaisir.
Le Prince se concentra un moment et marmonna une phrase contre les lèvres d’Adamante dans une langue étrange et rythmée. À la fin de cette phrase, les vêtements qui entravaient leur corps se dématérialisèrent, chatouillant la peau d’Adamante comme si elle était entourée de milliers de petites plumes, avant de réapparaître sur le sol.
Aldericht l’embrassa de nouveau, retirant lentement la main d’entre les cuisses d’Adamante. Il s’empara alors de son membre, déjà bien gonflé et près à l’action, et dirigea son gland vers l’entrée du jardin de la Mélisaine. Il entra lentement en elle et fut pris d’un frisson d’extase alors qu’il sentait l’intimité de l’étrangère étreindre sa virilité. Il relâcha son membre et posa les mains contre les cuisses de la Mélisaine alors qu’il s’enfoncait davantage en elle, puis reculait, puis revenait, lentement, testant la jeune femme. Le prince revint alors l’embrasser, et releva une des jambes d’Adamante contre sa hanche alors que ses mouvements gagnaient en profondeur, accélérant de plus en plus.
Après quelques secondes de mouvement, le prince mit fin aux baisers et caressa la joue d’Adamante de la main, puis ses lèvres humides du pouce.
« Vous m’intriguez, Adamante. Depuis que je vous ai senti sur le navire, avant même nos premiers mots. Votre présence est comme… un brasier en hiver, un phare dans la nuit… »
Il l’embrassa de nouveau, puis encore, puis encore.
« Je n’ai jamais… perçu… quoi que ce soit d’aussi beau que vous. »
Cela était peut-être l’effet de l’âme immortelle d’Adamante. Après tout, elle était tout simplement radieuse, il serait normal que les magiciens soient attirés par elle d’une façon ou d’une autre, mais Aldericht ne semblait pas plus intéressé que cela par le pouvoir qu’elle cachait. Non, il était intrigué par sa nature mortelle, par quelque chose qui se cachait sous cette âme immortelle. Et puis, si c’était simplement sa nature d’immortelle qui intriguait le prince, il aurait nourri une même fascination pour Elena.
Tout à coup, le Prince de Meisa l’attira contre lui, la soulevant du lit, et la fit passer par-dessus. Un sourire naquit sur ses lèvres, car c’était dans cette position que la magicienne s’était représentée sur le navire, et il était curieux de voir ce qu’une femme telle qu’elle ferait avec les rennes.
« Cependant, Roi Serenos, nous nous sommes mal compris. Vos ressources alimentaires ne seront pas très utiles pour Lumen. La ville est très grande. En revanche, suite à la guerre, et aux assauts de Poséidon, les bancs de poissons se sont massivement déplacés. C’est d’ailleurs comme ça que tout a commencé. »
Il y eu un bref silence, avant que Myrcella pouffe de rire devant la tête du Roi. S’il avait eu un moins bon contrôle de ses expressions, il aurait démontré un malaise, mais il se contenta de sourire en réponse aux rires de sa sœur. Il laissa donc Elena lui expliquer ce qu’elle désirait faire ; elle voulait un accord de principe, tout simplement, que les différentes zones de pêches soient partagées équitablement entre les nations.
« J’ignore comment fonctionne la procédure internationale à Meisa… » mentionna la Reine étrangère. « À Lumen, la Couronne a la prérogative de conclure un traité, qui doit ensuite être ratifié par le Conseil. Voilà ce que je souhaite : conclure un accord, ce qui apaisera les tensions chez moi. Cela vous semble-t-il envisageable ? »
« Je ferai prévenir le Conseil du Peuple et le ministère de la chasse, mais cela ne devrait pas être un problème. » la rassura Serenos. « En raison de la Sentinelle, les pêcheurs ne se risquent pas vraiment à la haute mer, mais tant que celle-ci reste dormante, je crois que je pourrai négocier quelque chose en votre faveur. »
Le Roi de Meisa ne semblait pas inquiet de s’opposer à un refus. De toute façon, malgré le fait que le territoire Meisaen soit entouré par la mer, les créatures qui s’y terraient n’avaient jamais vraiment inspiré une économie maritime ; à quoi bon pêcher le poisson s’il y avait chance égale de remonter une truite que d’attirer l’attention d’un mégalodon ? Non non. Les Meisaens, les Ayshanrans en général même, favorisaient la chasse et l’agriculture, ou alors se contentaient de pêche dans les lacs et rivières, et très souvent seulement ceux qui n’avaient jamais eu d’incident de monstre quelconque.
« Cependant, je ne saurais prendre la responsabilité d’un incident si la Sentinelle se réveille. Il faudra délimiter une zone de danger. Certaines de nos cartes pourrons vous montrer à quelle distance cette bête frappe. Il semblerait que, pour le moment du moins, l’artillerie de Nachteim soit en mesure de la neutraliser, mais je connais les Vestiges ; ce qui fonctionne une fois n’est pas garanti de fonctionner pour toujours ; ces monstres s’adaptent et finissent par rendre nos avancées magiques et technologiques inutiles. »
« Ne serait-il pas mieux d’en discuter davantage devant une carte ? » dit la Duchesse en conservant une certaine proximité avec la princesse. « Quitte à faire déplacer les Conseillers, autant qu’ils sachent ce que vous leur suggérer. »
« Ce n’est pas une mauvaise idée. Elena ? »
Le souverain lui laissait le choix. Après, ils pouvaient tout aussi bien prendre une pause et en rediscuter plus tard après avoir laissé la Reine se détendre, mais peut-être qu’elle désirait également en finir au plus tôt et passer à autre chose.
Le Prince se concentra un moment et marmonna une phrase contre les lèvres d’Adamante dans une langue étrange et rythmée. À la fin de cette phrase, les vêtements qui entravaient leur corps se dématérialisèrent, chatouillant la peau d’Adamante comme si elle était entourée de milliers de petites plumes, avant de réapparaître sur le sol.
Aldericht l’embrassa de nouveau, retirant lentement la main d’entre les cuisses d’Adamante. Il s’empara alors de son membre, déjà bien gonflé et près à l’action, et dirigea son gland vers l’entrée du jardin de la Mélisaine. Il entra lentement en elle et fut pris d’un frisson d’extase alors qu’il sentait l’intimité de l’étrangère étreindre sa virilité. Il relâcha son membre et posa les mains contre les cuisses de la Mélisaine alors qu’il s’enfoncait davantage en elle, puis reculait, puis revenait, lentement, testant la jeune femme. Le prince revint alors l’embrasser, et releva une des jambes d’Adamante contre sa hanche alors que ses mouvements gagnaient en profondeur, accélérant de plus en plus.
Après quelques secondes de mouvement, le prince mit fin aux baisers et caressa la joue d’Adamante de la main, puis ses lèvres humides du pouce.
« Vous m’intriguez, Adamante. Depuis que je vous ai senti sur le navire, avant même nos premiers mots. Votre présence est comme… un brasier en hiver, un phare dans la nuit… »
Il l’embrassa de nouveau, puis encore, puis encore.
« Je n’ai jamais… perçu… quoi que ce soit d’aussi beau que vous. »
Cela était peut-être l’effet de l’âme immortelle d’Adamante. Après tout, elle était tout simplement radieuse, il serait normal que les magiciens soient attirés par elle d’une façon ou d’une autre, mais Aldericht ne semblait pas plus intéressé que cela par le pouvoir qu’elle cachait. Non, il était intrigué par sa nature mortelle, par quelque chose qui se cachait sous cette âme immortelle. Et puis, si c’était simplement sa nature d’immortelle qui intriguait le prince, il aurait nourri une même fascination pour Elena.
Tout à coup, le Prince de Meisa l’attira contre lui, la soulevant du lit, et la fit passer par-dessus. Un sourire naquit sur ses lèvres, car c’était dans cette position que la magicienne s’était représentée sur le navire, et il était curieux de voir ce qu’une femme telle qu’elle ferait avec les rennes.