Re: La Morsure du Roi [Shad]
Posté : 06 sept. 2024 12:36
Quand les deux femmes avaient quitté Koldoue, la ville était au bord du chaos. Les réfugiés s’amoncelaient dans la ville, ainsi que le fanatisme religieux, sous la houlette de William Hamleigh. Les araignées de White Élise s’approchaient également, compliquant davantage la situation. Le temps qu’Élise et Shad terminent leur périple, la situation avait dégénéré. Le repaire de Sha avait été découvert par les tueurs des Hamleigh, les chasseurs de sorcières. Des hommes patibulaires qui tuaient tout le monde sur leur passage. Le temple souterrain était enfumé, les corps jonchaient le sol. Du sang partout, faisant tourner la tête à Élise. Shad remarqua qu’Élise était en difficulté, et la Reine lui proposa de partir à la recherche des autres, pendant qu’elle-même prendrait des forces. Se séparer n’était sans doute pas la meilleure idée possible, mais il fallait surtout trouver des renforts. Shad partit donc, pendant qu’Élise restait dans la pièce, reprenant ses esprits. Elle entendait des bruits de pas sourds, des grondements…
*La haine et le chaos… Est-ce là tout ce qui nous attend ? J’ai tout perdu…*
Sa forêt, son peuple… Ils avaient été massacrés, exterminés par les Hamleigh, par le Roi Cramoisi et par ses séides. Regan était une sorcière qui avait renié la voie de Sha, qui avait suivi celle du Roi. Elle s’était retrouvée dotée de pouvoirs terribles, avait conçu des abominations, et avait fini par en perdre la raison, jusqu’à se suicider. Élise s’adossa contre le mur, et continua à se concentrer, la magie vibrant doucement autour d’elle. En sueur, elle avait chaud, et tentait de réparer son corps, d’envisager la suite. Médonée était-elle morte ? Élise serra les dents, et finit par se relever.
Non, elle ne pouvait pas rester là, comme ça, à attendre que les fanatiques viennent la cueillir. Médonée avait peut-être besoin d’elle, de son soutien… La Reine se déplaça lentement, s’appuyant contre le mur, une main sur le flanc, et partit sur la gauche. Elle avança sur un couloir sombre, voyant des flammes devant elle. Une brusque explosion sur sa droite la surprit, et elle tomba au sol, voyant un homme s’avancer, tenant une hache ensanglantée dans la main. Les oreilles sifflant, Élise le vit dire quelque chose, et bondit brusquement en avant, le renversant au sol. Les yeux du tueur s’écarquillèrent sous la peur, et elle lui trancha la gorge, le sang éclatant sur son visage et sur sa poitrine.
Élise se releva ensuite, et continua à marcher, rejoignant un escalier en colimaçon. De la fumée continuait à monter, et elle éternua, ses yeux embués lui procurant une vision floue.
*Je ne peux pas rester là…*
Continuant sa progression, elle trébucha sur une marche, et tomba lourdement dans une grande pièce. Plusieurs hommes se tournèrent vers elle. Il y avait également des femmes, certaines ayant le crâne rasé, de la peinture noire le long des yeux.
« C’est elle ! La femme-araignée !
- Ces salopes de sorcières conspiraient contre nous !
- Tuez cette pute ! »
Élise se releva à temps, et leva ses mains, bloquant de justesse l’épée d’un tueur en agrippant le poignet de l’homme. Ce dernier ne se laissa toutefois pas décontenancer longtemps, et son genou frappa Élise au visage, la couchant au sol. Elle roula sur le côté, évitant la lame, et se redressa ensuite, puis fouetta l’homme avec ses pattes arachnéennes, lui arrachant une joue. Il hurla de douleur, et, du pied, Élise le poussa dans un brasier. Un autre s’élança alors vers elle, faisant tournoyer en l’air une masse hérissée de pointes métalliques.
Prudente, Élise bondit en arrière, évitant l’attaque, et entoila le visage de l’homme. Elle n’eut pas l’occasion de l’achever, car l’une des femmes hurla rageusement, et bondit depuis une table, brandissant une dague vers Élise. Celle-ci vit la menace pointer vers elle, et évita l’attaque. La dague se planta dans le sol, et la femme attrapa un couteau de lancer accroché à sa ceinture. L’arme fusa vers Élise, et l’atteignit au torse. Une zone non mortelle, mais douloureuse malgré tout. Elle grogna alors.
Élise ne vit pas l’arbalétrier apparaître dans son dos, dévalant les marches. Il la cibla, et tira… Mais Shad arriva alors. Élise entendit un hurlement de douleur, et se retourna.
« SHAD !! »
La Okami, blessée, bondit sur l’arbalétrier, et le tua. Élise cligna des yeux, et entendit ensuite la femme l’attaquer encore. Elle évita sa charge, et la décapita avec l’une de ses pattes.
« S-Shad, il… Il faut qu’on sorte d’ici, qu’on rejoigne… La surface… »
Elle arracha le couteau planté dans son torse, et le jeta au sol. Il n’y avait plus rien à sauver ici. Médonée et les autres avaient probablement dû s’enfuir également.
Rester ici serait tout simplement suicidaire.
*La haine et le chaos… Est-ce là tout ce qui nous attend ? J’ai tout perdu…*
Sa forêt, son peuple… Ils avaient été massacrés, exterminés par les Hamleigh, par le Roi Cramoisi et par ses séides. Regan était une sorcière qui avait renié la voie de Sha, qui avait suivi celle du Roi. Elle s’était retrouvée dotée de pouvoirs terribles, avait conçu des abominations, et avait fini par en perdre la raison, jusqu’à se suicider. Élise s’adossa contre le mur, et continua à se concentrer, la magie vibrant doucement autour d’elle. En sueur, elle avait chaud, et tentait de réparer son corps, d’envisager la suite. Médonée était-elle morte ? Élise serra les dents, et finit par se relever.
Non, elle ne pouvait pas rester là, comme ça, à attendre que les fanatiques viennent la cueillir. Médonée avait peut-être besoin d’elle, de son soutien… La Reine se déplaça lentement, s’appuyant contre le mur, une main sur le flanc, et partit sur la gauche. Elle avança sur un couloir sombre, voyant des flammes devant elle. Une brusque explosion sur sa droite la surprit, et elle tomba au sol, voyant un homme s’avancer, tenant une hache ensanglantée dans la main. Les oreilles sifflant, Élise le vit dire quelque chose, et bondit brusquement en avant, le renversant au sol. Les yeux du tueur s’écarquillèrent sous la peur, et elle lui trancha la gorge, le sang éclatant sur son visage et sur sa poitrine.
Élise se releva ensuite, et continua à marcher, rejoignant un escalier en colimaçon. De la fumée continuait à monter, et elle éternua, ses yeux embués lui procurant une vision floue.
*Je ne peux pas rester là…*
Continuant sa progression, elle trébucha sur une marche, et tomba lourdement dans une grande pièce. Plusieurs hommes se tournèrent vers elle. Il y avait également des femmes, certaines ayant le crâne rasé, de la peinture noire le long des yeux.
« C’est elle ! La femme-araignée !
- Ces salopes de sorcières conspiraient contre nous !
- Tuez cette pute ! »
Élise se releva à temps, et leva ses mains, bloquant de justesse l’épée d’un tueur en agrippant le poignet de l’homme. Ce dernier ne se laissa toutefois pas décontenancer longtemps, et son genou frappa Élise au visage, la couchant au sol. Elle roula sur le côté, évitant la lame, et se redressa ensuite, puis fouetta l’homme avec ses pattes arachnéennes, lui arrachant une joue. Il hurla de douleur, et, du pied, Élise le poussa dans un brasier. Un autre s’élança alors vers elle, faisant tournoyer en l’air une masse hérissée de pointes métalliques.
Prudente, Élise bondit en arrière, évitant l’attaque, et entoila le visage de l’homme. Elle n’eut pas l’occasion de l’achever, car l’une des femmes hurla rageusement, et bondit depuis une table, brandissant une dague vers Élise. Celle-ci vit la menace pointer vers elle, et évita l’attaque. La dague se planta dans le sol, et la femme attrapa un couteau de lancer accroché à sa ceinture. L’arme fusa vers Élise, et l’atteignit au torse. Une zone non mortelle, mais douloureuse malgré tout. Elle grogna alors.
Élise ne vit pas l’arbalétrier apparaître dans son dos, dévalant les marches. Il la cibla, et tira… Mais Shad arriva alors. Élise entendit un hurlement de douleur, et se retourna.
« SHAD !! »
La Okami, blessée, bondit sur l’arbalétrier, et le tua. Élise cligna des yeux, et entendit ensuite la femme l’attaquer encore. Elle évita sa charge, et la décapita avec l’une de ses pattes.
« S-Shad, il… Il faut qu’on sorte d’ici, qu’on rejoigne… La surface… »
Elle arracha le couteau planté dans son torse, et le jeta au sol. Il n’y avait plus rien à sauver ici. Médonée et les autres avaient probablement dû s’enfuir également.
Rester ici serait tout simplement suicidaire.