The Multiversity

Diana soupirait lentement en sentant une douce chaleur remonter dans le creux de son ventre. Cette sensation… Oui, voilà ce qu’elle aimait ! Elle ne put que sourire devant le compliment d’Emily, qui lui caressa les cheveux. Diana était une femme aussi svelte que musclée. Elle restait après tout une guerrière, et elle sourit donc, frottant son nez contre celui d’Emily, jouant avec elle. Le compliment d’Emily faisait un peu « roman à l’eau-de-rose », mais elle pouvait le comprendre, au vu du contexte. Elle sourit donc, et posa sa main sur le menton d’Emily, relevant sa tête pour croiser son regard… Et l’embrassa à nouveau. Après les joues et les épaules, Diana revenait à l’essentiel, et pressait son corps contre celui d’Emily, l’écrasant chaudement et sensuellement.

« Hmmm… »

Wonder Woman laissait le plaisir monter lentement. Rien ne pressait, après tout, et Diana comptait faire monter le désir tranquillement, pour elle, comme pour sa partenaire.

« Quand on en aura fini, tu ne sentiras ni dégoût ni rage, Emily… Un guerrier, ce n’est pas que quelqu’un qui se contente de tuer. Il faut célébrer la vie pour comprendre l’importance de l’ôter… »

Pas de faux-semblants chez Diana, qui aimait le sexe pour ce que cela était, pour ce que cela représentait… Une osmose des corps, une sacralisation du plaisir, du désir. Un plaisir intense et jouissif qu’il était plaisant d’exercer. Diana, après ce nouveau baiser, se déplaça lentement, emmenant toujours Emily avec elle, et elle l’étala sur le lit, la couchant sur le dos. Diana lui sourit encore, penchée par-dessus elle, et caressa son visage, glissant sur sa joue.

« Es-tu prête, Emily ? Ce souffle de vie, le ressens-tu en toi ? As-tu envie de réveiller cette pulsion, de la laisser s’exprimer pleinement ? »

Diana l’observa encore, curieuse de voir si Emily ressentait les mêmes choses qu’elle…

Le corps pressé d’Emily est retenu entre le mur et cette amazone au charme inégalé. Elle qui n’a jamais voulu vivre de dégoût et de colère, elle qui a passé son adolescence avec de nombreuses blessures émotionnelles, sa guérison pouvait enfin commencer. Une étape à la fois et avec une excitation si naturelle qui éveille son âme. Emily ne répond pas sur cette notion du guerrier ; Le mal fut déjà accompli et ce serait stupide de gâcher leur moment ensemble pour étaler les pires instants de sa jeune vie. Célébrer la vie par des relations charnelles donc, un concept qui surprend et attise l’intérêt de l’invitée.

Tout doucement son dos quitte le plat du mur, prise dans ces bras féminins mais forts qui la transportent vers le lit bâti pour deux personnes. Emily continue de presser de douces bises sur la peau de Diana, de garder son visage contre la nuque après s’être frotté le bout du nez. Heureuse par ce simple jeu tout mignon elle sourit avec un relâchement de toute tension. Allongée comme une princesse charmante ses yeux montent instinctivement vers Wonder Woman qui la surplombe dans une position dominante. Rien au monde ne peut pleinement la préparer pour l’expérience qui se présentait à elle. Emily inspire en crispant un peu des doigts contre la couverture avec cette même couleur rouge pivoine sur ses joues qui la rendait toujours aussi adorable. La même impulsion qui affaiblissait ses jambes déferle sur son corps comme une vague, lui faisant hocher positivement la tête.

Emily agrippe sa fermeture éclair et la fait descendre de son collet jusqu’en bas. Un clac ouvre complètement sa veste qu’elle retire lentement. Ce qui se cachait en-dessous n’est qu’un simple top moulant comme porte les sportives tandis que c’est un petit short noir qui sert de dernier rempart entre Diana les parties génitales de la demoiselle. Nul besoin de porter trop de vêtements quand son pouvoir consiste à émettre des chaleurs épouvantables. Sa tenue est la seule protection viable entre son don et quiconque serait exposé à cela. Mais aujourd’hui et pour le futur la Mégapolienne doit faire le saut de la foi et permettre aux autres de la toucher. Elle halète silencieusement en observant la tenue de Diana.

- Avec toi je suis prête pour tout. Laisse-moi…laisse-moi l’honneur de…

L’impulsion est une voix qui lui insuffle une énergie hormonale puissante et des conseils qui bourdonnent dans sa tête. La jeune femme voulait voir Diana dans sa splendeur exprimé par ses mains se posant sur l’armure. Au niveau des seins deux poignes font glisser le textile et le métal assez pour libérer la poitrine. Emily redresse le haut de son corps et vient caler son visage contre le décolleté. Chaque aspect de Diana est honoré par ses lèvres qui goûtent la chair comme pour le plus sucré des fruits même si Emily ignore que ça viendra plus tard. Avec une maladresse de débutante ses mains cherchent comment enlever toute l’armure sans y parvenir complètement. Son souffle chaud passe sur la pointe d’un des tétons qu’elle lèche et aspire par intermittence.

- Je veux exprimer cette pulsion et apprendre à l’exprimer avec toi. Je te le demande de tout mon coeur, Diana.

Diana soupira doucement en s’allongeant contre le corps d’Emily. Elle sourit contre elle, et laissa Emily retirer son gilet. Dessous, elle ne portait rien. Diana savait qu’Emily pouvait augmenter sa chaleur corporelle, ce qui expliquait sans doute l’absence de vêtements dessous. En tout cas, Emily était nerveuse. Elle fixait lentement Diana, n’osant plus parler. Sa nervosité ne manquait pas d’amuser Diana, qui la regarda encore, un sourire enjoué sur le visage, filant sur le coin de ses lèvres. Emily déplaça ensuite ses mains, et palpa le corset de Diana, qui gloussa doucement.

« Tu es toute chaude, Emily… Je te sens nerveuse, je me demande bien pourquoi… Ne me dis pas que je t’intimide, si ? »

Wonder Woman n’était pas si surprise. Elle savait sa popularité. C’était aussi pour ça qu’elle aimait le sexe. Lorsque les rapports sexuels commençaient, ces barrières disparaissaient. Les amants redevenaient des êtres bestiaux s’exprimant dans la plus pure charnalité. Cela ne pouvait que plaire à Diana, qui aimait quand les choses évoluaient ainsi. Cela allait néanmoins prendre du temps. Elle laissa Emily retirer les armatures métalliques de son corset, et elle soupira doucement, laissant Emily retirer son corset. Ses seins se dressèrent, appétissants, pour les beaux yeux d’Emily, qui les fixa avec attention. Son regard n’échappa pas à Diana, qui l’embrassa alors sur le front, restant allongée contre elle, et elle écarta à son tour les derniers pans du gilet d’Emily, le jetant sur le sol, puis elle alla l’embrasser avec appétit, leurs seins se heurtant ensemble.

Emily lui avait indiqué vouloir exprimer sa pulsion d’amour. Diana y répondit par un baiser prononcé, soutenu, et lui sourit ensuite, sentant elle aussi le désir remonter en elle, la faisant frissonner. Elle se redressa ensuite, et laissa la bouche d’Emily s’attaquer à l’un de ses seins. Elle soupira doucement et se mordilla les lèvres quand Emily s’attaqua à son téton.

« Oh… Voilà ce que j’aime… L’amour ne s’exprime pas à travers des mots uniquement, Emily… Exprime-moi ton désir avec ton corps… »

Emily est désormais nue dans un lit douillet avec une des plus puissantes Amazones de la Terre comme partenaire sexuel. Cette imagerie, jamais son soi passé n’y aurait cru avant que ce moment arrive. Son cœur battait dans sa poitrine et bourdonnait même jusque dans ses oreilles. Sa nervosité évidente culmine en un sursaut de peur lorsqu’interrogée sur ce sujet. Oui, son corps commençait déjà à être chaud au toucher et cela pousse Emily à se mordre la lèvre inférieure en baissant plus la tête. Le goût du téton persiste longuement dans sa bouche et elle adore cela.

- Je n’ai jamais exprimée ma pulsion auparavant. J’ai peur de perdre le contrôle et que cette chaleur fasse du mal. Je ne veux plus que ce pouvoir devienne une source de malheur et qu’elle me garde isolée.

C’est là un chapitre douloureux de sa jeune vie contre lequel elle trouva la force de lutter parmi les amazones de Themyscira. Cela dit, Emily avait admis son souhait d’être sexuellement ouverte avec Diana et elle le ferait. Son séjour serait une période de soin émotionnel, d’apprentissage et d’enseignement. Un échange bénéfique dans l’ensemble. Elle commence alors son cheminement avec la princesse mise à nue. Une main chaude et douce glisse sur le bas-ventre et va caresser la fente intime de Diana. Ses doigts doutent, se promènent sur la fente en écartant mollement les pétales intimes. Emily inspire avec plus de concentration ce qui se perd aussitôt que la jeune femme se fait embrasser deux autres fois. Son premier couinement mignon la fait trembler et aussi briser ses remparts. Deux doigts commencent alors à pénétrer la vulve rosée de Diana et glissent à mi-chemin jusqu’aux phalanges. La jeune demoiselle reprend son assaut sur les deux tétons léchés et sucés  avec un appétit saphique qui éclos enfin dans le cœur et l’âme de la métahumaine.

- J’espère aussi ne pas sauter des étapes. Chuchote-t-elle.

Emily expire sa nervosité hors de son corps. Ou du moins le plus possible. Il n’y avait qu’un moyen d’exprimer sa pulsion et c’était de prendre l’initiative. Elle se place dessus sa partenaire et lui agrippe une épaule en venant se frotter contre ce corps nu et athlétique. Une légère mordille sur la nuque puis la bouche embrasse l’épaule libre. Ses doigts continuaient de jouer dans la fente et de stimuler les parois dans un effort remarquable venant d’une débutante. Les joues rouges resurgissent ; Emily voulait goûter à la fente sans plus attendre et rien n’allait l’arrêter à ce point. Ses yeux adoucis fixent la fente, sa paume de main massant l’entrée de sa chaleur. Doucement elle écarte les cuisses et sa bouche vient se coller contre le fruit de la passion. La sève est collectée, avalée. Emily languit et frotte avec amusement son nez contre le clitoris de Diana.

Diana sourit doucement quand les doigts d’Emily, curieux et assoiffés, filèrent contre sa porte intime. Elle se mit à titiller cette zone, tout en demandant à Diana si elle ne prenait pas trop ses aises, si elle ne grillait pas les étapes. Sourire en coin de l’intéressée, qui restait confortablement allongée contre le corps tout aussi agréable d’Emily, un corps qu’elle dominait allégrement avec ses formes, avec ses muscles, et avec sa beauté ravageuse. Elle laissait Emily agir, un sourire en coin sur les lèvres, et posa sa main sur les cheveux d’Emily. Elle se pencha vers elle, frottant doucement son nez contre le sien. Un délicat baiser d’esquimaux qui tranchait avec toute cette tension sexuelle sous-jacente qui semblait sur le point d’exploser.

« Et bien… Si on devait vraiment respecter la tradition, il faudrait d’abord que nous nous battions, et c’est celle qui gagnerait qui choisirait comment faire l’amour, et qui prendrait les décisions… »

Une tradition étonnante, mais était-elle si surprenante ? Les Amazones avaient leur mode de vie, et, pour que leur peuple reste toujours aussi somptueux plusieurs millénaires après la disparition de la civilisation grecque antique, il fallait bien qu’elles aient une forte discipline, une hygiène de vie exemplaire. Themyscira était comme une quintessence des enseignements grecs, de la manière de vivre. Diana sourit donc, et, avant de poursuivre sa réflexion, elle embrassa chaudement Emily sur les lèvres. Un baiser appuyé et soutenu, avant que Diana ne laisse Emily reprendre sa course.

« …Mais, pour cette fois, nous allons faire l’impasse sur les traditions. Montre-moi à quel point tu es gourmande, ma jolie… »

Et ça, Emily allait le lui montrer ! Diana se positionna, et s’appuya sur ses mains, écartant les jambes en laissant son dos basculer légèrement en arrière, ce qui permit à Emily de partir plus facilement à l’assaut de son corps. Après avoir titillé la zone sensible avec ses doigts, la jeune femme pouvait désormais attaquer avec sa bouche, ce qu’elle entreprit de faire. Diana soupira doucement, et écarta les jambes, laissant ainsi

« Là, là, oui… »

Tandis qu’Emily s’appliquait, Diana déplaça l’une de ses mains, et empoigna brusquement les cheveux d’Emily, maintenant la pression sur sa tête.

« Par Héra, ne t’avise pas de t’arrêter maintenant, petite catin ! » soupira-t-elle, perdant son calme sous l’effet du désir.

Durant son existence au sein de l’Underground, Emily Ashford a vu beaucoup d’individus colorés ; Des tordus au plus pervers des coureurs de jupons. Ce fut une époque difficile même dans sa Team féminine. Surtout qu’à l’époque elle débutait dans le style de combat des Streetriders durant la jeune adolescence.  Puis avec l’âge elle lui arrivait de plus en plus souvent de remarquer que même les filles de son groupe se penchaient vers le saphisme. Subtilement témoin de scènes lubriques Emily savait déjà comment traiter une fente intime. Seulement voilà elle n’avait pas l’expérience  personnelle. Ici sur Themyscira, elle explore cette route saphique avec la guidance de la douce et gentille Diana.

Emily finit enfin par arrêter de s’arrêter pour de maigres hésitations. Un combat pour savoir qui est la dominante dans la relation ? Non, jamais elle ne gagnerait contre Wonder Woman. Ravie de l’exempt de tradition la jeune femme reprend avec minutie la léchouille de la fente amazonienne. En respirant le parfum du sexe remplissait ses narines et radouci ses sens. La saveur sucrée du jus intime étanche sa soif et ironiquement lui donne plus envie de boire. Ses mains empoignent et pressent les cuisses musclées de sa partenaire, bien appuyée par garder son corps dans un angle droit. Cela arrive à point nommé lorsque sa chevelure agrippée la maintient dans cette pose de soumission. Emily est trop absorbée par ce cunnilingus, elle obéit avec un instinct plus animal. Sa langue lape les lèvres intimes et termine de les tremper de salive pour ensuite s’enfoncer avec la fougue de la jeunesse dans l’antre d’une vraie amazone.

Son jeune corps se cambre et le bassin tremble sous l’afflux d’excitation. Son propre vagin relâche un suintement fin de cyprine qui tâche l’intérieur de sa cuisse. Ses doigts crispés veulent allez la caresser mais Emily voulait les garder sur Diana. Ils bougent, passent sur les hanches et de ses propres mains elle relève le bassin  pour altérer leur position et devenir en apparence plus en contrôle.

- N’est-ce pas toi la catin à vouloir baiser une fille plus jeune que toi ?

Emily sort sa langue et lui fait une grimace coquine. C’est dans la nature d’une Streetrider de ne pas laisser un commentaire pareil passer sans réagir. Mais par Héra elle sait écouter son aînée et l’enfoui de nouveau bien profond dans les parois intimes.

Diana se mit à soupirer en sentant la tête d’Emily entre ses cuisses. La jeune femme s’appliquait à lui faire plaisir, et les cuisses de Diana commençaient à s’humidifier. Emily lui fit observer qu’elle était, elle aussi, perverse, suffisamment perverse pour faire l’amour avec « bien plus jeune » qu’elle. Elle sourit lentement, et serra sa main sur les cheveux d’Emily, les caressant doucement.

« C’est… C’est comme ça que nous faisons ici. Quand les plus jeunes ont leurs floraisons, les aînées les forment aux plaisirs du corps. »

Une approche assez particulière, mais somme toute logique, de la part d’une société qui n’avait pas connu le christianisme. La pédérastie était une tradition grecque, mais il ne s’agissait pas d’une forme de pédophilie. L’idée était plutôt de former les jeunes, de leur montrer comment faire l’amour. Diana y avait eu droit, et, comme le voulait la roue de l’Histoire, c’était désormais à elle de former les jeunes. Emily n’était toutefois pas vraiment une Amazone, mais cela suffirait. Diana tira sur sa tête, et elle releva le visage d’Emily, l’amenant à se coucher sur le lit. Diana se lova à côté d’elle, et lui sourit, venant l’embrasser. Sa main serrait encore les cheveux d’Emily, et l’autre caressa ses hanches, descendant jusqu’à son bassin.

« Toi, je vais te former, Emily… Tu seras ma première élève… »

Diana l’embrassa alors, son corps musclé s’écrasant sur le sien, et elle guida sa main entre les lèvres intimes d’Emily, venant la masturber. Deux doigts s’enfoncèrent dans sa chatte, et elle se redressa un peu, observant le visage d’Emily. Elle était curieuse de voir son expression faciale quand elle la ferait jouir, alors elle continua son office, remuant ses doigts à nouveau.

« Vas-y, ma chérie, jouis pour moi, montre-moi à quoi tu ressembles quand tu atteins le nirvana… »

Jadis son expérience du sexe se résumait à voir des aînés de son ancienne Team et des inconnues du monde de l’Underground s’adonner à des pratiques sexuelles dans des coins plus ou moins intimes. De la mémoire visuelle afin de savoir comment se placer et agir avec sa langue. Mais une fois à l’intérieur Emily craignait la saveur qui allait remplir sa bouche. Salé ? Sans goût ? Elle constate très vite qu’un soupçon de sucré donne une saveur unique à la cyprine de Diana. La jeune femme savoure puis se retrouve à en redemander avec sa langue active et exploratrice. Le fluide qui échappe à son attention tâche les cuisses de son amie et mentor. Haletante elle commence à lécher les tâches puis se fait placer une fois encore contre sur le lit. Son expérience basée sur l’observation passée prend fin lorsque Diana lui révèle son intention de la former au rudiment du sexe lesbien. Encore plus merveilleux est d’être la première élève de Wonder Woman en personne.

Emily adore vraiment chaque instant lover contre la femme mature, buste contre buste et leurs lèvres unis dans une expression d’amour et de vie. Ce cœur qui bat fort dans sa poitrine la rend plus vivante que jamais et son corps reste chaud au toucher. Sa plus grande frayeur est de perdre contrôle de son habileté et de provoquer un autre incident comme durant sa brève visite à Utopia. Emily préfère jouir comme une salope plutôt que d’avoir cette mauvaise pensée. Et au moment de sentir les doigts talentueux de l’amazone dans sa fente déjà humide elle languit et s’abandonne à ce bonheur grandissant. Elle voulait de ce toucher pervers plus profond et plus rapide tandis que ses bras se détendent sauf un. La main vient prendre et caresser directement le sein de Diana en prenant soin de répondre aux baisers et de laisser ses propres bises sur les joues et le menton de la princesse.

- Oooohhhh, je ne tiendrai pas longtemps. Ne t’arrête pas…

Ses cuisses écartées ne cachent rien à l’amazone qui trouve tous les recoins de sa fente et les exploite pour faire relâcher des spasmes de bien-être dans tout le corps de la jeune invitée. Emily devait reconnaître que Diana la domine complètement mais dans une domination passionnelle. Son jeune corps se tend et quand l’excitation au sein de sa vulve devient trop intense elle sent l’orgasme aboutir à sa conclusion naturelle. Son buste se redresse brièvement et son expression relâche toute tension. Une belle bouche humide et entre-ouverte, les yeux fermés, une rougeur forte sur les joues et une voix sensuelle, forte et mignonne gronde de sa gorge. Son expression est celle d’une fille qui découvre son premier orgasme de jeune femme.

Sa cyprine jute sur la main et entre leurs deux corps, ignorant à quel point cela tremperait une partie du lit. Un vent de fraîcheur commence à souffler dans la chambre aidant à refroidir le corps d’Emily soulagée de garder son énergie sous contrôle. Elle se sous-estimait trop et cet ébat lui ouvrait les yeux. Elle sourit gaiement et attrape la tête de Diana pour imposer ses propres baisers et avoir ces précieuses secondes de contrôle sur la princesse des Amazones.

- Je me sens si légère. Mais c’est différent de quand je fais du roller. Et mon esprit est plus clair.

Comme Diana l’avait énoncé, et comme Emily l’apprendrait en vivant au sein de la Horde, le sexe n’était pas une inconnue ici, ni un sujet tabou. Emily était encore loin de ses surprises ! Diana s’amusait à la voir se tortiller sous elle, à la voir serrer ses doigts sur l’un de ses seins, tout en succombant petit à petit. L’orgasme l’envahissait, perceptible dans son regard. Diana se pinça les lèvres, et renforça la pression avec ses doigts. Elle sentait la chatte de la jeune femme s’humidifier, croissant au fur et à mesure que Diana continuait à la pénétrer. Ses doigts remuaient avec joie dans son antre, et elle se délectait de ses soupirs, de la manière dont sa partenaire gesticulait sur place. Elle lui avoua qu’elle ne tiendrait plus longtemps, ce qui ne put que faire sourire Diana, naturellement impatiente de l’achever.

« Jouis pour moi, ma belle… »

Elle embrassa partenaire, et Emily se mit à jouir avec force, éclaboussant la main de Diana, qui sentit ses parois vaginales se contracter sous l’effet du plaisir suprême. Un orgasme magnifique, qui amena Diana à la regarder jouir. Elle vit les yeux de la brunette se plisser, elle vit ses muscles se crisper. Tout le corps d’Emily se détendit, et elle succomba avec délectation à cette vague orgasmique. Diana relâcha la pression, et lui sourit ensuite tendrement, caressant le visage de la jeune femme.

« Oui, l’orgasme fait souvent cet effet-là, ma belle… C’est ma manière de t’accueillir à Themyscira. »

Les deux femmes s’embrassèrent ensuite, assez longuement. Un baiser qui sonnait comme une délicieuse conclusion à cette première séance. Diana lui sourit ensuite, et se redressa un peu. Elle se coucha ensuite sur le flanc, à côté d’Emily.

« Reprends tes esprits, ma chérie, il y a un souper ce soir… Ensuite… On verra ce qu’on peut faire de toi. Tu es encore loin d’avoir découvert tous les secrets de notre île… »

Une phrase finale bien énigmatique, mais Diana ne pouvait pas non plus tout lui révéler d’un coup !

Tandis qu’elle l’embrasse avec une affection plus douce et un corps purifié par cette bénédiction qu’est la passion saphique, Emily l’enlace dans ses bras et la garde corps contre corps. Sa respiration saccadée se détend alors que son orgasme se termine et lui permet de profiter de l’instant pour contempler mentalement ce qui vient d’arriver. Elle est sur une autre planète que Megapolis à devenir une vraie jeune femme de corps. Bientôt elle le sera d’esprit si Emily ouvre sa conscience à l’enseignement de Themyscira et ce qu’elle peut apprendre des autres. Son nez se frotte contre celui de Diana pour imiter ce petit geste mignon qu’Emily apprécie vraiment.

- Pour un accueil c’est un service tout à fait impeccable. Merci Diana. Rine à voir avec les mœurs de Megapolis, c’est certain.

Emily pose la tête sur une épaule avant de relâcher toute la tension après son orgasme. Elle inspire, humecte le doux parfum de la chaire. Allongée sur le côté aussi elle ne voulait pas lâcher prise sur son mentor et la garder dans cette chambre. Ses sentiments apparaissent plus clairement dans ses yeux quand un échange de regard parle au nom d’Emily. Était-ce une gourmandise charnelle ? Un amour plus fort qui grandit dans le cœur de la Métahumaine ? Son envie était de l’enlacer encore plus longtemps mais pose ses mains contre le dos de Diana.

- Je sais que tu as tes responsabilités Diana. Il serait injuste pour les autres que je monopolise toute ton attention, non ? Je te promets de me reposer pour le repas de ce soir.

Emily expire chaudement et offre un dernier baiser – jusqu’à leur prochaine session – avec la phrase mystérieuse faisant écho dans son esprit. Elle était encouragée par Diana à rester sur l’île. Ça elle s’en souvient. Cette allusion à un bouquet de surprises à venir attise sa curiosité et ses anticipations. Ça peut être des découvertes magnifiques comme plus de positions érotiques à en faire languir toutes les femmes sexuellement ouvertes. Face qu’à des spéculations elle commence à se reposer et à s’assoupir dans le lit confortable. Emily ne croyait pas s’endormir sous tant de lumière diurne sauf que ces forces sont affaiblies par le sexe. Une belle ironie avec toute cette énergie thermique stockée dans les cellules de son corps. Heureuse des rêves abstraits l’accompagnent ainsi que de brefs souvenirs. Son séjour dans les bras de Morphée est interrompu quand elle revoit une scène trop familière et douloureuse ; Le trépas de ses parents.

Emily se réveille et se redresse les mains sur son visage. Qu’importe combien de fois, cette image est d’une douleur terrible. L’éclat rougeoyant du crépuscule emmène avec lui le voile de la soirée sur Themyscira. Il sera bientôt l’heure de manger et notre jeune invitée s’affère à s’habiller convenablement. Sa veste et son short court ? Pas question, surtout si cela se passe en présence de nombreuses convives. Dans la chambre elle trouve une tenue féminine classique que les habitantes de l’île porte tous les jours. Légère, couvrant son buste mais gardant ses jambes bien révélées, elle enfile l’habit de soie et les sandales de cuir. Cela fait bien longtemps depuis qu’Emily avait porté des vêtements différents non-ignifuges.

Et pile poil à cet instant on vient gentiment la chercher pour assister au repas de soirée. Emily peigne les cheveux avec ses doigts au mieux mais la voilà prête pour la suite de la journée.

« Tu connais ma position, Mère… »

Hippolyte sourit doucement en croisant les jambes. Elle était assise, tandis que Diana était debout. Il y a à peine une demi-heure, elle laissait Emily se reposer après lui avoir fait l’amour.

« Je la connais, oui, et je la partage, comme tu le sais. Trop longtemps nous avons été isolées du monde des hommes, et nous avons cru pouvoir ne pas en faire part. Mais cette décision, on ne peut pas la prendre seules. »

Quand Diana avait commencé à accueillir des réfugiés masculins sur l’île, la situation avait dégénéré. Des Amazones extrémistes avaient tenté de la renverser, déclenchant une guerre civile au sein de l’île.

« Alors, les autres tribus ont été réunies pour ça…
-  Les Amazones doivent reprendre leur place, mon enfant. Les tribus doivent être réunifiées, comme elles l’étaient jadis. »

Diana acquiesça. Hippolyte se rapprocha d’elle, et lui caressa affectueusement la joue, puis son ventre. Diana soupira doucement en se pinçant les lèvres.

« Ce soir, je compte sur toi pour le banquet, Diana… Penses-tu que ta nouvelle amie voudra nous suivre dans la Chambre d’Aphrodite ensuite ? »

L’idée ne put que faire sourire Diana.

« Je le pense, oui… »

Les deux femmes s’embrassèrent brièvement, puis Diana s’écarta. Elle avait quelqu’un d’autre à aller voir. Ses pas la guidèrent à travers un couloir, et elle rejoignit une chambre. Elle sourit en voyant le berceau qui se trouvait là, et récupéra son bébé. Kyle s’était doucement éveillé, et gloussa joyeusement en voyant sa mère. Diana l’attrapa lentement, et lui sourit, avant de l’embrasser sur le front. Dans son dos, Hippolyte l’avait suivi, et caressa ses hanches en se blottissant contre sa fille, venant l’embrasser dans le creux du cou.

« Il est beaucoup plus sage que tu ne l’étais à son âge… As-tu pu retrouver son père ? »

Diana soupira doucement.

« Kyle est mort, Mère… »

Diana tint son bébé dans les bras, et observa le paysage par la fenêtre. C’était son foyer, et l’endroit était toujours aussi magnifique. Kyle Jr. allait grandir sans son père, mais c’était aussi le cas de Diana, et, somme toute, elle s’en était plutôt bien tirée.

Le soir venu, un grand baquet avait été dressé. Il y avait du monde, et on avait donc installé de grandes tablées dans la cour principale du château, dans les hauteurs de Themyscira. Il n’y avait pas que les Amazones de Themyscira, mais aussi celles des autres tribus. Cela faisait donc beaucoup de monde. Diana était déjà là quand Emily rejoignit la zone. Diana lui sourit.

« Une vraie Amazone ! Ta toge est parfaite ! »

Ambiance champêtre, sereine… Les Amazones savaient aussi faire la fête, et ce banquet promettait d’être festif !

En suivant la directive d’une intendante du palais Emily se retrouve dans un corridor  décoré de colonnes de pierre blanche, de vases floraux et de ces lampes à huile antique procurant lumière et chaleur à cette demeure. Le feu d’Hestia. Au bout du corridor les deux grandes portes fermées dissimulent le lieu du banquet. L’intendante lui avait expliqué que l’entrée au sein du banquet se faisait dans un ordre spécifique, traditionnel. Les principaux convives – les délégations amazones - auraient l’honneur de s’asseoir en premier en gage de politesse et de respect. Emily attendit donc dans ce corridor le regard posé sur une des lampes. Les repas de groupe, c’était une toute autre interaction sociale durant sa vie sur Mégapolis. Les teams de Streetriders sont des groupes équivalents à leur propre famille. Le niveau de mœurs varie entre les teams. Celle d’Emily tournait autour de la camaraderie, comme quand on faisait la fête avec des copines mais beaucoup plus souvent. La camaraderie, malheureusement, n’était que superficiel en ce qui la concernait. Une cruelle vérité qui lui avait sauté aux yeux 2 ans plus tôt après un certain évènement. En cherchant le réconfort du feu d’Hestia, Emily se montre plus tendue à mesure que l’attente se prolonge. Une main normale sentirait la douce chaleur, peut-être une brûlure légère due à la proximité. La sienne, si proche du feu, en est immunisée.

Enfin il était temps d’ouvrir les porters et de passer le portail menant à la cour extérieure où se tenait un repas qu’elle crève d’envie de déguster après une patiente attente. Il y avait plusieurs voies d’entrée et Emily constata que Diana est déjà dans les alentours pour l’accueillir et la complimenter. La jeune femme soupire d’une douce petite gêne dans son expression.

- Ce n’est qu’un beau vêtement. O n n’a pas de cela dans mon monde aux tenues pratiques. Je ne pensais pas que les vêtements puissent être aussi élégants. Et j’ai l’impression d’être nue tellement c’est léger.

À vrai dire, Emily avait trop l’habitude de son short et débardeur moulant et le changement de style se ressent très facilement. Toutefois elle commence à se mordre la lèvre et à tourner le regard hors de la direction où se trouve la ou les grandes tables de banquet. Il y avait beaucoup de monde et ça Emily le devine. L’agoraphobie n’est cependant pas le problème. Une main vient se poser sur l’épaule de Diana avant que la réfugiée la fixe comme une adolescente inquiète.

- Elles sont toutes des amazones et moi je suis différente. Que pourrais-je dire si on me pose des questions et que tout le monde écoute ? Ironique que je puisse parler à des justiciers dans une station spatiale mais qu’ici je sens mes jambes trembler devant d’autres femmes.

Diana sourit devant la nervosité d’Emily.

« Tu ne crains rien, Emily. Et, si elles sont toutes Amazones, nous appartenons à des clans différents. Tu es autant une étrangère ici que les autres… Mais la toge te va bien. N’essaie pas de la retenir, tu vas parfois avoir l’impression qu’elle glisse et risque de tomber, mais ce n’est pas le cas. »

Il y avait beaucoup de monde, et Diana se chargea de présenter à Emily quelques Amazones qu’elle connaissait.

La plus reconnaissable était une Amazone qu’Emily avait eu l’occasion de voir en arrivant au port : Artémis.

« Artémis n’est pas une Amazone de Themyscira, elle vient de Bana-Mighdall, des Amazones qui se sont installées en Égypte. Bana-Mighdall est le nom de leur cité. Artémis est leur championne, et leur souveraine, c’est elle… »

Au milieu d’une délégation d’Amazones à la peau sombre, en train de discuter avec la mère de Diana, la reine Nubia se démarquait facilement, que ce soit par son armure dorée, ou par sa longue chevelure broussailleuse. Diana savait que Nubia et sa mère étaient amoureuses l’une de l’autre. Une relation qui pouvait rapprocher les deux factions ? Themyscira et Bana-Mighdall n’avaient jamais été des clans très proches, plutôt rivales. On disait que c’était Antiopé qui avait fondé Bana-Mighdlal en reniant les Dieux olympiens après le massacre de l’île par Héraclès. Les Amazones de Bana-Mighdall s’étaient rapprochées des divinités égyptiennes, et les deux factions s’étaient parfois affrontées. Maintenant, les temps avaient changé.

Diana orienta ensuite Emily vers une autre faction, et vers une Amazone qui lui ressemblait beaucoup, en plus jeune et en plus basané : Yara Flor.

« Yara Flor est la championne des Amazones de l’Amazonie… L’Esquecida. Celles-ci ont été fondées à partir des Amazones de Bana-Mighdall, par Atalante, qui était une générale de Themyscira, l’une des sœurs de ma mère… Soit l’une de mes tantes. De ce que j’ai cru comprendre, les Amazones de Bana-Mighdall, pour obtenir l’aide et la protection des anciennes divinités égyptiennes, ont dû mener une expédition en Amérique Centrale pour combattre le Dieu aztèque maléfique Tezcatlipoca. »

Diana se racla la gorge, avant de poursuivre :

« Elles ont pendant longtemps été maudites par le Dieu de la Nuit. C’est moi qui ai contribué à libérer leur malédiction, mais elles sont très prudentes. Je suis surprise que leur Reine soit là, c’est signe de l’importance de ce conclave. »

La Reine de cette tribu ne payait pas de mine, et elle ressemblait plutôt à une Chamane… Yara veillait sur elle. Elle s’appelait Gaboymila.

Il ne restait plus qu’une dernière tribu, et Diana se déplaça avec Emily pour s’en rapprocher. La cour comprenait quatre tables de banquet, et la dernière tribu était assez austère.

« Ce sont les Amazones de Terra.. Quand les Dieux olympiens se sont exilés vers Terra, plusieurs des nôtres les ont suivis, et ont formé une tribu là-bas. Elles ont beaucoup souffert lors de l’Olympomachie. Leur Déesse tutélaire, Artémis, a été possédée par la Déesse Nyx, et cette tribu se désagrège… C’est une chose que nous ne pouvons pas permettre, car Terra abrite la Tour, et nous devons être présentes sur Terra. »

Là encore, et signe de l’importance du conclave, la Reine des Amazones de Terra était venue : Andromaque. Elle avait amené d’autres Amazones, notamment sa Championne, Tallia. Andromaque était également venue en compagnie de sa principale Chamane, Mythilène.

« C’est un moment historique, tu sais… Les Quatre Reines ne s’étaient encore jamais réunies.
-  Et c’est à toi que nous le devons, Diana. »

Dans le dos de Diana, la voix de Yara avait résonné. Diana se retourna vers elle, et lui sourit, avant de l’enlacer.

« Je suis beaucoup moins diplomate que ma mère, tu sais…
-  Tes exploits parlent pour toi, Diana. Tu as aidé toutes les tribus, et nous t’avons aidé en retour, et tu as permis la reconstruction de Themyscira. »

Diana rougit doucement. Elle ne se trouvait pas si exceptionnelle que ça, car elle avait été incapable de défendre son île quand les envahisseurs étaient venus.

« Ce soir est un jour de fête. Pour autant, je suis sûre que ta mère a prévu un discours. Mieux vaut que le discours ait lieu avant que les bacchanales ne commencent. »

Emily serre doucement sa main posée sur l’épaule de la princesse amazone. La toucher en cet instant de crainte a un puissant effet de réconfort. Même après ces quelques aventures précédentes sur Terre elle reste jeune, en manque d’expérience et surtout en manque de confiance. Nuance vis-à-vis du courage. Se jeter dans l’adversité est un point fort mais faire partie d’une communauté… Emily était différente des autres. Quand elle voit ce contagieux sourire sur le visage de Diana son cœur recommence à battre pour la femme. Tant de douceur et de compréhension et la jeune femme voyait encore plus l’irrésistible influence de sa nouvelle amie à l’oeuvre.

Ensemble elles marchent au sein de la grande salle du palais royal où les convives sont ressemblées. 4 grandes tables de banquet séparaient chacun des clans d’amazones avec la table d’honneur réunissant les quatre reines.  Les premières victuailles étaient déjà placées sur les tables en guise d’amuse-bouche avant que les plats principaux ne fassent leur entrée. De la viande ? Du poisson ? Des mets végétariens ? Emily affiche un sourire excité  en suivant le doigt discret de Diana lui présentant des personnes d’importance. Artémis est la première pour qui la jeune réfugiée hoche la tête ne gage de salutation. Elle a sa raison pour oublier les provocations inoffensives plus tôt dans la journée. En comparaison des autres membres de la tribu Bana-Mighdall elles avaient beaucoup de femmes à la peau foncée dont la reine Nubia au charme plutôt séduisant. Elle se sent ravie de voir cette femme et la reine Hyppolite être dans une possible relation amoureuse.

Le contraste des peaux ne dérange pas Emily qui se veut fascinée et intriguée même par ce détail qui au final n’est que superficiel. La tribu des Esquecida a une variation de peau plus caramel, basané. Immédiatement elle reconnait l’adolescente Raya déjà assise à la table de sa tribu mais Emily reste avec Diana pour entendre plus sur chaque groupe. La jeune femme en apprenait davantage sur ces groupes de femmes fortes et était admirative devant ce qui faisait leur diversité et leur unité. Lorsqu’on lui présente les reines et championnes de la Horde et des Esquecida un petit déclic lui fait réaliser quelque chose ; Toutes avaient une championne et une reine conjointement formaient les têtes de chaque tribu. Cela lui réveille des souvenirs de son ancienne Team et comment son ancienne Leader serait l’équivalent de la reine. Et quoi donc serait Emily dans cette comparaison ?

Emily se détache de Diana quand celle-ci se fait accoster par Yara Flor. Car elle quelqu’un parmi la Horde la fixe avec curiosité et se lève de la table pour se rapprocher. Une femme juste un peu plus vieille de quelques années à la chevelure brune et une tenue d’un cuir tanné et ajuster à ses mensurations et sa taille. Un regard d’un bleu cyan observe la jeune réfugiée à la robe élégante.

- Tu es différente des autres, je me trompe ? Il me semble qu’une autre tenue t’irait encore mieux. Loin de vouloir sonner agaçante.

- La championne de Themyscira et sa reine m’ont accueillie le jour même. Une affaire personnelle me pousse à me réfugier ici. J’ai constatée que les championnes possèdent toutes une tiare avec une étoile imprimée dessus.

- Exactement. Et j’aspire à surpasser Tallia et devenir la prochaine championne de la Horde. Mais ne te méprend pas, elle fait un excellent boulot et je suis loyale envers Andromaque.

- Moi j’ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir avant de savoir quoi faire de mon futur. Au plaisir de te revoir miss…?

- Uzuki. Kim Uzuki.

Les deux demoiselles se serrent la main dans un élan naturel. Serrant leurs mains elles réalisent quelque chose  que chacune sait ; Les amazones n’ont pas pour habitude ce genre de salutation professionnelle. Ce qui s’en rapproche en fait le plus était quand deux amazones se serrent mutuellement le bras au niveau du biceps avec une accolade plus rapprochée. Emily et Kim se fixent plus sérieusement sans abandonner leurs sourires courtois. Elles se lâchent pour retourner à leur table respective avec Emily placée à la table qui représente Themyscira. Un courant d’air insuffle de la fraîcheur dans la cour extérieure avec une Emily qui inspire fort.

- Diana de Themyscira, Artémis de Bana-Mighdall, Raya des Esquecida, Kim de la Horde, me voilà liée à toutes les tribus. Et dire que je n’ai rien de si spécial encore.

C’était ce qu’on pouvait appeler une réunion au sommet. Beaucoup de femmes, toutes les tribus amazones qui s’étaient réunies ! Quelle assemblée ! Diana était heureuse comme jamais. Elle avait présenté à Emily les grands noms des tribus, mais il y aurait encore tant à dire. Pour toutes, Themyscira était désormais un refuge, leur palais, un palais qui avait été bafoué, assiégé, meurtri… De cette souffrance, il ne restait désormais plus rien. Les Dieux avaient reconstruit Themyscira, en faisant le symbole de leur nouvelle puissance. Cette assemblée ne devait rien au hasard, elle s’inscrivait dans cette nouvelle reconfiguration des pouvoirs, une valse tectonique qui se mettait en place. Emily salua Kim Uzuki, une Amazone de Terra qui était récemment arrivée. Diana, elle, contempla Tallia, en se demandant en quoi les épreuves à venir allaient consister. Emily retourna vers Diana, et l’Amazone sourit doucement quand celle-ci lui signala qu’elle n’avait rien de spécial. Diana caressa alors la joue d’Emily.

« Tu es pourtant ici… Alors, que tu sois spéciale ou non ne change pas grand-chose, car tu assistes à un évènement spécial. »

L’ambiance était très champêtre. On avait installé de grandes tables, et Diana se rapprocha de sa mère, qui était en train de discuter avec Andromaque.

« …La situation est loin d’être merveilleuse, Hippolyte.
-  Artémis a donc bel et bien été possédée par Nyx ? Je n’osais y croire…
-  C’est le cas, et je peine à maintenir la cohésion de la Horde. »

Quand Diana se rapprocha, Andromaque arrêta de parler.

« Tous les invitées sont là, Mère… »

Hippolyte hocha la tête.

« Alors, que tout le monde s’installe, la soirée va pouvoir commencer ! »

Diana se retourna vers Emily, et lui sourit encore.

« La soirée va d’abord commencer par un long banquet, puis, ensuite, il y aura les Bacchanales. C’est une vieille tradition. Je préfère te réserver la surprise, mais… Je pense que tu devrais apprécier. »

Dans ce persistent commentaire à la limite de l’auto-dégradation Emily s’est découverte  une profonde humilité. Humaine, Megapolienne, Streetrider possédant un dangereux don, elle reste la jeune femme traumatisée par son passé voyant le monde d’un regard ascendant. Ces amazones avec leur féminité à toute épreuve et une gentillesse qui illumine davantage le banquet que les flammes des lampes la fascine. Elle imagine sa main tendu vers ces femmes comme pour agripper ou tenter de toucher du doigt un désir qui réchauffe son âme. Emily se trouve plutôt contre Diana dans une étreinte subtile avant de la relâcher de nouveau. Le banquet allait commencer et la princesse de Themyscira se devait de manger aux côtés de la reine mère.

Emily s’est vue désignée une chaise où prendre place et célébrez avec toutes les autres amazones la réunion historique entre ces 4 clans de femmes guerrières venant de toutes les horizons y compris du monde de Terra. La reine de l’île prononce son discours de bienvenue. Il fut dit que le temps de la séparation, des doutes et de la méfiance prennent fin et que toutes les amazones s’unissent contre une menace pesant sur ce monde comme dans les autres réalités. Le panthéon a été affaibli et la divinité tutélaire de la Horde est possédée par une entité ancestrale oeuvrant avec un ennemi tout aussi perfide et cruel. Emily écoute avec les sourcils froncés et une inquiétude soudaine qui lui noue temporairement la gorge. Elle se souvient avoir entendu un discours similaire il y a de cela quelques années. Sauf qu’elle ne peut pas en discuter tout de suite. Par respect pour les convives et ses bienfaitrices.

Elle mangea avec appétit ces mets incroyablement savoureux. Les épices et la tendresse de la viande de gibier surclasse ces repas génériques et massivement reproduit par les corporations des Megapolis. Si son monde d’origine se focalise sur les calories, glucides et vitamines alors ce banquet regorgeait de saveurs fruitées, fraîches, parfumés avec une odeur quasi florale. C’est comme se voir sursautée de surprise après quelques bouchées à la fois. Deux amazones, Calliope et Euphrade, se tenaient en sa compagnie comme deux grandes sœurs pour la jeune réfugiée. Ici Emily pouvait boire le vin et avec plaisir savoure le goût acidulé et prononcé de l’alcool.

- Il parait qu’Artémis t’a traitée de demi-portion plus tôt.

- Mais merde à la fin. Je ne le suis pas.

- Nous nous ne moquons pas de toi, Emily. Artémis de Bana-Migdhal a un sens de l’humour particulier.

- Elle s’est souvent battue contre des ennemis surnaturels et contre des guerriers. Je coirs qu’elle s’attend à voir beaucoup de potentiels de ta part.

À voir les femmes sourire et glousser l’insulte sonnait surtout comme un petit surnom mignon donner à la jeune Emily. Celle-ci lâche un râle et termine sa coupe de vin avec de grosses gorgées. Sans trouver Artémis du regard elle se tourne vers les deux femmes et sur les autres à leur table. Elles buvaient et graduellement une certaine intimité se ressentait parmi le groupe. Emily soupçonne cette Bacchanale comme étant imminent sans se douter de la nature de la fête dont elle prend part.

Le repas commença donc, un banquet agréable et faste. C’était une soirée d’accueil, les débats commenceront demain, et ils s’annonceraient sûrement âpres. Dans la plus pure tradition de l’Antiquité grecque, les débats seraient publics, ils auraient lieu à l’Agora, ou « Forum », selon l’expression romaine, soit un lieu de débat public où chaque Amazone prendrait successivement la parole. Les Amazones participant à ce Forum feraient partie de l’Ecclesia, ce terme antique qui, à Athènes, désignait l’assemblée de citoyens athéniens se réunissant pour voter la loi et prendre des décisions politiques.

C’était notamment ce qu’Hippolyte rappelait lors de son discours, où, après avoir souhaité la bienvenue aux différentes familles, précisa le déroulement des débats :

« …Chaque Amazone pourra participer aux discussions sur l’Agora. La durée des discussions n’est pas délimitée, elle durera jusqu’à ce que nous n’ayons plus rien à dire, même si la Boulé de Themyscira a prévu des thèmes qui seront abordés. À ce titre, pour animer les débats, nous avons désigné plusieurs magistrats qui se succèderont. »

Hippolyte poursuivait encore :

« …À l’expiration des débats, l’Ecclésia votera sur les principaux thèmes qui auront émergé à l’issue des débats. Comme je vous le rappelle, notre peuple a été récemment grièvement touché par la chute des Dieux olympiens. L’Olympomachie, comme on l’appelle, est un phénomène majeur, qui doit nous appeler à enterrer les querelles du passé, et à former désormais une nation unie. C’est là mon souhait. Nous sommes tous sœurs, et il est temps de nous le rappeler, et d’en tirer les conséquences qui doivent en être tirées. »

Diana alla s’asseoir à la fin du discours à côté d’Emily, tandis que les plats commençaient à venir. Comme on pouvait s’y attendre, les Amazones mangeaient plutôt bien, et, en l’occurrence, la carte comprenait un buffet à volonté avec des plats correspondant aux différentes tribus amazones. La volaille cuisait à la broche, et on servait également du vin, la viticulture grecque étant après tout l’une des plus vieilles du monde.

« Alors, Emily, le banquet est à ton goût ? Ce n’est que la première partie de la soirée, tu sais… » glissa-t-elle malicieusement, en se rapprochant d’Emily.

Elle sourit doucement, curieuse de savoir si Emily commençait à se douter de ce qui allait se passer…

Emily prend un nouveau verre de vin produite par les amazones via leur méthode de production traditionnelle. Quel que soit le moyen le goût et l’arôme est d’un délice exceptionnel écrasant toute concurrence. Elle écoute en silence les paroles de la reine Hyppolite avec un regard scrutant l’assemblée. Voir autant de femmes festoyées à des tables garnies de victuailles frais et savoureux, les voir boire, discuter et rigoler de gaieté de cœur, cela lui ramène de nouveaux souvenirs. La vie de Streetrider sur Mégapolis est impossible seul et dans l’abandon complet. Emily et un flash du passé, à une époque où elle avait grandi avec une Team du nom de « Sleeping Forest ». Composée que de jeunes femmes il arrivait aussi de faire la fête, manger et boire comme des ivrognes. Trop jeune à l’époque elle ne pouvait que constater le genre de spectacles que le succès peut apporter à de jeunes adultes et adolescentes.

Emily soupire en sa rappelant d’un détail particulièrement douloureux tellement il pince fort au niveau du cœur. Elle fait bonne figure et dévie son regard lorsque l’émotion tente de la submerger. Diana revient alors pour s’enquérir de l’opinion de la jeune demoiselle sur le banquet et la prévenir d’une partie plus secrète et culturelle de la soirée qui se rapproche à grand pas. Elle tient le gobelet de métal dans ses deux mains en fixant la table.

- Je me souvenais de mes premières années dans cette vie au sein d’une équipe de jeunes femmes. Ce n’était pas les mêmes repas ni les mêmes boissons mais nous aussi on savait faire la fête avec plus de panache. Sauf que je savais que les autres gardaient leur distance de moi. Les Métahumains sont rares sur Mégapolis…et la peur que j’incinère tout sur mon passage a laissé un gouffre. J’étais une camarade et même temps personne sauf la Leader ne voulait de moi.

Cela dit, elle savait se rapprocher de la source de ses doutes et sa nervosité. C’est une lutte constante qui la forge mentalement depuis 7 longues années. Mais Diana est la seconde personne à tout doucement percer sa carapace rigide. Emily qui jadis partirait aussitôt du banquet choisit de rester. Sa main vient tenir celle de la princesse de Themyscira. Le poids de quelques regards curieux pèse sur ses épaules mais Emily refuse de lâcher prise. Ce besoin de réconfort surpasse sa gêne de l’instant présent.

- Tu veux dire une autre activité autre que manger et boire ? Et avec toutes ces invitées ? Ça doit être assez compliqué à organiser je trouve…

Le rapprochement de Diana saute aux yeux de la réfugiée. Ce sourire malicieux ainsi que cette douceur palpable chez la belle femme guerrière sont les seuls indices nécessaires. Emily se met à regarder partout autour avec les premiers couples de femmes discutant amicalement et de très près. Plus intelligente qu’elle le croit son visage s’embrasse de rougeurs sur chaque pommette. Une pulsation de vie lui fait franchir une nouvelle barrière en embrassant la joue de Diana en public.

- Non…sérieusement ? Toutes ces amazones ne vont quand même pas…tu sais…avoir une orgie générale ??? murmure-t-elle à son amie.

On mangeait plutôt bien ici. La moussaka était un plat grec typique, sans doute le plus connu. Un gratin de viande hachée et d’aubergine, arrosé de sauce tomate et de béchamel, un régal qui consistait le plat principal. Les cuisinières servirent avec cela des souvlàki, des brochettes de viande accompagnées de légumes. En entrée, elles servirent des salades grecques, l’horiatiki. Tandis que Diana mangeait, Emily se rapprocha d’elle. Elle était nerveuse. Elle qui était habituée à être seule, elle se retrouvait en compagnie de nombreuses personnes, ce qui l’amenait naturellement à créer une sorte de distance interne. Cette situation la perturbait donc, ce qui était bien légitime.

« Ici, tu n’as pas à avoir peur de tes pouvoirs, Emily, ni de faire du dégât. Tu es en compagnie des Amazones. »

La soirée se poursuivait avec joie. Les servantes versaient de l’alcool, les enfants jouaient. Et, petit à petit, Emily semblait avoir compris ce qui allait se passer ce soir. Diana sourit donc.

« Les Amazones servent la Déesse Artémis. Mais Artémis et la Déesse Aphrodite ont été longtemps en conflit, des Déesses rivales qui ont toutes les deux cherché à séduire la jeune Atalante. »

Atalante était une héroïne légendaire, une jeune femme qui avait été élevée par Artémis, et dont la route avait croisé celle d’Aphrodite. On disait que le vilain tour qu’Aphrodite joua à Atalante provoqua une colère légendaire entre elle et Artémis… Atalante était en effet connue pour être hostile au mariage, allégorie du sexe et du désir sexuel, le domaine réservé d’Aphrodite au sein de l’Olympe.

« Alors, pour se réconcilier, nous organisons parfois des Bacchanales… Elles ont lieu la nuit, quand les enfants sont envoyés se coucher. »

Diana désigna du regard une chapelle à proximité.

« Cette chapelle a été construite pour honorer l’alliance entre les Déesses Artémis et Aphrodite, et pour enterrer leur conflit. Donc, pour te répondre clairement, ce soir, nous célébrerons effectivement l’alliance entre deux Déesses rivales… »

Il y avait là une certaine allégorie. Les différents clans amazones du monde avaient souvent été opposés, et il était maintenant temps pour les Amazones de s’unir, à l’image d’Artémis et d’Aphrodite ayant enterré la hache de guerre.

« Donc, oui, ça va être une belle orgie ! »

- Ce n’est pas aussi simple, Diana. Pas après ce qui est arrivé 7 ans plus tôt.

Emily failli craquer sa voix en mentionnant ce jour fatidique dans sa jeune vie. Depuis lors, elle vivait avec ce stress, ce chagrin et cette colère ayant stoppé net sa vie normale pour une vie Underground puis un présent plus insoupçonné. Elle vivait désormais dans un autre univers où la princesse des amazones d’une île de femmes guerrières la rassure, l’encourage et cherche à lui donner plus d’estime de soi. Leur première relation sexuelle était aussi une manière de détendre et d’ouvrir les yeux d’Emily à ce que l’île allait lui montré au fil des jours à suivre. Il fallait ne pas être trop timide et elle le savait.

Elle se sert une coupe de vin et déguste avec plus de confiance cette nourriture locale qui lui est étrangère. Megapolis a une gestion accrue de la production de nourriture et la régularise pour la population générale. Peu de petites boutiques continuent de produire des mets propres à l’identité Megapolienne. Ici, l’emploie des épices et de produits frais rendent les saveurs plus vibrantes. Cette explosion anime une forme d’excitation qu’Emily commence à découvrir. Quoi de mieux pour accompagner l’alcool qu’une petite histoire de séduction.  Les Bacchanales viendraient de deux déesses qui se réconcilient après avoir chacune tentée de séduire une humaine. Une histoire qui symbolise le désir sexuel mais aussi l’habileté du sexe à générer du conflit. L’orgie à venir servirait à l’unité des clans. On ne raconte pas souvent ce genre d’histoire symbolique sur une Megapolis visant la connaissance brute et l’ascension technologique.

- Après nos récentes aventures je crains que la conglomération s’agite davantage. Comme si quelque chose a fini par les pousser à la vitesse supérieure. On ne pourra pas vivre que de luxure indéfiniment.

Emily observe la chapelle d’un œil curieux où les sculptures des deux déesses ornent tout au fond. Deux femmes divines cherchant à séduire une mortelle et se faisant face. Elle serre sa coupe tandis que l’image de son ancienne commandante de division surgit dans son esprit. Était-telle appréhensive du futur ?

Aussitôt que le festin collectif se termine avec les victuailles plus sucrées – ce qui élève l’ambiance positive et la satisfaction des convives – on commence à inviter les enfants à retourner dans leurs demeures en plusieurs groupes. Le ton dans la voix des amazones se sature de passion et de luxure. Discrètement elle voit les premiers attouchements consensuels entre les membres de Themyscira et des 3 autres clans. Emily se tient raide et hésitante sur comment procéder. Vivre dans une société dont le cadre social est rigide et super organisé diffère d’un canevas blanc où elle peut peindre les actions qu’elle peut choisir de sa seule volonté. La jeune femme s’accote contre l’épaule de Diana. Son parfum est exquis ; une odeur floral, possiblement mielleux. Quand Emily revoit la scène dans sa chambre alors des bises se déposent sur l’épaule de la princesse.  Sa main se pose et serre la cuisse de son amie avec le regard approbateur de quelques amazones assez proche pour en être témoin.

Emily ignorait que seules les plus courageuses tentent une approche érotique avec la fille de la reine Hyppolite.