The Multiversity

Ai ne s'attendait vraiment pas à la suite, pour elle, ce n'était qu'un peu de mou laisser sur la laisse de Valeria, elle savait bien qu'une succube avait un certain besoin, presque vital de s'affirmer alors elle n'allait pas non plus la privée de tout cela. C'est logique donc qu'elle ne s'attende pas à une vision comme celle de Valeria, pour elle, ce n'était qu'un petit besoin de domination de la part de Valeria, rien de plus donc, elle pouvait laisser passer ça. Mais la succube se faisait de plus en plus autoritaire et dominante, venant éclairer là où la petite futanari s'était foiré dans la formule pour l'invocation et déjà, elle commençait à sentir que tout cela puait pour ses petites fesses. Vu la façon dont Valeria prenait cela, ce n'était pas juste une envie de baiser sa maîtresse, c'était bien plus que cela... Asservie à elle, pour toujours ? L'idée ne lui plaisait pas spécialement. Elle n'a rien contre servir Mélinda pour toujours, car elle avait une certaine liberté, c'était un échange équitable entre elle et sa maîtresse, car elle la servait quand elle avait besoin d'elle et en échange, elle jouissait littéralement des services proposés par sa maîtresse vampire, mais là, elle avait beau aimé le sexe, ça semblait être un peu beaucoup quand même...

La vision qu'elle eut un bref instant avait de quoi la refroidir, elle avait beau aimer le sexe, là, c'était plus proche de ce que l'on pouvait se faire d'idée de coin sordide où les filles étaient obliger de faire le trottoir si elles voulaient pouvoir vivre encore un jour de plus. C'était affreux, c'était retirer toute la beauté du sexe pour ne laisser que ce qui était moche. Elle ne criait pas ou autre, mais elle y était à deux doigts, pour sur. Revenant à la réalité, Valeria montrait un peu plus de ses pouvoirs, faisant jouir la petite futanari comme elle appuyait sur les boutons d'une machine qui exécutait l'ordre donné. Son orgasme se déclenchait de suite, avec les sensations habituelle alors que l'épaisse verge de la succube était en elle, elle s'arrêtait aussitôt pour recommencer encore. Elle criait de plaisir, mais comparé aux premiers cris, il manquait quelque chose dans sa voix et son regard. La succube jouait avec elle, elle avait l'arme en main alors que la petite tornade verte avait perdu de son éclat habituel, persuadé pourtant d'avoir tout bien fait comme il faut. Elle était sûr à cent pour cent, tout à l'heure, elle a corrigé le cercle, elle ne l'avait invoqué que pour une journée, vingt-quatre heures ! Pas à vie !

La formule, peu importe comment on la tourne, elle s'était sûrement trompé, mais ce point-là, elle était sûr... Cela ne durait que vingt-quatre heures, pas à vie ! Mensonge de succube ? Erreur de sa part ? Elle ne préférait rien dire pour le moment, la peur d'être déçu, mais... Couché avec plaisir, ce ne sera plus si simple pour le moment, mais elle le devait. Alors que sa queue bandait sous son propre foutre elle tentait quand même d'en appeler à quelque chose de plus humain avec Valeria. Oui, parlé de chose humaine avec une succube, ça pouvait être drôle, mais étant donné que l'amour du sexe les a réunie, il y avait sûrement un moyen de voir un peu de lumière dans ce long tunnel ?

« Mais Maîtresse... »

Au moins, elle y mettait les formes pour respecter ce qu'elle voulait entendre, elle en profitait pendant que la chevauchée n'était pas éprouvante au moins.

« Pourquoi vouloir me faire subir ça ? Je... je voulais juste invoquer une succube pour m'amuser avec pendant une journée ? Je... voulais montrer à mon professeur que j'étais douée... »

Utiliser le terme maîtresse pour en désigner une autre, pas sûre que cela lui plaise. Cela dit, Ai disait la vérité. Elle n'a jamais eu la prétention de vouloir invoquer une succube pour l'asservir à jamais et en faire sa chose, juste s'amuser avec elle pendant une journée, grand max, histoire de coucher ensemble et se rouler dans le foutre et la luxure, rien de plus. Que de bons sentiments quand on était un être démoniaque liée à la luxure, non ? On ne pouvait pas dire qu'Ai était une mauvaise fille, juste une apprentie sorcière qui a fait une petite faute dans son invocation. Est-ce si mal ?

Le lien provoqué par l’invocation permettait à Val de suivre le cheminement intellectuel de la petite futanari. Elle ne comprenait absolument rien. Ah si ! Ca chauffait pour ses petites fesses. Mais c’était tout.

Même la vision des Enfers de débauche lui apparut comme « un coin sordide où les filles étaient obligées de faire le trottoir si elles voulaient pouvoir vivre encore un jour de plus ».

Elle tombait et cherchait à se raccrocher aux branches. Son innocence se délitait et elle ne parvenait pas à faire face.

« Mais Maîtresse... Pourquoi vouloir me faire subir ça ? Je... je voulais juste invoquer un succube pour m'amuser avec pendant une journée ? Je... voulais montrer à mon professeur que j'étais douée...
- En effet, tu ne comprends pas. Je ne veux pas te faire subir ça. Dis-toi bien que ce que je veux te faire subir n’a rien à voir avec ce que le pacte implique. »

Elle se mit à la baiser, pas trop brusquement. Elle ne savait pas pourquoi elle prenait le temps de lui expliquer – un peu – mais elle le fit. Peut-être était-ce dû à la vision de son regard de lapin pris dans les phares sous la couche de foutre dont elle venait de se couvrir ? Peut-être son innocence par trop naïve ? Oui, peut-être ça. Un terme pléonasmique qui lui convenait parfaitement : innocence naïve.

« Un pacte ne se noue pas à la légère. N’importe quelle erreur lors du rituel peut être cataclysmique. Et ses termes doivent être respectés. A la lettre. Tu t’es liée volontairement à moi pour l’éternité. Ni toi, ni moi ne pouvons changer ça. Tu m’appartiens. La seule façon pour toi de sortir de ce joug est de mourir. Pas physiquement. Totalement. Anéantissement pur et simple de ton âme immortelle. »

Elle la regarda droit dans les yeux.

Maintenant, un peu d’espoir.

« Ou je peux décider de te libérer. Mais je te préviens déjà que ça n’arrivera pas. Sauf si tu gagnes ta liberté. Mais pour ça il va te falloir me rendre plusieurs services qui te sont totalement hors de portée aujourd’hui. »

La perspective de voir Ai chercher à gagner sa liberté et la servir à cette fin lui plaisait. Valeria se laissa aller et jouit abondamment. Son armée de spermatozoïdes balaya toute défense utérine et conquit sans coup férir son ovule devenu trophée de guerre.

Elle sentit le destin utérin d’Ai basculer et sourit. D’un doigt caressant, elle provoqua un double orgasme chez la fille et le maintint jusqu’à son extrême limite. Ses cris, ses fluides, son expression la firent quelque peu fléchir. Par ailleurs, la quantité de foutre qu’elle pouvait envoyer était absolument prodigieuse ! Et sa mouille semblait au même niveau !

Val l’étudiait tandis qu’elle reprenait son souffle.

Son nouvel état de fille enceinte et le potentiel qu’elle décelait en elle achevèrent de la convaincre. Elle la prendrait à son service. Si elle s’en montrait digne, peut-être en ferait-elle son apprentie. Elle verrait tout au long de sa vie si ça en valait la peine. Mais désormais l’enfant à venir motivait son désir de la garder en vie.

« Tu n’es pas une mauvaise fille. Tu es naïve et superficielle. Tes intentions n’étaient pas mauvaises, vouloir se noyer dans le stupre avec une maîtresse des sens pendant une journée ne peut pas l’être, mais le résultat est ce qu’il est. Désormais, je veux que tu grandisses. Et que tu me serves. Vis, baise, étudie, progresse. Sois vive, curieuse, éclectique. Je viendrai régulièrement m’assurer de tes progrès. »

Elle posa deux doigts sur son front, apaisa ses craintes, son horreur, ses doutes.

« Je peux être une Maîtresse très douce, pour autant que tu fasses ce que j’attends de toi. On va commencer par réaliser ce pour quoi tu voulais me voir arriver : une journée de débauche intense. »

Elle balaya la petite futanari du regard.

« Tu es tellement souillée. Va te laver et reviens. Tu as le droit de te changer si tu veux. »

Le laboratoire où elle avait été invoquée était pourvu d’une douche, elle l’avait remarqué depuis un petit temps déjà.

Elle se dégagea du ventre d’Ai, libérant un flot de fluides blanchâtres, presqu’opaques tant ils étaient denses.

D’une pensée, elle se nettoya complètement. Elle aurait pu le faire pour Ai, mais elle voulait lui laisser le temps d’intégrer – un peu – ce qui venait de se produire.

Et la mater sous la douche, bien sûr…

Comment lui jeter la pierre ? Elle avait juste voulu faire plaisir à son professeur et à sa maîtresse en montrant qu'elle était capable d'invoquer une succube pour une journée, de quoi rendre fier Mélinda ! Elle avait voulu que sa petite futanari apprenne la magie rose, parvenir à un tel résultat ne pouvait qu'être une bonne chose ! Et après l'euphorie des débuts, la voilà que le cauchemar se refermait doucement, elle était une de ses princesses Disney qui a fait un pacte avec le méchant de l'histoire sans savoir qu'elle était roulée dans la farine. Elle avait peur de ce qui pourrait arriver désormais. Il n'y a pas si longtemps, elle avait déçu Mélinda, justement à propos de cet apprentissage magique, et voilà qu'elle faisait une nouvelle boulette ! Elle avait envie de pleurer, car dans un sens, elle avait de nouveau déçu Mélinda, mais aussi, ce détail n'était pas le plus capital pour le moment. Elle craignait pour sa vie, pour la suite, même si une infime part d'elle-même avait peur de décevoir encore Mélinda. Sa vie valait plus que sa servitude, mais voilà, elle a été bien éduqué à ce sujet et elle voulait que sa maîtresse ai le sourire en parlant d'elle.

Valeria continua de la baiser en provoquant tant de bonnes sensation, pourtant avec une épée de Damoclès au-dessus d'elle... Valeria écrasait ses maigres espoirs en avouant que rompre le pacte serait d'atteindre un état pire que la mort et soyons franc, Ai ne prévoyait déjà pas de mourir tout de suite alors, au-delà... encore moins. Et pourtant, elle agitait un maigre espoir, sachant sûrement qu'actuellement, elle ne pourrait s'accrocher qu'à ce fil, peu importe qu'il soit aussi épais qu'un cheveu, elle devait s'y accrocher si elle ne voulait pas abandonner. Elle ignorait ce qu'était que ces choses hors de portée à faire pour gagner sa liberté, mais elle pouvait bien lui demander d'aller tuer un géant avec une simple épée comme dans ses romans de fantasy si populaires, elle ne trouverait pas ça si impossible. L'espoir faire vivre après tout. La succube en profitait pour jouir abondamment, faisant crier Ai de plaisir malgré tout ce qu'elles se disaient, aspergeant autant la succube qu'elle-même avec son foutre pendant son orgasme, ne se doutant pas de ce que la démone prévoyait de faire d'elle, ou plutôt d'une partie de son corps.

D'ordinaire si joyeuse et pleine de bonnes volontés, n'étant prête qu'à jouer avec la luxure, qui était son terrain de jeu favori, elle affichait une mine grave et peu envieuse, chose rare. La dernière fois qu'elle fut ainsi, ce fut quand elle pensait avoir été abandonnée par Mélinda, c'est dire ! Même si Valeria semblait se montrer soudainement moins horrible, avec une meilleure perspective devant elle, en la servant, elle ne pouvait s'empêcher de penser à Mélinda... Valeria, c'était son erreur, mais de base, c'est Mélinda qu'elle servait. Il n'y avait aucun accord signé, elle était « libre » de partir demain si l'envie lui prend, mais ses attaches envers la vampire étaient une chaîne d'amour et de servitude. Elle pouvait faire une croix sur elle, mais elle ne pourrait plus vraiment profiter de tous les avantages à la servir. Le manoir, toutes ses amies ici, tout ça, finis. Après, tout dépend de la façon dont elles se séparent, forcément, si elle quitte Mélinda pour des raisons qui la pousse à suivre ses parents dans un autre pays, sans aucun choix, elle ne peux pas lui en vouloir, si Ai l'insulte et la menace de bien des façons, c'est sûr que là, elle ne peux plus rien attendre de la vampire en retour.

Elle ne pouvait pas faire une croix sur Mélinda comme ça, elle comprenait le merdier dans lequel elle s'était fourré, mais Valeria pourra lui reconnaître ça, elle était fidèle à la vampire, avant cette succube. Elle se retira d'elle, la laissant se nettoyer et se changer, mais alors que la petite futanari se relevait, l'idée de continuer de s'amuser comme prévue n'était pas pour lui déplaire, mais bon... c'était comme s'amuser devant une personne prête à vous tuer à tout instant, on peux pas avoir l'esprit tranquille. Posant ses yeux sur Valeria, le regard était moins pétillant et plein d'assurance qu'à l'arrivée de la succube, difficile de percevoir un sourire sur sa petite moue.

« Maîtresse, je... J'ai conscience q-que... que j'ai fait une erreur et... et que malgré tout, vous essayez de rester gentille avec moi... Mais... Vous l'avez c-compris... Je sers déjà quelqu'un... Et je me dois de rester fidèle envers Maîtresse Mélinda... »

Il en fallait du courage pour oser dire ça alors que la succube tenait sa vie entre ses mains. Courage ou stupidité, chacun avait sa définition d'un tel acte. Mais elle était fidèle à la vampire et c'est la différence. Mélinda ne lui mettait aucune réelle menace et Ai était prête à se dresser face à celle qui tenait sa vie entre ses mains. Mélinda ne pourrait pas forcément changer les choses, que Valeria passe souvent la voir, ou qu'elle l'éduque, c'était une chose, mais en servir une autre ? Ai craignait Valeria, c'était évident, elle n'était qu'une humaine apprenant la magie rose, c'était comme vouloir combattre un géant avec un cure-dent, à moins de deviner son talon d'Achille, aucune chance de la vaincre.

« Je suis d'accord pour assumer mes erreurs et jouer avec vous... Mais ma Maîtresse reste Mélinda Warren. »

Courageuse la petite tornade verte. Même couverte de foutre. Qui sait, l'arme qu'elle possédait pour vaincre et se détacher de cette succube avait peut-être été donnée par Valeria elle-même. Elle ignorait que la semence faisait son travail en elle, actuellement, Ai était loin de vouloir devenir maman, de par son corps ou celle d'une autre, elle se jugeait trop jeune pour ça, mais... Qui sait ce que l'avenir leur réservait ? Leur histoire avait si bien commencé après tout, pourquoi vouloir à ce point l'effrayer ? Qu'elle garde le contrôle sur elle une journée, en se montrant gentille – oui, un comble pour une succube – en lui expliquant ses erreurs pour éviter qu'une succube moins gentille en profite, ça aurait eu beaucoup plus d'effet que de la menacer. Elle ira se laver et se changer, naturellement, mais elle voulait mettre ce point au clair avant. Et tant pis si elle fait une grosse erreur !

Ai se releva péniblement après que Val se fut retirée d’elle. Elle s’était tellement copieusement aspergée qu’elle n’était plus qu’un amas de foutre à aspect vaguement humain. Cependant, ses yeux verts brillaient d’une lueur de défi que le succube n’attendait pas.

« Maîtresse, je... J'ai conscience q-que... que j'ai fait une erreur et... et que malgré tout, vous essayez de rester gentille avec moi... Mais... Vous l'avez c-compris... Je sers déjà quelqu'un... Et je me dois de rester fidèle envers Maîtresse Mélinda... »

Tiens donc…

Le succube haussa un sourcil, la situation devenait intéressante. L’humaine acceptait son destin mais déjà elle cherchait des échappatoires. Val posa une cuisse sur la table afin de prendre une position semi-assise. Son aura démoniaque emplissait la pièce d’une intense pression sexuelle et dominatrice.

« Je suis d'accord pour assumer mes erreurs et jouer avec vous... Mais ma Maîtresse reste Mélinda Warren. »

Mélinda Warren ? Mais… Alors nous sommes toujours à Yoake ? Je n’ai vraiment pas eu bien loin à aller cette fois… Pas comme avec Skuld…

Elle avait déjà plusieurs fois entendu parler de cette femme. Où qu’elle aille, il semblait qu’une ramification de Melinda Warren n’était jamais loin. Il faudrait vraiment qu’elle la rencontre un de ces jours…

« J’imagine parfaitement la dose de courage qu’il t’a fallu pour me dire ça, aussi ne te punirai-je pas pour ton insolence. Mais qu’une chose soit bien claire : ta Maîtresse, la seule, l’unique, c’est MOI. Tes attaches envers Melinda Warren n’ont rien d’aussi irrémédiable que celle que tu as toi-même nouées entre nous. Par le pacte que nous avons conclu, j’ai droit de vie, de mort, ou bien pire, sur toi, et même morte j’aurai encore tous les droits sur ton âme. Accepte-le au plus vite, parce que rien ne pourra changer ça.

Si elle veillait à ce point sur toi, elle t’aurait appris les bases pour te sauvegarder du dramatique faux-pas que tu as commis. Mais j’entends bien ton attachement envers elle et ne veux aucunement interférer. C’est pour ça que je t’ai dit de vivre, apprendre, grandir. Je n’ai pas dit que tu devais quitter quoi que ce soit d’ailleurs, même si tu t’en doutes tu devras faire quelques voyages en ma compagnie de temps à autres. »

Elle la regarda de haut en bas, de bas en haut.

« Il faut qu’on parle sérieusement, toi et moi. Les faits sont les faits, mais il te faut les comprendre et les accepter. Lave-toi, habille-toi, mets-toi à l’aise et ensuite nous parlerons. Tu es magnifique ainsi souillée, mais ce n’est pas pratique pour une discussion sérieuse. On se souillera à nouveau après… »

Le succube avait déjà eu bien des âmes sous sa coupe et elle savait bien souvent comment les « prendre » quand elle ne désirait pas les consommer à très courte échéance, ce qui pouvait expliquer sa relative souplesse face à la bravade d’Ai. La fille n’était pas sensible aux rapports de force. Oh ! Elle pourrait bien sûr la briser en quelques instants, faire des confettis de sa conscience et la rendre aussi docile qu’un chiot à peine sevré, mais dans le cas présent ce n’était pas l’option la plus intéressante.

Il allait donc falloir argumenter et expliquer quelque peu, peut-être même par A + B vu comme elle avait l’air bornée, lâcher peut-être un peu de lest, non pas pour paraître plus douce et sympathique mais pour lui permettre de se sentir à l’aise avec la situation et l’accepter.

Val l’envoya à la douche d’un geste de la main et regarda son petit cul se dandiner tandis qu’elle s’éloignait.

Elle savait qu'elle faisait peut-être une erreur, mais Mélinda l'avait bien éduqué en si peu de temps, du coup, elle lui jurait fidélité, même dans cette situation, elle pensait avant tout à sa maîtresse vampire ! Cela ne semblait pas spécialement énerver Valeria, mais elle lui remettait quand même les points sur les I en signifiant que désormais, c'était elle, sa Maîtresse... Chose difficile à avaler, mais la perspective de ne pas toujours la suivre et de prendre soin d'elle que de temps à autre, c'était déjà plus simple a avaler. Mais comment regarder Mélinda après une telle erreur, même en le lui cachant, elle le saura d'une façon ou d'une autre. Même si elles devaient parler, elle n'avait rien contre le fait de se laver d'abord, elle était très bien placée pour savoir que couvert de foutre, ce n'était pas forcément l'idéal pour ce genre de choses. À force, ça colle, c'est poisseux ! C'est beau et amusant sur le coup, mais à trop tarder, la blague n'était plus de très bon goût. Elle se retira donc, marchant doucement vers la salle de bain, sachant bien que la succube devait l'observer là, et qu'elle ne perdra pas une miette de la suite.

Sous l'eau, le sperme se décollait doucement de sa peau pour tomber à ses pieds et doucement filer dans le siphon. À force, Ai et les autres étaient habituées à ce genre de choses, Mélinda avait même fait exprès d’agrandir les trous des siphons, car vu tout le foutre à nettoyer au passage d'Ai, il fallait que cela puisse s'écouler plus rapidement. Peu à peu, sa peau se découvrait, retrouvant une certaine propreté basique, avant qu'elle ne se lave vraiment, autant avoir une agréable odeur de vanille sur la peau. Son corps fin, ses petites formes et sous tout ce foutre, cette verge déjà tendue. La petite futa avait beau craindre un peu la suite, qu'on la regarde se doucher, ça l'excitait, forcément ! Même hors de la douche, elle n'allait pas venir comme ça, une jeune femme comme elle se devait d'être présentable ! Même si l'envie n'y était pas totalement, elle devait tenter de l'amadouer, d'une façon ou d'une autre, c'était sa seule solution. Inutile de prendre quelque chose de trop compliqué, c'était pour le round deux, les préliminaires sont passés. Il fallait quelque chose de beau, de léger, mais pas trop coquin pour commencer. Elles devaient parler après tout...

Ai revient dans une petite robe très légère, des bas qui remontait à mi-cuisse et tant qu'à faire, idem pour les bras. Elle était mignonne ainsi, un aspect habillé, mais aussi coquine. Elle savait que bien que cette petite robe ne resterait pas longtemps sur elle. Puis elle portait une culotte, ça ne se voyait pas, mais sans elle, il y avait un petit quelque chose qui risquait de dépasser vu la longueur de sa jupe. Sauf si elle était en érection ? Ou les deux. Debout face à Valeria, elle était prête et attendait la suite. Ne pas agir sans ordre, elle le savait bien...

Pleine de doutes quant à sa nouvelle condition et son changement imprévu de Maîtresse, Ai obtempéra et partit se laver, laissant sur le sol de nombreuses traces sur son passage. Valeria suivit du regard son déhanché et sa paire de fesses qu’elle envisageait de faire sienne avant longtemps. La douche n’était pas loin et totalement visible de là où elle se trouvait, aussi prit-elle un plaisir certain à regarder la jeune femme se livrer à ses ablutions. La semence quitta peu à peu son corps maculé et lui permit de retrouver une forme des plus érotiques, qui devint parfaite lorsqu’Ai prit les mesures adéquates pour terminer de se laver plutôt qu’attendre que les jets d’eau fassent tout le travail.

Au milieu de cette douche, le succube nota avec plaisir qu’Ai réagissait favorablement à la conscience d’être observée. Très vite à partir de ce moment, elle se retrouva avec un sexe tendu comme à leurs débuts, avant qu’elle ne comprenne les erreurs qu’elle avait commises. Valeria aurait aimé la voir se toucher, lever les yeux vers elle et se masturber pour elle comme l’ado en rut qu’elle était, jusqu’à asperger de foutre la paroi de verre de la douche.

Mais elle n’en fit rien, l’esprit encore trop choqué par la nouvelle. Le succube aurait pu l’y obliger d’une chiquenaude mentale, mais à quoi bon ? La saveur n’aurait pas été à la hauteur.

Dommage, mais le potentiel est là. Ça viendra…

Une fois la douche finie, le succube la regarda passer ses bas en notant que si elle aimait la lingerie elle avait encore quelques progrès à faire dans l’érotique passage de celle-ci. Elle attendit patiemment et ne fut pas déçue du résultat. Ai était vraiment très belle. D’un claquement de doigts, elle lui sécha les cheveux : sa crinière d’émeraude lui allait si bien, c’était gâcher le spectacle que de ne pas la laisser vivre sa vie et resplendit autour du visage pâle et gracieux.

D’expérience, Val savait que la jeune femme portait une culotte, car sinon, étant donné la très courte robe, elle n’aurait pas manqué de voir dépasser le sexe de l’adolescente. Bon point.

Elle se planta face à Valeria et attendit, dans une attitude que le succube qualifia de « prête à obéir sagement ».

« Installe-toi. On n’est pas à l’armée. »

Elle attendit un instant que la jeune femme obéisse puis reprit.

« J’attends de toi respect, obéissance… et désir. Le troisième ne devrait pas poser de problème. Quant aux deux autres, tu verras qu’ils se manifesteront naturellement quand tu auras constaté qui je suis et comment je fonctionne. En échange, je vais t’offrir plus que tu n’as jamais rêvé avoir. Du pouvoir et la maîtrise de celui-ci, une augmentation de tes facultés, des talents hors norme, une éducation et un écolage de premier plan et des perspectives d’avenir qui pourront te mener très haut dans les sphères du pouvoir, qu’il soit magique ou terrestre. Je te guiderai là où tu voudras aller et en échange tu auras des devoirs envers moi, en rapport avec le chemin entrepris.

Tout d’abord, une première leçon : quand on passe un pacte via une invocation, celui-ci est irrévocable. Pour les deux parties. Les termes en sont définis par l’invocateur seul. La créature invoquée n’a que le droit de subir le pacte, pour autant que l’invocateur ait pris ses précautions pour l’empêcher de rompre le pentacle et soit s’enfuir soit attaquer son invocateur.

Tu as tout fait de travers. Je ne sais pas qui t’a appris, mais soit tu as eu un professeur exécrable, soit tu ne l’écoutais pas. Et je parierais sur la deuxième option.

C’était ton erreur fatale numéro un. Je dis fatale parce qu'il y a eu des erreurs moins graves. Je ne vais te parler que des fatales dans un premier temps.

Erreur fatale numéro deux : le tracé. Il n’était pas fait d’une traite, il y avait des raccords, de très légers espaces entre tes lignes. C’est infime à l’œil nu, mais catastrophique pour la structure magique. J’aurais pu la broyer un battement de cil.

Erreur fatale numéro trois : tu as inversé les symboles d’assujétion, ce qui fait que tu ne m’asservissais pas, tu t’enchaînais toi à ma volonté. Facteur aggravant : tu avais prévu une durée d’un jour, mais ce que tu avais retranscrit était l’éternité.

Erreur fatale numéro quatre : tu as modifié le pentacle d’invocation pendant l’invocation. Si tu n’avais rien fait avant, rien que ça te condamnait aussi totalement que le reste. Mais bien plus grave, là très peu de créatures t’auraient laissée en vie.

Cependant, j’ai un compliment malgré tout : ton appel était très clair. Limpide. Urgent. Impérieux même. Impossible à ignorer. Pas impossible d’y résister mais impossible à ignorer. Les conditions requises dans celui-ci m’ont fait bondir. Il fallait être rapide pour y répondre tant il était alléchant. Tu avais tout mis sur la table.

Ce qui amène immanquablement l'erreur fatale numéro cinq. Ne jamais tout mettre sur la table. En cas d’imprévu, on est sans défense. Franchement tu t’en sors très bien. Tu as eu une chance de… tous les Diables, et je pèse mes mots.

Je vais m’arrêter là, mais il y a encore beaucoup à dire et nous y reviendrons. »

Le succube s’assit sur une fesse et une cuisse sur la table de travail et s’appuya sur sa jambe, faisant saillir ses seins plantureux dans son soutien-gorge. Il se pencha vers Ai, les approchant d’autant.

« Maintenant, l’effet permanent. Comme je te l’ai dit, tu as fixé les règles de ce contrat. Des règles éternelles qui lient non pas seulement ton corps mais aussi ton âme immortelle. Tu m’appartiens. Don ton plein gré. Certes, à ton corps défendant, puisque tu ne savais pas que tu te trompais, mais en magie, la bonne foi ne compte tout simplement pas. Elle ne comptera jamais. Nous sommes liées pour l’éternité. C’est ainsi. Il te faut t’y faire car rien ne pourra changer ça. Même les Dieux n’ont pas le pouvoir d’intervenir sur un tel pacte. Plus vite tu l’accepteras, plus vite nous pourrons bâtir notre relation sur de bonnes bases. »

Elle se pencha encore un peu, tendit le doigt et caressa le genou pis la cuisse d’Ai, plus loin que la limite du bas, glissant sur sa peau.

« Tu es très belle. Nous nous amuserons beaucoup toutes les deux, tu verras. »

Elle redressa son beau visage vers elle.

« Des questions ? Des commentaires ? Des éclaircissements ? C’est le moment. Je suis disposée à parler, alors profites-en. »

Ai était prête, elle venait de se laver, de se montrer de façon plus élégante et propre, enfilant un petit quelque chose. Non pas ce qu'elle préférait ou lui rendrait grâce, vu les conditions, elle avait pas trop d'espoir de mettre tant de cœur à l'ouvrage, mais elle voulait éviter de froisser Valeria aussi donc... elle devait faire un entre-deux. Prenant place comme elle le désirait, dans d'autres cas, elle serait venue sur ses cuisses, mais, déjà elle n'était pas bien assise pour ça et de deux, elle avait toujours ce goût amer dans la bouche pour l'approcher de la sorte. Assise, elle l'écoutait énoncé un par un ses erreurs, ce sentiment de malaise comme si elle appuyait un peu plus à chaque fois sur ce clou. Déjà qu'elle lui avait fait comprendre qu'il y avait pour ainsi aucun espoir, voilà qu'elle alignait tout ce qui n'allait pas. Elle avait bien ajouté un bon point dans le lot, mais bon, un morceau de chocolat enfouis sous un tas de merde, ça ne rend pas le tas plus appétissant... Même si Valéria en profita pour se rapprocher sur la fin de ses explications, la petite futanari n'avait rien à demander de plus. Le peu qu'elle demanderait, elle en connaissait déjà la réponse donc, à quoi bon se voiler la face.

« Non... je n'ai rien à demander de plus... »

On ne pouvait pas la dire très emballée par la chose, mais dans le cas contraire, peu de chance que Valeria aurait sauter au plafond en se sentant à présent enchaîner à quelqu'un, bousculant ce qu'elle pouvait bien faire d'habitude. On ne pouvait pas lui jeter la pierre après tout. Elle avait bien une question, mais cela n'avait rien à voir avec tout ce que Valeria lui avait dit à l'instant. Elle y avait même déjà répondu, mais elle voulait entendre ça de nouveau, plus clairement, de sorte à ce que, peut-être, elle ait loupé une bonne chose, car elle était surtout centrée le fait de se sentir à présent enchaînée...

« Juste, quels seront mes... libertés, en temps normal, sans vous dans le coin, Maîtresse ? »

Elle se raccrochait à ce qui pourrait la rassurer un peu après tout.

Elles étaient liées. Et même si ça n’avait pas été le cas, Valeria aurait pu suivre les circonvolutions de l’esprit de la jeune futa sans trop de mal. En ce moment, elle était un livre presqu’ouvert. Le lien induisait une affinité bien plus grande entre elles, une connaissance tacite et générale des désirs, besoins, envies de l’autre. Rien de ciblé, mais déjà bien plus que pour n’importe qui d’autre.

Là, Ai était un mix entre la contrition et le dépit. Quoi de plus normal ? Elle se sentait terriblement mal, mais au moins autant pour la Vampire Warren que pour elle-même, ce qui agaçait le succube. Elle se sentait enfermée, emprisonnée dans un carcan qui lui déplaisait au plus haut point.

Qu’est-ce que ça aurait été si elle avait vu un Baatezu de la torture répondre à son appel ! Elle s’en tirait à un sacrément bon compte en réalité.

Valeria termina sur une possibilité pour Ai de poser toutes les questions qu’elle voulait.

« Non... je n'ai rien à demander de plus... »

Décevant.

Devant si peu d’intérêt, Valeria se leva et se dirigea vers la fenêtre pour voir le panorama qui lui était proposé. Son regard se perdit dans la verdure du jardin qui s’étendait sous lui. Elle croisa les bras en attendant une réaction d’Ai. Si elle arrivait. Le fait qu’elle doive encaisser une nouvelle excessivement déplaisante était une chose mais son manque de réactivité dans l’adversité en était une autre. Cela pourrait même parfois déterminer la différence entre la vie et la mort.

Elle soupira. Qu’allait-elle faire d’elle ? Peut-être l’investissement promis ne vaudrait-il pas la peine…

La voix de la petite futa brisa le silence morose qui commençait à s’installer.

« Juste, quelles seront mes... libertés, en temps normal, sans vous dans le coin, Maîtresse ? »

Question légitime mais à laquelle Val avait déjà répondu. Elle percevait néanmoins l’effroi intime de sa nouvelle esclave et son besoin d’être rassurée.

Elle se retourna, laissant les rayons du soleil baigner sa peau dorée et refléter une couleur purpurine dans ses cheveux de jais.

« A moins que je t’aie assigné une tâche, tu auras toute latitude pour agir comme tu l’entends. Et même avec une tâche à réaliser, tu vivras ta vie normalement avec la liberté de l’accomplir comme tu l’entends, pour autant que ce soit dans un délai raisonnable. »

Elle posa son regard sur elle, la détailla longuement sous toutes les coutures. Elle était vraiment très belle. Son désir s’éveilla à nouveau. Il restait rarement longtemps au repos. Bien que lavée, Val pouvait sentir l’odeur de son foutre qui émanait de sa fente. Elle avait trop reçu. Impossible d’avoir tout nettoyé sur une simple douche.

Valeria passa une langue très rouge sur ses lèvres soudain sèches.

Difficile pour Ai de prendre cela du bon pied, forcément, elle ne voyait que les mauvais côtés, et encore, elle ne savait pas pour ce qui pouvait se passer actuellement en elle, mais, peut-être était-ce préférable qu'elle ne le sache pas immédiatement ? Et puis qui sait, cela pourrait l'aider plus tard à mieux avaler la pilule ? Mais, évitons de trop en faire d'un coup. Face à sa demande, Valeria se répétait un peu, lui laissant une grande liberté dans son quotidien sauf si elle lui donnait une tâche précise. Elle se doutait que ça ne risque pas de devenir quelque chose de très pénible ou autre, dans sa tête, elle se disait juste que parfois la succube aura envie d'elle, elle voyait mal la démone lui demander d'éliminer quelqu'un ou faire une sale besogne pour elle... La succube avait des envies qui remontaient en elle, Ai aussi, dans un certain point de vue, mais c'était normal que pour elle, l'envie montait moins vite, mais, l'envie était là et doucement, elle s'approcha de la succube, la prenant dans ses bras. Un élan de générosité, de dévotion, mais aussi, une façon de s'assurer d'une chose. Peu de chance que ça arrive, mais elle ne connaissait pas vraiment Valéria, peut-être cachait-elle bien son jeu ? Pendant l'étreinte, elle relevait son visage vers elle.

« Maîtresse, jamais vous ne me demanderez de faire du mal à mes amies ? »

Cela englobait aussi Mélinda, sa maîtresse et Edessa, son professeur de magie rose. Après tout, sa maîtresse était aussi son amie. Elle préférait englober que détailler point par point et donc, insister sur le fait que la vampire restait sa maîtresse, même si Valéria n'avait rien dit jusqu'ici, elle se doutait que cet argument risque de devenir agaçant à ses oreilles. La tête posée près de ses seins, Ai n'était plus, pour le moment, cette petite tornade verte que Mélinda surnommait, elle était un petit chat apeuré et dieu sait qu'elle avait grand besoin de douceur. Une ouverture pour la démone, qui allait retrouver la luxure tant convoitée, mais, doucement, mais sûrement. Ai était loin d'être méchante, au contraire, c'était une fille qui avait le cœur sur la main. Elle était perverse, ça oui, mais elle était si gentille et aimable. Elle a fait tant d'effort pour Harmony, la domestique de Mélinda, quand cette dernière avait eu une peine de cœur, on pouvait traiter Ai de bien des choses, pas d'être égoïste en tout cas.

Les explications avaient l’air de faire leur petit bout de chemin dans l’esprit choqué de la jeune femme. Tandis que Valeria prenait le temps d’expliquer et amadouer, Ai s’efforçait de prendre la mesure de sa nouvelle situation.

Son expression hagarde de lapin pris dans les phares excitait le succube plutôt sûrement. Attentive au langage corporel de l’humaine afin de se « connecter » à son esprit également, Val comprenait aisément que petit à petit elle se rassurait et revenait à son humeur première. Il fallait avouer qu’avoir un succube nu et prêt à l’action face à soi ne pouvait assurément pas laisser de marbre, même après un tel coup sur la tête.

Ai se leva alors et s’approcha de Val pour la prendre dans ses bras. Le parfum de ses cheveux encore humides assaillit les narines de la démone. La tête au niveau des seins se leva vers elle, une nouvelle inquiétude au fond des yeux.

« Maîtresse, jamais vous ne me demanderez de faire du mal à mes amies ? »

Val sourit et lui caressa la joue.

« On ne peut jamais présager de rien, tu es bien placée pour le comprendre à présent. Mais a priori, non. »

Si jamais une de ses « amies » devait se mettre en travers d’une tâche qu’elle lui aurait confiée, Ai serait maîtresse de la manière de l’accomplir et aurait donc en main toutes les cartes nécessaires pour éviter d’en arriver à cette extrémité.

Elle caressa les cheveux de la jeune femme et pressa son visage sur ses seins, lui rendant son étreinte alors que son sexe gonflait et croissait entre elles, déjà bien présent contre les ventres fermes, montant sans faillir à l’assaut des poitrines.

Elle déposa un doux baiser sur son front et laissa son souffle chaud imprégné d’une luxure débordante baigner le visage de l’apprentie invocatrice.

Pauvre petite Ai, elle ne pensait pas à mal et la voilà dans de beaux draps. Mais elle espérait pouvoir s'en tirer, d'une façon ou d'une autre ! Déjà, elle devait protéger sa maîtresse, sa vraie Maîtresse, Mélinda. Mais au moins, Valeria semblait ne pas avoir ce genre d'ambition, même si elle ignorait de quoi était fait le futur, Ai fera tout pour pas gêner sa ou plutôt ses maîtresses. Dans les bras de la succube, elle était toute gentille et toute douce, et doucement, l'ambiance revenait vers la luxure, après avoir fait une petite pause suite à tout ce qu'elle venait d'apprendre, même là encore, la pilule n'était pas entièrement descendu. Sa verge se tendait plus doucement que celle de la succube, déjà bien tendue entre leurs corps, alors que Valeria lui baisait le visage, non sans lui donner une petite piqûre de rappel à la luxure. La tête dans ses seins, Ai commençait à doucement embrasser sa poitrine, rien de vraiment salace, mais il fallait bien passer les vitesses une par une. L'ambiance ne se prêtait pas pour le moment à une scène digne d'un porno bien salace ! C'était plutôt la douceur, mais l'un comme l'autre, ça pouvait vite changer. La magie du sexe !

« Maîtresse... »

Là encore, elle n'arrivait pas vraiment à parler, mais on sentait que la situation la débloquait doucement que la succube allait bientôt pouvoir de nouveau profiter du corps de sa délicieuse esclave. Ce serait si cruel de ne pas pouvoir profiter d'une pareille beauté. Puis qui sait, avec le temps, ses deux maîtresses s'entendront peut-être très bien ? Pour le moment, elle était bloquée sur son erreur et la peur que Mélinda ne soit de nouveau fâchée contre elle. Mais, l'heure de s'inquiéter pour cela s’éclipsait doucement, le sexe renaissait de ses cendres pour une nouvelle tournée des plus endiablée !

La jeune femme avait besoin de réconfort. Le succube lui en offrit. Il n’était pas spécialement dans ses habitudes de molester ses amantes, encore moins lorsqu’elles venaient de lui offrir leur âme sur un plateau, exception faite pour celles qui aimaient ça. Ai ne faisait pas partie de celles-là.

L’odeur des cheveux de la futa était agréable, tout comme son contact contre elle. Elle sentait ses petits seins s’écraser sous les siens, son souffle chaud sur la peau de ses propres seins aux tétons qui s’érigeaient de désir, la chaleur de leurs corps ravivant leurs flammes et sa propre queue entre elles croissant petit à petit et se frayant un chemin entre leurs ventres acollés.

Ai recommença à lui embrasser la poitrine. Valeria soupira de désir.

« Maîtresse...
- Tout va bien Ai. Tout va bien… »

Elle jouait dans ses cheveux en profitant des attentions qui se réchauffaient de sa nouvelle protégée. Elle sentait l’émoi renaître en elle, le désir se manifester à nouveau.

Contre sa cuisse, la protubérance de la queue d’Ai se remettant progressivement en érection provoqua une brusque montée de sa propre érection et un afflux immédiat de mouille dans son ventre.

Le succube glissa une main sous le menton d’Ai, releva son visage vers elle et l’embrassa. Tendrement, délicatement, de manière à provoquer l’éclosion de son désir, envahit petit à petit ses lèvres, sa bouche.

Lorsqu’elle sentit que la queue de la jeune femme était prête, elle souffla d’une voix rauque de désir :

« Prends-moi. »

Ai devait bien s'habituer à cela, mais forcément, la pilule n'allait pas être avalé si facilement. Ce n'est pas comme si Valéria avait été invoquée et refuserait de partir ou voudrait revenir plus souvent, ça, elle aurait trouver une façon ou une autre de joindre les deux bouts, mais se dire prisonnière d'elle... c'était autre chose. Elle était l'esclave de Mélinda, demain, elle pourrait lui demander de partir, si elle a de bons arguments, la vampire la laisserait filer – elle aimait beaucoup Ai après tout – mais voilà, même en lui appartenant, elle avait une certaine liberté. Puis c'était elle qui ne voulait pas s'éloigner de Mélinda plutôt. Mais voilà, là, la succube avait été franche, même en gardant là aussi une certaine liberté... il y avait toujours un certain risque. Lovée contre elle, la petite futanari ressentait l'excitation revenir doucement, mais sûrement, sa maîtresse étant là pour se montrer un peu plus douce, via ses baisers et ses caresses le long de son corps. Elle en profitait doucement, sa verge venant se redresser au fur et à mesure avant que la succube n'ait qu'une demande plutôt simple, chose qu'elle faisait beaucoup de fois par jour dans le manoir de Mélinda.

Ai venait redresser ses bras plus hauts, les passant autour de sa tête pour l'embrasser de façon plus appuyée, alors que sa verge se frottait contre le corps de la succube, sans chercher à lui faire l'amour, pour le moment. Leur position n'était pas idéal, surtout que la futanari n'était pas une femme très grande, elle laissa donc le loisir à Valeria de choisir, si elle voulait qu'elles soient dans un lit ou qu'elle se mette plus à sa hauteur d'une façon ou d'une autre. Et quand ce fut le bon moment, elle se détachait, de sorte à diriger sa verge entre ses cuisses et se glisser en elle, lâchant un petit gémissement, les affaires reprennes ! Cela reprenait doucement, mais Ai lui faisait l'amour, se concentrant cette fois plus sur sa poitrine dont elle léchait et mordillait un de ses tétons. Vu la différence de taille, dans un simple missionnaire, c'était à Valeria de faire des efforts si elle voulait un baiser pendant l'amour. Sauf si elle pouvait changer la taille de son corps et paraître plus petite ? C'était sûrement possible ? Mais en l'état, soit elle se concentre sur sa poitrine, soit la succube fait un effort et le baiser reprend.

« Mmmmmmmmhhh.... haaaaaaaaaaaan~ »

Elle n'était pas aussi dynamique qu'à leur rencontre, mais elle remettait doucement le train en marche, c'était en bonne voie de la sentir se mouvoir ainsi. Un bon début, en espérant que la suite soit plus explosive ! Mais avec Ai, le final était toujours explosif.

Lascive et compréhensive, Valeria montrait un tempérament plus passif et affectueux, voire maternel, pour remettre Ai sur les rails de la confiance. Et tandis que celle-ci se focalisait de plus en plus sur ses sens et s’abandonnait à nouveau à la passion qui l’avait désertée peu avant, elle laissait son esprit entrer dans celui de la jeune femme pour y sonder son mental et y déceler ce qu’elle était, ce qu’elle recherchait comme plaisirs. Sa lecture de l’esprit n’était pas parfaite car elle était ciblée sur les sens et désirs de sa cible, pas sur l’esprit en entier. Elle ne pouvait donc pas y lire l’histoire d’Ai comme d’autres créatures psychiques l’auraient pu ou d’autres sortilèges l’auraient permis.

Elle y lut donc une inlassable envie de bien faire, un désir intense de plaisirs divers avec une tendance à dominer ses partenaires, ainsi qu’une faculté à se faire dominer également, notamment lors de ses rapports avec Melinda dont elle était… l’esclave ?

Etonnante cette capacité à être fidèle malgré ce statut…

Plus présent, son désir s’enflammait et elle poussa un peu le succube qui s’étendit avec douceur sur le sofa. Ai la pénétra alors avec un petit gémissement tout à fait adorable. L’esprit de la jeune femme venait de rebasculer. Elle se pencha sur les seins de Valeria tandis que celle-ci entourait ses hanches de ses cuisses, les genoux remontant haut le long de ses flancs pour que ses pieds puissent se poser sur ses fesses et sentir celle-ci se contracter à chaque poussée.

La petite futa semblait s’intéresser particulièrement aux seins de Valeria, qui les guida tranquillement sous sa langue, pour lui montrer petit à petit des zones tout aussi intéressantes que les évidents tétons et leurs aréoles.

« Mmmmmmmmhhh.... haaaaaaaaaaaan~ »

Elle sentit le confus désir de la jeune femme de l’embrasser, mais son impossibilité due à sa taille. L’occasion était belle. Elle attrapa les cheveux d’Ai et lui releva la tête.

« Plonge en toi. Cherche ton désir, son émanation. Tu la sens ? Ressens-la. Appréhendes-en les contours. L’essence. »

Elle sentait la fille essayer. Les bases qu’elle avait reçues n’étaient pas mauvaises. Elle avait juste voulu aller bien trop vite avec son invocation.

« Maintenant, prends-en le contrôle, façonne sa forme à ton gré. Bien. Tu trouves que ta taille ne suffit pas pour le moment ? Puises-y une parcelle et uses-en sur toi pour grandir. Allez ! Essaie. »

Elle entra en partie dans son esprit pour l’aider et la guider. Les premiers émois induits par le succès dans les usages de la magie étaient toujours grisants. Elle ne serait pas surprise que cette galvanisation trouve rapidement un exutoire physique. Elle se demanda quelle forme il prendrait. Elle l’attendait, elle était prête.

Doucement, mais sûrement, Ai reprenait du poil de la bête, devenant celle qu'elle a toujours été, mais un pas après l'autre. Avant Valeria, c'est sûr que Mélinda pouvait se vanter d'avoir un gentil chaton à ses ordres, elle obéissait aux moindres désirs de la vampire, il faut dire qu'elle n'avait rien de tyrannique, sans aucune menace, elle lui a laissé libre accès à son manoir, à la seule condition qu'elle la serve. Pour sûr qu'elle avait accepté et restait docile pour elle ! Même si parmi les esclaves de Mélinda, il y en avait qui ne se laissait pas faire, la plupart étaient ravie de jouer les soumises – car elles l'étaient ou pour le jeu – après tout, Ai avait la réputation de jouir comme dix alors forcément, ça intriguait et parfois, on y prenait goût, pour son plus grand plaisir. En train de forniquer avec la succube, elle continuait de la prendre en se collant à son corps, se servant aussi de sa poitrine belle et ferme pour jouer un peu avec. Oh oui, que tout cela devenait de plus en plus délicieux... Ses lèvres restaient hors d'atteinte, à cause de sa taille, mais sa seconde maîtresse venait à la guider, l'invitant à user au fond d'elle, de sa magie pour s'en servir comme marche pied afin que ce ne soit plus un souci.

« Mmmmmmhhhhh ? »

Difficile de se concentrer sur la magie en copulant, même si sa maîtresse – plutôt son professeur pour le cas suivant – Edessa la titillait parfois pour qu'elle puisse faire les deux à la fois, Ai restait novice, surtout qu'elle était une Terrienne. Pour elle, la magie, c'était Harry Potter, les livres de fantasy, ce genre de choses, grandir avec la magie, à part faire sortir un lapin d'un chapeau, ça n'était pas réel. Et encore, ce coup-là, c'est plus un tour de passe-passe. Mais doucement, elle prenait quelques centimètres. Pas trop, car elle ne maîtrisait pas encore cela, même avec l'aide insoupçonnée de Valeria, pour une débutante, prendre quelques centimètres, c'était déjà un grand pas ! Au final, c'était une dizaine, une douzaine peut-être de centimètres. Pas de quoi égaler la taille de la succube, mais le baiser contre ses lèvres étaient déjà plus simple pour elles. Elle gémissait un peu plus encore en collant ses lèvres aux siennes, sa langue passa dans la bouche de la belle. Sa verge continuait son travail en elle, remuant en rythme avec ses coups de reins, il était plus simple d'échanger plus que des coups de reins à présent.

« Mmmmmmh, maîtresse~ »

Son corps chaud, en partie dénudé se frottait à la peau nue de Valeria, l'occasion peut-être de passer la seconde, pour l'une comme pour l'autre.

Ai essaya d’utiliser la magie. Elle avait du mal, pour plusieurs raisons – Val ne connaissait pas suffisamment la petite futa pour les connaître – mais elle essaya vraiment et cela lui plut. Alors elle l’aida et la guida un peu.

Petit à petit, avec plusieurs ratés, un peu comme si on apprenait à un enfant à grimper un escalier et que ses pieds rataient les marches, elle réalisa les actes nécessaires. Elle se mit à croître. Ce n’était pas flagrant au départ, mais ce fut progressif. Bientôt, elle dut vraiment ployer la nuque pour continuer à s’occuper des seins de son amante et peu après elle pouvait l’embrasser en se tendant. Quelques minutes plus tard – oui, la démarche prenait du temps – elle avait atteint la même taille que Val et l’embrassait en égale.

« Mmmmmmh, maîtresse~ »

Elle l’embrassait avec une fougue de plus en plus présente, tandis qu’elle continuait de la prendre, ses va-et-vient de plus en plus profonds et intenses. Elle tapait maintenant contre les parois du vagin de Val. Elle ne s’en était pas rendu compte, mais son sexe avait lui aussi pris de belles dimensions et le succube la félicita en gémissant lascivement sous le plaisir qu’elle lui procurait.

« Tu t’en sors vraiment bien Ai… Continue, prends-moi avec ta grosse queue. Fais-moi tienne, conquiers mon ventre… »

Là où elle la recevait presque paresseusement, Val l’entoura à présent de ses bras et ses jambes et se mit à onduler fortement du bassin pour participer très activement, son ventre à présent trempé de mouille hurlant son désir de la bite et du foutre de la jeune futa.

« Oui ! Oui ! Aaaannnhhh ! Encore ! »

Elle souda leurs bouches, envahit à nouveau celle d’Ai de sa langue, gagna même sa gorge et massa le tout avec une urgence née de la proximité de son plaisir. Ses mains se mirent à griffer doucement le dos de la jeune femme, y laissant de longs sillons rougeâtres.

Ai profitait comme elle pouvait, elle venait de puiser dans ses forces magiques, aider par la succube pour parvenir à ce résultat où elle faisait sa taille, à peu de choses près. Au moins, elles pouvaient s'embrasser sans trop de mal, et le sexe pouvait avoir une saveur un peu plus savoureuse. La demoiselle continuait de remuer son bassin, sa queue continuait son chemin en elle, qu'importe la taille de la petite futa, cette partie n'avait pas changer, avec ou sans changement de taille, elle était bien au chaud ! La succube la gardait près d'elle, continuant de lui faire l'amour, Ai s'en donnait toujours un peu plus à cœur joie, le sexe, c'était une chose si passionnante depuis qu'elle fut en âge de jouer avec son pénis. Oh oui, depuis lors... Sa vie avait pris un sacré tournant, surtout depuis qu'elle servait Mélinda à vrai dire. Bah oui, avant ça, elle se branlait dans les culottes de ses camarades quand il y avait piscine par exemple. Elle avait l'excuse d'être de faible constitution, surtout pour cacher sa verge sous son maillot de bain et, qui se douterait que c'était une fille, ce pervers qui s'amusait à faire des choses dégouttantes dans le vestiaire des filles ?

Bref, pour en revenir au présent, elle continuait de lui faire l'amour, sa queue se tendait pour atteindre le fond, elle se cognait pour revenir à la charge, comme un bélier encore, et encore, leur plaisir ne faisant que grimper toujours plus haut, ensemble. Même si sa douce voix, torturée de plaisir, se taisait parfois, le temps d'un baiser plus ou moins long, c'était surtout son corps qui se frottait contre elle, sa nuisette contre sa peau, le sexe revenait doucement à ses sources, la luxure, et rien d'autres. Plus le temps passait et plus elle arrivait à son point de rupture, bientôt, elle allait de nouveau inonder l'utérus de Valeria. Certes, la quantité sera moindre que tout à l'heure, mais ça restera quand même beaucoup ! Il faut vraiment attendre la fin d'une journée épuisante pour que ses orgasmes soient plus proches de la moyenne des autres en terme de quantité. Là, ça restait toujours quelques litres de foutre bien blanc et crémeux pour sa maîtresse.

En guise de seul avertissement, ce fut son cris de plaisir, coincé dans la bouche de la succube qui allait lui mettre la puce à l'oreille, ça et le fait qu'elle se bloquait contre elle, laissant sa verge cracher une fois de plus tout ce qu'elle avait à lui offrir. Un raz-de-marée blanc, voilà le cadeau qui était une signature de la petite futa !

« Mmmmmmmmmmrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!! »

Et pendant l'orgasme, une sensation libératrice qui la gagnait et la rendait aussi douce que détendue. Oh oui, le sexe... C'était merveilleux...

Le succube sentait la futa rentrer de plus en plus totalement dans le coït. Elle avait eu du mal après les événements qui avaient montré qui dominait qui, mais désormais ses sens n’avaient plus aucune objection à se remettre dans le mouvement.

Tandis qu’elle croissait, Valeria avait pris la pleine mesure de ses appétits charnels et du chemin encore à parcourir pour les assouvir, ne fut-ce qu’aujourd’hui. Avec les réserves qu’elle avait, il faudrait un temps certain. Et avec les appétits de Val, ce temps allait être sacrément rallongé.

La fille gémissait de plus en plus entre les baisers, Val glissa dans sa gorge pour y stimuler ses sens tandis que ses pieds pressaient ses fesses à la rencontre de son bassin affamé de cette queue délicieuse aux dimensions à présent indécentes. En quelques ahans supplémentaires, la futa bouscula ses parois, les força et envahit l’utérus du succube. Aussi affamé que le vagin, il aspira le gland avec appétit, provoquant de nouvelles sensations intenses chez les deux amantes.

Il ne fallut que peu de temps à partir de là pour qu’Ai chavire et abdique face au plaisir. Au beau milieu d’un nouveau baiser enfiévré, un seul cri étouffé annonça l’orgasme qui la prit immédiatement.

« Mmmmmmmmmmrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!! »

POW !

Valeria reçut une telle dose de semence en guise de premier jet qu’elle resta ébahie. Son utérus fut submergé, les deux jets suivants le dilatèrent, les autres débordèrent, emplirent la chatte à ras-bord  puis la firent elle aussi enfler, les dimensions du sexe fiché au fond d’elle ne permettant pas une échappée facile par les lèvres souples, jusqu’à ce que la pression du trop plein n’y parvienne finalement.

« Ggg… ! Hhhhh… »

Valeria encaissa le plaisir d’Ai sans broncher, un filet de bave s’échappant des commissures de ses lèvres entrouvertes sur l’ébahissement de la quantité reçue. L’orgasme d’Ai, intense et profond, avait provoqué chez la jeune femme un « calage » et elle ne bougeait absolument pas, se contentant de ressentir et éjaculer une quantité improbable de foutre. Si à l’intérieur elle avait un peu enflé, l’extérieur n’en montrait pas le moindre signe. Pas encore ?

Le succube attendit chez elle le relâchement qui annonçait la fin du plaisir avant de bouger. Alors, sans laisser bouger la queue en elle, elle les fit basculer, plaça Ai sur le dos et se redressa en amazone sur elle. Sans attendre, elle se mit à onduler des hanches sur son bassin, des mouvements amples et hypnotisants dignes des meilleures danseuses orientales mêlés de ce que les jeunes américaines appelaient twerk, soudant leurs bassins, enfermant la queue dans une gangue de douceur détrempée de sensations toujours plus intenses, magnifiées par la sensibilité due à l’orgasme.

Elle se caressa le corps, les seins, joua avec eux, avec leurs tétons outrageusement érigés par l’excitation, se mordit les lèvres  en soupirant sans lâcher un seul instant le regard d’Ai. Un seul message était transmis : je veux que le plaisir dure le plus longtemps possible.

Sans cesser ses mouvements qui avaient rendu dingues tous les partenaires sur lesquels elle les avait utilisés, elle posa ensuite les mains sur le corps d’Ai, glissa sous le tissu transparent et agrippa les seins menus, pinça les tétons, joua avec eux. Son contact était intense, précis, parfaitement stimulant. Elle pouvait déjà sentir la fille se cambrer sous elle et son incapacité à lui résister.

Quoi de plus normal au fond ?

Valeria lui prit la main et la posa sur sa propre queue qui tressautait sur ses abdominaux en fonction de son rythme. Son plaisir était proche, mais sans stimulation il ne se déclencherait pas. Sauf si elle le décidait, mais elle n’en avait pas envie.

Le sperme s’écoulait d’elle à chaque mouvement, maculant leurs bas-ventres, noyant paresseusement les couilles d’Ai et provoquant des bruits humides et collants de plus en plus précis et obscènes. Penchée sur Ai, la bouche entrouverte de Val laissait filer de longs fils de bave qu’elle n’avait aucunement l’intention d’arrêter. Elle s’écrasait sur la poitrine ou la nuisette et maculait de plus en plus sa peau luisante de sueur.

L’excitation des ébats avait, via le succube, déjà fait grimper la chaleur ambiante de plusieurs degrés…

L'amour, mais surtout le sexe, voilà un carburant qui parlait autant à Ai qu'à Valeria ! La petite futanari n'était pas comme certaines de ses filles qui songent à l'amour sous bien des formes, elle savait que tôt ou tard, elle allait tomber amoureuse de quelqu'un, elle ignorait qui, quand, comment mais ça se fera un de ses quatre. Que ce soit à cause de sa particularité physique ou simplement, car elle n'était pas dedans, elle ne courait pas après ça, elle préférait de loin se concentrer uniquement sur le sexe, avec des partenaires occasionnel ou plus régulière comme sa maîtresse, elle n'avait rien contre. Donc naturellement, le sexe, c'était avec plaisir ! Même si pour le coup, avec toute cette histoire, elle était quelque peu chamboulée, mais doucement, elle reprenait espoir ! Baisant la succube comme il se doit, elle sentait aussi son épaisse langue dans sa bouche, venant chercher à jouer avec sa gorge, elle était plutôt habituée à avaler goulûment la queue de Mélinda. Sans être une experte dans ce domaine, il lui en fallait plus pour la faire grimacer au manquer d'air. Elle bavait un peu, tout en profitant de son corps tendre et chaud, mais même arrivée à l'orgasme, elle se cambrait en remplissant cette dernière, sa queue tressautait en elle, crachant une bonne quantité de foutre qui semblait paralysé Valeria.

Son ventre ne gonflait pas, comme pourtant, c'était coutume avec les autres. Non pas qu'en une seule fois, les femmes avaient un ventre de femme enceinte – pas toujours – mais au moins, ça se voyait que leur joli ventre plat prenait un peu plus de rondeur. La succube maîtrisait la situation, bloquant sa verge pour inverser les positions et, telle une bonne suceuse, elle continuait de la prendre, sa queue étant aspirer en elle. Étant donné que le baiser était rompu, même s'il pouvait très vite revenir, Ai pouvait en profiter pour gémir plus librement alors que Valeria remuait sur son corps.

« Haaaaaaaan haaaaaaaaan ouiiiiiiiii~ »

Le foutre s'écoulait doucement d'elle, glissant entre ses cuisses. La petite futa tremblait de plaisir quand elle rebondissait avec force sur elle, son cul semblait parfait, elle se voyait bien la prendre par-derrière comme une chienne en manque, pour sûr qu'elle rebondirait de plaisir ! Valeria lui bavait dessus, laissant sa langue pendre doucement au-dessus, mais Ai était perverse, elle tentait autant que possible de joindre son filet de bave à sa bouche pour mieux en profiter, la luxure, dans toutes ses formes, elle adorait ça. Sa main, guidée par celle de sa maîtresse, venait empoigner sa verge qu'elle torturait de plaisir, tirant dessus pour la masturber, sans aller trop vite, sans être trop douce non plus. Sa belle poitrine s'écrasait doucement sur la sienne, l'écart entre leurs lèvres se réduisait et se retrouvait, pour un nouveau baiser plein de passion. De quoi augmenter un peu la vitesse de masturbation alors que sa seconde main pressait la tendre chair de sa fesse. Elle avait envie de la fesser, elle le fera, pas tout de suite, elle voulait d'abord profiter de sa fermeté.

« Mmmmmmmh ! Hmmmmmmmmm~ »

Difficile de dire si elle était toujours dominante ou dominée, mais peu importe, cette douce torture était la bienvenue, elle continua de se laisser faire, uniquement guider par son instinct. Le sexe !

La jeune futa n’eut pas l’occasion de dire si elle était d’accord ou non de se retrouver sous le  succube, mais à voir ses réactions, elle ne semblait pas mécontente. Val se doutait que la fille s’attendait à la voir avoir du mal à encaisser son éjaculation, mais elle n’était pas succube pour rien. Il lui en faudrait plus pour se retrouver dans le même état qu’une humaine lambda. Mais elle avait quand même encaissé une sacrée dose et elle doutait de pouvoir encaisser la seconde de la même manière. Trois assurément pas.

Tandis qu’elle massait les seins d’Ai et jouait sur son corps, la petite futa s’abandonnait au plaisir d’une manière nettement plus sonore.

« Haaaaaaaan haaaaaaaaan ouiiiiiiiii~ »

Le foutre les maculait de plus en plus, les bruits obscènes de colle et de succion se succédaient à un rythme intense. Ai ne semblait pas le moins du monde gênée par la bave du succube qui dégoulinait sur elle sans discontinuer. Elle obéit à l’injonction manuelle et se mit à masturber l’énorme vit avec efficacité et un brin de sadisme. Elle faisait monter la pression, puis redescendre aussitôt. Par moments, le plaisir de Val atteignait presque le point de déclenchement, mais dès qu’elle sentait les premières pulsations annonciatrices de plaisir Ai cessait ses stimulations pour faire retomber le plaisir.

Elle a de vraies prédispositions…

Val s’abaissa plus fort, sa bave alors vint noyer le visage et la bouche de son âme-liée. Elle s’abandonnait à un rythme de plus en plus intense et l’humaine se mit à y répondre plus favorablement.

« Mmmmmmmh ! Hmmmmmmmmm~ »

Ai avait posé sa main libre sur ses fesses. Dans son regard, les projets qu’elle formait pour elles n’avaient aucun secret pour Val. Elle sourit, s’empalant alors avec une méthode particulièrement efficace et profonde.

« Tu veux mon cul ? Moi aussi je veux te sentir en lui. J’espère que tu me le défonceras bien comme il faut… »

Elle lui vola plusieurs baisers, ahanant de plus en plus rapidement sur elle.

« Mais pas avant que tu ne m’aies rempli la chatte comme une outre. Vas-y ! Vide-toi ! Balance tout ce que tu as. Gicle comme si tu pissais ! Je veux TOUT ! »

Dans la main d’Ai, sa queue se mit à nouveau à pulser tandis que le présperme maculait ses doigts. L’orgasme du succube allait survenir rapidement, sauf si la petite futa en décidait autrement.