The Multiversity

Il s’amusait avec elle. Il comprenait l’attirance d’Ishtar pour l’okami. Elle était très endurante, et, plus le désir croissait en elle, et plus elle la sentait s’enhardir. La jeune louve n’avait pas froid aux yeux, le narguant encore, voulant le voir sortir de ses gonds. L’ancien Chengzu aurait sans doute eu des restrictions à se laisser ainsi aller. Ce n’était désormais plus le cas. Dominateur assumé, Chengzu sourit donc en sentant Shad danser sur lui. Il s’était assis sur le lit, écartant les jambes, et posa une main sur les fesses de Shad, palpant son cul sans ménagement, et l’aidant aussi à se soutenir sur lui. Elle devait désormais faire l’essentiel, et se demanda si ce n’était pas lui qui fatiguait. Chengzu sourit alors, ne pouvant toutefois nier que la double verge était un exercice épuisant ! Sa mère vampirique continuait à le former là-dessus, à améliorer ses performances sexuelles. Mélinda pouvait faire ça, vu qu’elle était après tout affiliée au culte de Lust. Chengzu devait apprendre à gérer le fait de sentir deux fois une érection, et tout ce qui allait avec. Alors, ce n’était effectivement pas simple, mais cela valait le coup ! Cela, il ne pouvait le faire qu’avec les concubines du couple, que ce soit les simples esclaves ou les concubines un peu plus régulières, comme Alice Korvander… Ou désormais Shad !

La louve se tortillait sur place, sentant son cul et sa chatte se faire remplir. Remuant encore, Shad se cambra vers l’arrière, faisant jouer ses articulations, puis revint avant, agrippant ses cornes. L’homme-bélier soupira doucement, et la laissa le mordre, grognant encore.

« C’est… C’est à croire que tu souhaites devenir une vampire, Shad ! »

Qui sait ? Mais il ne pensait pas que cela soit possible. Pour lui, elle était atteinte de lycanthropie, et il s’agissait d’une mutation incompatible avec le vampirisme, qui était une autre forme de mutation. Mais elle était endurante, ça oui ! Et cela ne venait pas que d’Ishtar, Chengzu était intimement convaincu que les expériences sexuelles de Shad auraient de quoi faire rougir des chroniqueurs érotiques, et auraient mérité une belle saga littéraire.

Contrôlant sa respiration, il serra ses cheveux, son autre main allant gifler son postérieur. Ses doigts gantés se serrèrent directement sur sa peau, filant sous la minijupe pour agripper la chair tendre, douce et trempée de Shad.

« N-Non, haaa… Ma transformation en vampire… M’a offert tellement de choses ! Je contrôle mon rythme sanguin, S-Shad… C’est… C’est ça qui me permet de tenir face à des nymphomanes affamées comme toi ! »

Chengzu se déplaça doucement, et renversa alors Shad. Elle se retrouva ensuite couchée sur le côté. Chengzu s’allongea dans son dos, la prenant par l’arrière, et déplaça sa main pour soulever sa jambe supérieure (image d’illustration), et pouvoir mieux la bourrer.

« Et puis… Je me forme aussi, hmm… ! Concurrencer Ishtar a toujours été mon objectif. Mais elle est un peu trop douce avec toi, hmmm… Cela se voit, tu es tellement impertinente ! En temps normal, jamais Ishtar ne tolérerait un tel sarcasme ! Alors, il faut bien que je te dresse un peu, que je t’apprenne… Hmmm… Le respect ! »

L’homme-bélier grogna encore, clignant des yeux, et lécha le creux du cou de la femme, la mordillant à son tour, mais sans encore ponctionner son sang… Il ne voulait pas qu’elle tombe dans les pommes, après tout !

L’Okami soupira de plaisir, venant passer sa main derrière la nuque du Bélier pour l’attirer contre elle et l’embrasser, leurs langues se mêlant l’une à l’autre. Elle pouvait sentir son corps puissant derrière elle, se frottant contre le sien et ces deux verges la pilonner encore et encore. L’un des avantages à être un vampire était cette fameuse endurance, une endurance à laquelle la Louve y répondait avec entrain. Mais il ne fallait pas nier que c’était bien grâce à ses expériences passées qu’elle était capable de tenir aussi longtemps. Néanmoins, Chengzu devait entendre parfaitement son cœur qui tambourinait à tout rompre dans sa poitrine, pulsant rapidement son sang. Une pulsation qui pouvait se voir et se sentir au niveau de sa gorge.

« Je hmm…vais commencer à croire que tu es jaloux d’Ishtar ! – elle lâcha ces quelques mots tout en l’embrassant, finissant par mordiller doucement sa lèvre inférieure – vient boire… »

Tout en lui donnant cet « ordre » ou plutôt cette « invitation », elle appuya doucement au niveau de la nuque de son partenaire, l’amenant à reposer ses lèvres contre son cou. Cou qu’elle offrait également de son plein gré tandis qu’elle remuait également contre ses verges. Continuant à appuyer doucement la tête de Chengzu contre son cou, la Louve souffla :

« Montres moi que tu maîtrise cette fameuse Etreinte… Et ne t’en fais pas, j’ai encore de la ressource. »

Peut-être craindrait-il qu’elle n’ait plus assez de sang ? Mais la Louve avait parfaitement confiance en ses capacités et également en celle du Bélier, si besoin, elle savait qu’il saurait s’arrêter à temps. Ou du moins, il devra montrer qu’il en est capable. Dans tous les cas, l’Etreinte avait été demandé et si Chengzu parvenait à la réaliser, la suite risquait d’être intéressante !

L’Étreinte… C’était la base de tout vampire. Savoir comment se nourrir. Un vampire n’avait pas uniquement besoin de pain et d’eau, mais aussi de sang. Un liquide précieux, qui renforçait la vigueur du vampire, et qui l’empêchait de sombrer dans la folie. Mélinda lui avait expliqué cela de façon assez scientifique, en lui indiquant que le sang servait à irriguer le cerveau. Contrairement aux autres espèces, le sang des vampires se raréfiait plus rapidement, et il fallait régulièrement remplir les réserves. Le sang était leur point faible, mais aussi leur point fort. Leur point faible, car ne pas en boire amenait irrémédiablement à une dégénérescence cellulaire. On perdait le contrôle, on perdait toute notion de réflexion pour devenir plus sauvage, jusqu’à n’être plus qu’une espèce de goule errante, ou mourir par la suite. Mais c’était aussi leur point fort, car l’absorption de sang renforçait les vampires, améliorait leurs caractéristiques… Et, au cas présent, renforçait leur ardeur sexuelle.

Shad lui proposa donc de la mordre. Il n’en fallait pas plus pour le motiver. Chengzu soupira plus fortement, et ouvrit la bouche. Ses canines pointèrent, et caressèrent le creux du cou de l’okami. Elle n’avait en soi rien à craindre, Mélinda avait appris à Chengzu à bien mordre. L’idée était de frôler la veine (ou l’artère), de ne pas la couper (ce qui provoquerait une hémorragie), mais simplement de l’ouvrir sur le dessus. Ainsi, le sang continuait à circuler normalement, et on se contentait de le sucer. Chengzu s’était exercé sur des mannequins pendant un certain temps. Il se rapprocha donc, et caressa la peau de Shad, puis enfonça ses crocs.

« Hmmm… »

Au bout de quelques millimètres, il heurta l’artère carotide. Cette artère qui allait vers le cerveau était la plus intéressante pour les vampires. Chargée de sang, elle irriguait aussi le cerveau. En boire, cela coupait aussi l’approvisionnement de sang chez la personne mordue, et déclenchait une sorte de curieux sentiment euphorique. On planait, tout simplement, comme si on avait pris un shoot. C’était une sensation particulière, l’impression de flotter… Et le plaisir ressenti n’en était que plus fort.

Chengzu mordit donc, ouvrit très légèrement l’artère, et retira ensuite ses dents. Il entendit le couinement de Shad quand il la mordilla. Impossible de parler vu sa position, alors il préféra agir, et commença à sucer, aspirant le sang de la jeune femme. Ses queues durcirent rapidement, et ses muscles se bandèrent. Le sang l’emballait, l’excitait furieusement, et Chengzu commença à remuer plus lourdement. Il avait une main posée sur la nuque de Shad, et l’autre s’appuyait contre ses cuisses, remontant pour se crisper sur ses fesses, sous sa minijupe en latex, et il continua à pomper son sang.

« Hmmmmm… !! »

Quelques gorgées, c’était tout ce qu’il comptait prendre. Pas assez pour mettre la vie de Shad en danger, loin s’en faut. Mais assez pour la faire planer, et peut-être bien l’amener à un orgasme prématuré…

L’Etreinte, la Louve l’avait déjà expérimentée maintes fois avec Alexandre Dowell ; elle savait donc ce qui l’attendait : cette cascade de plaisir sans fin, cette sensation d’être complètement à la merci de l’autre. Elle avait confiance en Chengzu et savait qu’il boirait juste suffisamment de sang pour se renforcer sans que cela ne soit trop dangereux pour elle. Elle couina doucement quand les canines percèrent sa peau et manqua un battement de cœur quand les lèvres du Bélier se posèrent contre sa gorge, se mettant à sucer ce nectar carmin si précieux. La Louve cligna des yeux avant de sentir son esprit lui échapper, partir dans une espèce d’était euphorique tandis que son corps entier était sensible à la moindre caresse.

Elle poussa un long gémissement, sentant les deux queues du Bélier enfler et repartir de plus belles dans leurs trous respectifs. Son cœur s’emballait, son esprit n’arrivait plus à raisonner, ne se concentrant que sur le plaisir ressenti. Elle arriva cependant à passer une main derrière la nuque de Chengzu, le collant contre sa gorge, l’invitant à continuer à boire. C’était là un des dangers de l’Etreinte, la cible pouvait être amenée à encourager le vampire à continuer de boire, encore et encore, jusqu’à ce que ce soit trop tard. Une épreuve de volonté également pour le dit vampire qui devait donc s’arrêter et se retirer avant que ce ne soit trop tard !

« Hmmm !! »

Elle jouit. Prématurément et avec force, se resserrant contre les deux membres en elle. Une petite mort redoutable qui se diffusa dans tout son être, faisant battre son cœur plus fort, lui faisant pomper également plus rapidement son sang, ce dernier arrivant de ce fait plus rapidement entre les lèvres de Chengzu….

Il y avait deux manières de boire du sang. La méthode dangereuse consistait à retirer ses canines, et à sucer. C’était dangereux, car il n’y avait plus aucun obstacle entre le vampire et sa proie. La proie se vidait donc très rapidement de son sang, trop rapidement. La meilleure solution était donc de conserver les canines, car elles permettaient de ralentir le débit sanguin. C’est ce que Chengzu faisait, et avec une grande satisfaction. L’homme bélier la pénétrait avec appétit, et, sous l’effet de ce sang onctueux, il sentit ses verges durcir avec force. Il avait beau avoir joui avec énergie en elle, il sentait la vague le saisir encore, avec une force incroyable.

« Hnnn… »

Chengzu frémit en sentant la main de Shad se déplacer pour empoigner ses cheveux, l’empêchant de s’éloigner. Le message était limpide, explicite, et le bélier frémit encore, sentant son corps crisser contre le sien. Il posa ses mains sur les seins de la Louve, appuyant dessus avec fermeté. Il la sentit alors jouir, et trembla nerveusement, sentant sa verge s’inonder de sa mouille, ce délicieux nectar qui afflua contre lui. Il la laissa jouir, ralentissant le rythme en appuyant sur le bassin de Shad, empalant la femme sur ses deux verges. Ses deux queues s’enfoncèrent les plus loin possible en elle, et il remua alors, laissant la vague le saisir à son tour.

En réponse à l’orgasme prématuré de Shad, Chengzu répondit par le sien. Un double orgasme précipité motivé par l’afflux du sang de Shad, un sang très particulier, chargé d’énergie et de magie. Il ne put se retenir face à cette vague, ce goût inattendu et merveilleux. Le sang déferle avec saveur dans sa gorge, et il se mit à jouir puissamment, répandant sa semence en elle.

« Oh, Shad… »

Un doux soupir s’échappa de ses lèvres. Il libéra le cou de la femme, et se déplaça… Puis la poussa en avant. L’intéressée tomba à quatre pattes sur le lit, frottant ses fesses contre ses deux membres. Ses queues l’élançaient toujours, et il caressa avec l’une de ses mains les cheveux de Shad, puis appuya fermement dessus, tirant sa tête en arrière. Se délectant de la scène, Chengzu la pénétra à nouveau, geignant sauvagement, et la fessa dans la foulée.

« Hmmm… Tu aimes ça, hein, belle salope ? Tu aimes me sentir en toi ?! Hum, sois une belle chienne, aboie bien fort ! »

Il parlait désormais d’une voix forte, puissante, marquée par le désir et par cette vague sauvage qui l’envahissait et qui le dominait totalement !

Il jouit, avec intensité, répondant sa semence en elle et la Louve soupira de plaisir, transit encore par l’Etreinte. Quelques gouttes de sang coulaient encore contre sa gorge mais rien qui pourrait s’avérer être trop dangereux. Elle se sentit être violemment poussé en avant par la suite, tombant à quatre pattes, sa croupe frôlant les deux verges couvertes de fluides du Bélier. Et avant qu’elle n’ait le temps de réagir, il tira de nouveau ses cheveux, la faisant grogner de douleur, mais surtout de plaisir ! La Louve poussa un long gémissement quand les deux épées retrouvèrent leurs places dans leurs fourreaux.

« Hmm haaa ! E…et toi alors ? O…oses me dire que …hmm ! Tu n’aimes pas ça ! »

Pensait-il qu’elle ne noterait pas ses petits grognements de plaisir ? Sa respiration également haletante ? Le corps du bélier était en sueur sous l’effort, un effort né d’un plaisir partagé. Et décidant de jouer le jeu et donc de répondre à l’ordre, ou plutôt à la requête du vampire, l’Hybride se mis à aboyer, à imiter une petite chienne.

« WOAF !! »

En même temps, elle se laissait empaler sur les deux verges, frissonnant de plaisir ; ses doigts serraient le drap en latex sous elle, sa minijupe de latex crissait également sous le poids de Chengzu qui tel un bélier continuait ses assauts sans défaillir. Il lui semblait même que ces derniers étaient devenus plus brutes , plus amples et il n’y avait qu’un moyen de le vérifier…

« WOAF !! »

Elle aboya de nouveau, allant même jusqu’à sortir la langue et haleter. Sa propre queue battait l’air à tout rompre tandis qu’elle avait l’impression qu’il arrivait à aller encore plus loin qu’auparavant ! Sa chatte et son cul étaient littéralement en feu, subissant les frottements répétés des deux lances de chaires. La mouille enduisait l’une d’entre elle, lui permettant de glisser avec aisance et facilité dans un corps tout tremblant de plaisir …

Un plaisir qui allait exploser sous peu !

Chengzu n’était pas habitué au maniement d’une double verge. Mélinda, sa mère vampirique, le lui avait expliqué, en lui indiquant que c’était normal. Il ressentait deux fois plus de plaisir que ce qu’on était supposés ressentir, mais cela demandait aussi deux fois plus d’effort. Or, le désir sexuel était une force d’attraction terrible, qui pouvait vous faire perdre la raison. Avec deux verges bien durcies, Chengzu ne pouvait qu’être esclave de ses propres pulsions. Il existait des techniques, des méthodes pour permettre de contrôler de telles pulsions, mais, pour l’heure, Chengzu se contentait de se faire plaisir. Il prenait Shad par l’arrière, et grognait, effectivement. Devant lui, Shad, elle, aboyait, n’arrivant plus à se retenir.

« Rrrrr… Haaaa, pu-Putain ! »

La sueur coulait à travers sa tenue en latex, ondulant sur ses muscles. Sa respiration devenait plus lourde, plus précipitée, tandis que le désir dominait tout. Douleur et plaisir ne formaient plus qu’une seule et même chose qui l’envahissait totalement. À ce stade, il était inutile de retenir quoi que ce soit. Chengzu laissait parler sa passion, sa bestialité, sa fureur… Une véritable tornade sexuelle qui pilonnait la chatte et le cul de Shad. Celle-ci peinait à tenir, alors, quand elle commença à tomber sur le lit, Chengzu attrapa chacun des poignets de l’okami.

En tirant sur ses bras vers l’arrière, il la força à se relever, étirant les bras de Shad au maximum sur les côtés. Il grogna encore, et le bélier accentua progressivement le rythme, la prenant comme il aimait bien le faire. Il coulissait sans problème en elle, et soupira à son tour, sentant en effet l’étroitesse du con et de la chatte de Shad.

« Hmmm… !! »

À ce stade, les mots étaient inutiles, superfétatoires. Le désir, voilà la seule donnée à prendre en compte, la seule chose qui envahissait le bélier. Il besognait Shad avec passion, s’enfonçant en elle, s’unissant, faisant craquer et grincer le lit, bien décidé à la pousser jusqu’à l’orgasme !

Le plaisir, ce doux et puissant plaisir déferlait en elle comme une vague instoppable. La Louve gémissait, couinait, haletait ! Son corps tout entier tremblait de plaisir, chaque coup de rein lui retirer un cri de plaisir et ceux malgré la douleur qu’elle pouvait également ressentir en parallèle. Chengzu menait la danse, imposant un rythme soutenu, brutal mais ô combien plaisant pour la Lycane. Il la maintenait droit, ses bras écartés dans son dos, qui était lui-même courbé, son bassin rebondissant contre celui du Bélier. Ses deux verges la pilonnaient sans relâche, glissant dans son cul et dans son con au plus loin. La Louve gémissait de plus en plus, jusqu’à ce que cette fameuse vague ne vienne à exploser. Tous ses muscles se contractèrent simultanément, enserrant fortement les verges logées en elle.

« Hmm haaaaaaaa !!! »

Les spasmes prirent le relais par la suite, cherchant à « drainer » les membres phalliques du vampire hybride. Et ils obtinrent gain de cause car la Louve pu facilement sentir une vague de chaleur envahir ses deux trous. Une vague de chaleur provoqué par un liquide épais qui ne tarderait pas à venir tâche les draps en latex du lit. Cette sensation…Elle aurait dû mal à s’en passer ! Elle sentait le plaisir de Chengzu déferler en elle, ainsi que ses membres qui tressautaient tandis qu’ils la remplissaient, encore et encore…Ce qui eut pour effet de lui provoquer un deuxième orgasme ! Plus petit que le précédent certes, mais tout aussi plaisant !

« Hmm…Pas étonnant que Theorem et Ishtar t’apprécient…t’as un sacré hmm…potentiel ! »

Elle se délogea de son emprise par la suite et vint à l’embrasser tout en venant masturber ses deux lances de chair à tour de rôle. Des lances de chair recouverts de fluides corporels qui auraient bien besoin d’un petit coup de nettoyage ! Et pour cela, la Louve descendit simplement entre les cuisses de Chengzu et se mis à lécher les deux membres, tour à tour, dans l’objectif de les nettoyer et quand sa tâche fut finie, elle se laissa tomber simplement sur le lit, soupirant longuement avant d’afficher un sourire amusé.

« Sais-tu que l’on a eu un spectateur Chengzu ? »

Oh oui, il devait sans doute l’avoir senti également, ce petit espion…

Avait-il réussi à rabattre le caquet de cette insolente louve ? On pouvait être tentés de le croire, et Chengzu, en tout cas, se le disait. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il fasse ça, et lui-même n'aurait pas cru devoir y arriver. Sa double verge... Une évolution liée à sa nature hybride très particulière. Sa mère vampirique, Mélinda, avait examiné son sang. Les alchimistes mijakiens avaient affirmé que le sang de Chengzu était très particulier. Cela n'était pas si rare que ça, mais pas non plus fréquent. Avec les hybrides, le vampirisme produisait parfois des résultats détonants. De base, le vampirisme était une mutation assez spécifique aux êtres humains, mais on pouvait, en pratique, vampiriser n'importe quelle espèce. Chengzu aurait pu le faire sur Shad. Il suffisait de lui retirer une bonne partie de son sang, puis de la forcer à boire le sien... Mais elle n'aurait sans doute pas apprécié qu'on la force. Chengzu la laissa donc reprendre ses esprits, après avoir puissamment joui en elle. Un double orgasme, c'était tout de même éprouvant ! Ses deux queues s'étaient vidées, crachant leur semence, tapissant le cul et la chatte de la louve de sa semence chaude et bouillonnante. Il respirait lourdement, sentant la main gantée de Shad glisser sur ses deux membres.

« Hmmm... Je ne vais pas pouvoir les maintenir longtemps. »

Maintenant que la vague était passée, Chengzu reprenait petit à petit ses esprits. Shad lui fit observer qu’il y avait quelqu’un en leur compagnie, dans le placard. Il tourna la tête, tandis qu’elle put sentir le sexe de Chengzu reprendre une apparence plus normale. Ses deux verges se rétractèrent, venant se recoller l’une à l’autre pour n’en former finalement plus qu’une.

Chengzu avait senti la présence de Theorem. Le sang ne mentait pas. Il se doutait que son amant était là, dissimulé dans la penderie, attaché par des liens. La tentation était grande de lui ouvrir la porte, et de l’inviter à nettoyer, ou à regarder la suite. Chengzu aurait pu le faire, mais il caressait d’autres ambitions.

« Moi, je n’ai rien entendu... À part toi qui beuglais comme une folle en t’empalant sur mes queues. »

L’homme-bélier se déplaça un peu, caressant doucement la joue de Shad, et l’embrassa tendrement sur les lèvres. Un baiser chaste et délicat, qui tranchait avec la sauvagerie de leurs ébats.

« Je pense que je vais proposer à Ishtar de participer à vos petites sauteries... Tu me plais, Shad. Tu m’as même fait saigner, c’est admirable ! Il se peut que je revienne t’inculquer à nouveau le respect bientôt. »

Il sourit alors, et, dans ce sourire, on y perçut, pendant quelques instants, l’ombre de l’être doux et innocent qu’il avait jadis été, et dont il restait toujours, en lui, un infime substrat.

Et l’homme était indéniablement heureux de cette rencontre très agréable et très savoureuse avec Shad...

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