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Re: Until The Last Back (Tekworld Hero Team)

Posté : 16 sept. 2024 02:13
par Rinako Tetsuhiko
Bien plus gros ? Je sens mon vagin trembler d’angoisse à cette idée. C’est qu’elle est marrante, Ryouka : sa taille normale prenait déjà de la place dans ma bouche ! J’ai jamais ouvert aussi grand les lèvres du bas, je sais pas si c’est possible. Et pour parler technique : j’ai pas les mensurations de Nika, je suis même bien en dessous ! Elle est pas grosse, c’est moi qui suis maigrichonne.

Heureusement la belle geekette vient vite calmer mon anxiété de ses douces lèvres. Elles pressent sur les miennes, glissent alors que Ryouka bouge sur moi. Je frémis, puis tressaille en sentant la chair couverte de salive glisser sur ma peau. Mon cœur s’emballe, je sens son membre brûlant et lourd sur mon ventre, dur. Il monte jusqu’à mon nombril, elle qu’il ira aussi loin à l’intérieur ? Le baiser qui s’étire n’est finalement pas si apaisant, mais je sens soudain mes cuisses se contracter d’elles-mêmes. Ma tête a beau faire toute une montagne de ce gros sexe, mon corps se cambre pour le réclamer.

Autant dire que je bois les paroles rassurantes de Ryouka. Je ne demande qu’à la croire quand elle dit que ce sera divin, et j’écarte timidement les cuisses. Mes mains rampent le long de ses bras pour atteindre ses épaules. Crier ? Ça ferait si mal que ça ? Il faut dire qu’on a un entraînement pour résister à la douleur, l’idée que je puisse crier malgré ça n’est pas rassurante. Mais déjà je sens le bout de son sexe pousser contre mes lèvres intimes. Je baisse la tête et mes yeux s’ouvrent grands, tout comme ma bouche.

« ... »

Ce n’est pas tant la douleur que la surprise qui me coupe le souffle, le choc de voir cet énorme piston de chair descendre entre mes cuisses. Je le sens, et je n’ai jamais ressenti quelque chose de vaguement approchant dans ma vie. Ça fait mal, ma chair ne s’est jamais tendue de cette façon. Mais ce n’est pas une douleur alarmante. Mon vagin n’a jamais été aussi rempli, son gros machin prend toute la place, même un peu trop. Je ne le ressens pourtant pas comme une agression, c’est plutôt une sorte de gêne. Ce n’est pas comme les doigts qu’elle m’a glissé dans l’anus, rien à voir.

Je me mordille encore la lèvre, mais je ne me retiendrais plus bien longtemps de gémir. La douleur décroît rapidement et c’est bien ce qui va me faire crier. Serrer les dents sur la souffrance est une chose, sur ce que je ressens en ce moment... Elle avait raison, c’est bien plus intense que les doigts, trop intense. Je ne comprends pas tout ce qui se passe, ce que mon corps est en train de faire. Soudain ça tire dans l’autre sens, le membre de Ryouka recule, je le sens au millimètre près. C’est encore plus intense ! Et il revient, ça n’en finit pas ! Je vais devenir dingue, je suis complètement larguée. Je ne sais qu’une chose, qui me fait soudain rejeter la tête en arrière pour crier, les yeux fermés.

« Gyah ! C’est bon ! Ryouka ! C’est trop bon ! »

Je reste agrippée à ses épaules, tendue comme un arc. À partir de la taille mon corps est cambré. J’en veux plus, je veux qu’elle reste en moi, je veux son corps contre le mien, je veux des baiser, des caresse et qu’elle continue de faire aller et venir son gros machin dans ma petite chatte. Je veux de la chair jusqu’à m’étouffer ! Mes mains abandonnent ses épaules pour grimper dans son dos. Je me hisse péniblement pour ne parvenir qu’à caresser brièvement ses lèvres du bout de la langue. Ryouka... Je me laisse retomber sur les matelas. Allongée les cuisses grandes ouvertes, j’ai l’impression de tailler un cent mètres à la nage. Tous mes muscles sont tendus, mon corps est en train de cramer une énergie monstre à rien foutre. Parce qu’on ne peut pas dire que je sois très active.

En fait, passer les jambes autour des cuisses de Ryouka pour lui servir de garde-fou est de loin ce que je fais de plus notable. Mais je prends trop mon pied pour m’en plaindre, et très vite il n’y a plus que ça qui compte. J’en ai les larmes aux yeux tant tout ça est intense.

Re: Until The Last Back (Tekworld Hero Team)

Posté : 16 sept. 2024 02:13
par Tekworld Hero Team
Sans surprise, Rinako se mit à apprécier le coït. En un sens, c’était normal. Si l’acte sexuel était aussi horrible, il ne serait pas au cœur de toute chose. La Nature faisait bien les choses. Ryouka frissonnait de plaisir. En soi, faire l’amour avec une vierge ou une femme expérimentée n’apportait aucune différence. Un vagin restait le même, qu’il soit entre des pattes innocentes, des pattes expérimentées, des grosses, ou des maigrichonnes... Mais l’esprit humain avait pour lui cette richesse d’idées qui faisait que l’humain était capable de perversion, et voyait les choses différemment. Coucher avec une femme, c’était une expérience à chaque fois différente, unique et singulière. Rinako n’était pas assimilable à toutes les femmes que Ryouka avait prise. Ses réactions, ses hésitations, étaient toutes originales. La belle Celkhane était en train de se contorsionner sous le corps envahissant de Ryouka, qui sentait la belle chair chaude et humide de la Celkhane claquer contre son ventre, alors qu’elle commençait à remuer.

Faire l’amour avec une femme était toujours un immense plaisir pour Ryouka, surtout maintenant, surtout avec une aussi belle femme. Le coït était un acte sexuel que Brainstorm appréciait particulièrement. Son corps remuait contre le sien, et elle sentait Rinako se presser contre elle. Ses soupirs et ses cris la régalaient. Ses mains glissèrent de ses épaules, où elle s’y crispait, pour s’étaler un peu sur son dos, la faisant frémir. Ryouka gémissait également, soupirant et grognant en donnant des coups de reins. Elle s’appuyait sur les hanches de Rinako. La chaleur corporelle qui montait était terrible, la faisant suer. Des gouttes glissaient de ses joues et de ses cheveux. C’était très intense. Délicieux, mais intense.

« Huuum... Huuuuunnnn, huuuuunnnn !! »

Sentant les lèvres de Rinako la titiller, Ryouka allait l’embrasser, des baisers brefs et rapides, car, du fait de ses coups de reins, elle ne pouvait pas immobiliser sa tête, qui remuait d’avant en arrière, allant un peu dans tous les sens. Elle n’arrivait pas à parler, pas à dire ce qu’elle voulait lui dire, tant elle était absorbée par cette sensation, par ce désir et ce besoin de la pénétrer. Elle continuait ainsi à la prendre, jusqu’à sentir une main s’abattre sur ses fesses. Une belle gifle, dont l’expéditrice ne pouvait être que sa sœur. Nika s’assit à côté d’elles, et caressa tendrement les fesses de sa sœur, les pressant.

« Vous êtes très belles toutes les deux... Mais ne vous arrêtez surtout pas pour moi. »

Sur ce point, elle n’avait pas trop à s’en faire. Pour arrêter Ryouka en ce moment, il aurait fallu y aller manu militari, en l’arrachant du corps tendre et chaud de sa partenaire. Elle se dévouait à fond dans sa tâche, et ne supporterait tout simplement pas qu’on daigne l’en arracher. Nika se pencha un peu plus, et l’embrassa dans le creux du cou, un endroit où elle savait que sa sœur était sensible. Cette dernière gémit, mais n’arrêtait pour autant pas ses coups de reins, son corps se soulevant et s’abaissant, s’écrasant contre celui de Rinako. Quand elle était jeune, Nika avait toujours eu peur de se retrouver dessous... Elle avait peur de finir broyée, ou étouffée... À cette idée, elle se rappela ces séances où elle avait discuté, en rigolant, avec des copines, de ce qui se passerait, si elles tombaient sur un colosse, et qu’ils s’écrasaient sur eux. Ce serait comme se prendre un putain de camion dans le ventre ! avaient-elles dit... Nika chassa ces réminiscences, en donnant une nouvelle gifle sur le cul bien rond de Ryouka.

« Laisse-toi aller, Rinako... l’encourageait Nika. Tu es parfaite comme ça, ma puce... »

La manière dont son corps se tendait, dont elle gémissait, dont ses joues se couvraient de rouge, dont le lit tremblait sous leurs ébats... Mmmh, tant de choses excitantes ! Nika détestait être sur le banc de touche, mais, parfois, elle devait bien admettre que ça avait du bon. Le plaisir ressenti était différent, mais c’était une bonne expérience. Et puis, elle devait bien ça à sa petite sœur... Elle caressait tendrement son dos, le griffant légèrement, comme pour accompagner ses ébats, imprégnant ses doigts de la sueur qui jaillissait du corps de Ryouka.

*Elle ne la ménage pas... Ryouka, tu es vraiment incorrigible !*

Re: Until The Last Back (Tekworld Hero Team)

Posté : 16 sept. 2024 02:13
par Rinako Tetsuhiko
Je prends cher ! Je le sens, mon corps n’a jamais subi un truc pareil. Enfin, « subi » c’est peut-être beaucoup dire mais je vais pas me casser la tête à décortiquer. Le fait est que je suis pas très active et ce n’est pas une habitude. Heureusement je prends cher ! Ça me sort cette gêne de la tête. Je fous pas grand-chose mais déjà ça me crève, c’est génial ! En fait je fous tellement rien que j’en suis à essayer de comprendre ce qui se passe en moi.

Bon, il y a un gros truc qui passe en moi, et qui repasse, et qui continue. La douleur s’est tassé, assourdie par la tension de mes muscles et mon souffle qui m’échappe. Je n’ai pas besoin de comprendre, je n’ai besoin que d’oxygène : mon corps fait le reste. Chaque coup de rein balaie un peu plus de pensées, élague ce qui me reste de conscience jusqu’à me faire oublier tout ce qu’on m’avait dit ou que je m’imaginais sur le sexe. Il n’y a bientôt plus qu’une seule idée qui se cristallise dans ma tête : corps à corps.

Il n’y a vraiment rien d’autre et c’est tellement bon ! Ce que je ressens est si intense que je sais même plus si c’est du plaisir. En fait je ne le ressens pas comme du plaisir, pas directement. Une épreuve, mon organisme est agressé et trop content de se défouler. Tant pis pour les baisers tant que Ryouka me baise.

« Hinh ! Encore ! Gyah ! Plus fort ! »

Cramponnée aux épaules de mon amante, je tourne la tête pour me mordre le bras. Je n’y vais pas à moitié, je ne relâche que pour crier à nouveau. Je veux tenir encore, je veux tenir jusqu’au bout. Je veux qu’elle continue de me vider la tête à grands coups de sa grosse queue ! Mais j’ai perdu d’avance, je le sais très bien. D’abord je voyais flou à cause des larmes, maintenant tout est en train de virer au noir. Je sens mes muscles bandés qui commencent à trembler, c’est frustrant. Trop de tension, trop de résistance, je n’ai plus assez d’énergie. Les coups de reins s’enchaînent, se mêlent, je n’arrive plus à suivre. Je suis tellement dépassée que j’entends des voix... Non, il y a une troisième personne dans la pièce... Je crois... Et puis je m’en fous !

Je suis prise d’un vertige encore inconnu, de sensations totalement impossibles. Soudain je sens la queue de Ryouka cogner au fond de moi, une énième fois mais la plus claire depuis que j’ai commencé à perdre pied. En un éclair je me retrouve vidée de mes dernières forces, comme téléportée dans le néant. Ça ne dure qu’une fraction de seconde, je le sais, mais ça semble tellement plus long. Puis cette sensation insupportable, comme si le sexe de Ryouka voulait tirer le mien hors de moi, ou plutôt que le mien voulait le retenir. J’ai l’impression que ça racle, que ça crisse, comme une pierre à feu sur une lame. Je me mets à frémir au niveau de la taille, à tel point que j’ai peur que mon bassin se disloque.

Soudain tout mon corps se tend à nouveau, à l’extrême. C’est insoutenable, j’ai le cerveau en carafe pour de bon. Je sais pas où j’ai les bras mais j’agrippe et je tire. Heureusement ça n’a pas l’air d’être des cheveux, et avec les bras en croix ce serait étonnant. Je cambre à mort, mon dos va se péter en deux mais c’est plus fort que moi. Et mon bassin suit celui de Ryouka, je tire aussi sur les jambes instinctivement. Je me sens remuer autour de sa queue, je mouille comme une fontaine mais pas assez pour ce que je sens remplir mes entrailles. C’est chaud, c’est épais, putain qu’est-ce que c’est bon !

« KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Un autre orgasme plus brutal, plus puissant... plus dégradant aussi. Je jouis, je n’arrive pas à reprendre un tant soit peu de souffle, mon corps entier me fait souffrir tellement il a forcé. Pourtant je continue d’en réclamer. Ce n’est pas une secousse incontrôlée qui m’a mise dans cette position, ça ne vient pas des spasmes qui tirent mes muscles. Je lève ma chatte, j’en veux jusqu’à la dernière seconde, jusqu’à...

... tourner de l’œil, ce qui ne tarde pas à arriver.

Quand la brume se dissipe je suis allongée sur le lit, je sens encore cette douce chaleur au creux de mon ventre. Et je suis vannée.

Re: Until The Last Back (Tekworld Hero Team)

Posté : 16 sept. 2024 02:14
par Tekworld Hero Team
Le sexe masculin de Ryouka était dans le meilleur endroit du monde, l’endroit où un phallus ne pouvait que se sentir bien : la verge chaude et humide d’une femme, étroite et glissante. C’était comme être dans un lac. À chaque fois que Ryouka remuait son corps, le soulevant et l’abaissant, elle sentait la mouille autour d’elle, glissant le long de sa verge, se compressant entre sa queue et la peau de la femme, glissant le long de cette dernière pour sortir, n’ayant pas assez de place. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, le plaisir n’était pas au rendez-vous... À moins de considérer la souffrance comme une forme de plaisir, ce qui, pour être honnête, n’était pas une assimilation à exclure. Quoiqu’il en soit, c’était la souffrance qui dominait le sexe masculin... La souffrance, jusqu’au point de rupture, jusqu’à la zone névralgique où toute cette tension accumulée dans le corps remontait, et se lâchait d’un seul coup, procurant une sensation éphémère de bonheur. C’était ça, pour elle, le sexe : caresser du bout des doigts le Bonheur... Bonheur qui, conformément à sa réputation, était éphémère. On avait à peine le temps de le savourer, de l’apprécier, qu’il s’évaporait, que les contraintes physiques et matérielles de ce monde reprenaient le dessus, tout en s’accompagnant d’un fort soulagement, d’une sensation d’excitation paisible, ainsi que d’un engourdissement...

Ryouka y allait à fond, haletant et gémissant, de la sueur glissant de partout. Elle se forçait, car elle sentait la fatigue venir. Son corps consommait, et elle carburait par sa perversion naturelle, par l’adrénaline qui battait dans ses veines, se forçant à ne pas écouter les battements précipités de son cœur, ses poumons qui commençaient à hurler, ses muscles qui gémissaient... Tout son corps était dans une espèce de transe qui l’amenait à se dépasser. Ce n’était pas lié qu’à Nika, qui les observait amusée, et qui giflait parfois Ryouka. C’était avant tout parce que son sexe était dans le plus chaud des trous, et qu’elle dansait sur cette femme. Les craquements du lit et les soupirs de Rinako, qui emplissaient ses oreilles, étaient les seuls indices dont elle avait besoin pour continuer ce mouvement en deux temps.

« Huuun-huuun... Oooohhh... Aaaaah-haaa !! »

Ryouka haletait et tremblait, des mèches de cheveux venant se plaquer sur son front. Quand son corps revenait se serrer contre Rinako, que leurs seins se glissaient entre eux, elle embrassait la femme dans le creux du cou, mordillant sa peau, sentant les gémissements de la Celkhane s’espacer. Elle cessait lentement de remuer, signe que tout son corps sentait le point culminant de la tempête approcher. Le raz-de-marée finit par venir, engloutissant toutes les digues, dévastant la plage, noyant les bateaux, et le cri de jouissance de Rinako fila dans les profondeurs du corps de Ryouka, achevant cette dernière. Elle ferma les yeux, son visage se figeant en une sorte de grimace de douleur, qui dura le temps qu’elle jouit. Elle remua lentement son sexe, et sentit ce dernier se vider. Elle sentit le sperme filer, avant de disparaître au loin, chaque mouvement de son corps envoyant de nouvelles giclées de sperme dans le corps de Rinako. Elle se débrouillait pour envoyer son membre aussi loin que possible.

En théorie, il était impossible que Rinako tombe enceinte. La technologie tekhane permettait de se faire greffer des membres lâchant un sperme infécond, mais, en pratique, il existait toujours un risque, infime, qu’un accident de parcours n’arrive... Mais ça n’était encore jamais arrivé avec Ryouka. Brainstorm devint comme sourde, insensible au monde environnant, pendant quelques secondes, quelques éternelles secondes, mais, comme à chaque fois, à peine en prit-elle conscience que la réalité s’imposa à elle... Et qu’elle manqua s’affaler sur le corps de Rinako, s’appuyant avec ses avants-bras, en haletant.

Son sexe semblait baigner dans un mélange de sperme et de cyprine, et, alors qu’elle fermait et rouvrait longuement les yeux, pour reprendre son souffle, elle vit que Rinako était comme assommée. Elle avait du mal à conserver les yeux ouverts, ce qui fit sourire l’Héroïne. Elle posa deux de ses doigts sur les paupières de Rinako, les frôlant en les abaissant.

« Repose-toi, ma belle, tu l’as bien mérité... »

Elle entreprit de retirer son sexe, quand elle sentit Nika s’activer autour d’elle.

« Que fais-tu ? s’enquit-elle.
- Elle aime tant la mouille qu’il ne faudrait pas qu’elle s’évapore si facilement... »

Nika tenait entre les doigts la culotte de Rinako, et la fit passer le long de ses jambes, jusqu’à la mettre sur son bassin. Ryouka sourit, comprenant l’intention de sa sœur, et posa sa main entre les jambes de Rinako, veillant à bien plaquer la culotte son sexe, avant de susurrer dans l’oreille de cette dernière.

« Certaines filles adorent baigner dans une culotte trempée... »

Ce serait l’occasion de vérifier si Rinako fait partie du lot ou pas.

Dans tous les cas de figure, cette petite était prometteuse.

Re: Until The Last Back (Tekworld Hero Team)

Posté : 16 sept. 2024 02:14
par Rinako Tetsuhiko
C’est bon ! Qu’est-ce que c’est bon ! Mais ça crève... Je suis vidée, je veux bien retrouver le lit de l’infirmerie avec son drap qui gratte. Quoi le drap trempé sur lequel je suis allongée est bien assez chaud pour être confortable. Je lutte intérieurement pour trouver la volonté de lutter extérieurement. Autrement dit je reste allongée. Ryouka m’a remplie comme une gourde, mais au lieu d’un petit câlin elle se retire. Je lâche un marmonnent vide de sens, juste pour marquer que je suis pas d’accord... Et un autre derrière. Qu’est-ce qu’elles veulent à mes jambes, ces deux-là ? Elles pourraient au moins demander avant de revenir à la charge.

J’aurais dû écouter les voix que j’entendais vaguement déconner autour de moi, mais faut dire que ça capte pas fort pour l’instant. Baigner dans... Elles m’ont remis ma culotte. Déjà fini ? Enfin, je sais pas si j’aurais profité au maximum d’un autre round. Et puis-Ho putain ! Je tressaille et me lève... me redresse ?... relève vaguement la tête. T’en as mis du temps, ma fille ! Je viens de percuter qu’elles m’ont remis ma culotte, ma tenue de combat, mon putain d’uniforme réglementaire imbibé de cyprine et de sperme ! Je suis mal, rien que d’imaginer... Non, mieux vaut ne pas imaginer, c’est trop... excitant ! Bordel : je suis une perverse ! Débutante, pas très certaine de ce qu’elle ressent, KO technique à la dernière manche, mais perverse.

On va demander l’avis du jury, même si j’ai du mal à garder les yeux en face des trous. Au moins le sourire vient tout seul.

« À votre avis... la culotte, je la garde... pour recevoir ma médaille ? »

Une idée excitante ! Mais si je pue le sexe à trente mètre à la ronde devant des gradées de l’état-major : c’est sur mon front qu’elles vont agrafer la décoration, avant de m’envoyer au conseil disciplinaire à coups de pompe au cul. Quoique vu le prix de ma culotte, ce sera directement la Cour Martiale pour dégradation de matériel. Le temps pour les frangines coquines de répondre à ma proposition perverse, on tape à la porte.

« Sergent Yukimitsu ? Vous êtes là ?
- Présente, ma colonelle ! »

Merde, je me suis redressée assise droite comme un i à une vitesse affolante. La colonelle Jun vient m'annoncer la fin des quartiers libres.

« Le commandement veut vous débriefer. Départ immédiat !
- À vos ordres ! »

Et merde de merde ! J’espère qu’elle est venue avec un transport lourd, histoire que je puisse prendre une douche. Le commandement qui me tombe dessus comme ça, c’est louche mais je m’y attendais un peu. Par contre je pars pas avant quelques derniers petits baisers et câlins aux frangines coquines. Elles vont sans doute continuer de s’amuser sans moi, mais je vais pas m’ennuyer non plus. Les secrets, les vieux mensonges, les honneurs... Suki... Je vais pas avoir une seconde pour souffler.