The Multiversity

Les Stepfordiennes n’admettaient pas intuitivement qu’elles fréquentaient Jessica. Il n’y avait donc rien de surprenant à ce que Maria ne l’ait pas dit, ou ait prétendu ne l’avoir jamais rencontré. Dans cette ville d’apparences et de perfection, Jessica était une nécessité, mais qui faisait tâche. Ce n’était pas pour rien si Jessica avait accepté de rejoindre les Eberhart dans leur projet de révolution stepfordienne. Jessica était un mal nécessaire, mais les Stepfordiennes ne devaient pas trop en parler. Certaines en arrivaient même à se convaincre qu’elles n’avaient jamais vu Jessica, inventant un mensonge si élaboré qu’elles se mentaient à elles-mêmes, jusqu’à ce que les pulsions soient trop fortes, et que leurs maris les conduisent auprès de Jessica. De fait, Jessica avait couché avec l’intégralité des Stepfordiennes, car elles étaient toutes des perverses et des nymphomanes. Il fallait bien admettre que les Eberhart offraient enfin à Jessica l’opportunité de sortir de sa cache, et de sa discrétion. C’était donc avec plaisir qu’elle venait, et qu’elle les appuyait, leur donnant tout ce qu’elle savait sur Stepford. Jamais les hommes dirigeant cette ville n’auraient pu croire que cette femme a priori soumise et incorporée au système puisse ainsi agir.

Mains pressées sur les seins de Joana, elle l’embrassa dans le creux du cou tandis que celle-ci expliquait que Luke serait sans doute le plus difficile à convaincre des Valentios.

« Hum… Ne sous-estime pas Maria… Elle ne t’a pas dit pour moi, car… Elle fait partie de ces femmes qui ont du mal à accepter leur perversité. C’est Luke qui l’envoie chez moi…
-  Et que peux-tu… Haaaa… Nous dire sur lui ? »

Couchée sur le lit, sa verge enfoncée dans la chatte de sa femme, Bobbie était au paradis. Elle aurait pu se contenter de baiser Joana sans relâche, mais elles devaient aussi penser à leurs filles, et à la ville qu’elles leur lègueraient. Cela motivait Bobbie à agir, et à transformer en profondeur cette ville. Joana dansait donc sur elle, tournant la tête pour embrasser Jessica, qui ne répondit donc pas immédiatement à Bobbie, occupée qu’elle était à baiser sa femme. Sa verge massive s’enfonçait profondément dans le cul de Bobbie, et Jessica soupirait longuement, aimant la bourrer avec force. Oh, que cette femme était bonne ! Jessica pouvait la prendre sans relâche, tant elle aimait ça !

« Luke… Luke est bien intégré à Stepford, hmm… Mais il n’est pas né ici… Enfin… Il faudra… Haaannn… Passer par leurs filles… Séduisez-les, faites-en vos esclaves, et Maria suivra… Puis Luke, hmmm… Ils vous suivront…
-  Moi, je crois… Je crois que Maria est mûre pour basculer. Ce soir… On en fera notre esclave. »

Elle gémit doucement, très excitée à cette idée… Car elles avaient pu coucher avec Maria, elles avaient vu de quoi elle était capable. Il était donc bien naturel que l’idée de la soumettre de nouveau l’excite, non ?

D’après Jessica, Luke était bien intégré à Stepford mais il n’en était pas natif. Comme les Eberhart, il était sans doute venu ici pour apporter du changement dans sa vie. Et comme il était du con côté des chromosomes, la société stepfordienne lui avait offert la belle vie. Impossible de dire s’il l’avait fait de bon cœur ou juste pour s’intégrer... En tout cas, il était à présent un élément important du fonctionnement de Stepford et du plan des Eberhart. Elles allaient donc devoir le faire passer de leur côté.

Maria était mûre et prête à basculer. Une fois que Joana et Bobbie lui auraient donné la nuit de sexe déchaînée dont elle avait tant besoin, elle serait des leurs. Mais pour Luke, Jessica recommandait plutôt de commencer par les enfants. Une fois séduites et intégrées à leur projet, leur père ne pourrait que suivre. Il avait beau apprécier le mode de vie stepfordien, sa famille semblait plus importante que tout pour lui.

« Aaahhh... je suis d’accord... avec Bobbie. Maria est à point. Ce soir... ooohhh... on la fera basculer. »

Inutile d’attendre plus longtemps que nécessaire. Maria serait leur premier pas vers la conversion totale de la famille Valentios. Elle servira de point d’accès pour atteindre les filles, puis le mari. D’autant que Joana avait très, très envie de baiser encore avec cette jolie dame.

« Ooouuuiii ! Plus vite... plus fort ! »

Même avec deux futas s’occupant d’elles, Joana n’était pas une femme facile à combler. Elles allaient encore faire l’amour longuement et jouir à de multiples reprises ensemble. Ensuite Joana devrait s’occuper de préparer leur soirée. Le repas bien sûr, mais surtout les distractions.

« J’ai tellement hâte. Notre nouveau monde... aaahhh... sera si beau... OOOUUUIII !!! »

Joana et Bobbie établissaient souvent leur stratégie en faisant l’amour. Bobbie trouvait d’ailleurs qu’elle avait ses meilleures idées quand elle baisait sa femme. Sans doute était-ce là une autre conséquence des mutagènes qu’elles avaient reçues… Mais coucher avec Joana en ce moment, la sentir sur elle, voilà qui lui donna le plan à suivre pour la famille Valentios. Elles étaient assurément très ambitieuses ! Elles avaient déjà réussi des exploits avec les Downstar, mais les Valentios étaient plus nombreux, et mieux implantés au sein de la ville. Les attaquer ainsi était risqué. Pour l’heure, Bobbie ignorait jusqu’à quel point les autorités de la ville ignoraient leurs manigances. Mais, en s’en prenant aux Valentios, elles marchaient sur des œufs. La mère d’abord, puis les filles, et ensuite le père… Joana confirma en se dandinant que la mère était prête, un joli fruit mûr qui s’apprêtait à tomber. Elles l’avaient bien stimulé tantôt, et Bobbie savait que ce temps d’attente allait éprouver l’endurance de Maria. Peut-être même allait-elle faire l’amour avec son mari avant de venir, et constatait qu’il était incapable de la satisfaire autant que Bobbie ?

« Hum… Très bien, les filles… J’ai hâte de pouvoir la baiser avec vous… »

Ce n’était pas Jessica qui irait à l’encontre de leurs plans. Elle s’enfonçait avec envie dans le cul parfait de Joana, qui se tortillait sur place. Bobbie sourit, et vit Jessica faire tourner la tête de Joana, avant de l’embrasser avidement sur les lèvres. Un baiser appuyé et soutenu, où leurs langues jouèrent sensuellement ensemble. Donnant encore des coups de reins, Jessica s’enfonçait en elle. Elles faisaient l’amour depuis un bon quart d’heure, et, quand le baiser se rompit, leur salive dégoulina sur leurs seins. La belle blonde sourit à Joana, et l’embrassa ensuite dans le creux du cou, mordillant sa peau tout en comprimant ses seins, malaxant et pinçant les tétons. Joana dansait entre les deux femmes, remuant d’avant en arrière et de haut en bas. Joana était magnifique, vraiment… Une beauté incroyable ! Bobbie avait beau avoir une libido intense et coucher avec beaucoup de personnes, rien n’était comparable à ça ! Sentir les lèvres intimes de Joana se serrer autour de sa verge, c’était magnifique.

Les trois femmes finirent enfin par jouir, au bout d’une demi-heure. Joana poussa un long cri de plaisir, et s’abandonna au plaisir ultime, tandis que Bobbie se relâcha également en elle, balançant sa chaude semence dans sa chatte. Jessica grogna dans le dos de sa partenaire, et vida sa semence dans son cul. Les trois femmes soupirèrent longuement en jouissant, et Bobbie sourit ensuite, sentant Joana s’affaisser contre elle. Elle caressa son dos et ses fesses, reprenant elle aussi ses esprits.

« Je veux que tu portes une belle tenue de salope pour ce soir, ma chérie… Je veux que Luke regarde ton cul, ton corps, et rêve de te prendre… Qui sait ? Avec un peu de chance, nous arriverons quand même à le motiver ce soir pour qu’il trompe sa femme… Ce sera un bon début. »

Ce n’était pas l’objectif initial… Mais ce serait un bonus très acceptable !

Jessica semblait avoir quelques inquiétudes quant à la décision des Eberhart d’attaquer les Valentios aussi frontalement mais elle ne s’opposait pas à l’idée non plus. En fait elle avait hâte de pouvoir baiser Maria avec elles.

« Aaahhh... ce sera un plaisir... de t’avoir avec nous. »

Le trio baisa pendant une demi-heure avant que Joana ne se reçoive une énième dose de crème gluante dans ses orifices. Le plaisir de se faire prendre par deux futas en même temps, l’une dans sa chatte et l’autre dans son cul, était indescriptible. Les trois femmes soupirèrent longuement en jouissant et Joana s’étala sur le corps de sa femme. Cette dernière, tout en caressant son dos et ses fesses, lui dit qu’elle avait envie de la voir porter une belle tenue de salope pour leur soirée, que Luke regarde son cul et rêve de la prendre. Avec la bonne motivation, il pourrait être convaincue de tromper sa femme dès ce soir.

« Figure-toi que j’y ai... déjà pensé. J’ai passé des heures... à réfléchir à ma tenue. D’ailleurs... vous allez pouvoir me donner votre avis. »

Joana ouvrit son dressing et en sortit la robe qu’elle comptait porter, une robe rouge très près du corps qui offrait une belle vue sur son décolleté et qui moulait son cul à la perfection. Elle comptait compléter avec un porte-jarretelles, des bas et un string noir.

« C’est assez salope selon toi ? Il faut peut-être que je me passe du string. »

Elle voulait d’abord avoir l’avis de Bobbie avant celui de Jessica. Sa femme savait ce qui la mettait en valeur, en particulier quand elle voulait avoir l’air d’une bombe sexuelle prête à être sautée.

« Je suis preneuse de tout conseil sinon. Il faut que cette soirée soit une réussite si on veut faire basculer les Valentios dans notre giron. »

En voyant la nouvelle robe de Joana, Bobbie sentit son érection revenir. Une belle robe satinée assez courte, et Bobbie sourit doucement. Jessica avait également une érection, et les deux Futanaris se rapprochèrent naturellement d’elle, palpant son corps, la caressant malicieusement. Leurs verges caressèrent ses cuisses, remontant sous la robe.

« Je ne t’avais encore jamais vu avec cette robe, ma chérie… »

Bobbie se lova contre elle, et caressa sa joue, enfonçant son pouce dans sa bouche. La verge de Jessica s’était nichée entre les fesses de Joana, confirmant qu’elles aimaient bien sa tenue. Mais, avec Bobbie, Joana devait encore s’attendre à se faire prendre par elles.

« Chaque fois que tu enfiles une nouvelle tenue, je me dois de te baiser avec… »

Dans le dos de Joana, Jessica l’embrassa dans le creux du cou, se pressant sensuellement et chaudement contre elle.

« Je crois que tu peux oublier le string… »

Le temps s’était raccourci avant l’arrivée des Valentios, mais Bobbie n’allait clairement pas passer à côté de ça. Elle la pénétra donc, et Jessica en fit de même, les deux femmes soulevant un peu la robe de Joana en la tenant par les hanches. Elle se fit donc prendre en sandwich dans un quickie qui dura une dizaine de minutes… Ce qui, pour les Eberhart, était quand même rapide !

Plus tard, les deux Valentios sonnèrent à la porte. Luke Valentios avait enfilé un élégant smoking noir avec une chemise blanche et une cravate violette, tandis que Maria avait opté pour un élégant tailleur. Joana leur ouvrit la porte, et Luke la salua, tenant une bouteille de champagne à la main.

« Bonsoir, Joana. C’est un plaisir de vous voir. »

Maria était elle aussi ravie. Joana les guida tous les deux vers le salon. Jessica était partie, car sa présence aurait sans aucun doute perturbé Luke Valentios. Les Eberhart avaient convenu de l’appeler quand les Valentios seraient mûrs… Et surtout Maria. Ils retrouvèrent Bobbie dans le salon. Là où Joana avait opté pour une robe, Bobbie, elle, avait enfilé une tenue qui éviterait de voir son sexe à l’air libre : un pantalon noir moulant avec un bustier rouge vif, qui se mariait bien avec ses cheveux. La gêne chez Maria s’accentua brièvement, et même Luke resta silencieux quelques secondes, avant de la saluer à son tour. Bobbie avait préparé l’apéritif, et les invités s’installèrent autour d’une table en verre. Le champagne apporté par les Valentios fut mis au réfrigérateur, et Bobbie, fidèle à son image de partenaire dominante, avait pris une bière. Elle s’assit sur le fauteuil, et le quatuor trinqua.

Luke se racla la gorge, et reprit :

« Alors, vous êtes les dernières arrivées à Stepford depuis un certain temps. J’ai cru comprendre que vous veniez d’une grande ville. Le changement de mode de vie, ça vous convient ? »

Joana avait caché cette robe à Bobbie pour lui faire une surprise en la dévoilant uniquement lors de cette fameuse soirée. Elle fit bonne impression auprès de sa femme et de Jessica, qui l’entourèrent de leurs corps. Bobbie voulait la baiser pour inaugurer sa nouvelle robe et Jessica pensait que le string ne serait pas nécessaire.

« Hhhmmm... merci pour vos conseils. »

A partir de là, tout s’accéléra. Après une autre bonne baise à trois, Joana commença la préparation de leur soirée : l’apéritif, le dîner, faire manger les enfants, se laver, se changer... Bobbie lui donna un coup de main et Jessica rentra chez elle, préférant revenir une fois que les Valentios seraient à point. Finalement elle décida de porter sa robe avec juste un porte-jarretelles et des bas pour ne pas s’encombrer de vêtements inutiles. Ca pourrait aussi être un autre moyen de titiller leurs invités ; comment allaient-ils réagir s’ils découvraient que la maîtresse de maison se baladait sans culotte ? Maria était pratiquement acquise à leur cause, il ne manquait qu’une bonne baise avec des futas pour la convertir complètement et casser son conditionnement, mais pour Luke ce n’était pas la même histoire.

Quand les Valentios sonnèrent à la porte, Joana alla les accueillir. Luke avait enfilé un élégant smoking noir avec une chemise blanche et une cravate violette, tandis que Maria avait opté pour un élégant tailleur.

« Bonsoir. Je vous en prie, entrez. »

Bobbie les rejoignit vêtue d’un pantalon noir moulant avec un bustier rouge vif, qui se mariait bien avec ses cheveux. Le couple Valentios sembla gêné de voir leur hôte avec une tenue aussi légère, plus qu’en découvrant la robe de Joana. Mais peu importe, ils s’installèrent tous autour d’un verre pour l’apéritif. Luke ouvrit la conversation en leur demandant comment elles s’habituaient à la vie à Stepford.

« Oh oui, c’est une ville merveilleuse. Je me sens bien plus épanouie dans ma vie de couple depuis que j’ai découvert votre mode de vie. »

Une demi-vérité puisqu’elle n’avait pas totalement adoptée l’idéologie stepfordienne grâce aux modifications apportées par Kelly, mais elle se sentait effectivement plus épanouie dans sa vie de couple. Bobbie et elle étaient plus proches, autant grâce à leur vigueur sexuelle retrouvée que grâce à leur projet de modification complète du modèle stepfordien.

« Mais je suppose que c’est pareil pour vous, Luke. Vous avez une épouse ravissante, une famille heureuse, un emploi stable... Que demander de plus pour être heureux ? »

Joana commençait à grapiller discrètement des informations pour trouver un moyen de faire basculer Luke.

« J’adore ton tailleur Maria. Tu l’as acheté en ville ? »

Elles pouvaient se tutoyer, elles étaient amies au club féminin et avaient couché ensemble. Bientôt elle tutoierait Luke aussi.

La soirée commença donc, et le malaise perceptible chez les Valentios ne devrait que s’accroître. Bobbie avait opté pour une tenue sensuelle, mais qui se voulait plus masculine que la robe de Joana, puisqu’elle portait un pantalon. Ce faisant, elle indiquait visuellement qui, dans leur couple, était la partie dominante. Une information que Maria connaissait déjà, mais pas Luke. L’homme ne semblait pas s’être douté que, plus tôt dans la journée, les deux femmes avaient fait l’amour avec Maria dans la cuisine. Elle-même parvenait très bien à jouer la comédie. Ils s’étaient installés dans le salon, et l’apéritif pouvait commencer. Joana interrogea toutefois Maria sur sont ailleurs, et celle-ci sourit poliment :

« Je le trouve un peu grand, mais… Merci. On l’a acheté lors d’un week-end à New Haven. »

Luke hocha la tête. Stepford n’était pas une prison, alors les habitants pouvaient sortir, ce qui n’était pas problématique, puisqu’ils finissaient toujours par revenir. Stepford restait après tout un simple village, donc on ne pouvait pas forcément y trouver tout ce qu’on voulait.

« Vous êtes vous aussi magnifiques, toutes les deux, reconnut Luke. Stepford est une ville magnifique, nous en convenons tous, mais qui a parfois du mal à évoluer avec son époque. Nous-mêmes en avions fait les frais, et c’est pour ça que je tenais à vous voir. »

Bobbie sourit doucement.

« Je comprends ce que vous dites, et votre sollicitude me touche… Mais nous n’avons pas eu trop de difficultés à nous implanter. »

C’était vrai, et Bobbie s’était d’ailleurs bien implantée, vu le nombre de femmes qui avaient déjà commencé à partager son lit. Ce n’était évidemment qu’un début, mais qu’elle omit prudemment de mentionner à Luke. Maria baissa furtivement les yeux, et Bobbie demanda à Joana de leur ramener les apéritifs. La bouteille de champagne de Luke avait été mise au frigo, et serait débouchée plus tard. Maria se proposa alors de l’aider, et rejoignit Joana dans la cuisine. Bobbie sourit encore à Luke, et lui demanda dans quelle branche il travaillait. La suite de la conversation échappa toutefois à Joana et à Maria, car, quand elles rejoignirent la cuisine, Maria posa sa main sur l’épaule de Joana, et s’empressa de l’embrasser, la plaquant contre le mur.

« Oh, tu es si belle, Joana ! Quand je suis revenue chez moi, j’avais tellement envie que j’ai chevauché Luke, mais il a joui tellement vite… Tu es tellement chanceuse avec ta femme, Joana… »

Visiblement, le plan de Bobbie commençait à se mettre doucement en branle...

Luke semblait vraiment désireux de s’assurer que les Eberhart parvenaient à se faire à la vie à Stepford. Lui-même reconnaissait que leur village avait du mal à évoluer avec son époque et il tenait à constater de ses propres yeux que tout allait bien pour elles. Mais était-ce vraiment de la sollicitude ou bien cherchait-il d’éventuels signes de résistance ? Elles ne devaient en aucun cas baisser la garde devant lui.

Joana s’éclipsa vers la cuisine et Maria la rejoignit discrètement pendant que Luke et Bobbie continuaient à discuter. Une fois seules les deux femmes s’embrassèrent avec délice. Maria avoua à Joana qu’elle avait chevauché son mari aussitôt rentrée chez elle mais il avait joui trop vite pour qu’elle puisse vraiment en profiter.

« On te l’avait dit. Tu n’étais une femme comblée avec lui qu’à cause du conditionnement stepfordien. Mais maintenant que tu commences à t’en détacher tu réalises que ton mari a ses limites, comme tous les hommes de cette ville.
Tu as raison, j’ai beaucoup de chance d’avoir Bobbie dans ma vie. Mais toi aussi tu pourrais avoir de la chance... si tu te joins à nous. »

Elle prit la main de son invitée et la glissa sous sa robe pour qu’elle réalise que rien ne protégeait son entrejambe.

« Bobbie et moi allons nous offrir une soirée de pure débauche. Imagine ce que tu as eu cet après-midi mais en dix fois plus intense et délicieux. Avoue que c’est tentant. »

Joana ne faisait pas semblant. Contrairement à Luke, Maria allait être facile à faire basculer maintenant qu’elle avait vu la différence réelle qui existait entre les hommes et les futas. Joana l’attrapa par les hanches et la fit tourner pour que ce soit elle qui se retrouve plaquée contre le mur.

« Et si tu acceptes, dis-toi bien qu’il n’y aura pas qu’une nuit. Tu pourras profiter de Bobbie et des autres futas chaque fois que tu le voudras. Tu n’auras plus jamais à connaître l’affreuse frustration d’être avec un partenaire qui ne peut pas te combler. »

Maria ne pouvait que saisir l’occasion si elle voulait obtenir cette satisfaction tant recherchée, mais son lien avec Luke était fort et elle ne le tromperait pas si facilement. C’allait être un travail de fond.

« Que pensez-vous de Stepford, Luke ? Vous vous y plaisez ?
-  Et bien, je dois vous avouer que… Oui. Je ne vais pas vous faire le couplet du racisme ordinaire, mais je ne me suis jamais autant senti en sécurité qu’ici, à Stepford… J’ai travaillé à Chicago, vous savez. La délinquance y est très élevée, et… Moi et ma femme, on ne voulait pas que nos filles risquent ça. Ce n’est pas une question de racisme, mais… Enfin, les statistiques ethniques parlent pour elles, il y a beaucoup de délinquants parmi les Afro-Américains. Donc… Moi et ma femme, on souhaitait déménager, aller dans un coin plus tranquille.
-  Et qu’est-ce qui vous a amené à ce choix, Luke ? Je suis curieuse…
-  La compagnie proposait un poste ici… Pour la centrale. Je… Je ne peux pas dire que j’en suis fier, mais j’ai bénéficié de la discrimination positive. La centrale électrique de Stepford était dans le regard des autorités en raison d’un manque de diversité ethnique. Alors, les dirigeants de la centrale m’ont proposé d’y aller, en prenant en charge les frais de déménagement. Moi et ma femme, on est venus ici, on a visité la maison… L’agence nous a dit que la banque locale pouvait nous proposer des prêts à un taux d’intérêt quasiment nul. Franchement, je n’ai jamais vu autant d’avantages qu’ici. Avec l’inflation, c’est presque comme si la banque nous remboursait le prêt ! »

Bobbie acquiesça. Elle avala un peu de vin, tout en constatant que Joana traînait avec Maria. La connaissant, elle se doutait de ce qui devait se passer. Mais sa cible était pour l’heure Luke, elle voulait en savoir plus sur lui. Il n’avait en soi pas tort. Stepford fonctionnait en autogestion, sans avoir grand besoin du monde extérieur. La banque de Stepford appartenait à la Fondation Viritas, et il y avait fort à parier que la société qui exploitait la cen trale électrique était dirigée par la fondation également. Bobbie en apprenait toutefois un peu plus sur le fonctionnement extérieur de la fondation Viritas, et sur son mode de recrutement.

« Vous avez rencontré Maria avant, alors ?
-  Non… C’était mon ex’… Mais elle tenait trop à Chicago. Enfin… Euh… C’est un peu gênant à dire… »

Luke se massa l’arrière du crâne, et Bobbie sourit doucement. Elle connaissait l’histoire, car Joyce le leur avait dit. Luke avait trompé son ancienne femme avec Maria, qui avait été kidnappée par les hommes de la Fondation Viritas. Elle avait été mise dans les pattes de Luke pour le servir, lui obéir, et devenir sa femme… Elle l’avait convaincu d’abandonner la sienne, et ils avaient fondé une famille ensemble.

Dans la cuisine, Maria sentait son cœur fondre sous les attouchements de Joana, et sous ses délicieuses promesses.

« Oh, Joana… »

Elle heurta le meuble, coincée entre ce dernier et Joana, et lui sourit doucement.

« Je… Euh… »

Elle rougit doucement. Son regard fuyant était révélateur. Luke avait aussi ses propres secrets.

« Je n’en ai pas encore parlé à Luke, mais… Je… Vous êtes des lesbiennes, non ? Je veux dire… Non, oublie ça, on devrait y retourner ! »

Maria n’avait jamais avoué à Jessica que Luke aimait les observer, et qu’il avait très envie de se faire sodomiser… Mais à qui le dire ? Elle n’avait jamais osé le dire à Jessica… Personne ne le savait donc ! Maria se dépêcha de récupérer un plat, et fila vers la salle à manger. Joana avait commencé à l’écorner, et la faille ne pourrait que s’agrandir au fur et à mesure de la soirée…

Joana pouvait sentir que ses assauts sur Maria fonctionnaient. Elle la voyait presque fondre entre ses doigts tandis qu’elle la touchait. Elle la coinçait entre son corps et le meuble pour affirmer sa domination, s’emparer de son esprit tandis qu’elle flattait son corps. Bien sûr elle ne s’attendait pas à ce que Maria accepte de but en blanc de tromper son mari, mais quand elle vit son regard fuyant elle sentit qu’elle tenait quelque chose. Elle posa rapidement une question à mi-voix sur l’orientation sexuelle du couple Eberhart puis elle se dépêcha de prendre un plat et de l’amener à la salle à manger.

« Maria, attends. »

Mais trop tard, Maria retourna s’asseoir près de Luke et Joana les rejoignit.

Il y a quelque chose, je le sens. Il faut creuser.

Une fois réinstallée Joana se joignit aux discussions de salon mais toujours en gardant un œil sur Maria. Elle ne perdait jamais une occasion de lui faire un clin d’œil suggestif ou de lever discrètement le bas de sa robe. Luke ne se rendait peut-être compte de rien mais sa femme était en train de cuire à petit feu.

« Dites-moi Luke, vous disiez tout à l’heure qu’il pouvait être difficile de s’acclimater à Stepford et que vous en aviez fait les frais. Comment avez-vous réussi à vous adapter ? »

Il n’allait sûrement pas mentionner le reconditionnement stepfordien utilisé sur sa femme mais Joana était curieuse de l’écouter défendre cette ville qui asservissait des femmes pour en faire des ménagères dociles au service de leurs maris. Même si elle ne gardait que peu de souvenirs du processus à cause du traumatisme violent et qu’elle n’était pas mécontente de ce qu’elle était devenue, elle savait qu’on l’avait transformée contre sa volonté, aussi bien physiquement que mentalement, et elle en voulait à mort à la Fondation Viritas. Tôt ou tard ils paieraient, mais en attendant elle allait bien profiter du couple Valentios.

Au bout de quelques minutes elle quitta le salon et fit signe à Bobbie de la suivre sous prétexte de l’aider avec le repas. Mais en fait elle voulait lui faire part de ce qu’elle avait cru apercevoir chez leur invitée.

« Je crois que Maria nous cache quelque chose. Je ne sais pas quoi exactement mais je pense que ça a un rapport avec Luke. Elle a voulu me poser une question sur notre sexualité, comme si elle craignait qu’on ne veuille pas inclure Luke. Je pense qu’il y a quelque chose à exploiter.
Je vais la faire venir dans la cuisine et toi... tu la cuisines, si je peux dire. Elle m’a échappée mais toi elle ne te résistera pas. Montre-lui ton autorité naturelle. »

L’inconvénient de créer des femmes dociles, c’est qu’elles finissent par se soumettre devant toute personne ayant un peu d’autorité ou de prestance. Joana était convaincue que Bobbie saurait faire parler leur invitée.

« Maria, tu peux venir dans la cuisine une minute ? Bobbie trouve que la sauce a un drôle de goût, elle aimerait avoir ton avis. »

Joana retourna au salon pour tenir compagnie à Luke et le distraire pendant que Bobbie s’occupait de sa femme.

Difficile de dire jusqu’à quel point Luke avait pu participer au conditionnement de sa femme. A priori, les hommes étaient exclus du programme, mais il y avait parfois des exceptions. Quand Joana l’interrogea, en le fixant avec son regard électrique, Luke se racla la gorge, et répondit :

« Et bien, pour commencer, nous ne craignons pas pour nos vies ici. Le fait de pouvoir travailler en sécurité, cela aide beaucoup. Et puis, ici, à Stepford, nous faisons tous partie d’une grande communauté. Nous aurions pu craindre que notre couleur de peau soit un blocage, mais cela n’a pas été le cas. Je fais partie du conseil municipal, vous savez, et, pour rien au monde, je ne souhaiterai retourner là d’où nous sommes venus. Cette ville est beaucoup trop agréable. »

Cela, Bobbie pouvait sincèrement le comprendre. Elle aussi, elle ne se voyait pas repartir, bien loin s’en faut… Pour autant, même si elle appréciait la ville, elle ne la trouvait pas parfaite non plus. Et, à bien y réfléchir, si Luke avait insisté sur le caractère sécurisant de la ville, et sur le fait qu’il n’avait pas envie de la quitter, il n’avait pas, en soi, envie de partir. Maria, de son côté, restait assez silencieuse, et évitait de trop croiser le regard de Joana. Bobbie n’avait pas besoin de pouvoirs télépathiques pour savoir que les deux jeunes femmes avaient dû se dire quelque chose. De fait, Joana finit par se débrouiller pour que Bobbie et Maria soient seules. Joana lui avait assuré que Maria dissimulait quelque chose, et, quand Maria arriva, Bobbie lui sourit.

« Pourriez-vous préparer les patates cuites pendant que je découpe le poulet ? »

C’était un repas classique… Un bon poulet cuit qu’il fallait découper, servi avec des pommes de terre découpées en lamelles et cuites au poêle. Bobbie sortit le poulet du four, et attrapa le couteau électrique, puis trancha dans le poulet, le couteau servant surtout à séparer les cuisses du poulet du corps. Tandis qu’elle s’activait, Maria, visiblement rassurée, sortit les patates de la poêle pour les mettre dans un récipient… Et sentit alors Bobbie venir se presser contre elle, son corps savoureux et langoureux venant s’écraser dans son dos, sa verge heurtant ses fesses. Elle posa sa main sur la bouche de Maria, étouffant son cri de surprise, et l’embrassa dans le creux du cou.

« Shht… Si tu savais comme tu me fais envie… Je suis sûre qu’en ce moment, ma femme doit s’occuper de ton mari… »

Lors de cette première partie de soirée, Luke avait déjà manifesté des pulsions envers Joana, sous l’influence de ses pupilles magiques. Bobbie, de son côté, palpa sans vergogne les seins de Maria.

« Tu sais que j’ai beaucoup pensé à toi aujourd’hui ? J’ai une furieuse envie de te baiser, ma jolie…
-  Oh, Bobbie, voyons, mon mari… »

Bobbie pinça brusquement les seins de Maria, et mordilla son cou.

« Maîtresse, petite traînée. Est-ce clair ?
-  Ah… Pa-Pardon, Maî-Maîtresse… »

Un léger sourire orna les lèvres de Bobbie, qui commença à défaire la ceinture du pantalon de Maria. Elle gémit sur place en se débattant faiblement, semblant perdre toute sa force. Souriant encore, Bobbie frotta sa verge contre les fesses de Maria.

« Ton mari… Qu’est-ce qu’il cache, ma belle ?
-  Je… Maîtresse, que voulez-vous dire ? »

Bobbie pinça les tétons de Maria, et la plaqua ensuite contre le plan de la cuisine, puis gifla ses fesses.

« Tu oses mentir à ta Maîtresse ! Petite traînée !
-  Ah, Maîtresse, mon mari… ! Hîîîî !
-  Tu n’as qu’à arrêter de crier, petite truie ! »

Bobbie la pénétra ensuite, s’enfonçant dans sa chatte, et remua lentement, la faisant gémir.

« Tu aimes la sentir, ma grosse queue, non ? Tu sais… Je me dis que tu ne dois pas être le seul membre de ta famille à aimer ça…
- Hmmm… ! »

Les jambes de Maria étaient retenues par un pantalon, et Bobbie continuait à la prendre, le corps de sa partenaire remuant d’avant en arrière.

« Ta Maîtresse t’ordonne de parler, salope !
-  Oh, Maîtresse, oui… !! Mon… Mon mari, haaaa… Je lui ai parlé de vous, Maîtresse, et… Hmmm… »

Maria se mordilla les lèvres. Bobbie s’écrasa contre elle, et continua à lui parler :

« Parle. »

Gémissant alors, Maria se relâcha :

« Il veut sentir votre queue dans son cul ! »

Apparemment, Luke considérait que sa famille et lui étaient en sécurité à Stepford, qu’ils n’avaient pas à craindre pour leur vie. Joana pouvait le comprendre ; non seulement ils étaient afro-américains mais en plus ils vivaient à Chicago, l’une des villes les plus dangereuses des Etats-Unis. A sa place, elle aussi aurait voulu s’éloigner le plus possible de cet environnement. Ca n’excusait en rien ce qui était arrivé à Maria par la suite mais elle le comprenait un peu mieux.

Au moins, la fondation Viritas n’est pas raciste.

Luke occupait un poste au conseil municipal et il avait pris goût à sa vie stepfordienne. Pour rien au monde il n’aurait voulu partir.

Evidemment que tu es content, ce n’est pas toi qui est réduit en esclavage pour servir de bonniche à la maison. On verra si tu aimes autant Stepford quand on en aura fini avec la fondation Viritas.

Et si tout se passait bien, Maria et lui allaient prendre part à leur chute. Il fallait juste trouver le moyen de les faire basculer.

Et justement, Maria finit par revenir au salon en disant à Joana que sa femme voulait la voir. En la voyant il était clair que Bobbie lui avait déjà donné un avant-goût de la soirée, du coup Joana se dépêcha d’aller voir de quoi il retournait. Et elle ne fut pas déçue : la futa l’avait baisée et lui avait fait avouer que Luke avait une attirance pour la sodomie. Il désirait ardemment sentir la verge de Bobbie dans son cul.

« Mais... mais c’est génial ! Même dans mes rêves les plus fous je n’aurais jamais cru... oohh, ça va être le pied. »

Joana peinait à calmer son excitation. Elles venaient de trouver un précieux levier qu’elles allaient pouvoir actionner pour faire basculer Luke de leur côté. Cependant elles ne pouvaient pas faire n’importe quoi pour autant : il fallait faire les choses de la bonne façon, amener la tentation et l’agiter sous son nez avec subtilité jusqu’à ce qu’il se laisse faire. Ca allait demander de la stratégie.

Joana se colla à Bobbie, une main venant caresser ses hanches et palper son cul tandis que l’autre caressait son entrejambe.

« Sinon... tu t’es amusée avec Maria sans moi ? Ce n’est pas très gentil... mais je suppose que tu n’avais pas le choix. Il fallait qu’elle parle après tout. Mais... je parie que tu as encore envie de te soulager, je me trompe ? »

Joana approcha sa bouche de l’oreille de Bobbie, qu’elle mordilla légèrement avant d’y chuchoter.

« Tu veux qu’on y retourne tout de suite... ou je te fais une pipe rapide pour te calmer ? »

Bobbie confia à Joana le secret de Luke Valentios. Un secret bien gardé, qui surprit Joana… Positivement. Elle devait déjà envisager la manière d’amener à ce que Luke leur confie son secret, et à l’exécuter en ce moment. Bobbie pouvait voir ses yeux briller de mille éclats, comme si elle envisageait toutes les hypothèses dans sa tête. Ses yeux fourmillaient de malice, pétillaient sur place.  Bobbie était curieuse d’en savoir plus, mais elle savait qu’il fallait aussi laisser le temps à Joana de développer son plan. Cependant, et avant de retourner dans la salle, Joana fit remarquer à Bobbie qu’elle s’était tapée Maria discrètement, et que ce n’était pas très gentil.

« Oh… Une crise de jalousie, donc ? »

Bobbie se rapprocha de Joana, fronçant les sourcils, et posa sa main sur le menton de Joana, la plaquant contre le meuble. Elle sourit encore, révélant ses dents, un sourire de prédatrice, et l’observa donc.

« Je crois que tu t’égares, ma chère… »

Sa main libre se souleva, et pinça le téton de Joana, le tournant brièvement, faisant frémir tout le corps de la belle blonde. Joana se pinça les lèvres, et Bobbie se rapprocha encore, venant l’embrasser doucement. Un baiser où elle mordilla ensuite la lèvre inférieure de Joana, tirant dessus, puis relâcha la pression. Si on pouvait douter de ce que Bobbie pensait, sa solide érection en disait le contraire. Sa queue tapait contre les cuisses de Joana, et elle la sentait faiblir contre elle. Face à Bobbie, toute l’assurance de Joana semblait disparaître.

« Je vais te rappeler qui commande, ma belle. Mais, pour l’heure, oui, tu vas me sucer très fort, et, quand on reviendra dans la salle à manger, je veux que tu conserves mon foutre dans ta bouche. Débrouille-toi pour que Maria le réalise, et pour que Luke commence à s’en douter. Je veux que l’idée qu’il mange avec une hermaphrodite s’immisce progressivement dans son esprit, et le stimule… Alors, viens me sucer, petite catin, fais-toi pardonner pour ton audace… »

Bobbie voyait la remarque de Joana comme une marque de jalousie et ressentit le besoin de lui rappeler qui commandait dans leur couple. La femme sentit la main de sa compagne pincer son téton tandis que sa bouche se faisait assaillir. Elle lui ordonna non seulement de la sucer mais aussi de garder son foutre dans la bouche. Elle voulait que Maria s’en rende compte vite et que Luke le soupçonne.

« Aaahhh... je n’ai jamais été jalouse... et je sais que c’est toi qui commande. »

Elle préférait le dire maintenant avant que sa bouche ne doive rester fermée. C’allait aussi poser des problèmes si leurs invités voulaient discuter avec elle mais sa chérie avait donné un ordre et elle allait obéir. C’était elle la plus soumise dans le couple.

Joana se mit à genoux devant Bobbie et prit sa queue entre ses mains. Elle avait beau avoir servi peu avant elle était toujours aussi bien dressée, preuve de l’incroyable endurance de la futa dans le sexe. La ménagère caressa un peu ce mât pour savourer sa chaleur entre ses doigts mais ne tarda pas à le prendre en bouche pour commencer sa fellation.

« Mmmhhh... »

Toujours aussi douée, Joana mêlait habilement succions vigoureuses et léchouilles habiles pour donner à cette verge tendue tout le plaisir qu’elle méritait. Elle utilisait aussi ses mains pour caresser les bourses ou les fesses de sa femme, histoire de pimenter les choses. Et avec son talent, il ne lui fallut que quelques minutes pour mener Bobbie à l’orgasme et qu’elle se reçoive son foutre gluant dans la bouche.

« Hhhmmm ! »

Sentir ce sexe tressautant qui se déchargeait dans sa bouche, c’était toujours le pied. Mais devant la quantité impressionnante de semence crachée, Joana tricha un peu et avala juste une gorgée. Elle garda tout le reste dans sa bouche.

J’espère qu’elle ne va pas s’en rendre compte... ou trop se fâcher.

Une fois ce plaisir rapide passé Joana et Bobbie retournèrent dans le salon. La ménagère n’attendait désormais plus qu’une occasion pour montrer ce qu’elle avait en bouche à Maria, et elle comptait sur sa femme pour assurer toutes les conversations.

Bobbie ne tarda pas à jouir dans la bouche de Joana. Le temps leur manqua, mais, avant de la prendre en bouche, Joana lui assura qu’elle n’était pas jalouse. Bobbie s’en doutait un peu, elle aimait juste bien provoquer sa partenaire, la titiller, jouer avec elle… Bobbie serra ses mains sur ses cheveux, et la bourra rapidement, essayant de ne pas faire trop de bruits, le sifflement des casseroles et les bruits de la cuisine étouffant le bruit de sa queue qui tapait contre la bouche de sa partenaire.

« Haaa… Ce que t’es bonne, ma chérie… Si tu savais comme je t’aime, hmmm… ! »

Cela, Bobbie le pensait sincèrement ! Bien évidemment qu’elle l’aimait, et elle ne tarda pas à jouir dans sa bouche ! Bobbie soupira longuement en se déversant en elle, puis se retira. Elle avait donné ses instructions, et elle vit sa femme fermer sa bouche. Bobbie était sûre qu’elle avait dû en avaler une partie, mais elle conserva l’essentiel, et se releva. Bobbie lui sourit alors, et caressa ses joues, avant de l’embrasser sur la joue, puis de lécher ses lèvres, avalant un léger filament blanchâtre qui avait débordé ses lèvres.

« C’est bien, Joana… Conserve mon sperme dans ta bouche… »

Cette idée l’excitait furieusement, et elle remit sa verge à sa place, consciente qu’elle allait sûrement bander à nouveau. Les deux femmes retournèrent dans le salon. Luke et Maria n’avaient visiblement rien entendu, même si Mariaq était un peu gênée. Luke avait-il remarqué quelque chose ? Maria avait fini par avouer le fantasme de son mari, un fantasme honteux dans une ville où les femmes devaient être soumises aux hommes, et où les hommes se devaient donc d’avoir des goûts sexuels axés vers cette domination.

« Encore un peu de patience, et les plats seront prêts !
-  Oh, parfait ! En tout cas, il y a de bonnes odeurs qui s’échappent de votre cuisine !
-  Il faut bien mettre les convives en appétit, non ? Nous avons également préparé un cadeau. »

Que Maria ait la peau noire était sans doute une chance, car on la voyait moins rougir. Joana se rassit, conservant la bouche close. Maria lui jeta un regard interrogateur, et Bobbie se rassit également.

« Et… Hum… Je n’aime pas forcément aborder ce genre de choses, mais… Enfin, n’y voyez aucune accusation, mais vous êtes le premier couple de lesbiennes qui rejoint notre ville. Est-ce que… Je veux dire, est-ce que votre insertion se passe bien ? »

Bobbie sourit doucement.

« Oh, on peut dire ça, oui… Pourquoi, vous vous inquiétiez à ce sujet ?
-  Notre ville est très particulière, comme vous avez pu le constater. Stepford ne fonctionne pas comme les autres villes. Nous choisissons scrupuleusement qui réside parmi nous. Moi, je pense qu’il faut vivre avec son temps, mais vous savez comme moi qu’il existe toujours des réactionnaires, alors, si jamais quelqu’un devait vous porter offense, n’hésitez pas à aller en parler au shérif. Sa femme est son adjointe.
-  Vous avez besoin d’un poste de police, pour une ville si sûre ? J’ai bien vu qu’il y avait une station de police, mais je n’y ai encore jamais été…
-  Oh, même dans toute ville sûre, il peut y avoir des comportements indésirables… Des hommes qui traînent trop au bar, qui ont besoin de passer en cellule de dégrisement, ceux qui se mettent à battre leurs femmes… Nous croyons à l’ordre à Stepford, mais nous ne tolérons pas non plus toutes les pratiques.
-  Vraiment ? Il me semble aussi que vous tolérez la prostitution, non ? J’ai entendu parler d’une certaine Jessica…
-  Ah… Oui, c’est… Hum… Jessica est un cas un peu particulier, elle n’a aucun mari. Vous… Vous avez bénéficié de ses services ? »

Bobbie accaparait l’attention de Luke, tandis que Joana était assise à côté de Maria, qui continuait à la regarder, voyant bien ses lèvres closes. Maria se doutait de ce qui s’était passé dans la cuisine, et cette idée semblait doucement l’exciter, enflammant ses cuisses.

« Nous en avons bénéficié, oui… Et vous ?
-  Hem… Non, non… ! »

Bobbie avala une gorgée de vin. Elle sentait la fébrilité de Luke derrière ses propos, ses hésitations… Il n’en avait pas bénéficié, mais cela ne signifiait pas que Jessica ne le tentait pas, bien au contraire. Bobbie ne tenait néanmoins pas à lâcher son secret si rapidement, cela serait contreproductif à ce stade. Elle avait encore Maria dans la poche, mais, si elle déclenchait un conflit de loyauté entre elle et son mari, il est probable que Maria resterait près de son mari. Maria se retourna vers Joana.

« Ma chérie, toi et Maria pouvez peut-être aller voir si les plats sont prêts, et vous partager la tâche ? »

Maria acquiesça, et, une fois de retour dans la cuisine, elle se rapprocha de Joana.

« Tu as entendu notre Maîtresse, non ? Je veux son fluide en moi… »

Bobbie, qui ne pouvait pas non plus se passer d’entendre la voix sulfureuse de son épouse, lui avait offert une porte de sortie à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre des Eberhart, et Maria se rapprocha de Joana, décidée à l’embrasser pour partager entre elles le jus intime de celle qu’elle considérait comme sa Maîtresse…

De retour au salon avec leurs invités, Joana et Bobbie furent interrogées sur leur intégration en ville en tant que premier couple de lesbiennes à s’être installé ici. Bobbie répondit que les choses se passaient bien, mais Luke semblait s’inquiéter d’éventuels réactionnaires locaux qui verraient les Eberhart d’un mauvais œil.

Ca, des réactionnaires il y en a. Mais bientôt ils tomberont à genoux devant nous.

Pendant que sa femme continuait d’accaparer l’attention de Luke, Joana alla s’asseoir à côté de Maria. Après s’être assurée que le mari ne les regardait pas, elle entrouvrit rapidement la bouche pour confirmer ce que son invitée devait soupçonner depuis qu’elles étaient revenues de la cuisine. Impeccable dans son timing, Bobbie lui offrit une porte de sortie pour retourner dans la cuisine avec Maria. Elle se leva et son invitée la suivit, et dès qu’elles furent loin des regards elle lui demanda de partager son fluide. La ménagère ne se fit pas prier et se colla à Maria avant d’entrouvrir la bouche pour venir coller ses lèvres aux siennes.

« Hhhmmm... »

Le jus intime de Bobbie se déversa dans la bouche de Maria et Joana fit danser sa langue avec la sienne dans un baiser baveux et gluant mais néanmoins plein de passion. Ses mains glissèrent le long du corps voluptueux de sa partenaire, résistant à l’envie de la déshabiller sur le champ pour lui brouter le minou et la faire gicler sur son visage, mais elle se fit bien plaisir en palpant son délicieux cul rebondi et en y mettant quelques claques.

« Mmmhhh... »

Quand le baiser se rompit, Maria haletait mais Joana n’avait fait que s’ouvrir l’appétit, se léchant les babines et ramassant une goutte de sperme au coin de sa bouche.

« Alors... tu aimes le sperme de ma femme ? Si tu restes avec nous ce soir... tu pourras en avoir autant que tu veux. Elle adore qu’on la suce... et baiser la bouche des cochonnes comme nous. Crois-moi, tu vas te régaler. »

Elle gardait les mains sur le cul de Maria et l’invita à faire pareil avec elle.

« Elle m’a aussi dit que ton mari avait... certaines envies que nous pourrions satisfaire. Mais on pourra voir ça un autre jour. Pour ce soir... c’est toi qu’on veut. »

Bobbie avait déjà formé un lien fort avec Maria puisqu’elle l’appelait « maîtresse » mais ça ne voulait pas dire qu’elle allait tout accepter pour autant. Elles devaient continuer à la travailler au corps, à la tenter et à l’attirer vers elles jusqu’au moment où elles les rejoindraient de leur plein gré. Une fois son conditionnement brisé par une bonne nuit d’amour comme elle n’en a jamais connu, elle entraînerait le reste de sa famille avec elle. Et si elles pouvaient avoir Luke en bonus au même moment, ce serait appréciable.

« Qu’en dis-tu Maria ? Tu restes avec nous ce soir ? Je te promets que ce sera la meilleure nuit que tu aies jamais eu. »

Maria tremblait nerveusement, peinant à conserver son calme. Elle repensait encore à la queue de Bobbie, de sa Maîtresse, et Joana continuait à la provoquer. Maria avait le goût de ce sperme en elle, mais, quand Joana lui proposa de passer la soirée avec elles, sans Luke, la ménagère frémit doucement.

« Non ! Je… Je ne peux pas encore tromper mon mari… »

Maria se pinça les lèvres. Oh, comme tout cela était confus ! Elle était partagée entre deux envies très fortes, celle de rester fidèle à Luke, de lui obéir, mais aussi celle de goûter à nouveau à cette queue. Hors de la cuisine, Bobbie demanda à Luke si celui-ci fumait. Surpris, l’homme acquiesça, et Bobbie lui indiqua qu’elle n’avait pas le droit de fumer à l’intérieur de la maison, et proposa qu’ils aillent dans le jardin. Le duo sortit donc, profitant de l’air frais. Bobbie sortit une cigarette qu’elle offrit à Luke, et il la fuma doucement.

« Il y a un repas collectif dans un mois, au fait, à l’auberge… Vous devriez venir.
-  En quel honneur ?
-  Tous les ans, nous organisons un festival à Stepford. Nous célébrons la fondation de la ville. Il y a une foire locale qui se réunit à côté du lycée avec des manèges, des attractions, un cirque… Et on se réunit tous au début du festival lors d’une kermesse au lycée suivie d’un repas. Peut-être même pourriez-vous participer à la kermesse ? »

Bobbie avait vu des affiches à ce sujet, mais son emploi du temps étant assez chargé, elle n’avait guère eu le temps d’y songer. Ceci  étant dit, cette kermesse pouvait aussi présenter certains avantages…

« J’y réfléchirai, Luke, je pense que ma femme et moi y participeront. En attendant, il y a un sujet qui m’intrigue…
-  Ah oui ? »

Bobbie réfléchit un peu, consciente qu’elle allait aborder un sujet sensible.

« Depuis que nous sommes ici… J’ai constaté que… Enfin, entre moi et Joana, ce n’est pas qu’on s’ennuyait au lit ensemble, mais, depuis que nous sommes là…
-  Oh… Oh ! Hum… Oui, je… Je crois comprendre ce que vous dites…
-  Est-ce normal ?
-  Nous avons une sexologue ici pour… Pour ce genre de choses. C’est Jessica… »

Bobbie sourit doucement.

« Jessica ? Je croyais que c’était une prostituée…
-  Oui, et bien… Elle est indispensable pour les couples de Stepford, mais… Vous ne devriez pas prêter attention à ce genre de choses… »

Elle nota le regard de Luke vers son bassin, et commença à échafauder une théorie dans sa tête.

« Disons que je suis… Intriguée. J’ai été transformée en hermaphrodite, vous savez… Et je dois admettre que je me sens… Très différente.
-  Oh… Et bien, c’est… C’est une bonne chose.
-  Et vous ? »

Luke se racla encore la gorge, un peu nerveux.

« Comment ça, et moi ? »

Bobbie souffla sur sa cigarette.

« Sexuellement, je veux dire… Comment ça se passe, avec votre épouse ?
-  Je… Écoutez, on ne se connaît pas depuis assez longtemps pour que je…
-  Vous m’avez bien conseillé une sexologue, pourtant. Vous faites appel à ses services ? »

Luke se racla une nouvelle fois la gorge, sa nervosité ne diminuant pas. Cette fois, Bobbie nota assez clairement un commencement d’érection. Était-ce Maria qui avait besoin de Jessica… Ou Luke ? Est-ce qu’il les regardait baiser en s’imaginant être à la place de sa femme, à se faire tringler par cette Futanari musclée et magnifique ? Rien qu’à cette idée, Bobbie sentit sa verge se durcir également.

De son côté, Maria n’en menait pas large face à Joana, mais elle était catégorique. Son conditionnement ne se briserait pas facilement, mais Joana savait où appuyer pour la faire craquer.

« Je… J’aime mon mari, Joana, mais… »

Maria jeta un coup d’œil dans le salon, et vit que son mari n’était pas là.

« Je ne devrais pas le dire, mais, après ce que nous avons fait… »

Maria se frictionna maladroitement les mains, et il fallut encore que Joana insiste, qu’elle croise son regard, qu’elle presse son corps contre le sien, pour que Maria avoue les secrets conjugaux :

« Mon mari… Il demande régulièrement à Jessica de venir, pour qu’elle me baise… Qu’elle me sodomise. Et… Il nous regarde faire… À chaque fois… Et… Ensuite, il… Il me demande de… De… »

Maria déglutit, n’arrivant pas encore à avouer que son mari la prenait très rarement, car il aimait qu’elle le prenne. À chaque fois, elle devait le sodomiser, mais elle n’avait pas l’endurance de Jessica… Et encore moins de Bobbie. Maria n’arrivait pas encore à le dire, mais il suffirait de peu de persuasion de la part de Joana pour qu’elle avoue tout… Car que pouvait-elle nier face à ses Maîtresses ?

Le plan initial de Joana était de convaincre Maria d’oublier un peu son dévouement envers son mari et de les rejoindre, elle et Bobbie, pour une nuit d’amour passionnel au cours de laquelle elles briseraient son conditionnement stepfordien. Mais découvrir que Luke avait un attrait pour la sodomie changeait quelque peu leurs perspectives. Le but premier était toujours de séduire Maria mais elles pouvaient obtenir encore plus en la jouant fine. Son invitée faisait de la résistance mais elle ne la lâchait pas, elle la travaillait au corps et continuait de se presser contre elle, ne lui laissant aucun répit. Elle finit par reparler des envies de Luke, expliquant qu’il faisait souvent venir Jessica chez eux pour la regarder sodomiser sa femme. C’était déjà intéressant mais Joana voyait bien qu’il y avait plus. Seulement Maria ne semblait pas vouloir continuer, du moins pas sans aide.

« Allez Maria, ne te fais pas prier. Je vois bien que tu as envie de me parler. »

Joana prit le menton de Maria entre ses doigts et l’obligea à la regarder droit dans les yeux avant de venir l’embrasser. Au début elle y alla doucement puis elle appuya bien plus le baiser d’un seul coup pour surprendre son invitée. Ses mains pressaient son corps là où il était le plus sensible, elle savoura chaque minute de ce délicieux contact avant de se retirer. Pour Bobbie, ce genre de baiser n’était qu’un échauffement, mais pour Maria c’était assez pour la retourner.

« Maintenant… continue. »

Son invitée finit par avouer qu’elle avait déjà sodomisé son mari plusieurs fois, ce dernier préférant être le receveur que le lanceur. Dans un modèle de société comme celui de Stepford, où l’homme était le dominateur et la figure d’autorité de tous les domaines, surtout dans le couple, c’était un secret qui aurait pu faire beaucoup de bruit. Mais Joana se demandait plutôt comment elle pouvait utiliser cette information pour faire basculer toute la famille Valentios de leur côté.

« Alors accepte mon offre Maria. Joins-toi à nous pour cette nuit et fais venir ton mari dans la chambre. Il pourra te voir prendre ton pied comme jamais quand Bobbie et Jessica te sodomiseront. Et ensuite nous lui donnerons ce dont il a besoin pour être heureux. Crois-moi, l’endurance de ma femme saura le satisfaire bien comme il faut. »

Elle ne s’attendait pas à faire basculer un homme de Stepford de cette façon, mais après tout pourquoi pas ?

Parler de sexe mettait Luke mal à l’aise, et Bobbie savait pourquoi.

« J’adore Stepford, c’est un fait… Mais je trouve aussi, sans vouloir critiquer, que cette ville est très… Conformiste.
-  Que… Que voulez-vous dire ?
-  Et bien, j’ai l’impression que les pratiques sexuelles de Stepford sont très… Classiques. Or, le sexe devrait être un épanouissement, vous ne trouvez pas ? »

Luke déglutit lentement, toujours aussi gêné.

« Je… Je ne vois pas où vous voulez en venir… »

Bobbie sourit en tirant sur sa cigarette.

« Et bien, par exemple… On attend toujours d’un homme qu’il ait le rôle actif, qu’il pénètre sa partenaire… Mais, biologiquement, les hommes disposent d’une prostate, et apprécient plus la sodomie que les femmes. »

Elle balança ça tout de go, et sentit Luke se racler la gorge. Aurait-il eu la peau plus blanche qu’on aurait pu le voir rougir bien plus facilement.

« Vous avez de drôles de sujets de conversation, vous…
-  Nous sommes en Amérique, pas en  Iran… Nous devrions pouvoir parler librement de sexe entre adultes. Avant d’être ici, vous savez… J’étais beaucoup plus coincée. Jessica m’a dit que le sexe était le pilier d’un couple. Je dois bien admettre que, depuis que je suis ici, ma vie sexuelle s’est fortement pimentée, et je me sens désormais beaucoup plus proche de ma femme. Cela ne vous le fait pas aussi ?
-  Oui… Vous savez, je suis ici depuis longtemps… »

Bobbie ne souhaitait pas insister davantage, elle voulait juste le laisser réfléchir. Le duo retourna à l’intérieur de la maison, et, en croisant le regard de Joana, Bobbie sut que sa femme avait réussi à obtenir de Maria ce qu’elle voulait. Elle lui avait proposé de rester ce soir avec son mari, et que Bobbie le sodomie. L’idée avait perturbé Maria, qui s’assit sur sa chaise, et resta assez fermée pendant le début du repas. Son esprit devait bouillonner, son cerveau luttant entre l’envie d’accepter et celle de refuser. Ils meublaient en parlant de choses et d’autres. Luke leur expliqua notamment qu’un festival aurait bientôt lieu. Stepford en organisait un chaque année, en l’hommage de cette ville. La question se posait ensuite de créer un nouveau lotissement. La croissance économique de Stepoford était très bonne, et un lotissement attirerait des gens, et permettrait l’expansion de la ville. Habituellement très loquace, Maria était assez fermée.

Le plat de résistance se finit donc, et Bobbie envoya un SMS à Joana, lui donnant ainsi ses instructions :

Je vais aller démouler le gâteau avec Maria. Toi, achève Luke, parle-lui de sodomie, utilise ton charme naturel. Il a passé son temps à mater tes nichons.

Des regards furtifs qui n’avaient pas échappé à Bobbie. Elle envoya le SMS et finit son verre de vin, puis se leva alors.

« Maria, vous voulez bien m’aider avec le gâteau ? »

Maria acquiesça en se relevant, la démarche un peu trop raide…

Il était temps de les faire basculer tous les deux !

Joana n’attendit pas une réponse de Maria avant qu’elles ne retournent dans le salon. Elle voulait la laisser mariner dans son jus, que son esprit carbure en imaginant tout ce qu’elle pourrait expérimenter si elle se laissait tenter par sa proposition. La frustration et la curiosité seraient de bien meilleurs moteurs que tout ce qu’elle pourrait lui dire. D’un échange de regard avec Maria, chacune comprit que l’autre avait progressé dans sa conquête du couple Valentios.

« Désolée pour l’attente. Nous allons pouvoir passer à table. »

L’ambiance fut assez calme au début du repas. Maria ne parlait presque pas, Luke et le couple Eberhart meublaient en parlant de banalités comme le festival annuel de Stepford, la croissance économique, les projets d’agrandissement des lotissements…

Qu’ils fassent des projets… bientôt nous mettrons un grand coup de pied dans la fourmilière.

Joana reçut les instructions de Bobbie par SMS. Pendant qu’elle et Maria s’occupaient du dessert en cuisine, la ménagère s’attaqua à Luke. Assise face à lui, elle se pencha en avant pour mieux dévoiler son décolleté, qu’il avait apparemment passé beaucoup de temps à regarder, et elle commença à le cuisiner.

« Dites-moi Luke, vous êtes à Stepford depuis longtemps ? »

Comme elle ne pouvait pas lui parler de sodomie de but en blanc, elle devait l’y amener progressivement et de manière innocente.

« Vous voyez… avant d’arriver dans cette ville, Bobbie et moi avions des problèmes dans notre couple. Nous avions du mal à communiquer, nous ne nous comprenions plus. Pendant un temps j’ai même cru que le divorce était notre seule option.
Puis nous avons emménagé à Stepford. Au début j’ai eu du mal à me faire au mode de vie local, tout était tellement différent de ce que j’avais connu jusqu’ici. Mais ce changement était nécessaire pour notre famille, je le sais maintenant. »

En l’entendant parler ainsi, on pourrait la prendre pour une énième épouse comblée et heureuse de sa vie à Stepford sans se douter le moins du monde de ses véritables intentions.

« Dans cette ville nous avons pu nous réinventer, Bobbie et moi. Et je crois que ce qui a vraiment été le plus décisif dans ce changement… c’est le sexe. »

Elle commençait doucement à entrer dans le vif du sujet.

« Je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que rien ne vaut le sexe avec une femme de Stepford. Avant de vivre ici je croyais que les rapports physiques n’étaient qu’une composante minime du mariage, mais maintenant je comprends qu’un couple a besoin d’être heureux au lit pour être heureux dans sa tête. »

Luke essaya d’arrêter la conversation, comme quoi le sujet était trop gênant, mais Joana ne comptait pas en rester là.

« Allons Luke, nous sommes entre adultes. En plus j’aimerais avoir l’avis d’un habitant de longue date.
Depuis que nous sommes à Stepford, Bobbie et moi nous sommes libérées sur le plan sexuel. Depuis, nous arrivons mieux à communiquer, nous avons su renouer des liens. On se sent à nouveau amoureuses comme au début de notre relation. Je n’aurais jamais cru que le sexe était si important dans un mariage.
Est-ce que vous avez la même impression dans votre mariage ? »

Luke était évidemment peu enclin à parler de l’intimité de son mariage mais Joana s’en fichait, elle voulait juste qu’il ait la tête remplie de pensées sexuelles : ses moments de plaisir avec sa femme, fantasmer sur le couple Eberhart au lit, ses propres fantasmes… Il était temps de passer à l’étape finale.

« Pour autant je dois avouer que parfois Bobbie m’en demande beaucoup. Elle veut sans cesse repousser les limites, expérimenter… Et je n’ai rien contre la découverte, mais parfois j’ai le sentiment qu’elle veut brûler les étapes.
Récemment, Bobbie m’a proposé d’essayer quelque chose de nouveau : la sodomie. Et ce n’est pas que je sois contre l’idée mais… elle m’a vraiment proposé l’idée de but en blanc. Jusqu’à présent on s’en était toujours tenu à une sexualité plus… classique je vais dire, et voilà que du jour au lendemain ça ne lui suffit plus. Ce n’est pas que je sois contre l’idée mais je ne sais pas trop à quoi m’attendre. »

Elle se pencha un peu plus vers son invité pour mettre en valeur sa poitrine.

« Entre nous Luke… vous avez déjà essayé la sodomie ? »