The Multiversity

Rouge devait fuir, elle n'avait pas le choix, non seulement pour sauver sa peau, mais aussi pour ce qu'elle avait réussie à chiper pour espérer donner un bon coup de pied dans ce terrier ! Elle était une voleuse, pas une révolutionnaire, mais si elle pouvait améliorer la vie de ses camarades, elle pouvait bien faire ce petit geste. Ses vols ne sont jamais uniquement par appât du gain, derrière chaque personne volé, il y avait de l'argent sale, du trafic de drogue, d'humain, des gens maltraitées ou pire. Amener la police vers les lieux du crime, ça faisait d'elle une bonne personne malgré les apparences, mais, que ce soit la police qui ne voit pas plus loin que le bout de leur nez ou des dirigeant un peu trop trempée dans ce genre de sales histoires, Rouge restait l'ennemi public numéro un. Elle a vécu à la rue avant de devenir voleuse, elle savait que les gens comme elles étaient vraiment en bas de l'échelle sociale à Uatis, et même ici donc, à elle de prendre les choses en main !

Elle avait beau avoir de quoi retarder l'arrivée de ses assaillants, les ralentir, les gêner, sans les tuer, mais elle arrivait au bout de la route. Non pas que ce qui lui permettrait de fuir se trouvait à bout de bras, mais dans sa fuite, elle n'a pas pu prendre le bon chemin et la voilà face à une impasse. Elle était en partie chauve-souris, mais cela lui permettait juste de planer, si encore l'autre côté était assez proche, elle aurait au pire un peu d'escalade à faire, ça irait, mais là... là, c'est compté sur une aide divine mais à Uatis comme dans le coin, on est pas très branché divinité... Rouge se fit bousculé alors qu'une de ses créatures noirâtres était arrivée à elle, dangereuse et cruelle, une des rares vérités que diffusait Uatis dans ses messages de propagande. Personne n'avait envie de finir entre les pattes de cette créature. Rouge gardait la créature en vue, observant quand même si rien autour ne pourrait l'aider dans sa fuite ? Un trou assez petit pour elle ? Une arme laissée ici par une personne moins chanceuse qu'elle ? Elle n'avait pas de pouvoir pour altérer sa chance, mais il fallait bine compté là-dessus pour le moment. Si l'aide divine devait intervenir, c'est maintenant !

Les Xénomorphes se déplaçaient autour de la pauvre Rouge. Elle était désemparée, et continuait à fuir, tandis que les monstres se rapprochaient.  Rouge tentait de s’enfuir, quand un Xénomorphe apparut brusquement devant elle. Une silhouette massive et sombre qui se redressa devant elle, et poussa un long sifflement aigu. Un autre Xénomorphe arriva alors dans le dos de Rouge, l’empêchant de fuir, et rugit également, poussant un hurlement strident et suraigu. Coincée, Rouge se retrouva contre le mur, et vit Elvennya se rapprocher. D’autres Xénomorphes la suivaient, et les deux Xénomorphes ayant immobilisé Rouge se reculèrent lentement en s’inclinant devant leur Maîtresse et génitrice.

« Alors, petite rebelle, tu as enfin fini de courir ? »

Elvennya tendit alors la main, et envoya un tentacule qui frappa Rouge au visage, l’assommant pour le coup…
Rouge se réveilla plus tard. Pas de grotte monstrueuse ou gluante, pas de Xénomorphes, mais une des chambres du Lovegood Estate. Une belle chambre luxueuse avec un grand lit, une porte-fenêtre donnant sur un balcon, des bibliothèques et des meubles. Elle avait perdu ses armes, et avait surtout un collier autour du cou, avec un petit voyant qui clignotait à plusieurs reprises.

« On peut dire que tu auras fait un sacré bazar, ma belle… »

Camille Lovegood était là. Elle portait sa robe de soirée et ses gants, et posa sa tasse de café à côté d’elle.

« Il a même fallu que tu déranges Elvennya… Mais je dois admettre que tu es très talentueuse. Personne jusqu’ici n’avait réussi à dépasser les cryptes familiales. »

La Comtesse se rapprocha. Rouge pouvait à ce stade se demander pourquoi elle était toujours en vie, ou n’était pas dans la ruche d’Elvennya. Camille se déplaça donc, visiblement en confiance.

« Dis-moi, pour qui travailles-tu ? Est-ce que tes services sont à vendre ? »

Difficile pour elle de trouver une solution pour fuir, là, elle était au pied du mur, elle ne trouvait pas la solution miracle pour s'échapper. À moins d'un Deux ex machina qui viendrait la sauver, Rouge ne pouvait pas s'en tirer... Ce n'est pas comme si elle avait un répulsif à Xénos sur sa ceinture, elle était une voleuse, pas une soldate non plus. Bien évidemment, elle avait peur pour la suite, même si mourir serait peut-être une bonne sortie plutôt que servir de... mieux vaut ne pas servir de jouet à ses choses. La propagande à Uatis enjolive quand même pas mal de choses, mais concernant la menace des Xénos, c'était loin d'être des bêtises pour enrôler plus de mondes. La voleuse fut assommée par une de ses créatures alors que la femme semblant les contrôler était venue la rattraper. Difficile d'imaginer une suite où tout se passerait finalement bien pour Rouge, mais elle se réveilla plus tard – difficile de dire précisément quand – et elle était loin de finir dans une prison ou dans une grotte... même si à première vue, cela pouvait être une prison dorée aussi.

Bien évidemment, elle n'avait plus rien sur elle, rien qui ne puisse lui permettre de fuir. Elle ne pouvait pas vérifier ça sereinement, car elle se devait d'avoir un ou deux atouts bien caché, mais étant donné que Camille Lovegood était là, elle ne pouvait pas vérifier cela. La jeune femme ne semblait pas spécialement en colère, mais pas joyeuse pour autant. Elle avait bien senti cette chose à son cou, bien qu'elle en ignorait le véritable but, mieux vaut imaginer le pire... Quitter cette pièce ou la mettre en colère et boum. Bien que coopérer n'était pas son envie, ce n'était pas un sujet sensible qu'elle demandait, mieux vaut ne pas mal commencer. La voleuse n'était pas fière d'être là, mais elle répondait quand même à sa question.

« Je travaille à mon compte, je ne suis pas du genre à vendre mes services. »

Elle était une voleuse, mais avec des principes. Cette mission avait pour but d'aider les siens, pas juste emmerder cette fille. Après tout, ses vols ont commencé comme ça, aider les filles qui étaient maltraitées par leur patronne ou autre, foutre ces personnes dans la merde avec un petit quelque chose qui la rendrait coupable et adieu la boss trop sévère avec ses filles ! Déjà que ses filles n'avaient pas un job facile, autant leur facilitait un peu la vie. Puis si Rouge se mettait à voler pour d'autres, tôt ou tard, ça finira par lui tomber dessus, de voler la mauvaise personne ou se faire planter dans le dos. Non, on est jamais mieux servi que par soi-même.

« Bien que je pense connaître la réponse, ça sert à quoi ? »

Elle désigna cette chose à son cou, ne sait-on jamais, ça pouvait être moins pire que ce qu'elle pensait ?

La voleuse nia travailler pour qui que ce soit, ce qui était, somme toute, peu crédible. Pourquoi essayer de voler les données de recherches de Camille, dans ce cas ? On ne parlait pas de données classiques, ou d’un rapt ordinaire, c’était un acte d’espionnage délibéré ! Camille ne se laissa donc pas démonter par les dénégations de Rouge, qui jouait son jeu, tout en lui demandant à quoi servait le collier. Pour seule réponse, Camille s’assit en face d’elle, sur un fauteuil, et sortit une longue cigarette d’un étui. Elle l’alluma, tout en croisant ses jambes, ce qui avait pour effet de relever sa robe noire. Celle-ci était fendue sur le côté, et la Comtesse soupira. Observatrice, Rouge dut sans doute constater, par ce biais, que sa geôlière ne portait aucune culotte sous sa robe. Comme si elle n’avait pas entendu sa question, Camille relança alors :

« Tu t’es infiltrée dans mon laboratoire, tu as volé spécifiquement des données de recherches. Ce genre d’informations ne se vend pas au marché noir, il ne se vend qu’à des organismes étatiques. Donc, cela signifie que tu as des clients hauts placés. Alors, n’espère pas me faire croire que tu te trouvais ici par erreur. »

Camille exhala de la fumée, et reprit alors, en croisant le regard de Rouge, puis en décroisant et en recroisant les jambes, changeant juste de jambe à relever :

« Toutefois, il est vrai que les Uatéennes n’emploient normalement pas de furrys dans leurs rangs. Je veux donc bien admettre que tu sois une indépendante, mais je sais que tu n’étais pas ici par hasard. Tu ne veux pas me dire tes motivations ? Très bien… Mais tu dois te poser à ce stade une seule question… Pourquoi se réveiller dans une chambre, et non dans une cellule, ou dans le nid d’Elvennya ? »

La Comtesse laissa cette question en suspens, et posa sa cigarette dans le cendrier. Elle se releva alors, et marcha vers le lit, raccourcissant l’espace qui les séparait. Elle s’assit ensuite sur le lit, et caressa avec sa main gantée l’une des jambes de Rouge.

« Si tu es indépendante, tu n’as aucune allégeance particulière, non ? Je suis sûre que tu sais le peu d’estime que les Uatéennes vouent à des gens comme toi… Les furrys. Herzeleid et Uatis se ressemblent sur ce point, les deux nations vous considèrent comme une sous-race. Moi, je pense que les préjugés raciaux sont absurdes. On me dit cruelle à juste titre, mais j’ai toujours eu un faible pour les furrys. »

Camille ignorait si les pérégrinations de Rouge dans son manoir lui avaient permis de constater cela. Elle menait aussi des expériences sur les furrys, et il lui était arrivé d’en euthanasier certains… Ceux qui étaient dangereux, violents. Elle se rapprocha encore de Rouge.

« Ce collier est là pour m’assurer que tu tiennes ta langue, Rouge. Ce que tu as vu chez moi me compromet y compris aux yeux des autorités herzeloises, donc… Soit tu ressors de chez moi les pieds devant, soit tu ressors de chez moi en m’ayant convaincu de ton indéfectible loyauté envers moi… »

Elle s’était encore rapprochée de Rouge, si bien que les deux femmes auraient pu s’embrasser.

« À toi de choisir, ma jolie… »

Rouge n'était pas idiote, elle savait ce qu'elle fichait ici. Sans en avoir la certitude, face à ce genre de personnage, elle voyait bien le genre de route qu'il était possible pour elle d'emprunter. Jouer sexuel, simplement en vie pour lui soutirer des informations, tenter de la racheter dans le meilleur des cas. Ce collier n'était certainement pas autour de son cou pour faire joli. Camille prenait son temps, elle savait qu'elle avait les cartes en main, la voleuse ne pouvait rien faire ou du moins, c'était à ses risques et périls. Ce collier était peut-être un faux, elle ne risquait rien, mais c'était comme jouer à la roulette Uatéenne. Peut-être qu'elle bluffait et qu'en réalité, elle pouvait se barrer vite fait, bien fait mais peut-être qu'elle allait tirer un peu trop sur le fil de sa vie ? Elle n'avait pas le choix, elle écoutait donc cette maudite comtesse, sachant par avance que cette saleté allait prendre son temps pour donner son point de vue sur la situation. Elle pouvait ne pas la croire et pourtant, rouge ne mentait pas. Qu'elle tente la manière douce ou forte pour lui faire cracher la vérité, mais elle l'avait déjà entre les mains. Beaucoup ont tenté de l'acheter, pour voler un concurrent ou autre, mais Rouge ne servait que sa justice, elle volait des gens bien spécifiques. Elle aurait pu faire une fleur pour Poison ou Virus, ses seules véritables amies, humaines en plus, mais l'une comme l'autre n'avaient besoin de rien. Cette fille devenue une si grande star aujourd'hui était la plus humaine de toutes les Uatéenne qu'elle connaissait, elle ne la dénigrait pas, lui avait proposer un travail qui lui aurait donné autant si ce n'est plus que sa vie actuelle, mais Rouge ne se voyait pas vendre son cul, ou son image. Pourtant, elle savait que Poison tentait par le biais de ses films, de faire passer un message pour changer les choses mais Rouge aurait toujours une place si demain elle changeait d'avis.

Son but n'était pas de surpasser ses limites et son talent pour voler des choses, c'est qu'elle voulait détruire son empire ou au moins frapper un grand coup dedans. Bon nombre de média serait prêt à racheter à prix d'or ce qu'elle avait dégotter. Détruire ce qu'elle avait construit, libérer par la même occasion les furrys prisonnier dans ses sous-sols. On aura beau dire, si le monde savait le genre de supplice que vivaient ses confrères et consœurs, les gens changeraient de regard sur leur situation. On pouvait ne pas aimer des gens, mais leur souhaiter de telles tortures ? Non. Autant que ce qu'ils ont vécue puissent améliorer leur image, leur train de vie, non ? Camille tentait doucement de se rapprocher d'elle, même si elle voulait retirer sa jambe de sa main, elle devait jouer le jeu, pour le moment, écoutant en se contenant comme elle pouvait. Elle relevait les points communs des deux nations envers les furrys, même si elle disait « avoir un faible » pour eux. Quel genre de faible ? Elles ne devaient pas avoir la même vision des choses. Là encore, elle se contenait, mordant sa joue à l'intérieur de sa bouche pour ne pas parler trop vite.

« Tu me poses une sacrée colle, car je n'ai pas envie de mourir, mais je n'ai pas envie de devenir ton jouet non plus. »

Elle a grandi en se forgeant sa propre route, combattant comme elle pouvait les regards et menaces des autres femmes d'Uatis, évidemment qu'elle n'allait pas accepter si docilement. Mais choisir entre la mort et la soumission, c'est qu'elle se battait pour ne pas finir comme ça, pourquoi elle changerait d'avis si rapidement ? Elle se reculait doucement, mais elle aura du mal à trop s'éloigner sans quitter le lit. Elle n'avait pas peur, son regard était loin d'être apeuré, c'est juste que le choix... c'est comme si on lui demandait comment elle préférait mourir, aucun des choix ne lui convenait.

« Je suppose que juste promettre de rien dire ne va pas me permettre de partir si facilement ? »

Qui ne tente rien n'a rien, mais ce serait étonnant que Camille s'en tienne à si peu ? Dans d'autres circonstances, Rouge aurait tenue parole, mais vu ce qu'elle savait, elle ne pouvait pas juste se taire et continuer sa petite vie peinarde. Elle a toujours eu un faible pour aider les filles dans de mauvaises passes, elle ne pouvait pas juste fermer les yeux... Même en admettant que Poison ai dans ses relations des espionnes ou des guerrière qui ferait le sale boulot pour un sacré paquet de pognon, rectifier le tir, elle ne pouvait pas imaginer quelqu'un réussir là où elle venait de foirer.

Dans les yeux de Rouge, plus de provocations. Elle avait pris conscience qu’elle avait été attrapée, et l’idée d’obéir à Camille ne lui plaisait pas. La Herzeloise commençait à se douter que Rouge était une idéaliste. Elle ne travaillait pas pour les Uatéennes, non… Alors, que venait-elle chercher ici ? Camille se mordilla doucement les lèvres en l’observant, et sourit devant sa demande. Elle déposa un baiser sur le nez de Rouge.

« Ne sois pas ridicule, ma chérie… Vu tout le mal que j’ai eu à t’attraper, tu t’imagines que je vais te laisser partir si facilement ? »

Camille poussa alors, et elle coucha Rouge sur le lit. Camille resta au-dessus d’elle, allongée à son tour contre son corps.

« J’ai entendu parler de ces rebelles uatéennes… Ces mouvements terroristes qui luttent contre les mauvais traitements faits aux Furrys. Plus j’y pense, plus je me dis que tu as le profil de ceux qui appartiennent à ces organisations. Je pourrais te fournir des renseignements, tu sais… Herzeleid dispose d’un bon service d’espionnage, et, comme tu peux le voir, j’ai accès à quelques alliés très utiles… Des renseignements sur des laboratoires uatéens, des usines, des fermes où les Furrys sont torturés et tués… »

Le regard de Camille fixait avec intensité les yeux de Rouge.

« Je ne maltraite pas les Furrys… Ceux que tu as pu voir dans mon laboratoire sont à l’origine des Furrys sauvages. Ici, les Furrys sont traités comme des Rois et des Reines. Tu as dû voir qu’il y en avait beaucoup, non ? Je ne suis pas ton ennemie, Rouge… »

Camille se rapprocha encore, et elle pencha la tête sur le côté, approchant tendrement ses lèvres des siennes.

« Non… Je suis ton alliée, ma belle… Celle qui peut te fournir de précieux renseignements… Et celle qui te trouve absolument trop craquante… »

Et, dans un soupir, Camille alla l’embrasser avec tendresse…

Rouge était prisonnière... pour le moment. Elle ignorait comment, mais elle devait se sortir de ce mauvais pas. La solution n'était pas visible, pas de suite, mais toute prison, tout coffre-fort, avait son point faible, sinon pourquoi les entreprises en sortent de nouvelles si souvent ? Car des gens comme Rouge parvenaient à passer à travers leur soit disant inviolable. Elle devait rester calme, même si en apparence, c'est impossible, il y a une solution, toujours ! Aucun coffre n'affiche en gros son point faible, ce truc aussi. Elle devait juste avoir un peu de temps pour le tripoter, le bidouiller et s'en libérer, mais évidemment, elle ne pouvait pas agir ainsi sous les yeux de cette foutue tortionnaire ! Camille tentait de se mentir à elle-même ou alors, elle était si idiote qu'elle n'avait pas conscience du mal qu'elle faisait ? Difficile à dire. Elle la pensait en tout cas lier à ce groupe de libération des furrys, ce qui était vrai et faux à la fois. Rouge n'était pas une membre de ce genre de chose, mais elle applaudissait leur acte. Si elle pouvait les aider via une bonne action, pourquoi pas ! Les choses devaient changer ici et à Uatis. Quand la ville saura pour Poison et sa fille kitsune, ça aideras sûrement quelques mentalités à évolué vu comment ils buvaient les paroles de son amie actrice. Elle, elle savait, sans être aussi proche d'elle que Virus, elle savait ce que Poison pouvait cacher comme petit secret. Elle n'en savait pas plus, mais elle avait vu en passant devant chez elle, que bien souvent, cette petite fille était chez elle donc, simple déduction.

Vu la proposition de Camille, Rouge pouvait tenter de s'en servir pour le moment pour tenter de l'amadouer. Mieux ne vaut pas de suite accepter pour ne pas avoir l'air louche, mais elle pouvait se servir d'elle avant de retourner sa veste quand elle en aura l'occasion. C'était le choix le plus judicieux qu'elle avait pour le moment sous les yeux. Elle se rapprochait de plus en plus, sachant bien où elle allait en venir, elle tentait de la caresser dans le sens du poil, mais Rouge allait devoir la jouer fine ! Contre, mais acceptant son sort à contrecœur, du moins le temps de trouver une façon d'y échapper. Lorsque ses lèvres lui arrivèrent dessus, elle n'avait pas le choix que de l'embrasser, la menace étant autour de son cou. Elle n'avait pas besoin de faire semblant, ce baiser était destiné à sa survie, elle le faisait, car elle n'avait pas le choix, sinon, elle s'en serait passé. Écrasée par son poids, elle partageait ce baiser, sans grande conviction. Surtout que sous sa forme de furry, elle était plus petite et plus « faible » donc, mais elle pouvait alterner avec sa forme plus humaine. Plus grande, plus forte et plus sexy, après ça, c'était selon les goûts et les couleurs. Lorsqu’elle eut l'occasion de parler, elle tentait de mettre les choses au clair, collant à son rôle, mais aussi, à ce qu'elle devait vraiment faire pour le moment.

« Ta pas intérêt à lésiner sur les infos... je veux tout savoir de ce que tu as en stock ! »

Chaque nom de personne ou d'entreprise sera bon à prendre pour qu'elle puisse aussi agir là-bas. Rouge allait donner un sacré coup de main à ces activistes, même si pour cela, elle allait devoir vendre son corps... Elle en avait bien conscience, tôt ou tard, cette solution sera la solution pour se tirer d'un mauvais pas comme celui-ci. Les gens ont beau voir les furrys comme des moins que rien, si l'occasion s'en présente, ils en profitent en se sentant supérieurs. Seules Poison et Virus lui avaient fait l'amour en la voyant sur un pied d'égalité, la traitant comme une personne, pas un objet. Elle n'avait pas le choix, son charme allait être sa clé pour l'amadouer.

Camille resta silencieuse tandis que Rouge semblait intéressée par ses informations. Coup de bluff, ou réalité ? C’était toujours très difficile à dire. L’espionne voleuse était très douée, et semblait réussir à masquer ses sentiments et ses pensées réelles avec talent. Camille se pinça les lèvres en l’observant. La Comtesse ne lui avait pas menti, elle aimait beaucoup les Furrys, c’était pour ainsi dire son point faible. Elle s’intéressait ainsi beaucoup à Volony, ce monde rempli de furrys, et elle se rêvait de vivre comme Maîtresse d’une armée de furrys poilus et ronronnant, duveteux et tendres. Rouge était une Furry très particulière, et Camille lui sourit encore, puis attrapa le collier… Et le lui retira, tout en l’embrassant à nouveau.

« Je joue carte sur table avec toi, ma petite… Mais ne crois pas que je te donnerai si facilement mes informations. Si tu veux mes informations, il va falloir marchander. »

Mais qu’envisageait-elle ? Camille sourit encore, une lueur malicieuse brûlant dans ses yeux. Camille s’amusait de cette situation. Elle n’avait pas besoin d’argent, mais d’une seule chose…

« Mes conditions sont plutôt simples… Chaque fois que tu auras un orgasme, je te donnerai une information. »

Il n’y avait aucun piège derrière, mais il allait falloir que Rouge se motive, car l’idée était de la faire jouir, elle, et non Camille. La Comtesse se mordilla les lèvres, détaillant le regard de Rouge, et caressa ses joues avec chacune de ses mains.

« Tu es tellement mignonne, tu dois être si belle quand tu jouis… Ma petite peluche rebelle… »

Et Camille l’embrassa encore, se montrant d’une douceur et d’une tendresse infinie, comme si toute agressivité l’avait quitté…

Rouge était dans l'antre de la bête, elle devait trouver un moyen de fuir, au moins de mettre la situation à son avantage mais cela restait compliqué, la présence de ce collier était ce qui rendait la situation délicate. C'était peut-être pas si dangereux que ça, la comtesse jouant un coup de bluff mais la voleuse n'allait pas tenter le diable pour se convaincre d'avoir raison, il en allait de sa vie. Camille se penchait sur elle, lui retirant le collier tout en l'embrassant ? Cela avait de quoi la perturber quelque peu, mais se méfiant d'un autre piège, elle ne cherchait pas à fuir, juste à jouer le rôle donné, pour le moment en tout cas. La jeune femme souhaitais faire un marché, une chose dont elle se serait douter vu comment cela s'était embriqué. Un orgasme contre une information. Chose étrange, c'était un orgasme pour Rouge, elle aurait juré que dans ce marché, ça aurait été plus avantageux pour Camille que pour elle ? La comtesse lui caressait les joues, la prenant pour une peluche. En réalité, cela n'était pas désagréable, mais vu la partenaire, Rouge n'avait pas envie de se montrer toute gentille en se laissant faire même si lui retirer le collier restait étrange...

« Je ne suis pas ta peluche... »

Lâchait-elle doucement avant de se faire embrasser. Rouge disposait d'un gadget hors de prix, qui modifie temporairement son corps, c'est pour cela qu'elle pouvait passer à une forme purement humaine comme Camille ou à chemin entre humaine et furry. C'était pratique, quand on cherchait une chauve-souris qui s'était échappée, de passer en humaine pour éviter les caméras et les gardes. Chaque forme avait ses avantages, ainsi, elle volait mieux, elle se glissait mieux dans les endroits plus étroits, elle avait une meilleure ouïe, bref, il y a un point qui lui jouait défaut ici, c'était la force. Sans être aussi forte qu'une enfant, même sans faire de test, c'est fort possible que Camille soit plus forte physiquement qu'elle. Pour s'en sortir, elle voulait bien jouer le jeu mais c'était risqué puis cotoyer ce genre de personnage... Très peu pour elle. Elle voulait bien croire en sa petite histoire mais pas après avoir vu tout ce qu'elle trafiquait en bas. Pour elle, Camille était tout sauf une personne lui voulait du bien. Elle se doutait que ce petit jeu était fait pour endormir sa confiance et mieux enfoncer le clou quand elle baissera sa garde. Après... Elle ne pouvait pas passer à coter d'informations même si elle serait bien capable de vendre un de ses orgasmes contre sa pointure en chaussure, une information dont elle se fichait royalement. Il ne faut pas confondre information et information. Il fallait jouer le jeu, sa vie autant que sa mission en dépendait. Prenant une des mains de Camille, elle la fit glisser plus bas, le bout de ses doigts pouvaient toucher parfois certaines zones mais elle l'amenait au plus important. Sa zone intime.

Rouge était bien moulé dans sa tenue, elle aura tout le loisir de bien la caresser dans cette zone, car si après tout, elle voulait la faire jouir, c'est bien ici qu'elle aura le plus de chance de réussir son objectif. Même si elle avait dit non, elle était bien obligé de dire un peu oui. Elle ne faisait pas tout ça que pour une belle somme, surtout que c'était à son compte, et non une personne qui l'avait embauché, elle faisait cela pour tout les autres furrys dans son genre, elle voyait bien qu'à Uatis, la situation n'était pas amusante pour les gens comme elle, ici, ça semble pire...

Qu’elle arrête de la considérer comme une peluche ? Han, elle était trop mignonne ! Certes, elle venait de mettre son manoir sens dessus dessous, mais comment lui en vouloir ? Camille adorait les Furrys ! Elle ne pouvait pas lutter, son manoir en était rempli. Cette petite Furry chauve-souris était tellement exceptionnelle que Camille ne pouvait pas décemment lui faire du mal, et ce quand bien même elle avait tenté de lui voler des secrets industriels, et qu’elle avait plus ou moins découvert que Camille Lovegood n’était pas qu’une simple aristocrate herzeloise. Elle se tortillait sous elle, et Camille l’embrassa tendrement, puis déposa des baisers sur son visage, léchant sa joue. Camille souriait lentement, amusée par la situation, par le doux corps de Rouge, par cette combinaison moulante… Oh ! Tout chez elle était parfait ! Camille sentit alors Rouge attraper doucement l’une de ses mains, pour la guider entre ses cuisses. Comprenant ce qu’elle voulait, la Comtesse sourit doucement, et l’embrassa à nouveau, tout en répondant à son invitation.

« Hmmm… »

Sa main glissa entre les cuisses de Rouge, et elle commença à la masturber, à travers sa combinaison moulante. Camille continua le baiser, le prolongeant pendant de nombreuses secondes. La méfiance de Rouge était légitime, vu la manière dont les deux femmes s’étaient rapprochées.

« Voilà qui est mieux, Rouge… Si je voulais juste t’interroger, tu te serais réveillée en cellule, ma belle. Je te l’ai dit, j’aime ton audace, tu es trop belle et trop fougueuse pour que je te mette en prison. »

Elle avait beau ne pas aimer être considérée ainsi, Camille la voyait quand même comme sa peluche ! Quelque chose lui disait cependant que Rouge ne devait pas aimer l’idée d’obéir à quelqu’un. Elle allait donc tout faire pour que cette petite Furry rebelle la considère comme sa Maîtresse. Elle continuait donc à la masturber, et remua un peu, pour mieux voir son visage. Elle ignorait encore que Rouge pouvait prendre une forme humaine. Sous sa forme de furry, elle était plus petite qu’elle, et elle pouvait l’entendre soupirer, gémir doucement.

« Je te veux, ma chérie… Tu n’as vu qu’une partie de mon domaine, et pas la plus agréable. Tous les Furrys qui sont dans mon manoir sont bien traités. Tu es là où tu dois être, ma belle… Je t’aime, Rouge. »

Elle devait jouer le jeu pour le moment, pour son propre bien, mais Rouge espérait bien lui filer entre les pattes avec ce qu'elle espérait. Elle était bien consciente que tôt ou tard, on pourrait l'attraper et elle savait que jouer de ses charmes ne serait pas en mal. Poison lui avait proposé de bosser pour elle, dans ses films en faisant d'elle une dominante. Afin que la population puisse voir autre chose chez les furrys que de simples soumise, mais la voleuse avait sa fierté, même si ça aurait été son plan B si jamais elle n'aurait pas suivi cette voie. Le monde autour d'elle avait beau mépriser son peuple, elles aimaient bien les baiser pourtant, bien la preuve que c'était leur aspect « non-humain » qui faisait gagner en confiance chez les humains. Camille semblait être accroc aux furrys, selon ses dires, mais étrangement, Rouge n'y croyait pas trop. Ce qu'elle avait vu dans les sous-sols prouvait qu'ils n'étaient pas si à l'aise que ça ici. Sans être une chambre de torture, ça n'était pas la suite de luxe où les prisonnières séjournaient.

Camille en profitait quand même, elle avait trouvé la bonne combine pour l'appâter, caressant sa vulve à travers son pantalon, tout en l'embrassant. Rouge avait sa forme de furry actuellement mais elle disposait de deux autres formes, celle d'humaine et celle à mi-chemin, entre les deux formes mais pour le moment, elle la tenait bien comme ça, inutile de sortir le grand jeu. Elle était certes plus petite comme ça, mais les apparences pouvaient être trompeuse, cela pourrait lui permettre de réussir son coup alors, un peu de patience. Camille essayait de la charmer, vantant d'autres endroits plus joyeux pour les furrys. Cela restait à prouver, elles ne devaient pas avoir la même définition du mot « bien traitée ». Camille s'emballait même, venant lui dire qu'elle l'aimait. Hmph ! Un mot qui n'allait pas la faire fondre comme par magie ! Elle n'était pas idiote, elle possédait de quoi la faire tomber de son pied d'estale, elle était donc bien traitée, mais Rouge se doutait que c'était pour savoir si jamais elle n'avait pas caché quelque chose en chemin ou envoyé des données ailleurs ? Ses caresses entre ses cuisses étaient agréables mais justes parce que Rouge voulait obtenir gain de cause, elle ne pouvait lutter contre son corps, mais cela la répugnait de savoir cette folle lui faire ça. Mais Rouge était bien consciente qu'elle pouvait avoir un coup à jouer avec cette déclaration.

« Ha ? Hum, alors prouve le. »

La balle était lâchée, comme Camille pouvait lui prouver cela, si c'était bien vrai. Devait-elle devenir son épouse, obtenir la moitié de ses biens ? Elle pouvait l'avoir, elle devait savoir comment encore, mais c'était le début d'une piste. Si ses mots étaient vrais, elle allait le montrer tant avec les gestes que la parole, non ?  

Camille était prête à prouver ce qu’elle avançait, et elle sourit doucement à Rouge quand celle-ci, ne se montrant plus hostile aux avances de la Comtesse, lui demanda de le prouver. Camille sourit doucement, et l’embrassa sur les lèvres.

« C’est ce que je compte faire… Je vais te faire jouir, ma chérie, et, quand j’en aurai fini avec toi, toi aussi, tu m’aimeras ! »

À ce stade, et au vu de leur passif, cette hypothèse semblait être totalement farfelue, mais Camille était une femme qui avait foi en elle, suffisamment foi en ses capacités et en son charisme pour séduire cette adorable petite peste ! Elle remuait donc contre elle, et lui sourit donc, avant de l’embrasser tendrement. Un baiser appuyé et soutenu, plein d’amour et de tendresse. Camille se redressa ensuite un peu, se mordillant les lèvres. Elle observa cette jolie petite chauve-souris qui semblait toujours sonnée, et nerveuse. Camille, elle, cherchait comment aborder la chose avec elle. La Comtesse soupira doucement, et se pencha vers les cuisses de Rouge. Elle ouvrit son pantalon, et attaqua cette zone sensible avec sa langue, en soupirant doucement. Sa langue jouait avec elle, stimulant son intimité. Camille savait y faire, elle savait comment sustenter sa partenaire, et, tout en continuant à la lécher, elle relevait régulièrement la tête vers elle, très curieuse de voir comment Rouge allait réagir.

Petit à petit, Camille comptait bien la faire basculer…

Pour Rouge qui était piégée, ça semblait impossible qu'elle puisse éprouver quelque chose de positif envers cette femme. Elle a vu ce qui se tramait chez elle, en secret. Certes, elle n'a rien vue qui faisait penser à un film d'horreur avec moult torture et mort et elle savait que des choses pas très nettes devaient se produire entre ses murs. Pour les humains en général, une furry était forcément en dessous d'eux, ce n'est pas pour rien qu'à Uatis, ils étaient au même niveau que les esclaves, avec de la chance. Rares étaient les personnes comme Poison qui voulait voir changer les choses. Si par le passé elle lui avait proposé un rôle dans ses films, ce n'est pas uniquement pour le plaisir de la remplir comme avant, c'était aussi pour doucement faire changer les mentalités là-bas. Mais Rouge avait trouvé sa place ailleurs que dans un lit et ça lui plaisait, bien que ce soir, ce ne soit pas optimal niveau ambiance. Camille tentait de la faire jouir, mais elle n'allait pas se laisser amadouer si facilement, pour Rouge, tout cela n'était qu'un stratagème pour la manipuler, tandis que la voleuse faisait semblant d'aller dans son sens, un peu a reculons, pour mieux trouver une façon de fuir. Ce n'était pas si évident que ça, sans mettre sa vie en jeu.

« Mmmmh... »

Elle se retenait comme elle pouvait en lui laissant acces entre ses cuisses, Camille la léchait à travers son pantalon, la forme de son intimité se faisait de plus en plus marqué mais Rouge, mimant bien la situation dans laquelle se trouvait, cherchait un moyen de fuir, force est de constater que ce n'était pas si évident de trouver la sortie de cette route dangereuse. Elle la surveillait, mais la voleuse n'en croyait pas un mot quand elle disait qu'elle l'aimait. L'avoir dans sa collection, peut-être, en poupée de luxure, sûrement, l'amour avec un grand A ? Ça ne semblait pas être son genre, la comtesse semblait plutôt préférer l'amour avec un petit cul.

« Mmh et si... je me pisse dessus... Tu me lécherais toujours ? »

Elle en avait envie ? Pas spécialement, mais elle devait bien prouver qu'elle n'était pas si partante pour tout ça, la distraire, trouver la faille, elle devait observer et une fois qu'elle l'auras en vue, elle devra agir pour mieux s'enfuir, tant pis si elle n'avait plus les données. Sa vie était plus importante pour le moment.

Camille préférait effectivement l’amour avec un petit cul… Après tout, c’était cela qui gouvernait le monde : le sexe, avec l’argent. Camille léchait sa belle Rouge, qui décida de la provoquer, en lui demandant ce qu’elle ferait si Rouge venait à se pisser dessus. Camille gloussa en relevant la tête, et se redressa. Sa main caressa la joue de Rouge, son pouce glissa sur ses lèvres, et elle l’embrassa sur la bouche.

« Tu crois pouvoir m’effrayer avec tes fantasmes, ma chérie ? Je sais que tu cherches encore à t’échapper, mais c’est inutile. Je te veux avec moi. »

Elle l’embrassa encore sur les lèvres, puis Camille fit durer le plaisir, maintenant le baiser pendant de longues secondes. Elle sentait le conflit chez Rouge, la lutte entre ce désir naissant, et l’envie légitime de fuir. Le désir face à la sécurité. Un besoin de protection qui l’amenait à croire qu’elle allait mal finir. Camille rompit donc le baiser, puis elle retira sa robe, et retourna entre les cuisses de Rouge. Elle caressa son sexe avec sa main gantée, à travers le pantalon, puis finit par ouvrir la fermeture Éclair. Elle accéda ainsi à l’intimité de Rouge, et constata que celle-ci était trempée.

« Vas-y, offre-moi ton jus… Maintenant que tu l’as dit, c’est trop tard pour revenir en arrière ! »

Camille cavait ceinturé le bassin de Rouge, posant ses mains sur ses fesses, et elle pivota ensuite, se couchant sur le dos, la chatte de Rouge contre ses lèvres. Celle-ci n’avait plus qu’à se relever. Elle avait parlé d’uriner ? Eh bien, qu’elle le fasse ! Loin d’effrayer Camille, cela l’excitait, au contraire, et elle observait sa partenaire avec des yeux brillants, tout en se masturbant lentement. Et oui, Camille était une sacrée perverse !

Bien évidemment que Rouge cherchait à fuir, elle ne voulait pas rester là et servir de cobaye ou pire, mais Camille était bien décidé à ne pas la laisser s'éloigner. Même si elle proposait des choses plutôt crades, faut dire que les fantasmes à base d'urine, ça n'a jamais été un attrait pour Rouge. Les gens avaient le droit d'aimer, bien sûr, mais elle n'était pas attirée. Peut-être l'odeur, étant une furry, son odorat était plus sensible ? Ou alors juste le fait de se salir ? Peu importe, car la comtesse n'en avait pas peur et cherchait même à l'encourager à prendre cette voie. Elle put y lire un léger dégoût sur le visage de Rouge... C'était cliché de se dire que les bourgeoises étaient de grandes, perverses, mais à Uatis, c'est la vérité vraie. Même sans l'avoir approché, tout le monde savait que Miranda Forge était une sacrée nymphomane ! Elle se mettait à son aise – elle était chez elle après tout – en se retrouvant presque nue, à peu de chose près, tandis qu'elle encourageait la voleuse à se soulager.

Le cyprine coulait, ça, elle ne pouvait le contrôler, qu'elle le veuille ou non, le plaisir était bien là donc, elle n'avait pas trouvé comment s'abstenir de ça. Mais l'urine, au moins, elle avait un certain contrôle de ça, à moins de se retenir depuis très longtemps, mais ce n'était pas encore ça. Après... il est vrai que l'image de lui pisser dessus, ça avait son petit effet... Mais bon, cela serait mieux en s'imaginant fuir avec son butin, une ultime boutade avant de retourner chez elle. Mais là, il y avait cette menace si elle décidait de fuir. Jouez sa vie sur un coup de dés, ce n'était pas trop le genre de chose qu'elle aimait faire.

« T'es vraiment, huph, une perverse ! »

Dans un sens, cela prouvait son « amour » des furrys, mais elle avait toujours un petit doute de l'origine de cet amour, dans quel sens et pourquoi ? Elle n'avait pas vraiment le profit des genres de personnes qui les aimaient et voulaient qu'ils aient plus de droit, ici comme Uatis. Autant, elle ne doutait pas de Poison quand elle lui en avait parlé, elle savait qu'elle voulait faire changer les choses à sa façon, à Uatis au moins, mais elle était moins experte de la situation à Herzeleid, mais ça ne semblait pas mieux que chez elle. Plus les coups de langue de prolongeait, plus sa limite semblait approcher. Quand elle ne pouvait plus se retenir, malgré ses efforts, elle se libérait doublement. Sa vessie se libérait d'abord timidement avant d'exploser dans un jet plus rapide et fort avant d’enchaîner avec son orgasme. Quelques instants intenses pour elle, une petite victoire pour Camille, mais ce n'était pas ça qui allait la faire tomber dans ses bras. La vie n'était pas aussi simple, même quand on a autant d'argent qu'elle.

La belle petite Rouge était peu à peu en train de comprendre que Camille était une perverse. Celle-ci ne s’en était cependant jamais cachée. Malgré tout ce que Rouge avait fait dans son manoir, Camille était incapable de lui en vouloir, elle était trop mignonne ! Camille la léchait donc, intimement. Si Rouge avait sorti l’idée de lui pisser dessus comme une provocation, Camille, elle, avait rebondi en la prenant au premier degré ! Un revirement inattendu qui amenait Rouge à se tortiller sur place, à tenter de se contrôler. Elle dansait sur la tête de Camille, et finit par jouir, un délicieux jus agrémenté d’une sauce acide relevée ! Camille constata que Rouge urinait en même temps qu’elle jouissait, et la laissa faire. Sur le pubis de la Comtesse, un inmon s’était formé, et brillait joyeusement. Elle relâcha le corps de Rouge, puis lui sourit ensuite, tandis que la Furry chauve-souris s’étalait sur le lit, un peu sonnée par tout ça.

« Je ne sais pas qui est la plus perverse des deux… Celle qui fantasme, ou celle qui me pisse dessus ? Tu fais souvent ça en jouissant ? »

Camille se releva lentement, et se remit au-dessus de Rouge, à quatre pattes. Elle la coucha ensuite sur le dos, et l’embrassa tendrement, frottant son corps nu contre le sien.

« Ne t’endors pas trop vite, mon petit cœur, la soirée ne fait que commencer… »

Les iris de Camille prirent alors une teinte rosâtre pendant quelques instants, et Rouge put alors sentir, contre sa cuisse, une bosse venir taper dessus. Camille soupira en se mordillant les lèvres brièvement, et déploya sa verge ! Elle avait poussé à partir de son clitoris, transformant cet organe en une belle verge déployée,

« Je compte te baiser très fort, ma petite chérie… Tu es trop belle pour que je n’honore pas ton corps comme il se doit, hihi ♥ ! »

Et, toujours aussi amoureusement, Camille alla frotter doucement son nez contre la joue de Rouge…

Rouge ne s'était pas attendu à une situation pareille, sa réputation faisait d'elle une voleuse insaisissable, c'est pour ça que quelques membres des forces de l'ordre d'Uatis avaient envie de lui mettre la main dessus ! Que ce soit pour aider un ami malfaiteur ou juste faire leur travail, mais la voleuse laissait avec plaisir une trace de son passage, mais rarement mieux qu'une silhouette sur quelques caméras. De façon volontaire en général, même si elle peut ne pas être au courant d'un nouveau modèle de caméra. Poison l'aidait parfois, pas en finance ou sur le terrain mais ses liens récents avec Forge lui permettait de la tenir au courant de quelques nouveautés en termes de sécurité, de quoi se préparer au pire au cas où sa cible aurait les moyens de bien s’équiper. Mais pour en revenir à sa situation présente, Camille avait fait une belle trouvaille et ce collier autour du cou l'empêchait de fuir. Peut-être qu'elle mentait, mais elle ne voulait pas se rendre compte qu'elle disait la vérité en voyant son corps sans tête en guise de dernière vision...

Poussée dans ses retranchements, elle venait de jouir et de pisser en même temps, la comtesse semblait heureuse de ce dénouement en remuant le couteau dans la plaie. Ce n'était pas son genre, non. Cela lui était déjà arrivé de tester ça, faut pas mourir idiote, mais elle a constaté que ce n'était pas trop son truc... Surtout sous sa forme furry, l'urine dans les poils, ce n'est pas top, en plus avec son odorat plus fort que les humains, elle sentait une odeur désagréable... et un tantinet excitant... Mais chut, ce n'était pas la question. La Comtesse l'allongeait en se lovant contre elle, elle redoutait le pire et la couleur de ses pupilles lui faisait craindre que cette folle ait pris une drogue inconnue et que la situation restait encore à craindre. La chose qu'elle sentait près de sa cuisse la rassurait autant qu'elle la craignait. Ce n'était peut-être pas le seul effet de cette drogue, mais en plus, elle n'avait pas envie de ça ! Bien que l'excitation la gagnait, elle ne voulait pas donner raison à cette folle ! Coucher avec elle ? Et puis quoi encore !

« F-fais gaffe à toi ! Tu t'aventures sur un terrain... dangereux ! »

Sans son consentement, c'était un viol ! Certes, Rouge avait un vol à son actif à son égard et il y a une chose en plus à prendre en compte, le fait qu'elle n'était pas à cent pour cent contre... Mais ça, elle ne voulait pas le dire sinon elle en profiterait plus que de raison. Qu'elle dise oui ou non, elle avait de toute façon l'argument imparable, que sa vie tenait entre ses doigts, tout autour de son cou... Vu son attachement pour elle, elle n'irait peut-être pas lui faire de mal, pas à ce point, mais il ne faut pas non plus tenter le diable après tout...

Oh, comme elle était mignonne, cette petite Rouge ! Voilà qu’elle mettait désormais en garde Camille ! A-DO-RA-BLE ! Camille était sous le charme, à n’en pas douter. Il faut dire que Rouge avait tout pour plaire. Une belle petite Furry revêche, du genre à ne pas se laisser marcher dessus, voilà qui ne pouvait qu’enthousiasmer la Comtesse. Elle avait hâte de jouer encore avec elle, et cette mise en garde ne fit que durcir sa verge, amenant sur les lèvres de Camille un sourire pervers, loin d’être innocent.

« Oh, mon petit cœur, tu m’excites tellement quand tu dis ce genre de choses ! »

Camille la coucha sur le dos, et se dressa au-dessus d’elle. La menace du collier était sincère, mais jamais Camille ne pourrait blesser une telle beauté. Quelle tragédie ce serait ! Elle avait juste besoin que cette dernière soit un peu attentive, et c’était surtout à cela que le collier servait. Elle caressa la belle joue douce de Rouge, glissant son pouce contre ses lèvres. Trop mignonne !

« Moi, je dirais que je sais parfaitement où je m’aventure… Dans ta petite chatte serrée ! »

Camille sourit encore, malicieuse, impatiente ! Elle caressa encore le corps de Rouge, puis la prit en missionnaire. Sa verge s’enfonça avec force dans sa chatte. Si Camille lisait de la colère dans les yeux de Rouge, elle lisait aussi autre chose, comme un désir refoulé, un plaisir que Rouge se refusait à admettre. Camille sourit donc à nouveau, joueuse, et s’enfonça plus profondément en elle, commençant à remuer.

« Là, comme ça… Hmmm… Tu aimes ça, hein, ma petite chérie ? Ne me dis pas que tu vas encore oser le nier… »

Il n'en était pas question ! Elle refusait certes de perdre la vie mais aussi son libre arbitre et sa renommée ! La grande voleuse que toutes les personnes mauvaisement riches craignaient à Uatis ne pouvait pas se faire avoir ainsi, pour une fois qu'elle volait hors de son territoire ! C'était stupide et cette solution n'était en rien prévu ! La voleuse gardait toujours une partie de son cerveau actif pour savoir comment se tirer d'ici, sans y laisser la vie mais il faut dire que les opportunités ne semblaient pas se bousculer et vu ce qu'il se passait précisément, il était difficile d'avoir une bonne idée de ce qui pourrait se passer ensuite... La comtesse profitait de la situation, forcément, elle était à son avantage à elle, pas au sien. Maintenant membrée, elle se jouait d'elle, que ses provocations soient faites exprès ou qu'elle parle sincèrement, Rouge ne l'entendait pas de cette oreille. Elle pourrait bien tenter de se transformer pour couper son envie ? Ça pourrait peut-être fonctionner ? La voleuse avait trois apparences pour mieux se confondre dans la masse. Si elle était actuellement furry – plus petite, plus velue – elle avait une forme totalement humaine et une autre intermédiaire. Mais même si cela pouvait l'aider, elle n'avait jamais tenté de changer de forme pendant ce genre de choses.

Même si ce n'était pas vraiment un pouvoir mais plutôt un cadeau qu'une amie riche et célèbre lui a offert, indirectement pour l'aider dans ses vols, déjà elle ne devait pas en abuser sur une courte durée et sentir ses os pousser ou rétrécir, idem pour son corps, ça ne faisait pas du bien, encore moins en dix secondes. La voleuse subissait l'assaut plein d'amour ou de jubilation de la part de la comtesse qui semblait prête à lui faire dire l'impossible. Évidemment qu'elle la sentait en elle, cela ne la laissait pas de marbre non plus. Surtout que la différence de race et de taille faisait que même sans être la queue la plus monstrueusement grande de ce pays, pour Rouge, c'était déjà beaucoup mais bon, elle était habituée à coucher avec des humaines donc, elle avait une certaine habitude aussi.

« Huuurgh... T'ai-t'aimerais que je le d-dise ? Hein ? Aaaaah... Va chier ! »

Pas question de se montrer douce et docile. Elle avait peut-être une épée de Damocles au-dessus de la tête mais croire que Rouge va jouer les douces petites choses pour son plus grand plaisir ? Faut pas rêver. Si elle n'aurait pas eu cette bombe autour du cou, ça aurait pu se jouer, histoire d'endormir sa confiance mais là, ce n'est pas comme si elle savait quoi prendre pour retirer ce truc et filer d'ici, là, elle était face à une énigme et trouver la solution ne sera pas si simple... Elle avait beau aimer ça, contre son grès, elle ne devait pas lui offrir gain de cause pour autant, son cerveau savait encore rester humble et lucide.

Rouge était rebelle, mais on les aimait comme ça ! Après tout, elle avait fait irruption dans le laboratoire de Camille, et elle aurait presque réussi à s’en extirper si elle n’était pas tombée sur les Xénos que Camille entretenait. Maintenant, la Comtesse herzeloise profitait volontiers de sa délicieuse proie, la besognant avec force. Elle se redressa quand celle-ci la nargua encore, et sourit donc, puis releva les petites jambes de Rouge. La Furry avait pris sa forme la plus petite, renforçant la différence de gabarit entre les deux femmes.

« Hihi, tu es une jeune fille très rebelle, Rouge… Mais ne t’inquiète pas, je suis une femme très patiente… Maman Camille pardonne toujours tout à ses chères filles… »

Camille sourit encore. Elle avait redressé les jambes de Rouge, transformant la position initiale du missionnaire en enclume. Elle caressa les pieds de Rouge, et sentit les jambes de la Furry frémir. Camille gloussa légèrement, en promenant son ongle le long de sa plante.

« Il y a ton nerf sciatique, là… En le stimulant précisément, les sensations remontent tout le long de tes belles jambes jusqu’à ton merveilleux bassin, hmmm… »

Le comportement de la Comtesse avait clairement de quoi surprendre. Rouge était venue ici en voleuse, missionnée par des adversaires pour s’emparer de secrets appartenant à Camille. Pour autant celle-ci faisait comme si rien n’en était, et la baisait avec force.

Elle poussa finalement en avant, repliant les jambes de Rouge, et retourna s’allonger contre sa partenaire, tout en reprenant avec force ses vas-et-viens. C’était une position intense, mais ô combien exquise ! Camille soupira en croisant le regard de Rouge, et caressa du bout des doigts son collier.

« Tu veux que je te le retire, hum ? Dès que j’aurai joui en toi… Mais, dis-moi, ma puce… Es-tu féconde ? » demanda-t-elle alors, un brin malicieuse.