Re: Vendetta - Childrens of Blood [Pv. Grayle]
Posté : 15 févr. 2025 19:13
La séance de baise tournait au pugilat. Eda pouvait réagir et savait se défendre mais Grayle eut la bonne attitude en tentant de soumettre Revy. Soumettre était à cet instant une idée ridicule car rien au monde n'aurait pu contraindre la sino-américaine à une quelconque capitulation. la vie et la mort, le sexe et la débauche, la poudre et le feu, tout cela guidait son existence sans qu'elle dévie d'un iota de ce que le destin avait prévu pour elle. Enfin, presque d'un iota car les sentiments qui s'étaient emparés d'elle au contact de Grayle n'étaient initialement pas prévus au programme.
L'irlandais paya cher sa témérité car il n'était ni à l'abri des coups de coudes ni des ruades de la flingueuse. Elle était forte et explosive, brutale et sanguinaire et le tribut dont le voyageur dû s'acquitter pour la maitriser resterait graver dans les annales de la violence.
Revy étouffait, grinçait des dents, fulminait et insultait la terre entière et l'Irlande en premier lieu. le vacarme généré attira l'attention d'autres personnes qu'Eda invita d'un hochement de tête vulgaire à dégager. Elle mâchait son chewing-gum et comptait les points. Quand Grayle empala Revy, celle-ci se cambra à se péter la colonne vertébrale, la bouche ouverte sur une inspiration nécessaire si elle ne voulait pas crever. Dans son esprit chaotique, le déblocage de la raison s'opéra et elle cessa de lutter. Le commentaire de la nonne suivit aussitôt.
"Ben voilà, un bon coup de bite et on la perd ... J'me barre, fais en sorte de pas en faire un toutou Grayle. Je préfèrerai l'avoir en mode berserker qu'en loque amoureuse quand ça va chier."
Elle sortit en refermant la porte et l'écho de ses pas s'éloignant dans le couloir dallé résonnèrent un moment.
"S'tu me lâche pas, j'te bute pour de vrai Grayle."
La voix de Revy avait repris son timbre normal. L'éclat de la folie meurtrière avait quitté son regard et elle ne se débattait plus sous lui. D'un geste sec de l'épaule, elle le dégagea de son dos avant de se lever. Elle était trempée et ses mèches lui collaient aux joues. Avec une serviette, elle s'essuya sommairement et passa sa culotte, son short indécent et ses boots délacées. Elle farfouilla dans un tiroir d'une commode et en sortit un paquet de clopes. Elle en alluma deux et en tendit une à l'irlandais avant d'aller s'exposer à la fenêtre. Elle tira de longues taffes avant de parler, le temps de réfléchir.
"T'iras où quand tout ce bordel sera fini?"
La question était multiple bien évidemment. Elle cachait se qu'elle ne demandait pas. Pour Revy, quitter Roanapur et son mode de vie était impossible. Elle n'était pas compatible avec le monde normal et sa violence naturelle lui poserait problème où qu'elle aille. Elle se rendait compte de la faiblesse qui l'envahissait quand elle regardait Grayle sourire ou raconter ses histoires. Si elle ne mourrait pas de son propre chef, c'est lui qui la tuerait un jour, sans le vouloir. Du coin de l'oeil, elle le regarda, soudainement vide de toute envie de vivre. A quoi bon se prendre la tête si tout était condamné à merder ...
"Toi et moi, il faudra qu'on ..."
Une déflagration, toute proche, coupa la chose très personnelle qu'elle s'apprêtait à dire. Un truc explosif s'était écrasé dans la cour qui jouxtait le bâtiment et aussitôt, un concert de staccatos s'éleva de tous les côtés du domaine. Les mitrailleuses lourdes de l'Eglise de la Violence répondaient à une pluie de roquettes tirées depuis l'extérieur.
"PUTAIN CA COMMENCE!!"
Finies l'émotion et les révélations. Revy passa son débardeur et ses holsters et courait déjà vers le QG surveillance où les têtes de la coalition devaient mesurer l'ampleur de l'attaque.
L'irlandais paya cher sa témérité car il n'était ni à l'abri des coups de coudes ni des ruades de la flingueuse. Elle était forte et explosive, brutale et sanguinaire et le tribut dont le voyageur dû s'acquitter pour la maitriser resterait graver dans les annales de la violence.
Revy étouffait, grinçait des dents, fulminait et insultait la terre entière et l'Irlande en premier lieu. le vacarme généré attira l'attention d'autres personnes qu'Eda invita d'un hochement de tête vulgaire à dégager. Elle mâchait son chewing-gum et comptait les points. Quand Grayle empala Revy, celle-ci se cambra à se péter la colonne vertébrale, la bouche ouverte sur une inspiration nécessaire si elle ne voulait pas crever. Dans son esprit chaotique, le déblocage de la raison s'opéra et elle cessa de lutter. Le commentaire de la nonne suivit aussitôt.
"Ben voilà, un bon coup de bite et on la perd ... J'me barre, fais en sorte de pas en faire un toutou Grayle. Je préfèrerai l'avoir en mode berserker qu'en loque amoureuse quand ça va chier."
Elle sortit en refermant la porte et l'écho de ses pas s'éloignant dans le couloir dallé résonnèrent un moment.
"S'tu me lâche pas, j'te bute pour de vrai Grayle."
La voix de Revy avait repris son timbre normal. L'éclat de la folie meurtrière avait quitté son regard et elle ne se débattait plus sous lui. D'un geste sec de l'épaule, elle le dégagea de son dos avant de se lever. Elle était trempée et ses mèches lui collaient aux joues. Avec une serviette, elle s'essuya sommairement et passa sa culotte, son short indécent et ses boots délacées. Elle farfouilla dans un tiroir d'une commode et en sortit un paquet de clopes. Elle en alluma deux et en tendit une à l'irlandais avant d'aller s'exposer à la fenêtre. Elle tira de longues taffes avant de parler, le temps de réfléchir.
"T'iras où quand tout ce bordel sera fini?"
La question était multiple bien évidemment. Elle cachait se qu'elle ne demandait pas. Pour Revy, quitter Roanapur et son mode de vie était impossible. Elle n'était pas compatible avec le monde normal et sa violence naturelle lui poserait problème où qu'elle aille. Elle se rendait compte de la faiblesse qui l'envahissait quand elle regardait Grayle sourire ou raconter ses histoires. Si elle ne mourrait pas de son propre chef, c'est lui qui la tuerait un jour, sans le vouloir. Du coin de l'oeil, elle le regarda, soudainement vide de toute envie de vivre. A quoi bon se prendre la tête si tout était condamné à merder ...
"Toi et moi, il faudra qu'on ..."
Une déflagration, toute proche, coupa la chose très personnelle qu'elle s'apprêtait à dire. Un truc explosif s'était écrasé dans la cour qui jouxtait le bâtiment et aussitôt, un concert de staccatos s'éleva de tous les côtés du domaine. Les mitrailleuses lourdes de l'Eglise de la Violence répondaient à une pluie de roquettes tirées depuis l'extérieur.
"PUTAIN CA COMMENCE!!"
Finies l'émotion et les révélations. Revy passa son débardeur et ses holsters et courait déjà vers le QG surveillance où les têtes de la coalition devaient mesurer l'ampleur de l'attaque.