Re: Les Douze Épreuves de Kiriko Hattori [Kiriko Hattori]
Posté : 26 août 2024 22:09
« Alors, qu’attends-tu ? Tu ne peux pas me battre, je te domine. Rose Red est un trop gros morceau pour toi, et elle, elle te sacrifiera. Fais appel à ton bon sens ! »
Milka ne disait rien, observant brièvement Kiriko, puis à nouveau son clone. Effectivement... Il était inutile de le charger. Ce clone était plus fort que lui, et il soupçonnait que, peu importe les capacités de Milka, quoi qu’il arrive, le clone serait plus fort. Il était un fruit de Rose Red, mais pas seulement... Ce qu’il disait n’était pas que des mensonges, c’était aussi l’expression de ses angoisses. Rose Red l’avait créé, mais en se nourrissant des peurs de Milka, de sa crainte d’être plus faible que Kiriko, et d’être utilisé par cette dernière. Il en pouvait pas battre ce clone, car il était pensé pour être plus fort que lui. Milka réfléchissait rapidement, et arriva aux mêmes conclusions que Kiriko.
Cette salle n’avait pas été pensée par Ellen pour être une pièce où on pourrait s’admirer sous toutes les formes. Elle avait sans doute du lire Diogène, ce célèbre penseur antique, l’un des plus grands représentants du cynisme, un provocateur. Diogène pensait notamment que les maisons devaient être faites en verre, afin que chacun puisse y voir la crasse qui régnait derrière les beaux murs. Tous ces miroirs étaient un appel à sa propre introspection. Où qu’on pose le regard, on ne pouvait voir que soi. C’était un défi permanent envers soi-même. Rose Red ne faisait que personnifier le principe même de cette pièce. Il regardait les miroirs, et nota alors quelque chose de troublant.
Le clone n’apparaissait pas sur les miroirs ! Il ne voyait que lui, et personne d’autre ! Pas de clone ! Était-il en train de rêver ? Il regarda à nouveau, mais le clone était toujours là, et ne l’attaquait désormais plus. Milka fronça lentement les sourcils. Se pouvait-il que ce soit une illusion d’optique ? Non, les coups qu’il avait reçu étaient bien réels.
« Tu n’as plus le temps de réfléchir, si tu veux survivre ! Tue-là ! Elle est occupée, tu as ta chance ! Décapite-là, et le portail de Rose Red s’ouvrira ! »
Milka ne l’écoutait plus, et regarda la succession de miroirs... Jusqu’à en voir un. Ce n’était pas le clone de Milka, mais une sorte de brume noirâtre avec un visage grimaçant. Il cligna lentement des yeux, comprenant que c’était là la vraie forme du clone.
« Cesse de te comporter comme un lâche ! rugissait l’autre. Pour une fois dans ta vie, Milka, sois digne de ton épée, digne de ton armure ! »
Le Chevalier, plutôt que de l’écouter, se dirigea vers le spectre se reflétant dans le miroir. Pendant ce temps, Kiriko endommageait la pièce, sans que son clone ne l’attaque. Il en alla de même pour le clone de Milka, qui balança son épée, comme un javelot. La lame transperça le miroir avec le spectre, et le clone de Milka poussa alors un hurlement, comme s’il venait d’être transpercé au niveau de l’abdomen. Son corps se craquela alors, des fissures le traversant, et il explosa subitement, disparaissant pour de bon. Débarrassé de son clone, Milka alla récupérer son épée, puis vit également le clone de la sorcière disparaître.
Dès qu’il retira son épée, il vit les fissures du miroir se réparer toutes seules, et, en seulement quelques secondes, tous les miroirs endommagés se remirent en place, mais les apparitions infernales, elles, les laissèrent en paix.
« Maudit manoir » grommela un Milka excédé.
Il tourna sa tête vers Kiriko.
« Cette salle infernale mérite bien son nom. »
Il avait été éprouvé par ce combat, mais sentait que c’était surtout son calme qui était à rude épreuve. Rose Red pouvait même lire dans son esprit ! Cet endroit était vraiment abominable, comme si un immense œil invisible ne cessait de les observer. Il était plus qu’impératif qu’il arrive à trouver la chambre de feu Gregory.
La pièce comprenait deux portes, et ils passèrent dans une nouvelle pièce.
Cette nouvelle pièce était tout aussi étonnante, car elle avait été construite à l’envers, le sol étant le plafond.
Milka ne disait rien, observant brièvement Kiriko, puis à nouveau son clone. Effectivement... Il était inutile de le charger. Ce clone était plus fort que lui, et il soupçonnait que, peu importe les capacités de Milka, quoi qu’il arrive, le clone serait plus fort. Il était un fruit de Rose Red, mais pas seulement... Ce qu’il disait n’était pas que des mensonges, c’était aussi l’expression de ses angoisses. Rose Red l’avait créé, mais en se nourrissant des peurs de Milka, de sa crainte d’être plus faible que Kiriko, et d’être utilisé par cette dernière. Il en pouvait pas battre ce clone, car il était pensé pour être plus fort que lui. Milka réfléchissait rapidement, et arriva aux mêmes conclusions que Kiriko.
Cette salle n’avait pas été pensée par Ellen pour être une pièce où on pourrait s’admirer sous toutes les formes. Elle avait sans doute du lire Diogène, ce célèbre penseur antique, l’un des plus grands représentants du cynisme, un provocateur. Diogène pensait notamment que les maisons devaient être faites en verre, afin que chacun puisse y voir la crasse qui régnait derrière les beaux murs. Tous ces miroirs étaient un appel à sa propre introspection. Où qu’on pose le regard, on ne pouvait voir que soi. C’était un défi permanent envers soi-même. Rose Red ne faisait que personnifier le principe même de cette pièce. Il regardait les miroirs, et nota alors quelque chose de troublant.
Le clone n’apparaissait pas sur les miroirs ! Il ne voyait que lui, et personne d’autre ! Pas de clone ! Était-il en train de rêver ? Il regarda à nouveau, mais le clone était toujours là, et ne l’attaquait désormais plus. Milka fronça lentement les sourcils. Se pouvait-il que ce soit une illusion d’optique ? Non, les coups qu’il avait reçu étaient bien réels.
« Tu n’as plus le temps de réfléchir, si tu veux survivre ! Tue-là ! Elle est occupée, tu as ta chance ! Décapite-là, et le portail de Rose Red s’ouvrira ! »
Milka ne l’écoutait plus, et regarda la succession de miroirs... Jusqu’à en voir un. Ce n’était pas le clone de Milka, mais une sorte de brume noirâtre avec un visage grimaçant. Il cligna lentement des yeux, comprenant que c’était là la vraie forme du clone.
« Cesse de te comporter comme un lâche ! rugissait l’autre. Pour une fois dans ta vie, Milka, sois digne de ton épée, digne de ton armure ! »
Le Chevalier, plutôt que de l’écouter, se dirigea vers le spectre se reflétant dans le miroir. Pendant ce temps, Kiriko endommageait la pièce, sans que son clone ne l’attaque. Il en alla de même pour le clone de Milka, qui balança son épée, comme un javelot. La lame transperça le miroir avec le spectre, et le clone de Milka poussa alors un hurlement, comme s’il venait d’être transpercé au niveau de l’abdomen. Son corps se craquela alors, des fissures le traversant, et il explosa subitement, disparaissant pour de bon. Débarrassé de son clone, Milka alla récupérer son épée, puis vit également le clone de la sorcière disparaître.
Dès qu’il retira son épée, il vit les fissures du miroir se réparer toutes seules, et, en seulement quelques secondes, tous les miroirs endommagés se remirent en place, mais les apparitions infernales, elles, les laissèrent en paix.
« Maudit manoir » grommela un Milka excédé.
Il tourna sa tête vers Kiriko.
« Cette salle infernale mérite bien son nom. »
Il avait été éprouvé par ce combat, mais sentait que c’était surtout son calme qui était à rude épreuve. Rose Red pouvait même lire dans son esprit ! Cet endroit était vraiment abominable, comme si un immense œil invisible ne cessait de les observer. Il était plus qu’impératif qu’il arrive à trouver la chambre de feu Gregory.
La pièce comprenait deux portes, et ils passèrent dans une nouvelle pièce.
Cette nouvelle pièce était tout aussi étonnante, car elle avait été construite à l’envers, le sol étant le plafond.