The Multiversity

Theorem découvrit alors le plan secret de Chengzu. Il avait gardé son cool tout du long que le contrôle mental d'Ishtar était opérant. Puis quand enfin il brisa ce dernier en ayant un élan de libre arbitre, le lancier aux cheveux rouges prit doucement les infos du créateur de vêtements. Il put prendre ce contrat lui offrant de retrouver sa liberté, un titre de noblesse de Burgrav, ses propriétés incluant sa forteresse mobile, voir même la possibilité de gérer le Lupanoir. Il lu toutes les pages en restant sur les genoux de son homme avant que ce dernier ne finisse par lui donner sa clé, signe qu'il retrouvait la liberté de son sexe. Cela faisait tellement d'années qu'il avait sa cage, ce dernier acte eut l'effet d'une bombe d'anxiété, mais il la prit dans sa main droite, constatant rapidement de la situation.

"La liberté me semble si exotique désormais... Quelque chose que je n'avais jamais vraiment connu... Avant de devenir esclave j'était écuyer puis chevalier quelques temps. On décidait de tout pour moi. Quand se lever, quand manger, quand faire de l'exercice, quand se laver... quand tuer. Un code régissait mon existence et bien vite, quand je fut un esclave, j'ai comprit qu'il s'agissait juste d'un autre code à suivre. Maintenant, si Ishtar signe ce document, je n'en aurait plus à part les lois d'Inferis... Mais cette clé, cette cage... c'est ça qui nous lie Chengzu... Je saurais où la prendre quand j'en aurais besoin... Et puis il faut garder les apparences tant qu'Ishtar n'a pas signé."

Tout en venant embrasser le bélier, il passa la clé autour de son cou avant de bien l'ajuster sur son torse. Theorem caressa le corps de Chengzu, se mordillant un peu la lèvre inférieure. Il leva ses yeux d'émeraude vers ceux d'ambre de son amour avant que ses mains ne descendent vers son sexe. Certes la situation ne s'était pas prêtée au sexe, mais le dressage de Theorem laissera toujours des séquelles. Dans son plus jeune âge, Theorem avait été transformé en machine de guerre qu'il était encore maintenant... Et bien passer entre les griffes d'Ishtar fera toujours de lui une chaudière, surtout face à son magnifique Chengzu. Le Haiena descendit et souleva le pan de la tenue de Chengzu, libérant sa verge de son sous-vêtements, apparent du fait qu'il portait un chaps. Puis sans en ajouter, de son propre chef, il commença à pomper le sexe du latexand. Faisant des bruits obscènes, son maquillage déjà ruiné par les larmes, formant des lignes noires sur ses joues, marquant son sexe de tâches de rouges à lèvre, il accéléra son rythme à mesure que le pénis de son homme se tendait. Il recracha son pénis pour venir embrasser ses bourses, laissant d'autres marques de baiser dessus.

"C'est comme ça que j'aime faire l'amour, mon bélier... Je le fait de mon plein gré..."

Il repartit à l'assaut de son sexe, venant lui offrir une gorge profonde sans aucun réflexe nauséeux de sa part. Son nez vint s'écraser sur son pubis sans aucun poil alors qu'il caressait ses bourses de sa main gauche et sa hanche de l'autre. Theorem garda la position plusieurs minutes avant de la recracher en toussant, des filets de bave reliant sa bouche à sa verge. Il reprit son souffle, regardant son homme dans les yeux.

"Haaan ! J'adore ta queue mon bélier ! J'adore la sentir au chaud dans ma gorge ! Haaan... Donne-moi mon supplément de protéine !"

Quand il put enfin sentir les mains de son chéri sur sa tête, Theorem savait que ça allait débuter. Une grande baise orale débuta. Des bruits obscènes envahirent le bureau de succions, de salive, de gémissements étouffés et des râles du bélier. Le rouquin frotta son entre-jambes sur la jambe du latexand, sa cage bien occupée lui conférant du plaisir et laissant une traînée de pré-sperme alors qu'il ne quittait pas Chengzu des yeux. Quand enfin il sentit des soubresauts dans la queue du bélier, ce fut comme un étrange déclencheur chez lui. Le Haiena sentit une grande chaleur l'envahir, une tension énorme... Un orgasme ? Oui, il jouissait, cérébralement, mais il jouissait. Son corps tremblait comme une feuille et son sexe laissa échapper une autre petite giclée de liquide séminal. Cette sensation ajouta le plaisir supplémentaire à Chengzu pour qu'il puisse jouir copieusement... Theorem avala en plusieurs succions sonores avant qu'il ne soit libéré de la poigne de Chengzu. Deux autres giclées zébrèrent son visage alors que le lancier garda la bouge ouverte, récoltant le plus de semences avant de montrer à son homme la quantité de sperme dans sa bouche. Il la referma et une déglutition prouva qu'il avait tout ingurgité. Léchant son sexe pour bien le nettoyer, il fit un regard charmeur à Chengzu.

"Tu vois mon chéri... Je manie toujours aussi bien la lance~, hihi... <3 "

À la surprise de Chengzu, Theorem lui redonna la clef. C’était pourtant, à ses yeux, le symbole de la soumission de Theorem, mais il en faisait le lien qui l’unissait à Chengzu. L’homme-bélier aurait sans doute préféré un meilleur lien que cette cage de chasteté qui n’était pas le fruit de ses réflexions. Quand il avait retrouvé Theorem, il portait déjà sa cage, et, si Chengzu avait pu y voir progressivement l’attrait sexuel, il n’avait jamais été contre l’idée de la retirer. Il était devenu le dominateur auquel Theorem aspirait, mais il n’avait jamais cherché à le brider, toujours à trouver le juste milieu. Être libre, cela signifierait-il que Theorem renoncerait à sa soumission ? Oui, si cette soumission était forcée… Mais, par définition, la liberté impliquait aussi le choix de ne pas vouloir être libre, le choix libre et éclairé de se soumettre, d’obéir, comme le faisait Alice quand elle s’agenouillait devant Ishtar, et demandait à sa Maîtresse de la traiter comme ses esclaves sexuels. Chengzu pouvait comprendre cela, et se demandait comment la situation évoluerait avec Theorem. Qu’allait-il aspirer à faire ? Que voudrait-il exercer une fois sa liberté acquise ? Pour Chengzu, la question n’était pas tant de savoir « si » il allait être libre, mais « quand ». Il connaissait Ishtar, il connaissait ses contradictions et ses peurs, il savait qu’il pourrait la convaincre, et refusait que sa famille se déchire dans un duel à mort.

Mais, pour l’heure, Theorem l’embrassait, et se pencha vers sa queue. Chengzu soupira doucement. Cette fois, Theorem n’était pas épuisé par le fait d’avoir couché avec d’autres amants, et Chengzu ne sentait pas sur lui ces odeurs. Il voulait sentir la sienne sur le corps de Theorem, et, quand son partenaire commença à le sucer, un frisson parcourut le corps de l’homme. Sa main se posa sur sa tête, serrant ses cheveux, et l’autre ne tarda pas à la rejoindre. Chengzu se tortilla sur place, écartant les jambes, sentant sa verge durcir et gonfler. Avec ses pouvoirs vampiriques, il percevait l’excitation sexuelle d’une façon encore plus intense, sentant son sang se concentrer à hauteur de sa verge, affluer sur cet organe, le durcissant et l’étirant.

« Hmmm… Oh, Theorem… »

Chengzu grogna encore, et sentit la bouche du jeune homme remuer de haut en bas sur son membre. Il soupira sur place, et finit par se redresser, repoussant son fauteuil. Il se tint debout, ce qui lui permit d’avoir plus d’amplitude à lui pour remuer d’avant en arrière. Sa verge s’enfonçait dans la bouche de Theorem, tapant contre sa gorge. Il accompagnait ses mouvements, remuant de plus en plus profondément. La chair claquait contre la chair, le latex crissait, ses bourses vinrent même taper contre ses lèvres lorsqu’il s’enfonça dans sa gorge.

« The-Theorem… ! »

Finalement, l’homme se mit à jouir, et cracha d’épais filaments de sperme. Il se termina sur le visage de Theorem, éclaboussant ses joues, et, quand il se retira des cheveux de Theorem, ses mains gantées, moites, avaient attrapé une ou deux mèches de cheveux. Il sourit alors devant le jeune homme, et caressa sa joue, glissant ses doigts sur son menton. Chengzu releva sa tête, et l’embrassa alors, énergiquement. Sa langue s’enfonça dans la sienne, et il poussa en avant, coinçant le corps de Theorem contre le bureau, attrapant ses cheveux d’une main et ses fesses de l’autre.

Sa langue joua longuement avec la sienne. Un baiser énergétique, plein d’amour.

« Tu sais, la liberté, Theorem, cela implique aussi que je puisse enfin goûter à ton sexe… Et que tu puisses enfin pénétrer une femme. Je n’ai pas de vagin, alors je ne peux pas me dévouer pour ça, mais je sais qu’Alice sera très honorée d’être ta première fois. »

Il avait toujours envisagé cette possibilité, il avait provoqué Theorem à ce sujet en couchant avec Alice sous ses yeux, mais, maintenant, Theorem était enfin prêt à l’accepter. La main de Chengzu caressa la cage.

« Mais, pour l’heure, je veux te sucer… Je veux te sodomiser sans ta cage, je veux enfin te pouvoir te masturber en m’enfonçant en toi, et goûter à ton sperme…Le souhaites-tu aussi, Theorem ? »

Theorem embrasssa son homme, sans inquiétude d'avoir de la semence encore dans la bouche. Après tout, Chengzu n'en étais pas à sa première dégustation de semence... Et ça rendit cet échange encore plus chaud. Le jeune Haiena profita de cet échange avant de doucement l'écouter à propos de sa future liberté. Faire céder Ishtar allait être un défi en soi, mais Theo avait des alliés désormais. Peut être que la dragonne allait céder. Il se prenait à y rêver. Quand Chengzu aborda sa virginité et qu'Alice voulait la prendre, Theorem posa en douceur son index sur les lèvres du bélier.

"Désolé mon amour, mais si une fille devait voler ma virginité, ce sera Shad... Mais Alice pourrait être la première fille à me sucer pour compenser, huhu... Han je suis fou de dire ça... Je me demande si je suis encore fonctionnel..."

Puis le bélier lui fit la demande de le sodomiser sans sa cage et de le branler également pendant l'acte. Voila des choses bien interdites par la dragonne... Mais le temps n'était plus à l'obéissance... Pas aujourd'hui du moins. Theorem se mordilla sa lèvre inférieure avant de prendre doucement la main du bélier, le tirant de sa chaise en descendant de sur ses jambes. Theorem se sentait d'humeur joueur et le guida jusqu'à la suite Burgrave. C'est là qu'il vivait après tout. Une fois dans l'intimité de cet endroit qu'il avait partagé avec plusieurs hommes, il disparu derrière un paravent.

"Met-toi à ton aise, j'arrive mon chéri !"

On entendait le latex se retirer, crissant. La veste de Theo apparu sur le haut du paravent, puis sa qipao. Il semblait motivé... A peine quelques minutes plus tard, Theorem sortit de derrière la planche de métal et de bois pour se montrer. Il portait un haut qui ne couvrait que ses bras, un corset, un porte-jarretelles et des bas de latex noir. Sa cage était bien visible mais était surtout là pour être enlevée. Theorem regarda Chengzu en silence, l'aidant à retirer ses vêtements et à mettre sa combichaps.

"On va le faire... Comme on l'a jamais fait... et dans le dos d'Ishtar pour changer !"

Il prit doucement la main de Chengzu, le conduisant jusqu'au lit de latex. L'action allait pouvoir commencer... Theorem n'aurait jamais put prédire que ça arriverait...

Point de Princesse pour Theorem, mais, à défaut, il souhaitait avoir sa première fois avec l’okami, Shad. Chengzu n’avait pas encore eu la chance de la rencontrer, mais il s’était promis de le faire. Cela devrait arriver bientôt, normalement, si tout allait bien. Mais, pour l’heure, Chengzu pensait surtout à Theorem, et au fait qu’il allait enfin pouvoir s’attaquer à sa verge ! Oh, comme il avait attendu ce moment… Ils allèrent dans la suite Burgrave, et Chengzu sentit une légère ombre le traverser en reniflant encore tant d’odeurs ici… Des odeurs masculines qui n’étaient pas la sienne. Il les percevait bien mieux, maintenant. Ses sens vampiriques lui permettaient d’en savoir bien plus, de ressentir les choses de manière bien plus forte.

Chengzu s’assit sur le rebord du lit, sentant sa verge se redresser encore… Puis, assez rapidement, Theorem revint. Il portait un haut en latex assez similaire au sien, couvrant uniquement ses épaules, descendant jusqu’à ses mains, laissant libre son ventre, à l’exception d’un corset à hauteur de son nombril. Un porte-jarretelles en latex parachevait le bas, et Chengzu sourit, reconnaissant cette tenue, une tenue qu’il lui avait faite.

« Toujours aussi magnifique, Theorem… » commenta sobrement Chengzu.

L’homme-bélier se releva tout doucement, admirant son amant. Il était magnifique, avec une joie de vivre qu’il retrouvait… Comme quand ils avaient pu se retrouver, ensemble, sur Terra. Chengzu sourit alors, et Theorem rejoignit le lit en latex. Chengzu avait la clef de sa cage dans sa main, et la leva lentement. Dans le dos d’Ishtar… En soi, ce ne serait pas la première fois qu’ils feraient l’amour sans elle, mais, en lui ôtant sa cage… Chengzu avait la clef, après tout, et il avait fait son choix, le choix qu’Ishtar, en son for intérieur, voulait qu’il fasse. Il en était intimement convaincu.

Chengzu se rapprocha de lui, et caressa sa joue, tout en ayant sa clef.

« Je pense que c’est à toi de la retirer, Theorem… »

Il le pensait sincèrement. C’était son fardeau, sa cage… Un moment trop important pour que Chengzu le lui vole ! Il se devait de goûter à la liberté lui-même.

Theorem était anxieux mine de rien sous cette excitation. Il vit arriver Chengzu avec la clé de sa cage et alors qu'il effectuait déjà la pose pour permettre à son Maître de la lui enlevé, on lui confia plutôt la clé. Le jeune Haiena se demanda quand même un bref instant comment il devait la retirer, ne l'ayant jamais fait, mais il chassa cette idée en se disant qu'il devinerait bien. Il fit un doux sourire au bélier avant de prendre délicatement la clé de sa main gantée de latex. En douceur, il s'installa sur les genoux, jambes écartées, bassin relevé, pour accéder à sa cage. Ses mains tremblaient un peu... Mais en vrai on lui avait retiré sa cage la semaine dernière pour sa toilette. Il avait juste eu besoin d'une surveillance le temps de le faire... Il termina d'examiner l'objet avant d'insérer la clé dans la fente du cadenas en forme de coeur. Il lâcha un petit soupire avant de tourner la clé d'un quart de tour et un click sonore se fit entendre. La barre coudée du cadenas se leva et il la fit pivoter pour enlever ce dernier de son emplacement. Le partie cage et l'anneau s'était séparés. La tête de dragon à cornes fut enlevée en douceur, libérant sa verge modeste non circoncise. Puis l'anneau autour de ses testicules se retira en faisant passer son sexe puis un testicule après l'autre. La base de l'anneau possédait encore une chaînette reliée à son plug anal qu'il retira en douceur en un petit gémissement des plus féminins... Il déposa toute la cage et ses composants sur la table de chevet.

"Ca y est mon chéri... J'ai tout enlevé !"

Il regarda Chengzu avant de s'approcher doucement. Il monta une jambe au dessus de celle de Chen, puis passa son autre jambe dessous. Leurs deux sexes se retrouvèrent tout cm contre et souffraient de la lourde comparaison. Quand Chengzu dépassait allègrement les 18 cm en érection comme maintenant, avec son gland tout rose et humide bien gonflé et sa hampe veineuse par endroits, Theorem avait un sexe presque immature, de 12 cm en érection, le gland encore recouvert de peau, sans poil ni veine apparente. Theo se cacha le visage par moment mais semblait tout rouge de honte mais aussi d'excitation !

"Je... je suis tout à toi Chengzu ! Rattrapons ce qu'on a raté depuis ce baiser volé dans la grange... Laisse-moi te chevaucher..."

A ces mots, Theorem avait le souffle court et fantasmait à plein régime... L'angoisse de voir arriver Ishtar à n'importe quel moment amplifiait ce stress... Mais Theorem était trop à fond dedans pour se laisser aller... Il aida Chen à s'installer sur le dos, puis lui offrit une nouvelle fellation brève mais humide pour bien le lubrifier. Le but était juste de faciliter son insertion. Puis alors qu'il se positionna au dessus de lui, Theorem guida sa verge contre son anus et s'empala dessus, soupirant d'aise avant de prendre les mains de son homme dans les siennes. Il avait les joues toutes rouges et commença à monter descendre sur ce sexe en couinant et en soupirant.

"Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Mon homme ! Ha Je t'aime ! Haaaaan ! Tu m'as manqué !"

La nuit s'annonçait... torride et charmante à la fois !

Theorem peut tout son temps, s’asseyant devant Chengzu en écartant les jambes, de manière à avoir plus facilement accès à son membre. Chengzu n’en perdit pas une miette. Il avait déjà vu les infirmières procéder au nettoyage de la queue de Theorem, l’anesthésiant préalablement. Il était après tout très important que le jeune homme ne se retrouve jamais sans cette cage entre ses cuisses. Le cœur de Chengzu battait nerveusement dans sa poitrine tandis que le jeune homme, son beau et magnifique amant, faisait tourner la serrure dans la cage. Il y eut un premier déclic quand la serrure s’ouvrit, puis Theorem poursuivit, et l’anneau comprimant les muscles du jeune homme se détacha également, venant enfin libérer sa chair.

Un frisson traversa le corps de Chengzu en voyant enfin le membre de Theorem. Enfin libérée de sa cage, sa verge ne tarda pas à se durcir, et il se rapprocha de Chengzu, bien décidé à passer aux choses sérieuses.

« Oh, Theorem, tu es si beau, mon aimé… »

Il le pensait sincèrement, car il ne pouvait en être autrement. Il était d’une telle élégance, d’une telle singularité ! Face à lui, Chengzu ne pouvait que se laisser porter. Leurs jambes vinrent mutuellement se serrer l’une contre l’autre, leurs verges venant également se frotter mutuellement. Frissonnant doucement, Chengzu s’en pinça les lèvres, et laissa ensuite Theorem se redresser.

« Oui, oui, vas-y, viens danser sur moi, mon beau, je t’attends… »

Et Theorem se redressa. Le jeune homme se pinça les lèvres en enjambant Chengzu, puis le chevaucha. Sa verge se durcit quand la queue de Chengzu rentra au contact de son fondement. Il grogna encore, puis laissa son amant s’empaler sur lui. Le contact le fit grogner, et il serra les dents, sentant sa verge coulisser dans ce canal. Il baissa les yeux pour voir celle de Theorem, qui se redressait également. Grognant doucement, l’homme ne tarda pas à poser sa main sur la verge de Theorem, et le masturba doucement, heureux de pouvoir enfin sentir sa chair, de pouvoir sentir ce durcissement de sa queue entre ses mains…

Une vision enchanteresse !

Theorem se donna à fond avec son homme. Il avait donné tout ce qu'il avait et s'offrit sans retenu. Le Haiena chevaucha cette queue offerte avec tellement d'énergie et d'envie qu'il en oublia totalement son propre plaisir. Des années de chasteté pénienne lui avait fait perdre l'envie de se toucher, de se masturber pendant l'acte... Il était tout concentré sur ce que ressentait son fondement. Avant de finir de s'offrir à Chengzu, il passa néanmoins pratiquement toute la journée dans le Lupanoir avec lui. Quand ils ne baisaient pas, ils parlaient, riaient, se retrouvaient... Chose qu'Ishtar n'aurait absolument pas fait en temps normal. Elle le faisait déjà rarement avec Chengzu de base. Puis le soir-même, ce fut l'occasion d'inviter Ishtar dans la Suite Burgrave. Theorem était assez nerveux et portait toujours son uniforme mais la dragonne avait cru à une soirée orgie. Elle fut surprise de voir seulement présent Chengzu et Theorem. Quand Chengzu lui annonça, que ce soit doux ou direct ne changea pas les choses : elle explosa. Rageuse, elle jeta plusieurs objets de frustration en vociférant insultes et menaces dans tous les sens. Theo et Chen savaient qu'il fallait se mettre en retrait le temps que l'orage ne passe. Une fois à cours d'objets à balancer et de vocabulaire grossier, la dragonne se mit assise sur le canapé en latex avant d'enfouir son visage dans ses mains. Elle se sentait aux pieds du mur et pour elle, la perte de Theo était imminente. Elle perdait son trésor et pour un dragon c'était inentendable. Mais elle sentit quelque chose autour d'elle dans cette tourmente émotionnelle... Quelque chose de chose contre elle, qui la comprimait un peu... Quelque chose d'inconnu, d'incompréhensible... Mais de réconfortant et de sécurisant... Elle en baissa ses mains qui couvraient ses yeux pour voir un bras l'enserrant autour d'elle... et Theorem blottit contre son corps. Tout deux restèrent interdits... Ishtar n'avait jamais connu de câlin, autre que sexuel bien entendu... Le plus chaleureux qu'elle avait fait sans sexe avait été une poignée de main... Et là elle se retrouvait face à une authentique preuve d'amour... Ishtar posa sa main sur la tête de Theorem et sans qu'elle puisse le retenir, quelque chose remonta de ses tripes qui ne termina pas en grossièreté ou en cri... Non, une humidité anormale dans ses yeux... Pourtant elle ne faisait pas d'allergie particulière ? La gorge serrée et épuisée après autant de cris, la dragonne dit alors.

"Pourquoi ?... Pourquoi tu ne pars pas ?..."

Le travestit leva les yeux vers elle, l'observant lui aussi les yeux humides avant de répondre.

"Parce que, même si tu ne le comprend pas, je t'aime Ishtar... Mais vivre comme un esclave, je n'en peux plus... Je veux la citoyenneté d'Inferis et être un vrai Infernois... Et vivre a nous quatre, en famille..."

"... Je ne sais pas ce qu'est vraiment la famille... Et je ne comprend pas tout ce que tu me dis... Mais je saisi l'essentiel. Nous allons vivre... ensembles..."

Le peuple risquerait de prendre ça pour de la faiblesse mais Ishtar avait malgré elle déjà imaginé comment tourner ça en son avantage. Récompenser un ancien esclave par la citoyenneté, laisser voir que si un esclave de la colonie réalisait un assez bon travail et plein de sacrifice, ils obtiendraient la liberté... L'espoir était un excellent moteur et elle parviendrait à l'implanter dans les esclaves des colons... Par le biais de la propagande et de l'exemplarité de Theorem... Le preuve qu'un non Ryu pouvait devenir un vrai Infernois ! Mais son esprit logique était un peu embrumé par ce sentimentalisme étranger. Néanmoins elle leva le doute.

"Tu vas pas partir, hein ?"

"Non... Je ne vais pas quitter la colonie, et encore moins Kaori..."

"... Venez avec moi..."

////////////////////////////////////////////////

L'évènement avait été annoncé, quelques jours de préparation avaient été nécessaires mais tout l'Atrium de Bivotopia fut aménagé pour l'occasion. Ishtar eut des moments de doutes, mais elle avait envie d'essayer... La salle avait été décorée de son plus bel apparat, avec des drapeaux d'Inferis bien lustrés pour l'occasion, un promontoire et les médias de la colonie présents. On savait même que les rares caméras capables de filmer et de retransmettre dans les quelques tubes cathodiques des habitants étaient présentes... Quitte à le libérer et que ça serve la mouvance, autant que ce soit faste et imposant... La dragonne commença son discours d'introduction.

"Chers marins, chères citoyennes et citoyens... Je veux m'adresser à tout les esclaves, à tous les serviteurs et à tous les sans-droits. Inferis est une nation de puissants, qui depuis des millénaires applique la règle de la soumission et de la domination. Depuis la naissance de notre nation, les forts sont en haut et dominent quand les faibles sont au fond et sous leur tutelle... Des lois ancestrales ont permit à des esclaves de briser leurs chaînes et de devenir des maîtres. Ainsi notre nation reste forte en toute circonstance... Mais je ne peux oublier que comme vous, un jour, je fut enfermée dans les plus profondes geôles d'Inferis... J'ai été exclue et bannie... De mon exil je suis revenue plus forte et j'ai vaincu mon oppresseur, l'ancien tsar d'Inferis... Et je me rend compte aujourd'hui qu'il existe d'autres façons de prouver sa grandeur, de prouver sa foi et de prouver sa force pour être digne de notre nation, de notre matrie, de notre régime et de notre mode de vie... Cette façon, c'est la détermination et le courage, l'honneur de combattre pour nos valeurs et de devenir dans son coeur un vrai Infernois. Aujourd'hui, je tiens à ce que mon plus fidèle esclave, mon plus puissant et mon plus courageux guerrier... Celui qui a acombattu le terrible Vartass, bras droit de l'ancien tyran... Et qui encore aujourd'hui fait rayonner notre culture par delà les océans et les dimensions..."

La dragonne se tourna vers Theorem avant de poser ses mains sur son cou. Elle sembla hésiter encore quelques secondes... Puis elle défit le lien de ce dernier. Le cercle de cuir, sur-usé par des années de combat et de servitude, fut jeté au sol. Le Haiena caressa sa nuque nue avant de réaliser que c'était fait... Ishtar se redressa, sortant son ancre de métal avant de la poser sur l'épaule de Theorem alors à genoux.

"Par mon autorité souveraine et par mon sang, moi, Ishtar Sakipat Tebisha Naviento, Amirale Gouverneure Magma Suprême, fille de Tiamat la Mère des Mères, tsarine d'Inferis, je t'offre la liberté et la citoyenneté d'Inferis... Je te fais Burgrave de Fort Stanov officiellement, Ministre de la Propagande et Hérault Lancier de Nachtheim. Tu es désormais...

... Theorem von Nacht."

La foule lâcha un hurlement fiévreux et patriotique. Les esclavagistes d'Inferis devaient un peu serrer les fesses actuellement car les demandes allaient pleuvoir, mais dans la colonie ça se faisait plus facilement. La dragonne offrit en échange de l'ancien collier d'esclave (que Theorem allait vendre aux enchères) un plus beau collier au latex doré et confortable que Theorem installa lui-même en ayant besoin d'un peu de l'aide de Chengzu. La dragonne se plaça en retrait pour laisser au haiena quelques mots devant la population.

"Infernoises, infernois, ici, c'est Nachtheim, notre colonie. Ici on a prouvé notre valeur, on a éprouvé notre courage, on a tenue bon dans cet endroit hostile... Mais ici, nous sommes une peuplade fière et résolue. Nos efforts ne sont pas vains, ils portent sans cesses leurs fruits. Aujourd'hui je suis affranchi par mes efforts et bientôt, les autres esclaves de la colonie, vous aussi vous pourrez obtenir vos droits ! Ici c'est Nachtheim et c'est une terre d'aubaines et d'occasions ! Nous serons forts et fiers ! Et je porterais les couleurs de notre belle colonie à jamais !"

La foule devint hystérique un moment, et Theorem s'offrit son premier bain de cris de joie et d'ambiance électrique. Pour marquer l'évènement, l'hymne nationale d'Inferis fut chanté par Theorem devant la foule qui la reprit en coeur, main sur la poitrine. Une fois ce nationalisme passé, les festivités commencèrent. Ishtar avait tout prévu et une compétition de combat armée se déroula quelques salles plus loin. Theorem retrouva Ishtar et Chengzu dans la loge de l'amirauté pour voir le combat, tenant bébé Kaori dans ses bras. Il avait enfin la fierté de tenir cet enfant sans se sentir inférieur et bon à rien... Aux yeux de la population, il devenait un héros. Pour l'état Infernois il devenait un outil de propagande... Mais dans tous les cas il avait ce qu'il avait désiré : une famille...

De l’amour à la haine, il n’y avait qu’un pas, un pas qui faillit être franchi aujourd’hui.

La confrontation avec Ishtar fut explosive. Chengzu ne s’attendait pas à moins. Quand il expliqua calmement à Ishtar que Theorem devait être affranchi, elle crut à une plaisanterie, puis s’énerva, furieuse qu’on conteste son autorité. Theorem dut s’armer de tout son courage, mais il ne semblait à vrai dire plus si effrayé que ça. Il était résolu, et, quand le marchandage d’Ishtar échoua, elle passa aux menaces. Chengzu s’y attendait, il savait comment elle fonctionnait. Elle tenta de remettre ça à plus tard, indiqua que ce n’était pas sérieux, et Chengzu décida d’apporter le coup fatal.

« Quand Theorem m’en a parlé, il était prêt à recourir à l’Austauschkampf. »

Cette tradition ancestrale, sorte d’ordalie ancienne, amena Ishtar à comprendre que Theorem était sérieux. La dragonne réfléchit ensuite lourdement, et Chengzu resta ensuite assez silencieux. Ce contentieux ne le regardait pas directement, il intervenait tout au plus en qualité de médiateur, conscient que la situation était tendue. Apprendre que Theorem était prêt à la combattre à mort ébranla les convictions d’Ishtar, qui avait toujours souhaité l’amour de Theorem. Intervenant de manière ponctuelle, Chengzu tentait d’arrondir les angles, et philosopha en posant sa main sur l’épaule d’Ishtar, qui semblait plus fragile que jamais.

« L’amour, c’est un acte de foi, un acte de confiance… Tu as voulu enchaîner Theorem en craignant qu’il ne parte… Mais cela n’a jamais été le souhait de Theorem. »

Theorem lui assura qu’il ne comptait pas quitter la colonie, ni sa vie ici, et Chengzu sourit doucement.

*Finalement, ça s’est très bien passé…*

*
* *

Il fallut quelques jours pour annoncer l’affranchissement de Theorem. La colonie de Nachtheim accueillit cela avec joie, mais Chengzu savait que des temps difficiles s’annonceraient. Ishtar joua de propagande, faisant passer Theorem pour un héros infernois, mais, en affranchissant un esclave, elle créait un dangereux précédent. Sa défaite contre les Mijakiens il y a plusieurs années avait affaibli l’autorité toute-puissante d’Ishtar, et, à Inferis, il n’y avait pas de place pour les faibles. Chengzu savait qu’il allait falloir s’occuper des concurrents, que des Infernois allaient vouloir renverser Ishtar.

Mais, pour l’heure, il était temps de planifier leur mariage. Les faire-part furent envoyés, et, après le discours d’Ishtar, où Chengzu fit sagement le choix de rester silencieux, le trio se rendit dans la chambre de Kaori. Leur bébé était éveillé, joyeux, et Chengzu invita Theorem à le prendre dans ses bras, tout en lui caressant l’épaule.

« Nous formons désormais pleinement une famille… Je fais le vœu que plus rien ne nous oppose, qu’il n’y ait plus aucun secret entre nous. Ce moment de bonheur ne durera pas. Nous aurons à affronter des menaces, extérieures au pays comme internes à celui-ci. Ce n’est qu’en nous soudant ensemble que nous protègerons notre famille. Ishtar, Theorem… Plus que jamais, je vous aime tous les deux. »

Il sourit doucement, et sa main caressa le corps de Kaori. Ishtar en fit de même, et le chatouilla un peu. Kaori remua entre les bras de Theorem en gazouillant joyeusement.

Oui, ils y étaient enfin… Une famille accomplie ! Chengzu avait le sentiment d’avoir atteint l’apogée de son existence. Comment pouvait-il être plus heureux qu’en ce moment ?

« Merci, Theorem… Sans toi, sans qu’on ne se retrouve, jamais je n’aurai pu connaître un tel bonheur. »

Un nouveau chapitre de son histoire s’écrivait désormais…

F I N

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Vie de famille ?

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